1. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (1)
Dans la mesure où tu estimes la
culpabilité, dans cette mesure tu percevras
un monde dans lequel l’attaque est
justifiée. Dans la mesure où tu reconnais
que la culpabilité est in-signifiante, dans
cette mesure tu percevras que l’attaque ne
peut pas être justifiée. Ceci s’accorde avec
la loi fondamentale de la perception : tu
vois ce que tu crois qu’il y a là, et tu crois
que c’est là parce que tu veux que ce le
soit. La perception n’a pas d’autre loi que
celle-là. Le reste ne fait qu’en découler,
pour la maintenir et lui offrir un support.
C’est la forme perceptuelle, adaptée à ce
monde, de la loi de Dieu plus
fondamentale : que l’amour se crée lui-
même, et rien que lui-même.
2. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (2)
Les lois de Dieu ne s’appliquent pas
directement à un monde que la
perception gouverne, car un tel
monde n’aurait pas pu être créé par
l’Esprit pour lequel la perception n’a
aucune signification. Or Ses lois sont
partout reflétées. Pas que le monde
où est ce reflet soit le moindrement
réel. Seulement parce que Son Fils
croit qu’il l’est, et de la croyance de
Son Fils Il ne pouvait pas Se laisser Lui-
même être entièrement séparé. Il ne
pouvait pas entrer dans l’insanité de
Son Fils avec lui, mais Il pouvait
S’assurer que Sa Santé d’Esprit irait
avec lui, afin qu’il ne puisse pas être
perdu à jamais dans la folie de son
souhait.
3. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (3)
La perception repose sur le choix; la
connaissance, pas. La connaissance a
une seule loi, parce qu’elle a un seul
Créateur. Mais ce monde en a deux
qui l’ont fait, et ils ne le voient pas
comme le même. Pour chacun il a un
but différent, et pour chacun c’est le
moyen parfait de servir le but pour
lequel il est perçu. Pour la
particularité, c’est le cadre parfait
pour la faire valoir, le parfait champ de
bataille pour livrer ses guerres, le
parfait abri pour les illusions qu’elle
voudrait rendre réelles. Il n’en est pas
une qu’elle ne soutienne dans sa
perception; pas une qui ne puisse être
pleinement justifiée.
4. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (4)
Il y a un autre Faiseur du monde, le
Correcteur simultané de la folle
croyance voulant que quoi que ce
soit puisse être établi et maintenu
sans quelque lien qui le garde
encore sous les lois de Dieu; non
comme la loi elle-même soutient
l’univers tel que Dieu l’a créé, mais
sous quelque forme adaptée au
besoin que le Fils de Dieu croit
avoir. Une erreur corrigée est la fin
de l’erreur. Ainsi Dieu a toujours
protégé Son Fils, même dans
l’erreur.
5. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (5)
Il y a un autre but dans le monde que l’erreur
a fait, parce qu’il a un autre Faiseur Qui peut
en réconcilier le but avec celui de Son
Créateur. Dans Sa perception du monde, rien
n’est vu qui ne justifie le pardon et la vue
d’une parfaite impeccabilité. Rien ne surgit
qui ne rencontre un pardon instantané et
complet. Rien ne reste un instant, pour
obscurcir l’impeccabilité qui luit inchangée,
au-delà des tentatives pitoyables de la
particularité pour la chasser de l’esprit, où elle
doit être, et éclairer le corps à sa place. Les
lampes du Ciel ne sont pas là pour que l’esprit
choisisse de les voir où il veut. S’il choisit de
les voir ailleurs qu’en leur demeure, comme si
elles éclairaient un lieu où jamais elles ne
pourraient être, alors le Faiseur du monde
doit corriger ton erreur, pour que tu ne restes
pas dans les ténèbres où les lampes ne sont
pas.
6. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (6)
Chacun ici est entré dans les ténèbres, or nul
n’y est entré seul. Pas plus qu’il n’a besoin d’y
rester plus qu’un instant. Car il est venu avec
l’Aide du Ciel au-dedans de lui, prête à le
guider hors des ténèbres dans la lumière à
tout moment. Le moment qu’il choisit peut
être n’importe quel moment, car l’aide est là
qui n’attend que son choix. Et s’il choisit de se
servir de ce qui lui est donné, alors il verra
chaque situation qu’il considérait auparavant
comme un moyen de justifier sa colère,
tournée en un événement qui justifie son
amour. Il entendra clairement que les appels à
la guerre qu’il entendait auparavant sont
réellement des appels à la paix. Il percevra
que là où il donnait l’attaque n’est qu’un autre
autel où il peut, avec autant de facilité et bien
plus de bonheur, accorder le pardon. Et il
réinterprétera toute tentation comme étant
juste une autre chance de lui apporter la joie.
7. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (7)
Comment une malperception peut-elle
être un péché? Laisse toutes les erreurs
de ton frère n’être rien pour toi, sauf une
chance de voir comment œuvre l’Aide qui
t’est donnée pour voir le monde qu’il a fait
au lieu du tien. Qu’est-ce, donc, qui est
justifié? Qu’est-ce que tu veux? Car ces
deux questions sont les mêmes. Et quand
tu les vois comme les mêmes, ton choix
est fait. Car c’est de les voir comme une
seule qui apporte délivrance de la
croyance qu’il y a deux façons de voir. Ce
monde a beaucoup à offrir à ta paix, et de
nombreuses chances d’étendre ton propre
pardon. Tel est son but, pour ceux qui
veulent voir la paix et le pardon descendre
sur eux, et leur offrir la lumière.
8. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (8)
Le Faiseur du monde de douceur a le parfait
pouvoir de contrebalancer le monde de
violence et de haine qui semble se dresser
entre toi et Sa douceur. Il n’est pas là à Ses
yeux qui pardonnent. Par conséquent, il n’a
pas besoin d’être là aux tiens. Le péché est la
fixe croyance que la perception ne peut
changer. Ce qui a été damné est damné, et
damné à jamais, étant à jamais
impardonnable. Si donc cela est pardonné, la
perception du péché devait être fausse. Et
c’est ainsi que le changement est rendu
possible. Le Saint-Esprit aussi voit ce qu’il voit
comme étant bien au-delà de toute chance de
changement. Mais sur Sa vision le péché ne
peut pas empiéter, car le péché a été corrigé
par Sa vue. Ainsi, ce devait être une erreur, et
non un péché. Car ce qui, proclamait-il, ne
serait jamais, a été. Le péché est attaqué par
la punition, et ainsi préservé. Mais le
pardonner, c’est changer son état d’erreur en
vérité.
9. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
III. Perception et
choix (9)
Le Fils de Dieu ne pourrait jamais
pécher, mais il peut souhaiter ce qui le
blesserait. Et il a le pouvoir de penser
qu’il peut être blessé. Qu’est-ce que
cela pourrait être, sinon une
malperception de lui-même? Est-ce un
péché ou une erreur, pardonnable ou
non? A-t-il besoin d’aide ou de
condamnation? Est-ce ton but qu’il
soit sauvé ou damné? Sans oublier
que ce qu’il est pour toi fera de ce
choix ton avenir? Car tu le fais
maintenant, l’instant où le temps tout
entier devient le moyen d’atteindre un
but. Fais donc ton choix. Mais
reconnais que par ce choix le but du
monde que tu vois est choisi, et sera
justifié.