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PHYSIOLOGIE
VEGETALE
Pr. Fouad Rachidi
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La Physiologie Végétale
Source: www.ebiologie.fr
C’est la science qui:
• étudie le fonctionnement des organes et des tissus végétaux, et
• cherche à préciser la nature des mécanismes grâce auxquels les
organes remplissent leurs fonctions.
Elle cherche à percer les secrets
de la vie chez les plantes.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 3/106
PLAN DU COURS
Chapitre I: Les Équilibrés Hydriques
Chapitre II: La Photosynthèse
Chapitre III: La Nutrition Minérale et Azotée
Chapitre IV: La Croissance et de Le Développement des Plantes
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CHAPITRE I
LES EQUILIBRES HYDRIQUES
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 5/106
1. Importance de l'eau.
I. Caractères généraux.
* Au niveau de la plante entière:
• L'eau dans la plante est le liquide qui circule dans les
vaisseaux conducteurs.
• Elle sert de véhicule des éléments nutritifs (sels minéraux,
azote...).
• L'association de l'eau avec les matières en solution forme
les sèves brutes et élaborées (nourricière).
• L'eau est aussi un agent de régulation thermique
(évaporation et transpiration).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 6/106
* Au niveau cellulaire:
• L'eau est le milieu général d'imbibition
de tous les colloïdes protoplasmiques.
• Elle est le liquide au sein duquel
s'effectuent toutes les réactions du
métabolisme.
• C'est aussi le milieu de diffusion de
tous les ions ou métabolites: substrats
et produits des réactions.
• Elle Contrôle les activités enzymatiques dans la cellule
(Activité enzymatique augmente avec l’augmentation de la
teneur en eau)
Le contrôle des activités enzymatiques par la
teneur en eau offre un grand intérêt économique
pour la conservation des denrées végétales
desséchées (graines, céréales...).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 7/106
II. Divers états de l'eau.
1. L'eau libre
• Elle forme les solutions que l'on
rencontre dans les interstices larges
du sol, sur les herbes et les feuilles
mouillées et dans les vaisseaux. Pour
l'évaporer, il suffit de lui fournir
l'énergie nécessaire à sa vaporisation
(chaleur de vaporisation), et le léger
supplément exigé par les lois de
Raoult, pour rompre les faibles
liaisons contractées avec les corps
dissous.
• C'est de l'eau libre que la fanaison fait
partir.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 8/106
2. L'eau de constitution.
• Elle fait partie intégrante d'une molécule, c'est de l'eau
intramoléculaire, par exemple SO4Cu,5H2O
• La masse de l'eau de constitution est peu importante:1-2%
• On ne peut la séparer sans altérer la molécule
• En biologie on peut la trouver, entre autres, dans les protéines
• Le biochimiste n'a évidemment pas intérêt à la faire partir
au cours des analyses puisque ce départ entraînera la
détérioration des substances protéiques.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 9/106
3. L'eau liée.
• Les liaisons, sans être aussi fortes que dans l'eau de
constitution, sont néanmoins beaucoup plus importantes
que dans les solutions, et nécessitent une énergie
importante pour être rompues.
• Exemples d'eau liée : l'eau de capillarité et l'eau d'imbibition
Eau libre
Eau liée
...capillarité....imbibition
Gradient de force
Eau de constitution
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III. L'eau et la plante.
1. Localisation.
L'eau dans la cellule adulte se trouve à 3 niveaux:
•Paroi squelettique (l’eau représente 50% et retenue par
imbibition au niveau des cellulose et des composés pectiques)
•Le cytoplasme (l’eau représente 85% de matière fraiche du
cytoplasme, retenue par les groupement hydrophiles)
•La vacuole qui peut représenter jusqu'à 95 % du volume de la
cellule (l’eau représente jusqu’à 98% du suc vacuolaire)
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 11/106
III. L'eau et la plante.
2. Mesure de la teneur en eau.
Précautions de mesures
• Faire partir l'eau libre et l'eau liée, mais non l'eau de constitution
• Eviter d'entraîner les composés volatils, comme les essences
• Enfin veiller à ce qu'au cours d'un chauffage trop modéré, des
réactions enzymatiques, par exemple de dégradation, ne
viennent altérer les substances
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 12/106
On porte rapidement et pendant 60 à 90 minutes l'échantillon
à 100°C afin de tuer toutes les diastases (enzymes de
dégradation responsables du phénomène de la respiration),
puis on adopte une température plus basse, 70°C, jusqu'à ce
qu'on ait une masse constante. Ceci ne se produirait dans les
conditions normales qu'à partir de plusieurs jours ou même
plusieurs semaines.
La méthode généralement adoptée pour la
détermination de la teneur en eau
Etuve
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 13/106
Teneur en eau de quelques organes de plantes.
Organes Plantes Poids d'eau (g)
pour 100 g de
matière verte
Racines Orge, régions apicales
Tournesol, système radiculaire
entier (7 semaines)
93.0
71.0
Tiges Tournesol, moyenne pour les tiges
de 7 semaines
Bois de Pinus echinata
87.5
50.6
Feuilles Laitue, feuilles internes
Tournesol, moyenne pour l'appareil
foliaire de 7 semaines
Mais adulte
94.8
81.0
77.0
Graines Orge
Arachide
10.2
5.2
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 14/106
Cellules végétales en milieu
hypotonique (aqueux).
L’eau entre dans les cellules
par osmose.
==> Turgescence
Cellules végétales en milieu
hypertonique (concentré).
L’eau sort de la vacuole par
osmose.
==> Plasmolyse
Eau Eau
3. Turgescence (rappel).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 15/106
• Si la cellule perd de l'eau, la turgescence tend vers zéro et
la cellule est dite plasmolysée.
• Une cellule est dite turgescente quand elle est pleine d'eau
et sa vacuole a atteint son volume maximal.
• La vacuole exerçant ainsi une pression sur la paroi.
• Il y a aussi une contre pression pour que la cellule ne se
détruit pas.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 16/106
• de l'allongement cellulaire
qui se produit au cours de
la croissance.
La turgescence est responsable:
• du maintien des végétaux et
particulièrement du port
dressé des végétaux aériens
non ligneux. Une plante qui
perd son eau se flétrit
(fanaison).
• de nombreux mouvements
d'organes: feuilles, étamines
ou cellules (exemple les
cellules stomatiques qui
contrôlent les échanges
gazeux des feuilles).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 17/106
• par rapport au poids sec: Ɵs= (Pf-Ps)/Ps=(1000-150)/150 =
850 / 150 = 566%
4. Expression de la teneur en eau.
Par rapport au poids du matériel frais: (poids frais, Ɵf)
Ɵf= (Pf-Ps)/Pf
Par rapport au poids de ce matériel après dessiccation
(extraction de l'humidité): (poids sec, Ɵs)
Ɵs= (Pf-Ps)/Ps
Exemple: le poids frais est 1000 g et le poids sec est 150 g
la teneur en eau sera égale à:
• par rapport au poids frais: Ɵf= (Pf-Ps)/Pf =(1000-150)/1000 =
850/1000 = 85 %
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 18/106
En cas de flétrissement, l'eau part dans
l'atmosphère par évapotranspiration;
résultat la fanaison.
5. Le flétrissement et plasmolyse.
Il ne faut pas confondre flétrissement et plasmolyse!!!!
En cas de plasmolyse, l'eau sort de la
vacuole mais reste dans le cytoplasme, il ne
sort pas de la cellule.
Comme la plasmolyse, le flétrissement se produit lorsque la
pression de turgescence dans les cellules végétales non-
lignifiées tombe vers zéro, réduisant la quantité d'eau dans les
cellules. Il désigne la perte de rigidité des parties non ligneuses
d'une plante. Cela
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 19/106
• Le flétrissement permanent est un flétrissement qui ne reprend
pas son état normal même avec irrigation et par conséquent
entraîne la mort.
Il existe trois types de flétrissement:
• Le flétrissement réversible est obtenue par le passage à l'état
de non flétrissement par simple passage dans un état humide.
• Le flétrissement irréversible, l'inverse mais revient par
irrigation.
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Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 21/106
Le sol tel qu'il intéresse l'Agronome est un ensemble de
substances minérales et de substances organiques, habité
par une microflore bactérienne et mycélienne, dont l'activité
est essentielle pour le végétal. Il intervient à la fois par ses
propriétés chimiques, physiques et biologiques.
IV. L'eau et le sol
A. Le sol.
1. Définition:
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Le sol contient de l'eau, de l’air, des
substances minérales et des substances
organiques.
2. Propriétés chimiques.
• Ca, Mg, K, Na, et à l'état de trace des oligo-éléments, B, Mn,
Co, Cu, Mo, Zn, etc...
a. Substances minérales
On trouve surtout :
• De la silice, qui dérive surtout du quartz
des roches éruptives et des grés
• Du carbonate de calcium, qui provient du
calcaire sédimentaire
• Des silicates d'aluminium (feldspaths, micas, argiles, etc...)
d'origine éruptive ou sédimentaire.
• Des sels, phosphates, sulfates, nitrates etc...,
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 24/106
• Les particules d'humus sont
souvent soudées à l'argile,
par l'intermédiaire des ions
calcium formant un complexe
argilo-humique.
b. Substances organiques.
• Elles dérivent des déchets animaux et végétaux dégradées par
l'action de la microflore du sol.
• La première étape de cette dégradation est relativement rapide
(quelques mois) et aboutit à un mélange complexe et
variable, l'humus,
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 25/106
S
O
L
Litière
Humus
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Le sol est constitué de particules de tailles diverses,
entre lesquelles on trouve une phase liquide, qui
constitue la solution du sol, et une phase gazeuse qui
constitue l’atmosphère du sol.
3. Propriétés physiques
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La taille des particules conditionne la texture du sol.
a. La taille des particules: La granulométrie
Désignation Diamètre
les graviers et les pierres d > 2 mm
les sables grossiers 0.2 < d < 2 mm
les sables fins 0.05 < d < 0.2 mm
les limons grossiers 0.02 < d < 0.05 mm
les limons fins 0.002 < d < 0.02 mm
les argiles d < 0.002 mm
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La texture influence :
• L'aération des racines,
• La capacité de rétention d'eau par le sol,
• La facilité avec laquelle les racines peuvent pénétrer le sol.
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b. Les colloïdes.
Ils sont soit:
• Minéraux (argiles= silicates d’Al hydratés, hydroxyde de fer ou Al)
• Organiques (humus),
• Mixtes (complexe argilo-humique).
Les particules colloïdales sont chargées électriquement, le
plus souvent négativement:
• Elles peuvent, à leur surface, adsorber ou chélater les cations.
• Cations deviennent échangeables (contre H+ émis par racines)
• Les ions phosphoriques peuvent aussi se fixer à la surface des
colloïdes électronégatifs par l'intermédiaire des ions Ca++.
Les colloïdes sont des macromolécules
organiques ou minérales qui, placées dans
l'eau, ne forment pas une solution, mais forment
une suspension colloïdale.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 30/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 31/106
• Elle est le milieu immédiatement accessible aux racines.
c. La solution du sol.
• Cette phase liquide est plus ou
moins concentrée.
• Elle a une pression osmotique en
générale égale à une fraction
d'atmosphère (0.2 atm par
exemple),
• Parfois, elle est plus élevée (jusqu'à 14 atm, sols salés).
d. La phase gazeuse.
• Cette une véritable atmosphère interne
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 32/106
4. Propriétés biologiques.
• Le sol est normalement habité par toute une microflore et
microfaune essentiellement constituée par des bactéries.
• Les bactéries les plus importantes sont celles qui contribuent à
enrichir le sol en azote assimilable: bactéries fixatrices d'azote
(Azotobactèrs), bactéries nitrifiantes...
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Les racines des plantes elles mêmes modifient les propriétés
physiques, chimiques et biologiques du sol à leur contact :
Effet rhizosphère
On appelle rhizosphère le volume occupé ou influencé par
l’appareil racinaire d’une plante
Volume
occupé
Volume
influencé
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 34/106
On appelle effet rhizosphère l'ensemble des modifications
physiques, chimiques et biologiques causées par les
racines (l'ameublissement du sol, l'acidification provoquée
par l'émission d'ions H+, l'épuisement en substances
nutritives et plus particulièrement en eau, et enfin une
modification de la microflore).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 35/106
B. L'eau du sol.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 36/106
Ces deux dernières sont souvent groupées sous le terme de
forces matricielles.
1. Liaisons de l'eau
L'eau du sol est liée aux constituants du sol par différentes forces :
• Forces osmotiques
• Forces d'imbibition
• Forces de capillarité
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 37/106
• Lorsque le sol se dessèche et surtout lorsqu'il est salé
(bords de la mer), elle peut s'élever à 10 ou 20 bars (1 ou
2 MPa).
a. Forces osmotiques.
Elles sont dues aux attractions qu'exercent les ions de la
solution du sol sur l'eau.
• Dans un sol irrigué, la rétention est très faible (une fraction de
bar)
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 38/106
• Lorsque le sol se dessèche et que la
densité des charges augmente, la
rétention peut atteindre plusieurs
centaines de bars.
b. Forces d'imbibition.
Elles sont dues aux attractions qu'exercent les
charges négatives des colloïdes sur les pôles
positifs de l'eau.
• Elles sont très importantes dès que le
sol est riche en argile ou en humus.
c. Forces capillaires.
Ce sont elles qui retiennent l'eau dans les interstices fins.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 39/106
La teneur en eau ou humidité d'un sol exprimée en % de la
masse de sol sec n'a pas de sens aux yeux du biologistes
• Dans un sable, les forces de liaisons sont très faibles et
presque toute l'eau est disponible pour le végétal,
• Au contraire, dans un sol argileux, les forces de capillarité et
d'imbibition retiennent très fermement une grande partie de
cette eau et la rendent inutilisable.
la même quantité d'eau présente dans un sol peut avoir des
propriétés biologiques différentes et ceci selon la nature des
liaisons qui fixent cette eau aux autres éléments du sol.
2. La teneur en eau.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 40/106
C'est le taux d'humidité au moment où cesse le drainage.
Après arrosage le sol prend de l'eau jusqu'à sa capacité
de rétention maximale, c'est le moment où le
ruissellement commence. Une fois l'arrosage arrêté, l'eau
continue à ruisseler et s'infiltrer au sol, à un certain
moment, il y a un certain équilibre c'est à dire les forces
capillaires et les forces d'attraction diverses sont
suffisantes pour s'opposer à l'entraînement par gravité.
La teneur en eau devient constante et renseigne sur le
pouvoir de rétention du sol. Cette humidité s'appelle la
capacité au champ.
a. Critères physiques.
i. Capacité au champ.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 41/106
Le potentiel hydrique (Ψ) d'un sol est égal, mais
de signe opposé, à la quantité d'énergie qu'il faut
appliquer à ce sol pour libérer un gramme d'eau.
• Il est toujours négatif.
• Plus il est bas et plus la liaison est forte.
• Lorsqu'un sol se dessèche, son potentiel hydrique s'abaisse.
• L'eau dans un terrain aux potentiels hydriques non équilibrés
circule dans le sens des potentiels décroissants.
ii. Le potentiel hydrique
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b. Critère biologique.
Le Point de Flétrissement Permanent (HPFP ou HpF4,2)
C'est l'humidité du sol au dessous de
laquelle la plante se fane irréversiblement.
Il n'est pas une caractéristique de l'espèce mais du sol.
Le points de flétrissement pour certaines espèces.
sable
grossier
sable fin limon
sableux
limon
argileux
Blé 1.07 3.10 6.50 15.50
Tomate 1.11 3.30 6.90 15.30
Pois 1.02 3.30 6.90 16.60
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 43/106
pF : unité qui traduit la force avec laquelle le substrat retient l’eau face au potentiel racinaire d’extraction d’une
plante. Il est égal au logarithme de la pression correspondante.
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Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 45/106
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1. Mise en évidence.
V. Absorption de l'eau.
• Le nombre des racines d'une plante adulte s'exprime en
milliers.
• L'organe d'absorption est le système radiculaire,
• Les racines peuvent pénétrer profondément dans le sol
(jusqu'à 2 m de profondeur pour les céréales et jusqu'à
10 m pour certains arbres).
Question : Est-ce que ce développement
considérable du système radiculaire est nécessaire à
la plante ?
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 47/106
Conclusion
L’absorption
de
l'eau
s'effectue
essentiellement
par
les
poils
absorbants.
Expérience : Prenant un pot remplie d'eau et d'huile. A cause
d'une différence de densité, la couche d'huile va remonter à la
surface.
a. On introduit une plante
avec ses poils absorbants
en contact avec l'eau : la
plante vit.
b. Les poils absorbants sont
mis au contact avec l'huile :
la plante se fane.
c. On introduit une plante
avec ses poils absorbants
en contact avec l'eau : la
plante vit.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 48/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 49/106
• Les poils absorbants sont des cellules très allongées
(longueur 0.7 à 1mm, diamètre 12 à 15 micromètre).
• Ils offrent une surface de contact considérable entre le sol et
la plante, multipliant par un facteur de 2 à 10 la surface des
racines.
• Ils sont très nombreux 200 à 500 par cm² chez les graminées.
• Ils ne se subérifient jamais.
• Ils disparaissent en milieu très basique ou très acide
• Les poils absorbants ont une durée de vie très courte
(quelques jours).
• On a une cellule par poil absorbant.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 50/106
• Les feuilles contribuent pour une très
faible part à absorber l'eau, notamment
dans les pays où les brouillards sont
fréquents: Les arbres dans la forêt
humide ont une capacité plus élevée
d'absorber de l'eau par leurs feuilles,
stockant 20% plus d'eau.
• Les plantes aquatiques et les plantes sans racines
absorbent par toute leur surface.
• Chez les arbres, les poils absorbants
sont généralement absents:
L'absorption est facilitée par la
présence de mycorhizes (c'est un
manchon de mycélium de
champignon).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 51/106
• Toute l'eau du sol n'est pas absorbée.
2. Origine de l'eau absorbée.
• Le volume de sol drainé par les racines est beaucoup plus
important que le volume effectivement occupé par l'appareil
radical.
• La solution du sol forme dans les interstices du sol un réseau
continu constitué de filets ou de films liquides.
• Un végétal est capable d'attirer l'eau du sol initialement située à
plusieurs décimètres ou même plusieurs mètres de son
appareil racinaire.
• En règle générale, le volume occupé par l'appareil radical est
au moins égal à celui de l'appareil aérien.
• Seule l'eau libre et une partie de l'eau de capillarité sont
effectivement captées par la racine.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 52/106
Volume
occupé
Volume
influencé
Effet Rhizosphère
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 53/106
• La pesée : différence de poids
entre deux temps donnés.
3. Mesure de l’absorption
La mesure précise de l'absorption est assez délicate dans les
conditions naturelles.
• Un potomètre qui permet d'estimer
la quantité d'eau absorbée par
une plantule (ou un rameau)
alimentée en milieu liquide.
• La mesure indirecte à travers la
mesure de la transpiration:
sol - plante - atmosphère
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 54/106
• La racine ne peut absorber l'eau que si elle est aérée. Cas
particulier du riz
4. Variations de l’absorption
• L'absorption est considérablement influencée par la
température. T°C augmente, l’absorption augmente
• Dès que la pression osmotique de cette solution dépasse
quelques atmosphères, seulement des plantes spécialement
adaptées sont capable de poursuivre leur absorption
(Exemple les halophytes).
a. Aération.
b. Température.
• En hiver, elle est pratiquement nulle (la transpiration est elle
même fortement réduite par la chute des feuilles)
c. La concentration de la solution du sol.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 55/106
o Les organes de réserves présentent des pressions
osmotiques très élevées, exemple les cellules de
tubercule de betterave, très sucrées, 20 atm.
5. Pression osmotique.
On appelle pression osmotique (π) d'une solution l'attraction
exercée par cette solution sur les molécules du solvant pur
lorsqu'il est séparé d'elle par une membrane hémiperméable.
• Elle varie beaucoup avec l'espèce, la nature de l'organe ou du
tissu considéré et avec les conditions extérieures:
o Les poils absorbants, qui sont gorgés d'eau, ont des
pressions osmotiques très faibles, souvent inférieures à
l'atmosphère, mais cependant supérieures à celle de la
solution du sol (de l'ordre de 0.2 atm).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 56/106
Si on suppose une cellule mise dans l'eau pure:
6. Notion de succion.
• les molécules d'eau sont
attirées par la pression
osmotique du suc vacuolaire,
• mais la pression de
turgescence s'oppose à leur
entrée.
• L'attraction réelle qu'elles
subissent est donc égale à la
différence entre la pression
osmotique et la pression de
turgescence.
On appelle succion cette attraction réelle.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 57/106
Transport radial
Transport vertical
VI. Le Transit de l’eau dans la plante
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 58/106
1. Transit horizontal/radial.
C'est le déplacement depuis le poil absorbant jusqu'au cylindre
central.
L'eau entrée par le poil absorbant gagne les vaisseaux par le
cortex (écorce) et la stèle (cylindre central).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 59/106
b. Le symplasme: C'est
l'ensemble des cytoplasmes
qui sont en continuité par les
plasmodesmes.
On admet généralement que le cheminement de l'eau dans
l'écorce se fait de vacuole à vacuole, par suite de l'existence d'un
gradient de succion.
a. L‘apoplasme: C'est l'ensemble
des parois (très perméable à
l'eau), des lacunes et des
méats; il peut être assimilé à
l'espace libre, où les ions
pénètrent par simple diffusion.
c. De vacuole à vacuole au travers des parois et des couches
cytoplasmiques.
Les voies empreintées par cette eau sont de trois types:
c
b
a
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 60/106
Avant d’atteindre le xylème, l’eau doit
absolument traverser une membrane au
moins une fois = filtre.
C’est l’endoderme
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 61/106
Les parois des cellules de l’endoderme sont imprégnées de cire
(subérine) = bande de Caspary . L’eau ne peut pas s’y infiltrer
par apoplaste.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 62/106
Le mouvement de l'eau s'explique
aisément jusqu'à l'endoderme par
l'existence d'un gradient de succion.
Mais ensuite il y a au contraire une
chute assez brusque de la succion, dans
l'endoderme, puis dans la parenchyme
vasculaire et les vaisseaux. Il faut donc
admettre qu'il y a, à ces niveaux, une
véritable excrétion active de l'eau.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 63/106
Montée de la sève dans le xylème
Vitesse ~ 15 m / h
• La plus grande partie de la sève brute s’évapore au niveau
des feuilles.
Un érable peut perdre ~ 200 L / h en
été
DONC
Il doit puiser 200 L / h dans le sol pour
compenser.
• Évaporation des forêt tropicales joue un rôle important dans
la circulation de l’eau sur la planète et dans le climat.
2. Transit vertical et mécanismes de l'ascension
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 64/106
Les plus grands arbres (Séquoia) atteignent ~ 100 m
Trois forces contribuent à faire
monter l ’eau:
• Capillarité
• Pression racinaire
• Aspiration foliaire
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 65/106
• Capillarité
o Due à la cohésion des molécules
d’eau entre elles et avec la paroi des
vaisseaux conducteurs.
o Montée inversement proportionnelle
au diamètre du tube.
o La loi de Jurin permet de déterminer la
hauteur de l'ascension capillaire:
o Ne peut pas monter plus haut que 1,5
m dans les plus petits trachéides.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 66/106
• Pression racinaire
Transport actif de minéraux dans la
stèle (Surtout au cours de la nuit):
o Augmente l’osmolarité de la stèle.
Le potentiel hydrique dans la stèle
devient plus faible que le potentiel
hydrique à l’extérieur.
o L ’eau se déplace vers la stèle et
pénètre dans le xylème par
osmose = Pression racinaire
Poussée radiculaire
o Ne peut faire monter la sève de plus de 1 à 2 m.
o Elle présente une périodicité journalière avec un maximum
en fin de matinée.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 67/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 68/106
o L'appareil radical excrète la sève brute vers la tige sous une
certaine pression. C'est cette pression que l'on nomme
poussée radiculaire.
o Elle n'existe que si la racine est vivante et aérée.
o L'origine de cette pression se situe
au niveau de l'endoderme ou du
péricycle, où il existe une excrétion
active de la sève brute dans le
cylindre central puis dans les
vaisseaux.
• Poussée radiculaire
o C'est la pression correspondant à
cette excrétion active, qui
retransmise par les filets de liquide
dans les vaisseaux constitue la
poussée radiculaire.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 69/106
Variation du
potentiel hydrique
(), du sol à l’air
libre au niveau des
feuilles.
• Transpiration et forces de cohésion: Aspiration foliaire
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 70/106
o Cette traction est transmise à l'ensemble de la colonnes grâce
aux forces de cohésion qui évitent à celle-ci de se rompre.
o La transpiration exerce une traction sur
les colonnes d'eau qui vont de la feuille à
la racine, à travers la tige via le xylème.
o Les lacunes, à l’intérieur des feuilles,
sont recouvertes d’une pellicule d’eau
qui s’évapore lorsque les stomates sont
ouverts.
o L’eau s’évaporant, la pellicule d’eau se
rétracte.
o La pellicule d’eau qui se rétracte, « tire »
sur l’eau provenant du xylème.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 71/106
• Les molécules d’eau
adhèrent entre elles
(cohésion par les liaisons
hydrogène). Si on « tire »
sur une molécule, les autres
suivent.
• Évaporation de l’eau dans
les feuilles « tire » sur les
molécules d’eau dans les
tubes du xylème.
• L’eau monte dans le xylème.
• Plus l’eau s’évapore, plus la
tension est grande et plus
l’eau monte dans le xylème.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 72/106
• Si la colonne d’eau est brisée par une bulle d ’air
(cavitation), il y a perte de cohésion entre les molécules et
l’eau ne monte plus. Mais l’eau peut passer dans un autre
vaisseau par les plasmodesmes.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 73/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 74/106
• Pressions et tensions dans les tiges.
o Une pression: due à la poussée radiculaire qui s'exerce à la
base de la tige.
o Une tension: due à la traction, causée par la transpiration au
niveau des feuilles et transmise dans la tige grâce aux forces
de cohésion.
o Lorsque la transpiration est active, et la poussée radiculaire
faible, ce liquide est sous tension.
o Lorsque la transpiration est faible, et la poussée radiculaire est
forte, le liquide contenu dans les vaisseaux est sous pression.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 75/106
• soit en utilisant des appareils très perfectionnés, les
dendromètres, qui permettent de mesurer le diamètre du
tronc des arbres:
Un tel rythme peut être mis en évidence:
• soit en mettant un manomètre en communication avec les
vaisseaux d'un tronc d'arbre et en suivant les dénivellations
du mercure:
qui s'élèvent dans la branche externe si le liquide est sous
pression, qui s'abaissent au contraire dans cette branche si
le liquide est sous tension.
Le diamètre s'élargit lorsque la sève est sous pression,
et s'amincit au contraire lorsqu'elle est sous tension.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 76/106
Dendromètres
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 77/106
Variation du diamètre du tronc d’un arbre au
cours de la journée
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 78/106
• Elle s'effectue généralement par les stomates
aquifères ou hydathodes qui sont des lacunes
sous-épidermiques, situées dans le
prolongement des nervures principales.
VII. L'émission d'eau.
A. La Guttation.
• Elle consiste en une émission d'eau à l'état de
gouttelettes d'eau.
• Elle ne se produit que lorsqu'une surpression
d'eau apparût à l'intérieur de la plante par suite
d'une insuffisance de la transpiration à équilibrer
l'absorption ou si le sol est gorgé d’eau et si l’air
est assez humide pour ralentir l’évaporation au
niveau des feuilles.
• L’eau se perd le matin au niveau des feuilles des
petites plantes.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 79/106
B. La transpiration.
1. Étude générale.
a. Mise en évidence.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 80/106
b. Mesure.
• La perte de poids d'une plante non arrosée.
Transpiration = Poids à l’instant T1- Poids à l’instant T2
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 81/106
• Le déplacement de l'index du potomètre
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 82/106
• La quantité d'eau émise par la feuille: Le Poromètre
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 83/106
La Transpiration est nécessaire:
Elle permet la montée de la sève.
La Transpiration est inévitable:
Les feuilles représentent une grande surface.
Mais
La transpiration ne doit pas dépasser l’apport d’eau
par les racines
Déficit Hydrique.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 84/106
• une plante en pot, de moyenne importance................2 gr.
• une plante d'avoine par jour......................................70 gr.
• une plante d'avoine pendant 3 mois.........................22 kg.
• un arbre isolé par jour.............................................500 kg.
• un arbre pendant 6 mois de vie active......................120 t.
• une forêt de 1 hectare, par jour..................................30 t.
• une forêt de 1 hectare pendant un an........3000 à 4000 t.
c. Valeurs
Ordre de grandeur de la transpiration
1 mm = 10-3 m = 10-3 m3/m2 = 104 * 10-3 m3/104 m2
= 10 m3/10000 m2 = 10 * 103 dm3/ ha
=10 * 103
litre/ ha = 10 T/ ha
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 85/106
d. Localisation.
• Du papier, imprégné d'une solution de
chlorure de cobalt (CoCl2) et desséché, est
appliqué contre une feuille qui transpire: au
contact de l'humidité, le CoCl2 se redissoût
et s'hydrate: de bleu, il devient rose.
• La distribution des points roses
sur le papier bleu, comparée à la
topographie de la feuille, permet
de constater que l'essentiel de la
transpiration s'effectue par les
stomates.
Feuille
de
papier
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 86/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 87/106
2. Structure des stomates
----------------------------------------------------
Espèce Épiderme Épiderme
Supérieur Inférieur
----------------------------------------------------
Maïs 52 68
Blé 33 14
Haricot 40 281
P. de terre 51 161
Tomate 12 130
Pommier 0 294
Pêcher 0 225
Cerisier 0 249
----------------------------------------------------
• Généralement, les stomates
sont fermés la nuit et ouverts
le jour.
• Peuvent se fermer aux
heures les plus chaudes du
jour.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 88/106
 Si les stomates sont fermés
==>  pertes d’eau MAIS manque
de CO2 pour la photosynthèse.
 Si les stomates sont ouverts
==>  pertes d’eau MAIS permet l’entrée de CO2 dans la
feuille et donc la photosynthèse.
Transpiration stomatique : Elle se fait par les stomates (90 à
95% de la transpiration totale).
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 89/106
Transpiration cuticulaire: Elle représente 5 à 10% de la
transpiration totale
Lierre
Tilleul
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 90/106
3. Variations.
a. Les facteurs structuraux.
i. L'importance de la surface foliaire réelle d'évaporation.
ii. L'épaisseur de la cuticule.
L’épaisseur de la cuticule
augmente, la transpiration
diminue
La surface
foliaire
augmente, la
transpiration
augmente
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 91/106
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 92/106
iii. La disposition et le nombre des stomates.
iv. Le degré d'ouverture des stomates.
Feuilles enroulées
diminuent la surface
transpirante,
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 93/106
)
)Ils agissent sur l'ouverture et la fermeture des stomates.
)
b. Facteurs internes.
i. La concentration du suc vacuolaire.
ii. Teneur en CO2
iii. pH
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 94/106
c. Facteurs externes.
i. La lumière
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 95/106
ii. La température
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 96/106
iii. L'état hygrométrique de l'air
Pression de vapeur (e)
Humidité Relative (HR) =
Pression de vapeur saturante (es)
(es – e) = déficit pour arriver à l’état de saturation (VPD)
= pouvoir transpirant de l’atmosphère (PT)
(es – e) HR PT et VPD diminue = Tr
(es – e) HR PT et VPD diminue = Tr
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 97/106
iv. L'agitation de l'air: Le concept de la couche limite
Notion de couche limite
Vent Sec Vent Humide
Couche Limite
(Couche d’air sur une surface donnée)
Feuille
Stomate
Pétiole
Tige
Vapeur d’eau
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 98/106
o Dans le premier cas, la baisse de la transpiration est
obtenue par une fermeture des stomates.
* Périodicité saisonnière:
* Périodicité journalière
• L'hiver, la transpiration diminue, aussi bien chez les arbres à
feuilles dites persistances que chez les espèces à feuilles
caduques:
o La basse température du sol freine l'absorption et donc
limite la transpiration.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 99/106
4. Régulation stomatique.
a. Mécanismes d'ouverture des stomates
• Les parois des cellules stomatiques sont soumises:
* à la pression provenant de la vacuole de la cellule stomatique elle-
même: on l'appelle turgescente interne.
* à la pression de turgescence des cellule épidermiques voisines
transmises par les membranes de ces cellules: on l'appelle turgescente
externe.
• Si la turgescence interne augmente, les deux cellules
stomatiques s'incurvent et l'ostiole s'ouvre. Inversement, une
baisse de la turgescence interne provoque une fermeture de
l'ostiole.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 100/106
iii. Pompe à potassium
b. Facteurs intervenant pour modifier la turgescence des
cellules de bordure de l'ostiole.
On cite3 théories:
i. Les cellules stomatiques pourvues de chloroplastes sont des
cellules élaboratrices.
ii. Modification de pH des cellules stomatiques.
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 101/106
i. Les cellules stomatiques pourvues de chloroplastes sont des
cellules élaboratrices.
Ouverture des
stomates
(Fermeture)
Cellule de garde
chloroplaste
Production de
malate
(Dégradation)
Malate dans
(hors) vacuole
Potentiel
osmotique
augmente
(diminue)
Entrée d’eau
(Sortie)
Turgescence
interne
augmente
(Diminue)
Ti supérieure au
Te
(Inférieure)
Lumière et
Photosynthèse
Nuit
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 102/106
Ouverture des
stomates
(Fermeture)
Cellule de garde
CO2 initial
Diminution de
CO2 et pH
augmente de
4 à 7 (Inverse)
Activation amylase
avec augmentation
de glucose dans
vacuole (Inverse)
Potentiel osmotique
augmente
(Diminue)
Entrée d’eau
(Sortie)
Turgescence
interne
augmente
(Diminue)
Ti supérieure au Te
(Inverse)
ii. Modification de pH des cellules stomatiques.
Lumière et
Photosynthèse
Nuit
CO2 + H2O H2CO3
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 103/106
Transport actif de K+ dans les cellules de garde:
==> augmentation de l’osmolarité
==> entrée d’eau par osmose
==> turgescence ==> ouverture de l’ostiole
iii. Pompe à potassium
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 104/106
5. Adaptations pour diminuer la transpiration
Plantes adaptées aux climats arides = xérophytes
• Feuilles petites ( surface) et
épaisses ou réduites en épines.
• Cuticule épaisse.
• Stomates enfouis ==>  effet du
vent sec
• Pertes des feuilles en saison
sèche.
• Métabolisme CAM Stomates
enfouis
Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 105/106
Cycle d’ouverture des stomates
La plupart des plantes Plantes CAM
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ChapI-Equilibres Hydriques-2022 2.pptx

  • 1. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 1/106 PHYSIOLOGIE VEGETALE Pr. Fouad Rachidi
  • 2. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 2/106 La Physiologie Végétale Source: www.ebiologie.fr C’est la science qui: • étudie le fonctionnement des organes et des tissus végétaux, et • cherche à préciser la nature des mécanismes grâce auxquels les organes remplissent leurs fonctions. Elle cherche à percer les secrets de la vie chez les plantes.
  • 3. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 3/106 PLAN DU COURS Chapitre I: Les Équilibrés Hydriques Chapitre II: La Photosynthèse Chapitre III: La Nutrition Minérale et Azotée Chapitre IV: La Croissance et de Le Développement des Plantes
  • 4. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 4/106 CHAPITRE I LES EQUILIBRES HYDRIQUES
  • 5. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 5/106 1. Importance de l'eau. I. Caractères généraux. * Au niveau de la plante entière: • L'eau dans la plante est le liquide qui circule dans les vaisseaux conducteurs. • Elle sert de véhicule des éléments nutritifs (sels minéraux, azote...). • L'association de l'eau avec les matières en solution forme les sèves brutes et élaborées (nourricière). • L'eau est aussi un agent de régulation thermique (évaporation et transpiration).
  • 6. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 6/106 * Au niveau cellulaire: • L'eau est le milieu général d'imbibition de tous les colloïdes protoplasmiques. • Elle est le liquide au sein duquel s'effectuent toutes les réactions du métabolisme. • C'est aussi le milieu de diffusion de tous les ions ou métabolites: substrats et produits des réactions. • Elle Contrôle les activités enzymatiques dans la cellule (Activité enzymatique augmente avec l’augmentation de la teneur en eau) Le contrôle des activités enzymatiques par la teneur en eau offre un grand intérêt économique pour la conservation des denrées végétales desséchées (graines, céréales...).
  • 7. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 7/106 II. Divers états de l'eau. 1. L'eau libre • Elle forme les solutions que l'on rencontre dans les interstices larges du sol, sur les herbes et les feuilles mouillées et dans les vaisseaux. Pour l'évaporer, il suffit de lui fournir l'énergie nécessaire à sa vaporisation (chaleur de vaporisation), et le léger supplément exigé par les lois de Raoult, pour rompre les faibles liaisons contractées avec les corps dissous. • C'est de l'eau libre que la fanaison fait partir.
  • 8. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 8/106 2. L'eau de constitution. • Elle fait partie intégrante d'une molécule, c'est de l'eau intramoléculaire, par exemple SO4Cu,5H2O • La masse de l'eau de constitution est peu importante:1-2% • On ne peut la séparer sans altérer la molécule • En biologie on peut la trouver, entre autres, dans les protéines • Le biochimiste n'a évidemment pas intérêt à la faire partir au cours des analyses puisque ce départ entraînera la détérioration des substances protéiques.
  • 9. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 9/106 3. L'eau liée. • Les liaisons, sans être aussi fortes que dans l'eau de constitution, sont néanmoins beaucoup plus importantes que dans les solutions, et nécessitent une énergie importante pour être rompues. • Exemples d'eau liée : l'eau de capillarité et l'eau d'imbibition Eau libre Eau liée ...capillarité....imbibition Gradient de force Eau de constitution
  • 10. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 10/106 III. L'eau et la plante. 1. Localisation. L'eau dans la cellule adulte se trouve à 3 niveaux: •Paroi squelettique (l’eau représente 50% et retenue par imbibition au niveau des cellulose et des composés pectiques) •Le cytoplasme (l’eau représente 85% de matière fraiche du cytoplasme, retenue par les groupement hydrophiles) •La vacuole qui peut représenter jusqu'à 95 % du volume de la cellule (l’eau représente jusqu’à 98% du suc vacuolaire)
  • 11. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 11/106 III. L'eau et la plante. 2. Mesure de la teneur en eau. Précautions de mesures • Faire partir l'eau libre et l'eau liée, mais non l'eau de constitution • Eviter d'entraîner les composés volatils, comme les essences • Enfin veiller à ce qu'au cours d'un chauffage trop modéré, des réactions enzymatiques, par exemple de dégradation, ne viennent altérer les substances
  • 12. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 12/106 On porte rapidement et pendant 60 à 90 minutes l'échantillon à 100°C afin de tuer toutes les diastases (enzymes de dégradation responsables du phénomène de la respiration), puis on adopte une température plus basse, 70°C, jusqu'à ce qu'on ait une masse constante. Ceci ne se produirait dans les conditions normales qu'à partir de plusieurs jours ou même plusieurs semaines. La méthode généralement adoptée pour la détermination de la teneur en eau Etuve
  • 13. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 13/106 Teneur en eau de quelques organes de plantes. Organes Plantes Poids d'eau (g) pour 100 g de matière verte Racines Orge, régions apicales Tournesol, système radiculaire entier (7 semaines) 93.0 71.0 Tiges Tournesol, moyenne pour les tiges de 7 semaines Bois de Pinus echinata 87.5 50.6 Feuilles Laitue, feuilles internes Tournesol, moyenne pour l'appareil foliaire de 7 semaines Mais adulte 94.8 81.0 77.0 Graines Orge Arachide 10.2 5.2
  • 14. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 14/106 Cellules végétales en milieu hypotonique (aqueux). L’eau entre dans les cellules par osmose. ==> Turgescence Cellules végétales en milieu hypertonique (concentré). L’eau sort de la vacuole par osmose. ==> Plasmolyse Eau Eau 3. Turgescence (rappel).
  • 15. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 15/106 • Si la cellule perd de l'eau, la turgescence tend vers zéro et la cellule est dite plasmolysée. • Une cellule est dite turgescente quand elle est pleine d'eau et sa vacuole a atteint son volume maximal. • La vacuole exerçant ainsi une pression sur la paroi. • Il y a aussi une contre pression pour que la cellule ne se détruit pas.
  • 16. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 16/106 • de l'allongement cellulaire qui se produit au cours de la croissance. La turgescence est responsable: • du maintien des végétaux et particulièrement du port dressé des végétaux aériens non ligneux. Une plante qui perd son eau se flétrit (fanaison). • de nombreux mouvements d'organes: feuilles, étamines ou cellules (exemple les cellules stomatiques qui contrôlent les échanges gazeux des feuilles).
  • 17. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 17/106 • par rapport au poids sec: Ɵs= (Pf-Ps)/Ps=(1000-150)/150 = 850 / 150 = 566% 4. Expression de la teneur en eau. Par rapport au poids du matériel frais: (poids frais, Ɵf) Ɵf= (Pf-Ps)/Pf Par rapport au poids de ce matériel après dessiccation (extraction de l'humidité): (poids sec, Ɵs) Ɵs= (Pf-Ps)/Ps Exemple: le poids frais est 1000 g et le poids sec est 150 g la teneur en eau sera égale à: • par rapport au poids frais: Ɵf= (Pf-Ps)/Pf =(1000-150)/1000 = 850/1000 = 85 %
  • 18. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 18/106 En cas de flétrissement, l'eau part dans l'atmosphère par évapotranspiration; résultat la fanaison. 5. Le flétrissement et plasmolyse. Il ne faut pas confondre flétrissement et plasmolyse!!!! En cas de plasmolyse, l'eau sort de la vacuole mais reste dans le cytoplasme, il ne sort pas de la cellule. Comme la plasmolyse, le flétrissement se produit lorsque la pression de turgescence dans les cellules végétales non- lignifiées tombe vers zéro, réduisant la quantité d'eau dans les cellules. Il désigne la perte de rigidité des parties non ligneuses d'une plante. Cela
  • 19. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 19/106 • Le flétrissement permanent est un flétrissement qui ne reprend pas son état normal même avec irrigation et par conséquent entraîne la mort. Il existe trois types de flétrissement: • Le flétrissement réversible est obtenue par le passage à l'état de non flétrissement par simple passage dans un état humide. • Le flétrissement irréversible, l'inverse mais revient par irrigation.
  • 20. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 20/106
  • 21. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 21/106 Le sol tel qu'il intéresse l'Agronome est un ensemble de substances minérales et de substances organiques, habité par une microflore bactérienne et mycélienne, dont l'activité est essentielle pour le végétal. Il intervient à la fois par ses propriétés chimiques, physiques et biologiques. IV. L'eau et le sol A. Le sol. 1. Définition:
  • 22. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 22/106
  • 23. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 23/106 Le sol contient de l'eau, de l’air, des substances minérales et des substances organiques. 2. Propriétés chimiques. • Ca, Mg, K, Na, et à l'état de trace des oligo-éléments, B, Mn, Co, Cu, Mo, Zn, etc... a. Substances minérales On trouve surtout : • De la silice, qui dérive surtout du quartz des roches éruptives et des grés • Du carbonate de calcium, qui provient du calcaire sédimentaire • Des silicates d'aluminium (feldspaths, micas, argiles, etc...) d'origine éruptive ou sédimentaire. • Des sels, phosphates, sulfates, nitrates etc...,
  • 24. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 24/106 • Les particules d'humus sont souvent soudées à l'argile, par l'intermédiaire des ions calcium formant un complexe argilo-humique. b. Substances organiques. • Elles dérivent des déchets animaux et végétaux dégradées par l'action de la microflore du sol. • La première étape de cette dégradation est relativement rapide (quelques mois) et aboutit à un mélange complexe et variable, l'humus,
  • 25. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 25/106 S O L Litière Humus
  • 26. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 26/106 Le sol est constitué de particules de tailles diverses, entre lesquelles on trouve une phase liquide, qui constitue la solution du sol, et une phase gazeuse qui constitue l’atmosphère du sol. 3. Propriétés physiques
  • 27. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 27/106 La taille des particules conditionne la texture du sol. a. La taille des particules: La granulométrie Désignation Diamètre les graviers et les pierres d > 2 mm les sables grossiers 0.2 < d < 2 mm les sables fins 0.05 < d < 0.2 mm les limons grossiers 0.02 < d < 0.05 mm les limons fins 0.002 < d < 0.02 mm les argiles d < 0.002 mm
  • 28. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 28/106 La texture influence : • L'aération des racines, • La capacité de rétention d'eau par le sol, • La facilité avec laquelle les racines peuvent pénétrer le sol.
  • 29. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 29/106 b. Les colloïdes. Ils sont soit: • Minéraux (argiles= silicates d’Al hydratés, hydroxyde de fer ou Al) • Organiques (humus), • Mixtes (complexe argilo-humique). Les particules colloïdales sont chargées électriquement, le plus souvent négativement: • Elles peuvent, à leur surface, adsorber ou chélater les cations. • Cations deviennent échangeables (contre H+ émis par racines) • Les ions phosphoriques peuvent aussi se fixer à la surface des colloïdes électronégatifs par l'intermédiaire des ions Ca++. Les colloïdes sont des macromolécules organiques ou minérales qui, placées dans l'eau, ne forment pas une solution, mais forment une suspension colloïdale.
  • 30. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 30/106
  • 31. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 31/106 • Elle est le milieu immédiatement accessible aux racines. c. La solution du sol. • Cette phase liquide est plus ou moins concentrée. • Elle a une pression osmotique en générale égale à une fraction d'atmosphère (0.2 atm par exemple), • Parfois, elle est plus élevée (jusqu'à 14 atm, sols salés). d. La phase gazeuse. • Cette une véritable atmosphère interne
  • 32. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 32/106 4. Propriétés biologiques. • Le sol est normalement habité par toute une microflore et microfaune essentiellement constituée par des bactéries. • Les bactéries les plus importantes sont celles qui contribuent à enrichir le sol en azote assimilable: bactéries fixatrices d'azote (Azotobactèrs), bactéries nitrifiantes...
  • 33. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 33/106 Les racines des plantes elles mêmes modifient les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol à leur contact : Effet rhizosphère On appelle rhizosphère le volume occupé ou influencé par l’appareil racinaire d’une plante Volume occupé Volume influencé
  • 34. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 34/106 On appelle effet rhizosphère l'ensemble des modifications physiques, chimiques et biologiques causées par les racines (l'ameublissement du sol, l'acidification provoquée par l'émission d'ions H+, l'épuisement en substances nutritives et plus particulièrement en eau, et enfin une modification de la microflore).
  • 35. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 35/106 B. L'eau du sol.
  • 36. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 36/106 Ces deux dernières sont souvent groupées sous le terme de forces matricielles. 1. Liaisons de l'eau L'eau du sol est liée aux constituants du sol par différentes forces : • Forces osmotiques • Forces d'imbibition • Forces de capillarité
  • 37. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 37/106 • Lorsque le sol se dessèche et surtout lorsqu'il est salé (bords de la mer), elle peut s'élever à 10 ou 20 bars (1 ou 2 MPa). a. Forces osmotiques. Elles sont dues aux attractions qu'exercent les ions de la solution du sol sur l'eau. • Dans un sol irrigué, la rétention est très faible (une fraction de bar)
  • 38. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 38/106 • Lorsque le sol se dessèche et que la densité des charges augmente, la rétention peut atteindre plusieurs centaines de bars. b. Forces d'imbibition. Elles sont dues aux attractions qu'exercent les charges négatives des colloïdes sur les pôles positifs de l'eau. • Elles sont très importantes dès que le sol est riche en argile ou en humus. c. Forces capillaires. Ce sont elles qui retiennent l'eau dans les interstices fins.
  • 39. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 39/106 La teneur en eau ou humidité d'un sol exprimée en % de la masse de sol sec n'a pas de sens aux yeux du biologistes • Dans un sable, les forces de liaisons sont très faibles et presque toute l'eau est disponible pour le végétal, • Au contraire, dans un sol argileux, les forces de capillarité et d'imbibition retiennent très fermement une grande partie de cette eau et la rendent inutilisable. la même quantité d'eau présente dans un sol peut avoir des propriétés biologiques différentes et ceci selon la nature des liaisons qui fixent cette eau aux autres éléments du sol. 2. La teneur en eau.
  • 40. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 40/106 C'est le taux d'humidité au moment où cesse le drainage. Après arrosage le sol prend de l'eau jusqu'à sa capacité de rétention maximale, c'est le moment où le ruissellement commence. Une fois l'arrosage arrêté, l'eau continue à ruisseler et s'infiltrer au sol, à un certain moment, il y a un certain équilibre c'est à dire les forces capillaires et les forces d'attraction diverses sont suffisantes pour s'opposer à l'entraînement par gravité. La teneur en eau devient constante et renseigne sur le pouvoir de rétention du sol. Cette humidité s'appelle la capacité au champ. a. Critères physiques. i. Capacité au champ.
  • 41. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 41/106 Le potentiel hydrique (Ψ) d'un sol est égal, mais de signe opposé, à la quantité d'énergie qu'il faut appliquer à ce sol pour libérer un gramme d'eau. • Il est toujours négatif. • Plus il est bas et plus la liaison est forte. • Lorsqu'un sol se dessèche, son potentiel hydrique s'abaisse. • L'eau dans un terrain aux potentiels hydriques non équilibrés circule dans le sens des potentiels décroissants. ii. Le potentiel hydrique
  • 42. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 42/106 b. Critère biologique. Le Point de Flétrissement Permanent (HPFP ou HpF4,2) C'est l'humidité du sol au dessous de laquelle la plante se fane irréversiblement. Il n'est pas une caractéristique de l'espèce mais du sol. Le points de flétrissement pour certaines espèces. sable grossier sable fin limon sableux limon argileux Blé 1.07 3.10 6.50 15.50 Tomate 1.11 3.30 6.90 15.30 Pois 1.02 3.30 6.90 16.60
  • 43. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 43/106 pF : unité qui traduit la force avec laquelle le substrat retient l’eau face au potentiel racinaire d’extraction d’une plante. Il est égal au logarithme de la pression correspondante.
  • 44. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 44/106
  • 45. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 45/106
  • 46. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 46/106 1. Mise en évidence. V. Absorption de l'eau. • Le nombre des racines d'une plante adulte s'exprime en milliers. • L'organe d'absorption est le système radiculaire, • Les racines peuvent pénétrer profondément dans le sol (jusqu'à 2 m de profondeur pour les céréales et jusqu'à 10 m pour certains arbres). Question : Est-ce que ce développement considérable du système radiculaire est nécessaire à la plante ?
  • 47. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 47/106 Conclusion L’absorption de l'eau s'effectue essentiellement par les poils absorbants. Expérience : Prenant un pot remplie d'eau et d'huile. A cause d'une différence de densité, la couche d'huile va remonter à la surface. a. On introduit une plante avec ses poils absorbants en contact avec l'eau : la plante vit. b. Les poils absorbants sont mis au contact avec l'huile : la plante se fane. c. On introduit une plante avec ses poils absorbants en contact avec l'eau : la plante vit.
  • 48. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 48/106
  • 49. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 49/106 • Les poils absorbants sont des cellules très allongées (longueur 0.7 à 1mm, diamètre 12 à 15 micromètre). • Ils offrent une surface de contact considérable entre le sol et la plante, multipliant par un facteur de 2 à 10 la surface des racines. • Ils sont très nombreux 200 à 500 par cm² chez les graminées. • Ils ne se subérifient jamais. • Ils disparaissent en milieu très basique ou très acide • Les poils absorbants ont une durée de vie très courte (quelques jours). • On a une cellule par poil absorbant.
  • 50. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 50/106 • Les feuilles contribuent pour une très faible part à absorber l'eau, notamment dans les pays où les brouillards sont fréquents: Les arbres dans la forêt humide ont une capacité plus élevée d'absorber de l'eau par leurs feuilles, stockant 20% plus d'eau. • Les plantes aquatiques et les plantes sans racines absorbent par toute leur surface. • Chez les arbres, les poils absorbants sont généralement absents: L'absorption est facilitée par la présence de mycorhizes (c'est un manchon de mycélium de champignon).
  • 51. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 51/106 • Toute l'eau du sol n'est pas absorbée. 2. Origine de l'eau absorbée. • Le volume de sol drainé par les racines est beaucoup plus important que le volume effectivement occupé par l'appareil radical. • La solution du sol forme dans les interstices du sol un réseau continu constitué de filets ou de films liquides. • Un végétal est capable d'attirer l'eau du sol initialement située à plusieurs décimètres ou même plusieurs mètres de son appareil racinaire. • En règle générale, le volume occupé par l'appareil radical est au moins égal à celui de l'appareil aérien. • Seule l'eau libre et une partie de l'eau de capillarité sont effectivement captées par la racine.
  • 52. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 52/106 Volume occupé Volume influencé Effet Rhizosphère
  • 53. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 53/106 • La pesée : différence de poids entre deux temps donnés. 3. Mesure de l’absorption La mesure précise de l'absorption est assez délicate dans les conditions naturelles. • Un potomètre qui permet d'estimer la quantité d'eau absorbée par une plantule (ou un rameau) alimentée en milieu liquide. • La mesure indirecte à travers la mesure de la transpiration: sol - plante - atmosphère
  • 54. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 54/106 • La racine ne peut absorber l'eau que si elle est aérée. Cas particulier du riz 4. Variations de l’absorption • L'absorption est considérablement influencée par la température. T°C augmente, l’absorption augmente • Dès que la pression osmotique de cette solution dépasse quelques atmosphères, seulement des plantes spécialement adaptées sont capable de poursuivre leur absorption (Exemple les halophytes). a. Aération. b. Température. • En hiver, elle est pratiquement nulle (la transpiration est elle même fortement réduite par la chute des feuilles) c. La concentration de la solution du sol.
  • 55. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 55/106 o Les organes de réserves présentent des pressions osmotiques très élevées, exemple les cellules de tubercule de betterave, très sucrées, 20 atm. 5. Pression osmotique. On appelle pression osmotique (π) d'une solution l'attraction exercée par cette solution sur les molécules du solvant pur lorsqu'il est séparé d'elle par une membrane hémiperméable. • Elle varie beaucoup avec l'espèce, la nature de l'organe ou du tissu considéré et avec les conditions extérieures: o Les poils absorbants, qui sont gorgés d'eau, ont des pressions osmotiques très faibles, souvent inférieures à l'atmosphère, mais cependant supérieures à celle de la solution du sol (de l'ordre de 0.2 atm).
  • 56. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 56/106 Si on suppose une cellule mise dans l'eau pure: 6. Notion de succion. • les molécules d'eau sont attirées par la pression osmotique du suc vacuolaire, • mais la pression de turgescence s'oppose à leur entrée. • L'attraction réelle qu'elles subissent est donc égale à la différence entre la pression osmotique et la pression de turgescence. On appelle succion cette attraction réelle.
  • 57. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 57/106 Transport radial Transport vertical VI. Le Transit de l’eau dans la plante
  • 58. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 58/106 1. Transit horizontal/radial. C'est le déplacement depuis le poil absorbant jusqu'au cylindre central. L'eau entrée par le poil absorbant gagne les vaisseaux par le cortex (écorce) et la stèle (cylindre central).
  • 59. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 59/106 b. Le symplasme: C'est l'ensemble des cytoplasmes qui sont en continuité par les plasmodesmes. On admet généralement que le cheminement de l'eau dans l'écorce se fait de vacuole à vacuole, par suite de l'existence d'un gradient de succion. a. L‘apoplasme: C'est l'ensemble des parois (très perméable à l'eau), des lacunes et des méats; il peut être assimilé à l'espace libre, où les ions pénètrent par simple diffusion. c. De vacuole à vacuole au travers des parois et des couches cytoplasmiques. Les voies empreintées par cette eau sont de trois types: c b a
  • 60. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 60/106 Avant d’atteindre le xylème, l’eau doit absolument traverser une membrane au moins une fois = filtre. C’est l’endoderme
  • 61. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 61/106 Les parois des cellules de l’endoderme sont imprégnées de cire (subérine) = bande de Caspary . L’eau ne peut pas s’y infiltrer par apoplaste.
  • 62. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 62/106 Le mouvement de l'eau s'explique aisément jusqu'à l'endoderme par l'existence d'un gradient de succion. Mais ensuite il y a au contraire une chute assez brusque de la succion, dans l'endoderme, puis dans la parenchyme vasculaire et les vaisseaux. Il faut donc admettre qu'il y a, à ces niveaux, une véritable excrétion active de l'eau.
  • 63. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 63/106 Montée de la sève dans le xylème Vitesse ~ 15 m / h • La plus grande partie de la sève brute s’évapore au niveau des feuilles. Un érable peut perdre ~ 200 L / h en été DONC Il doit puiser 200 L / h dans le sol pour compenser. • Évaporation des forêt tropicales joue un rôle important dans la circulation de l’eau sur la planète et dans le climat. 2. Transit vertical et mécanismes de l'ascension
  • 64. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 64/106 Les plus grands arbres (Séquoia) atteignent ~ 100 m Trois forces contribuent à faire monter l ’eau: • Capillarité • Pression racinaire • Aspiration foliaire
  • 65. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 65/106 • Capillarité o Due à la cohésion des molécules d’eau entre elles et avec la paroi des vaisseaux conducteurs. o Montée inversement proportionnelle au diamètre du tube. o La loi de Jurin permet de déterminer la hauteur de l'ascension capillaire: o Ne peut pas monter plus haut que 1,5 m dans les plus petits trachéides.
  • 66. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 66/106 • Pression racinaire Transport actif de minéraux dans la stèle (Surtout au cours de la nuit): o Augmente l’osmolarité de la stèle. Le potentiel hydrique dans la stèle devient plus faible que le potentiel hydrique à l’extérieur. o L ’eau se déplace vers la stèle et pénètre dans le xylème par osmose = Pression racinaire Poussée radiculaire o Ne peut faire monter la sève de plus de 1 à 2 m. o Elle présente une périodicité journalière avec un maximum en fin de matinée.
  • 67. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 67/106
  • 68. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 68/106 o L'appareil radical excrète la sève brute vers la tige sous une certaine pression. C'est cette pression que l'on nomme poussée radiculaire. o Elle n'existe que si la racine est vivante et aérée. o L'origine de cette pression se situe au niveau de l'endoderme ou du péricycle, où il existe une excrétion active de la sève brute dans le cylindre central puis dans les vaisseaux. • Poussée radiculaire o C'est la pression correspondant à cette excrétion active, qui retransmise par les filets de liquide dans les vaisseaux constitue la poussée radiculaire.
  • 69. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 69/106 Variation du potentiel hydrique (), du sol à l’air libre au niveau des feuilles. • Transpiration et forces de cohésion: Aspiration foliaire
  • 70. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 70/106 o Cette traction est transmise à l'ensemble de la colonnes grâce aux forces de cohésion qui évitent à celle-ci de se rompre. o La transpiration exerce une traction sur les colonnes d'eau qui vont de la feuille à la racine, à travers la tige via le xylème. o Les lacunes, à l’intérieur des feuilles, sont recouvertes d’une pellicule d’eau qui s’évapore lorsque les stomates sont ouverts. o L’eau s’évaporant, la pellicule d’eau se rétracte. o La pellicule d’eau qui se rétracte, « tire » sur l’eau provenant du xylème.
  • 71. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 71/106 • Les molécules d’eau adhèrent entre elles (cohésion par les liaisons hydrogène). Si on « tire » sur une molécule, les autres suivent. • Évaporation de l’eau dans les feuilles « tire » sur les molécules d’eau dans les tubes du xylème. • L’eau monte dans le xylème. • Plus l’eau s’évapore, plus la tension est grande et plus l’eau monte dans le xylème.
  • 72. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 72/106 • Si la colonne d’eau est brisée par une bulle d ’air (cavitation), il y a perte de cohésion entre les molécules et l’eau ne monte plus. Mais l’eau peut passer dans un autre vaisseau par les plasmodesmes.
  • 73. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 73/106
  • 74. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 74/106 • Pressions et tensions dans les tiges. o Une pression: due à la poussée radiculaire qui s'exerce à la base de la tige. o Une tension: due à la traction, causée par la transpiration au niveau des feuilles et transmise dans la tige grâce aux forces de cohésion. o Lorsque la transpiration est active, et la poussée radiculaire faible, ce liquide est sous tension. o Lorsque la transpiration est faible, et la poussée radiculaire est forte, le liquide contenu dans les vaisseaux est sous pression.
  • 75. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 75/106 • soit en utilisant des appareils très perfectionnés, les dendromètres, qui permettent de mesurer le diamètre du tronc des arbres: Un tel rythme peut être mis en évidence: • soit en mettant un manomètre en communication avec les vaisseaux d'un tronc d'arbre et en suivant les dénivellations du mercure: qui s'élèvent dans la branche externe si le liquide est sous pression, qui s'abaissent au contraire dans cette branche si le liquide est sous tension. Le diamètre s'élargit lorsque la sève est sous pression, et s'amincit au contraire lorsqu'elle est sous tension.
  • 76. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 76/106 Dendromètres
  • 77. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 77/106 Variation du diamètre du tronc d’un arbre au cours de la journée
  • 78. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 78/106 • Elle s'effectue généralement par les stomates aquifères ou hydathodes qui sont des lacunes sous-épidermiques, situées dans le prolongement des nervures principales. VII. L'émission d'eau. A. La Guttation. • Elle consiste en une émission d'eau à l'état de gouttelettes d'eau. • Elle ne se produit que lorsqu'une surpression d'eau apparût à l'intérieur de la plante par suite d'une insuffisance de la transpiration à équilibrer l'absorption ou si le sol est gorgé d’eau et si l’air est assez humide pour ralentir l’évaporation au niveau des feuilles. • L’eau se perd le matin au niveau des feuilles des petites plantes.
  • 79. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 79/106 B. La transpiration. 1. Étude générale. a. Mise en évidence.
  • 80. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 80/106 b. Mesure. • La perte de poids d'une plante non arrosée. Transpiration = Poids à l’instant T1- Poids à l’instant T2
  • 81. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 81/106 • Le déplacement de l'index du potomètre
  • 82. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 82/106 • La quantité d'eau émise par la feuille: Le Poromètre
  • 83. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 83/106 La Transpiration est nécessaire: Elle permet la montée de la sève. La Transpiration est inévitable: Les feuilles représentent une grande surface. Mais La transpiration ne doit pas dépasser l’apport d’eau par les racines Déficit Hydrique.
  • 84. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 84/106 • une plante en pot, de moyenne importance................2 gr. • une plante d'avoine par jour......................................70 gr. • une plante d'avoine pendant 3 mois.........................22 kg. • un arbre isolé par jour.............................................500 kg. • un arbre pendant 6 mois de vie active......................120 t. • une forêt de 1 hectare, par jour..................................30 t. • une forêt de 1 hectare pendant un an........3000 à 4000 t. c. Valeurs Ordre de grandeur de la transpiration 1 mm = 10-3 m = 10-3 m3/m2 = 104 * 10-3 m3/104 m2 = 10 m3/10000 m2 = 10 * 103 dm3/ ha =10 * 103 litre/ ha = 10 T/ ha
  • 85. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 85/106 d. Localisation. • Du papier, imprégné d'une solution de chlorure de cobalt (CoCl2) et desséché, est appliqué contre une feuille qui transpire: au contact de l'humidité, le CoCl2 se redissoût et s'hydrate: de bleu, il devient rose. • La distribution des points roses sur le papier bleu, comparée à la topographie de la feuille, permet de constater que l'essentiel de la transpiration s'effectue par les stomates. Feuille de papier
  • 86. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 86/106
  • 87. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 87/106 2. Structure des stomates ---------------------------------------------------- Espèce Épiderme Épiderme Supérieur Inférieur ---------------------------------------------------- Maïs 52 68 Blé 33 14 Haricot 40 281 P. de terre 51 161 Tomate 12 130 Pommier 0 294 Pêcher 0 225 Cerisier 0 249 ---------------------------------------------------- • Généralement, les stomates sont fermés la nuit et ouverts le jour. • Peuvent se fermer aux heures les plus chaudes du jour.
  • 88. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 88/106  Si les stomates sont fermés ==>  pertes d’eau MAIS manque de CO2 pour la photosynthèse.  Si les stomates sont ouverts ==>  pertes d’eau MAIS permet l’entrée de CO2 dans la feuille et donc la photosynthèse. Transpiration stomatique : Elle se fait par les stomates (90 à 95% de la transpiration totale).
  • 89. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 89/106 Transpiration cuticulaire: Elle représente 5 à 10% de la transpiration totale Lierre Tilleul
  • 90. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 90/106 3. Variations. a. Les facteurs structuraux. i. L'importance de la surface foliaire réelle d'évaporation. ii. L'épaisseur de la cuticule. L’épaisseur de la cuticule augmente, la transpiration diminue La surface foliaire augmente, la transpiration augmente
  • 91. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 91/106
  • 92. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 92/106 iii. La disposition et le nombre des stomates. iv. Le degré d'ouverture des stomates. Feuilles enroulées diminuent la surface transpirante,
  • 93. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 93/106 ) )Ils agissent sur l'ouverture et la fermeture des stomates. ) b. Facteurs internes. i. La concentration du suc vacuolaire. ii. Teneur en CO2 iii. pH
  • 94. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 94/106 c. Facteurs externes. i. La lumière
  • 95. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 95/106 ii. La température
  • 96. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 96/106 iii. L'état hygrométrique de l'air Pression de vapeur (e) Humidité Relative (HR) = Pression de vapeur saturante (es) (es – e) = déficit pour arriver à l’état de saturation (VPD) = pouvoir transpirant de l’atmosphère (PT) (es – e) HR PT et VPD diminue = Tr (es – e) HR PT et VPD diminue = Tr
  • 97. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 97/106 iv. L'agitation de l'air: Le concept de la couche limite Notion de couche limite Vent Sec Vent Humide Couche Limite (Couche d’air sur une surface donnée) Feuille Stomate Pétiole Tige Vapeur d’eau
  • 98. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 98/106 o Dans le premier cas, la baisse de la transpiration est obtenue par une fermeture des stomates. * Périodicité saisonnière: * Périodicité journalière • L'hiver, la transpiration diminue, aussi bien chez les arbres à feuilles dites persistances que chez les espèces à feuilles caduques: o La basse température du sol freine l'absorption et donc limite la transpiration.
  • 99. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 99/106 4. Régulation stomatique. a. Mécanismes d'ouverture des stomates • Les parois des cellules stomatiques sont soumises: * à la pression provenant de la vacuole de la cellule stomatique elle- même: on l'appelle turgescente interne. * à la pression de turgescence des cellule épidermiques voisines transmises par les membranes de ces cellules: on l'appelle turgescente externe. • Si la turgescence interne augmente, les deux cellules stomatiques s'incurvent et l'ostiole s'ouvre. Inversement, une baisse de la turgescence interne provoque une fermeture de l'ostiole.
  • 100. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 100/106 iii. Pompe à potassium b. Facteurs intervenant pour modifier la turgescence des cellules de bordure de l'ostiole. On cite3 théories: i. Les cellules stomatiques pourvues de chloroplastes sont des cellules élaboratrices. ii. Modification de pH des cellules stomatiques.
  • 101. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 101/106 i. Les cellules stomatiques pourvues de chloroplastes sont des cellules élaboratrices. Ouverture des stomates (Fermeture) Cellule de garde chloroplaste Production de malate (Dégradation) Malate dans (hors) vacuole Potentiel osmotique augmente (diminue) Entrée d’eau (Sortie) Turgescence interne augmente (Diminue) Ti supérieure au Te (Inférieure) Lumière et Photosynthèse Nuit
  • 102. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 102/106 Ouverture des stomates (Fermeture) Cellule de garde CO2 initial Diminution de CO2 et pH augmente de 4 à 7 (Inverse) Activation amylase avec augmentation de glucose dans vacuole (Inverse) Potentiel osmotique augmente (Diminue) Entrée d’eau (Sortie) Turgescence interne augmente (Diminue) Ti supérieure au Te (Inverse) ii. Modification de pH des cellules stomatiques. Lumière et Photosynthèse Nuit CO2 + H2O H2CO3
  • 103. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 103/106 Transport actif de K+ dans les cellules de garde: ==> augmentation de l’osmolarité ==> entrée d’eau par osmose ==> turgescence ==> ouverture de l’ostiole iii. Pompe à potassium
  • 104. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 104/106 5. Adaptations pour diminuer la transpiration Plantes adaptées aux climats arides = xérophytes • Feuilles petites ( surface) et épaisses ou réduites en épines. • Cuticule épaisse. • Stomates enfouis ==>  effet du vent sec • Pertes des feuilles en saison sèche. • Métabolisme CAM Stomates enfouis
  • 105. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 105/106 Cycle d’ouverture des stomates La plupart des plantes Plantes CAM
  • 106. Cours de Physiologie Végétale Chapitre I: Les Equilibres Hydriques des Plantes Page 106/106

Notes de l'éditeur

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