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PERSPECTIVES DES MARCHES D’ASSURANCES
               AFRICAINS




 Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA




                  DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009
2




                                INTRODUCTION



    Le thème qui nous a été confié porte sur les perspectives des marchés
    d’assurance africains mais nous allons plutôt parler des marchés
                                               p       p
    d’assurances des pays membres de la Conférence Interafricaine des
    Marchés d’Assurances (CIMA) pour deux raisons principales :

        C’est la zone d’assurance que nous connaissons la mieux ;

        Les problèmes que connaissent les pays membres de la dite zone sont
        à peu près les mêmes que rencontrent les autres pays africains.
3




                     PRESENTATION DE LA CIMA: ETATS PARTIES ET
                                   OBJECTIFS


    Organisme communautaire objet du Traité Instituant une Organisation Intégrée de
    l’Industrie des Assurances dans les Etats Africains, la Conférence Interafricaine des
    Marchés d’Assurance (CIMA) est née le 10 juillet 1992 à Yaoundé en République du
    Cameroun, de la volonté des Chefs d’Etats et de gouvernements de créer un cadre
    pouvant contribuer de manière efficace à l’essor des marchés nationaux d’assurance à
    travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et
                            d harmonisation d unification
    réglementaires des Etats membres, impliquant à la fois une législation unique (code CIMA)
    et une structure de contrôle unique. Elle regroupe les quatorze (14) Etats membres de la
    Zone Franc ci-après :
    Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la Côte
    d’Ivoire, la République Gabonaise, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, le Mali, le
    Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo. La République Fédérale Islamique des Comores n’a
    pas ratifié le traité
                   traité.
     Reconnue comme un modèle d’intégration africaine, la CIMA a pour objectif notamment
    d’œuvrer pour le renforcement et la consolidation d’une coopération étroite dans le
    domaine de l’assurance et de permettre l’investissement local. Elle travaille également à la
    constitution sur l’
          i i          l’ensemble d E
                               bl des Etats membres, d’ marché él i et i é é réunissant
                                                 b     d’un      hé élargi intégré é i
    les conditions d’un équilibre satisfaisant sur les plans technique, économique et financier.
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                      PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS



         LE CONSEIL DES MINISTRES


    Le Conseil des Ministres est l’organe directeur de la Conférence. Il assure la réalisation
    des objectifs du Traité.
    A cette fin, il adopte la législation unique et en apporte les modifications nécessaires par
    voie d règlement. L C
        i de è l        t Le Conseil veille à son application d
                                     il ill            li ti dans l Et t membres.
                                                                    les Etats        b
    Il constitue l’unique instance de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par
    la Commission de contrôle.
    Il statue sur l’interprétation du Traité, du code et des règlements p p
                         p                  ,                   g          pris pour leur application.
                                                                                           pp
    Un Comité des Experts regroupant tous les Directeurs des Assurances des Etats
    membres, les Directeurs Généraux de l’IAA et de la CICA-RE, le Président et le Secrétaire
    Général permanent de la FANAF émet un avis sur les dossiers soumis par le Secrétaire
    Général
    Gé é l au C   Conseil d Mi i t
                         il des Ministres d t il prépare par ailleurs l t
                                          dont     é           ill    les travaux.
      .
5




                     PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS



         LA COMMISSION REGIONALE DE CONTRÖLE DES ASSURANCES


    La Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) est l’organe régulateur de
    la Conférence auquel les Etats signataires ont, en vertu du Traité, transféré une partie de
    leurs prérogatives de souveraineté dans le domaine du contrôle des assurances sur leur
    territoire.
    t it i

    Les Directions Nationales des Assurances servent de relais à l’action de la CRCA dans les
    Etats membres.

     .
6




                      PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS



         LE SECRETARIAT GENERAL


    Le Secrétariat Général assure la préparation, l’exécution et le suivi des travaux du Conseil
    des Ministres et de la Commission ;

    fait
    f it au Conseil d Mi i t
            C     il des Ministres t t propositions t d t à modifier ou à compléter l
                                   toutes        iti    tendant       difi             lét la
    législation unique et donne tous avis relatifs à la réalisation des objectifs du traité ;
    arrête les règlements d’application des actes établis par le Conseil ;

    effectue de sa propre initiative ou sur instruction de la CRCA le contrôle des sociétés
    d’assurance ou de réassurance agréées sur le territoire des Etats membres ;

    transmet au Conseil un rapport annuel sur l’ é ti d ses missions, sur l’ ti ité d l
    t      t    C       il         t      l    l’exécution de i i         l’activité de la
    CIMA et sur la situation du secteur des assurances ;
7




                   PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES




    En dépit d’un environnement macroéconomique caractérisé par un ralentissement de la
    croissance é
       i        économique en raison d l crise fi
                        i           i    de la i financière consécutive à celle d
                                                            iè       é ti        ll des
    « subprimes », les sociétés d’assurance de l’espace CIMA semblent avoir bien résisté au
    tumulte financier. En effet, grâce à la législation en vigueur et surtout aux règles de
    localisation des placements, de congruence et de dispersion édictées par le code des
    assurances CIMA, ces sociétés d’assurances se trouvent être épargnées des effets
    immédiat de la crise financière. Ainsi, au terme de l’exercice 2007, les principaux
    indicateurs de l’ensemble de la zone sont au vert, confirmant l’évolution, certes à des
    degrés divers, d catégories d’
    d é di         des té i d’assurances vie et non vie.
                                                     i t       i

    Les émissions de primes sont globalement en augmentation de 11,7% par rapport à
    l’année précédente, passant de 457 844 millions de Francs CFA en 2006 à 512 669
             p         ,p
    millions de Francs CFA en 2007. Les émissions de primes en assurances dommage ont
    augmenté de 10,5% contre 16,6% pour les assurances vie et capitalisation.
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                    PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES




    Cette bonne santé est soutenue par une situation de marge de solvabilité excédentaire En
                                                                             excédentaire.
    effet, l’ensemble des marchés de la zone dégage en assurances dommages, un surplus
    de marge de solvabilité de 67 940 millions de F CFA contre 52 630 millions de F CFA en
    2006. En assurances Vie, ce surplus s’élève à 10 200 millions de F CFA contre 2 513
    millions de F CFA en 2006.

    Enfin, la couverture des engagements réglementés est excédentaire en assurances
    dommages avec un taux de couverture de 105 1% contre 108 5% en 2006 En assurances
                                                  105,1%           108,5%     2006.
    vie et capitalisation, elle est également excédentaire avec un taux de couverture de
    104,3% alors qu’elle était déficitaire de 3,5 milliards, soit un taux de couverture de 99% en
    2006. Il faudrait toutefois préciser que ces excédents sont enregistrés sans l’application
    des règles de limitation et de dispersion des actifs admis en représentation des
    engagements réglementés.
        .
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                           PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES




    Le tableau suivant donne l’évolution des principaux postes du bilan au cours des trois
    derniers exercices :
                                              BILAN RESUME 2007 en millions de F CFA
         Frais d'établissement                                 5 965    Capitaux propres et réserves          167 495
         Immobilisations                                     553 732    Dettes à long et moyen terme           88 064
         Part des réassureurs dans les prov. techniques       90 248    Provisions techniques                 824 515
         Valeurs réalisables ou disponibles                  717 966 Dettes à court terme                     267 658
         Comptes avec le siège social (créances)                   0 Comptes avec le siège social (dettes)        150
         Résultats (pertes de l'exercice)                          0 Résultats (bénéfice de l'exercice).       20 029

        Total ACTIF                                         1 367 912       Total PASSIF                     1 367 912
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                    PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES
                           DES TROIS DERNIERS EXERCICES


         L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES



     Le chiffre d’affaires des sociétés d’assurances dommages de la CIMA au cours des trois
     derniers exercices est donné par le tableau suivant en millions de FCFA :

     CATEGORIES              2005     % du CA   2006     % du CA   2007     % du CA Var 05/06 Var 06/07
     Accidents et maladie      66 095     20%     70 181     20%     78 683     21%        6%      12%
     Automobile               127 024     38%    129 622     37%    142 570     37%        2%      10%
     Incendie                  50 938     15%     56 345     16%     59 493     16%       11%        6%
     Responsabilité civile     14 779      5%     15 799      5%     16 377      4%        7%        4%
     Transports aériens        15 204      5%     17 591      5%     16 340      4%       16%       -7%
     Transports maritimes      37 009     11%     31 371      9%     34 301      9%      -15%        9%
     Autres transports          6 050      2%     11 150      3%     13 156      3%       84%      18%
     Autres risques            11 980      4%     12 523      4%     15 893      4%        5%      27%
     Acceptations dommages      2 222      1%      2 610      1%      6 826      2%       18%     162%
     TOTAL CIMA               331 301    100%    347 192    100%    383 639    100%        5%      11%
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                 PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES
                        DES TROIS DERNIERS EXERCICES


         L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES



     On constate la prédominance de la catégorie automobile qui à elle seule représente en
     moyenne 37,6% de l’activité dans les assurances dommages.
     Cette éd i
     C tt prédominance s’explique par l’i t
                             ’   li       l’instauration d l’ bli ti d l’
                                                    ti de l’obligation de l’assurance en
     responsabilité civile pour tout véhicule terrestre à moteur.
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                           PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES
                                  DES TROIS DERNIERS EXERCICES


           L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES



     Le chiffre d’affaires des sociétés d’assurances vie de la CIMA au cours des trois derniers
     exercices est donné par le tableau suivant en millions de FCFA :

     CATEGORIES              2005         % du CA     2006         % du CA     2007         % du CA     Var 05/06    Var 06/07

     Grande branche            25 120          26%      28 396          26%      28 043          22%           13%          -1%
     Collectives               26 985          27%      29 066          26%      34 757          27%            8%          20%

     Complémentaires            2 493           3%       3 864           4%       1 952           2%           55%         -50%
     Autres      risques
     directs vie                1 693           2%           827         1%           239         0%          -51%
                                                                                                               51%         -71%
                                                                                                                            71%
     Capitalisation            41 229          42%      47 553          43%      60 285          47%           15%          27%

     acceptations Vie               794         1%           947         1%       3 755           3%           19%         297%
     TOTAL CIMA                98 314          100%    110 653          100%    129 031          100%          13%          17%
13




                     PRESENTATION DE LA CIMA: L’ACTIVITE AU COURS DES
                               TROIS DERNIERS EXERCICES


           L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES


     Le chiffre d’affaires en assurance vie et capitalisation a enregistré une forte progression en
     2007 (16,6%) contre des croissances de 13,7% et 12,5% enregistrées respectivement en
     2005 et 2006. Cette croissance continue s’explique en partie, par la promotion de
     nouveaux produits d’
                    d it d’assurances comme l’I d
                                                l’Indemnité de Fin de Carrière (IFC)
                                                         ité d Fi d C iè (IFC).

     Malgré cette croissance, et au contraire des pays développés où l’assurance vie occupe
     une place p p
          p     prépondérante, dans la zone CIMA cette branche d’activité n’a p encore
                                ,                                              pas
     atteint un niveau satisfaisant. Elle représente en moyenne 24,1% de l’activité d’assurance
     comme l’indique le tableau suivant :

     CATEGORIES                           2005 % du CA      2006 % du CA      2007 % du CA    Var 05/06    Var 06/07
     Assurances dommages                331 301     77%   347 192     76%   383 639     75%           5%          11%
     Assurances Vie et capitalisation    98 314     23%   110 653     24%   129 031     25%          13%          17%
     TOTAL CIMA                         429 615    100%   457 845    100%   512 670    100%           7%          12%
14




                PRESENTATION DE LA CIMA: L’ACTIVITE AU COURS DES
                          TROIS DERNIERS EXERCICES


         L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES


     Globalement on note un faible taux de pénétration de l’assurance dans les pays africains
     en général et dans la zone CIMA en particulier. En effet, le marché mondial de l'assurance
     atteint 4 061 milliards de dollars US en 2007. L’Afrique en représente 1,3% (marchés vie et
     non vie), l plus grande part ét t représentée par l’E
           i ) la l         d     t étant    é   té       l’Europe avec 41 4% précédant
                                                                        41,4%, é éd t
     l’Amérique (34,9%) et l’Asie (20,7%).

     Pendant cette même période, les pays membres de la CIMA ont consacré moins de 2%
                           p       ,    p y
     du PIB à l’achat des produits d’assurances.

     Quelles peuvent être donc les perspectives pour l’accès à l’assurance pour les marchés
     d’assurance africains en général et ceux d l zone CIMA en particulier ?
     d’           fi i         é é l t        de la                   ti li
15




                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         L’ASSURANCE VIE, L’ASSURANCE AGRICOLE ET LA MICRO ASSURANCE


     Prenant conscience de la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance dans la zone
     CIMA, les autorités de la CIMA ont décidé d’y remédier en promouvant l’assurance vie,
     l’assurance agricole et la micro assurance :
16




                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         L’ASSURANCE VIE


     La promotion de l’assurance vie est un gage du développement futur de l’assurance en
     Afrique. Dans cette optique, la CIMA a organisé en collaboration avec la Fédération des
     Sociétés d’Assurances de Droit National Africaine (FANAF), les états généraux de
     l’assurance Vi qui se sont t
     l’          Vie i         t tenues en août 2007 à DOUALA en Ré bli
                                              ût                     République d C
                                                                                  du Cameroun.
     Au cours de ces assises, il a été mis sur place un comité de suivi des résolutions.
17




                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         L’ASSURANCE VIE

     Ce comité qui regroupe aussi bien les superviseurs du secteur des assurances
                                                                        assurances,
     l’association professionnelle des sociétés d’assurances que les administrations fiscales et
     les autorités des marchés financiers a entre autres objectifs de :

     proposer des tables de mortalités adaptées aux pays membres de la CIMA. Cette
     recommandation est en cours de réalisation ;

     harmoniser la fiscalité applicable au secteur des assurances dans les pays membres La
                                                                                  membres.
     CIMA a pu obtenir de la presque totalité des pays membres la défiscalisation de
     l’assurance vie et l’annulation ou la réduction importante des taxes parafiscaux notamment
     la taxe sur les frais de contrôle ;
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                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         L’ASSURANCE VIE



     proposer d’autres instruments de placement à inscrire dans le catalogue de placements
     pour diversifier les investissements autorisés des compagnies d’assurances. Ce point a
     été é l
         également mis en œuvre avec l’él i
                     t i                 l’élargissement d l gamme d placements qui a
                                                       t de la       des l        t   i
     abouti à l’introduction des OPCVM comme actifs admis en représentation des provisions
     techniques.

     La CIMA est en discussion avec les autorités des marchés financiers des deux zones
     CEMAC et UEMOA (COSUMAF et CREPF) pour éventuellement introduire d’autres
     produits de placements qui respecteraient les règles aussi bien de rentabilité que de
     liquidité t de é ité
     li idité et d sécurité ;

     proposer des mesures visant à la promotion et au développement de l’assurance vie.
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                    PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                    ZONE CIMA


          L’ASSURANCE AGRICOLE

     L un
     L’un des objectifs principaux assigné à la CIMA par les pays contractants est de « prendre
     toutes mesures nécessaires pour le renforcement et la consolidation d'une coopération
     étroite dans le domaine de l'assurance, afin que leurs marchés soient à même de couvrir
     par des garanties mieux adaptées aux réalités africaines et tenant compte de leurs
     possibilités contributives, les risques du secteur agricole et rural ainsi que ceux liés au
     commerce extérieur dans la mesure où cela est techniquement faisable ».
     Il faut rappeler que sur les trois sociétés d’assurances qui intervenaient sur ce secteur
     d activité
     d’activité de l’assurance seule une a survécu Elles étaient organisées toutes sous la
                     l assurance,              survécu.
     forme de mutuelle. Il s’agit des Assurances Mutuelles du Cameroun (AMACAM) qui a fait
     faillite et ont été liquidées, du groupe Mutuelles Agricoles de Côte d’Ivoire (MACI) qui suite
     à des déséquilibres financiers importants a été démutualisé et transformé en société
     anonyme. L seule qui a survécu est l M t ll A i l d Sé é l (MAS)
                  La       l   i       é     t la Mutuelle Agricole du Sénégal (MAS).
     La CIMA est entrain de travailler à l’éclosion des sociétés d’assurances dans ce secteur.
     C’est pourquoi elle a accompagné l’Etat du Sénégal et les sociétés d’assurances du
     marché sénégalais en émettant un avis favorable à la création de la Compagnie Nationale
     d’Assurances Agricoles du Sénégal (CNAAS) tout récemment.
     Les réalités de cette société d’assurance permettront à la CIMA de voir l’opportunité de
     poursuivre le développement de l’assurance dans le secteur agricole.
20




                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         LA MICROASSURANCE


     La CIMA dans l’objectif toujours d’accroitre le taux de pénétration de l’assurance dans les
     pays membres, veut accroitre la masse des personnes assurables. C’est pourquoi le
     développement de la micro assurance ces derniers temps s’avère pour elle une
     opportunité. L micro assurance qui s’intéresse aux populations à b revenus qui ne
           t ité La i                      i ’i té               l ti       bas           i
     peuvent pas s’octroyer une assurance classique constitue une occasion pour l’industrie
     des assurances.
     Nos pays q sont dans l’ensemble des p y en voie de développement ont besoin de
          p y qui                               pays                    pp
     s’investir dans ce créneau pour non seulement la protection des personnes à faible revenu
     mais également pour récolter des ressources supplémentaires pour leur croissance
     économique.
     C’est i i
     C’ t ainsi que l S ét i t Gé é l d l CIMA souhaite présenter d
                     le Secrétariat Général de la           h it      é    t dans d meilleurs
                                                                                  de    ill
     délais aux organes décisionnels compétents, un texte réglementaire pour l’exercice des
     opérations de micro-assurance pour accompagner cette activité.
     Cette future réglementation doit tenir compte de la nature même de la micro assurance en
                    g                             p
     introduisant une grande flexibilité, sans cependant oublier le respect des principes de base
     de l’assurance. C’est à ce défi que s’attèle actuellement le Secrétariat Général de la CIMA.
21




                   PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA
                                   ZONE CIMA


         LA MICROASSURANCE


     Les questions qui se posent actuellement sont les suivantes :
     Faut-il introduire des aménagements dans le code des assurances des Etats membres de
     la CIMA ou créer un code spécial de la micro assurance ?
     Comment simplifier l
     C          t i lifi les conditions générales au regard d niveau d’i t ti
                                  diti      é é l               d du i       d’instruction d l
                                                                                           de la
     population concernée sans porter atteinte à la transparence du contrat et à la protection
     des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance ?
      Faut-il également laisser la micro assurance aux sociétés d’assurances classiques ou
                g                                                                        q
     permettre que d’autres types d’acteurs au regard de leurs activités et de leur capacités de
     mobilisation des populations cibles concernées y exercent ?
     Faut-il introduire d’autres canaux de distribution non classiques c’est-à-dire ceux
     explicitement li té par l code d assurances ?
         li it     t listés  le d des
     Quels seront les règles prudentielles applicables à la micro assurance
     Quelles seront les règles de gouvernance ?
     Qui sera l’organe chargé des agréments et du contrôle des opérations de micro-
                     g         g         g                                 p
     assurances ?
     La CIMA travaillera avec la FANAF et d’autres acteurs pour la définition des
     aménagements réglementaires à apporter pour stimuler la micro assurance.
22




                                                CONCLUSION


     L’assurance dans les pays africains en général et dans les pays membres de la zone
     CIMA en particuliers, malgré les taux de croissance annuels positifs, a du mal à
     véritablement décoller comme dans les pays du nord. Cette situation est due à plusieurs
     facteurs d’ordre politique, économique, culturel et social dont le plus important est la
     grande pauvreté des populations.
     En effet, comment penser à s’assurer dans les conditions actuelles si son revenu ne suffit
     même pas à f i f
        ê          faire face aux bbesoins d premières nécessités que sont se nourrir, se l
                                         i de         iè    é    ité          t        i     loger,
     se vêtir, se soigner ?
     Il faut donc réfléchir en terme d’élargissement de la masse des personnes assurables et
     de développement des créneaux d’assurance réputés difficiles d’accès comme
                                          d assurance                   d accès
     l’assurance vie et l’assurance agricole.
     Dans les deux cas, il faut innover c’est-à-dire :
     Pour les assureurs, proposer de nouveaux produits adaptés aux besoins des
     populations en t
           l ti       terme de garanties, d di t ib ti et d prix;
                             d        ti    de distribution t de i

      Pour les contrôleurs, adaptés la réglementation pour accompagner les assureurs dans
     leur volonté d’offre de nouveaux produits d’assurance;
                  d offre                      d assurance;

     Pour les pouvoirs publics, mettre en œuvre des mesures de promotion de l’assurance
     comme des mesures d’incitation fiscale par exemple.

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  • 1. PERSPECTIVES DES MARCHES D’ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009
  • 2. 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les perspectives des marchés d’assurance africains mais nous allons plutôt parler des marchés p p d’assurances des pays membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) pour deux raisons principales : C’est la zone d’assurance que nous connaissons la mieux ; Les problèmes que connaissent les pays membres de la dite zone sont à peu près les mêmes que rencontrent les autres pays africains.
  • 3. 3 PRESENTATION DE LA CIMA: ETATS PARTIES ET OBJECTIFS Organisme communautaire objet du Traité Instituant une Organisation Intégrée de l’Industrie des Assurances dans les Etats Africains, la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA) est née le 10 juillet 1992 à Yaoundé en République du Cameroun, de la volonté des Chefs d’Etats et de gouvernements de créer un cadre pouvant contribuer de manière efficace à l’essor des marchés nationaux d’assurance à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et d harmonisation d unification réglementaires des Etats membres, impliquant à la fois une législation unique (code CIMA) et une structure de contrôle unique. Elle regroupe les quatorze (14) Etats membres de la Zone Franc ci-après : Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République Gabonaise, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo. La République Fédérale Islamique des Comores n’a pas ratifié le traité traité. Reconnue comme un modèle d’intégration africaine, la CIMA a pour objectif notamment d’œuvrer pour le renforcement et la consolidation d’une coopération étroite dans le domaine de l’assurance et de permettre l’investissement local. Elle travaille également à la constitution sur l’ i i l’ensemble d E bl des Etats membres, d’ marché él i et i é é réunissant b d’un hé élargi intégré é i les conditions d’un équilibre satisfaisant sur les plans technique, économique et financier.
  • 4. 4 PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS LE CONSEIL DES MINISTRES Le Conseil des Ministres est l’organe directeur de la Conférence. Il assure la réalisation des objectifs du Traité. A cette fin, il adopte la législation unique et en apporte les modifications nécessaires par voie d règlement. L C i de è l t Le Conseil veille à son application d il ill li ti dans l Et t membres. les Etats b Il constitue l’unique instance de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par la Commission de contrôle. Il statue sur l’interprétation du Traité, du code et des règlements p p p , g pris pour leur application. pp Un Comité des Experts regroupant tous les Directeurs des Assurances des Etats membres, les Directeurs Généraux de l’IAA et de la CICA-RE, le Président et le Secrétaire Général permanent de la FANAF émet un avis sur les dossiers soumis par le Secrétaire Général Gé é l au C Conseil d Mi i t il des Ministres d t il prépare par ailleurs l t dont é ill les travaux. .
  • 5. 5 PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS LA COMMISSION REGIONALE DE CONTRÖLE DES ASSURANCES La Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) est l’organe régulateur de la Conférence auquel les Etats signataires ont, en vertu du Traité, transféré une partie de leurs prérogatives de souveraineté dans le domaine du contrôle des assurances sur leur territoire. t it i Les Directions Nationales des Assurances servent de relais à l’action de la CRCA dans les Etats membres. .
  • 6. 6 PRESENTATION DE LA CIMA: LES INSTITUTIONS LE SECRETARIAT GENERAL Le Secrétariat Général assure la préparation, l’exécution et le suivi des travaux du Conseil des Ministres et de la Commission ; fait f it au Conseil d Mi i t C il des Ministres t t propositions t d t à modifier ou à compléter l toutes iti tendant difi lét la législation unique et donne tous avis relatifs à la réalisation des objectifs du traité ; arrête les règlements d’application des actes établis par le Conseil ; effectue de sa propre initiative ou sur instruction de la CRCA le contrôle des sociétés d’assurance ou de réassurance agréées sur le territoire des Etats membres ; transmet au Conseil un rapport annuel sur l’ é ti d ses missions, sur l’ ti ité d l t t C il t l l’exécution de i i l’activité de la CIMA et sur la situation du secteur des assurances ;
  • 7. 7 PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES En dépit d’un environnement macroéconomique caractérisé par un ralentissement de la croissance é i économique en raison d l crise fi i i de la i financière consécutive à celle d iè é ti ll des « subprimes », les sociétés d’assurance de l’espace CIMA semblent avoir bien résisté au tumulte financier. En effet, grâce à la législation en vigueur et surtout aux règles de localisation des placements, de congruence et de dispersion édictées par le code des assurances CIMA, ces sociétés d’assurances se trouvent être épargnées des effets immédiat de la crise financière. Ainsi, au terme de l’exercice 2007, les principaux indicateurs de l’ensemble de la zone sont au vert, confirmant l’évolution, certes à des degrés divers, d catégories d’ d é di des té i d’assurances vie et non vie. i t i Les émissions de primes sont globalement en augmentation de 11,7% par rapport à l’année précédente, passant de 457 844 millions de Francs CFA en 2006 à 512 669 p ,p millions de Francs CFA en 2007. Les émissions de primes en assurances dommage ont augmenté de 10,5% contre 16,6% pour les assurances vie et capitalisation.
  • 8. 8 PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES Cette bonne santé est soutenue par une situation de marge de solvabilité excédentaire En excédentaire. effet, l’ensemble des marchés de la zone dégage en assurances dommages, un surplus de marge de solvabilité de 67 940 millions de F CFA contre 52 630 millions de F CFA en 2006. En assurances Vie, ce surplus s’élève à 10 200 millions de F CFA contre 2 513 millions de F CFA en 2006. Enfin, la couverture des engagements réglementés est excédentaire en assurances dommages avec un taux de couverture de 105 1% contre 108 5% en 2006 En assurances 105,1% 108,5% 2006. vie et capitalisation, elle est également excédentaire avec un taux de couverture de 104,3% alors qu’elle était déficitaire de 3,5 milliards, soit un taux de couverture de 99% en 2006. Il faudrait toutefois préciser que ces excédents sont enregistrés sans l’application des règles de limitation et de dispersion des actifs admis en représentation des engagements réglementés. .
  • 9. 9 PRESENTATION DE LA CIMA: LES CHIFFRES CLES Le tableau suivant donne l’évolution des principaux postes du bilan au cours des trois derniers exercices : BILAN RESUME 2007 en millions de F CFA Frais d'établissement 5 965 Capitaux propres et réserves 167 495 Immobilisations 553 732 Dettes à long et moyen terme 88 064 Part des réassureurs dans les prov. techniques 90 248 Provisions techniques 824 515 Valeurs réalisables ou disponibles 717 966 Dettes à court terme 267 658 Comptes avec le siège social (créances) 0 Comptes avec le siège social (dettes) 150 Résultats (pertes de l'exercice) 0 Résultats (bénéfice de l'exercice). 20 029 Total ACTIF 1 367 912 Total PASSIF 1 367 912
  • 10. 10 PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES TROIS DERNIERS EXERCICES L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES Le chiffre d’affaires des sociétés d’assurances dommages de la CIMA au cours des trois derniers exercices est donné par le tableau suivant en millions de FCFA : CATEGORIES 2005 % du CA 2006 % du CA 2007 % du CA Var 05/06 Var 06/07 Accidents et maladie 66 095 20% 70 181 20% 78 683 21% 6% 12% Automobile 127 024 38% 129 622 37% 142 570 37% 2% 10% Incendie 50 938 15% 56 345 16% 59 493 16% 11% 6% Responsabilité civile 14 779 5% 15 799 5% 16 377 4% 7% 4% Transports aériens 15 204 5% 17 591 5% 16 340 4% 16% -7% Transports maritimes 37 009 11% 31 371 9% 34 301 9% -15% 9% Autres transports 6 050 2% 11 150 3% 13 156 3% 84% 18% Autres risques 11 980 4% 12 523 4% 15 893 4% 5% 27% Acceptations dommages 2 222 1% 2 610 1% 6 826 2% 18% 162% TOTAL CIMA 331 301 100% 347 192 100% 383 639 100% 5% 11%
  • 11. 11 PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES TROIS DERNIERS EXERCICES L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES On constate la prédominance de la catégorie automobile qui à elle seule représente en moyenne 37,6% de l’activité dans les assurances dommages. Cette éd i C tt prédominance s’explique par l’i t ’ li l’instauration d l’ bli ti d l’ ti de l’obligation de l’assurance en responsabilité civile pour tout véhicule terrestre à moteur.
  • 12. 12 PRESENTATION DE LA CIMA: LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES TROIS DERNIERS EXERCICES L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES Le chiffre d’affaires des sociétés d’assurances vie de la CIMA au cours des trois derniers exercices est donné par le tableau suivant en millions de FCFA : CATEGORIES 2005 % du CA 2006 % du CA 2007 % du CA Var 05/06 Var 06/07 Grande branche 25 120 26% 28 396 26% 28 043 22% 13% -1% Collectives 26 985 27% 29 066 26% 34 757 27% 8% 20% Complémentaires 2 493 3% 3 864 4% 1 952 2% 55% -50% Autres risques directs vie 1 693 2% 827 1% 239 0% -51% 51% -71% 71% Capitalisation 41 229 42% 47 553 43% 60 285 47% 15% 27% acceptations Vie 794 1% 947 1% 3 755 3% 19% 297% TOTAL CIMA 98 314 100% 110 653 100% 129 031 100% 13% 17%
  • 13. 13 PRESENTATION DE LA CIMA: L’ACTIVITE AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES Le chiffre d’affaires en assurance vie et capitalisation a enregistré une forte progression en 2007 (16,6%) contre des croissances de 13,7% et 12,5% enregistrées respectivement en 2005 et 2006. Cette croissance continue s’explique en partie, par la promotion de nouveaux produits d’ d it d’assurances comme l’I d l’Indemnité de Fin de Carrière (IFC) ité d Fi d C iè (IFC). Malgré cette croissance, et au contraire des pays développés où l’assurance vie occupe une place p p p prépondérante, dans la zone CIMA cette branche d’activité n’a p encore , pas atteint un niveau satisfaisant. Elle représente en moyenne 24,1% de l’activité d’assurance comme l’indique le tableau suivant : CATEGORIES 2005 % du CA 2006 % du CA 2007 % du CA Var 05/06 Var 06/07 Assurances dommages 331 301 77% 347 192 76% 383 639 75% 5% 11% Assurances Vie et capitalisation 98 314 23% 110 653 24% 129 031 25% 13% 17% TOTAL CIMA 429 615 100% 457 845 100% 512 670 100% 7% 12%
  • 14. 14 PRESENTATION DE LA CIMA: L’ACTIVITE AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES Globalement on note un faible taux de pénétration de l’assurance dans les pays africains en général et dans la zone CIMA en particulier. En effet, le marché mondial de l'assurance atteint 4 061 milliards de dollars US en 2007. L’Afrique en représente 1,3% (marchés vie et non vie), l plus grande part ét t représentée par l’E i ) la l d t étant é té l’Europe avec 41 4% précédant 41,4%, é éd t l’Amérique (34,9%) et l’Asie (20,7%). Pendant cette même période, les pays membres de la CIMA ont consacré moins de 2% p , p y du PIB à l’achat des produits d’assurances. Quelles peuvent être donc les perspectives pour l’accès à l’assurance pour les marchés d’assurance africains en général et ceux d l zone CIMA en particulier ? d’ fi i é é l t de la ti li
  • 15. 15 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA L’ASSURANCE VIE, L’ASSURANCE AGRICOLE ET LA MICRO ASSURANCE Prenant conscience de la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance dans la zone CIMA, les autorités de la CIMA ont décidé d’y remédier en promouvant l’assurance vie, l’assurance agricole et la micro assurance :
  • 16. 16 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA L’ASSURANCE VIE La promotion de l’assurance vie est un gage du développement futur de l’assurance en Afrique. Dans cette optique, la CIMA a organisé en collaboration avec la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaine (FANAF), les états généraux de l’assurance Vi qui se sont t l’ Vie i t tenues en août 2007 à DOUALA en Ré bli ût République d C du Cameroun. Au cours de ces assises, il a été mis sur place un comité de suivi des résolutions.
  • 17. 17 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA L’ASSURANCE VIE Ce comité qui regroupe aussi bien les superviseurs du secteur des assurances assurances, l’association professionnelle des sociétés d’assurances que les administrations fiscales et les autorités des marchés financiers a entre autres objectifs de : proposer des tables de mortalités adaptées aux pays membres de la CIMA. Cette recommandation est en cours de réalisation ; harmoniser la fiscalité applicable au secteur des assurances dans les pays membres La membres. CIMA a pu obtenir de la presque totalité des pays membres la défiscalisation de l’assurance vie et l’annulation ou la réduction importante des taxes parafiscaux notamment la taxe sur les frais de contrôle ;
  • 18. 18 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA L’ASSURANCE VIE proposer d’autres instruments de placement à inscrire dans le catalogue de placements pour diversifier les investissements autorisés des compagnies d’assurances. Ce point a été é l également mis en œuvre avec l’él i t i l’élargissement d l gamme d placements qui a t de la des l t i abouti à l’introduction des OPCVM comme actifs admis en représentation des provisions techniques. La CIMA est en discussion avec les autorités des marchés financiers des deux zones CEMAC et UEMOA (COSUMAF et CREPF) pour éventuellement introduire d’autres produits de placements qui respecteraient les règles aussi bien de rentabilité que de liquidité t de é ité li idité et d sécurité ; proposer des mesures visant à la promotion et au développement de l’assurance vie.
  • 19. 19 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA L’ASSURANCE AGRICOLE L un L’un des objectifs principaux assigné à la CIMA par les pays contractants est de « prendre toutes mesures nécessaires pour le renforcement et la consolidation d'une coopération étroite dans le domaine de l'assurance, afin que leurs marchés soient à même de couvrir par des garanties mieux adaptées aux réalités africaines et tenant compte de leurs possibilités contributives, les risques du secteur agricole et rural ainsi que ceux liés au commerce extérieur dans la mesure où cela est techniquement faisable ». Il faut rappeler que sur les trois sociétés d’assurances qui intervenaient sur ce secteur d activité d’activité de l’assurance seule une a survécu Elles étaient organisées toutes sous la l assurance, survécu. forme de mutuelle. Il s’agit des Assurances Mutuelles du Cameroun (AMACAM) qui a fait faillite et ont été liquidées, du groupe Mutuelles Agricoles de Côte d’Ivoire (MACI) qui suite à des déséquilibres financiers importants a été démutualisé et transformé en société anonyme. L seule qui a survécu est l M t ll A i l d Sé é l (MAS) La l i é t la Mutuelle Agricole du Sénégal (MAS). La CIMA est entrain de travailler à l’éclosion des sociétés d’assurances dans ce secteur. C’est pourquoi elle a accompagné l’Etat du Sénégal et les sociétés d’assurances du marché sénégalais en émettant un avis favorable à la création de la Compagnie Nationale d’Assurances Agricoles du Sénégal (CNAAS) tout récemment. Les réalités de cette société d’assurance permettront à la CIMA de voir l’opportunité de poursuivre le développement de l’assurance dans le secteur agricole.
  • 20. 20 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA LA MICROASSURANCE La CIMA dans l’objectif toujours d’accroitre le taux de pénétration de l’assurance dans les pays membres, veut accroitre la masse des personnes assurables. C’est pourquoi le développement de la micro assurance ces derniers temps s’avère pour elle une opportunité. L micro assurance qui s’intéresse aux populations à b revenus qui ne t ité La i i ’i té l ti bas i peuvent pas s’octroyer une assurance classique constitue une occasion pour l’industrie des assurances. Nos pays q sont dans l’ensemble des p y en voie de développement ont besoin de p y qui pays pp s’investir dans ce créneau pour non seulement la protection des personnes à faible revenu mais également pour récolter des ressources supplémentaires pour leur croissance économique. C’est i i C’ t ainsi que l S ét i t Gé é l d l CIMA souhaite présenter d le Secrétariat Général de la h it é t dans d meilleurs de ill délais aux organes décisionnels compétents, un texte réglementaire pour l’exercice des opérations de micro-assurance pour accompagner cette activité. Cette future réglementation doit tenir compte de la nature même de la micro assurance en g p introduisant une grande flexibilité, sans cependant oublier le respect des principes de base de l’assurance. C’est à ce défi que s’attèle actuellement le Secrétariat Général de la CIMA.
  • 21. 21 PERSPECTIVE DES MARCHES D’ASSURANCE DE LA ZONE CIMA LA MICROASSURANCE Les questions qui se posent actuellement sont les suivantes : Faut-il introduire des aménagements dans le code des assurances des Etats membres de la CIMA ou créer un code spécial de la micro assurance ? Comment simplifier l C t i lifi les conditions générales au regard d niveau d’i t ti diti é é l d du i d’instruction d l de la population concernée sans porter atteinte à la transparence du contrat et à la protection des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance ? Faut-il également laisser la micro assurance aux sociétés d’assurances classiques ou g q permettre que d’autres types d’acteurs au regard de leurs activités et de leur capacités de mobilisation des populations cibles concernées y exercent ? Faut-il introduire d’autres canaux de distribution non classiques c’est-à-dire ceux explicitement li té par l code d assurances ? li it t listés le d des Quels seront les règles prudentielles applicables à la micro assurance Quelles seront les règles de gouvernance ? Qui sera l’organe chargé des agréments et du contrôle des opérations de micro- g g g p assurances ? La CIMA travaillera avec la FANAF et d’autres acteurs pour la définition des aménagements réglementaires à apporter pour stimuler la micro assurance.
  • 22. 22 CONCLUSION L’assurance dans les pays africains en général et dans les pays membres de la zone CIMA en particuliers, malgré les taux de croissance annuels positifs, a du mal à véritablement décoller comme dans les pays du nord. Cette situation est due à plusieurs facteurs d’ordre politique, économique, culturel et social dont le plus important est la grande pauvreté des populations. En effet, comment penser à s’assurer dans les conditions actuelles si son revenu ne suffit même pas à f i f ê faire face aux bbesoins d premières nécessités que sont se nourrir, se l i de iè é ité t i loger, se vêtir, se soigner ? Il faut donc réfléchir en terme d’élargissement de la masse des personnes assurables et de développement des créneaux d’assurance réputés difficiles d’accès comme d assurance d accès l’assurance vie et l’assurance agricole. Dans les deux cas, il faut innover c’est-à-dire : Pour les assureurs, proposer de nouveaux produits adaptés aux besoins des populations en t l ti terme de garanties, d di t ib ti et d prix; d ti de distribution t de i Pour les contrôleurs, adaptés la réglementation pour accompagner les assureurs dans leur volonté d’offre de nouveaux produits d’assurance; d offre d assurance; Pour les pouvoirs publics, mettre en œuvre des mesures de promotion de l’assurance comme des mesures d’incitation fiscale par exemple.