Le groupe BNP Paribas lance un appel aux dons en faveur des réfugiés en Europe et plus largement dans d'autres pays tristement impactés par cette vague humaine (Turquie, Liban, ...).
Fort de ses valeurs historiques telles que "agir pour tous", la banque se positionne à nouveau en générateur de mouvement (Air Liquide, Michelin, … suivent le pas) par le biais d’une structure humanitaire "Urgence et Développement".
Suivez ce fil et faisons preuve de compassion et de solidarité !
La politique sociale francaise tiraillée de toutes parts !
BNP Paribas - Action expresse de collecte de dons
1. DIMANCHE 13 - LUNDI 14 SEPTEMBRE 2015
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L’appelauxdonsdeBNPParibaspourlesréfugiés
LabanquelanceunecollectedefondsquiserontreversésàtroisONG
L’argent, après les solu-
tions politiques. Les en-
treprises privées, après
les pouvoirs publics… Une se-
maine après l’électrochoc mon-
dial créé par la photo du petit Ay-
lan Kurdi, BNP Paribas s’apprête à
lancer une collecte de fonds, pour
venir en aide aux réfugiés sy-
riens, a appris Le Monde.
La banque française n’a pas en-
core décidé si cette collecte con-
cernerait exclusivement ses
185000 salariés, répartis dans 75
pays, ou s’étendrait aussi à ses
clients. Mais un principe est ar-
rêté: chaque don fera l’objet d’un
abondement du même montant
par BNP Paribas, dans la limite
d’un million d’euros par an.
Les sommes collectées transite-
ront par son fonds Urgence & Dé-
veloppement, lancé en 2012 pour
faire face aux catastrophes huma-
nitaires, à la demande de salariés
soucieux d’aider les victimes. El-
les seront réparties à égalité entre
trois ONG actives sur le terrain: la
Croix-Rouge française, Care et
Médecins sans frontières.
Effet d’entraînement
Même si cette initiative ne repré-
sente qu’une goutte d’eau dans
l’océan des besoins suscités par
l’affluxderéfugiésenEurope,elle
mérite d’être soulignée. D’abord
parce qu’elle émane d’une ban-
que, donc d’un secteur dont l’in-
térêt se porte d’ordinaire davan-
tage sur la recherche de rentabi-
lité que sur les drames humani-
taires. Ensuite, parce qu’elle aura
un effet d’entraînement.
Vendredi 11 septembre, Air Li-
quide, Michelin, Sodexo et Total
ont de leur côté annoncé leur in-
tention d’engager des «actions
concrètes»d’aideauxréfugiésac-
cueillis en France, «dans le cadre
qui sera fixé par les pouvoirs pu-
blics». L’assureur Axa y réfléchi-
rait aussi, suivant l’exemple de sa
filiale allemande.
Questionnées par la société ci-
vile sur leurs responsabilités so-
ciales, les grandes entreprises sa-
vent qu’elles ont tout à gagner à
s’engager.BNPParibasl’acompris,
qui s’efforce de restaurer l’image
dégradée des banques dans l’opi-
nion, depuis la crise financière.
Depuis sa création il y a trois
ans, son fonds humanitaire a col-
lecté 1,5 million d’euros et financé
une série d’actions ponctuelles
(par exemple lors du séisme
d’avril au Népal) ou de long terme
(l’accès à l’eau).
«Là où BNP Paribas est inno-
vante, c’est avec ce dispositif prêt à
servir, qui lui permet d’intervenir
très vite à chaque urgence», expli-
queFabiennePouyadou,directrice
des partenariats de l’ONG Care en
France. «L’argent des entreprises
complètelessubventionspubliques
et les donations privées, poursuit-
elle.Ilfinanceranosactionsauprès
desréfugiésenEurope,enSerbie,en
Turquie au Liban et en Jordanie.»
Quatre millions de Syriens ont
déjà quitté leur pays. p
anne michel