Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Si l’innovation était une réaction chimique, les réseaux sociaux seraient des catalyseurs
«Pour innover, lorsque des idées trottent dans ma tête derrière un épais brouillard, j’ai besoin de laisser agir la fée Sérendipité»
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - emmanuel moyrand
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - anne boucher
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Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX
REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
A la rencontre de :
Anne Boucher
Si l’innovation était une réaction chimique, les réseaux
sociaux seraient des catalyseurs
«Pour innover, lorsque des idées trottent dans ma tête derrière un
épais brouillard, j’ai besoin de laisser agir la fée Sérendipité»
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https://albanjarry.com/livre-blanc-innovation/
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Si l’innovation était une réaction chimique, les réseaux
sociaux seraient des catalyseurs
#DRH SNCF Réseau Ingénierie & Projets #DigitALL
#International #Voile #Optimisme #Mixité #Innovation
#66miles #DigilabSocial
LinkedIn : anneboucher
Twitter : @annechamgor
Pour innover, lorsque des idées trottent dans ma tête derrière un épais brouillard, j’ai besoin
de laisser agir la fée Sérendipité qui est une copine de longue date. Un peu comme lorsque la
DRH de Michel & Augustin était allée dans le métro parisien pour chercher des candidats à
recruter, cette bonne fée se débrouille toujours pour lancer l’appel magique aux informations
qui flottent à portée de synapse : « Y a-t-il une info qui connait une info qui pourrait servir à
établir les connexions entre ces idées ? ». Et là, je distingue deux périodes dans ma vie : celle
d’avant les réseaux sociaux et celle qui a démarré lorsque je me suis inscrite sur Twitter. Je ne
faisais pas partie des précurseurs, je n’y suis allée que fin 2014. Avant, j’étais de ceux pour qui
le-temps-est-déjà-bien-assez-dévoré-par-l’ogre-Outlook-et-les-Réseaux-Sociaux-sont-un-
ogre-de-plus. Et puis j’ai croisé la route de B qui m’a initiée. Et c’est comme si j’avais été
précipitée dans une nouvelle matrice où il y a moins d’obstacles et plus d’énergie pour la fée
Sérendipité.
Quand on fait autrement, on peut se sentir seul parce que ce qu’a dit Confucius il y a plus de
2500 ans est vrai : « lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui
voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux
qui ne voulaient rien faire ». En m’aventurant sur Twitter, parce qu’on croise d’abord ses
semblables sur les réseaux sociaux, j’ai rencontré des gens de tous âges câblés un peu comme
moi et j’ai réalisé que nous étions plusieurs. Ensemble, on partage ses expériences, on
s’encourage, on se co-développe, on se sent plus légitime, on a plus d’audace et moins peur
de l’échec. Dans mon expérience, Twitter a donc été un substrat pour oser et peut-on innover
sans oser ?
Aujourd’hui, je me balade plus souvent sur Twitter pour lire des publications de gens qui ne
sont pas connectés aux personnes de mon réseau pour aller à la rencontre de sujets auxquels
je n’aurai pas pensé ce qui est source d’idées nouvelles et d’apprentissages. Parce que j’ai
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appris à me servir des #, je trouve aussi plus vite les informations dont j’ai besoin lorsque je
suis dans le brouillard qui caractérise ma phase de récolte d’idées, phase toujours un peu
inconfortable parce que je ne sais alors pas bien formuler ce qui peut potentiellement en
sortir.
Les réseaux sociaux sont aussi un formidable observatoire des usages et les usages sont des
informations qui permettent de rester pragmatique et connecté au réel. Ils parlent du présent
et ouvrent une fenêtre sur ce qui est en train d’émerger. C’est important pour moi car dans le
domaine des Ressources Humaines, à quoi bon innover si cela ne sert pas concrètement les
gens et ne correspond pas à leurs usages ?
Enfin, il m’arrive régulièrement de tester une idée nouvelle sur Twitter, de recueillir « en live »
les réactions des personnes qui sont présentes au moment où je mets en ligne une question,
un peu comme on lance une bouteille à la mer. Il y a toujours des gens qui répondent et
parfois, c’est une vraie discussion qui s’organise : on peut, au cours d’une soirée, passer
plusieurs fois par chacune des phases de la démarche Lean Startup : imaginer une solution à
un problème en partant d’une idée, mesurer son impact en recueillant les informations mises
en ligne par les uns et les autres, modifier la solution et se lancer dans une nouvelle itération.
Si l’innovation était une réaction chimique, les réseaux sociaux seraient donc des catalyseurs
permettant le co-développement entre innovateurs, un gain de temps grâce à un accès rapide
à l’information, une prise en compte des usages et de disposer d’un terrain
d’expérimentations.