En 2012, l’UFE a évalué les points clés et les conséquences d’une transition énergétique, et a travaillé, sur le plan macroéconomique, avec le Centre d’Analyse Stratégique.
Etude sur les enjeux et les actions d'Efficacité énergétique
Dossier Presse Etude Transition Energétique et Système Electrique
1. DOSSIER DE PRESSE
Transition Energétique
et système électrique
Quels enjeux?
quels facteurs clefs de réussite?
Quels nouveaux équilibres pour le système électrique?
Contact Presse
Anne CHENU
06.09.22.77.01 - 01.58.56.20.84
anne.chenu@ufe-electricite.fr
Novembre 2012
2. SOMMAIRE
Contexte page 3
Quelle est la situation énergétique de la France aujourd’hui?
Sur quoi doit porter le Débat sur la transition énergétique ?
Les Points Clés de l’étude page 6
La demande
L’efficacité énergétique
Les énergies renouvelables
Les réseaux
L’acceptabilité sociétale
Le climat
Le financement
La croissance et l’emploi
Conclusion page 21
2
3. CONTEXTE
En 2011, l’UFE avait modélisé trois scénarios de transition énergétique :
70 % de nucléaire,
50 % de nucléaire,
20 % de nucléaire.
En 2012, l’UFE a évalué les points clés et les conséquences d’une transition énergétique, et a
travaillé, sur le plan macroéconomique, avec le Centre d’Analyse Stratégique. En tant qu’organisation
professionnelle regroupant l’ensemble des acteurs du secteur, elle s’est livrée à un travail d’analyse
de la transition énergétique de façon factuelle, sans porter de jugement de valeur.
Quelle est la situation énergétique de la France aujourd’hui?
En préambule, il est important de rappeler la situation énergétique actuelle en France, pour
comprendre spécifiquement la place qu’occupe, l’électricité dans la consommation d’énergie.
La consomma on d’énergie en France
Consomma on totale
d’énergie :1800 TWh
95
590 117
160
125 8
80 90
115 40 93
70 90
32
3
3
4.
Si on détaille le vole
et « Chauffag
ge », résiden
ntiel et tertia
aire, on rema
arque qu’il y
y a plus de c
chauffage
au fioul ‐
‐ 120 TWh‐ qque de chaufffage électriq
que ‐102 TWWh.
Concernnant l’impact t sur le chan
ngement climmatique, il c
convient de rappeler quee l’un des avantages
compéti itifs du systtème électri
ique françai est son très bon bil CO2. Po produire 1 MWh
is t lan our e
d’électricité, la France émet 4 fois moin de CO2 que la moyenne euro
4 ns opéenne. À titre de
4
5. compara aison, l’Allem
magne émet, 850Mt de CCO2 par an. L La France émmet, quant à elle, 370Mt
t de CO2,
soit l’équ
uivalent de la production
n de CO2 du seul parc éle
ectrique allemand.
faut aussi rappeler que le déficit com
Enfin, il f mmercial de la France s’é
élève, aujour rd’hui, à 70 M
Md€. Sur
ces 70 MMd€, 65 sont portations d ’énergies, le
t dus aux imp e pétrole pes
sant, à lui seuul, 50 Md€, soit 80 %
du défici it.
Sur quoi
i doit porter le débat sur
r la transitio
on énergétiqu
ue ?
Au vu de ces éléme ents, le déba sur la Tra
at ansition Energétique ne doit pas se centrer sur la seule
r
té et il doit v
électricit viser deux ob bjectifs clairs :
préserver, vo
oire amplifie
er, l’avantage
e de la Franc ce en matièr
re de lutte co
ontre le changement
c
climatique
réduire le dé
éficit commeercial énergé tique de la F
France
5
7. I ‐ La D
Demande
À horizon 2030, la de
emande peut s’avérer pl us forte que prévue, du f
fait :
d
d’une reprise
e de la croiss
sance écono omique du pa ays
d
des transfert
ts d’usages d ers l’électricité performante
du pétrole ve
Le graphique mont qu’en ca de hauss moyenne du PIB (1
tre as se e 1,7 % PIB), ll’effort en efficacité
énergéti ique permet au mieux d’ici 2030 d’annuler l’impact de la croissan économ
t, x, 0, e nce mique sur
on de la dem
l’évolutio mande d’élec
ctricité.
En cas de croissance e forte — pluus de 2 % de PIB — due n notamment à une relanc ce de la compétitivité
elle, la dema
industrie ande d’électricité pourra repartir à la hausse malgré une politique d’efficacité
ait à
énergétiique ambitie euse.
Entre un scénario d croissance faible (1,3 % PIB) et un scénario de croissanc forte (2 % PIB), la
n de e u ce %
variation
n de la demaande d’électr
ricité est de ll’ordre de 1000 TWh.
Si l’effica
acité énergé
étique est un composa nte essentie de la tra
ne elle ansition éne rgétique, il n’est pas
exclu qu la réalisation de ses objectifs ne soit pas to
ue e otalement au rendez‐vo compte tenu des
ous
problèm mes de financ cement qui seront majeu urs dans la mise en œuvre e des politiq ues publique es.
Pour fair s incertitudes, tant sur le
re face à ces e niveau de croissance qque sur l'efficcacité énerggétique, il
existe deux options soit utilis le poten
s : ser ntiel nucléaire existant, soit constru
uire des mo
oyens de
producti ion thermiquue.
7
8. Dans le cas du mainntien de la production n ucléaire le d développeme ent des ENR
R permettrait
t de faire
face à la hausse de la
a demande dd’électricité lliée à la crois
ssance écono
omique.
Une des questions centrales de la tran
s nsition éner rgétique portera sur la diminutio de la
a on
consomm mation de pétrole en Fra ance. Pour r répondre à c cet enjeu ma ajeur, il pour
rrait être envvisagé de
réduire de 50 % la consommat tion de fiou l pour le ch
hauffage au profit du g et de l’é
gaz électricité
performante, notam mment par l’utilisation d pompes à chaleur (30
de à 0TWh). Ces dernières po ourraient
égalemeent être utilissées dans ceertains proce ess industriels (10TWh). De même, u un programm me massif
de déve
eloppement du transpo électriqu e, soit colle
ort ectif, soit in
ndividuel, poourrait être engagé.
(30TWh) ). Rappelons s que la cons
sommation d de pétrole po our le seul transport est d de 600 TWh.
L’ensemble du programme de tr
ransferts env
visageable a ainsi été est
timé, à 70 TW
Wh.
Pour faire face à cette cons sommation d’électricité supplémentaire liée à une vol
é lonté de
décarbonation plus forte de la France, un d
développement ambitieux des ENR serait d’autant plus
R
pertinennt. Cela suppose, aussi, tooutes choses s égales par ailleurs, de m
maintenir la production nucléaire
au nivea approprié La produc
au é. ction ENR p
permet de ré
épondre à cette croissa
c ance de la demande
d
d’électricité tout en garantissant t la sécurité d
d’approvisionnement du système.
Ainsi, da un conte
ans exte de croissance écon
nomique fort et de transferts d’usa
te ages du pét
trole vers
l’électric
cité, combine
er maintien de la produc ction nucléaire et un hau
ut niveau de
e développem ment des
ENR permettrait d’optimiser dan ns le temps :
la performannce CO2 de la France ;
ommerciale de la France ;
la balance co
le développeement indus s, qu’il s’agis
striel français sse du secte
eur automob
bile, ferroviaire ou du
s erte.
secteur de l’économie ve
8
9. II – L’efficacité énergétique
L’effort d’efficacité énergétique pose d’abord un problème de financement. Pour le seul secteur de
l’électricité l’UFE, estime l’investissement à réaliser à 170 Md€, afin d’économiser 116 TWh. Il est
évident que l’effort d’efficacité énergétique dans le secteur électrique, comme sur les autres
énergies (fioul, gaz), sera un véritable enjeu de financement.
Il est donc essentiel, compte tenu des montants en cause :
d’orienter prioritairement les investissements vers les actions les plus efficaces au moindre
coût ;
de mettre en place les dispositifs de financement appropriés.
Les études faites par l’UFE montrent que pour gagner 1 TWh, le coût des actions à mettre en œuvre
peut aller de 1 à 4 Md€, selon les actions choisies. Par exemple, il y un facteur de coût de 1 à 4 entre
l’isolation en comble non habitable en logement collectif et l’Isolation de comble habitable en
maison individuelle.
9
10. III – Le
es énerg
gies renouvelable
es
Au‐delà de ces enjeux liés à la m
maîtrise de la demande, , un autre enjeu essentiiel à la réuss
site de la
transitio
on énergétiqu
ue est celui d
de l’essor sig
gnificatif des énergies ren
nouvelables sur lesquelle
es repose
une grannde partie de
e l’évolution du mix élect trique.
À 2030, l’essor des re
enouvelables s’appuie su
ur :
l’exploitation du potent éolien fr
n tiel rançais — te
errestre et offshore – l’’un des premiers en
o
Europe ;
un développ pement impo ortant du so olaire, à la ha
auteur de ce e que l’on co onstate dans s les pays
v
voisins, comme l’Allemag gne;
un développ pement signif ficatif de la b
biomasse ;
l’arrivée de l’hydrolien, compte te
, enu des posssibilités du littoral fran
nçais. Il s’ag d’une
git
t
technologie émergente, mais essent ielle.
Par aille
eurs, en acc
compagneme des nou
ent uvelles énerg
gies, la Fran dispose déjà d’un gisement
nce g
d’énergie renouvelable hydrauliq
que qui pour
rrait être enc
core mieux e exploité, à ha
auteur de 11
1TWh.
Si à l’imaage de ce qu ue l’on consttate ces dernniers mois sur l’éolien, le rythme de e développem ment des
ENR ne suit pas l’ambition affichée, pour continuer à assurer la sécurité de l’approvisionnement
électriqu du pays, soit le déve
ue eloppement de moyens de production thermiq ues supplém mentaires
sera néc cessaire, soit le maintien d’un certain
n niveau de pproduction nucléaire sera a inévitable.
10
11.
D’import tants bénéf fices pour l’économie française sont attend dus avec l’’essor des énergies
renouvelables, au p premier plan duquel le renforcement de la filière indus
n e strielle française. Le
développ pement d’u une filière industrielle ENR perme
i ettrait de créer des e
c emplois, ma aussi,
ais
d’amélioorer la balanc ce commerciale du pays . Réduire de 50 % le taux x d’importat tion des équi ipements
de type ENR, c’est‐àà‐dire fabriquer plus d’é
équipements en France, c’est potent
s tiellement réduire le
déficit co
ommercial d de la France de 40 Md€ à horizon 20 030. En revaanche, sans cette restructuration
industrieelle sur le ter
rritoire natio
onal, ce déficcit commercial se creuser
rait fortemen nt.
11
12. IV – Le
es réseaux
Les rése
eaux sont au cœur du système élec
u ctrique qu’il s’agisse des interconne
s exions, du ré
éseau de
transpor rt national, e
et des réseau
ux de distrib
bution.
Dans un contexte de
e développement du ma arché unique e européen, et de transiition énergét
tique, les
intercon
nnexions son
nt à doubler en puissanc e, afin :
d
d’assurer la sécurité d’alimentation é électrique ;
d’accompagner l’essor des EnR ;
d
d
de mutualise er les moyen ns de product tion europée ens ;
d
de fusionner r les variations de consom mmation et leur volatilité
é ;
d
de fluidifier le marché de e l’énergie.
12
13.
Le rôle des intercon
nnexions est, ainsi, tou à fait stra
ut atégique. S’il manquait, par exemp 7 GW
ple,
d’intercoonnexions, d du fait notam
mment de dif fficultés d’ac
cceptabilité d
des ouvrages s par les pop
pulations,
alors il f
faudrait commpenser par 7 GW de pr roduction th hermique ou u maintenir lla capacité n nucléaire
correspo ondante. Pa arallèlement il est à noter que tout retard dans le développem
t, d ment des
interconnnexions imp pactera d’auttant la constr ruction du m marché intérieur europée en de l’électr
ricité.
13
14. Sur le plan national, le développement des réseaux de transport doit répondre à plusieurs objectifs :
l’exploitation pleine et entière du foisonnement entre les trois régimes de vent en France :
celui de la Manche, celui de l’Atlantique et celui de la Méditerranée ;
l’utilisation du potentiel de production solaire dans le sud pour répondre aux besoins de
consommation sur l’ensemble du territoire métropolitain ;
rééquilibrer le réseau au vu des nouvelles localisations des moyens de production.
En plus des investissements courants sur ce réseau de transport, 10 Md€ vont être nécessaires pour
financer ces nouveaux besoins. C’est un enjeu essentiel, car le fait de ne pas réaliser ces
investissements à temps conduirait à de graves déséquilibres du système.
Les enjeux sont aussi très importants pour les réseaux de distribution pour lesquels il va falloir
investir de l’ordre de 110 Md€ d’ici 2030, afin, d’abord, de poursuivre les investissements courants
correspondant :
au renouvellement du patrimoine ;
à l’amélioration de la qualité de la fourniture ;
au renforcement du réseau ;
au raccordement des utilisateurs du réseau, aussi bien les producteurs que les
consommateurs.
Il convient, ensuite, d’adapter les réseaux à la transition énergétique, avec trois composantes
principales :
le développement des EnR réparties sur l’ensemble du territoire ;
le développement des véhicules électriques ;
l’évolution de la puissance électrique appelée par les consommateurs.
Pour pouvoir limiter ces investissements, il existe plusieurs leviers d’optimisation :
en matière de gestion de la pointe : le pilotage de la demande à travers des dispositifs
tarifaires adaptés, mais aussi grâce à des innovations technologiques comme par exemple
les smart grids
En matière d’optimisation de l’intégration des ENR : l’incitation à l’autoconsommation et une
localisation des ENR proche des lieux de consommation permettra de limiter les investissements de
raccordement et de renforcement des réseaux. Au‐delà, les réseaux devront développer tous les
outils de flexibilité utiles au système électrique.
Au total, ces leviers permettraient d’éviter jusqu’à 7 Md€ d’investissements à l’horizon 2030.
14
15. V – L’a
acceptab
bilité soc
ciétale
Entre le développem ment du nom mbre de mâts s d’éoliennes, de surface
es de pannea
aux photovo oltaïques,
et la né
écessité abs
solue de renforcer et développer les réseaux de transp
x port, la que
estion de
l’acceptaation sociéta
ale va se pose
er de façon c
cruciale.
Or, il fau
ut actuellement 10 ans ppour mettre une ligne enn service, do
ont 9 ans de procédures et un an
de travaaux. L’exemp de la lig THT Fra
ple gne ance‐Espagne — dont RTE vient de lancer un chantier
R e
innovant t en matière d’enfouissement — s’esst ainsi faite après plus de 20 ans de c n.
concertation
Pour Ia L
Ligne THT Co
otentin Maine, plus de 40
000 réunions
s publiques s
se sont tenue
es.
Si les ouuvrages ne so ont pas consstruits dans d aisonnables, des risques importants pèseront
des délais ra
ohérence da l’évolutio du systèm électriqu Il est do essentiell que les procédures
sur la co ans on me ue. onc
administ tratives soien
nt plus en ad
déquation avvec la dynammique de tran
nsition.
15
16. VI – Le
e climat
Selon les
s choix effectués, d’une part en termmes de recours à la produ uction thermmique, d’autre part en
termes dde transfertss d’usages, la
a transition énergétique
e peut faire v
varier les ém
missions de C
CO2 de la
France dde ‐ 60 à + 73
3 Mt en 20300.
À titre de rappel, les émissions de la France s
sont, actuelle
ement, de 37
70Mt de CO2
2.
16
17. VII – L
Les inves
stissements
La transition énergé vestissement de l’ordre de 400 Md hors les 170 Md€
étique condu à des inv
uit ts e d€,
d’efficac
cité énergétiq
que évoqués s précédemm ment.
Notons que l’ensemmble de ces investissem
s ments n’est pas entière ement imput table à la transition
t
énergétiique. En eff
fet, le simple maintien en l’état du système électrique actuel implique des
d
sements de l
investiss l’ordre de 18 80 / 200 Mdd€, tandis qu ue les orienta
ations décid ées dans le cadre du
Grenelle de l’envir
e ronnement, nécessitera aient une centaine de milliards s
c supplémenta aires (cf.
l’étude U
UFE 2011).
estissements, avec ou sa transitio sont don extrêmem
Les inve ans on, nc ment import
tants. Ils con
nstituent,
pour l’es
ssentiel, des coûts fixes à
à long terme , entre 30 et
t 40 ans.
Il est don
nc indispensable de pouv
voir sécurise cement. Cela passe par 3 éléments clés :
er leur financ
é du cadre réglementaire
une stabilité e ;
un market design français et europée en adapté ;
d
des prix et ta
arifs qui reflè
ètent, a miniima, les coût
ts.
Tout cec
ci conduit à u
une augment
tation du coû
ût du MWh p
produit.
17
18.
Le Gren
nelle de l’e
environneme supposa une évo
ent ait olution de 30 à 40 €/M
3 MWh. La transition
t
énergéti
ique implique, en elle‐mêême, un surc
coût du mêm
me ordre de ggrandeur.
Ces chif
ffres avaient
t été publiés s, en 2011, p ans le cadre de son étud
par l’UFE, da de « Électrici
ité 2030 :
Quels ch
hoix pour la FFrance ? ».
À titre de comparais son, le prix d
du MWh pay yé par les parrticuliers en Allemagne e est déjà de l’
’ordre de
140 € suupérieur au pprix actuel duu MWh payé é par les part
ticuliers fran
nçais. Sans co
ompter donc c l’impact
sur les co
oûts sur les p
prix de l’Ener
rgiewende, q
qui font actu
uellement débat.
18
19. VIII – La croiss
sance et les empl
lois
L’approc
che menée en partena ariat avec le Conseil d’Analyse Stratégique est volontairement
S
macroécconomique a au niveau de et mesure le surcroît de croissance, o
e la France, e ou de consommation
nationale, que provoque la tran
nsition énerg
gétique, par rapport à une situatio n de type « Mise en
r u «
œuvre ddu Grenelle dde l’Environnnement ».
L’effet d relance dû à la transition énergé
de étique dépen de la con
nd nstitution de filières industrielles
e
françaisees compétitiv
ves.
Une tran
nsition énerg
gétique prodduit, globalem
ment, un eff
fet de relance de l’écono
omie de 2013
3 à 2020,
notammment grâce auux secteurs s
suivants :
• Bâtimen
nt
• Construc
ction métalliique
• Machinees industriell es
Après 22020, on constate un ralentisseme de l’effe de relance, puis l’a pparition d’
r ent et ’un effet
nniste. L’éco
déflation onomie perd alors glob
d balement en compétitiv
n vité, compte tenu du poids des
e p
importat tions et de l’augmentatio
on du coût dde l’électricité
é.
Toutefoi
is, cet effet déflationnist être évité si des filières industrielles
te pourrait ê s françaises fortes se
développ
pent, (effica
acité énergétique, ENR.. conduisan à partir de 2020, à une diminu
..) nt, ution des
importat
tions industr rielles.
19
20.
En effet, si aucune politique industrielle n’
’accompagne la transitio énergétiq
e on que, son eff sur la
fet
balance commerciale e sera négatif, compte te enu :
• d’une part, du poids des importat
d d tions de ma omaine des énergies
atériel, tant dans le do
renouvelablees que dans celui de l’eff ficacité énerg
gétique ;
• e
et d’autre paart, du fait q
que la transittion énergéttique ne vien nt pas dimin uer significativement
les imports d
de produits p pétroliers.
Cet impact négatif p
pourrait en re
evanche être
e fortement réduit, voire
e s’estomper
r, si :
• la création d filières in
de ndustrielles f
françaises es effective, réduisant a
st ainsi l’import
tation de
matériel lié aau développement des E ENR et de l’effficacité énergétique ;
• les politique
es publiques encouragen t les transferts d’usage v vers l’électri cité produite
e par des
ENR, permet ttant de réduuire les impoortations de produits pét troliers.
20
21.
En matière d’emplo une app
ois, proche glob
bale est néc
cessaire et apparaît com
a mme seule crédible.
Comme en matière de croissancce, on const ate un effett positif les p
premières annnées, qui se
e ralentit
nduire ensuit
pour con te à une dég
gradation de l’emploi global, en Franc ce, à terme.
Un impa
act positif sur
r l’emploi po
ourrait être m
maintenu si :
• la création d
de filières ind
dustrielles fra
ançaises (effficacité énerg
gétique, ENR
R...) était effe
ective ;
• o
on maintena ait l’emploi nnucléaire en France ;
• l’ensemble d politique publiques en matière d’énergie induisait un e amélioration de la
des es s e
c
compétitivité économiqu ue de l’indus strie français
se.
En co
onclusion La transition énergét
n : tique est un enj
t jeu indu
ustriel,
éconoomique eet politiq
que maje
eur
• Développer fortement les ENR en privilégian les transferts d’usag
n nt ges du pétrrole vers
méliorerait l e bilan CO2 de la France, ainsi qu e son indép
l’électricité et le gaz am 2 pendance
é
énergétique, tout en allé égeant son ddéficit commercial.
• C
Créer ou connsolider, sanns attendre, les filières in
ndustrielles nécessaires dans le dom
maine des
ENR et de l’e
efficacité éne
ergétique, es
st un enjeu n national maje eur.
• ttrait une relance écono
La réussite d la transition énergétiique permet
de omique et la création
d
d’emplois du urables, sanss peser sur la
a compétitivi
ité nationale e.
• Le maintien d’un poten
ntiel nucléai re permettr de sécuriser la repr
rait rise de la cr
roissance
é
économique e, et toutes le
es transform
mations liées à la transitio
on énergétiq ue.
21