LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. La zone frontière
1. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(1)
La complexité n’est pas de Dieu. Comment
pourrait-elle l’être, quand tout ce qu’il connaît
est un? Il connaît une seule création, une
seule réalité, une seule vérité et un seul Fils.
Rien n’est en conflit avec l’unité. Comment,
donc, pourrait-il y avoir complexité en Lui?
Qu’y a-t-il à décider?. Car c’est le conflit qui
rend le choix possible. La vérité est simple;
elle est une, sans un opposé. Et comment la
dissension pourrait-elle entrer en sa simple
présence, et apporter la complexité où est
l’unité? La vérité ne prend pas de décision, car
il n’y a rien entre quoi choisir. Et c’est
seulement s’il y en avait que choisir serait une
étape nécessaire dans l’avancée vers l’unité.
Ce qui est tout ne laisse place à rien d’autre.
Or cette immensité dépasse la portée de ce
curriculum. Il n’est pas nécessaire non plus de
s’attarder sur quoi que ce soit qui ne peut pas
être saisi immédiatement.
2. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(2)
Il y a une zone frontière de pensée
située entre ce monde et le Ciel. Ce
n’est pas un lieu et, quand tu
l’atteins, il est à part du temps. Ici
est le lieu de rencontre où les
pensées sont rassemblées; où les
valeurs conflictuelles se rencontrent
et où toutes les illusions sont
déposées auprès de la vérité, où
elles sont jugées fausses. Cette zone
frontière se trouve juste au-delà des
portes du Ciel. Ici chaque pensée
est rendue pure et entièrement
simple. Ici le péché est nié et tout
ce qui est reçu à la place.
3. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(3)
Ceci est la fin du voyage. Nous en
avons parlé comme du monde réel. r il
y a là une contradiction, en ceci que
les mots impliquent une réalité
limitée, une vérité partielle, un
segment de l’univers rendu vrai. C’est
parce que la connaissance ne fait
aucune attaque contre la perception.
Elles sont mises ensemble, et une
seule continue passé les portes où est
l’Unité. Le salut est une zone frontière
où le lieu, le temps et le choix ont
encore une signification; et pourtant il
est visible qu’ils sont temporaires,
déplacés, et que chaque choix a déjà
été fait.
4. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(4)
Rien de ce que croit le Fils de Dieu ne peut
être détruit. Mais ce qui est la vérité pour
lui doit être porté à la dernière
comparaison qu’il fera jamais; la dernière
évaluation qui sera possible, le jugement
final sur ce monde. C’est le jugement de la
vérité sur l’illusion, de la connaissance sur
la perception : «Cela n’a aucune
signification et n’existe pas.» Ce n’est pas
ta décision. Ce n’est que le simple énoncé
d’un simple fait. Mais en ce monde il n’y a
pas de simples faits, parce que ce qui est le
même et ce qui est différent restent
obscurs. La seule chose essentielle pour
faire le moindre choix est cette distinction.
Et en cela réside la différence entre les
mondes. Dans celui-ci, le choix est rendu
impossible. Dans le monde réel, choisir est
simplifié.
5. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(5)
Le salut s’arrête juste avant le Ciel,
car seule la perception a besoin du
salut. Le Ciel n’a jamais été perdu,
ainsi ne peut-il pas être sauvé. Or
qui peut faire un choix entre le
souhait du Ciel et le souhait de
l’enfer à moins de reconnaître qu’ils
ne sont pas les mêmes? Cette
différence est le but d’apprentissage
que ce cours a fixé. Il ne visera pas
au-delà. Son seul but est
d’enseigner ce qui est le même et
ce qui est différent, laissant de la
place pour faire le seul choix qui
puisse être fait.
6. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(6)
Il n’y a pas de base sur laquelle
choisir en ce monde complexe et
surcompliqué. Car nul ne comprend
ce qui est le même, et chacun
semble choisir là où il n’y pas
réellement de choix. Le monde réel
est la zone du choix rendu réel, non
dans le résultat, mais dans la
perception des alternatives du
choix. Qu’il y ait un choix est une
illusion. Or en elle réside le défaire
de chaque illusion, sans excepter
celle-ci.
7. Chapitre 26
LA TRANSITION
III. La zone frontière
(7)
Cela n’est-il pas comme ta fonction
particulière, où la séparation est défaite
par un changement de but dans ce qui
auparavant était particularité, et
maintenant est union? Toutes les illusions
ne sont qu’une. Et dans la re-connaissance
qu’il en est ainsi réside l’aptitude à
abandonner toute tentative pour choisir
entre elles, et pour les rendre différentes.
Comme il est simple, le choix entre deux
choses si clairement dissemblables. Il n’y a
pas de conflit ici. Il n’y a pas de sacrifice
possible dans le renoncement à une
illusion reconnue comme telle. Où toute
réalité a été retirée à ce qui n’a jamais été
vrai, peut-il être difficile de l’abandonner,
et de choisir ce qui doit être vrai?