SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  15
Télécharger pour lire hors ligne
1
Entre 4 mursNaomi Kabembayi-Ndaya
2
Sommaire
Mes remerciements et ma reconnaissance vont vers les personnes qui m’ont supporté
et soutenue durant toute la durée de ce projet. En premier lieu à Madame Charlier, à
qui je porte une grande admiration et ensuite à chacun de mes modèles.
3
Introduction.................................... 04
Photographes de référence........... 02
La mythologie personnelle............04
Le voyeurisme...................................03
Techniques de prise de vue............05
Post-traitement................................06
Partie web..........................................07
Partie audio-visuelle.......................08
Conclusion........................................09
Sources et bibliographie.................10
4 5
Mon travail de fin d’études portera sur une série d’images sur différentes scènes d’intimité.Mon travail
de fin d’études portera sur une série d’images sur différentes scènes d’intimité. Je m’intéresse beaucoup
à ces moments passés à la maison, car en général, c’est l’endroit où l’on se sent le mieux et où on aime se
reposer. J’ai décidé de travailler essentiellement qu’avec de jeunes femmes. Certaines de mes images, les
présentes en tenue légère, mais le tissu qui recouvre leurs peaux importe peu. Dans chacun de mes portraits,
je veux ressortir un peu de la personnalité de chacune. Certaines de mes images, les présentes en tenue
légère, mais le tissu qui recouvre leurs peaux importe peu. L’un de mes objectifs est de donner l’impression,
qu’elles ne semblent pas dérangées par notre présence à vous et moi, les visiteurs.
Je suis d’une nature curieuse. Lorsque je perçois de grands immeubles d’appartements, ces quelques fenêtres
aux lumières allumées retiennent mon attention. Elles réveillent en moi l’envie de savoir ce qui se passe dans
chacune des pièces qui constitue l’immeuble.
C’est une curiosité qui rappel étroitement le voyeurisme. En retirant tout l’aspect malsain qui est associé à ce
terme. Je ne veux pas qu’on associe ma démarche à de l’érotisme ou encore à de la perversité. Chacune des
images présentées a été réalisé dans les maisons respectives de mes demoiselles. J’ai préféré photographier en
intérieur, en utilisant la lumière du jour.
Dans cette série d’images, le défi se posait à différents niveaux ;J’ai préféré photographier en intérieur, en
utilisant la lumière du jour. Cela m’a demandé beaucoup de concentration, car ma méthode a été de divertir
mon modèle et de capturer un moment où elle relâchait la pression. J’ai également cherché a obtenir un
résultat homogène, car les lieux, les lumières ainsi que les modèles sont différents.
Je sais que la curiosité est un vilain défaut, tout le monde le sait d’ailleurs. Mais qui ne veut pas savoir ce qui
se passe de l’autre côté de la porte ?
Du trou de la serrure, à la porte entrouverte, glissez-vous avec moi dans l’intimité de ces demoiselles.
I n t r o d u c t i o n
6 7
Photographes de références
Micmojo
Il s’agit d’un jeune photographe bruxel-
lois, d’origine allemande. Il a commencé la
photographie en 2006 et il travaille essen-
tiellement en argentique et très peu en
numérique. La photographie pour lui est
un loisir.
Ce qui m’intéresse dans ses photos, ce
sont les expressions un détachées de ses
modèles, qui ne prêtent pas attention aux
spectateurs. Elles ne créent aucun contact
visuel, mais nous invitent quand même à
les regarder. J’aime aussi la façon dont le
photographe cadre ces photos en ciblant
l’essentiel.
8 9
Mimsy
Je présente encore un jeune photographe belge, mais cette fois liégeoise. Il est au-
todidacteCe qui interpelle mon attention dans ces photographies, c’est l’ambiance de
maison qui en ressort. Et il y a encore un recul du photographe, il semble entrer dans
un espace interdit, mais auxquelles il est attendue. Dans l’ensemble de ses photos, il
arrive équilibrer la beauté, l’ambiance et l’esthétisme.
D’origine américaine, il est un photographe reconnu ayant publié plusieurs
livres. Son travail ressemble à une enquête sociale, qu’il fait personnellement. On
croit que chaque photo représente un moment réel alors que chacune d’elle est
une mise en scène. Il joue avec les personnes en les dupliquant parfois. Il crée des
ambiances relationnelles entre les deux personnes présentent dans l’image. C’est
soit en souvenir d’une dispute ou d’un moment passé.
J’aime la façon dont Kelli Connell recrée la réalité, il me plonge dans son univers
et me raconte une histoire avec chacune de ses images. Il centre bien son sujet et
l’émotion qu’il veut en tirer. Je pense que c’est ce qui fait la force de ces images.
Ryan McGinley
Il s’agit d’un autre photographe américain de New-York,
actuellement âgé de 37 ans. Il a commencé la photographie comme
par hasard, de base, il prenait son entourage en photo et placardait les
murs de son appartement de celle-ci. Et au fur et à mesure, des années,
il a pu les rassembler en faire un livre qui a été publié en 1999, portant
le nom de «  The Kids Are Alright »
Ces images sont très différentes de celles de mes autres photographes
de référence, mais ce que j’aime dans ces photos : ces images sont très
différentes de celles de mes autres photographes de référence, mais ce
que j’aime dans ces photos : même si ces personnes ne sont pas logées
dans le confort d’une maison, ils font du monde extérieur leurs maisons
et c’est ce que je trouve particulièrement émouvant.
Kelli Connell
10 11
Celle-ci réside en France, mais les photos que je présente ont été réalisées aux Etats-Unis. 
Elle y a fait 6 séries qui ont été importantes dans sa carrière. La série d’images que je montre
ci-dessous montre différente dans leurs lieux de vie que ce soit dans leur maison ou dans leurville,
le décor est toujours parfait et équilibré. La série d’images que je montre ci-dessous montre différente
dans leurs lieux de vie que ce soit dans leur maison ou dans leurville, le décor est toujours parfait et
équilibré. C’est encore une forme d’enquête sociale qui tente a montrer que le milieu ainsi que le
matériel ne rendent pas heureux. Et que derrière la beauté de chacun se cachent plusieurs cicatrices
du combat que chacun mène pour accéder a l’idéale de vie. Lise Sarfati est très forte dans la
composition de ses images ainsi que dans ces cadrages qui sont a la fois aéré et centrer.
L i s e S a r f a t i
Cette photographe est une Brésilienne d’origine et Allemande de nationalité,
résidente a Los Angeles. Elle fut l’assistante du photographe Jock Sturges. Cela
lui donne accès à une grande diversité de personnes, car ce camp abrite des gens
du monde entiervoulant profiter du bon temps et de la nature. Cela lui donne
accès à une grande diversité de personnes, car ce camp abrite des gens du monde
entiervoulant profiter du bon temps et de la nature. Elle en profite donc pour
photographier toutes ces personnes dans des moments intimes, dans une am-
biance privée qui ne l’est pas vraiment au final. Mais le résultat est concluant.
Mona Kuhn
J’ai choisi cette photographe, car à travers sa série, j’ai pu me situer encore
plus précisément dans mon sujet. C’est en quelque sorte mon mentor, car
elle fait exactement ce que j’aimerais obtenir en finalité. Elle photographie des
personnes dans leurs moments calmes, elle nous fait voyager avec elle. De plus,
ses photos sont au format carré comme moi. Donc j’ai choisi ce photographe,
car techniquement comme esthétiquement, elle correspond à 100 % à mon
thème. Elle pourrait être ma seule photographe de référence, car dans ses séries
d’images, elle équilibre le social et l’environnemental.
12 13
La mythologie personnelle
Ce mouvement est né vers la fin de 1960. Les artistes l’ayant expérimenté n’appar-
tiennent pas aux mêmes milieux ; il ne s’agissait pas d’un mouvement fermé. C’est
plutôt un mouvement individualiste, où chaque artiste cherche à expérimenter à
l’aide de différents techniques et différents supports une expression intime. L’artiste
va d’une façon qui lui est propre, rendre son intimité publique. Son intimé est le
cœur de son travail, il devient sa source d’inspiration.
Il n’y a aucune marche à suivre, si ce n’est que de se laisser aller à ses senti-
ments. L’intime mélange le réel tel que l’expérience passée ou présente ainsi que le
fictif.
L’origine de l’appellation du mouvement, s’est fait par hasard, au terme d’une expo-
sition en 1964, le terme « mythologie » en était ressorti. Ce n’est que par la suite vers
les 1972, que vient le terme « mythologie individuelle » grâce au critique Harald Szee-
mann qui explique cette désignation en ces mots « la mythologie individuelle tente
de donner la dimension d’un espace métaphysique dans lequel chacun pose les
signes et signaux exprimant son monde personnel ». Autrement dit, ce mouvement
met en avant le quotidien de la personne pour exposé son intimité. La mythologie
désigne l’histoire d’une personne X, racontée par elle-même tandis que le mythe
désigne une fiction.
Dans ce courant, on l’aura compris, on parle de soi. Ce n’est plus un simple critère, il
s’agit d’un besoin. L’artiste va exprimer sa remise en question vis-à-vis de la société,
de sa propre identité. Il ne se renferme plus dans le modèle d’humain préfabriqué
qu’éduque la société, il veut se dépasser et aller explorer les moindres recoins de sa
personnalité. L’artiste fait face aux nouveautés que propose son siècle tel que le clo-
nage, la greffe, etc. Ainsi qu’a la position de l’homme dans son milieu de vie. Il parle
ouvertement des injustices raciales, sexuelles et de la mondialisation. L’artiste va en
quelque sorte s’émanciper des normes dictées par la société pour aller en quête de la
véracité autobiographique. Pour cela, il n’hésitera pas à se démarquer, en utilisant
l’hybridation, l’exhibition, le travestissement et encore pour arriver à ses fins.
L’artiste devint l’objet de son art, il raconte ce qu’il veut de sa personne, il est son
propre narrateur. Un nouveau terme naît « l’auto-fiction », même si le mot fiction
y figure, le but n’est pas de se créer une histoire, mais à une nuance prête, il s’agit
d’embellir sa vie par l’intermédiaire de la narration. Il faut transporter son existence
dans une sphère de l’impossible. L’artiste va beaucoup se représenter pour tenter
d’exprimer au mieux qui il est réellement. Dans cette démarche, l’artiste crée un «
moi durable », il utilise sa psychologie et encore son physique pour créer une trace
de sa personne qui ne mourra jamais.
14 15
Afin de ne pas créer d’amalgame, j’ai décidé d’éclaircir la notion de voyeurisme.
Par définition, le voyeurisme est un terme moral lié au comportement qui consiste
à éprouver du plaisir à observer l’intimité d’une personne ou d’un groupe de per-
sonnes. Lorsqu’on parle de voyeurisme strictement sexuel, il consiste littéralement à
éprouver de l’excitation à observer des personnes nues dans leur intimité et encore à
épier leurs ébats sexuels. Ceci dit, ce terme vaut également pour les personnes aimant
observer le comportement des autres.
Dans les deux cas, le voyeur agit de la
même façon ; il n’interagit pas avec la
personne concernée, il tente de rester dans
l’ombre en l’observant à distance. Cela peut
être à travers une serrure ou bien plus
loin avec des jumelles dans un cas plus
extrême.
Un voyeur aime surtout avoir accès à des
endroits qui lui sont fermés, mais qui
offrent la vue de l’intimité d’autrui. Il est
important de comprendre que ce n’est pas
directement lié a la sexualité.
À notre époque est né le terme de « voyeu-
risme moderne », qui prend en compte le
fait d’épier la vie de quelqu’un. La personne
épiée peut être un voisin, un collègue
comme une célébrité. Dans ce cas-ci épier,
se traduira pour une célébrité, par le besoin
d’acheter régulièrement de la presse à
scandale ou encore regarder des télé-réali-
tés en vue de connaître le moindre détail de
la vie d’’une célébrité. Pour un collègue ou
un voisin, le voyeur observera les habitudes
quotidiennes de cette personne.
Typiquement de notre époque, les télés-réalités ont pour but de créer une fausse vie
à de vraies personnes. C’est une forme de feuilleton, qui voir le jour en 1971 au États-
Unis. Pour ce faire, un groupe de production isole un groupe de personnes du monde
réel et recrée un petit monde. Dans ce groupe de personnes, il faut que chacun d’entre
eux permette au téléspectateur de s’identifier. De préférence sera présenté : un beau
garçon et une jolie fille, un macho, une personne ayant la larme facile, un homosexuel
sans oublier le candidat typé (celui à la peau matte, l’Asiatique, l’Africain noir, le
Maghreb)
La télé-réalité est un leurre destiné à divertir le téléspectateur lui donnant une im-
pression fausse d’une vie idéalisée. Il en existe différent style et différent sujet :
Programme d’enfermement : Secret story
Programme culinaire : le meilleur pâtissier, top chef
Programme musical : Star academy, Nouvelle Star, The Voice
Concept en plein air : Koh lanta, Pekin Ex-
press
Fausse réalité : l’incroyable famille Kar-
dashian, The Real Housewives of Bever-
ly Hills
Et d’autres encore qui visent à la débauche
: Geordie Shore , The Valley, Ex sur la
plage, Tila celib et bi.
Parallèlement, il est évident que le voyeu-
risme soit étroitement lié a l’exhibition. Ils s
‘opposent par leurs buts (Exhibition : désir
d’être vu ; voyeur : désir de ne pas être vu),
mais sont complémentaires.
Il est évident que dans mon cas, il n’y a rien
de sexuel, c’est léger et consenti. J’utilise
ce terme, parce que c’est le sentiment qui
m’habite lorsque j’observe quelqu’un. J’aime
me rapprocher de l’interdit et tirer pro-
fit d’instants qui ne m’appartiennent
pas. Cela va d’une jeune fille qui ne sait
pas quelle tenue porter, à une famille qui
dîne un soir en se racontant leurs journées
et plus banalement une personne qui se
prélasse dans son canapé après une longue
journée. Lors de moments festifs entre amis, je me surprends également à les observer
comme ci, je ne faisais pas partie de ce groupe. J’aime les émotions qui se dégagent
des visages d’autrui. J’ai plusieurs fois rêvé, d’avoir une caméra intégrée dans le front
afin de ne rater aucun instant. Il y a plein de gestes du quotidien qui offrent à notre
imagination la possibilité de créer un nombre infini d’histoires. Comme lorsque dans
le métro, un individu sourit à la lecture d’un message, c’est ce genre d’émotions qui
gorge mon cœur de cette passion à observer autour de moi. Je pense que cela explique
clairement pourquoi je fais beaucoup de portraits. 
Techniques de prise de prise de vue
1Réglage sur l’appareil photo.
Je travaille avec un canon 6D accompagné d’un
objectif standard de 50mm et sans trépied.
Au début de mes prises de vue, je règle mon appareil
photo dans un certain ordre. Je commence toujours
par déterminer avec quelle balance des blancs je vais
travailler. Après cela, je choisis quel type de profon-
deur de champ j’aimerais obtenir, ce qui me permet
de choisir mon diaphragme. Dans la majorité de mes
séances de prise de vue, j’ai utilisé une grande ouver-
ture de diaphragme, pour une petite profondeur de
champ.
Lorsque je veux régler ma sensibilité ISO, je me mets à
la sensibilité minimum et en fonction de mes besoins
lumineux, je l’augmente. Je tâche toujours de ne
jamais trop monter en valeur de sensibilité ISO pour
éviter un maximum de « bruits ». L’appareil photo que
j’utilise monte très haut en ISO (jusqu’à 25 600 ISO) et
me permet d’appliquer des valeurs intermédiaires à
l’échelle standardisée des sensibilités ISO.
La dernière chose que je règle sur mon appareil photo
est la mesure de lumière, qui est généralement réglée
sur la mesure sélective, spot ou évaluative. La nuance
entre ses trois types de mesures sont les suivantes :
La mesure évaluative, est adaptée pour la plupart
des sujets, mais il convient également pour un sujet
en contre-jour. C’est un mode par défaut, qui calcule
la luminosité totale d’une image. En équilibrant les
tonalités noires et les tonalités blanches.
La mesure spot, va servir essentiellement à mesurer
une petite partie de l’image. Avec cette mesure, on
obtient un sujet éclairé correctement même si le reste
de l’image est éclairé d’une façon différente. Mais ce
mode de mesure ne prend en compte que la partie
centrale de l’image qui représente 4 a 5 % de l’image.
La mesure sélective, est plus utilisée pour des scènes
ou les arrières-plans sont clairs comme des sujets en
contre-jour. Il fonctionne de la même façon que la
mesure spot, a la différence que son cercle de mesure
de lumière est plus grand, il prend en compte 9 à 10
% de l’image.
Je me mets en mode manuel, car j’ai besoin d ‘avoir
un contrôle complet sur ma prise de vue. Après avoir
paramétré mon diaphragme, je vérifie que ma vitesse
d’obturateur me permette une rapidité d’enclenche-
ment rapide. L’idéale pour moi, c’est de pouvoir tra-
vailler au minimum à 1/100e de seconde. Cette unité
temporelle me permet de figer l’action de mon modèle
dans mon image. Par choix technique, j’ai préféré
éviter de jouer avec des flous de mouvements.
L’utilisation d’une petite profondeur de champ, me
permet d’avoir un avant-plan flou. C’est un choix es-
thétique important dans mon thème, car cela crée une
distance entre le spectateur et le modèle qui figure
sur l’image. Par conséquent, je fais toujours ma mise
au point sur les yeux de mon modèle avec la mesure
d’exposition qui correspond à la situation.
La conception du voyeurisme
16 17
2Casting
Je choisis soigneusement mes modèles. Je les sélectionne en choisis-
sant des critères de base. Je prends en général des filles que je trouve jolie et à
corpulence fine.
Le choix du modèle est primordial. La qualité physique, autrement dit sa
beauté plastique est un plus pour réussir mes images. La beauté n’est pas
une chose indispensable dans mon sujet, mais c’est un plus que j’apporte. Au
moment de choisir les filles qui poseraient pour moi, j’ai fait attention à ce
qu’elles dégagent différente personnalité afin de diversifier un maximum mes
séries d’images.
Je préfère sélectionner des modèles habitués à poser sans être intimidée par
l’objectif. De plus, elles sont plus libres de leur attitude et par conséquent
plus gracieuses. Mais je fais attention à ce qu’elles ne prennent pas des poses
stéréotypées qui ne s’accommodent pas avec mon thème. Pour cela, je com-
munique précisément avec mes modèles. Dans mes objectifs, je veux que la
finalité de mes images soit des plus naturelles.
3Relation avec le modèle
Durant la prise de vue, je surveille alors le langage corporel. Par exemple, lorsque je photogra-
phie une femme nue, j’évite d’avoir un regard direct vers l’objectif. Je recherche plutôt un regard plus
doux et à peine dévié qui donnera un caractère plus intime. La photo de charme, dégage toujours
une forme d’érotisme, qui est indissociable dés que du nu apparaît à l’image. Je pense qu’on ne peut
pas photographier une fille en tenue légère sans qu’elle soit sensuelle. Je me concentre sur ma maîtrise
technique et mon esthétisme (la lumière, le choix de l’angle de prise de vue, le relief de la peau ...).
Je considère que le modèle à un rôle important dans la composition de l’image. J’essaie toujours de
travailler dans une ambiance calme et sereine. Je gère cela par de simples choses tels que la ponctualité
et le dialogue.
Je me donne le devoir de préparer chaque prise de vue afin d’éviter d’embarrasser mon modèle et pour
le bon déroulement de la séance. Je donne directement les directions et je fais de mon modèle mon
centre d’attention. Je veille à m’exprimer clairement. En dehors des séances, j’essaie d’entretenir de
brèves relations avec mes modèles afin de les habituer a ma personne et gagner leur confiance.
4La composition
Avoir une bonne composition ne veut pas dire avoir une photo parfaite, comme
je disais précédemment avec le modèle. Le corps humain présente un volume et des
lignes courbes, qu’il faut exploiter à notre avantage. Le volume apporte un équilibre
général et les lignes courbes les délimitent. Le portrait offre une infinité de possibili-
tés. Le corps du modèle, son attitude en plus du choix de point de vue et de l’éclai-
rage forment un ensemble d’éléments que je dois parfaitement structurer.
Je fais attention aux inclinaisons du corps telles que celui du bassin ou encore du
cou qui apporte parfois des plis disgracieux. Je trouve plus harmonieux d’avoir les
deux mains et les deux jambes dans la composition. Dans le cas du nu, j’observe
bien la position de la poitrine et son orientation. La forme des épaules et la saillie
des omoplates peuvent être fort intéressantes ainsi que jouer sur l’asymétrie du corps
plutôt que sur la symétrie qui donne une apparence de rigidité.
5
 
Le modèle et le décor
Le choix du lieu de prise de vue est décisif. L’aménagement du lieu qui
accompagne le modèle donne une interprétation à l’image. Mettre un sujet dans un
décor, c’est lui associer à une histoire, un mode de vie. Le climat et le personnage sont
relativement liés dans l’œil du spectateur. Il établit une personnalisation du person-
nage par rapport à la couleur des rideaux présente dans l’image ou encore au genre
de fleurs posé dans un vase. Mais en plus d’attribuer une personnalité au modèle,
l’objet à son rôle dans l’image. Le but n’est pas de lui donnervie, mais d’ équilibrer sa
place dans l’image. Le décor accompagne l’action du modèle qui aide à susciter des
émotions au spectateur.
18 19
6Photographier à la lumière du jour
Les maisons actuelles sont généralement propices à avoir un accès accep-
table à la luminosité. Je travaille avec un grand diaphragme et j’observe la façon
dont la lumière tombe sur mon modèle, en pensant bien qu’un modèle de couleur
blanche renvoie plus de lumière qu’un modèle de couleur foncée. En sachant que
plus mon modèle se tiendra près de la source lumineuse, plus la lumière sera
marquée, en prenant en compte que les zones du corps qui captent plus vite la
lumière et celles orientées vers l’intérieur de la pièce sont plus contrasté.
J’utilise un réflecteur afin de déboucher les ombres, quand cela est nécessaire.
Je prends en compte que l’éclairage, crée un relief au volume du corps et délimite
les lignes courbes de façon nette ou diffuse. Grâce aux ombres qu’elle apporte
avec elle, j’ai pu choisir ce qui doit être mis en valeur. Pour gérer correctement ces
éléments, je fais appel à mon sens de l’observation ensuite, j’évalue la situation et
puis seulement, je photographie. Je n’oublie pas de prendre en compte que s’il fait
nuageux, j’obtiendrais une image plus bleutée que s’il faisait ensoleillé.
7 Le contre-jour
Cette technique de prise de vue n’est pas la plus simple. Il m’est arrivé de me lais-
ser submerger par l’embarras, car je n’obtenais pas directement le résultat recherché. Les
difficultés récurrentes sont lorsque la lumière est trop dure ou encore que le sujet est peu
détaillé. Le contre-jour, permet des images très contrastées, car il y a un écart considérable
entre la plage des pixels blancs et la plage des pixels noirs. Il a la particularité de masquer
les détails et de valoriser les silhouettes. Dans le cas de photo portrait, il apportera du flair
de la chevelure du modèle. Quand je suis en contre-jour, je travaille avec la mesure spot. Je
fais ma mise au point sur une zone de haute lumière pour gérer mon exposition. Ensuite,
j’enregistre ces valeurs et je fais ma mise au point sur les yeux de mon modèle.
20 21
Post-traitement Audio-visuel
À la fin d’une prise de vue, je procède méthodiquement.
J’ouvre le logiciel Bridge afin de procéder a ma sélection. Ensuite, je compare chaque photo pour en faire une série avec une teinte homogène et diversifier, ce qui
me permet d’avoir une sélection finale. Lors de ma prise de vue, je gère manuellement ma balance des blancs afin de ne pas devoir m’attarder dessus lors de la
retouche. Mon post-traitement ne me demande pas énormément de temps. Je commence par ouvrir camera raw, et je vérifie tout de même vérifier la justesse de
ma balance des blancs, ensuite, j’ajuste mon niveau. Je travaille par la suite avec la courbe afin de gérer le contraste. La dernière étape sur camera raw consiste à
recadrer et redresser l’image. J’ouvre mon image sur photoshop pour effacer des éléments dérangeant si nécessaire. 
Lorsque l’opération a été faite sur les quatre images d’une série, je les mets en page sur un fichier.
1étude du sujet 
Titre du projet : My generation
J’utilise en bande-son la chanson Nutopia de l’artiste Pigface.
J’ai décidé de filmer pendant qu’il fait ensoleillé. L’Idée générale est que le thème
est notre société. Je filme un garçon en train de danser dans un milieu urbain. À
cela, j’associe plusieurs plans de la ville et de la population ( rues peuplées, des
plans de bâtiments, des rues vides...). Il y a des plans d’une fille qui interprète le
rôle de la chanteuse. Elle mime les paroles de la chanson. Je me concentre sur le
dégoût de la société à travers la chorégraphie du danseur. J’ai décidé de ne pas
rentrer dans un aspect explicite, en montrant par exemple des jeunes obsédés
par leurs smartphones. Je vise à faire une vidéo dans un style moderne et subjec-
tif.
J’interprète la subjectivité en filmant le danseur dans un lieu où il est seul, car
je veux exprimer une émotion de renfermement et de solitude. La fille que je
filme, aussi est isolé. On voit partiellement son visage pour qu’elle soit associée à
l’esprit du danseur. Le spectateur peut l’interpréter comme étant une voix dans
la tête du danseur, ou un personnage a part qui ressent le même sentiment que
le danseur.
2Découpage des scènes
- 0 secondes à 9 secondes : présentation : Naomi Kabembayi présente Pigface – Nutopia. Avec
comme bruitage, l’introduction de la chanson ou la chanteuse répète : ‘’ My generation’’.
- 9 secondes à 14 secondes : plan de la chanteuse : de ses pieds jusqu’à ses épaules
-14 secondes à 29 sec : plan serré sur la bouche de la chanteuse en train de dire les paroles.
Pendant ce temps, avec une opacité a 50 %, on voit apparaitre le danseur.
-29 secondes à 34 sec : plan large du danseur en train de danser presque violemment.
-34 secondes à 42 secondes : plan de la chanteuse en train de dire expressivement les paroles.
Elle dit les paroles tellement explicitement que même sans la musique, on peut lire sur ces
lèvres les mots qu’elle dit. J’écris en flash certain mots. La chanteuse en train de secouer la tête,
tout en chantant, elle s’agite.
-42 secondes à 52 secondes : avec une transition en fondu, on voit apparaître à nouveau le
danseur qui fait des mouvements de danse légers, et avec un opacité de 50 %, on voit simulta-
nément la chanteuse toujours en train dire les paroles.
- 52 secondes à 1 minute et 2 secondes : on ne voit plus que la chanteuse en train de répéter
les paroles de cet instant en boucle et parallèlement un autre plan de la chanteuse en train de
crier.
- 1 minute et 2 secondes à 1 minute et 20 secondes : on voit de nouveau le danseur en train
d’enchaîner sa chorégraphie.
- 1 minute et 20 secondes à 1 minute 30 secondes : c’est le dernier plan de la vidéo, ou l’on voit
la chanteuse les mains en l’air en train de s’affaisser sur un mur. Je garde le plan du murvide
pour faire défiler le générique.
22 23
3Éléments technique
-a- remixer la musique.
Pour cela, je me suis instruite sur Internet, plus précisé-
ment sur YouTube pour connaître les bonnes techniques
sans risquer de perdre la qualité sonore de mon fichier.
Pour ce faire, j’ai mis sur l’emplacement piste sonore une
première fois mon fichier. Je l’ai réduite à 4 secondes, en
baissant le son sur les 2 dernières secondes. Ensuite, j’ai
mis le même fichier sur une piste sonore supérieure à la
première, j’ai coupé la première minute de la chanson et
pour finir, je l’ai mis en mode crescendo
-c-Les plans en transparences.
Pour obtenir deux plans dans une séquence, j’ai joué
avec l’opacité. Il suffit de superposer les deux vidéos les
unes au-dessus de l’autre, ensuite, j’ai réglé l’opacité sur
la vidéo qui écrase la vidéo du dessous. Je n’ai pas utilisé
une valeur précise pour chaque réduction d’opacité,
mais ils sont tous aux alentours de 50 %.
-d- ajuster de la présentation. 
 Je veux que mon nom apparaisse progressivement
: mon prénom suivi de mon nom de famille, ensuite la
barre entre mon prénom et mon nom. Pour terminer le
nom de l’artiste et le titre de la chanson. J’ai opté pour ce
style de présentation. Je me suis longtemps demandée si
j’allais le faire sur un fond noir, sur un plan statique ou
sur un plan de ville. Mon avis final a été de le mettre un
plan de ville.
-b- Coordonner la musique aux lèvres de la chanteuse.
J’étais prévenue du travail minutieux que cela serait,
mais je ne me suis pas démontée. Pour éviter de me
rajouter de la difficulté, lorsque je filmais, j’ai mis la
musique sur haut-parleur pour être sure d’être dans
le bon rythme. Après chaque prise, je pouvais ainsi
visualiser la scène pourvérifier la justesse de la coordi-
nation des mouvements de la bouche de la chanteuse et
de la musique. De cette manière durant le montage, j’ai
dû essentiellement faire attention a placer la séquence
précisément à la seconde prêt. À partir de ce moment, la
vidéo et la musique étaient bien en accord.
Les plans en transparences.
4conclusion
conclusion
Apprendre à faire des vidéos est un plus dans mes compétences que j’ai pris en considération. Cette vidéo, est le tout
premier projet que j’ai réalisé sans avoir le temps de l’achever. J’ai décidé de saisir l’opportunité de recommencer ce projet
pour présenter mon sips . J’ai changé pas mal d’éléments dans mon scénario et c’est à ce moment-là que j’ai pu constater
les points sur lesquels je me suis améliorée. Au début, lorsque je devais faire ma première vidéo, je ne multipliais pas les
points de vue. C’est la première difficulté que j’ai rencontrée. Lorsque je filme surtout avec un appareil photo, je dois gérer
manuellement mes plans, guider mon modèle pour qu’il ne sorte pas du cadre et gérer entre-temps l’exposition. J’ai très
vite compris que travailler avec un trépied est plus qu’important. Et au final lors de la prise de vue, je suis allégée d’un
poids, car le cadrage est fixé. J’ai beaucoup aimé apprendre la vidéo, ce qui m’a permis d’apprendre à utiliser les logi-
ciels Finalcut, Premiere pro et Camtasia Studio.
1Introduction
La création d’un site web, fait partie des compétences supplémentaires que j’ai pu acquérir cette année. C’est une nou-
velle matière, réservée à la dernière année a l’Inraci. Ce cour, m’a donné un aperçu d’une autre fonction que peut exercer un
photographe. Ce n’est pas le cours le plus facile à apprendre en comparaison avec les autres cours d’option, mais il est d’une
grande utilité. La création d’un site Internet demande une grande concentration lors de la rédaction des codes, mais permet
de développer ses goûts esthétiques également. Cette partie présente une description de mes choix esthétiques et l’explication
d’éléments importants sur mon site.
Web
24 25
3Détail de trois éléments importants
propres à votre sites
-a- Menu 
J’ai créé mon menu sur un seul html, en utilisant des
ancres.
Dans mon HTML, dans la partie body, j’ai inscrit une balise
de navigation dans laquelle j’ai intégré une balise <h6>.
Cette dernière balise me permet de créer des liens entre
différentes pages de mon site. Elle est suivit d’un ‘’id’’ afin
de crée une interaction entre le moment ou l’on clic sur un
lien et le changement de page.
Dans mon CSS Je commence à gérer les propriétés de mes
balises. Dans un premier temps j’ai décidé de régler l’empla-
cement de mon menu. Pour cela je donne à ma balise <nav>
la propriétés ‘’position : fixed’’. Qui aura pour but de fixer
l’emplacement de mon menu, peut importe le changement
de page. Ensuite je le place concrètement à un endroit, en
inscrivant un certain nombre de pixels dans les proprié-
tés Top et Left. En plus de tout cela, je rajoute la propriété
z-index avec pourvaleur 999, pour être certaine que mon
menu soit toujours visible. Le z-index agit de la même façon
que les calques sur photoshop. Il classe les éléments tel que
les images, le menu, les textes d’une page par importance
de visibilité.
Ma balise <nav h6> me permet de donner une propriétés a
l’ensemble de mon menu. J’ai attribué une valeur à la marge
extérieure gauche et à la marge extérieure droite, une cou-
leur, une police ainsi que l’alignement du texte, la propriété
‘’tout en majuscule’’ et le style de curseur.
Dans la partie head, j’ai mis une balise script afin de précisé
la source du fichier javascript en plus du fichier transi-
tions_menus.js .
Dans le java script, j’indique mon code dans mon fichier
pour que lorsque je clique sur un lien, il y ait changement
de pages. Pour cela, j’utilise la propriété « Onclick = func-
tion ». Pour que le javascript agisse sur mon css. J’ai rajouté
la propriété « document.getElementByld (page X) , cela
me sert à sélectionner le constituant de l id  correspon-
dant à la page X pour travailler dessus. À cette propriété,
j’ai rajouté «.style.top = 0%» pour la page concernée, je
rajoute «+ 100%» à chacune des pages. Pour terminer, je
retourne dans mon css, dans lequel je rajoute la propriété
‘’transition’’ dans l’emplacement qui gère les propriétés de
mes pages. Cette propriété me permet de gérer la durée de
transition entre deux propriétés.
-b- Video 
Ma vidéo est l’unique constituant de ma deuxième page.
Pour l’insérer, j’ai été inscrire le code <source src=»video.
mp4» type=»video/mp4»> dans mon html. J’ai voulu que
ma vidéo se mette en lecture dés l’instant ou le site est
chargé, pour cela j’ai rajouté une balise ‘’<video loop
autoplay id=»ma_video»> ‘’. Je vais ensuite dans mon css
pour le styliser. Je lui ai donné une position « absolute »
2Description des choix esthétiques 
Pour mon site web, je voulais un aspect esthétique très simple. J’ai
décidé de le faire en plein écran, car c’est avant tout un site photogra-
phique. L’esthétisme minimaliste vise à mettre en avant mes photos.
Sur la page d’accueil, j’ai mis une photo de paysage, car je trouve que c’est
intemporel. J’entends par là, que le spectateur qui va se connecter à mon site
ne pourra pas m’étiqueter dans une catégorie de photographe à partir de
ma page d’accueil.
J’ai utilisé un menu, que j’ai placé en haut à gauche et en petit afin qu’il soit
visible, mais qu’il ne soit pas l’élément sur lequel l’œil reste concentré. Je l’ai
voulu purement fonctionnel afin que mes photos restent l’élément le plus
important. Mon menu est placé sur la zone de bleu la plus foncée pour
permettre une bonne visibilité de la couleur blanche. Du coup, j’ai utilisé
cette couleur, en ajoutant en plus des boutons de couleur grise moyenne qui
s’adapte a chaque page.
N’ayant pas choisi de faire une page de présentation, j’ai simplement
mis mon nom sous forme de logo, en haut à droite qui apparaît sur
chaque page. Pour cela, j’ai créé un logo sur photoshop, que j’ai enregistré
en png pour pouvoir garder la transparence sur le fond de l’image. J’ai
utilisé cette façon au lieu d’une autre, pour pouvoir l’adapté a chacune des
pages. Sur ma page d’accueil, j’ai mis mon logo en noir même s’il est sur une
zone sur laquelle j’aurai pu l’inscrire en blanc. Ce choix de couleur, est pu-
rement pour mettre mon nom en évidence. Sur les autres pages, mon nom
apparaît en blanc, car le fond de ma vidéo et le fond de ma galerie sont
noirs. Comme pour mon menu, mon logo est toujours au même emplace-
ment sur les différentes pages.
Sur la deuxième page, qui correspond à l’onglet vidéo, j’ai opté pour une
vision en plein écran pour garder la caractéristique de mon site. J’aime
particulièrement cette esthétique, car lorsque mon visiteurva cliquer sur cet
onglet, il sera directement captivé par ma vidéo. En plus de l’avoir mise en
plein écran, j’ai fait en sorte que la lecture de ma vidéo se fasse automati-
quement. C’est pour moi un choix judicieux, car en entrant dans mon site,
la musique se met aussitôt a jouer. C’est une bonne façon d’éveiller la curio-
sité de mon visiteur, qui ira directement à la recherche de la provenance de
cette musique qui a sa surprise sera une vidéo.
La troisième page correspondant à ma galerie d’images, est en plein
écran. Ayant quatre catégories de photos a présenter, j’ai créé une fenêtre
avec une vignette par thèmes. Je veux que mon visiteur puisse choisir la série
de photos qu’il souhaite regarder.
-c- Galerie  
Pour insérer une galerie à mon site, j’ai créé au préalable
un bouton ‘’galerie’’ à mon menu qui renvoie a la troisième
page. Dans mon html dans la partie body, j’ai créé une
balise ‘’div id ‘’ pour chacune de mes pages, pour me per-
mettre de travailler indépendamment sur chacune d’elle. 
Je vais donc dans ma balise <div id=»page3»> , dans
laquelle je crée une autre balise div pour ma galerie (‘<div
id=’gallery’></div> ).À cela, je sais que j’aurai besoin de
boutons comme ma galerie est en plein écran, donc j’ajoute
à nouveau une balise (<div id=»bouton»>) , que je lie avec
le code <a href=»#» id=»back»>Back</a> - <a href=»#»
id=»next»>Next</a>. Le ‘’a’’ crée un lien, et indique que
cliquer sur back ou next entraîne une action. Le ‘’herf’’ est
associé au ‘’a’’ car le ‘’a’’ sert a lancer une action et ainsi que
le ‘’herf’’ permet de faire charger le ficher mit en action par
la propriétés ‘’a’’. Le ‘’herf’’ contient l’adresse de destination.
Ensuite, je stylise tout cela dans le CSS. J’attribue à ma
galerie ; une position absolue, une largeur et une hauteur
de 100%, une photo de fond en plein écran (background :
cover) et le ‘’top/left’’ à 0 px pour que tous les éléments soit
collé à la marge supérieur et latérale de la page.
À mes boutons, j’attribue ; une position absolue, une
marge supérieure de 580 px et une marge latérale de 550px
et un z-index de 53535.
Dans mon javascrips, l’indication ‘’var image=new array
(4)’’ désigne l’hébergement des photos qui vont constituer
ma galerie ainsi que le nombre de photos. Ensuite, j’attribue
les fonctions de mes boutons, qui est de changer les photos.
26 27
4Conclusion
Parmi l’ensemble de tous mes cours d’option, c’est le cours qui m’a fait le plus suer, je
dois l’avouer. Je suis contente pour ne pas dire fière, d’être arrivée à un résultat présentable,
car pour moi cela prouve que je peux le faire. Je suis reconnaissante envers mon professeur
Monsieur Debroux, d’avoir pris le temps de m’expliquer mes lacunes et de me les avoir répétés
autant de fois que nécessaire. À l’heure d’aujourd’hui, je sais que j’ai encore beaucoup à ap-
prendre en ce qui concerne le web, mais le fait de savoir me débrouiller est un plus dans mes
compétences. Je considère que connaître les bases du web est un plus pour mon entrée dans la
vie d’adulte.
Malgré la difficulté, les angoisses répétées voir même les éclats en sanglots, je me suis investie
corps et âme dans ce cour sans réelle difficulté, car contrairement aux cours généraux, j’ai
trouvée un réel intérêt aux cours de web.
Bibliographie et sources
C o n c l u s i o n
L’e n s e m b l e d e c e t r a v a i l à é t é e n r i c h i s s a n t p o u r m o n a p p r e n t i s s a g e .
J ’a i d û a p p r e n d r e à g é r e r d i f f é r e n t f a c t e u r s , t e l q u e l ’o r g a n i s a t i o n .
À d i v e r s i n s t a n t s , j e m e s u i s s o u v e n u e d e c e s m o m e n t s o ù j ’a i p u d é t e s t e r
m e s p r o f e s s e u r s d u r a n t l e s a n n é e s a n t é r i e u r e s , à c a u s e d e t r a v a u x q u e j e
d e v a i s e f f e c t u e r, m a i s q u i c e t t e a n n é e m ’o n t é n o r m é m e n t a i d é .
D a n s l ’e n s e m b l e , j e s u i s c o n t e n t e d u t r a v a i l q u e j e p r é s e n t e .
P a r t i c u l i è r e m e n t d e m a p a r t i e p h o t o . J e s u i s d i f f i c i l e m e n t f i è r e d e m o i ,
m a i s j e s a i s r e c o n n a i t r e l o r s q u e c e q u e j e f a i s e s t p r é s e n t a b l e .
J e s a i s q u e j ’a i e n c o r e é n o r m é m e n t d e c h o s e s à a p p r e n d r e , e t a u f o n d , j e
n e d e m a n d e q u e c e l a . J ’a i m e e x p l o r e r d e n o u v e a u x h o r i z o n s , d é c o u v r i r d e
n o u v e l l e s c h o s e s , c a r a u f i n a l , c e l a m e p e r m e t d ’e n a p p r e n d r e s u r m o i -
m ê m e .
C e t t e a n n é e , j ’a i c h a n g é m a i n t e f o i s d e t h è m e a v a n t d e t r o u v e r c e l u i - c i e t
j ’e n s u i s t r è s c o n t e n t e . C e t h è m e e s t p e r s o n n e l , i l m e t o u c h e é n o r m é m e n t .
I l a s u s c i t é u n g r a n d q u e s t i o n n e m e n t e n m o i , c a r j e m e s u i s r e n d u c o m p t e
q u e j ’a i m a i s r e g a r d e r, d e s c h o s e s s i g n i f i a n t e s c o m m e i n s i g n i f i a n t e e t q u e
c ’e s t e n r e g a r d a n t q u e j ’a r r i v e à a c c é d é à m o n u n i v e r s i m a g i n a i r e , m a i s
p a s n é c e s s a i r e m e n t .
L o r s q u e j e s u i s a v e c d e s p e r s o n n e s q u i m e s o n t p r o c h e s , l e f a i t d e l e s o b -
s e r v e r, m e f a i t r e s s e n t i r l e s e n t i m e n t q u e j ’é p r o u v e à l e u r s é g a r d s .
L e s p l u s b e a u x p o r t r a i t s q u e j ’a i t i r é s e n i n s t a n t v o l é , s o n t c e u x d e s p e r -
s o n n e s q u e j e c h é r i s l e p l u s d a n s c e m o n d e .
A l o r s a u f o n d , j e l e u r d é d i e m o n t r a v a i l .
1 Isabelle de Maison Rouge, Mythologie personnelle
2 Charlotte cotton, l’art contemporain
28
I n r a c i
2014-2015

Contenu connexe

Tendances

Tendances (8)

Bd reportage
Bd reportageBd reportage
Bd reportage
 
Le sourire au naturel. Métamorphoses du portrait photographique
Le sourire au naturel. Métamorphoses du portrait photographiqueLe sourire au naturel. Métamorphoses du portrait photographique
Le sourire au naturel. Métamorphoses du portrait photographique
 
Cath blanc-new
Cath blanc-newCath blanc-new
Cath blanc-new
 
Interview icone
Interview iconeInterview icone
Interview icone
 
Dossier de presse - Infiniment Humain - Collectif Diaph8 - Maison de la photo...
Dossier de presse - Infiniment Humain - Collectif Diaph8 - Maison de la photo...Dossier de presse - Infiniment Humain - Collectif Diaph8 - Maison de la photo...
Dossier de presse - Infiniment Humain - Collectif Diaph8 - Maison de la photo...
 
French and creativity (2/6) (3/6)
French and creativity (2/6) (3/6)French and creativity (2/6) (3/6)
French and creativity (2/6) (3/6)
 
Autoportrait
Autoportrait Autoportrait
Autoportrait
 
Diaporama Cpb
Diaporama CpbDiaporama Cpb
Diaporama Cpb
 

En vedette

Embarazo adolescente
Embarazo adolescenteEmbarazo adolescente
Embarazo adolescente
pborasinore
 
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoiceWhat happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
Sharon Lurye
 
hanken_presentation_allman_eng
hanken_presentation_allman_enghanken_presentation_allman_eng
hanken_presentation_allman_eng
Markus Heikkilä
 

En vedette (13)

Embarazo adolescente
Embarazo adolescenteEmbarazo adolescente
Embarazo adolescente
 
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoiceWhat happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
What happens to orphan refugees in America_ _ PhillyVoice
 
Iker de j martínez 25 kevin orozco 28
Iker de j martínez 25 kevin orozco 28Iker de j martínez 25 kevin orozco 28
Iker de j martínez 25 kevin orozco 28
 
90003 449-tarea 1-oswaldo-urbina
90003 449-tarea 1-oswaldo-urbina90003 449-tarea 1-oswaldo-urbina
90003 449-tarea 1-oswaldo-urbina
 
Ensayo vinculo docencia investigación (1)
Ensayo vinculo docencia  investigación (1)Ensayo vinculo docencia  investigación (1)
Ensayo vinculo docencia investigación (1)
 
hanken_presentation_allman_eng
hanken_presentation_allman_enghanken_presentation_allman_eng
hanken_presentation_allman_eng
 
Activewellness
ActivewellnessActivewellness
Activewellness
 
Presentación de educación virtual
Presentación de educación virtualPresentación de educación virtual
Presentación de educación virtual
 
Lec0 fab
Lec0 fabLec0 fab
Lec0 fab
 
Powerpoint vragen opmaken
Powerpoint vragen opmakenPowerpoint vragen opmaken
Powerpoint vragen opmaken
 
Qué es Dinámica empresarial
Qué es Dinámica empresarialQué es Dinámica empresarial
Qué es Dinámica empresarial
 
Pertsona deskribapena txartela
Pertsona deskribapena txartela Pertsona deskribapena txartela
Pertsona deskribapena txartela
 
Plan de estudio
Plan de estudioPlan de estudio
Plan de estudio
 

Similaire à Finale2

FACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
FACEBOOK = observation des photos de profil des usagersFACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
FACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
nous sommes vivants
 

Similaire à Finale2 (20)

DP_MAISON_FULGURANTE_DE_PHOTO_STRASBOURG
DP_MAISON_FULGURANTE_DE_PHOTO_STRASBOURGDP_MAISON_FULGURANTE_DE_PHOTO_STRASBOURG
DP_MAISON_FULGURANTE_DE_PHOTO_STRASBOURG
 
Portrait métis
Portrait métisPortrait métis
Portrait métis
 
Projet "portrait métissage"
 Projet "portrait métissage" Projet "portrait métissage"
Projet "portrait métissage"
 
Projet : Portrait métis
Projet : Portrait métisProjet : Portrait métis
Projet : Portrait métis
 
Mémoire de Recherche
Mémoire de RechercheMémoire de Recherche
Mémoire de Recherche
 
Alberto Castillo Photographe dossier artistique
Alberto Castillo Photographe dossier artistiqueAlberto Castillo Photographe dossier artistique
Alberto Castillo Photographe dossier artistique
 
Tisseron Le bonheur dans l'image Chapitres 4-5-6
Tisseron Le bonheur dans l'image Chapitres 4-5-6Tisseron Le bonheur dans l'image Chapitres 4-5-6
Tisseron Le bonheur dans l'image Chapitres 4-5-6
 
Communiqué de presse Art Lindo photography
Communiqué de presse Art Lindo photographyCommuniqué de presse Art Lindo photography
Communiqué de presse Art Lindo photography
 
FACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
FACEBOOK = observation des photos de profil des usagersFACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
FACEBOOK = observation des photos de profil des usagers
 
Jy...elles
Jy...ellesJy...elles
Jy...elles
 
Ptg doc
Ptg docPtg doc
Ptg doc
 
Catalogue des artistes
Catalogue des artistesCatalogue des artistes
Catalogue des artistes
 
Tout contre les moulins
Tout contre les moulinsTout contre les moulins
Tout contre les moulins
 
Sarah Morris Textes #mursaintbon
Sarah Morris Textes #mursaintbonSarah Morris Textes #mursaintbon
Sarah Morris Textes #mursaintbon
 
Narcisse
NarcisseNarcisse
Narcisse
 
Le déclin-de-lempire-masculin-
Le déclin-de-lempire-masculin-Le déclin-de-lempire-masculin-
Le déclin-de-lempire-masculin-
 
Le déclin-de-lempire-masculin
Le déclin-de-lempire-masculinLe déclin-de-lempire-masculin
Le déclin-de-lempire-masculin
 
Le déclin-de-lempire-masculin-copie
Le déclin-de-lempire-masculin-copieLe déclin-de-lempire-masculin-copie
Le déclin-de-lempire-masculin-copie
 
Dossier artistique, Le Moche, présentation le 6 janvier 2015
Dossier artistique,  Le Moche, présentation le 6 janvier 2015Dossier artistique,  Le Moche, présentation le 6 janvier 2015
Dossier artistique, Le Moche, présentation le 6 janvier 2015
 
Dossier artistique Le Moche - 6 janvier 2015 - Cie Un Jour Aux Rives
Dossier artistique  Le Moche - 6 janvier 2015 - Cie Un Jour Aux RivesDossier artistique  Le Moche - 6 janvier 2015 - Cie Un Jour Aux Rives
Dossier artistique Le Moche - 6 janvier 2015 - Cie Un Jour Aux Rives
 

Finale2

  • 1. 1 Entre 4 mursNaomi Kabembayi-Ndaya
  • 2. 2 Sommaire Mes remerciements et ma reconnaissance vont vers les personnes qui m’ont supporté et soutenue durant toute la durée de ce projet. En premier lieu à Madame Charlier, à qui je porte une grande admiration et ensuite à chacun de mes modèles. 3 Introduction.................................... 04 Photographes de référence........... 02 La mythologie personnelle............04 Le voyeurisme...................................03 Techniques de prise de vue............05 Post-traitement................................06 Partie web..........................................07 Partie audio-visuelle.......................08 Conclusion........................................09 Sources et bibliographie.................10
  • 3. 4 5 Mon travail de fin d’études portera sur une série d’images sur différentes scènes d’intimité.Mon travail de fin d’études portera sur une série d’images sur différentes scènes d’intimité. Je m’intéresse beaucoup à ces moments passés à la maison, car en général, c’est l’endroit où l’on se sent le mieux et où on aime se reposer. J’ai décidé de travailler essentiellement qu’avec de jeunes femmes. Certaines de mes images, les présentes en tenue légère, mais le tissu qui recouvre leurs peaux importe peu. Dans chacun de mes portraits, je veux ressortir un peu de la personnalité de chacune. Certaines de mes images, les présentes en tenue légère, mais le tissu qui recouvre leurs peaux importe peu. L’un de mes objectifs est de donner l’impression, qu’elles ne semblent pas dérangées par notre présence à vous et moi, les visiteurs. Je suis d’une nature curieuse. Lorsque je perçois de grands immeubles d’appartements, ces quelques fenêtres aux lumières allumées retiennent mon attention. Elles réveillent en moi l’envie de savoir ce qui se passe dans chacune des pièces qui constitue l’immeuble. C’est une curiosité qui rappel étroitement le voyeurisme. En retirant tout l’aspect malsain qui est associé à ce terme. Je ne veux pas qu’on associe ma démarche à de l’érotisme ou encore à de la perversité. Chacune des images présentées a été réalisé dans les maisons respectives de mes demoiselles. J’ai préféré photographier en intérieur, en utilisant la lumière du jour. Dans cette série d’images, le défi se posait à différents niveaux ;J’ai préféré photographier en intérieur, en utilisant la lumière du jour. Cela m’a demandé beaucoup de concentration, car ma méthode a été de divertir mon modèle et de capturer un moment où elle relâchait la pression. J’ai également cherché a obtenir un résultat homogène, car les lieux, les lumières ainsi que les modèles sont différents. Je sais que la curiosité est un vilain défaut, tout le monde le sait d’ailleurs. Mais qui ne veut pas savoir ce qui se passe de l’autre côté de la porte ? Du trou de la serrure, à la porte entrouverte, glissez-vous avec moi dans l’intimité de ces demoiselles. I n t r o d u c t i o n
  • 4. 6 7 Photographes de références Micmojo Il s’agit d’un jeune photographe bruxel- lois, d’origine allemande. Il a commencé la photographie en 2006 et il travaille essen- tiellement en argentique et très peu en numérique. La photographie pour lui est un loisir. Ce qui m’intéresse dans ses photos, ce sont les expressions un détachées de ses modèles, qui ne prêtent pas attention aux spectateurs. Elles ne créent aucun contact visuel, mais nous invitent quand même à les regarder. J’aime aussi la façon dont le photographe cadre ces photos en ciblant l’essentiel.
  • 5. 8 9 Mimsy Je présente encore un jeune photographe belge, mais cette fois liégeoise. Il est au- todidacteCe qui interpelle mon attention dans ces photographies, c’est l’ambiance de maison qui en ressort. Et il y a encore un recul du photographe, il semble entrer dans un espace interdit, mais auxquelles il est attendue. Dans l’ensemble de ses photos, il arrive équilibrer la beauté, l’ambiance et l’esthétisme. D’origine américaine, il est un photographe reconnu ayant publié plusieurs livres. Son travail ressemble à une enquête sociale, qu’il fait personnellement. On croit que chaque photo représente un moment réel alors que chacune d’elle est une mise en scène. Il joue avec les personnes en les dupliquant parfois. Il crée des ambiances relationnelles entre les deux personnes présentent dans l’image. C’est soit en souvenir d’une dispute ou d’un moment passé. J’aime la façon dont Kelli Connell recrée la réalité, il me plonge dans son univers et me raconte une histoire avec chacune de ses images. Il centre bien son sujet et l’émotion qu’il veut en tirer. Je pense que c’est ce qui fait la force de ces images. Ryan McGinley Il s’agit d’un autre photographe américain de New-York, actuellement âgé de 37 ans. Il a commencé la photographie comme par hasard, de base, il prenait son entourage en photo et placardait les murs de son appartement de celle-ci. Et au fur et à mesure, des années, il a pu les rassembler en faire un livre qui a été publié en 1999, portant le nom de «  The Kids Are Alright » Ces images sont très différentes de celles de mes autres photographes de référence, mais ce que j’aime dans ces photos : ces images sont très différentes de celles de mes autres photographes de référence, mais ce que j’aime dans ces photos : même si ces personnes ne sont pas logées dans le confort d’une maison, ils font du monde extérieur leurs maisons et c’est ce que je trouve particulièrement émouvant. Kelli Connell
  • 6. 10 11 Celle-ci réside en France, mais les photos que je présente ont été réalisées aux Etats-Unis.  Elle y a fait 6 séries qui ont été importantes dans sa carrière. La série d’images que je montre ci-dessous montre différente dans leurs lieux de vie que ce soit dans leur maison ou dans leurville, le décor est toujours parfait et équilibré. La série d’images que je montre ci-dessous montre différente dans leurs lieux de vie que ce soit dans leur maison ou dans leurville, le décor est toujours parfait et équilibré. C’est encore une forme d’enquête sociale qui tente a montrer que le milieu ainsi que le matériel ne rendent pas heureux. Et que derrière la beauté de chacun se cachent plusieurs cicatrices du combat que chacun mène pour accéder a l’idéale de vie. Lise Sarfati est très forte dans la composition de ses images ainsi que dans ces cadrages qui sont a la fois aéré et centrer. L i s e S a r f a t i Cette photographe est une Brésilienne d’origine et Allemande de nationalité, résidente a Los Angeles. Elle fut l’assistante du photographe Jock Sturges. Cela lui donne accès à une grande diversité de personnes, car ce camp abrite des gens du monde entiervoulant profiter du bon temps et de la nature. Cela lui donne accès à une grande diversité de personnes, car ce camp abrite des gens du monde entiervoulant profiter du bon temps et de la nature. Elle en profite donc pour photographier toutes ces personnes dans des moments intimes, dans une am- biance privée qui ne l’est pas vraiment au final. Mais le résultat est concluant. Mona Kuhn J’ai choisi cette photographe, car à travers sa série, j’ai pu me situer encore plus précisément dans mon sujet. C’est en quelque sorte mon mentor, car elle fait exactement ce que j’aimerais obtenir en finalité. Elle photographie des personnes dans leurs moments calmes, elle nous fait voyager avec elle. De plus, ses photos sont au format carré comme moi. Donc j’ai choisi ce photographe, car techniquement comme esthétiquement, elle correspond à 100 % à mon thème. Elle pourrait être ma seule photographe de référence, car dans ses séries d’images, elle équilibre le social et l’environnemental.
  • 7. 12 13 La mythologie personnelle Ce mouvement est né vers la fin de 1960. Les artistes l’ayant expérimenté n’appar- tiennent pas aux mêmes milieux ; il ne s’agissait pas d’un mouvement fermé. C’est plutôt un mouvement individualiste, où chaque artiste cherche à expérimenter à l’aide de différents techniques et différents supports une expression intime. L’artiste va d’une façon qui lui est propre, rendre son intimité publique. Son intimé est le cœur de son travail, il devient sa source d’inspiration. Il n’y a aucune marche à suivre, si ce n’est que de se laisser aller à ses senti- ments. L’intime mélange le réel tel que l’expérience passée ou présente ainsi que le fictif. L’origine de l’appellation du mouvement, s’est fait par hasard, au terme d’une expo- sition en 1964, le terme « mythologie » en était ressorti. Ce n’est que par la suite vers les 1972, que vient le terme « mythologie individuelle » grâce au critique Harald Szee- mann qui explique cette désignation en ces mots « la mythologie individuelle tente de donner la dimension d’un espace métaphysique dans lequel chacun pose les signes et signaux exprimant son monde personnel ». Autrement dit, ce mouvement met en avant le quotidien de la personne pour exposé son intimité. La mythologie désigne l’histoire d’une personne X, racontée par elle-même tandis que le mythe désigne une fiction. Dans ce courant, on l’aura compris, on parle de soi. Ce n’est plus un simple critère, il s’agit d’un besoin. L’artiste va exprimer sa remise en question vis-à-vis de la société, de sa propre identité. Il ne se renferme plus dans le modèle d’humain préfabriqué qu’éduque la société, il veut se dépasser et aller explorer les moindres recoins de sa personnalité. L’artiste fait face aux nouveautés que propose son siècle tel que le clo- nage, la greffe, etc. Ainsi qu’a la position de l’homme dans son milieu de vie. Il parle ouvertement des injustices raciales, sexuelles et de la mondialisation. L’artiste va en quelque sorte s’émanciper des normes dictées par la société pour aller en quête de la véracité autobiographique. Pour cela, il n’hésitera pas à se démarquer, en utilisant l’hybridation, l’exhibition, le travestissement et encore pour arriver à ses fins. L’artiste devint l’objet de son art, il raconte ce qu’il veut de sa personne, il est son propre narrateur. Un nouveau terme naît « l’auto-fiction », même si le mot fiction y figure, le but n’est pas de se créer une histoire, mais à une nuance prête, il s’agit d’embellir sa vie par l’intermédiaire de la narration. Il faut transporter son existence dans une sphère de l’impossible. L’artiste va beaucoup se représenter pour tenter d’exprimer au mieux qui il est réellement. Dans cette démarche, l’artiste crée un « moi durable », il utilise sa psychologie et encore son physique pour créer une trace de sa personne qui ne mourra jamais.
  • 8. 14 15 Afin de ne pas créer d’amalgame, j’ai décidé d’éclaircir la notion de voyeurisme. Par définition, le voyeurisme est un terme moral lié au comportement qui consiste à éprouver du plaisir à observer l’intimité d’une personne ou d’un groupe de per- sonnes. Lorsqu’on parle de voyeurisme strictement sexuel, il consiste littéralement à éprouver de l’excitation à observer des personnes nues dans leur intimité et encore à épier leurs ébats sexuels. Ceci dit, ce terme vaut également pour les personnes aimant observer le comportement des autres. Dans les deux cas, le voyeur agit de la même façon ; il n’interagit pas avec la personne concernée, il tente de rester dans l’ombre en l’observant à distance. Cela peut être à travers une serrure ou bien plus loin avec des jumelles dans un cas plus extrême. Un voyeur aime surtout avoir accès à des endroits qui lui sont fermés, mais qui offrent la vue de l’intimité d’autrui. Il est important de comprendre que ce n’est pas directement lié a la sexualité. À notre époque est né le terme de « voyeu- risme moderne », qui prend en compte le fait d’épier la vie de quelqu’un. La personne épiée peut être un voisin, un collègue comme une célébrité. Dans ce cas-ci épier, se traduira pour une célébrité, par le besoin d’acheter régulièrement de la presse à scandale ou encore regarder des télé-réali- tés en vue de connaître le moindre détail de la vie d’’une célébrité. Pour un collègue ou un voisin, le voyeur observera les habitudes quotidiennes de cette personne. Typiquement de notre époque, les télés-réalités ont pour but de créer une fausse vie à de vraies personnes. C’est une forme de feuilleton, qui voir le jour en 1971 au États- Unis. Pour ce faire, un groupe de production isole un groupe de personnes du monde réel et recrée un petit monde. Dans ce groupe de personnes, il faut que chacun d’entre eux permette au téléspectateur de s’identifier. De préférence sera présenté : un beau garçon et une jolie fille, un macho, une personne ayant la larme facile, un homosexuel sans oublier le candidat typé (celui à la peau matte, l’Asiatique, l’Africain noir, le Maghreb) La télé-réalité est un leurre destiné à divertir le téléspectateur lui donnant une im- pression fausse d’une vie idéalisée. Il en existe différent style et différent sujet : Programme d’enfermement : Secret story Programme culinaire : le meilleur pâtissier, top chef Programme musical : Star academy, Nouvelle Star, The Voice Concept en plein air : Koh lanta, Pekin Ex- press Fausse réalité : l’incroyable famille Kar- dashian, The Real Housewives of Bever- ly Hills Et d’autres encore qui visent à la débauche : Geordie Shore , The Valley, Ex sur la plage, Tila celib et bi. Parallèlement, il est évident que le voyeu- risme soit étroitement lié a l’exhibition. Ils s ‘opposent par leurs buts (Exhibition : désir d’être vu ; voyeur : désir de ne pas être vu), mais sont complémentaires. Il est évident que dans mon cas, il n’y a rien de sexuel, c’est léger et consenti. J’utilise ce terme, parce que c’est le sentiment qui m’habite lorsque j’observe quelqu’un. J’aime me rapprocher de l’interdit et tirer pro- fit d’instants qui ne m’appartiennent pas. Cela va d’une jeune fille qui ne sait pas quelle tenue porter, à une famille qui dîne un soir en se racontant leurs journées et plus banalement une personne qui se prélasse dans son canapé après une longue journée. Lors de moments festifs entre amis, je me surprends également à les observer comme ci, je ne faisais pas partie de ce groupe. J’aime les émotions qui se dégagent des visages d’autrui. J’ai plusieurs fois rêvé, d’avoir une caméra intégrée dans le front afin de ne rater aucun instant. Il y a plein de gestes du quotidien qui offrent à notre imagination la possibilité de créer un nombre infini d’histoires. Comme lorsque dans le métro, un individu sourit à la lecture d’un message, c’est ce genre d’émotions qui gorge mon cœur de cette passion à observer autour de moi. Je pense que cela explique clairement pourquoi je fais beaucoup de portraits.  Techniques de prise de prise de vue 1Réglage sur l’appareil photo. Je travaille avec un canon 6D accompagné d’un objectif standard de 50mm et sans trépied. Au début de mes prises de vue, je règle mon appareil photo dans un certain ordre. Je commence toujours par déterminer avec quelle balance des blancs je vais travailler. Après cela, je choisis quel type de profon- deur de champ j’aimerais obtenir, ce qui me permet de choisir mon diaphragme. Dans la majorité de mes séances de prise de vue, j’ai utilisé une grande ouver- ture de diaphragme, pour une petite profondeur de champ. Lorsque je veux régler ma sensibilité ISO, je me mets à la sensibilité minimum et en fonction de mes besoins lumineux, je l’augmente. Je tâche toujours de ne jamais trop monter en valeur de sensibilité ISO pour éviter un maximum de « bruits ». L’appareil photo que j’utilise monte très haut en ISO (jusqu’à 25 600 ISO) et me permet d’appliquer des valeurs intermédiaires à l’échelle standardisée des sensibilités ISO. La dernière chose que je règle sur mon appareil photo est la mesure de lumière, qui est généralement réglée sur la mesure sélective, spot ou évaluative. La nuance entre ses trois types de mesures sont les suivantes : La mesure évaluative, est adaptée pour la plupart des sujets, mais il convient également pour un sujet en contre-jour. C’est un mode par défaut, qui calcule la luminosité totale d’une image. En équilibrant les tonalités noires et les tonalités blanches. La mesure spot, va servir essentiellement à mesurer une petite partie de l’image. Avec cette mesure, on obtient un sujet éclairé correctement même si le reste de l’image est éclairé d’une façon différente. Mais ce mode de mesure ne prend en compte que la partie centrale de l’image qui représente 4 a 5 % de l’image. La mesure sélective, est plus utilisée pour des scènes ou les arrières-plans sont clairs comme des sujets en contre-jour. Il fonctionne de la même façon que la mesure spot, a la différence que son cercle de mesure de lumière est plus grand, il prend en compte 9 à 10 % de l’image. Je me mets en mode manuel, car j’ai besoin d ‘avoir un contrôle complet sur ma prise de vue. Après avoir paramétré mon diaphragme, je vérifie que ma vitesse d’obturateur me permette une rapidité d’enclenche- ment rapide. L’idéale pour moi, c’est de pouvoir tra- vailler au minimum à 1/100e de seconde. Cette unité temporelle me permet de figer l’action de mon modèle dans mon image. Par choix technique, j’ai préféré éviter de jouer avec des flous de mouvements. L’utilisation d’une petite profondeur de champ, me permet d’avoir un avant-plan flou. C’est un choix es- thétique important dans mon thème, car cela crée une distance entre le spectateur et le modèle qui figure sur l’image. Par conséquent, je fais toujours ma mise au point sur les yeux de mon modèle avec la mesure d’exposition qui correspond à la situation. La conception du voyeurisme
  • 9. 16 17 2Casting Je choisis soigneusement mes modèles. Je les sélectionne en choisis- sant des critères de base. Je prends en général des filles que je trouve jolie et à corpulence fine. Le choix du modèle est primordial. La qualité physique, autrement dit sa beauté plastique est un plus pour réussir mes images. La beauté n’est pas une chose indispensable dans mon sujet, mais c’est un plus que j’apporte. Au moment de choisir les filles qui poseraient pour moi, j’ai fait attention à ce qu’elles dégagent différente personnalité afin de diversifier un maximum mes séries d’images. Je préfère sélectionner des modèles habitués à poser sans être intimidée par l’objectif. De plus, elles sont plus libres de leur attitude et par conséquent plus gracieuses. Mais je fais attention à ce qu’elles ne prennent pas des poses stéréotypées qui ne s’accommodent pas avec mon thème. Pour cela, je com- munique précisément avec mes modèles. Dans mes objectifs, je veux que la finalité de mes images soit des plus naturelles. 3Relation avec le modèle Durant la prise de vue, je surveille alors le langage corporel. Par exemple, lorsque je photogra- phie une femme nue, j’évite d’avoir un regard direct vers l’objectif. Je recherche plutôt un regard plus doux et à peine dévié qui donnera un caractère plus intime. La photo de charme, dégage toujours une forme d’érotisme, qui est indissociable dés que du nu apparaît à l’image. Je pense qu’on ne peut pas photographier une fille en tenue légère sans qu’elle soit sensuelle. Je me concentre sur ma maîtrise technique et mon esthétisme (la lumière, le choix de l’angle de prise de vue, le relief de la peau ...). Je considère que le modèle à un rôle important dans la composition de l’image. J’essaie toujours de travailler dans une ambiance calme et sereine. Je gère cela par de simples choses tels que la ponctualité et le dialogue. Je me donne le devoir de préparer chaque prise de vue afin d’éviter d’embarrasser mon modèle et pour le bon déroulement de la séance. Je donne directement les directions et je fais de mon modèle mon centre d’attention. Je veille à m’exprimer clairement. En dehors des séances, j’essaie d’entretenir de brèves relations avec mes modèles afin de les habituer a ma personne et gagner leur confiance. 4La composition Avoir une bonne composition ne veut pas dire avoir une photo parfaite, comme je disais précédemment avec le modèle. Le corps humain présente un volume et des lignes courbes, qu’il faut exploiter à notre avantage. Le volume apporte un équilibre général et les lignes courbes les délimitent. Le portrait offre une infinité de possibili- tés. Le corps du modèle, son attitude en plus du choix de point de vue et de l’éclai- rage forment un ensemble d’éléments que je dois parfaitement structurer. Je fais attention aux inclinaisons du corps telles que celui du bassin ou encore du cou qui apporte parfois des plis disgracieux. Je trouve plus harmonieux d’avoir les deux mains et les deux jambes dans la composition. Dans le cas du nu, j’observe bien la position de la poitrine et son orientation. La forme des épaules et la saillie des omoplates peuvent être fort intéressantes ainsi que jouer sur l’asymétrie du corps plutôt que sur la symétrie qui donne une apparence de rigidité. 5   Le modèle et le décor Le choix du lieu de prise de vue est décisif. L’aménagement du lieu qui accompagne le modèle donne une interprétation à l’image. Mettre un sujet dans un décor, c’est lui associer à une histoire, un mode de vie. Le climat et le personnage sont relativement liés dans l’œil du spectateur. Il établit une personnalisation du person- nage par rapport à la couleur des rideaux présente dans l’image ou encore au genre de fleurs posé dans un vase. Mais en plus d’attribuer une personnalité au modèle, l’objet à son rôle dans l’image. Le but n’est pas de lui donnervie, mais d’ équilibrer sa place dans l’image. Le décor accompagne l’action du modèle qui aide à susciter des émotions au spectateur.
  • 10. 18 19 6Photographier à la lumière du jour Les maisons actuelles sont généralement propices à avoir un accès accep- table à la luminosité. Je travaille avec un grand diaphragme et j’observe la façon dont la lumière tombe sur mon modèle, en pensant bien qu’un modèle de couleur blanche renvoie plus de lumière qu’un modèle de couleur foncée. En sachant que plus mon modèle se tiendra près de la source lumineuse, plus la lumière sera marquée, en prenant en compte que les zones du corps qui captent plus vite la lumière et celles orientées vers l’intérieur de la pièce sont plus contrasté. J’utilise un réflecteur afin de déboucher les ombres, quand cela est nécessaire. Je prends en compte que l’éclairage, crée un relief au volume du corps et délimite les lignes courbes de façon nette ou diffuse. Grâce aux ombres qu’elle apporte avec elle, j’ai pu choisir ce qui doit être mis en valeur. Pour gérer correctement ces éléments, je fais appel à mon sens de l’observation ensuite, j’évalue la situation et puis seulement, je photographie. Je n’oublie pas de prendre en compte que s’il fait nuageux, j’obtiendrais une image plus bleutée que s’il faisait ensoleillé. 7 Le contre-jour Cette technique de prise de vue n’est pas la plus simple. Il m’est arrivé de me lais- ser submerger par l’embarras, car je n’obtenais pas directement le résultat recherché. Les difficultés récurrentes sont lorsque la lumière est trop dure ou encore que le sujet est peu détaillé. Le contre-jour, permet des images très contrastées, car il y a un écart considérable entre la plage des pixels blancs et la plage des pixels noirs. Il a la particularité de masquer les détails et de valoriser les silhouettes. Dans le cas de photo portrait, il apportera du flair de la chevelure du modèle. Quand je suis en contre-jour, je travaille avec la mesure spot. Je fais ma mise au point sur une zone de haute lumière pour gérer mon exposition. Ensuite, j’enregistre ces valeurs et je fais ma mise au point sur les yeux de mon modèle.
  • 11. 20 21 Post-traitement Audio-visuel À la fin d’une prise de vue, je procède méthodiquement. J’ouvre le logiciel Bridge afin de procéder a ma sélection. Ensuite, je compare chaque photo pour en faire une série avec une teinte homogène et diversifier, ce qui me permet d’avoir une sélection finale. Lors de ma prise de vue, je gère manuellement ma balance des blancs afin de ne pas devoir m’attarder dessus lors de la retouche. Mon post-traitement ne me demande pas énormément de temps. Je commence par ouvrir camera raw, et je vérifie tout de même vérifier la justesse de ma balance des blancs, ensuite, j’ajuste mon niveau. Je travaille par la suite avec la courbe afin de gérer le contraste. La dernière étape sur camera raw consiste à recadrer et redresser l’image. J’ouvre mon image sur photoshop pour effacer des éléments dérangeant si nécessaire.  Lorsque l’opération a été faite sur les quatre images d’une série, je les mets en page sur un fichier. 1étude du sujet  Titre du projet : My generation J’utilise en bande-son la chanson Nutopia de l’artiste Pigface. J’ai décidé de filmer pendant qu’il fait ensoleillé. L’Idée générale est que le thème est notre société. Je filme un garçon en train de danser dans un milieu urbain. À cela, j’associe plusieurs plans de la ville et de la population ( rues peuplées, des plans de bâtiments, des rues vides...). Il y a des plans d’une fille qui interprète le rôle de la chanteuse. Elle mime les paroles de la chanson. Je me concentre sur le dégoût de la société à travers la chorégraphie du danseur. J’ai décidé de ne pas rentrer dans un aspect explicite, en montrant par exemple des jeunes obsédés par leurs smartphones. Je vise à faire une vidéo dans un style moderne et subjec- tif. J’interprète la subjectivité en filmant le danseur dans un lieu où il est seul, car je veux exprimer une émotion de renfermement et de solitude. La fille que je filme, aussi est isolé. On voit partiellement son visage pour qu’elle soit associée à l’esprit du danseur. Le spectateur peut l’interpréter comme étant une voix dans la tête du danseur, ou un personnage a part qui ressent le même sentiment que le danseur. 2Découpage des scènes - 0 secondes à 9 secondes : présentation : Naomi Kabembayi présente Pigface – Nutopia. Avec comme bruitage, l’introduction de la chanson ou la chanteuse répète : ‘’ My generation’’. - 9 secondes à 14 secondes : plan de la chanteuse : de ses pieds jusqu’à ses épaules -14 secondes à 29 sec : plan serré sur la bouche de la chanteuse en train de dire les paroles. Pendant ce temps, avec une opacité a 50 %, on voit apparaitre le danseur. -29 secondes à 34 sec : plan large du danseur en train de danser presque violemment. -34 secondes à 42 secondes : plan de la chanteuse en train de dire expressivement les paroles. Elle dit les paroles tellement explicitement que même sans la musique, on peut lire sur ces lèvres les mots qu’elle dit. J’écris en flash certain mots. La chanteuse en train de secouer la tête, tout en chantant, elle s’agite. -42 secondes à 52 secondes : avec une transition en fondu, on voit apparaître à nouveau le danseur qui fait des mouvements de danse légers, et avec un opacité de 50 %, on voit simulta- nément la chanteuse toujours en train dire les paroles. - 52 secondes à 1 minute et 2 secondes : on ne voit plus que la chanteuse en train de répéter les paroles de cet instant en boucle et parallèlement un autre plan de la chanteuse en train de crier. - 1 minute et 2 secondes à 1 minute et 20 secondes : on voit de nouveau le danseur en train d’enchaîner sa chorégraphie. - 1 minute et 20 secondes à 1 minute 30 secondes : c’est le dernier plan de la vidéo, ou l’on voit la chanteuse les mains en l’air en train de s’affaisser sur un mur. Je garde le plan du murvide pour faire défiler le générique.
  • 12. 22 23 3Éléments technique -a- remixer la musique. Pour cela, je me suis instruite sur Internet, plus précisé- ment sur YouTube pour connaître les bonnes techniques sans risquer de perdre la qualité sonore de mon fichier. Pour ce faire, j’ai mis sur l’emplacement piste sonore une première fois mon fichier. Je l’ai réduite à 4 secondes, en baissant le son sur les 2 dernières secondes. Ensuite, j’ai mis le même fichier sur une piste sonore supérieure à la première, j’ai coupé la première minute de la chanson et pour finir, je l’ai mis en mode crescendo -c-Les plans en transparences. Pour obtenir deux plans dans une séquence, j’ai joué avec l’opacité. Il suffit de superposer les deux vidéos les unes au-dessus de l’autre, ensuite, j’ai réglé l’opacité sur la vidéo qui écrase la vidéo du dessous. Je n’ai pas utilisé une valeur précise pour chaque réduction d’opacité, mais ils sont tous aux alentours de 50 %. -d- ajuster de la présentation.   Je veux que mon nom apparaisse progressivement : mon prénom suivi de mon nom de famille, ensuite la barre entre mon prénom et mon nom. Pour terminer le nom de l’artiste et le titre de la chanson. J’ai opté pour ce style de présentation. Je me suis longtemps demandée si j’allais le faire sur un fond noir, sur un plan statique ou sur un plan de ville. Mon avis final a été de le mettre un plan de ville. -b- Coordonner la musique aux lèvres de la chanteuse. J’étais prévenue du travail minutieux que cela serait, mais je ne me suis pas démontée. Pour éviter de me rajouter de la difficulté, lorsque je filmais, j’ai mis la musique sur haut-parleur pour être sure d’être dans le bon rythme. Après chaque prise, je pouvais ainsi visualiser la scène pourvérifier la justesse de la coordi- nation des mouvements de la bouche de la chanteuse et de la musique. De cette manière durant le montage, j’ai dû essentiellement faire attention a placer la séquence précisément à la seconde prêt. À partir de ce moment, la vidéo et la musique étaient bien en accord. Les plans en transparences. 4conclusion conclusion Apprendre à faire des vidéos est un plus dans mes compétences que j’ai pris en considération. Cette vidéo, est le tout premier projet que j’ai réalisé sans avoir le temps de l’achever. J’ai décidé de saisir l’opportunité de recommencer ce projet pour présenter mon sips . J’ai changé pas mal d’éléments dans mon scénario et c’est à ce moment-là que j’ai pu constater les points sur lesquels je me suis améliorée. Au début, lorsque je devais faire ma première vidéo, je ne multipliais pas les points de vue. C’est la première difficulté que j’ai rencontrée. Lorsque je filme surtout avec un appareil photo, je dois gérer manuellement mes plans, guider mon modèle pour qu’il ne sorte pas du cadre et gérer entre-temps l’exposition. J’ai très vite compris que travailler avec un trépied est plus qu’important. Et au final lors de la prise de vue, je suis allégée d’un poids, car le cadrage est fixé. J’ai beaucoup aimé apprendre la vidéo, ce qui m’a permis d’apprendre à utiliser les logi- ciels Finalcut, Premiere pro et Camtasia Studio. 1Introduction La création d’un site web, fait partie des compétences supplémentaires que j’ai pu acquérir cette année. C’est une nou- velle matière, réservée à la dernière année a l’Inraci. Ce cour, m’a donné un aperçu d’une autre fonction que peut exercer un photographe. Ce n’est pas le cours le plus facile à apprendre en comparaison avec les autres cours d’option, mais il est d’une grande utilité. La création d’un site Internet demande une grande concentration lors de la rédaction des codes, mais permet de développer ses goûts esthétiques également. Cette partie présente une description de mes choix esthétiques et l’explication d’éléments importants sur mon site. Web
  • 13. 24 25 3Détail de trois éléments importants propres à votre sites -a- Menu  J’ai créé mon menu sur un seul html, en utilisant des ancres. Dans mon HTML, dans la partie body, j’ai inscrit une balise de navigation dans laquelle j’ai intégré une balise <h6>. Cette dernière balise me permet de créer des liens entre différentes pages de mon site. Elle est suivit d’un ‘’id’’ afin de crée une interaction entre le moment ou l’on clic sur un lien et le changement de page. Dans mon CSS Je commence à gérer les propriétés de mes balises. Dans un premier temps j’ai décidé de régler l’empla- cement de mon menu. Pour cela je donne à ma balise <nav> la propriétés ‘’position : fixed’’. Qui aura pour but de fixer l’emplacement de mon menu, peut importe le changement de page. Ensuite je le place concrètement à un endroit, en inscrivant un certain nombre de pixels dans les proprié- tés Top et Left. En plus de tout cela, je rajoute la propriété z-index avec pourvaleur 999, pour être certaine que mon menu soit toujours visible. Le z-index agit de la même façon que les calques sur photoshop. Il classe les éléments tel que les images, le menu, les textes d’une page par importance de visibilité. Ma balise <nav h6> me permet de donner une propriétés a l’ensemble de mon menu. J’ai attribué une valeur à la marge extérieure gauche et à la marge extérieure droite, une cou- leur, une police ainsi que l’alignement du texte, la propriété ‘’tout en majuscule’’ et le style de curseur. Dans la partie head, j’ai mis une balise script afin de précisé la source du fichier javascript en plus du fichier transi- tions_menus.js . Dans le java script, j’indique mon code dans mon fichier pour que lorsque je clique sur un lien, il y ait changement de pages. Pour cela, j’utilise la propriété « Onclick = func- tion ». Pour que le javascript agisse sur mon css. J’ai rajouté la propriété « document.getElementByld (page X) , cela me sert à sélectionner le constituant de l id  correspon- dant à la page X pour travailler dessus. À cette propriété, j’ai rajouté «.style.top = 0%» pour la page concernée, je rajoute «+ 100%» à chacune des pages. Pour terminer, je retourne dans mon css, dans lequel je rajoute la propriété ‘’transition’’ dans l’emplacement qui gère les propriétés de mes pages. Cette propriété me permet de gérer la durée de transition entre deux propriétés. -b- Video  Ma vidéo est l’unique constituant de ma deuxième page. Pour l’insérer, j’ai été inscrire le code <source src=»video. mp4» type=»video/mp4»> dans mon html. J’ai voulu que ma vidéo se mette en lecture dés l’instant ou le site est chargé, pour cela j’ai rajouté une balise ‘’<video loop autoplay id=»ma_video»> ‘’. Je vais ensuite dans mon css pour le styliser. Je lui ai donné une position « absolute » 2Description des choix esthétiques  Pour mon site web, je voulais un aspect esthétique très simple. J’ai décidé de le faire en plein écran, car c’est avant tout un site photogra- phique. L’esthétisme minimaliste vise à mettre en avant mes photos. Sur la page d’accueil, j’ai mis une photo de paysage, car je trouve que c’est intemporel. J’entends par là, que le spectateur qui va se connecter à mon site ne pourra pas m’étiqueter dans une catégorie de photographe à partir de ma page d’accueil. J’ai utilisé un menu, que j’ai placé en haut à gauche et en petit afin qu’il soit visible, mais qu’il ne soit pas l’élément sur lequel l’œil reste concentré. Je l’ai voulu purement fonctionnel afin que mes photos restent l’élément le plus important. Mon menu est placé sur la zone de bleu la plus foncée pour permettre une bonne visibilité de la couleur blanche. Du coup, j’ai utilisé cette couleur, en ajoutant en plus des boutons de couleur grise moyenne qui s’adapte a chaque page. N’ayant pas choisi de faire une page de présentation, j’ai simplement mis mon nom sous forme de logo, en haut à droite qui apparaît sur chaque page. Pour cela, j’ai créé un logo sur photoshop, que j’ai enregistré en png pour pouvoir garder la transparence sur le fond de l’image. J’ai utilisé cette façon au lieu d’une autre, pour pouvoir l’adapté a chacune des pages. Sur ma page d’accueil, j’ai mis mon logo en noir même s’il est sur une zone sur laquelle j’aurai pu l’inscrire en blanc. Ce choix de couleur, est pu- rement pour mettre mon nom en évidence. Sur les autres pages, mon nom apparaît en blanc, car le fond de ma vidéo et le fond de ma galerie sont noirs. Comme pour mon menu, mon logo est toujours au même emplace- ment sur les différentes pages. Sur la deuxième page, qui correspond à l’onglet vidéo, j’ai opté pour une vision en plein écran pour garder la caractéristique de mon site. J’aime particulièrement cette esthétique, car lorsque mon visiteurva cliquer sur cet onglet, il sera directement captivé par ma vidéo. En plus de l’avoir mise en plein écran, j’ai fait en sorte que la lecture de ma vidéo se fasse automati- quement. C’est pour moi un choix judicieux, car en entrant dans mon site, la musique se met aussitôt a jouer. C’est une bonne façon d’éveiller la curio- sité de mon visiteur, qui ira directement à la recherche de la provenance de cette musique qui a sa surprise sera une vidéo. La troisième page correspondant à ma galerie d’images, est en plein écran. Ayant quatre catégories de photos a présenter, j’ai créé une fenêtre avec une vignette par thèmes. Je veux que mon visiteur puisse choisir la série de photos qu’il souhaite regarder. -c- Galerie   Pour insérer une galerie à mon site, j’ai créé au préalable un bouton ‘’galerie’’ à mon menu qui renvoie a la troisième page. Dans mon html dans la partie body, j’ai créé une balise ‘’div id ‘’ pour chacune de mes pages, pour me per- mettre de travailler indépendamment sur chacune d’elle.  Je vais donc dans ma balise <div id=»page3»> , dans laquelle je crée une autre balise div pour ma galerie (‘<div id=’gallery’></div> ).À cela, je sais que j’aurai besoin de boutons comme ma galerie est en plein écran, donc j’ajoute à nouveau une balise (<div id=»bouton»>) , que je lie avec le code <a href=»#» id=»back»>Back</a> - <a href=»#» id=»next»>Next</a>. Le ‘’a’’ crée un lien, et indique que cliquer sur back ou next entraîne une action. Le ‘’herf’’ est associé au ‘’a’’ car le ‘’a’’ sert a lancer une action et ainsi que le ‘’herf’’ permet de faire charger le ficher mit en action par la propriétés ‘’a’’. Le ‘’herf’’ contient l’adresse de destination. Ensuite, je stylise tout cela dans le CSS. J’attribue à ma galerie ; une position absolue, une largeur et une hauteur de 100%, une photo de fond en plein écran (background : cover) et le ‘’top/left’’ à 0 px pour que tous les éléments soit collé à la marge supérieur et latérale de la page. À mes boutons, j’attribue ; une position absolue, une marge supérieure de 580 px et une marge latérale de 550px et un z-index de 53535. Dans mon javascrips, l’indication ‘’var image=new array (4)’’ désigne l’hébergement des photos qui vont constituer ma galerie ainsi que le nombre de photos. Ensuite, j’attribue les fonctions de mes boutons, qui est de changer les photos.
  • 14. 26 27 4Conclusion Parmi l’ensemble de tous mes cours d’option, c’est le cours qui m’a fait le plus suer, je dois l’avouer. Je suis contente pour ne pas dire fière, d’être arrivée à un résultat présentable, car pour moi cela prouve que je peux le faire. Je suis reconnaissante envers mon professeur Monsieur Debroux, d’avoir pris le temps de m’expliquer mes lacunes et de me les avoir répétés autant de fois que nécessaire. À l’heure d’aujourd’hui, je sais que j’ai encore beaucoup à ap- prendre en ce qui concerne le web, mais le fait de savoir me débrouiller est un plus dans mes compétences. Je considère que connaître les bases du web est un plus pour mon entrée dans la vie d’adulte. Malgré la difficulté, les angoisses répétées voir même les éclats en sanglots, je me suis investie corps et âme dans ce cour sans réelle difficulté, car contrairement aux cours généraux, j’ai trouvée un réel intérêt aux cours de web. Bibliographie et sources C o n c l u s i o n L’e n s e m b l e d e c e t r a v a i l à é t é e n r i c h i s s a n t p o u r m o n a p p r e n t i s s a g e . J ’a i d û a p p r e n d r e à g é r e r d i f f é r e n t f a c t e u r s , t e l q u e l ’o r g a n i s a t i o n . À d i v e r s i n s t a n t s , j e m e s u i s s o u v e n u e d e c e s m o m e n t s o ù j ’a i p u d é t e s t e r m e s p r o f e s s e u r s d u r a n t l e s a n n é e s a n t é r i e u r e s , à c a u s e d e t r a v a u x q u e j e d e v a i s e f f e c t u e r, m a i s q u i c e t t e a n n é e m ’o n t é n o r m é m e n t a i d é . D a n s l ’e n s e m b l e , j e s u i s c o n t e n t e d u t r a v a i l q u e j e p r é s e n t e . P a r t i c u l i è r e m e n t d e m a p a r t i e p h o t o . J e s u i s d i f f i c i l e m e n t f i è r e d e m o i , m a i s j e s a i s r e c o n n a i t r e l o r s q u e c e q u e j e f a i s e s t p r é s e n t a b l e . J e s a i s q u e j ’a i e n c o r e é n o r m é m e n t d e c h o s e s à a p p r e n d r e , e t a u f o n d , j e n e d e m a n d e q u e c e l a . J ’a i m e e x p l o r e r d e n o u v e a u x h o r i z o n s , d é c o u v r i r d e n o u v e l l e s c h o s e s , c a r a u f i n a l , c e l a m e p e r m e t d ’e n a p p r e n d r e s u r m o i - m ê m e . C e t t e a n n é e , j ’a i c h a n g é m a i n t e f o i s d e t h è m e a v a n t d e t r o u v e r c e l u i - c i e t j ’e n s u i s t r è s c o n t e n t e . C e t h è m e e s t p e r s o n n e l , i l m e t o u c h e é n o r m é m e n t . I l a s u s c i t é u n g r a n d q u e s t i o n n e m e n t e n m o i , c a r j e m e s u i s r e n d u c o m p t e q u e j ’a i m a i s r e g a r d e r, d e s c h o s e s s i g n i f i a n t e s c o m m e i n s i g n i f i a n t e e t q u e c ’e s t e n r e g a r d a n t q u e j ’a r r i v e à a c c é d é à m o n u n i v e r s i m a g i n a i r e , m a i s p a s n é c e s s a i r e m e n t . L o r s q u e j e s u i s a v e c d e s p e r s o n n e s q u i m e s o n t p r o c h e s , l e f a i t d e l e s o b - s e r v e r, m e f a i t r e s s e n t i r l e s e n t i m e n t q u e j ’é p r o u v e à l e u r s é g a r d s . L e s p l u s b e a u x p o r t r a i t s q u e j ’a i t i r é s e n i n s t a n t v o l é , s o n t c e u x d e s p e r - s o n n e s q u e j e c h é r i s l e p l u s d a n s c e m o n d e . A l o r s a u f o n d , j e l e u r d é d i e m o n t r a v a i l . 1 Isabelle de Maison Rouge, Mythologie personnelle 2 Charlotte cotton, l’art contemporain
  • 15. 28 I n r a c i 2014-2015