Monde associatif "Il faut tenir !"

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Sud Ouest - mercredi 10 février 2021
LÉOGNAN
Monde associatif : « Il faut tenir »
Nadia Derbikh
Samedi, le monde associatif a participé au point situation à l’espace culturel. PHOTO N. D.
Afin de donner des réponses aux associations et, surtout, de « garder le contact », le maire
Laurent Barban et ses adjoints aux sports et à la culture Muriel Eyl et par Stéphane Garcia ont
convié les représentants du monde associatif, samedi dernier à l’espace culturel Georges-
Brassens (après validation par la cellule interministérielle de crise de la préfecture).
Les dirigeants de la moitié de la centaine d’associations conviées avaient répondu présent. La
situation est particulièrement compliquée pour la plupart d’entre elles – certaines n’ont pas pu
reprendre leurs activités depuis près d’un an.
« On ne traite quasiment que la crise sanitaire depuis le début de la mandature », soupire
Stéphane Garcia, qui arrive malgré tout à dérouler et préparer des projets. Le constat est aussi
amer pour Muriel Eyl, qui déplore que « seuls les sports à la fois individuels et en extérieur
soient autorisés. Il faut tenir ».
« Essentielles »
Tenir, c’est le maître mot de la politique menée par la Ville. Son soutien se manifeste d’abord
par des échanges réguliers avec le monde associatif. Au gré des parutions des décrets
gouvernementaux, 14 courriers ont été adressés par la municipalité aux associations, une
réunion a eu lieu le 8 septembre avec de nombreux participants, et des subventions seront à
l’ordre du jour de la préparation budgétaire. Le maire et son adjoint sont sur la même ligne : «
Tout ce qu’on a le droit de faire, on le fait. On ne sera pas plus royalistes que le roi. » La
Bordeaux rive gauche

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commune a en effet maintenu la Fête de la musique en juin ainsi que son forum des
associations en septembre.
La matinée a permis aux représentants associatifs de faire part de leurs interrogations et
inquiétudes. Et à Laurent Barban d’affirmer que les associations « sont essentielles, même si
elles ne sont pas reconnues comme telles », précisant qu’elles créent le « lien social qui nous
fait cruellement défaut ».