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“1 maison, 5 appartements.
Une démolition imminente.
7 photographes.
Un accrochage collectif et libre.
Une envie fulgurante d’exposer.
Sans pré-avis, ni autorisation.
En souvenir des maisons de vacances.
Des contraintes et des folies du collectif.
Avec des artistes talentueux et audacieux.
Pour le plaisir de faire, puis de défaire.
Pour malmener le quotidien.
Jusqu’au retour du printemps.”
Dossier
de presse
07 - 21 decembre 2018
Exposition collective au 33 route du Polygone à Strasbourg.
Mercredi, jeudi, vendredi : 17h - 20h / Samedi et dimanche : 15h - 19h
Avec Pascal Bastien, Camille Bonnefoi, Lucine Charon,
Maxime Faury, Marion Pedenon,
Jean-Manuel Simoes et Henri Vogt.
VERNISSAGE
18 H 30
Présence des artistes
Bar et buffet
Les
rendez-vous
VISITE
COMMENTÉE
Avec les artistes
Durée : 45 min
Entrée libre
LES
WEEKEND
17 H
07
DEC
Pascal Bastien
Les photographies de Pascal Bastien nous emmènent en Grèce, dans le Péloponnèse.
Muni de son appareil format 6x6 et de ses pellicules noir et blanc,
il part à la recherche des enfers.
Il y rencontre des anarchistes, une montagne calcinée, un Ulysse créant des événements
Facebook, un chien Cerbère plutôt gentil.
C’est une fiction basée sur des faits réels ou, comme le dit Agnès Varda, un docu-menteur.
Un épisode d’une mythologie contemporaine très personnelle.
BIOGRAPHIE
Pascal Bastien est diplômé des Arts décoratifs
de Strasbourg en 1992, il débute un travail
photographique documentaire sur son
quotidien pendant son service militaire, puis
réalise des sujets personnels sur la société
et le monde qui l’entoure. Il voyage dans
de nombreux pays de l’Est et commence
à travailler pour le journal Libération, La
Croix et Nova Magazine, en parallèle il
travaille comme directeur artistique dans
l’édition et la communication. Au début des
années 2000, il se consacre uniquement à
la photographie et entre à l’Agence Editing.
Il rejoint en 2007 Fedephoto qui deviendra
Divergence-images. Il mène aujourd’hui une
activité de photojournaliste et d’auteur où il
expérimente une narration photographique
poétique sur le quotidien.
> pascalbastien.com/
Expositions (liste non-exhaustive)
« Les sentiments de l’été », musée La Villa Les
Camélias, Cap D’ail, 2018
« Aujourd’hui, c’est toujours maintenant ? »
Stimultania, Strasbourg, 2016
« Coincé à Vintimille », festival Strasbourg-
Méditéranée, 2015
« Sepak Takraw », Nit de l’Année des Rencontres
d’Arles, 2013
Prix
• Paysages Européens, 2001,
• Prix Attention Talent Photo, 2000
• Prix de la critique photographique Kodak, 1997,
Distinction du jury
Collection
• Arthothèque de Strasbourg
• Galeries FNAC
• Madeleine Millot-Durrenberger
Livres
• Comme neige au soleil, Edition Mediapop 2013
• Aujourd’hui, c’est toujours maintenant ? Edition
Mediapop 2015
• Les sentiments de l’été, Edition Mediapop 2018
Extrait de la série
“Enfer”
© Pascal Bastien
Camille Bonnefoi
“ Kolbshame ”, 2018
Depuis plusieurs années, l’eurométropole
de Strasbourg a entrepris de réhabiliter un
vieux projet autoroutier de contournement
de la ville de Strasbourg appelé le GCO.
Des opposants au projet ont mis à jour
la catastrophe écologogique que la
construction de cet ouvrage représente
pour la région proche mais aussi pour
les habitants de Strasbourg. Il s’avère
également que ce contournement
ne règlera en rien les problématiques
de circulation difficile aux abords de
l’eurométropole: un contournement
payant dont les profits reviendront à
l’entreprise Vinci, une pollution qui se joue
des frontières sur le dos du vent et des
camions qui persisteront à prendre une
voie gratuite.
Une ZAD (zone à défendre) s’est alors
organisée autour du lieu dit du Moulin à
Kolbsheim en juin 2016. Un lieu de vie et de
partage, une véritable expérience sociale
de dialogue et d’entraide a vu le jour entre
les habitants des villages alentours, les
occupants de la ZAD et tous les nombreux
autresmilitantspouruneviesaineetsimple
détournée du profit et de l’individualisme.
La destruction totale de cette zad le 10
septembre dernier a inauguré le massacre
des forêts de Kolbsheim et Vendenheim
et le saccage des réserves naturelles
alsaciennes.
Aujourd’hui, la résistance continue.
“ Pelures ”, 2018
L’image photographique représente
toujours pour celui qui la regarde-
même inconsciemment - une forme de
redoublement du monde, un second
surgissement du réel, tout comme le
surgissement du souvenir.
L’image photographique nous sied quand
elle rappelle quelque chose en nous, parce
qu’elle est une retrouvaille fantasmée d’un
événement vécu.
Regarder une photographie est une
véritable expérience de la Durée car ce
regard tente une réactualisation de ce
que je suis dans l’image même. Cette
installation photographique tente de
représenter ce qui se joue dans les
processus de création photographique:
une expérience unique et introspective
de “reconnaissance” de l’image. La
contemplation de l’image venant insoler
le papier pendant de longues minutes
est une expérience toujours nouvelle et
inédite d’une photographie qui dure,
toujours nouvelle malgré sa réactualisation
sur le papier sensible.
“Au fur et à mesure que la réalité se
crée, imprévisible et neuve, son image
se réfléchit derrière elle, dans le passé
indéfini. Elle se trouve avoir été de tout
temps possible”.
Henri Bergson, La pensée et le mouvant.
BIOGRAPHIE
Depuis 2002, Camille Bonnefoi poursuit une
démarche de photographe auteure autour
des thématiques du corps et du paysage.  Elle
remet en question les limites attribuées au
medium et s’engage dans une recherche
plastique sur le support photographique.
En 2010, paraît le livre, Les techniques
alternatives aux éditions du SCEREN
présentant un essai sur le support et l’image.
Depuis 2008, elle vit à Strasbourg et enseigne
la photographie à la HEAR.
> camillebonnefoi.com/
Extrait de la série
“Kolbshame”
© Camille Bonnefoi
Lucine Charon
“ Détache-toi ”parle de deux êtres humains et de la nature de leur relation.
Ce travail questionne une intimité qui n’est pas étrangère à l’auteure puisque les deux
acteurs de ce projet sont ses propres grands-parents.
Cette série parle de la proximité que ces deux personnes entretiennent : l’un (le
grand-père) est atteint d’une maladie induisant la dégénérescence de son cerveau et le
privant progressivement de son autonomie ; l’autre lui prodiguant l’ensemble de ses soins.
L’image se détache ici d’un possible journal intime pour devenir un témoignage de la vie
des autres. La photographe échange avec ces deux personnages familiers et « dérive » avec
eux dans leur routine de vie pour laisser place à leurs sentiments.
Les prises de son, sont extraites de discussions : enregistrées hors prises de vue, elles font
partie intégrante de ce travail et permet d’immiscer un peu plus le
spectateur dans la sphère privée.
BIOGRAPHIE
Lucine Charon est née en 1992 à Paris.
Elle se forme à la pratique artistique et
plus particulièrement à la photographie à
l’université de Paris 8. Elle obtient le master
photographie et art contemporain en 2015.
En 2016, elle est co-fondatrice du collectif
Diaph8.
Sa sensibilité s’articule autour de la recherche
d’un trouble dans l’image photographique.
Ses images et leur production questionnent
l’innommable. Bien que la photographie se
veut être une copie du réel, elle annonce
pourtant des écarts déplaçant toute
certitude sur ce qu’elle tend à montrer.
animées.
> lucinecharon.com/
Expositions
2018
Nuit Blanche 2018 - Paris
“ Un mur d’images ”
2017
“ Penser la photographie, des images et
des formes ” - Mois de la Photographie du
Grand Paris
2016
“ Infiniment humain ”, Diaph 8, Maison
Doisneau, Gentilly
(S)’, La parole errante, Montreuil
(S), Mains d’Œuvres, Saint-Ouen
2014
“ Interstices ”, Plateforme, Paris
2013
“ Sans titre ”, 6B, Saint-Denis
Extrait de la série
“ Détache-toi ”
© Lucine Charon
Maxime Faury
“ Je suis là.“
En France environ 800 000 naissances ont
lieu par an, soit plus de 2 000 par jour ou
encore 3 toutes les 2 minutes. Malgré ces
chiffres impressionnants, peu d’images sur
le sujet. Nos représentations se construisent
loin du réel, par les cours de biologie et
ses visuels crus, par les accouchements
théâtraux des films et séries TV, ou encore
par les images aseptisées et contrôlées
des émissions de téléréalité. Accoucher est
un évènement intime, difficile à partager.
Mais que se passe-t-il dans ces salles
d’accouchement  ? Comment se jouent
ces quelques heures qui vont bouleverser
plusieurs vies  ? Comment le vivent les
acteurs principaux du moment  : futur
parent, équipe médicale ?
La salle d’accouchement est un espace
clos qui ne s’ouvre que le temps de la
naissance et qui se referme aussitôt après.
Seule l’expérience reste en mémoire. C’est
après avoir vécu la naissance de mon 1er
enfant que j’ai voulu retourner dans cette
salle d’accouchement, à la fois pour y livrer
en images mon regard, mais aussi pour
me plonger à nouveau dans ce moment
tellement hors de tout et confronter
mon vécu à ceux d’autres parents, à ceux
d’autres femmes et hommes. Cette série
est un témoignage sensible et subjectif
d’un moment fondateur de notre société à
travers les yeux d’un homme, d’un père.
Série en cours.
Images présentées réalisées en partenariat avec le pôle de gynécologie-obstétrique des Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg (2015 à 2017) et la maternité Sainte Anne - Groupe Hospitalier Saint
Vincent (2017 à aujourd’hui).
BIOGRAPHIE
Maxime Faury est né en 1982 à Lyon. Marié,
père de deux enfants, il vit et travaille à
Strasbourg. En 2013 il laisse derrière lui
sa carrière d’ingénieur pour se consacrer
pleinement à la photographie. Il cherche
alors dans ce nouveau métier un rapport
différent à l’Autre. Son travail porte
aujourd’hui principalement les événements
marquants de la vie et sur l’intime
> www.maximefaury.com/
Extrait de la série
“Je suis là ”
© Maxime Faury
Marion Pedenon
“ RSA jusqu’à demain... ”
Cette aide financière soulage mais fragilise.
Elle n’est pas sans prix à payer. Elle s’accompagne de longues démarches administratives,
de nombreux préjugés, d’intrusions dans la vie privée, de regards méprisants. Sa réalité est
cette double peine : Être un précaire accusé. Artistes, traducteurs, guitaristes, cireurs de
chaussures, agriculteurs... Des travailleurs courageux mais pas complètement autonomes
financièrement. Ils s’acharnent à exercer leurs métiers malgré la honte et les difficultés.
Leur seule volonté chaque matin est de réussir.
(Le RSA d’activité est un complément à des revenus trop modestes perçus par des salariés,
chefs d’entreprise, auto-entrepreneurs, indépendants...
Cette prestation sociale est financée par l’État et versée par les CAF)
BIOGRAPHIE
Née aux Lilas en 1985, Marion Pedenon
vit et travaille à Strasbourg.
Elle a commencé la photographie en
2004 au début comme un prétexte, pour
rencontrer des gens sur sa route, pour
accéder à des endroits fermés, pour pénétrer
des lieux de travail ou des intérieurs. Elle
s’intéresse depuis longtemps au thème
de la famille, du souvenir, de la mémoire.
Elle est fascinée par les objets transmis de
génération en génération, les nombreuses
histoires qui se construisent autour, ou
la valeur sentimentale que peut avoir
un simple objet. Diplômée de l’École
Supérieure des Arts Décoratifs à Strasbourg
en 2010, elle développe depuis sa pratique
avec des projets sonores, des recherches
archivistiques et de multiples chantiers
autour de l’image photographique. Cette
pluralité l’inspire et l’enrichit.
> www.marionpedenon.com/
Extrait de la série
“Rsa jusqu’à
demain...”
© Marion Pedenon
Jean-Manuel Simoes
“ The show must go on !”
S’il est un domaine qui a été entièrement
révolutionné par les évolutions technologiques
au cours de la dernière décennie, c’est bien celui
de la photographie.
Miniaturisation des optiques, performances des
capteurs, évolution des logiciels de traitement
d’image, facilité de diffusion via Internet et les
réseaux sociaux ont permis à la production
d’images et à leur visualisation d’arriver à un
niveau d’utilisation non encore atteint par une
quelconque autre forme d’expression ; la parole
ayant, quant à elle, les limites de la langue dans
laquelle elle est parlée.
Si le téléphone portable a le pouvoir de
transformer son porteur en photographe
potentiel, chacun semble en avoir parfaitement
pris conscience. De la prison d’Abou-Ghraib au
dernier vol du Concorde, avec plus récemment
l’affaire du jeune Théo, les « images d’amateurs »
font désormais partie de l’information générale
et, de fait, contribuent à façonner notre monde.
Au cours des printemps-été 2016, j’ai pû prendre
la mesure de l’importance qu’avait atteind cette
tendance à la production d’images ou, plus
exactement, cette participation «  d’amateurs-
captureurs d’images » à des grands évènements,
et de l’intégration de ces images dans le fil de
l’actualité. Une activité jusqu’à peu, accessible
aux seuls professionnels.
Durant cette période, les rues de la capitale se
sont remplies des cortèges des manifestations
contre la loi travail, dite « El-Khomri ». La violence
n’a échappée à aucun média, et je dois dire
pour ma part qu’elle m’a également surpris par
son intensité, sa démesure et son organisation
« quasi militaire », qu’on l’ai observée du côté des
forces de l’ordre ou de celui des contestataires.
Mais bien au delà de cette violence plus ou moins
«  organisée  », j’ai été frappé par la présence
d’appareils photo tout au long des cortèges et
lors des affrontements. Non pas une, dix ou une
centaine, mais des milliers de mains brandissant
leurs téléphones prêts à saisir l’image d’un
événement auxquels ils ne participeront, pour
la plupart, que l’espace de quelques mètres.
À ce niveau de participation, il est légitime de
s’interroger sur les motivations, tout autant
que sur le contenu d’une production qui sera
régulièrement diffusée et pourra influer sur la
perception dudit événement, par celles et ceux
qui, comme bien souvent, ne s’en feront une
opinion qu’au travers de son image.
Plutôt que de dérouler le fil de ces questions, j’ai
décidé de me focaliser sur le contraste visuel des
deux plans, avec d’un coté des affrontements et
del’autredesmilliersd’amateursphotographiant
ces affrontements. Pour conserver cette dualité,
j’ai opté pour la technique dite du « sandwich »,
en photographiant les scènes qui se déroulaient
devant moi, puis en me retournant pour
photographier celles et ceux qui se trouvaient
derrière moi. Au labo, j’ai superposé ces plans
pour créer une image nouvelle et quasi-irréelle,
tirée sur un papier très métallique, rappelant
le célèbre Cibachrome. Allant au bout de ma
démarche, j’ai réalisé des coques de téléphones
portables au format des tirages pour les y insérer.
Chaque image fait ainsi corps avec son cadre,
dans la mesure où il en est également auteur et
sujet.
Aucoursdecesmanifestations,j’aieul’impression
d’assister à un immense spectacle auquel le
public était invité à participer dans les rues de
la capitale. Ce retour en arrière dans l’histoire
du spectacle de violence, en me faisant penser
aux jeux romains du cirque, m’a logiquement
suggéré le nom de ce travail :
“ The show must go on !”
BIOGRAPHIE
Né en 1964 en banlieue parisienne, de
double culture franco-portugaise, Jean-
Manuel Simoes a commencé sa carrière dans
la photographie à l’âge de trente-trois ans.
Un intérêt marqué pour l’humain a orienté
sa démarche tout d’abord vers le reportage
et la presse. Depuis plusieurs années, Jean-
Manuel s’investie dans une photographie
de proximité, hors de l’actualité et du
sensationnel, sur des thématiques de société,
du quotidien, des thématiques de vie. Son
amour du papier en fait un photographe
qui reste fidèle à ce support comme partie
intrinsèque de sa photographie.
Prix de la Photographie Documentaire, Prix de l’Enquête,
Prix Spécial du Jury au Festival du Scoop, nominé au prix
du Correspondant de Guerre de Bayeux, au prix AFP-
Bendrihem de la Photographie Politique, expositions au
Chelsea Center for the Arts de New York, à l’Abbaye de
Neumünster de Luxembourg, au Centre d’art contemporain
de Katowice en Pologne, à l’Atelier 340-Muzeum à
Bruxelles, à L’Imagerie de Lannion, projections au Festival
Visa pour l’Image de Perpignan, Images Singulières de Sète.
Réalisation des ouvrages “Springstine sur Seine”, “Request”,
“A Linha” et “Verni$$age$”, “La ville à trois vitesses” avec
Jacques Donzelot, “Chiens de la casse” et « La banlieue vue
d’ailleurs » aux éditions du CNRS.
Extrait de “My
last campagne ”
© Jean-Manuel
Simoes
“My Last campagne !”
Photographie et publicité font souvent bon
ménage… mais pas toujours.
En tant que photographe, membre d’une
profession dont l’existence est chaque jour
davantage remise en cause, je dois dire que la
pub’est souvent vue comme un élément nuisible.
En tant que citoyen aussi d’ailleurs !
D’une part, la publicité crée et nourrie l’illusion
d’un monde qui n’existe pas, n’a jamais existé
et n’existera jamais  ; d’autre part, la publicité a
détourné le sens du mot « Photographie ».
Elle l’a détourné de son histoire bâtie sur des
valeurs de partage d’information, de diffusion
d’une certaine réalité, pas forcément idéale mais
authentique. La diffusion de connaissance a cédé
la place à la diffusion d’un simple outil de vente.
Dans les journaux la place du visuel est désormais
quasiment monopolisée par des images que l’on
va ensuite retrouver sur les affiches dans la rue, les
transports, sur le mobilier urbain... Rien de plus
normal, ceux-là ont payé leur place !
Impossible de lutter contre cette profusion
d’images, ce mélange des genres, ou alors à armes
bien trop inégales ; à quoi bon lutter si le résultat
est connu d’avance ? Comme toujours dans ce
cas, mieux vaut déplacer le combat sur un autre
terrain (...)
Parti de ce constat, depuis plusieurs années, je
produis mes propres campagnes de « publicité »
(toutes signées EURO-CSG, une agence créée tout
spécialement à cet effet), avec d’authentiques
slogans placés sur d’authentiques photos  : les
miennes. (...) C’est le produit de ce décalage que
je confronte ensuite au regard du public en allant
le coller dans la rue. Les passants sont souvent
interpellés par le grand écart produit entre des
repères visuels connus de tous (logos, marques,
slogans) et une image inconnue mais bien réelle.
(...) À ce jour j’ai produit plus de trois cents affiches
différentes, et collé plusieurs centaines d’entre
elles sur les murs de Paris. Je suis l’auteur de
toutes les photos utilisées ; si les plus anciennes
font partie de mes archives, les plus récentes
offrent la représentation d’une société chaque
jour plus difficile à regarder en face, car toujours
plus en décalage avec la « fabrique de l’idéal ».
Jesuistrèsheureuxdepouvoiroffriruneviepleine
de sens à mes photographies, mais également
d’obtenir une réaction du public. Le mélange des
genres, en interrogeant la limite du vrai et du faux
rend la réalité regardable.
Pari doublement gagné !
Extrait de “ The
show must go on ”
© Jean-Emmanuel
Simones
Henri Vogt
Je travaille sur cette série depuis 2/3 ans et certaines des images que j’exposerais ne le
seront peut-être plus jamais.
Il s’agit d’un Work In Progress et je trouvais intéressant d’exposer un travail en cours dans
un lieu voué à disparaitre.
Je n’ai encore aucune idée de la forme que cela prendra,
Petites ou grande images… Tirages ou impressions… Encadrés ou Collés…
BIOGRAPHIE
Henri Vogt est né en 1991 à Strasbourg et vit
aujourd’hui entre sa ville natale et Helsinki, où il
développe plusieurs projets.
Henri travaille le médium photographique
depuis 7 ans, mais c’est en 2013, après un BTS en
design graphique à LISAA de Strasbourg, qu’il
démarre vraiment son activité de photographe
indépendant. 
La narration stoïque ou l’image de la sculpture ;
Quand d’autres cherchent le mouvement dans la
photographie, Henri Vogt s’intéresse à son aspect
statique, figé.
Que ce soit pour des commandes ou pour ses
projets personnels, ses clichés entremêlent
photographies documentaires et images
contemplatives. Un rapport qu’il continue
d’alimenter en décidant de passer une partie de
son temps dans les pays nordiques, notamment
en Finlande. 
La froideur apparente de ses images est
contrebalancé par un de travail minutieux de la
lumière et des couleurs, laissant ainsi toute la
place au sujet capturé.
> www.henrivogtphoto.com/
© Henri Vogt
Infos
pratiques
Maison Fulgurante de Photographie
07 - 21 décembre 2018
33 route du Polygone 67 100 Strasbourg
Entrée libre.
Mercredi au vendredi 17 h à 20 h.
Samedi et dimanche de 15 h à 19 h.
Trajet / transports :
Contacts / demande presse :
henrivogtphoto@gmail.com / +33 669276264
lucine.charon@gmail.com / +33 638658039
Suivre l’évènement : https://www.facebook.com/events/2170579153202349/
#maisonfulgurantedephoto
Oh Architecture pour la mise à disposition des appartements.
La Communauté Emmaüs de Scherwiller pour la mise à disposition et la livraison du
mobilier.
Bendorf pour la mise à disposition de la tireuse, les tarifs préférentiels et la livraison de la
bière IPA.
Kyo pour les tarifs préférentiels et la livraison des fûts de Kombucha.
Remerciements aux artistes pour leur énergie et investissement dans cette exposition.

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  • 1.
  • 2. “1 maison, 5 appartements. Une démolition imminente. 7 photographes. Un accrochage collectif et libre. Une envie fulgurante d’exposer. Sans pré-avis, ni autorisation. En souvenir des maisons de vacances. Des contraintes et des folies du collectif. Avec des artistes talentueux et audacieux. Pour le plaisir de faire, puis de défaire. Pour malmener le quotidien. Jusqu’au retour du printemps.” Dossier de presse 07 - 21 decembre 2018 Exposition collective au 33 route du Polygone à Strasbourg. Mercredi, jeudi, vendredi : 17h - 20h / Samedi et dimanche : 15h - 19h Avec Pascal Bastien, Camille Bonnefoi, Lucine Charon, Maxime Faury, Marion Pedenon, Jean-Manuel Simoes et Henri Vogt.
  • 3. VERNISSAGE 18 H 30 Présence des artistes Bar et buffet Les rendez-vous VISITE COMMENTÉE Avec les artistes Durée : 45 min Entrée libre LES WEEKEND 17 H 07 DEC
  • 4. Pascal Bastien Les photographies de Pascal Bastien nous emmènent en Grèce, dans le Péloponnèse. Muni de son appareil format 6x6 et de ses pellicules noir et blanc, il part à la recherche des enfers. Il y rencontre des anarchistes, une montagne calcinée, un Ulysse créant des événements Facebook, un chien Cerbère plutôt gentil. C’est une fiction basée sur des faits réels ou, comme le dit Agnès Varda, un docu-menteur. Un épisode d’une mythologie contemporaine très personnelle.
  • 5. BIOGRAPHIE Pascal Bastien est diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg en 1992, il débute un travail photographique documentaire sur son quotidien pendant son service militaire, puis réalise des sujets personnels sur la société et le monde qui l’entoure. Il voyage dans de nombreux pays de l’Est et commence à travailler pour le journal Libération, La Croix et Nova Magazine, en parallèle il travaille comme directeur artistique dans l’édition et la communication. Au début des années 2000, il se consacre uniquement à la photographie et entre à l’Agence Editing. Il rejoint en 2007 Fedephoto qui deviendra Divergence-images. Il mène aujourd’hui une activité de photojournaliste et d’auteur où il expérimente une narration photographique poétique sur le quotidien. > pascalbastien.com/ Expositions (liste non-exhaustive) « Les sentiments de l’été », musée La Villa Les Camélias, Cap D’ail, 2018 « Aujourd’hui, c’est toujours maintenant ? » Stimultania, Strasbourg, 2016 « Coincé à Vintimille », festival Strasbourg- Méditéranée, 2015 « Sepak Takraw », Nit de l’Année des Rencontres d’Arles, 2013 Prix • Paysages Européens, 2001, • Prix Attention Talent Photo, 2000 • Prix de la critique photographique Kodak, 1997, Distinction du jury Collection • Arthothèque de Strasbourg • Galeries FNAC • Madeleine Millot-Durrenberger Livres • Comme neige au soleil, Edition Mediapop 2013 • Aujourd’hui, c’est toujours maintenant ? Edition Mediapop 2015 • Les sentiments de l’été, Edition Mediapop 2018 Extrait de la série “Enfer” © Pascal Bastien
  • 6. Camille Bonnefoi “ Kolbshame ”, 2018 Depuis plusieurs années, l’eurométropole de Strasbourg a entrepris de réhabiliter un vieux projet autoroutier de contournement de la ville de Strasbourg appelé le GCO. Des opposants au projet ont mis à jour la catastrophe écologogique que la construction de cet ouvrage représente pour la région proche mais aussi pour les habitants de Strasbourg. Il s’avère également que ce contournement ne règlera en rien les problématiques de circulation difficile aux abords de l’eurométropole: un contournement payant dont les profits reviendront à l’entreprise Vinci, une pollution qui se joue des frontières sur le dos du vent et des camions qui persisteront à prendre une voie gratuite. Une ZAD (zone à défendre) s’est alors organisée autour du lieu dit du Moulin à Kolbsheim en juin 2016. Un lieu de vie et de partage, une véritable expérience sociale de dialogue et d’entraide a vu le jour entre les habitants des villages alentours, les occupants de la ZAD et tous les nombreux autresmilitantspouruneviesaineetsimple détournée du profit et de l’individualisme. La destruction totale de cette zad le 10 septembre dernier a inauguré le massacre des forêts de Kolbsheim et Vendenheim et le saccage des réserves naturelles alsaciennes. Aujourd’hui, la résistance continue. “ Pelures ”, 2018 L’image photographique représente toujours pour celui qui la regarde- même inconsciemment - une forme de redoublement du monde, un second surgissement du réel, tout comme le surgissement du souvenir. L’image photographique nous sied quand elle rappelle quelque chose en nous, parce qu’elle est une retrouvaille fantasmée d’un événement vécu. Regarder une photographie est une véritable expérience de la Durée car ce regard tente une réactualisation de ce que je suis dans l’image même. Cette installation photographique tente de représenter ce qui se joue dans les processus de création photographique: une expérience unique et introspective de “reconnaissance” de l’image. La contemplation de l’image venant insoler le papier pendant de longues minutes est une expérience toujours nouvelle et inédite d’une photographie qui dure, toujours nouvelle malgré sa réactualisation sur le papier sensible. “Au fur et à mesure que la réalité se crée, imprévisible et neuve, son image se réfléchit derrière elle, dans le passé indéfini. Elle se trouve avoir été de tout temps possible”. Henri Bergson, La pensée et le mouvant.
  • 7. BIOGRAPHIE Depuis 2002, Camille Bonnefoi poursuit une démarche de photographe auteure autour des thématiques du corps et du paysage.  Elle remet en question les limites attribuées au medium et s’engage dans une recherche plastique sur le support photographique. En 2010, paraît le livre, Les techniques alternatives aux éditions du SCEREN présentant un essai sur le support et l’image. Depuis 2008, elle vit à Strasbourg et enseigne la photographie à la HEAR. > camillebonnefoi.com/ Extrait de la série “Kolbshame” © Camille Bonnefoi
  • 8. Lucine Charon “ Détache-toi ”parle de deux êtres humains et de la nature de leur relation. Ce travail questionne une intimité qui n’est pas étrangère à l’auteure puisque les deux acteurs de ce projet sont ses propres grands-parents. Cette série parle de la proximité que ces deux personnes entretiennent : l’un (le grand-père) est atteint d’une maladie induisant la dégénérescence de son cerveau et le privant progressivement de son autonomie ; l’autre lui prodiguant l’ensemble de ses soins. L’image se détache ici d’un possible journal intime pour devenir un témoignage de la vie des autres. La photographe échange avec ces deux personnages familiers et « dérive » avec eux dans leur routine de vie pour laisser place à leurs sentiments. Les prises de son, sont extraites de discussions : enregistrées hors prises de vue, elles font partie intégrante de ce travail et permet d’immiscer un peu plus le spectateur dans la sphère privée.
  • 9. BIOGRAPHIE Lucine Charon est née en 1992 à Paris. Elle se forme à la pratique artistique et plus particulièrement à la photographie à l’université de Paris 8. Elle obtient le master photographie et art contemporain en 2015. En 2016, elle est co-fondatrice du collectif Diaph8. Sa sensibilité s’articule autour de la recherche d’un trouble dans l’image photographique. Ses images et leur production questionnent l’innommable. Bien que la photographie se veut être une copie du réel, elle annonce pourtant des écarts déplaçant toute certitude sur ce qu’elle tend à montrer. animées. > lucinecharon.com/ Expositions 2018 Nuit Blanche 2018 - Paris “ Un mur d’images ” 2017 “ Penser la photographie, des images et des formes ” - Mois de la Photographie du Grand Paris 2016 “ Infiniment humain ”, Diaph 8, Maison Doisneau, Gentilly (S)’, La parole errante, Montreuil (S), Mains d’Œuvres, Saint-Ouen 2014 “ Interstices ”, Plateforme, Paris 2013 “ Sans titre ”, 6B, Saint-Denis Extrait de la série “ Détache-toi ” © Lucine Charon
  • 10. Maxime Faury “ Je suis là.“ En France environ 800 000 naissances ont lieu par an, soit plus de 2 000 par jour ou encore 3 toutes les 2 minutes. Malgré ces chiffres impressionnants, peu d’images sur le sujet. Nos représentations se construisent loin du réel, par les cours de biologie et ses visuels crus, par les accouchements théâtraux des films et séries TV, ou encore par les images aseptisées et contrôlées des émissions de téléréalité. Accoucher est un évènement intime, difficile à partager. Mais que se passe-t-il dans ces salles d’accouchement  ? Comment se jouent ces quelques heures qui vont bouleverser plusieurs vies  ? Comment le vivent les acteurs principaux du moment  : futur parent, équipe médicale ? La salle d’accouchement est un espace clos qui ne s’ouvre que le temps de la naissance et qui se referme aussitôt après. Seule l’expérience reste en mémoire. C’est après avoir vécu la naissance de mon 1er enfant que j’ai voulu retourner dans cette salle d’accouchement, à la fois pour y livrer en images mon regard, mais aussi pour me plonger à nouveau dans ce moment tellement hors de tout et confronter mon vécu à ceux d’autres parents, à ceux d’autres femmes et hommes. Cette série est un témoignage sensible et subjectif d’un moment fondateur de notre société à travers les yeux d’un homme, d’un père. Série en cours. Images présentées réalisées en partenariat avec le pôle de gynécologie-obstétrique des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (2015 à 2017) et la maternité Sainte Anne - Groupe Hospitalier Saint Vincent (2017 à aujourd’hui).
  • 11. BIOGRAPHIE Maxime Faury est né en 1982 à Lyon. Marié, père de deux enfants, il vit et travaille à Strasbourg. En 2013 il laisse derrière lui sa carrière d’ingénieur pour se consacrer pleinement à la photographie. Il cherche alors dans ce nouveau métier un rapport différent à l’Autre. Son travail porte aujourd’hui principalement les événements marquants de la vie et sur l’intime > www.maximefaury.com/ Extrait de la série “Je suis là ” © Maxime Faury
  • 12. Marion Pedenon “ RSA jusqu’à demain... ” Cette aide financière soulage mais fragilise. Elle n’est pas sans prix à payer. Elle s’accompagne de longues démarches administratives, de nombreux préjugés, d’intrusions dans la vie privée, de regards méprisants. Sa réalité est cette double peine : Être un précaire accusé. Artistes, traducteurs, guitaristes, cireurs de chaussures, agriculteurs... Des travailleurs courageux mais pas complètement autonomes financièrement. Ils s’acharnent à exercer leurs métiers malgré la honte et les difficultés. Leur seule volonté chaque matin est de réussir. (Le RSA d’activité est un complément à des revenus trop modestes perçus par des salariés, chefs d’entreprise, auto-entrepreneurs, indépendants... Cette prestation sociale est financée par l’État et versée par les CAF)
  • 13. BIOGRAPHIE Née aux Lilas en 1985, Marion Pedenon vit et travaille à Strasbourg. Elle a commencé la photographie en 2004 au début comme un prétexte, pour rencontrer des gens sur sa route, pour accéder à des endroits fermés, pour pénétrer des lieux de travail ou des intérieurs. Elle s’intéresse depuis longtemps au thème de la famille, du souvenir, de la mémoire. Elle est fascinée par les objets transmis de génération en génération, les nombreuses histoires qui se construisent autour, ou la valeur sentimentale que peut avoir un simple objet. Diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs à Strasbourg en 2010, elle développe depuis sa pratique avec des projets sonores, des recherches archivistiques et de multiples chantiers autour de l’image photographique. Cette pluralité l’inspire et l’enrichit. > www.marionpedenon.com/ Extrait de la série “Rsa jusqu’à demain...” © Marion Pedenon
  • 14. Jean-Manuel Simoes “ The show must go on !” S’il est un domaine qui a été entièrement révolutionné par les évolutions technologiques au cours de la dernière décennie, c’est bien celui de la photographie. Miniaturisation des optiques, performances des capteurs, évolution des logiciels de traitement d’image, facilité de diffusion via Internet et les réseaux sociaux ont permis à la production d’images et à leur visualisation d’arriver à un niveau d’utilisation non encore atteint par une quelconque autre forme d’expression ; la parole ayant, quant à elle, les limites de la langue dans laquelle elle est parlée. Si le téléphone portable a le pouvoir de transformer son porteur en photographe potentiel, chacun semble en avoir parfaitement pris conscience. De la prison d’Abou-Ghraib au dernier vol du Concorde, avec plus récemment l’affaire du jeune Théo, les « images d’amateurs » font désormais partie de l’information générale et, de fait, contribuent à façonner notre monde. Au cours des printemps-été 2016, j’ai pû prendre la mesure de l’importance qu’avait atteind cette tendance à la production d’images ou, plus exactement, cette participation «  d’amateurs- captureurs d’images » à des grands évènements, et de l’intégration de ces images dans le fil de l’actualité. Une activité jusqu’à peu, accessible aux seuls professionnels. Durant cette période, les rues de la capitale se sont remplies des cortèges des manifestations contre la loi travail, dite « El-Khomri ». La violence n’a échappée à aucun média, et je dois dire pour ma part qu’elle m’a également surpris par son intensité, sa démesure et son organisation « quasi militaire », qu’on l’ai observée du côté des forces de l’ordre ou de celui des contestataires. Mais bien au delà de cette violence plus ou moins «  organisée  », j’ai été frappé par la présence d’appareils photo tout au long des cortèges et lors des affrontements. Non pas une, dix ou une centaine, mais des milliers de mains brandissant leurs téléphones prêts à saisir l’image d’un événement auxquels ils ne participeront, pour la plupart, que l’espace de quelques mètres. À ce niveau de participation, il est légitime de s’interroger sur les motivations, tout autant que sur le contenu d’une production qui sera régulièrement diffusée et pourra influer sur la perception dudit événement, par celles et ceux qui, comme bien souvent, ne s’en feront une opinion qu’au travers de son image. Plutôt que de dérouler le fil de ces questions, j’ai décidé de me focaliser sur le contraste visuel des deux plans, avec d’un coté des affrontements et del’autredesmilliersd’amateursphotographiant ces affrontements. Pour conserver cette dualité, j’ai opté pour la technique dite du « sandwich », en photographiant les scènes qui se déroulaient devant moi, puis en me retournant pour photographier celles et ceux qui se trouvaient derrière moi. Au labo, j’ai superposé ces plans pour créer une image nouvelle et quasi-irréelle, tirée sur un papier très métallique, rappelant le célèbre Cibachrome. Allant au bout de ma démarche, j’ai réalisé des coques de téléphones portables au format des tirages pour les y insérer. Chaque image fait ainsi corps avec son cadre, dans la mesure où il en est également auteur et sujet. Aucoursdecesmanifestations,j’aieul’impression d’assister à un immense spectacle auquel le public était invité à participer dans les rues de la capitale. Ce retour en arrière dans l’histoire du spectacle de violence, en me faisant penser aux jeux romains du cirque, m’a logiquement suggéré le nom de ce travail : “ The show must go on !”
  • 15. BIOGRAPHIE Né en 1964 en banlieue parisienne, de double culture franco-portugaise, Jean- Manuel Simoes a commencé sa carrière dans la photographie à l’âge de trente-trois ans. Un intérêt marqué pour l’humain a orienté sa démarche tout d’abord vers le reportage et la presse. Depuis plusieurs années, Jean- Manuel s’investie dans une photographie de proximité, hors de l’actualité et du sensationnel, sur des thématiques de société, du quotidien, des thématiques de vie. Son amour du papier en fait un photographe qui reste fidèle à ce support comme partie intrinsèque de sa photographie. Prix de la Photographie Documentaire, Prix de l’Enquête, Prix Spécial du Jury au Festival du Scoop, nominé au prix du Correspondant de Guerre de Bayeux, au prix AFP- Bendrihem de la Photographie Politique, expositions au Chelsea Center for the Arts de New York, à l’Abbaye de Neumünster de Luxembourg, au Centre d’art contemporain de Katowice en Pologne, à l’Atelier 340-Muzeum à Bruxelles, à L’Imagerie de Lannion, projections au Festival Visa pour l’Image de Perpignan, Images Singulières de Sète. Réalisation des ouvrages “Springstine sur Seine”, “Request”, “A Linha” et “Verni$$age$”, “La ville à trois vitesses” avec Jacques Donzelot, “Chiens de la casse” et « La banlieue vue d’ailleurs » aux éditions du CNRS. Extrait de “My last campagne ” © Jean-Manuel Simoes “My Last campagne !” Photographie et publicité font souvent bon ménage… mais pas toujours. En tant que photographe, membre d’une profession dont l’existence est chaque jour davantage remise en cause, je dois dire que la pub’est souvent vue comme un élément nuisible. En tant que citoyen aussi d’ailleurs ! D’une part, la publicité crée et nourrie l’illusion d’un monde qui n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais  ; d’autre part, la publicité a détourné le sens du mot « Photographie ». Elle l’a détourné de son histoire bâtie sur des valeurs de partage d’information, de diffusion d’une certaine réalité, pas forcément idéale mais authentique. La diffusion de connaissance a cédé la place à la diffusion d’un simple outil de vente. Dans les journaux la place du visuel est désormais quasiment monopolisée par des images que l’on va ensuite retrouver sur les affiches dans la rue, les transports, sur le mobilier urbain... Rien de plus normal, ceux-là ont payé leur place ! Impossible de lutter contre cette profusion d’images, ce mélange des genres, ou alors à armes bien trop inégales ; à quoi bon lutter si le résultat est connu d’avance ? Comme toujours dans ce cas, mieux vaut déplacer le combat sur un autre terrain (...) Parti de ce constat, depuis plusieurs années, je produis mes propres campagnes de « publicité » (toutes signées EURO-CSG, une agence créée tout spécialement à cet effet), avec d’authentiques slogans placés sur d’authentiques photos  : les miennes. (...) C’est le produit de ce décalage que je confronte ensuite au regard du public en allant le coller dans la rue. Les passants sont souvent interpellés par le grand écart produit entre des repères visuels connus de tous (logos, marques, slogans) et une image inconnue mais bien réelle. (...) À ce jour j’ai produit plus de trois cents affiches différentes, et collé plusieurs centaines d’entre elles sur les murs de Paris. Je suis l’auteur de toutes les photos utilisées ; si les plus anciennes font partie de mes archives, les plus récentes offrent la représentation d’une société chaque jour plus difficile à regarder en face, car toujours plus en décalage avec la « fabrique de l’idéal ». Jesuistrèsheureuxdepouvoiroffriruneviepleine de sens à mes photographies, mais également d’obtenir une réaction du public. Le mélange des genres, en interrogeant la limite du vrai et du faux rend la réalité regardable. Pari doublement gagné ! Extrait de “ The show must go on ” © Jean-Emmanuel Simones
  • 16. Henri Vogt Je travaille sur cette série depuis 2/3 ans et certaines des images que j’exposerais ne le seront peut-être plus jamais. Il s’agit d’un Work In Progress et je trouvais intéressant d’exposer un travail en cours dans un lieu voué à disparaitre. Je n’ai encore aucune idée de la forme que cela prendra, Petites ou grande images… Tirages ou impressions… Encadrés ou Collés…
  • 17. BIOGRAPHIE Henri Vogt est né en 1991 à Strasbourg et vit aujourd’hui entre sa ville natale et Helsinki, où il développe plusieurs projets. Henri travaille le médium photographique depuis 7 ans, mais c’est en 2013, après un BTS en design graphique à LISAA de Strasbourg, qu’il démarre vraiment son activité de photographe indépendant.  La narration stoïque ou l’image de la sculpture ; Quand d’autres cherchent le mouvement dans la photographie, Henri Vogt s’intéresse à son aspect statique, figé. Que ce soit pour des commandes ou pour ses projets personnels, ses clichés entremêlent photographies documentaires et images contemplatives. Un rapport qu’il continue d’alimenter en décidant de passer une partie de son temps dans les pays nordiques, notamment en Finlande.  La froideur apparente de ses images est contrebalancé par un de travail minutieux de la lumière et des couleurs, laissant ainsi toute la place au sujet capturé. > www.henrivogtphoto.com/ © Henri Vogt
  • 18. Infos pratiques Maison Fulgurante de Photographie 07 - 21 décembre 2018 33 route du Polygone 67 100 Strasbourg Entrée libre. Mercredi au vendredi 17 h à 20 h. Samedi et dimanche de 15 h à 19 h. Trajet / transports : Contacts / demande presse : henrivogtphoto@gmail.com / +33 669276264 lucine.charon@gmail.com / +33 638658039 Suivre l’évènement : https://www.facebook.com/events/2170579153202349/ #maisonfulgurantedephoto Oh Architecture pour la mise à disposition des appartements. La Communauté Emmaüs de Scherwiller pour la mise à disposition et la livraison du mobilier. Bendorf pour la mise à disposition de la tireuse, les tarifs préférentiels et la livraison de la bière IPA. Kyo pour les tarifs préférentiels et la livraison des fûts de Kombucha. Remerciements aux artistes pour leur énergie et investissement dans cette exposition.