2. Production, consommation et FBCF :
principales composantes
(variations t/t-1, en %, données cjo-cvs)
2016
T2
2016
T3
2016
T4
2017
T1
2016
2017
(acquis)
Production branche -0,2 0,5 0,6 0,3 1,4 1,0
Biens -0,7 0,1 1,0 -0,6 0,1 0,0
Ind. manufacturière -1,0 0,6 0,7 -0,5 0,6 0,0
Construction -0,4 0,9 0,2 0,6 0,7 1,1
Services marchands 0,0 0,7 0,7 0,6 2,2 1,5
Services non marchands 0,3 0,2 0,2 0,3 1,2 0,6
Consommation
des ménages 0,2 0,1 0,6 0,1 1,8 0,7
Alimentaire -0,5 0,8 -0,3 0,3 0,8 0,3
Énergie 1,5 -1,4 3,7 -3,8 1,8 -1,5
Biens fabriqués 0,3 -0,9 1,0 0,4 2,4 0,8
Services -0,1 0,5 0,3 0,5 1,5 1,0
FBCF 0,1 0,2 0,6 0,9 2,7 1,4
Produits manufacturés 0,1 -2,3 1,3 1,5 5,5 1,3
Construction -0,2 0,6 0,1 0,3 0,8 0,7
Services marchands 0,4 1,3 0,7 1,2 3,4 2,5
Source : Insee
Revenu disponible brut et
ratios des comptes des ménages
(variations t/t-1, en %, données cjo-cvs)
2016
T2
2016
T3
2016
T4
2017
T1
2015 2016
RDB 0,3 0,8 0,4 1,4 1,9
RDB (pouvoir d’achat) 0,3 0,6 0,1 1,6 1,9
RDB par uc* (pouvoir
d’achat)
0,2 0,5 0,0 1,2 1,4
RDB ajusté (pouvoir d’achat) 0,3 0,6 0,2 1,6 1,8
Taux d’épargne (niveau) 14,4 14,9 14,5 14,5 14,5
Taux d’épargne financière
(niveau)
5,3 5,8 5,3 5,5 5,5
*uc : unité de consommation
Source : Insee
Ratios des comptes des sociétés non financières
(niveaux en %, données cjo-cvs)
2016
T2
2016
T3
2016
T4
2017
T1
2015 2016
Taux de marge 31,6 31,6 31,7 31,4 31,7
Taux d’investissement 23,5 23,4 23,4 22,9 23,4
Taux d’épargne 20,6 20,8 20,7 19,7 20,8
Taux d’autofinancement 88,0 88,9 88,4 86,3 89,0
Source : Insee
Dépenses, recettes et besoin de financement
des administrations publiques
(niveaux, données cjo-cvs)
2016
T2
2016
T3
2016
T4
2017
T1
2015 2016
En milliards d'euros
Dépenses totales 313,9 315,6 314,7 1244,0 1256,7
Recettes totales 294,9 294,6 296,9 1165,3 1180,5
Capacité (+) ou
besoin (-)
de financement
-19,0 -21,1 -17,8 -78,7 -76,2
En % de PIB
Capacité (+) ou
besoin (-)
de financement
-3,4 -3,8 -3,2 -3,6 -3,4
Source : Insee
En particulier, la consommation d’énergie se replie
fortement (−3,8 % après +3,7 %) : les températures de
l’hiver 2017 ont été plutôt douces pour la saison, après
un automne 2016 frais. Les achats en biens fabriqués
ralentissent (+0,4 % après +1,0 %), principalement du
fait d’un repli des achats de véhicules. En revanche, la
consommation alimentaire rebondit légèrement (+0,3 %
après −0,3 %).
L’investissement des entreprises accélère, celui
des ménages continue de progresser
Au premier trimestre 2017, la FBCF totale augmente de
nouveau nettement (+0,9 % après +0,6 %), notamment
celles des entreprises (+1,3 % après +0,9 %) et des
ménages (+0,9 % après +0,9 %). L’investissement en
services marchands progresse nettement (+1,2 %
après +0,7 %), notamment en services aux entreprises.
L’investissement en construction accélère légèrement
(+0,3 % après +0,1 %), malgré une baisse en génie
civil. De même, la FBCF en biens manufacturés est
légèrement plus dynamique (+1,5 % après +1,3 %), du
fait principalement des biens d’équipement.
Le commerce extérieur pèse sur la croissance
Les exportations diminuent au premier trimestre 2017
(−0,7 % après +1,4 %), notamment celles en matériels
de transport. Dans le même temps, les importations
accélèrent (+1,5 % après +0,8 %). En particulier, les
achats de produits pétroliers raffinés rebondissent et
ceux d’autres produits industriels progressent plus
vigoureusement. Au total, les échanges extérieurs
pèsent sur la croissance, à hauteur de –0,7 point, après
une contribution de +0,2 point le trimestre précédent.
Les variations de stocks augmentent nettement
Au premier trimestre 2017, la contribution des
variations de stocks à l’évolution du PIB s’élève à
+0,6 point (après −0,2 point fin 2016). Elles augmentent
notamment dans les matériels de transport et les autres
produits industriels (chimie, pharmacie, plasturgie).
Révisions
L'estimation de la croissance du PIB au quatrième
trimestre 2016 est rehaussée de 0,1 point, de +0,4 % à
+0,5 %. En moyenne sur l’année, elle est confirmée à
+1,1 % en 2016. De légères révisions des différents
agrégats se compensent ; elles tiennent principalement
à la révision des indicateurs et à l’actualisation des
coefficients de correction des variations saisonnières.
Pour en savoir plus :
L’acquis de croissance d’un agrégat pour l’année en cours est le taux de croissance annuel qui serait observé si la
variable restait, jusqu’à la fin de l’année considérée, stable à son dernier niveau trimestriel observé.
- Des données complémentaires (séries longues depuis 1949, méthodologie, pages internet associées, etc.) sont dispo-
nibles sur la page web de cet indicateur : page des comptes trimestriels sur www.insee.fr
- Les séries longues sont également disponibles dans la BDM : G1540, G1548
- Contact presse : bureau-de-presse@insee.fr
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Prochaine publication : le 30 mai 2017 à 8h45