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Zola, Germinale, 1885, Explicit
Introduction
Explicit, dernières lignes du roman. Germinal (parut en 1985, 13eme tomes des "Rougon-Macquart" d'Emile Zola,
raconte la grève d’un personnage Etienne pour des conditions de vie horribles. Les corporations supprimées, les
conditions de vie deviennent épouvantables. Pas d’âge min ou limite. En faisant grève, il meurt de faim. Il décide alors
de partir à Paris où les syndicats se dvpent. Maheude, son ancienne logeuse, doit aller travailler à la mine car son mari
y est mort. Explicit plein d’espoir  CL fécondité. Après un récit qui se termine de manière assez négative, tragique, il
y a une note d’espoir finale qui caractérise ce texte. C’est le treizième roman de la série des Rougon-Macquart, il paraît
d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885. Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un
ensemble de 20 romans écrits par Émile Zola entre 1870 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale
d'une famille sous le Second Empire, rappelant ainsi les ambitions de Zola : « Les Rougon-Macquart personnifieront
l'époque, l'Empire lui-même. Germinal : nom d’un mois au printemps sous le calendrier révolutionnaire.
En quoi cet explicit évoque-t-il un nouveau commencement ?
I. Anéantissement des mineurs (1-5)
II. Une terre débordante de vie (5-10)
III. La lente germination de la récolte (10-14)
I. Anéantissement des mineurs (1-5)
A) Des hommes enfouis
« Et, sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés » (1) Répétition de « coups » aspect répétitifs des coups +
"obscénité" pp employé comme adj activité inlassable, métonymie « obstinés », c’est la personne qui l’est,
hypallage. On ne sait pas qui porte les coups : déshumanisation, dépossession humanité + imparfaits de durer et de
répétition « rivelaines » (1) : outil, pioche. « Les camarades étaient tous là, il les entendait le suivre à chaque
enjambée » (1-2) les camarades sont . Il est au-dessus de ses amis, sorti de l’enfer. Contraste très fort suggéré. Il a
démissionné et part à Paris. Camardes « sous ses pieds » (1) marque une différence entre le monde souterrains et
extérieur. 1er
verbe « entendait » (1), il ne les voit pas. Énormément d’activité, d’allers-venus dans cette mine : « le
suivre à chaque enjambée » (2) : les coups répétitifs accompagnent les pas d'Etienne.
B) La Maheude, image souffrante et pathétique du mineur
« N'était-ce pas la Maheude » (2) interrogative-indirecte question rhétorique. Veuve, ancienne logeuse d’Etienne.
Pendant la grève, son mari a été tué par des soldats. Réminiscence de ce que Etienne a vécu .CC de lieu « sous cette
pièce de betteraves » (3) aspect sous-terrain (enfouissement) , betterave, racines donc très profondes. « l’échine
cassée » (3) dos, position courbée, hyperbole avec pp employé adj « cassée » (3). On peut mettre cela en lien avec
l’expression courber l’échine = faire preuve de soumission. La Maheude est jeté comme une bête de somme.
Situation pathétique. Après y avoir perdu son mari et sa fille, la Maheude doit retourner aux mines. « le souffle
montait si roque » (3)  difficultés respiration, les poumons s’encrassent. Renforcé par adv intensité « si ».
Animalisation avec « échine », « rauque ». « Ronflement du ventilateur » (4), ventilateurs sous terre pour aérer l’air
des galerie, légère personnification. L’homme semble exploiter comme une machine.
C) Un enfouissement des mineurs qui annonce la vie
Point de vue d'Etienne ,verbe d'opinons "il croyait" 3 CCL : « A gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître
d'autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres.» (4-5) asyndète  amplifie effet d’énumération. 2 séries de
rythme ternaire CC de lieu « A gauche, à droite, plus loin » (4) et « sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. »
(4-5) La mine est partout. Contraste horreur des mines/beauté nature. L’espoir y perpétue. Adj épithète « vives » (5)
et « jeune » (5) amorcent CL de la vie.
II. Une terre débordante de vie (l.5-10)
A) Une terre comme une mère nourricière
Adv de temps « Maintenant » (5) et cdn « d’avril » (5) = début du printemps. Jusqu’à l’explicit, on ne comprend pas
le titre Germinal (mois du calendrier républicain du 21 mars au 19 avril sous RF, dvpt d’une graine qui donne une
nouvelle plante, signifiait la fermentation et le développement de la sève). CCM « dans sa gloire » (5-6), paysage
inondé par la lumière du Soleil, le soleil est au zénith, symbole de vie CCL " en plein ciel" . Perso de la terre assimilée
à une mère : « échauffant la terre qui enfantait » (6) Met, perso filée. Terre = mère nourricière : « Du flanc nourricier
jaillissait la vie » Rythme ternaire avec énumération 3 verbes action a l'imparfait de duré et de description
« jaillissait … crevaient … tressaillaient » (6-7). 3PI. Chacune donne un détail sur germination en donnait des ex.
Appel espérance. Mét. du renouveau printanier. Rythme équilibré et lent
B) Description de la germination
« De toutes parts » (7) CCL phénomène généralisé, on le voit partout, « des graines se gonflaient, s’allongeaient,
gerçaient la plaine » (7-8) Rythme ternaire, verbe d'action a l'imparfaits de duré/description perso filée éléments de
la nature. Succession verbes action. « d'un besoin de chaleur et de lumière » (8-9) personnification, conscience.
Ironie tragique, contraste pathétique avec les mineurs. Antithèse lumière extérieure/obscurité en bas. « Un
débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes » (9) personnification des bruits quand on traverse un
champ. Pas très fort  chuchotement. Hyperbole « débordement de sève » pour montrer que vie renaît pendant
printemps. « le bruit des germes s'épandait en un grand baiser » (9-10) personnification, entrelacement. CL
érotisme. 2 prop juxtaposées, parallélisme. " s'épandait" : dispersait uniformément agriculture
III. La lente germination de la révolte (10-14)
A) Le travail de l’enfantement
Répétition «Encore, encore » (10)  épizeuxe. Retour évocation mineurs sous terre : « de plus en plus
distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient » (10-11) bruit de + en + fort.
Évocation du son qui se rapproche et des graines qui germent et se rapprochent du sol. « Aux rayons enflammés de
l'astre » (11-12) CC de temps, astre = métonymie du soleil. Enflammés = métaphore hyperbolique, syllepse : flamme
du désir de vivre, de la passion. « c'était de cette rumeur que la campagne était grosse » (12)  enceinte. Campagne
enceinte de la rumeur  son des pioches, enceinte des mineurs qui vont se révolter.
B) Une récolte pour la révolte
« Des hommes poussaient » (12) ils creusent toujours plus loin, en train de prendre de l’importance symbolique,
politique. Pop appelée à prendre son destin en main. «une armée noire » (12-13) noire  mine, sous-terre,
vengeance, armée très nombreuse « vengeresse » (13) évoque idée révolutionnaire montrée comme inéluctable. Ils
vont se venger des bourgeois. « qui germait lentement dans les sillons » (13) sillon = crevasse, là où on plante les
graines. Naturalisation des hommes. Nature personnifiée, mét miroir, révolution aussi inéluctable que l’apparition
des bourgeons au printemps. Mineurs  métonymie du prolétariat, classe ouvrière. « récoltes du siècle futur » (13-
14) allégorique, il va forcément y avoir une révolution vu les cond de travail. « la germination allait faire bientôt
éclater la terre (14) Syllepse, une plante qui pousse fait éclater la terre. Les ouvriers vont bien sortir de terre et faire
éclater le système politique, destruction physique des personnes et des biens
Conclusion :
Explicit qui établit une comparaison entre le travail des mineurs souterrains/ la révolte qui grandit et la lente
germination d'une plante (métaphore filée de la germination). Explique le titre après long effet d’attente. Contraste
entre nature pleine effervescence et les coups de mine, misère obscurité qu’Etienne entend. Zola termine son roman
par double métaphore grandiose : terre qui revit après hiver et armée qui reprend son pouvoir. Germination des
ouvriers. Sortie de leur rôle passif pour un rôle actif de révolutionnaire et prendre leur destin en main telle une
pioche. C’est la fin du roman et de l'apprentissage d'Etienne, le début d'un nouveau combat pour lui.
Ouverture : Comparer Etienne a un autre héro d'apprentissage Julien dans Le RN de Stendhal. Il va essayer de faire
une évolution sociale comme Etienne par les études et les femmes.

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  • 1. Zola, Germinale, 1885, Explicit Introduction Explicit, dernières lignes du roman. Germinal (parut en 1985, 13eme tomes des "Rougon-Macquart" d'Emile Zola, raconte la grève d’un personnage Etienne pour des conditions de vie horribles. Les corporations supprimées, les conditions de vie deviennent épouvantables. Pas d’âge min ou limite. En faisant grève, il meurt de faim. Il décide alors de partir à Paris où les syndicats se dvpent. Maheude, son ancienne logeuse, doit aller travailler à la mine car son mari y est mort. Explicit plein d’espoir  CL fécondité. Après un récit qui se termine de manière assez négative, tragique, il y a une note d’espoir finale qui caractérise ce texte. C’est le treizième roman de la série des Rougon-Macquart, il paraît d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885. Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un ensemble de 20 romans écrits par Émile Zola entre 1870 et 1893. 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On ne sait pas qui porte les coups : déshumanisation, dépossession humanité + imparfaits de durer et de répétition « rivelaines » (1) : outil, pioche. « Les camarades étaient tous là, il les entendait le suivre à chaque enjambée » (1-2) les camarades sont . Il est au-dessus de ses amis, sorti de l’enfer. Contraste très fort suggéré. Il a démissionné et part à Paris. Camardes « sous ses pieds » (1) marque une différence entre le monde souterrains et extérieur. 1er verbe « entendait » (1), il ne les voit pas. Énormément d’activité, d’allers-venus dans cette mine : « le suivre à chaque enjambée » (2) : les coups répétitifs accompagnent les pas d'Etienne. B) La Maheude, image souffrante et pathétique du mineur « N'était-ce pas la Maheude » (2) interrogative-indirecte question rhétorique. Veuve, ancienne logeuse d’Etienne. Pendant la grève, son mari a été tué par des soldats. Réminiscence de ce que Etienne a vécu .CC de lieu « sous cette pièce de betteraves » (3) aspect sous-terrain (enfouissement) , betterave, racines donc très profondes. « l’échine cassée » (3) dos, position courbée, hyperbole avec pp employé adj « cassée » (3). On peut mettre cela en lien avec l’expression courber l’échine = faire preuve de soumission. La Maheude est jeté comme une bête de somme. Situation pathétique. Après y avoir perdu son mari et sa fille, la Maheude doit retourner aux mines. « le souffle montait si roque » (3)  difficultés respiration, les poumons s’encrassent. Renforcé par adv intensité « si ». Animalisation avec « échine », « rauque ». « Ronflement du ventilateur » (4), ventilateurs sous terre pour aérer l’air des galerie, légère personnification. L’homme semble exploiter comme une machine. C) Un enfouissement des mineurs qui annonce la vie Point de vue d'Etienne ,verbe d'opinons "il croyait" 3 CCL : « A gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d'autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres.» (4-5) asyndète  amplifie effet d’énumération. 2 séries de rythme ternaire CC de lieu « A gauche, à droite, plus loin » (4) et « sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. » (4-5) La mine est partout. Contraste horreur des mines/beauté nature. L’espoir y perpétue. Adj épithète « vives » (5) et « jeune » (5) amorcent CL de la vie. II. Une terre débordante de vie (l.5-10) A) Une terre comme une mère nourricière Adv de temps « Maintenant » (5) et cdn « d’avril » (5) = début du printemps. Jusqu’à l’explicit, on ne comprend pas le titre Germinal (mois du calendrier républicain du 21 mars au 19 avril sous RF, dvpt d’une graine qui donne une nouvelle plante, signifiait la fermentation et le développement de la sève). CCM « dans sa gloire » (5-6), paysage inondé par la lumière du Soleil, le soleil est au zénith, symbole de vie CCL " en plein ciel" . Perso de la terre assimilée à une mère : « échauffant la terre qui enfantait » (6) Met, perso filée. Terre = mère nourricière : « Du flanc nourricier jaillissait la vie » Rythme ternaire avec énumération 3 verbes action a l'imparfait de duré et de description « jaillissait … crevaient … tressaillaient » (6-7). 3PI. Chacune donne un détail sur germination en donnait des ex. Appel espérance. Mét. du renouveau printanier. Rythme équilibré et lent B) Description de la germination « De toutes parts » (7) CCL phénomène généralisé, on le voit partout, « des graines se gonflaient, s’allongeaient, gerçaient la plaine » (7-8) Rythme ternaire, verbe d'action a l'imparfaits de duré/description perso filée éléments de la nature. Succession verbes action. « d'un besoin de chaleur et de lumière » (8-9) personnification, conscience.
  • 2. Ironie tragique, contraste pathétique avec les mineurs. Antithèse lumière extérieure/obscurité en bas. « Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes » (9) personnification des bruits quand on traverse un champ. Pas très fort  chuchotement. Hyperbole « débordement de sève » pour montrer que vie renaît pendant printemps. « le bruit des germes s'épandait en un grand baiser » (9-10) personnification, entrelacement. CL érotisme. 2 prop juxtaposées, parallélisme. " s'épandait" : dispersait uniformément agriculture III. La lente germination de la révolte (10-14) A) Le travail de l’enfantement Répétition «Encore, encore » (10)  épizeuxe. Retour évocation mineurs sous terre : « de plus en plus distinctement, comme s'ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient » (10-11) bruit de + en + fort. Évocation du son qui se rapproche et des graines qui germent et se rapprochent du sol. « Aux rayons enflammés de l'astre » (11-12) CC de temps, astre = métonymie du soleil. Enflammés = métaphore hyperbolique, syllepse : flamme du désir de vivre, de la passion. « c'était de cette rumeur que la campagne était grosse » (12)  enceinte. Campagne enceinte de la rumeur  son des pioches, enceinte des mineurs qui vont se révolter. B) Une récolte pour la révolte « Des hommes poussaient » (12) ils creusent toujours plus loin, en train de prendre de l’importance symbolique, politique. Pop appelée à prendre son destin en main. «une armée noire » (12-13) noire  mine, sous-terre, vengeance, armée très nombreuse « vengeresse » (13) évoque idée révolutionnaire montrée comme inéluctable. Ils vont se venger des bourgeois. « qui germait lentement dans les sillons » (13) sillon = crevasse, là où on plante les graines. Naturalisation des hommes. Nature personnifiée, mét miroir, révolution aussi inéluctable que l’apparition des bourgeons au printemps. Mineurs  métonymie du prolétariat, classe ouvrière. « récoltes du siècle futur » (13- 14) allégorique, il va forcément y avoir une révolution vu les cond de travail. « la germination allait faire bientôt éclater la terre (14) Syllepse, une plante qui pousse fait éclater la terre. Les ouvriers vont bien sortir de terre et faire éclater le système politique, destruction physique des personnes et des biens Conclusion : Explicit qui établit une comparaison entre le travail des mineurs souterrains/ la révolte qui grandit et la lente germination d'une plante (métaphore filée de la germination). Explique le titre après long effet d’attente. Contraste entre nature pleine effervescence et les coups de mine, misère obscurité qu’Etienne entend. Zola termine son roman par double métaphore grandiose : terre qui revit après hiver et armée qui reprend son pouvoir. Germination des ouvriers. Sortie de leur rôle passif pour un rôle actif de révolutionnaire et prendre leur destin en main telle une pioche. C’est la fin du roman et de l'apprentissage d'Etienne, le début d'un nouveau combat pour lui. Ouverture : Comparer Etienne a un autre héro d'apprentissage Julien dans Le RN de Stendhal. Il va essayer de faire une évolution sociale comme Etienne par les études et les femmes.