La #stratégie énergétique renouvelable orientée vers l'#éolien en #France est une aberration industrielle majeure dans sa conception actuelle.
La France possède la seconde zone économique exclusive (ZEE) mondiale (les USA sont 1ers), soit un parc aquatique de plus de 10 millions de kilomètres carrés de superficie.
Le tableau de bord du gouvernement français nous apprend que le parc éolien français possède un potentiel de 18,7 gigawatts (10e+9) en 2021 et pour lequel la production n'a été que de 36,8 térawatts (10e+12) la même année.
Belle performance ? Pas vraiment.
Premièrement, les 18,7 gigawatts sont une capacité découplée de la production qui est mesurée en watts-heures. Si bien que la capacité correspondante en watts-heures est de 1,66 10e+14 Wh. En retour, 36,8 térawatts représentent une performance annuelle de 22,29%. Et par conséquent un facteur de conversion de facto égal à 22,29%.
Il s’agit d’une production intermittente et qui a été dopée récemment, cependant elle contribue à hauteur de 7 à 9% du mix énergétique français livré dans vos prises électriques.
Comparativement, le potentiel des énergies renouvelables marines est de très loin supérieur. 100 à 10000 fois supérieur si l'on ne considère que l'énergie houlomotrice (celle des vagues en surface par exemple). Voire d’avantage.
Le PDF en pièce jointe (ci-après) de cet article considère 3 hypothèses & 2 scénarios majeurs :
Les 3 hypothèses sont :
1- Un potentiel de 2500 W par km2 exploité.
2- Un potentiel en hypothèse basse estimé à 8000 MW annuel mondialement.
3- Un potentiel en hypothèse haute estimé à 80000 MW annuel mondialement.
Les 2 scénarios majeurs concernent le taux de couverture de la ZEE française fixé à 10,5 millions de Km² :
1- Une exploitation de 100% de la ZEE.
2- Une exploitation de 50% de la ZEE.
Il en ressort un potentiel de 100 à 10000 fois supérieur à l’éolien avec une ordre de grandeur de l'ordre de 10 puissance 17 à 10 puissance 19 en facteur du nombre de watts-heures produits.
Un potentiel capable d’absorber entre 125% et 150% du CO2 émis mondialement par an avec 2020 comme année de référence.
Cerise sur le gâteau, la troisième hypothèse couvre totalement les 450 TWh de gaz en réserve en France (3,94 10e+18 Wh annuels). Adieu pénurie importée.
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#france #stratégie #energiesrenouvelables #energiemarine #energie #electricité
3. Synthèse des scénarios maritimes & éoliens
> gains transition écologique maximisés par 1 hypothèse (80000 TW*/an)
dans 2 scénario de captation majeurs.
4. Gisement de productivité comparatif - électricité
> 2 scénarios 80000 TW possèdent un fort avantage comparatif sur l’éolien
> Présentent cependant un chalenge industriel fort.
5. N.B. : extrapolation linéaire | Wh : Watts-heure
Gisement de productivité comparatif - électricité
> Toutes les modélisations concluent à un avantage maritime, au moins
> Cependant seul le potentiel est représenté
6. Transférabilité – tonne équivalent pétrole
> 2 scénarios… l’emportent à condition d’atteindre un facteur de captation
de 100% (facteur d’efficacité)
> Présentent cependant un chalenge industriel fort. Design crucial
7. Gisement de productivité comparatif - tep
> Tous les scénarios possèdent un avantage comparatif en tep sur l’éolien.
> L’eau est une matière et un milieu continu.
> Le vent, une force mais pas un milieu continu (vent vs air).
8. Gisement de productivité – British Thermal Unit
> L’eau & l’énergie issue de la houle peut réduire la dépendance en gaz
(450 TWh, CRE).
> France : 2ème zone économique exclusive mondiale.
9. Gisement de productivité – British Thermal Unit
> Ci-dessous il y a un piège : lequel ?
> L’énergie de la houle est supérieure à l’éolien.
10. Gisement de productivité – Équivalent gCO2
> La surface maritime peut produire entre 1015 & 1018 équivalent gCO2.
> 36 billion de CO2 émis en 2020 (monde) => 1012 < 10[15-18]
> Captation de CO2 annuel 2020 par énergie maritime : entre 125% & 150%
N.B. : gCO2, gramme de CO2
12. N.B. : FC = Facteur de Conversion
Gisement de productivité Wh – Stratégie ENR
> Limite éolienne à 1017 Wh annuels intermittent. A progression &
architecture constante, l’éolien ne dépasse pas 1018 Wh annuels.
> ¾ des coûts d’investissement concerne l’éolienne (CRE) qui représente 7
à 9% du mix énergétique français.
13. La stratégie ENR Française en 1 graphe.
> En bleu et noir, l’océan, la mer, la houle, les courants ne sont pas pris en
comptes, le vent non plus et moins encore l’osmotique ou la salinité…
> En rose fushia qui fait mal aux yeux, les éoliennes et ce qu’elles
rapportent énergétiquement, au mieux.
14. La stratégie ENR Française de demain.
> Investir dans l’ENR pilotable unifiée et continue.
> Développer une approche de puits énergétique consolidé.
> La France dispose peut obtenir une position dominante et stratégique, y
compris par effet rebond dans l’informatique quantique.
> Développer de nouveaux procédés autant en conception qu’en
industrialisation.
> La France dispose de la 2ème ZEE, un facteur clé de succès et de nombreux
territoires qui représentant autant de bassins d’emplois exceptionnels.
> L’éolien n’est pas inutile, mais la miniaturisation est un facteur clé de
succès. Combien de voitures déplacent de l’air ? Combien produisent de
l’énergie en passant ?
> Enfin, il s’agit également de souveraineté énergétique.
15. Merci et très bonne journée
Les commentaires, partages, et échanges sont les bienvenus tout
comme un like ou une demande d’abonnement ;-)