4. En août 2016, la société Google a publié un mystérieux projet sur la plateforme de gestion de logiciel
libre GitHub. Ce projet dénommé "Fuchsia" est présenté sur la plateforme par la description peu
évocatrice suivante : "Pink + Purple == Fuchsia (a new Operating System)".
C'est en décortiquant en profondeur la documentation et le code du projet, que des experts ont pu
apporter un éclairage sur la nature du système d’exploitation Fuchsia. Au premier abord, c’est le noyau
du suscité système d'exploitation qui fait sensation. En effet, Fuchsia serait le premier système
d'exploitation "made in Google" (Android, Chrome OS) qui ne reposerait pas sur un noyau Linux mais
sur un noyau développé maison, "Magenta".
Le noyau Magenta est construit sur la base des travaux "Little Kernel", un système d'exploitation
extrêmement léger (entre 15 et 20kb) destiné à être utilisé dans des systèmes embarqués ou sur des
objets connectés. La surcouche Magenta, pourrait, elle, permettre au noyau de s'adapter à des
supports à performance « non négligeable ». Ainsi, selon les premiers indices laissés par Google dans
sa documentation GitHub, l'OS Fuchsia et son noyau Magenta seraient conçus pour fonctionner sur
tout type d'appareil : smartphones, tablettes, ordinateurs, ou encore objets connectés.
En l'absence de communication officielle de Google sur les enjeux et éventuels objectifs commerciaux
de ce nouvel OS, la blogosphère spécialisée a émis certaines hypothèses sur les futurs usages de l’OS
Fuchsia.
Ainsi selon les experts, Fuchsia pourrait devenir l'OS de référence sur l'ensemble de l'écosystème
Google et venir ainsi remplacer les OS Android, Chrome et Brillo. Cet OS intégré et multi-support
pourrait ainsi être la réponse de Google à Microsoft, à l'origine d'un projet similaire avec son Windows
10. Cette hypothèse semble d'autant plus probable que le choix des différentes solutions de rendu
graphique de l'OS Fuchsia serait parfaitement adapté aux normes "material design", poussées par
Google depuis 2015. Par ailleurs, la décision de remplacer le noyau Linux des OS historiques de Google
par un noyau maison pourrait faire écho aux dernières failles de sécurité Android, liées à des
compromissions du noyau Linux.
Il reste toutefois possible que l’OS Fuchsia soit simplement le fruit d'une expérimentation propre à
l'organisation de Google, sans réel objectif de commercialisation.
Pour en savoir plus, il ne nous reste qu’à attendre que la célèbre filiale du groupe Alphabet émette une
communication officielle sur ce mystérieux projet.
Une logique d’OS
intégré pensé pour du
multi-support
Un nouvel OS
développé par Google
sur la base d’un
noyau non linux
Pas de
communication
officielle
à ce jour de la part de
Google.
http://www.androidpolice.com/2016/08/12/google-developing-new-fuchsia-os-also-likes-making-new-words/
http://www.phonandroid.com/google-preparerait-fuschia-nouvel-os-pour-gouverner-tous.html
http://www.extremetech.com/computing/233699-google-is-working-on-a-mysterious-new-os-called-fuchsia
#Google
#Fuchsia
6. #wifi
#lowtech
http://www.mizeus.com/
https://youtu.be/KA3ZS7WNRg8
http://www.gearbrain.com/mizeus-group-launches-zeuspro-first-non-electrical-wi-fi-amplifier-1950019224.html
https://www.indiegogo.com/projects/zeuspro-the-ultimate-wireless-network-solution-wifi#/
Nous avons tous déjà expérimenté des problèmes liés à une mauvaise connexion wifi dans certaines
zones de la maison. C’est à cette problématique que le fondateur de la startup israélienne Mizeus, David
Melman, et ses associés, souhaitaient répondre via leur appareil ZeusPro.
Le dispositif permet de multiplier par 2 voire 3 la portée de la connexion wifi : il suffit de placer la
plaque métallique sur l’antenne du routeur. L’appareil reçoit ainsi le signal wifi et le renvoie dans un
rayon de 180° vers la zone choisie. Si l’on équipe la deuxième antenne de l’amplificateur ZeusPro, le
champ est alors élargi jusqu’à 360°.
Grâce à ZeusPro, l’intensité du wifi est, elle aussi, améliorée, les interférences avec d’autres appareils
étant réduites au maximum. Enfin, afin d’éviter que les voisins ne puissent également accéder à la
connexion, l’appareil garantie la sécurité, en permettant en fonction de l’orientation de la plaque de
limiter sa portée à sa propre zone.
Celui-ci combine la technologie de fréquence ciblée, qui existe déjà dans les récepteurs satellites avec
les routeurs traditionnels. S’il existait déjà des amplificateurs de wifi, ceux-ci étaient jusqu’à aujourd’hui
tous électriques : la spécificité de ZeusPro réside dans le fait que l’appareil est un amplificateur passif
de wifi domestique, ne nécessitant ni électronique, ni alimentation quelconque....
Un autre avantage de ZeusPro réside dans le fait qu’il fonctionne systématiquement et avec la plupart
des types de routeurs, dans la mesure où il ne dépend d’aucune configuration ou de modification
électronique préalable.
L’appareil n’est pas encore sur le marché, mais une campagne de crowdfunding a récemment été lancée
sur Indiegogo afin de lancer la production et commercialisation de l’appareil, et a déjà dépassé ses
objectifs de financement. Vous pouvez ainsi l’acquérir en avant-première pour $10.
Un appareil développé
par la startup
israélienne
MIZEUS
Un appareil chargé
d’amplifier
la portée et
l’intensité
du wifi
Le premier
amplificateur
passif
7. Quand la réalité virtuelle aide des
patients paraplégiques à remarcher
8
8. Grâce aux avancées dans les neurosciences et aux progrès techniques, il sera peut-être bientôt possible
d’aider certains patients à se tenir droit, à remarcher et même à retrouver des sensations au niveau de
leurs jambes. Un groupe de chercheurs international a récemment mis en lumière la possibilité pour des
patients devenus paraplégiques suite à une blessure à la colonne vertébrale de retrouver l'usage partiel
de leurs jambes, via un protocole clinique innovant.
Un résultat possible grâce à un conditionnement cérébral réalisé à l'aide d'une interface neuronale
directe, un exosquelette robotisé et un casque de réalité virtuelle.
La réalité virtuelle permet en effet des avancées notables : c’est ce que révèlent les travaux de ce groupe
de chercheur ayant publié sur le site des revues scientifiques « Nature » et « Scientific Reports ». Les
huit participants à l’étude ont pu recouvrer un relatif contrôle moteur de leurs jambes.
Initialement, lorsque l’on examinait le cerveau des patients, aucune modulation de l’activité cérébrale
n’était détectée quand il leur était demandé de marcher, comme si le cerveau avait effacé le concept
même de bouger les jambes. D’où l’intérêt de la réalité virtuelle : les patients ont ainsi été équipés de
casques Oculus Rift et devaient contrôler leur avatar et le déplacer. Un vêtement à manches longues à
système de retour haptique a complété l’ensemble afin de produire une sensation sur les bras de
l’usager à chaque fois qu’un pas était effectué en réalité virtuelle. Ce système a ainsi permis de
reconfigurer leur structure neuronale. Une fois le schéma cérébral mis à jour, ces derniers ont pu le
mettre en pratique grâce à un exosquelette. Relié à un casque spécifique, l’appareil activait son
mécanisme de marche lorsqu’il recevait l’instruction de marcher.
Résultats : tous les patients ont pu à nouveau ressentir des sensations dans les membres inférieurs et
ont récupéré un contrôle partiel de certains muscles, de la vessie et du fonctionnement de l’intestin.
La réalité virtuelle ouvre ainsi de nouvelles pistes dans le domaine médical. Ce protocole offre ainsi
une alternative intéressante à des approches plus invasives comme la neurochirurgie. Cette
technologie était déjà utilisée pour soigner dans le domaine de la psychothérapie, ou encore aider les
soignants à accompagner plus efficacement leurs patients dans le cadre d’un contrôle de routine.
…grâce à un traitement
à base d'interface
neuronale directe,
d'exosquelette
robotisé et de réalité
virtuelle
La possibilité
pour des patients
paraplégiques de
retrouver partiellement
l’usage de
leurs jambes
Des patients équipés
d’Oculus Rift visant à
reconfigurer
leur structure
neuronale
#réalitévirtuelle
#exosquelette
#interfaceneuronale
https://youtu.be/-MK-AXjpI2w
http://www.usine-digitale.fr/article/des-exosquelettes-et-la-realite-virtuelle-aident-des-patients-paraplegiques-a-remarcher.N422722
https://humanoides.fr/realite-virtuelle-robotique-paraplegie/
9. Le drone mouette de Nivea qui asperge les enfants
de crème solaire
7
10. Template
Arrière plan
Il n'y a pas que le cinéma qui est récompensé à Cannes, chaque année les professionnels de la publicité s'y
retrouvent pour honorer les spots publicitaires les plus créatifs.
En juin dernier, une vidéo dans laquelle se rencontrent santé publique, fiente d'oiseau et robotique a
particulièrement marqué le jury...
Pour promouvoir ses crèmes solaires sur les plages, Nivea lance la campagne « Care from the air ».
La marque de produits de soin pour la peau juge que les enfants ne sont pas assez armés face aux dangers du
soleil et lance ainsi un drone un peu particulier. Le dispositif est composé d’une mouette télécommandée
capable de lancer de la crème solaire depuis les airs. Grâce à une camera UV, l’oiseau repère les enfants qui
ne sont pas encore protégés pour leur administrer le produit. De quoi réhabiliter la crème solaire auprès des
plus jeunes.
Après le bracelet connecté qui permet de ne plus perdre ses enfants, la marque se range à nouveau du coté
des nouvelles technologies pour toucher sa cible au moment le plus opportun.
Nivea innove pour proposer des opérations originales, toujours en lien avec la promesse de protection de sa
marque et en profite pour réaffirmer l’importance de ses produits à l’approche de l’été.
http://leblog.wcie.fr/2016/05/17/nivea-cree-un-drone-mouette-projetant-de-la-creme-solaire-sur-les-enfants-a-la-plage/
http://lareclame.fr/jungvonmatt-nivea-care-from-the-air-152848
http://www.easyvoyage.com/actualite/ete-2016-nivea-lance-un-drone-en-forme-de-mouette-qui-defeque-de-la-creme-solaire-
sur-les-enfants-69328
https://youtu.be/3FwYgyClueQ
Les enfants ne
sont pas assez
armés face aux
dangers du
soleil
Le drone
localise les
enfants sans
protection
solaire à l’aide
d’une caméra
UV
Nivea réaffirme
l’importance de
ses produits de
façon innovante
#Drones
#SunBurn
#CareFromTheAir
11. Le barbecue du futur est déjà là …
Bientôt des robots « chefs » étoilés ?
6
12. Template
Arrière plan
La révolution du barbecue arrive et elle est allemande : le Bratwurst Bot est un robot capable de
prendre des commandes, préparer et servir des saucisses de manière autonome.
Créé par le FZI, un centre de recherche à but non lucratif, le robot a fait sa première apparition publique
à l’occasion du salon allemand Stallwächter Party durant lequel le robot a servi plus de 200 saucisses.
Grâce à un « ordonnancement dynamique des tâches», ce chef automatisé ne perd pas de temps.
Via une tablette et une interface web, les clients passent commande.
Dès que la commande est faite, elle apparait dans une file d’attente sur la tablette avec le nom de la
personne qui a effectué la commande et le temps d’attente restant avant la cuisson de la saucisse.
Grâce à deux caméras, le robot localise les espaces vides sur la grille afin d’y déposer le plus de
saucisses possible sans gaspiller de place. Cela lui permet également de pouvoir les surveiller, pour
qu’elles ne brûlent pas. Un algorithme « secret » lui permet de gérer la cuisson.
Quand une saucisse est prête, le robot la dépose dans un plateau. On voit alors une tablette qui sert de
«visage» au chef-robot faire remuer sa moustache et le nom de la commande s’afficher. Le client qui a
effectué la commande sait alors qu’il s’agit de la sienne.
Le robot est également capable de commenter ses actions grâce à un synthétiseur vocal. Même si son
vocabulaire est limité, il pourra prononcer quelques phrases comme «chaud et gras!» ou «bon
appétit!».
Pour l’instant limité à la cuisson de saucisses, le robot pourrait évoluer pour cuisiner des plats plus
complexes, et peut-être s’installer bientôt chez nous.
Prêt à vous faire préparer vos plats préférés par un chef robot ?
Un robot
autonome qui
prend les
commandes,
cuisine et sert les
client
Des caméras
RGB pour localiser les
aliments sur la table de
cuisson et le plateau
Des cuissons
planifiées pour
optimiser les
espaces de cuisson
et les temps de
livraison
http://futurism.com/the-future-of-dining-an-autonomous-robot-takes-your-order-cooks-it-and-serves-you/
#cooking2.0
#tasty
14. Template
Arrière plan
Enrichir nos sens existants ou en créer de nouveaux est désormais possible grâce à l’entreprise
britannique Cyborg Nest. Le dispositif « North Sense » qu’elle a créé est un implant que l’on positionne
où l’on veut sur le corps via une puce qui fonctionne en Bluetooth, fixée par l’intermédiaire d’un
piercing.
Son but ? Vous transformer en cyborg en vous permettant d’acquérir un sens artificiel et ainsi d’enrichir
votre perception de la réalité, en indiquant le Nord au même titre qu’une boussole : l’implant vibre à
chaque fois qu’il fait face au champ magnétique terrestre.
Le slogan de Cyborg Nest : « Design Your Evolution ».
Sur le plan technologique, North Sense est un dispositif très simple : il n’y a aucun bouton, écran,
lumière ou son. Il ne dépend pas d’Internet, et il ne s’agit pas d’un simple outil, mais d’un organe
sensoriel artificiel autonome. Sa complexité ne provient pas du dispositif en tant que tel mais de
l’impact sur notre cerveau : aujourd’hui, notre perception et notre mémoire dépendent de la somme de
nos sens existants : l’ouïe, la vue, le toucher, le goût et l’odorat. Demain, un nouveau sens viendra
s’ajouter à cette perception de la réalité.
Il est composé de matériaux organiques compatibles avec la peau et résistants à l’eau.
Le dispositif s’arrête lorsque le porteur de la puce dort, en détectant lorsque ce dernier est en position
horizontale
Dernière chose, l’’implant fonctionne avec une batterie et nécessite d’être rechargé . Par ailleurs, son
fonctionnement peut être perturbé par des forces magnétiques comme toute boussole.
L’idée de créer des sens supplémentaires est venu au fondateur de cyborg Nest il y a 3 ans, lorsqu’on lui
a implanté une antenne dans le crâne pour que celui-ci – qui ne distingue pas les couleurs et ne voit
qu’en noir et blanc – puisse appréhender les couleurs via des vibrations audio.
North Sense peut être précommandé pour $ 350, l’expédition des 2 000 premières unités étant prévues
pour septembre.
A l’avenir, Cyborg Nest compte développer de nouveaux sens.
« North Sense » vous
transforme en
boussole humaine,
vibrant dès qu’il fait
face au champ
magnétique terrestre
Un dispositif
permettant
d’acquérir un
sens artificiel
via une puce
D’autres sens
pourront suivre…
#transhumanisme
#sensartificiel
#cyborg
https://www.facebook.com/Cyborgnest.net/videos/1349788245036794/
http://www.digitaltrends.com/cool-tech/cyborg-north-sense/
16. Template
Arrière plan
L’impression 3D d’objets métalliques est l’industrie qui croit la plus rapidement dans le secteur de
l’impression 3D avec une hausse des ventes d’imprimantes 3D métal de 48% cette année, contre 32%
en 2015. Avec l’aérospatiale et la métallurgie, la joaillerie est le secteur qui tire la croissance des ventes
d’imprimantes capables d’imprimer du métal en 3D.
Les producteurs de bijoux sont déjà de grands consommateurs de technologies qui font intervenir la 3D,
comme la stéréolithographie et la modélisation 3D. Ces technologies permettent notamment de
produire des bijoux aux formes complexes et de réduire les coûts de production d’objets uniques à
géométrie complexe. Le secteur est enclin à adopter la technologie car il dispose d’un savoir-faire dans
le traitement, le polissage et la finition de bijoux bruts. Cette industrie consomme déjà 49% des parts de
marché des matériaux à base de poudre d’or.
Si l’avenir de l’impression 3D d’objets métalliques se trouve donc dans le secteur de la joaillerie, une
innovation est en mesure de bouleverser le secteur : l’impression de diamants.
Les diamants sont des objets controversés : magnifiés et symbolisant un statut, ils sont aussi au cœur de
luttes armées et contribuent à financer des guerres civiles. En plus de ces considérations sociales et
humanitaires, les diamants sont chers. Très chers. Un diamant de petite taille revient à plusieurs milliers
d’euros, d’où le symbole que représentent ces pierres. Mais qu’en serait-il s’il était possible de fabriquer
des diamants de la taille et de la forme voulue ? Lockheed Martin, acteur de l’aérospatiale et de la
défense et l’un des grands noms de l’impression 3D, a déposé en août 2016 un brevet d’application pour
une imprimante 3D capable d’imprimer des diamants. Ce sont des diamants artificiels, mais tout de
même des diamants.
Les diamants se forment lorsque la chaleur extrême et la forte pression dans le sous-sol terrestre
forcent les atomes de carbone à se lier et former des cristaux durs. L’imprimante de Lockheed Martin
utilise un polymère à base de carbone qui présente des similarités avec le diamant en termes de
structure. Des couches successives de polymères et de céramique en poudre sont déposées selon la
forme voulue. L’objet est ensuite chauffé à une température de plus de 100 degrés dans une
atmosphère sans oxygène, créant une réaction de pyrolyse, qui provoque la cristallisation des
polymères et les transforme en diamant.
Il devrait bientôt être possible d’imprimer des bijoux en diamants ayant des formes complexes et
originales et de les mêler à d’autres matières. Un peu de patience, cette réalité ne prendra forme que
dans quelques années.
Un brevet déposé par
une entreprise
d’aéronautique, en
pointe sur les
technologie
d’impression 3D
Cette innovation ouvre
la possibilité
d’imprimer des bijoux
en diamant de forme
complexe
#impression3D
#joaillerie
http://www.3dnatives.com/diamant-impression-3d-23082016/
https://3dprint.com/144859/metal-3dp-fastest-growing/
Le secteur de la
joaillerie est l’un des
secteurs qui tire la
croissance de
l’impression 3D
17. Une mémoire atomique pouvant
stocker tous les livres écrits par
l’homme sur un timbre
3
18. Chaque jour, la société moderne crée plus d'un milliard de gigaoctets de nouvelles données et l’on sait qu’il
ne suffira pas de multiplier les serveurs de stockage pour répondre à la demande croissante.
Pour stocker toutes ces données, il est de plus en plus important que chaque bit de donnée occupe ainsi le
moins d’espace possible. Une équipe de scientifiques de l'Institut de Kavli de Nanoscience à l'Université de
Delft a réussi à apporter cette réduction à la limite suprême : ils ont construit une mémoire de 1 kilo-octet
(8, 000 bits), où chaque bit est représenté par la position d'un atome de chlore simple.
"En théorie, cette densité de stockage permettrait à tous les livres jamais créés par l’homme d'être écrits
sur un timbre postal", explique le scientifique responsable Sander Otte. Ils ont atteint une densité de
stockage de 500 Terabits par pouce carré, 500 fois mieux que le meilleur disque dur commercial
actuellement disponible.
Comment cela fonctionne t-il? Des atomes de chlore sont déposés sur un rectangle de cuivre de 126 x 96
nanomètres, les chercheurs ayant en effet découvert que cette combinaison permet de créer une grille
parfaite. Sur cette grille les atomes de chlore peuvent être poussés dans les trous par l’aiguille du
microscope à effet tunnel afin de correspondre aux états numériques courant:
• Une position haute (représentant un 1 numérique)
• Une position basse (représentant un 0 numérique)
Comme les atomes de Chlore ne sont entourés que par d'autres atomes de chlore, sauf près des trous, ils
ne sont donc pas sollicités par d'autres forces et restent donc à leur place.
Cette nouvelle approche offre d’excellentes perspectives en terme de stabilité et d’adaptabilité.
Cependant, on ne devrait pas s'attendre à voir ce type de mémoire dans nos datacenters de si tôt. En effet,
le laboratoire explique que dans sa forme actuelle ce disque dur atomique ne peut fonctionner qu’à
condition d’avoir un vide parfaitement propre et d’être à la température de l'azote liquide (77 K/ -195,75°).
Une découverte
réalisée par une équipe
de l’université de Delf
(Pays-bas)
Le plus petit disque
dur au monde
Une avancée majeure
dans le monde du
toujours plus petit
#datastorage
#nanoscience
http://ottelab.tudelft.nl
http://dx.doi.org/10.1038/nnano.2016.131
http://www.tudelft.nl/en/current/latest-news/article/detail/kleinste-harddisk-ooit-schrijft-informatie-atoom-voor-atoom/
http://www.01net.com/actualites/le-plus-petit-disque-dur-au-monde-ne-mesure-que-100-nanometres-de-large-1008164.html
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/pc-disque-dur-minuscule-stocker-tous-livres-humanite-63603
20. Template
Arrière plan
Selon une étude du Center for Economics & Business Research, 60 % de l’humanité vivra en ville en
2030, 10% de plus qu’aujourd’hui. Cette croissance de la population urbaine va causer de plus en plus
de problèmes en termes de trafic et d’embouteillages qui seront de plus en plus intolérables pour les
automobilistes. C’est sur ce constat qu’Airbus souhaite développer son système de taxis autonomes
volants. Dans son magazine interne « Forum », le géant de l’aéronautique vient ainsi de dévoiler deux
projets.
Le premier projet consiste tout d’abord à réaliser du transport de marchandises, pour concurrencer des
sociétés telles qu’Amazon et DHL qui utilisent déjà des drones livreurs.
Le second projet concerne le transport de personnes grâce à des taxis pouvant accueillir un ou
plusieurs passagers.
Airbus affirme que ses équipes travaillent déjà sur un prototype de véhicule volant autonome
individuel, dont le nom de code est Vahana et qui devrait faire son premier vol d'ici fin 2017.
Néanmoins, le problème de cette voiture volante est son coût élevé, auquel s’ajoute une régulation
incertaine en ce qui concerne les drones et les véhicules volants autonomes.
C’est pourquoi Airbus travaille depuis deux ans sur une plateforme électrique pour plusieurs passagers
appelée « CityAirbus ». Sorte de drone gigantesque avec de multiples hélices, ce taxi du futur sera au
départ dirigé par un pilote professionnel, puis sera rendu autonome dans quelques années quand la
législation le permettra. Ce dispositif devrait par ailleurs s’inspirer du modèle d’Uber, afin de permettre
aux clients de commander un véhicule volant directement à partir de leur smartphone.
Afin de permettre à ces deux projets de voir le jour, Airbus prévoit d’ailleurs de s’allier à plusieurs
entreprises, notamment Uber, puisque les deux firmes cibleraient alors la même clientèle cherchant à
se déplacer en milieu urbain le plus simplement et efficacement possible. La société n’a pour l’instant
pas communiqué beaucoup de détails techniques, si ce n'est qu'une étude de faisabilité a été effectuée
et dont les conclusions ont été positives.
A travers tous ces projets de recherche, Airbus espère rendre accessible le ciel à des entreprises comme
Amazon ou Google... qui pourraient ainsi devenir des clients d'Airbus.
Un taxi volant
autonome capable
de transporter une
ou plusieurs
personnes
Un dispositif, inspiré
du modèle d’Uber,
permettant de
commander un
véhicule depuis son
smartphone
Amazon, Google :
les futurs clients
d’Airbus ?
http://www.begeek.fr/airbus-devoile-projet-fou-de-taxi-autonome-volant-213149
http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/20/airbus-transport-futur_n_11605840.html
http://www.tf1.fr/tf1/auto-moto/news/airbus-presente-un-projet-de-taxis-volants-autonomes-3659315.html
#Drone
#Uber
23. Template
Arrière plan
Le concept de wearables n'aura jamais aussi bien porté son nom : aux côtés des vêtements, chaussures, ou
bijoux, il faudra désormais compter sur les tatouages connectés.
Développé en partenariat entre le MIT (l'Institut de technologie du Massachusetts) et Microsoft Research,
il s’agit d’un concept de tatouage temporaire, permettant de communiquer et contrôler des objets
connectés, et qui permet également de stocker des informations.
Il est composé de fines couches de différents matériaux afin de concevoir des circuits imprimés, et d’une
simple feuille d'or, sensible au toucher et à la chaleur de l'utilisateur. Il suffit d’un simple contact tactile
pour interagir avec les objets connectés. Le circuit est d'abord dessiné grâce à un logiciel de conception
graphique et selon les souhaits du futur utilisateur. Une feuille d'or est ensuite appliquée sur le dessin et
servira de conducteur sur lequel sont montés les composants électroniques. Il suffit ensuite d'appliquer le
tatouage sur la peau avec de l'eau, à la manière d'un décalcomanie.
Trois protocoles ont été pensés : le premier permet au tatouage de servir d'interface tactile pour
commander des appareils connectés ; le deuxième, pour stocker des informations et les transmettre à
d’autres appareils via un protocole NFC ; le troisième fonctionnerait de la même manière qu'un capteur
d'activité, en relevant la température du corps et le rythme cardiaque de l'utilisateur.
De nombreux cas d’usages peuvent ainsi être imaginés : par exemple, l’utilisateur pourra prendre un
appel, lancer l’appareil photo ou encore baisser le volume de la musique de son smartphone, stocker des
informations lisibles par un terminal dans les billetteries, les événements sportifs ou culturels, et même,
servir de moyen de paiement électronique.
Ce format de wearable, au plus proche de l’utilisateur, pourrait ainsi devenir l'avenir de la technologie
sans fil. Son lien étroit avec la peau laisse également entrevoir de larges perspectives d'utilisations dans
le domaine de la santé.
Il sera possible d’en créer de différentes formes, de quoi susciter l’intérêt des entreprises qui pourront les
personnaliser à leur guise.
Si vous souhaitez tester le DuoSkin, il faudra néanmoins encore patienter, puisque le projet est toujours en
phase d’expérimentation. Le prix du Duoskin n’a pas encore été évoqué.
…et un système de
stockage
d’informations, de
communication et
capteur
de données
Un tatouage éphémère
capable de piloter les
objets connectés
Une collaboration
entre le
MIT et
Microsoft
Research
#wearables
#IoT https://vimeo.com/178334883
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mit-microsoft-travaillent-sur-duoskin-tatouage-connecte-n54885.html
http://www.usine-digitale.fr/article/video-duoskin-met-la-memoire-dans-la-peau.N422762
24. Be loud…be proud!
Let your clients know
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If you don’t tell
them…who will?
Weave
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Technology
Août 2016