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16 L’Echo
DU SAMEDI 24
AU LUNDI 26 JANVIER 2009
L
’exposition de Saragosse
s’estamplementfaitl’écho
du «waterstress »auprès
des décideurs et du grand
publictandisquele5e
Forummon-
dial de l’Eau rassemblera la com-
munautédesacteursetexpertsàIs-
tanbul en mars prochain. Dans le
même temps se déroulent des né-
gociations cruciales sur la réduc-
tiondesgazàeffetdeserreetlapré-
paration de la Conférence de
Copenhague en décembre 2009.
L’eauetl’énergiesonttousdeuxdes
servicesessentielspourlebonfonc-
tionnementdenossociétés.Ilsdoi-
ventdoncrépondreàtouteslesexi-
gences relatives aux services
d’intérêt général (sécurité de l’ap-
provisionnement,fonctionnement
continu,accèsàtous,etc.).
Pourtantlesdécideurspolitiqueset
économiqueslesperçoiventdema-
nièredifférente.Unecomparaison
permet de mieux comprendre la
dynamiqueprésentedanschacun
desdeuxsecteurs.
ĪTechnologie :endépitd’investis-
sements massifs en recherche,
beaucoupdedéveloppementstech-
nologiques dans le secteur de
l’énergie demeurent toujours en
chantieravecenlignedemirelafa-
meusefusionnucléaire.Pourl’eau,
grâce notamment aux technolo-
gies membranaires, on a au-
jourd’huienmaindefabuleuxou-
tils en matière de traitement. Les
développements actuels portent
essentiellementsurl’utilisationde
la ressource et la réduction de la
consommation énergétique des
équipements.
Ī Marché : le marché de l’énergie
s’organiseauniveaumondial.Ilest
diversifié entre plusieurs types
d’approvisionnement provenant
dedifférentessources.Icil’écono-
miedemarchéjoueàplein.Dansle
secteurdel’eau,lesservicess’orga-
nisentauniveaulocalenfonction
de ressources disponibles et de la
géographiedeslieux.L’infrastruc-
ture étant particulièrement oné-
reuse,onaboutitàunesortedemo-
nopolenaturel.Unegrandepartie
descoûtssontfixesetlesamortis-
sementss’effectuentàlongterme.
Iln’yapasdemarchépourl’eauen
tantquemarchandisecarleprixdu
transportestdisproportionnépar
rapport au coût d’accès à la res-
source.
QUELLE AUTORITÉ ?
Lesecteurdel’énergieaétélibéra-
lisé dans l’Union européenne et
s’appuiesurunsystèmederégula-
tionéconomique.Quantauxservi-
ces d’eau, ils sont traditionnelle-
mentduressortdel’autoritélocale.
Onnotetoutefoisunetendanceàla
consolidationauniveaurégional.
D’autrescaractéristiquesdesservi-
ces de l’eau concourent à jeter le
flou sur les enjeux du secteur. Ils
jouentunrôleclépourlasantépu-
blique. L’infrastructure est essen-
tiellementsouterraine.Letauxde
renouvellementestgénéralement
insuffisant.
Pourdesraisonssociales,lestarifs
d’eausontfixésàdesniveauxtrès
bas, insuffisants pour financer le
secteur et modifier les comporte-
ments.Laparticipationdesacteurs
privés fait polémique, retardant
d’autant le débat de fonds sur les
partenariatsàmettreenplace.
Lesbilanspréparatoiresauxplans
degestionontmisenexerguel’am-
pleur inattendue des risques pe-
santsurlesressourceseneau.Ilfau-
dra continuer à investir dans le
secteur en dépit des efforts déjà
consentis depuis les années 70 et
du fait que d’autres secteurs envi-
ronnementaux réclament une at-
tention croissante. Dès lors, on ne
peutpasfairel’économied’uneré-
flexion en profondeur sur l’effi-
ciencedusecteur.
SERVICE OU MARCHANDISE ?
Aujourd’hui le terme « service »
paraîtquelquepeuabusifcarl’eau
estvendueaum3
commeunesim-
plemarchandiseàunprixrelative-
ment bas (si l’on compare avec
l’énergie) et constant quelles que
soient les circonstances. Sans
doute,lesdifférentsservices(pro-
ductiond’eaupotable,distribution,
égouttage, traitement des eaux
usées,recyclagedesbouesd’épura-
tion,réutilisationdeseauxtraitées)
vont-ilssespécialiserdavantage.De
nouveauxélémentsviendronts’y
adjoindre, tels que la gestion de la
demandeetlamaintenancedesin-
frastructures. Les autres secteurs
faisant usages de la ressource
(transport, énergie, agriculture)
sont également appelés à contri-
bueraufinancementdusecteur.
Entre-temps,lesecteurdel’eaudoit
fairefaceàdesincertitudessignifi-
cativesquinécessitentunevérita-
blegestiondesrisques,apteàrassu-
rerlesinvestisseurs.Toutd’abordle
changementclimatiquefaitàpré-
sentsentirsespremierseffets.Tous
les modèles convergent vers une
multiplicationd’épisodesdeséche-
resseetd’inondationsenfonction
des saisons et de la situation géo-
graphique.
D’autresimpactsnégatifsserontin-
duits.Lesquels ?Lesbesoinseneau
auront tendance à croître suite à
l’élévationdelatempérature.Ladi-
minution du débit des rivières en
éténepermettraplusdediluerles
rejetsetrendralesécosystèmesen-
coreplusvulnérables.Danslesré-
gions côtières, la remontée du ni-
veau de la mer est susceptible de
compromettre l’utilisation des
nappesphréatiques.
Uneautreincertituderemarquable
porte sur le risque chimique (mi-
cropolluants,résidus,etc.)quel’on
ne peut pas réduire par l’ajout de
nouvellesunitésdetraitement
À l’évidence, le secteur de l’eau se
trouve à un tournant et ne peut
plussefieràuneapprochelinéaire,
guidéeuniquementparlalégisla-
tion. Maintenant qu’un nouveau
cadre de gestion est en place, il y a
lieud’enclencherunenouvelledy-
namiquecapabled’unifierlesdiffé-
rentsenjeux.S’ilappartientaupou-
voir politique de forger un
consensus sur la vraie valeur de
l’eau, les entreprises peuvent y
trouver une terre prometteuse
d’expansionàtouslesniveauxd’in-
tervention.
Cela conduit bien sûr à tirer parti
desavancéestechnologiquesmais
surtout à repenser les différents
servicesenfonctiondeleurapport
dansl’ensembledusecteurdel’eau
dontl’évolutionestrapidemaisle
futurincertain.L’Europe,avectoute
sadiversité,constitueunexcellent
laboratoire.
D’autresthèmes(sol,biodiversité)
dontlemodèleestàpeuprèssimi-
laire à l’eau sont aujourd’hui à
l’agendapolitiquedel’Unioneuro-
péenne. Nul doute que les leçons
apprises dans le secteur de l’eau
pourrontyêtretransposéesutile-
ment.ȣ
Energie
L’eau, moins il y en a, plus on en demande
Ī Ingénieur chimiste
The Sustainable Synergies Group
Frédéric
de
Hemptinne
«Avec l’eau, les entreprises peuvent trouver
une terre prometteuse d’expansion
à tous les niveaux d’intervention. »
FUSIONS DE COMPARTIMENTS
Dans le cadre de la rationalisation de la gamme des produits offerts à la clientèle et afin d'assurer
une gestion optimale des avoirs détenus par PARVEST (ci-après la " SICAV "), il a été décidé de
procéder à la fusion de certains compartiments au sein de la SICAV.
COMPARTIMENTS FUSIONNANT :
Les compartiments suivants fusionneront selon les modalités décrites ci-après :
PARVEST Asian Bond avec PARVEST Global Bond
PARVEST Europe Opportunities avec PARVEST Europe Alpha
PARVEST Growth (Euro) avec PARVEST Balanced (Euro)
PARVEST Scandinavian Bond avec PARVEST European Bond
(ci-après le/s (ci-après le/s
" compartiment/s absorbé/s ") " compartiment/s absorbant/s ")
a) COMPARAISON DES CARACTERISTIQUES DES COMPARTIMENTS
1. Politiques d'investissement
(i) Fusion de PARVEST Asian Bond avec PARVEST Global Bond
Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en USD, ont en commun l'objectif
d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme.
Le compartiment PARVEST Asian Bond investit principalement en obligations émises par des
sociétés ayant leur siège ou exerçant une partie prépondérante de leur activité dans un des pays
de l'Asie.
Le compartiment PARVEST Global Bond investit principalement en obligations domestiques et
internationales libellées en toutes devises (indexées, subordonnées, cum warrants) émises par des
débiteurs de tous pays et dont les titres sont de bonne qualité (" Investment Grade ") lors de leur
acquisition.
Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des
actifs peut être investie en obligations autres que celles prévues dans la politique principale, en
obligations convertibles (maximum 25%), en actions et autres titres et droits de participation
(maximum 10%), en instruments du marché monétaire (maximum 33%) ou en liquidités
(maximum 33%).
(ii) Fusion de PARVEST Europe Opportunities avec PARVEST Europe Alpha
Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en Euro, ont en commun l'objectif
d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme.
Le compartiment PARVEST Europe Opportunities investit en permanence à hauteur de 75%
minimum dans :
- les actions émises par des sociétés ayant leur siège social dans un des pays membres de
l'Union Européenne et de toute taille de capitalisation boursière, et/ou
- les titres assimilables aux actions dont les sous-jacents sont émis par des sociétés ayant leur
siège social dans un des pays membres de l'Union Européenne et de toute taille de capitalisation
boursière.
Le compartiment PARVEST Europe Alpha investit en permanence à hauteur de 75 % minimum
dans un portefeuille constitué :
- d'actions émises par des sociétés de toute taille de capitalisation boursière, ayant leur siège
social dans un des pays membres de l'Union Européenne, comprises dans les indices MSCI
Europe ou DJ Stoxx 600 et sélectionnées pour leur potentiel d'appréciation, et/ou
- des titres assimilables aux actions dont les sous-jacents sont émis par des sociétés de toute taille
de capitalisation boursière, ayant leur siège social dans un des pays membres de l'Union
Européenne, comprises dans les indices MSCI Europe ou DJ Stoxx 600 et sélectionnées pour
leur potentiel d'appréciation.
Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des
actifs peut être investie en actions ou titres assimilables aux actions autres que ceux prévus dans
la politique principale, en obligations, obligations convertibles et à option, en instruments du
marché monétaire ou liquidités.
(iii) Fusion de PARVEST Growth (Euro) avec PARVEST Balanced (Euro)
Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en Euro, ont en commun l'objectif
d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme dans leur devise de référence.
Le compartiment PARVEST Growth (Euro) investit dans un portefeuille diversifié constitué
d'actions, de titres assimilables aux actions de tous pays, l'exposition sur les marchés actions étant
supérieure à 50% des actifs du compartiment. Les titres de créance à revenu fixe ou variable
(obligations ou instruments du marché monétaire) ne peuvent représenter plus de 50% des actifs
du compartiment.
Le compartiment PARVEST Balanced (Euro) investit dans un portefeuille diversifié constitué au
minimum de 40 % et au maximum de 70 % de titres de créance à revenu fixe ou variable
(obligations ou instruments du marché monétaire). Les investissements en actions et titres assimilables
aux actions de tous pays doivent être faits de sorte que l'exposition sur les marchés actions soit
comprise entre 30 % et 60 % des actifs du compartiment.
Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des
actifs peut être investie en liquidités (maximum 33%).
(iv) Fusion de PARVEST Scandinavian Bond avec PARVEST European Bond
Les compartiments absorbé et absorbant ont en commun l'objectif d'accroître la valeur de leurs
actifs à moyen terme.
Le compartiment PARVEST Scandinavian Bond, libellé en DKK, investit principalement en
obligations domestiques danoises, suédoises et norvégiennes, ainsi qu'en euro-obligations
libellées en DKK, SEK et NOK, émises par des débiteurs dont les titres sont de bonne qualité
(" Investment Grade ") lors de leur acquisition et qui ont leur siège dans un des pays scandinaves.
Le compartiment PARVEST European Bond, libellé en EUR, investit principalement en obligations
ou en euro-obligations émises par des sociétés ayant leur siège dans un des pays de l'Europe, et
dont les titres sont de bonne qualité (" Investment Grade ") lors de leur acquisition.
Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des
actifs peut être investie en obligations ou euro-obligations autres que celles prévues dans la
politique principale, en obligations convertibles (maximum 25 %), en actions et autres titres et
droits de participation (maximum 10 %), en instruments du marché monétaire (maximum 33 %)
ou en liquidités (maximum 33 %).
2. Gérant et frais de gestion
A ce jour, le gérant de tous les compartiments absorbés et absorbants est BNP Paribas Asset
Management, à l'exception du compartiment PARVEST Global Bond. PARVEST Global Bond est
géré par BNP Paribas Asset Management U.K. Limited. Depuis le 30 décembre 2008, Fischer
Francis Trees & Watts, Inc., New York, a été nommé gérant délégué, en remplacement de Fischer
Francis Trees & Watts, Londres.
BNP Paribas Asset Management a délégué la gestion du compartiment absorbé PARVEST Europe
Opportunities à MFS International (UK) Limited. La convention de délégation de gestion nommant
MFS International (UK) Limited en qualité de gérant délégué a été dénoncée. La gestion du
compartiment absorbant PARVEST Europe Alpha ne sera pas déléguée.
Les investisseurs sont invités à consulter le tableau comparatif des commissions de gestion
applicables aux différentes catégories d'actions ci-dessous. Les investisseurs pourront constater
que, à catégories équivalentes dans les compartiments absorbés et les compartiments absorbants,
la structure de commissions est la même, sauf dans le cas de la fusion de PARVEST Growth (Euro)
avec PARVEST Balanced (Euro), où les taux de commission sont plus avantageux pour
l'investisseur dans le compartiment absorbant.
Commissions de gestion
Compartiments absorbés Compartiments absorbants
Classic Privilège Institutions Classic Privilège Institutions
et L et L
PARVEST PARVEST
Asian Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % Global Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 %
PARVEST Europe PARVEST Europe
Opportunities 1,50 % 0,80 % 0,60 % Alpha 1,50 % 0,80 % 0,60 %
PARVEST PARVEST
Growth (Euro) 1,30 % 0,75 % 0,60 % Balanced (Euro) 1,10 % 0,65 % 0,55 %
PARVEST PARVEST European
Scandinavian Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 %
Aucune commission de gestion n'est prélevée pour la catégorie " M ".
3. Modalités de souscription/rachat/conversion
Les investisseurs sont informés que les frais de souscription, de rachat et de conversion ainsi que
la périodicité des rachats/conversions des compartiments absorbés et des compartiments
absorbants sont identiques.
Les investisseurs sont invités à consulter le tableau comparatif des heures de clôture des listes de
souscription/rachat/conversion. Les investisseurs pourront constater que les heures de clôture des
listes de souscription/rachat/conversion sont identiques dans les compartiments absorbés et les
compartiments absorbants, sauf dans le cas de la fusion de PARVEST Asian Bond avec PARVEST
Global Bond, où les heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion sont plus
avantageuses pour l'investisseur dans le compartiment absorbant.
Heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion (1)
Compartiments absorbés Compartiments absorbants
PARVEST Asian Bond 15 heures le PARVEST Global Bond 15 heures le
jour précédant le Jour d'Evaluation
Jour d'Evaluation
PARVEST Europe 15 heures le PARVEST 15 heures le
Opportunities Jour d'Evaluation Europe Alpha Jour d'Evaluation
PARVEST Growth 15 heures le PARVEST 15 heures le jour
(Euro) jour précédant le Balanced (Euro) précédant le
Jour d'Evaluation Jour d'Evaluation
PARVEST 15 heures le PARVEST 15 heures le
Scandinavian Bond Jour d'Evaluation European Bond Jour d'Evaluation
(1) seuls les jours ouvrés bancaires à Luxembourg sont pris en compte, et l'heure mentionnée est
celle de Luxembourg
b) MODALITES PRATIQUES DES FUSIONS
La fusion de PARVEST Asian Bond dans PARVEST Global Bond s'opérera par apport des actifs du
compartiment absorbé vers le compartiment absorbant en date du 26 février 2009 (Jour
d'Evaluation).
Les autres fusions s'opéreront par apport des actifs respectifs des compartiments absorbés vers les
compartiments absorbants en date du 12 mars 2009 (Jour d'Evaluation).
Des actions des compartiments absorbants seront attribuées sans frais aux actionnaires des
compartiments absorbés au jour de la fusion. Le nombre de nouvelles actions (et éventuellement
de fractions d'actions) à attribuer aux actionnaires des compartiments absorbés sera établi sur base
du rapport d'échange correspondant aux valeurs nettes d'inventaire par action des compartiments
absorbés et des compartiments absorbants calculées (selon les modalités décrites dans le
prospectus sous V. 1. A. Définition et Calcul de la Valeur Nette d'Inventaire) et auditées le jour de
la fusion.
Les actionnaires nominatifs ou au porteur1
des compartiments absorbés se verront attribuer des
actions nominatives ou au porteur des compartiments absorbants de la même catégorie et/ou de
la même classe d'actions.
Pour les actions au porteur des compartiments absorbés pour lesquelles des certificats ont été
émis, les actionnaires auront le choix entre l'attribution d'actions nominatives ou d'actions au
porteur inscrites en compte.
Les dépenses, coûts, rémunérations et charges générés par ces fusions seront pris en charge par les
compartiments absorbés avant leur fusion.
c) RACHATS SANS FRAIS
Les actionnaires du compartiment PARVEST Asian Bond qui seraient opposés à ce changement ont
la possibilité de demander le rachat de leurs actions sans frais à compter du 26 janvier 2009 (Jour
d'Evaluation), jusqu'au 25 février 2009 (Jour d'Evaluation) inclus.
Les actionnaires des autres compartiments absorbés qui seraient opposés à ces changements ont
la possibilité de demander le rachat de leurs actions sans frais à compter du 10 février 2009 (Jour
d'Evaluation), jusqu'au 11 mars 2009 (Jour d'Evaluation) inclus. Passé ce délai, les actionnaires
qui n'auront pas usé de la faculté de rachat seront liés par ces changements.
Les actionnaires ayant déposé leurs actions auprès d'une maison de clearing sont invités à se
renseigner sur les modalités particulières applicables aux souscriptions, rachats et conversions
effectués à travers ce type d'intermédiaire.
******************************
Le prospectus d'émission de PARVEST actuellement en vigueur, les prospectus simplifiés, l'annexe
belge ainsi que le dernier rapport périodique peuvent être obtenus gratuitement, sur simple
demande, au siège social de la Société, 33, rue de Gasperich, L-5826 Howald - Hesperange
(adresse postale : L-2952 Luxembourg) ainsi qu'auprès de Cortal Consors, Succursale de Belgique,
145, rue Royale, B-1000 Bruxelles, en charge du service financier en Belgique.
Le Conseil d'Administration
AVIS AUX ACTIONNAIRES
PARVEST, 33, rue de Gasperich - L-5826 Howald-Hesperange -
www.bnpparibas-am.com
Société d’Investissement à Capital Variable de droit luxembourgeois,
R.C. Luxembourg B 33.363
1
En Belgique, il n'existe plus d'actions au porteur.
Le conflit de Gaza reste sans effet sur la Bourse de Tel Aviv
PAR JEAN-CLAUDE SEYNAVE
Entendu à Wall Street
En Bourse deTelAviv,le dimanche
18 janvier dernier,l’indiceTA-100
entamait la séance sur une hausse
substantielle.Contrairement à ce qui
aurait pu sembler évident,ce rebond
n’avait rien à voir avec le cessez-le-
feu qui allait intervenir quelques
heures plus tard.En réalité,l’indice
de référence du marché israélien sa-
luait la découverte d’importants gi-
sements de gaz naturel au large de
Haïfa.Selon les estimations,les ré-
serves découvertes seraient suffisan-
tes pour pourvoir aux besoins
d’Israël pendant dix ans.Outre d’im-
portantes retombées économiques,
la nouvelle revêtait une dimension
stratégique majeure.Non seulement
Israël ne dépendrait plus (ou en tout
cas,beaucoup moins) de l’Egypte
pour son approvisionnement en gaz
naturel,mais en outre réduirait sa
dépendance au pétrole,dont la plu-
part des producteurs lui sont plutôt
hostiles.
Tout comme le début de l’interven-
tion militaire,la cessation des hostili-
tés dans la Bande de Gaza n’a eu
quasiment aucune influence sur la
Bourse deTelAviv.Peu de temps
après le déclenchement des opéra-
tions le 27 décembre dernier,l’indice
TA-100 avait même progressé de
près de 10 %.Par la suite,seulement
une partie de ces gains avait été ef-
facée par la crainte d’une extension
géographique du conflit.Le niveau
actuel duTA-100 tourne autour de
600,alors que le point le plus bas de
l’année (517,73) avait été touché le
23 novembre dernier,et son zénith
(1 163,55) avait été atteint le
1er janvier 2008.
La perte de plus de 55 % entre les
deux extrémités n’était pas due à la
situation spécifique de la région,
mais bien aux conséquences de la
crise financière internationale sur
l’économie israélienne.Certaines
analyses estiment même que l’inter-
vention militaire à Gaza pouvait
constituer un élément positif pour
l’économie israélienne,car elle de-
vrait entraîner une augmentation
des dépenses gouvernementales.
En outre,l’issue du conflit,qui appa-
raît comme une victoire aux yeux de
l’opinion publique israélienne serait
susceptible d’amener un regain de
consommation,lui aussi bénéfique à
l’économie.
Enfin,l’achèvement des hostilités
pourrait hâter la décision de
l’agence de notation MSCI Inc.,de
faire passer la Bourse deTelAviv du
groupe des marchés émergents à ce-
lui des marchés développés.Une
telle initiative devrait avoir plusieurs
conséquences.D’abord amener les
fonds indiciels à rééquilibrer leurs
positions en acquérant les valeurs is-
raéliennes qui composent l’indice.
Ensuite,permettre aux organismes
de placement dont les statuts n’au-
torisent que des investissements sur
les marchés matures,d’accéder au
marché israélien.Enfin,encourager
les partisans et la diaspora d’Israël à
investir dans les valeurs nationales.Il
y aurait encore d’autres arguments
favorables au marché israélien.Par
exemple,la relative stabilité du she-
kel et le rating des agences financiè-
res,tel Moody’s qui accorde au pays
une notation « stable »,avec le
scoreA1.Ou encore la détermination
du gouvernement à renforcer les
pratiques de bonne gouvernance au
sein des entreprises.
On pourrait aussi évoquer la qualité
de la haute technologie locale et la
sous-évaluation probable d’actions
de certaines industries de premier
plan du pays (comme la chimie et les
fertilisants).Comme souvent,la ma-
nière la plus aisée et la plus effi-
ciente pour un investisseur privé de
jouer la Bourse israélienne passe
sans doute par un fonds de place-
ment commeAmidex (AMDEX sur le
Nasdaq),ou des ExchangeTraded
Funds (ETF) tels que iShares MSCI Is-
rael (EIS sur le Nyse) ouThe First Is-
rael Fund (ISL sur l’Amex),traités en
dollars U.S.ȣ
Les pouvoirs politiques doivent se pencher sur la valeur de l’eau: un service ou une marchandise? Fameux casse-tête!
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L'eau, moins il y en a, plus on en demande

  • 1. Débats Opinions 16 L’Echo DU SAMEDI 24 AU LUNDI 26 JANVIER 2009 L ’exposition de Saragosse s’estamplementfaitl’écho du «waterstress »auprès des décideurs et du grand publictandisquele5e Forummon- dial de l’Eau rassemblera la com- munautédesacteursetexpertsàIs- tanbul en mars prochain. Dans le même temps se déroulent des né- gociations cruciales sur la réduc- tiondesgazàeffetdeserreetlapré- paration de la Conférence de Copenhague en décembre 2009. L’eauetl’énergiesonttousdeuxdes servicesessentielspourlebonfonc- tionnementdenossociétés.Ilsdoi- ventdoncrépondreàtouteslesexi- gences relatives aux services d’intérêt général (sécurité de l’ap- provisionnement,fonctionnement continu,accèsàtous,etc.). Pourtantlesdécideurspolitiqueset économiqueslesperçoiventdema- nièredifférente.Unecomparaison permet de mieux comprendre la dynamiqueprésentedanschacun desdeuxsecteurs. ĪTechnologie :endépitd’investis- sements massifs en recherche, beaucoupdedéveloppementstech- nologiques dans le secteur de l’énergie demeurent toujours en chantieravecenlignedemirelafa- meusefusionnucléaire.Pourl’eau, grâce notamment aux technolo- gies membranaires, on a au- jourd’huienmaindefabuleuxou- tils en matière de traitement. Les développements actuels portent essentiellementsurl’utilisationde la ressource et la réduction de la consommation énergétique des équipements. Ī Marché : le marché de l’énergie s’organiseauniveaumondial.Ilest diversifié entre plusieurs types d’approvisionnement provenant dedifférentessources.Icil’écono- miedemarchéjoueàplein.Dansle secteurdel’eau,lesservicess’orga- nisentauniveaulocalenfonction de ressources disponibles et de la géographiedeslieux.L’infrastruc- ture étant particulièrement oné- reuse,onaboutitàunesortedemo- nopolenaturel.Unegrandepartie descoûtssontfixesetlesamortis- sementss’effectuentàlongterme. Iln’yapasdemarchépourl’eauen tantquemarchandisecarleprixdu transportestdisproportionnépar rapport au coût d’accès à la res- source. QUELLE AUTORITÉ ? Lesecteurdel’énergieaétélibéra- lisé dans l’Union européenne et s’appuiesurunsystèmederégula- tionéconomique.Quantauxservi- ces d’eau, ils sont traditionnelle- mentduressortdel’autoritélocale. Onnotetoutefoisunetendanceàla consolidationauniveaurégional. D’autrescaractéristiquesdesservi- ces de l’eau concourent à jeter le flou sur les enjeux du secteur. Ils jouentunrôleclépourlasantépu- blique. L’infrastructure est essen- tiellementsouterraine.Letauxde renouvellementestgénéralement insuffisant. Pourdesraisonssociales,lestarifs d’eausontfixésàdesniveauxtrès bas, insuffisants pour financer le secteur et modifier les comporte- ments.Laparticipationdesacteurs privés fait polémique, retardant d’autant le débat de fonds sur les partenariatsàmettreenplace. Lesbilanspréparatoiresauxplans degestionontmisenexerguel’am- pleur inattendue des risques pe- santsurlesressourceseneau.Ilfau- dra continuer à investir dans le secteur en dépit des efforts déjà consentis depuis les années 70 et du fait que d’autres secteurs envi- ronnementaux réclament une at- tention croissante. Dès lors, on ne peutpasfairel’économied’uneré- flexion en profondeur sur l’effi- ciencedusecteur. SERVICE OU MARCHANDISE ? Aujourd’hui le terme « service » paraîtquelquepeuabusifcarl’eau estvendueaum3 commeunesim- plemarchandiseàunprixrelative- ment bas (si l’on compare avec l’énergie) et constant quelles que soient les circonstances. Sans doute,lesdifférentsservices(pro- ductiond’eaupotable,distribution, égouttage, traitement des eaux usées,recyclagedesbouesd’épura- tion,réutilisationdeseauxtraitées) vont-ilssespécialiserdavantage.De nouveauxélémentsviendronts’y adjoindre, tels que la gestion de la demandeetlamaintenancedesin- frastructures. Les autres secteurs faisant usages de la ressource (transport, énergie, agriculture) sont également appelés à contri- bueraufinancementdusecteur. Entre-temps,lesecteurdel’eaudoit fairefaceàdesincertitudessignifi- cativesquinécessitentunevérita- blegestiondesrisques,apteàrassu- rerlesinvestisseurs.Toutd’abordle changementclimatiquefaitàpré- sentsentirsespremierseffets.Tous les modèles convergent vers une multiplicationd’épisodesdeséche- resseetd’inondationsenfonction des saisons et de la situation géo- graphique. D’autresimpactsnégatifsserontin- duits.Lesquels ?Lesbesoinseneau auront tendance à croître suite à l’élévationdelatempérature.Ladi- minution du débit des rivières en éténepermettraplusdediluerles rejetsetrendralesécosystèmesen- coreplusvulnérables.Danslesré- gions côtières, la remontée du ni- veau de la mer est susceptible de compromettre l’utilisation des nappesphréatiques. Uneautreincertituderemarquable porte sur le risque chimique (mi- cropolluants,résidus,etc.)quel’on ne peut pas réduire par l’ajout de nouvellesunitésdetraitement À l’évidence, le secteur de l’eau se trouve à un tournant et ne peut plussefieràuneapprochelinéaire, guidéeuniquementparlalégisla- tion. Maintenant qu’un nouveau cadre de gestion est en place, il y a lieud’enclencherunenouvelledy- namiquecapabled’unifierlesdiffé- rentsenjeux.S’ilappartientaupou- voir politique de forger un consensus sur la vraie valeur de l’eau, les entreprises peuvent y trouver une terre prometteuse d’expansionàtouslesniveauxd’in- tervention. Cela conduit bien sûr à tirer parti desavancéestechnologiquesmais surtout à repenser les différents servicesenfonctiondeleurapport dansl’ensembledusecteurdel’eau dontl’évolutionestrapidemaisle futurincertain.L’Europe,avectoute sadiversité,constitueunexcellent laboratoire. D’autresthèmes(sol,biodiversité) dontlemodèleestàpeuprèssimi- laire à l’eau sont aujourd’hui à l’agendapolitiquedel’Unioneuro- péenne. Nul doute que les leçons apprises dans le secteur de l’eau pourrontyêtretransposéesutile- ment.ȣ Energie L’eau, moins il y en a, plus on en demande Ī Ingénieur chimiste The Sustainable Synergies Group Frédéric de Hemptinne «Avec l’eau, les entreprises peuvent trouver une terre prometteuse d’expansion à tous les niveaux d’intervention. » FUSIONS DE COMPARTIMENTS Dans le cadre de la rationalisation de la gamme des produits offerts à la clientèle et afin d'assurer une gestion optimale des avoirs détenus par PARVEST (ci-après la " SICAV "), il a été décidé de procéder à la fusion de certains compartiments au sein de la SICAV. COMPARTIMENTS FUSIONNANT : Les compartiments suivants fusionneront selon les modalités décrites ci-après : PARVEST Asian Bond avec PARVEST Global Bond PARVEST Europe Opportunities avec PARVEST Europe Alpha PARVEST Growth (Euro) avec PARVEST Balanced (Euro) PARVEST Scandinavian Bond avec PARVEST European Bond (ci-après le/s (ci-après le/s " compartiment/s absorbé/s ") " compartiment/s absorbant/s ") a) COMPARAISON DES CARACTERISTIQUES DES COMPARTIMENTS 1. Politiques d'investissement (i) Fusion de PARVEST Asian Bond avec PARVEST Global Bond Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en USD, ont en commun l'objectif d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme. Le compartiment PARVEST Asian Bond investit principalement en obligations émises par des sociétés ayant leur siège ou exerçant une partie prépondérante de leur activité dans un des pays de l'Asie. Le compartiment PARVEST Global Bond investit principalement en obligations domestiques et internationales libellées en toutes devises (indexées, subordonnées, cum warrants) émises par des débiteurs de tous pays et dont les titres sont de bonne qualité (" Investment Grade ") lors de leur acquisition. Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des actifs peut être investie en obligations autres que celles prévues dans la politique principale, en obligations convertibles (maximum 25%), en actions et autres titres et droits de participation (maximum 10%), en instruments du marché monétaire (maximum 33%) ou en liquidités (maximum 33%). (ii) Fusion de PARVEST Europe Opportunities avec PARVEST Europe Alpha Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en Euro, ont en commun l'objectif d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme. Le compartiment PARVEST Europe Opportunities investit en permanence à hauteur de 75% minimum dans : - les actions émises par des sociétés ayant leur siège social dans un des pays membres de l'Union Européenne et de toute taille de capitalisation boursière, et/ou - les titres assimilables aux actions dont les sous-jacents sont émis par des sociétés ayant leur siège social dans un des pays membres de l'Union Européenne et de toute taille de capitalisation boursière. Le compartiment PARVEST Europe Alpha investit en permanence à hauteur de 75 % minimum dans un portefeuille constitué : - d'actions émises par des sociétés de toute taille de capitalisation boursière, ayant leur siège social dans un des pays membres de l'Union Européenne, comprises dans les indices MSCI Europe ou DJ Stoxx 600 et sélectionnées pour leur potentiel d'appréciation, et/ou - des titres assimilables aux actions dont les sous-jacents sont émis par des sociétés de toute taille de capitalisation boursière, ayant leur siège social dans un des pays membres de l'Union Européenne, comprises dans les indices MSCI Europe ou DJ Stoxx 600 et sélectionnées pour leur potentiel d'appréciation. Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des actifs peut être investie en actions ou titres assimilables aux actions autres que ceux prévus dans la politique principale, en obligations, obligations convertibles et à option, en instruments du marché monétaire ou liquidités. (iii) Fusion de PARVEST Growth (Euro) avec PARVEST Balanced (Euro) Les compartiments absorbé et absorbant, tous deux libellés en Euro, ont en commun l'objectif d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme dans leur devise de référence. Le compartiment PARVEST Growth (Euro) investit dans un portefeuille diversifié constitué d'actions, de titres assimilables aux actions de tous pays, l'exposition sur les marchés actions étant supérieure à 50% des actifs du compartiment. Les titres de créance à revenu fixe ou variable (obligations ou instruments du marché monétaire) ne peuvent représenter plus de 50% des actifs du compartiment. Le compartiment PARVEST Balanced (Euro) investit dans un portefeuille diversifié constitué au minimum de 40 % et au maximum de 70 % de titres de créance à revenu fixe ou variable (obligations ou instruments du marché monétaire). Les investissements en actions et titres assimilables aux actions de tous pays doivent être faits de sorte que l'exposition sur les marchés actions soit comprise entre 30 % et 60 % des actifs du compartiment. Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des actifs peut être investie en liquidités (maximum 33%). (iv) Fusion de PARVEST Scandinavian Bond avec PARVEST European Bond Les compartiments absorbé et absorbant ont en commun l'objectif d'accroître la valeur de leurs actifs à moyen terme. Le compartiment PARVEST Scandinavian Bond, libellé en DKK, investit principalement en obligations domestiques danoises, suédoises et norvégiennes, ainsi qu'en euro-obligations libellées en DKK, SEK et NOK, émises par des débiteurs dont les titres sont de bonne qualité (" Investment Grade ") lors de leur acquisition et qui ont leur siège dans un des pays scandinaves. Le compartiment PARVEST European Bond, libellé en EUR, investit principalement en obligations ou en euro-obligations émises par des sociétés ayant leur siège dans un des pays de l'Europe, et dont les titres sont de bonne qualité (" Investment Grade ") lors de leur acquisition. Tant pour le compartiment absorbé que pour le compartiment absorbant, la partie restante des actifs peut être investie en obligations ou euro-obligations autres que celles prévues dans la politique principale, en obligations convertibles (maximum 25 %), en actions et autres titres et droits de participation (maximum 10 %), en instruments du marché monétaire (maximum 33 %) ou en liquidités (maximum 33 %). 2. Gérant et frais de gestion A ce jour, le gérant de tous les compartiments absorbés et absorbants est BNP Paribas Asset Management, à l'exception du compartiment PARVEST Global Bond. PARVEST Global Bond est géré par BNP Paribas Asset Management U.K. Limited. Depuis le 30 décembre 2008, Fischer Francis Trees & Watts, Inc., New York, a été nommé gérant délégué, en remplacement de Fischer Francis Trees & Watts, Londres. BNP Paribas Asset Management a délégué la gestion du compartiment absorbé PARVEST Europe Opportunities à MFS International (UK) Limited. La convention de délégation de gestion nommant MFS International (UK) Limited en qualité de gérant délégué a été dénoncée. La gestion du compartiment absorbant PARVEST Europe Alpha ne sera pas déléguée. Les investisseurs sont invités à consulter le tableau comparatif des commissions de gestion applicables aux différentes catégories d'actions ci-dessous. Les investisseurs pourront constater que, à catégories équivalentes dans les compartiments absorbés et les compartiments absorbants, la structure de commissions est la même, sauf dans le cas de la fusion de PARVEST Growth (Euro) avec PARVEST Balanced (Euro), où les taux de commission sont plus avantageux pour l'investisseur dans le compartiment absorbant. Commissions de gestion Compartiments absorbés Compartiments absorbants Classic Privilège Institutions Classic Privilège Institutions et L et L PARVEST PARVEST Asian Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % Global Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % PARVEST Europe PARVEST Europe Opportunities 1,50 % 0,80 % 0,60 % Alpha 1,50 % 0,80 % 0,60 % PARVEST PARVEST Growth (Euro) 1,30 % 0,75 % 0,60 % Balanced (Euro) 1,10 % 0,65 % 0,55 % PARVEST PARVEST European Scandinavian Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % Bond 0,75 % 0,40 % 0,30 % Aucune commission de gestion n'est prélevée pour la catégorie " M ". 3. Modalités de souscription/rachat/conversion Les investisseurs sont informés que les frais de souscription, de rachat et de conversion ainsi que la périodicité des rachats/conversions des compartiments absorbés et des compartiments absorbants sont identiques. Les investisseurs sont invités à consulter le tableau comparatif des heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion. Les investisseurs pourront constater que les heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion sont identiques dans les compartiments absorbés et les compartiments absorbants, sauf dans le cas de la fusion de PARVEST Asian Bond avec PARVEST Global Bond, où les heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion sont plus avantageuses pour l'investisseur dans le compartiment absorbant. Heures de clôture des listes de souscription/rachat/conversion (1) Compartiments absorbés Compartiments absorbants PARVEST Asian Bond 15 heures le PARVEST Global Bond 15 heures le jour précédant le Jour d'Evaluation Jour d'Evaluation PARVEST Europe 15 heures le PARVEST 15 heures le Opportunities Jour d'Evaluation Europe Alpha Jour d'Evaluation PARVEST Growth 15 heures le PARVEST 15 heures le jour (Euro) jour précédant le Balanced (Euro) précédant le Jour d'Evaluation Jour d'Evaluation PARVEST 15 heures le PARVEST 15 heures le Scandinavian Bond Jour d'Evaluation European Bond Jour d'Evaluation (1) seuls les jours ouvrés bancaires à Luxembourg sont pris en compte, et l'heure mentionnée est celle de Luxembourg b) MODALITES PRATIQUES DES FUSIONS La fusion de PARVEST Asian Bond dans PARVEST Global Bond s'opérera par apport des actifs du compartiment absorbé vers le compartiment absorbant en date du 26 février 2009 (Jour d'Evaluation). Les autres fusions s'opéreront par apport des actifs respectifs des compartiments absorbés vers les compartiments absorbants en date du 12 mars 2009 (Jour d'Evaluation). Des actions des compartiments absorbants seront attribuées sans frais aux actionnaires des compartiments absorbés au jour de la fusion. Le nombre de nouvelles actions (et éventuellement de fractions d'actions) à attribuer aux actionnaires des compartiments absorbés sera établi sur base du rapport d'échange correspondant aux valeurs nettes d'inventaire par action des compartiments absorbés et des compartiments absorbants calculées (selon les modalités décrites dans le prospectus sous V. 1. A. Définition et Calcul de la Valeur Nette d'Inventaire) et auditées le jour de la fusion. Les actionnaires nominatifs ou au porteur1 des compartiments absorbés se verront attribuer des actions nominatives ou au porteur des compartiments absorbants de la même catégorie et/ou de la même classe d'actions. Pour les actions au porteur des compartiments absorbés pour lesquelles des certificats ont été émis, les actionnaires auront le choix entre l'attribution d'actions nominatives ou d'actions au porteur inscrites en compte. Les dépenses, coûts, rémunérations et charges générés par ces fusions seront pris en charge par les compartiments absorbés avant leur fusion. c) RACHATS SANS FRAIS Les actionnaires du compartiment PARVEST Asian Bond qui seraient opposés à ce changement ont la possibilité de demander le rachat de leurs actions sans frais à compter du 26 janvier 2009 (Jour d'Evaluation), jusqu'au 25 février 2009 (Jour d'Evaluation) inclus. Les actionnaires des autres compartiments absorbés qui seraient opposés à ces changements ont la possibilité de demander le rachat de leurs actions sans frais à compter du 10 février 2009 (Jour d'Evaluation), jusqu'au 11 mars 2009 (Jour d'Evaluation) inclus. Passé ce délai, les actionnaires qui n'auront pas usé de la faculté de rachat seront liés par ces changements. Les actionnaires ayant déposé leurs actions auprès d'une maison de clearing sont invités à se renseigner sur les modalités particulières applicables aux souscriptions, rachats et conversions effectués à travers ce type d'intermédiaire. ****************************** Le prospectus d'émission de PARVEST actuellement en vigueur, les prospectus simplifiés, l'annexe belge ainsi que le dernier rapport périodique peuvent être obtenus gratuitement, sur simple demande, au siège social de la Société, 33, rue de Gasperich, L-5826 Howald - Hesperange (adresse postale : L-2952 Luxembourg) ainsi qu'auprès de Cortal Consors, Succursale de Belgique, 145, rue Royale, B-1000 Bruxelles, en charge du service financier en Belgique. Le Conseil d'Administration AVIS AUX ACTIONNAIRES PARVEST, 33, rue de Gasperich - L-5826 Howald-Hesperange - www.bnpparibas-am.com Société d’Investissement à Capital Variable de droit luxembourgeois, R.C. Luxembourg B 33.363 1 En Belgique, il n'existe plus d'actions au porteur. Le conflit de Gaza reste sans effet sur la Bourse de Tel Aviv PAR JEAN-CLAUDE SEYNAVE Entendu à Wall Street En Bourse deTelAviv,le dimanche 18 janvier dernier,l’indiceTA-100 entamait la séance sur une hausse substantielle.Contrairement à ce qui aurait pu sembler évident,ce rebond n’avait rien à voir avec le cessez-le- feu qui allait intervenir quelques heures plus tard.En réalité,l’indice de référence du marché israélien sa- luait la découverte d’importants gi- sements de gaz naturel au large de Haïfa.Selon les estimations,les ré- serves découvertes seraient suffisan- tes pour pourvoir aux besoins d’Israël pendant dix ans.Outre d’im- portantes retombées économiques, la nouvelle revêtait une dimension stratégique majeure.Non seulement Israël ne dépendrait plus (ou en tout cas,beaucoup moins) de l’Egypte pour son approvisionnement en gaz naturel,mais en outre réduirait sa dépendance au pétrole,dont la plu- part des producteurs lui sont plutôt hostiles. Tout comme le début de l’interven- tion militaire,la cessation des hostili- tés dans la Bande de Gaza n’a eu quasiment aucune influence sur la Bourse deTelAviv.Peu de temps après le déclenchement des opéra- tions le 27 décembre dernier,l’indice TA-100 avait même progressé de près de 10 %.Par la suite,seulement une partie de ces gains avait été ef- facée par la crainte d’une extension géographique du conflit.Le niveau actuel duTA-100 tourne autour de 600,alors que le point le plus bas de l’année (517,73) avait été touché le 23 novembre dernier,et son zénith (1 163,55) avait été atteint le 1er janvier 2008. La perte de plus de 55 % entre les deux extrémités n’était pas due à la situation spécifique de la région, mais bien aux conséquences de la crise financière internationale sur l’économie israélienne.Certaines analyses estiment même que l’inter- vention militaire à Gaza pouvait constituer un élément positif pour l’économie israélienne,car elle de- vrait entraîner une augmentation des dépenses gouvernementales. En outre,l’issue du conflit,qui appa- raît comme une victoire aux yeux de l’opinion publique israélienne serait susceptible d’amener un regain de consommation,lui aussi bénéfique à l’économie. Enfin,l’achèvement des hostilités pourrait hâter la décision de l’agence de notation MSCI Inc.,de faire passer la Bourse deTelAviv du groupe des marchés émergents à ce- lui des marchés développés.Une telle initiative devrait avoir plusieurs conséquences.D’abord amener les fonds indiciels à rééquilibrer leurs positions en acquérant les valeurs is- raéliennes qui composent l’indice. Ensuite,permettre aux organismes de placement dont les statuts n’au- torisent que des investissements sur les marchés matures,d’accéder au marché israélien.Enfin,encourager les partisans et la diaspora d’Israël à investir dans les valeurs nationales.Il y aurait encore d’autres arguments favorables au marché israélien.Par exemple,la relative stabilité du she- kel et le rating des agences financiè- res,tel Moody’s qui accorde au pays une notation « stable »,avec le scoreA1.Ou encore la détermination du gouvernement à renforcer les pratiques de bonne gouvernance au sein des entreprises. On pourrait aussi évoquer la qualité de la haute technologie locale et la sous-évaluation probable d’actions de certaines industries de premier plan du pays (comme la chimie et les fertilisants).Comme souvent,la ma- nière la plus aisée et la plus effi- ciente pour un investisseur privé de jouer la Bourse israélienne passe sans doute par un fonds de place- ment commeAmidex (AMDEX sur le Nasdaq),ou des ExchangeTraded Funds (ETF) tels que iShares MSCI Is- rael (EIS sur le Nyse) ouThe First Is- rael Fund (ISL sur l’Amex),traités en dollars U.S.ȣ Les pouvoirs politiques doivent se pencher sur la valeur de l’eau: un service ou une marchandise? Fameux casse-tête! PhotoGamma