1. A D
S ’ 7 DĖCEMBRE 2017
D ! Q
À l’occasion du déplacement du Président de la République au Qatar, les 6 et 7 décembre, la ministre des armées,
Florence Parly, s’est félicitée de la volonté exprimée par le Qatar d’acquérir des Rafale complémentaires et, de la
signature d’une le!re d’inten"on pour acquérir les véhicules blindés VBCI.
Le choix fait par le Qatar portant sur l’acquisi"on de 12 Rafale et la signature
d’une le!re d’inten"on en vue d’acquérir 490 Véhicules blindés de combat de
l'infanterie (VBCI) témoignent à la fois de la qualité de notre coopéra"on et de
l’excellence technologique de nos entreprises.
Florence Parly reste pleinement engagée
aux côtés du Président de la République
pour assurer le succès des exporta"ons françaises dans le domaine de l’ar-
mement : les exporta ons sont vitales pour notre industrie de défense et
l’équipement de nos forces armées. Elles contribuent à l’autonomie straté-
gique et au rayonnement de notre pays.
Communiqué de presse
6 F1 DGA I 14 1
Rendez-vous incontournable de l’innova=on technologique de Défense, le
6e
Forum DGA Innova=on s’est tenu jeudi 7 décembre, sur le campus de
l’Ėcole Polytechnique, à Palaiseau.
Près de 1 000 partenaires extérieurs de la DGA, patrons de PME et ETI, repré-
sentants des grands maitres d’œuvres industriels, responsables de labora-
toires ou encore acteurs de la recherche académique, qui se sont retrouvés
lors de ce rendez-vous, référence en ma=ère d’innova=on technologique
d'armement.
Un village exposi"on de 1 600 m2
, incontournable du forum, regroupe six stands classés par théma=ques scien=-
fiques : la transforma"on numérique, l’énergie, les capteurs et senseurs, la protec"on et santé, les radars et télé-
coms. Un espace, dédié aux success stories, présente une sélec"on de projets financés par la DGA et ayant, soit fait
l'objet de prises de commandes, soit été intégrés dans un système d'armes. Huit ateliers scien"fiques étaient ani-
més par des experts de la DGA pour éclairer les partenaires extérieurs sur les orienta"ons et les priorités scien"-
fiques et techniques.
Une deuxième zone, donne, pour la première fois, la parole aux
start-up qui se sont développées grâce au sou"en financier du mi-
nistère des armées, et font l’objet de prises de commandes aussi
bien dans le civil que dans le monde de la défense. Les disposi"fs
de sou"en à l’innova"on et la recherche de la DGA y sont présen-
tés, dont le fonds DEFINVEST récemment lancé, doté d’une enve-
loppe de 50 millions d’euros sur cinq ans.
Autre nouveauté, un immense mur d’image tac=le « InnovWall »,
qui permet de manipuler des contenus digitaux directement sur
l’écran. Il ouvre ainsi l’accès à toutes les informa"ons expliquant
comment la DGA structure les communautés scien"fiques et indus-
trielles autour de projets concrets, na"onaux et européens.
Lors du forum, le délégué général pour l’armement, Joël Barre, et le chef d'état-major des armées, François Le-
cointre, ont dis"ngué trois doctorants en leur reme!ant les « prix de thèse DGA 2017 »
2. A D
AN
A D
PLMN 2
MCO A 1 P
Lundi 4 dé-
cembre, la
ministre des
armées, Flo-
rence Parly
s’est entrete-
nue avec
l’ingénieur
général de
l’armement
(2S) Chris=an
Chabbert, en charge de la mission d’audit sur le Main-
=en en condi=on opéra=onnelle (MCO) aéronau=que,
qui lui a remis son rapport. La ministre présentera son
plan de transforma"on lundi 11 décembre lors de son
déplacement sur la BA 105 d’Ėvreux.
Communiqué de presse
J1 1 ’ 1 N
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Ėtat auprès de la
ministre des armées, a présidé, mardi 5 décembre, la
cérémonie d’hommage aux « Morts pour la France »
pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc
et de la Tunisie au mémorial du quai Branly.
Elle a poursuivi
cet hommage en
par"cipant au
ravivage de la
flamme sous l’Arc
de Triomphe.
P U V ’UE
À l’occasion d’un pe"t déjeuner avec les ambassadeurs
des Ėtats-membres de l’Union Européenne (UE) à
l’ambassade d’Estonie, mardi 5 décembre, Florence
Parly a rappelé lors de son discours que l’Europe de la
défense est et demeure une priorité pour la France.
Elle a souligné les avancées concrètes, réalisées depuis
quelques mois, qui ont enrichi ce nouvel élan euro-
péen.
La première de ces avancées est la coopéra=on struc-
turée permanente. Le 13 novembre 2017, 23 États -
membres ont, en effet, signé la no"fica"on de ce!e
ini"a"ve.
M1 P D 1
Pierre Darcourt, né en 1927 au Vietnam, a par"cipé à
la lu!e clandes"ne contre l'occupa"on japonaise de
l'ex-Indochine dès l’âge de 16
ans, avant d'intégrer les rensei-
gnements français à la fin de la
Seconde guerre mondiale. Il
paiera cet engagement de deux
blessures et d’une cap"vité. Il
sera fait Chevalier de la Légion
d’Honneur, et se verra décerné
trois croix de guerre et la mé-
daille de la résistance.
Arrivé en France, il devient jour-
naliste et couvrira inlassable-
ment un demi-siècle de conflits et tous les grands évè-
nements qui secoueront le monde pendant ce!e pé-
riode. Grand reporter et spécialiste des ques"ons mili-
taires, il avait fondé l'Associa"on des journalistes de
Défense (AJD).
La deuxième avancée majeure est la créa"on du Fonds
européen de défense (FED). C’est une étape histo-
rique : c’est la première fois que l’UE finance directe-
ment la recherche et le développement et les enjeux
capacitaires en ma"ère de défense. Ce fonds aura une
existence, si les phases tests sont concluantes, en en-
gageant 1,5 milliard d’euros par an, chaque année
entre 2021 et 2027.
Enfin, la ministre a rappelé que les opéra"ons seront le
juge de l’ac"on de l’Europe de la défense. Elle est reve-
nue sur l’Ini=a=ve européenne d’interven=on (IEI) que
le Président de la République avait présentée dans son
discours à la Sorbonne sur l’avenir de l’Europe. Ce!e
ini"a"ve créera les condi"ons favorables pour des fu-
turs engagements coordonnés.
3. A D
PLMN 3
SSA : N 1 -
V Z HIA P
Le 6 décembre, Geneviève Darrieussecq, secrétaire
d’Ėtat auprès de la ministre des armées, a inauguré le
nouveau Centre de traitement des brûlés (CTB) de
l’Hôpital d’instruc=on des Armées (HIA) Percy, à Cla-
mart, en présence de la directrice centrale du Service
de santé des armées (SSA), la médecin général des ar-
mées Maryline Gygax-Généro et du médecin chef de
l’HIA Percy, le médecin général inspecteur Claude
Coessa.
Le CTB de Percy : un plateau technique de 3 500 m² de
haute-technologie au service des grands brûlés
Créé en 1961, le CTB de Percy a une longue histoire
d’excellence et d’innova"on au service des grands brû-
lés, il a inspiré de nombreux autres centres dans le
monde. Afin de maintenir ce niveau d’excellence mon-
diale, l’HIA Percy, décide, en 2014, d’y mener des tra-
vaux de modernisa"on. Trois années plus tard, un bâ"-
ment moderne et innovant voit le jour. Encadré par
une équipe de pointe au rayonnement interna"onal, le
centre comporte notamment un bloc opératoire poly-
valent à trois salles opératoires et une salle de surveil-
lance post-interven"onnelle (SSPI), une zone de décho-
quage et d’urgence, dix-huit chambres d’hospitalisa-
"on de brûlés adaptées à la réanima"on la plus lourde,
un secteur de crise à quatre chambres perme!ant la
prise en charge de blessés avec contamina"on interne
radiologique ou chimique, ou porteurs de bactéries
hautement résistantes. Le bâ"ment est également
organisé pour faciliter la réponse aux situa"ons d’ex-
cep"on.
Prise en charge d’afflux de brûlés et de blessés com-
plexes : une exper=se reconnue
Premier centre français à avoir proposé, pour les brû-
lures massives, la couverture par épiderme cul"vé en
laboratoire, le CTB se dis"ngue comme étant l’un des
deux seuls centres français à pra"quer ce!e technique
excep"onnelle.
Il possède également la capacité de prise en charge
d’afflux de brûlés et de blessés complexes, qu’ils soient
civils ou militaires. Au même "tre que les autres struc-
tures du SSA, sa mission principale de soins est réalisée
au profit des militaires, mais il est aussi très largement
tourné vers la popula"on civile.
A : 11! 1 1-V N
C ’ b c1 V
(CENZUB)
Fin novembre, le 1er
Régiment de =railleurs (1er
RTir)
et le Bataillon 12/13 de ligne de l’armée belge ont
effectué un entraînement conjoint au CENZUB. Cet
exercice s’inscrit dans un cadre global de coopéra"on
franco-belge qui a pris dernièrement de l’ampleur, sur
la base de la le!re d’inten"on signée le 5 avril dernier
entre le chef d’état-major de l’armée de terre français
et son homologue belge.
Du 20 novembre au 1er
décembre, quelques 150 "rail-
leurs ont par"cipé à cet entraînement commun. À
leurs côtés, l’unité belge était composée de 101 mili-
taires. L’objec=f consiste à s’évaluer conjointement
en milieu urbain sur l’ensemble des missions pouvant
être confiées à un sous-groupement tac=que inte-
rarmes en phases offensives et défensives, stabilisa-
=on, etc.
Ce partenariat entre les deux unités remonte à plus de
15 ans. Il a en revanche pris une toute autre dimen-
sion depuis la signature, il y a 7 mois, de la lejre
d’inten=on entre les deux armées. Pour le général-
major Marc Thys, chef de la composante terre de l’ar-
mée belge, cet accord, et donc ce type d’exercice, per-
met aux deux unités de renforcer leurs liens dans les
domaines de la forma on, de l’entraînement, de
l’échange de connaissances et de personnel.
4. A 1! 1
A D
PLMN 4
A ’ : 1! 1
’ 4 1
Jeudi 7 décembre, Djony, un berger belge malinois âgé
de quatre ans, aux côtés de son maitre-chien, com-
mando parachu"ste de l’air n°10 (CPA 10), a reçu le
prix du chien héros d’interven"on lors des trophées
des « chiens héros », à l’Hôtel de Ville de Paris.
Engagé avec un groupe ac=on du CPA 10 en opéra=on
extérieure en 2016, Djony s’est par=culièrement dis-
=ngué lors d’une prise d’otages à Ouagadougou au
Burkina Faso. Il fut employé à plusieurs reprises pour
l’inves"ga"on de bâ"ments dans lesquels des terro-
ristes s’étaient retranchés. Son courage et son travail
mé"culeux ont permis d’appuyer l’assaut effectué par
les unités françaises en appui des forces burkinabé
engagées lors de ce!e opéra"on. Djony s’est dis"ngué,
quelques mois plus tard, lors d’une intercep"on de
nuit sur un groupe de terroristes en neutralisant la
fuite d’un des membres du groupe.
Créé en 1956, le CPA 10 est une unité du commande-
ment des forces aériennes dédiée aux opéra"ons spé-
ciales.
M 1 : 1 4 1 4 1
’ 1 1
La marine renforce ses liens avec l’Ėduca=on na=o-
nale grâce à une nouvelle conven=on, signée le 4 dé-
cembre 2017, au salon nau=que de Paris. Ce!e con-
ven"on s’étend sur un périmètre d’ac"on très large,
qui perme!ra aux deux ins"tu"ons de travailler en
étroite collabora"on. Elle porte notamment sur :
- La valorisa=on du fait mari=me : il s’agit de faire con-
naître les enjeux mari"mes aux jeunes par l’intermé-
diaire des enseignements classiques dispensés du pri-
maire à l’enseignement supérieur ;
- Le développement de partenariats éduca=fs : la con-
ven"on facilitera les partenariats entre les collèges,
lycées, universités et écoles de l’Ėduca"on na"onale et
la marine pour renforcer le réseau d’établissements qui
dispensent des forma"ons spécialisées préparant aux
mé"ers de marins. Ces liens sont importants pour la
marine qui recrute près de 3 300 jeunes chaque année;
- Le renforcement du lien entre la jeunesse française
et les armées : ce lien est entretenu par la marine
grâce aux prépara"ons militaires marine (81 en France
dans 58 départements, dont 4 outremer) qui peuvent
être suivies par l’incorpora"on des majeurs dans la ré-
serve citoyenne ou opéra"onnelle. La conven"on en-
courage également l’intégra"on des enseignants de
l’Ėduca"on na"onale dans la réserve citoyenne. Inver-
sement, les marins pourront intégrer le disposi"f de
réserve citoyenne mis en place par l’Ėduca"on na"o-
nale afin de faire profiter chaque ins"tu"on de l’expé-
rience de l’autre. Ces échanges perme!ront notam-
ment à la marine de réaliser des présenta"ons de la
réserve militaire lors de la journée na"onale du réser-
viste dans les lycées généraux, technologiques et pro-
fessionnels et les établissements d’enseignement supé-
rieur.
F1 G (FAG) : 4 1! -
1 !1 !o G
Une vaste opéra"on de protec"on des ressources de la
Zone économique exclusive (ZEE) de la Guyane vient
de se terminer. Sollicitant de nombreux moyens, l’opé-
ra"on a été menée du 10 au 28 novembre par le pa-
trouilleur léger guyanais La Résolue, deux vede!es cô-
"ères de surveillance mari"me, une embarca"on re-
lève filet et un Falcon 50. Pendant plus de quinze jours,
l’ensemble de la ZEE française a été surveillée.
Au bilan, l’opéra"on a permis de verbaliser ou de dé-
router 15 navires en infrac"on et de saisir 16 tonnes de
poissons, 51 km de filets et 186 kg de vessies nata-
toires dont le trafic représente un véritable fléau pour
les ressources halieu"ques de la ZEE française.
5. L 4 : 1! 1 C
SITUATION MILITAIRE DU THĖATRE
En zone irako-syrienne, la situa"on a peu évolué ce!e
semaine :
- En Irak, un premier ra"ssage du désert de Jézirah a
été réalisé. Il a permis de me!re à jour de nombreuses
caches d’armes et de matériels.
- En Syrie, le rythme des opéra"ons a marqué le pas du
fait d’une météo dégradée et d’une forte résistance de
Daech dans ses derniers bas"ons.
EFFORT DE LA COALITION
L’effort de la coali"on se porte actuellement sur la sé-
curisa"on et le ne!oyage des dernières poches terro-
ristes restantes.
EVOLUTION DE LA SITUATION
Opéra=on de ra=ssage du désert de Jézirah et de
fouilles dans les zones récemment libérées
Dans le but de démanteler les structures et les cellules
dormantes de Daech avant qu’elles ne se réac"vent,
A D
PLMN 5
des opéra"ons de ra"ssage et de fouille sont menées
sur l’ensemble du théâtre irakien.
La résistance opposée par Daech dans le désert de Jézi-
rah est faible : les terroristes refusent l’affrontement
en abandonnant une grande quan"té de matériel.
Dans la par"e est de l’Irak, les opéra"ons de sécurisa-
"on conduites par les forces de sécurité irakiennes ont
permis de me!re à jour de nombreuses caches
d’armes ou de matériel, notamment autour de Mos-
soul, Rawah, Hawijah et Tal Afar.
Daech : une organisa=on affaiblie…
En 2015, Daech au Levant comptait entre 35 000 et 45
000 terroristes. Aujourd’hui, ils sont moins de 3 000
dont la plupart sont actuellement traqués dans les ré-
gions déser"ques. En outre, l’organisa"on terroriste ne
contrôle aujourd’hui plus aucune emprise territoriale
d’importance.
… qui conserve néanmoins sa capacité de nuisance
En Irak, privé de toute emprise territoriale, Daech
semble maintenant s’orienter vers des modes d’ac"on
asymétriques. Le 27 novembre, un important a!entat
a notamment eu lieu dans la banlieue de Bagdad sur le
marché de Nahrawan, faisant une dizaine de morts et
plus d’une vingtaine de blessés.
En Syrie, les combats dans la vallée de l’Euphrate sont
par"culièrement âpres. Acculés, sans possibilité de fuir
et voyant leur espace de manœuvre se réduire, les ter-
roristes n’ont pas d’autre choix que d’essayer de sur-
vivre en intensifiant le combat. Daech y oppose donc
une résistance farouche tant aux forces démocra"ques
syriennes qu’aux forces pro-régime.
Début du retour des réfugiés
En Irak comme en Syrie, le retour des réfugiés s’accé-
lère bien que la situa"on humanitaire soit encore pré-
caire. À Raqqa, des ONG ont ainsi commencé à inter-
venir afin d’aider les premiers retours autorisés de ré-
fugiés.
BOIS BELLEAU 100 : V P ’
!
! 1
Le 2 décembre, un détachement d’officiers et sous-
officiers américains issus de la Task Force 51/5, 5e
bri-
gade expédi"onnaire marine, localisée à Bahreïn, a
embarqué à bord du bâ"ment de projec"on et de
commandement Tonnerre à Aqaba en Jordanie.
Grâce à l’intégra"on de ce con"ngent, le groupe am-
phibie est désormais dirigé par un état-major combiné
franco-américain. Il assurera pendant plusieurs mois,
sous contrôle opéra"onnel américain, les fonc"ons de
commandement tac"que du groupe amphibie.
L’arrivée à bord de ces militaires américains marque
une étape importante de ce déploiement dont l’un des
objec"fs est d’accroître l’interopérabilité entre forces
armées américaines et françaises.
6. A D
PLMN 6
B 1- : B q
A
Une situa=on sécuritaire toujours fragile dans le Nord
et le centre du pays
Après une période d’accalmie rela"ve, les a!aques de la
Contact presse opéra=ons et CEMA :
09 88 68 28 65 / 09 88 68 28 66 emapresse@gmail.com
Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD)
Directrice de la publication : Valérie Lecasble
Rédacteur en chef : CF Lionel Delort
Rédacteurs: Chloé Ruard, Marie-Astrid Lefeuvre, Pauline Royer-Briand, CNE Gaëlle Rothureau
CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou presse@dicod.defense.gouv.fr
ACTIVITĖ DE LA FORCE
La Task Force Wagram en appui des opéra=ons de
ra=ssage menées dans la vallée de l’Euphrate et le
désert de Jézirah
La Task Force Wagram est maintenant totalement dé-
diée à l’appui des forces de sécurité irakiennes dans
leurs opéra"ons de sécurisa"on et de ra"ssage de la
vallée de l’Euphrate et du désert de Jézirah. Ce!e se-
maine, et dans le cadre de ce!e mission, cinq missions
de "rs ont été réalisées au profit des forces de sécurité
irakiennes.
Depuis le début de sa mission, la TF Wagram, a réalisé
1587 missions de "rs.
Ac=vité aérienne
Ce!e semaine, l’ac"vité
aérienne s’est concentrée
sur des missions de ren-
seignement au profit des
forces de sécurité ira-
kiennes et des forces dé-
mocra"ques syriennes.
Elle a donné lieu à 26 sor-
"es aériennes (bilan du 29 novembre au 05 décembre).
Au cours de ces sor"es aucune frappe n’a été réalisée.
Bilan total depuis le 19 septembre 2014 :
7541 sor"es / 1422 frappes / 2209 objec"fs neutrali-
sés.
semaine dernière sur les emprises de Tessalit, Kidal et
Agheloc ont démontré que les groupes armés terroristes
conservaient une capacité de nuisance dans le Nord.
Dans la région de Ménaka, après l’a!aque d’envergure
effectuée contre la MINUSMA le 24 novembre dernier,
aucune ac"on terroriste notable n’est à relever ce!e
semaine. Les pertes subies par les terroristes lors de
ce!e a!aque (probablement une dizaine de morts et de
nombreux blessés) pourraient expliquer ce ralen"sse-
ment de leur ac"vité. Dans le Centre, les groupes armés
terroristes poursuivent leurs ac"ons de harcèlement.
Deux a!aques par engins explosifs ont notamment eu
lieu sur l’axe Nampala-Léré.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
Parallèlement à ses ac"ons permanentes au profit de la
Force Conjointe G5 Sahel, la force Barkhane est actuelle-
ment engagée dans des opéra"ons de lu!e contre les
groupes armés terroristes, dans le but de protéger la
popula"on et de faire baisser l’insécurité dans le Nord et
le Centre du Mali.
Une opéra"on de reconnaissance de secteur a eu lieu
dans la zone des trois fron"ères, au sud-est d’Ansongo.
Ce!e opéra"on qui s’est déroulée du 27 novembre au 7
décembre a notamment permis d’explorer l’intégralité
de la forêt de Bani Bongo située au sud de Tin Hama et
de marquer la présence de la Force Barkhane dans une
zone où les groupes armés terroristes sévissent réguliè-
rement à l’encontre de la popula"on locale.
Sor=es air hebdomadaire (bilan du 29 novembre au 05
décembre inclus) : 22 sor"es chasse / 29 sor"es RAV
ISR / 42 sor"es transport. Total : 93 sor"es (87 la se-
maine précédente).