LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 24: III. Le pardon de la particularité
1. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (1)
Le pardon est la fin de la particularité.
Seules les illusions peuvent être
pardonnées, et puis elles disparaissent. Le
pardon est délivrance de toutes les
illusions, et c’est pourquoi il est impossible
de ne pardonner que partiellement. Nul ne
peut se voir lui-même sans péché qui
s’accroche à une seule illusion, car il
retient une erreur comme étant encore
belle. Ainsi il l’appelle « impardonnable »
et la fait péché. Comment peut-il alors
donner son pardon entièrement, quand il
ne voudrait pas le recevoir pour lui-même?
Car il est sûr qu’il le recevrait entièrement
à l’instant où il le donnerait ainsi. Et ainsi
sa culpabilité secrète disparaîtrait, par lui-
même pardonnée.
2. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (2)
Quelle que soit la forme de
particularité que tu chéris, tu as fait le
péché. Il se dresse inviolé, fortement
défendu par toute ta chétive
puissance contre la Volonté de Dieu.
Et ainsi il se dresse contre toi; ton
ennemi, et point celui de Dieu. Ainsi il
semble te couper de Dieu et te rendre
séparé de Lui, comme son défenseur.
Tu voudrais protéger ce que Dieu n’a
pas créé. Et pourtant, cette idole qui
semble te donner du pouvoir te l’a
pris. Car tu lui as donné ce qui est le
droit de ton frère à sa naissance, le
laissant seul et impardonné, avec toi
dans le péché à ses côtés, les deux
dans la misère, devant l’idole qui ne
peut vous sauver.
3. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (3)
Ce n’est pas toi qui est si vulnérable et
exposé à l’attaque que juste un mot,
un petit chuchotement qui ne te plaît
pas, une circonstance qui ne te
convient pas ou un évènement que tu
n’avais pas anticipé, bouleverse ton
monde et le précipite dans le chaos.
La vérité n’est pas fragile. Les illusions
la laissent parfaitement inaffectée et
imperturbée. Mais la particularité
n’est pas la vérité en toi. Elle peut être
déséquilibrée par n’importe quoi. Ce
qui repose sur rien jamais ne peut être
stable. Aussi large et gonflé que cela
semble être, ça doit quand même
remuer, tourner et s’envoler à la
moindre brise.
4. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (4)
Sans fondement, rien n’est en sûreté. Dieu
aurait-Il laissé Son Fils dans un tel état, où
la sécurité n’a pas de signification? Non,
Son Fils est en sécurité, reposant sur Lui.
C’est ta particularité qui est attaquée par
tout ce qui marche et respire, ou grouille
ou rampe, ou même vit simplement. Rien
n’est à l’abri de son attaque, et elle n’est à
l’abri de rien. Elle ne pardonnera jamais,
car voilà ce qu’elle est : le vœu secret que
ce que Dieu veut pour toi ne soit jamais, et
que tu t’opposes à Sa Volonté pour
toujours. Il n’est pas possible non plus que
les deux soient jamais les mêmes tant que
la particularité se dresse entre elles
comme l’épée flamboyante de la mort, et
les rend ennemies.
5. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (5)
Dieu demande ton pardon. Il ne
voudrait pas que la séparation,
comme une volonté étrangère, s’élève
entre Sa Volonté pour toi et ce qui est
la tienne. Elles sont les mêmes, car ni
l’Une ni l’autre ne veut la particularité.
Comment pourraient-Elles vouloir la
mort de l’amour même? Or Elles sont
impuissantes à faire attaque contre les
illusions. Elles ne sont pas des corps;
d’un seul Esprit, Elles attendent que
toutes les illusions Leur soient portées
puis laissées derrière. Le salut ne défie
pas même la mort. Et Dieu Lui-même,
Qui connaît que la mort n’est pas ta
volonté, doit dire : «Que ta volonté
soit faite», parce que tu penses qu’elle
l’est.
6. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (6)
Pardonne au grand Créateur de
l’univers, Source de la vie, de l’amour
et de la sainteté, Père parfait d’un Fils
parfait, tes illusions de ta particularité.
Voilà l’enfer que tu as choisi pour être
ta demeure. Il n’a pas choisi cela pour
toi. Ne demande pas qu’Il entre là. La
route est barrée vers l’amour et le
salut. Or si tu délivres ton frère des
tréfonds de l’enfer, tu as pardonné à
Celui Dont la Volonté est que tu
reposes à jamais dans les bras de la
paix, en parfaite sécurité, et sans le
feu et la malice d’une seule pensée de
particularité pour gâcher ton repos.
Pardonne au Saint la particularité qu’Il
ne pouvait pas donner et que tu as fait
à la place.
7. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (7)
Les particuliers sont tous endormis,
entourés d’un monde de beauté qu’ils
ne voient pas. La liberté et la paix et la
joie se tiennent là, auprès de la bière
sur la quelle ils dorment, qui les
appellent à sortir et à s’éveiller de leur
rêve de mort. Or ils n’entendent rien.
Ils sont perdus dans leurs rêves de
particularité. Ils haïssent l’appel qui les
éveillerait et ils maudissent Dieu parce
qu’Il n’a pas rendu leur rêve réalité.
Maudis Dieu et meurs, mais non par
Lui Qui n’a point fait la mort; mais
seulement dans le rêve. Ouvre un peu
les yeux; vois le sauveur que Dieu t’a
donné afin que tu le regardes et lui
rendes ce qui est son droit à sa
naissance. C’est le tien.
8. Chapitre 24
LE BUT DE LA
PARTICULARITÉ
III. Le pardon de la
particularité (8)
Les esclaves de la particularité seront
pourtant libres. Telle est la Volonté de Dieu
et de Son Fils. Dieu condamnerait-il Lui-
même à l’enfer et à la damnation? Et est-
ce ta volonté que cela soit fait à ton
sauveur? C’est de lui que Dieu t’appelle à
te joindre à Sa Volonté de vous sauver tous
les deux de l’enfer. Vois la marque des
clous sur ses mains, qu’il tend vers toi pour
être pardonné. Dieu demande ta
miséricorde pour son Fils et pour Lui-
même. Ne leur refuse pas. Ils te
demandent seulement que ta volonté soit
faite. Ils recherchent ton amour afin que tu
puisses t’aimer toi-même. N’aime pas ta
particularité au lieu d’Eux. L’empreinte des
clous est sur tes mains aussi. Pardonne à
ton Père de ne pas avoir eu pour Volonté
que tu sois crucifié.