Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Fiche produit easy air
1. La cryothérapie ef icace, sans risque, économique
MAINS LIBRES
La cryothérapie est utilisée depuis la nuit des temps dans le trai-
tement de traumatismes. L’utilisation de glace et de neige comme
technique thérapeutique a déjà été signalée par Hippocrate (460-377
avant J.-C.). L’ef icacité de la cryothérapie est d’autant plus grande
que la pathologie se situe en phase aigue.
Au début des années 70, plusieurs études ont démontré que, pour
que la cryothérapie soit réellement ef icace, il fallait parvenir à créer
un “choc thermique”.
Un choc thermique est une chute brutale de température en un mini-
mum de temps (entre 10 & 15 secondes).
Il faut savoir qu’en temps normal, la température cutanée est d’envi-
ron 34-35°C.
L’EASYAIR est un système de cryothérapie SANS RISQUE de
brûlure qui associe de l’air froid préalablement refroidit à
une pression sur la zone traitée par la puissance de son jet.
Cette pression est très importante dans le soin. En effet, Il a été démon-
tré que le froid, seul, n’a aucun effet direct sur l’oedème. Pour obtenir Un déplacement facilité
un effet, il faut y associer une légère pression et une position déclive. par ses grandes roulettes
Cette association permet une résorption plus rapide de l’oedème.
Si l’application de froid est maintenue suf isamment longtemps,
elle est suivie d’une vasodilatation. Cette vasodilatation para-
doxale correspond à une hyperhémie de protection. Si l’exposi-
tion est encore prolongée, des périodes de vasodilatation et de
vasoconstriction s’alternent. Ce phénomène est appelé « Hun-
ting Reaction » ou « Échappement ». Pour observer ce phéno-
mène, la température tissulaire doit être comprise entre 7 et 12° C.
L’EASYAIR est un appareil de cryothéra-
pie garantissant un froid constant et sans danger. 3 différentes tailles de
Pour obtenir un choc thermique ef icace, cette technique a be- buses pour traiter les
soin que l’air ambiant soit refroidit à au-moins -30°C et être le différentes parties du
plus sec possible. Dans ces conditions, l’échange thermique entre corps (doigts, genoux,
la peau et l’air est très importante et la chute de la température dos...)
cutanée qui en résulte est très rapide provoquant un choc ther-
mique optimal ainsi qu’une réaction d’échappement parfaite.
Le froid produit l’effet “Gate control”. Un balayage avec de
l’air froid va stimuler les ibres A ß et ainsi créer une in-
hibition au niveau de la corne postérieure de la moelle.
2. Plusieurs effets de la cryothérapie
I - Analgésie
L’effet dure, selon les cas, de 30 minutes à 3 heures (la moyenne étant d’une heure) après l’arrêt
du traitement. Pour cela, il faut refroidir le tissu musculaire plusieurs minutes car étant plus en
profondeur et possédant une certaine « masse », il sera utilisé comme « accumulateur » et pourra
ainsi faire perdurer les effets de la cryothérapie au-delà de la in du traitement. La problématique
est de stabiliser la température cutanée de manière à obtenir les effets de la cryothérapie sans
risques. L’idéal est 12° C.
Le froid peut entraîner un ralentissement de la conduction nerveuse pour autant que la tempéra-
ture cutanée soit amenée en dessous de 15° C. Mais il faut savoir, qu’une température inférieure à
10° C peut endommager le système nerveux. In vivo, cette limite peut être dé inie entre 5 et 7° C.
Par conséquent, le choc thermique consistera à faire passer la température cutanée de 34-35° C à
moins de 15° C mais sans jamais atteindre une température inférieure à 5° C.
Le froid va également diminuer l’excitabilité des nocicepteurs (par dépolarisation membranaire).
II- Anti-in lammatoire
L’importance de l’inflammation, de la perméabilité des capillaires et de la ré-
ponse cellulaire sont directement liée à la température tissulaire. L’appli-
cation rapide de froid engendre une diminution de la production des neu-
rotransmetteurs responsables de l’inflammation. Cela permet de diminuer
de 70 à 80 % la quantité de substances provoquant la dou-
leur, résultant en une réaction inflammatoire moins intense.
En provoquant une vasoconstriction (artériolaire et capillaire), le froid contrecarre
la vasodilatation due à la réaction inflammatoire. Réduction des effets néfastes de l’oe-
dème, permettant ainsi de commencer beaucoup plus tôt la rééducation par le mouvement.
III- Effets neurologique
Le froid diminue également, temporairement, la spastici-
té musculaire ce qui permet de faire une mobilisation de l’articulation.
L’amplitude de la réponse ré lexe à l’étirement d’un muscle, préalablement refroi-
di, diminue pendant et après l’application de cryothérapie d’où la technique de ba-
layage par le froid avant étirement qui donne de bons résultats sur les contractures.
L’EASY AIR est un appareil de cryothérapie à air reffroidit garantissant un froid constant et sans danger.
Pour obtenir un choc thermique ef icace, cette technique a besoin que l’air ambiant soit refroi-
dit à au-moins -30°C et être le plus sec possible. Dans ces conditions, l’échange thermique entre
la peau et l’air est très important et la chute de la température cutanée qui en résulte est très
rapide provoquant un choc thermique optimal ainsi qu’une réaction d’échappement parfaite.
Indications Contre-indications
Traumatologie et medicine sportive Perte de la sensibilité thermique
Elongations, déchirures, claquages, Allergie au froid
bursites, tendinopathies,… Syndrome de Raynaud
Contractures musculaires, spasticité Cryoglobulinémie
Arthrose, arthrite,… Plaies, cicatrices ouvertes
Douleurs Phlébites