LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 31 - VI. Reconnaître le pur-esprit
1. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (1)
Tu vois la chair ou tu reconnais le pur-
esprit. Il n’y a pas de compromis entre les
deux. Si l’un est réel, l’autre doit être faux,
car ce qui est réel nie son opposé. Il n’y a
pas d’autre choix de vision que celui-là. Ce
que tu décides à cet égard détermine tout
ce que tu vois et penses réel et tiens pour
vrai. De ce seul choix tout ton monde
dépend, car tu établis ici ce que tu es,
chair ou pur esprit selon ta propre
croyance. Si tu choisis la chair, tu
n’échapperas jamais du corps comme ta
propre réalité, car tu as choisi que tu le
veux ainsi. Mais choisis le pur-esprit, et le
Ciel tout entier se penche pour toucher tes
yeux et bénir ta sainte vue, afin que tu ne
voies plus le monde de chair, sauf pour
guérir, réconforter et bénir.
2. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (2)
Le salut est de défaire. Si tu choisis de voir
le corps, tu contemples un monde de
séparation, de choses sans relations entre
elles, et d’événements qui n’ont
absolument aucun sens. Celui-ci apparaît
puis disparaît dans la mort; celui-là est
condamné à la souffrance et à la perte. Et
nul n’est exactement tel qu’il était l’instant
d’avant, pas plus qu’il ne sera le même
qu’il est maintenant dans un instant. Qui
pourrait avoir confiance où il voit tant de
changements, car qui est digne s’il n’est
que poussière? Le salut est le défaire de
tout cela. Car la constance surgit à la vue
de ceux dont les yeux ont été délivrés par
le salut et ne regardent plus le coût de
conserver la culpabilité, parce qu’ils ont
choisi plutôt d’en lâcher prise.
3. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (3)
Le salut ne demande pas que tu contemples le
pur-esprit et ne perçoives point le corps. Il
demande simplement que cela soit ton choix.
Car tu peux voir le corps sans aide, mais tu ne
comprends pas comment contempler un
monde à part de lui. C’est ton monde que le
salut défera, te laissant voir un autre monde
que tes yeux ne pourraient jamais trouver. Ne
te soucie pas de savoir comment cela pourrait
jamais être. Tu ne comprends pas comment ce
que tu vois a surgi pour rencontrer ta vue. Car
si tu le comprenais, cela aurait disparu. Le
voile de l’ignorance est jeté sur le mal et sur le
bien, et il doit être dépassé pour que les deux
disparaissent, de sorte que la perception ne
trouve pas de cachette. Comment cela est-il
fait? Cela n’est pas du tout fait. Que pourrait-il
y avoir dans tout l’univers que Dieu a créé qui
doive encore être fait?
4. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (4)
C’est seulement par arrogance que tu
pourrais concevoir que tu dois rendre
clair le chemin qui mène au Ciel. Les
moyens te sont donnés qui
permettent de voir le monde qui
remplacera celui que tu as fait. Que ta
volonté soit faite ! Au Ciel comme sur
la terre, cela est vrai à jamais. Peu
importe où tu crois être et ce que tu
penses que doit être réellement la
vérité à ton sujet. Ce que tu regardes,
ce que tu choisis de ressentir, de
penser ou de souhaiter, tout cela n’y
change rien. Car Dieu Lui-même a dit :
«Que ta volonté soit faite.» Et il
t’advient en conséquence.
5. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (5)
Toi qui crois pouvoir choisir de voir
le Fils de Dieu tel que tu voudrais
qu’il soit, n’oublie pas qu’aucun
concept de toi-même ne tiendra
devant la vérité de ce que tu es.
Défaire la vérité serait impossible.
Mais les concepts ne sont pas
difficiles à changer. Une seule
vision, vue clairement, qui ne cadre
pas avec l’image telle qu’elle était
perçue auparavant, change le
monde pour des yeux qui
apprennent à voir, parce que le
concept de soi a changé.
6. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (6)
Es-tu invulnérable? Alors à tes yeux le
monde est non nuisible. Pardonnes-tu?
Alors le monde pardonne, car tu lui as
pardonné ses offenses et il te regarde avec
des yeux qui voient comme les tiens. Es-tu
un corps? Alors le monde entier est perçu
comme traître, et cherchant à tuer. Es-tu
pur-esprit, sans mort, et sans avoir sur toi
la promesse de corruption ni la souillure
du péché ? Alors le monde est vu comme
stable, pleinement digne de ta confiance;
un lieu de bonheur où te reposer un
instant, où il n’est point besoin de craindre
quoi que ce soit mais seulement d’aimer.
Qui n’est pas le bienvenu chez ceux qui ont
bon cœur? Et qu’est-ce qui pourrait
blesser ceux qui sont véritablement
innocents?
7. Chapitre 31
LA VISION FINALE
VI. Reconnaître le
pur-esprit (7)
Que ta volonté soit faite, ô saint
enfant de Dieu. Peu importe si tu
penses être sur la terre ou au Ciel.
Ce que ton Père veut de toi ne peut
jamais changer. La vérité en toi
reste aussi radieuse qu’une étoile,
aussi pure que la lumière, aussi
innocente que l’amour même. Et tu
es digne que ta volonté soit faite !