FRANCE
1. Croissance du PIB au 2ème trimestre 2014 : stagnation, comme au trimestre précédent
2. Situation des entreprises au 2ème trimestre 2014 : la baisse des marges continue
3. Situation des ménages au 2ème trimestre 2014 : +0,5% de pouvoir d’achat, grâce à une stagnation
des prix
4. Climat des affaires en septembre 2014 : nouvelle dégradation, qui se retrouve dans le bâtiment, les
services et le commerce de gros
5. Demandes d’emploi en août 2014 : -11 100 personnes sur un mois, +7 000 personnes au chômage
depuis plus de trois ans
6. Tensions sur le marché du travail au 2ème trimestre 2014 : nouvelle hausse des entrées à Pôle
emploi mais quasi-stagnation des offres collectées
INTERNATIONAL
7. Marché du logement aux Etats-Unis en août 2014 : repli des mises en chantier (-14,4%) et des
permis de construire (-5,6%)
8. Tendances récentes des marchés
1. MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 20 juin 2014 1
MEDEF Actu-Eco - n°175
Semaine du 22 au 26 septembre 2014
SOMMAIRE
FRANCE
1. Croissance du PIB au 2ème trimestre 2014 : stagnation, comme au trimestre précédent
2. Situation des entreprises au 2ème trimestre 2014 : la baisse des marges continue
3. Situation des ménages au 2ème trimestre 2014 : +0,5% de pouvoir d’achat, grâce à une stagnation
des prix
4. Climat des affaires en septembre 2014 : nouvelle dégradation, qui se retrouve dans le bâtiment, les
services et le commerce de gros
5. Demandes d’emploi en août 2014 : -11 100 personnes sur un mois, +7 000 personnes au chômage
depuis plus de trois ans
6. Tensions sur le marché du travail au 2ème trimestre 2014 : nouvelle hausse des entrées à Pôle
emploi mais quasi-stagnation des offres collectées
INTERNATIONAL
7. Marché du logement aux Etats-Unis en août 2014 : repli des mises en chantier (-14,4%) et des
permis de construire (-5,6%)
8. Tendances récentes des marchés
BRÈVE
Le dernier Consensus prévoit une croissance pour la France de +0,5% en 2014 (+1,7% en Allemagne),
contre +0,7% dans celui d’août 2014 (+1,9% en Allemagne).
2. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 2
1. Croissance du PIB au 2ème trimestre 2014 : stagnation, comme au
trimestre précédent
* Les résultats détaillés des comptes
nationaux, publiés le 23 septembre 2014,
confirment globalement la première estimation
et donc la stagnation du PIB au 2ème trimestre
2014, comme au trimestre précédent. L’acquis de
croissance pour 2014 est donc de +0,3%. La
prévision du gouvernement est désormais de
+0,4% pour cette année.
Source : INSEE
Cette stagnation du PIB au printemps 2014
recouvre :
o en termes de composante :
- un redressement de la consommation des
ménages (+0,4%, après -0,6%) ;
- un nouveau recul des investissements (-1,1%),
aussi bien dans les entreprises (-0,7%) et dans
les administrations publiques (-0,7%), que
dans le logement (-2,5%), mais de manière
nettement plus importante ;
- une progression des importations (+0,4%)
plus marquée que des exportations (+0,1%),
d’où la contribution négative du commerce
extérieur à la croissance.
%, volume
PIB
Consommation
des ménages
FBCF totale,
dont :
Investissements
des entreprises
Exportations
(biens et services)
Importations
(biens et services)
2013 T3 -0,1 -0,1 -0,3 +0,2 -0,6 +0,6
2013 T4 +0,2 +0,2 -0,1 +0,8 +1,5 +0,4
2014 T1 0,0 -0,6 -0,9 -0,6 +0,6 +0,8
2014 T2 0,0 +0,4 -1,1 -0,7 +0,1 +0,4
2014 (acquis) +0,3 0,0 -1,9 -0,4 +2,2 +2,2
Source : INSEE
o en termes de production :
- une rechute dans la production
manufacturière (-0,9%), après son rebond du
1er trimestre (+0,8%) ;
- un recul dans la construction (-1,7%), pour le
quatrième trimestre consécutif ;
- une légère hausse dans les services (+0,2%,
après +0,3%).
-0,1
+0,1
-8
-6
-4
-2
0
+2
+4
+6 Croissance du PIB (volume, %)
sur 1 trimestre annualisée sur 4 trimestres
3. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 3
2. Situation des entreprises au 2ème trimestre 2014 : la baisse des marges
continue
* Selon les résultats détaillés des comptes
nationaux, la valeur ajoutée des sociétés non
financières s’est contractée de -0,4% en euros
courants au 2ème trimestre 2014 (-0,7% sur un
an).
La hausse des rémunérations s’est modérée
(+0,2%) : baisse des cotisations sociales
employeurs, mais augmentation de +0,4% des
salaires bruts versés (+0,3% pour le salaire moyen
par tête), montés à 50,9% de la valeur ajoutée.
En conséquence, l’EBE des sociétés non
financières a baissé de-2%, et le taux de marge
est tombé de 29,8 à 29,3% de la valeur ajoutée,
au plus bas depuis le 4ème trimestre 1985.
Ratios d’exploitation des sociétés non financières
% VA
Rémunérations
chargées
dont : salaires
et traitements
bruts versés
Impôts sur la
production nets
de subventions
Impôts sur la
production
Subventions
Marge brute
(EBE)
dont profit
distribuable
2013T2 65,8 49,7 4,0 5,6 -1,6 30,2 22,2
2013T3 66,5 50,0 4,1 5,6 -1,6 29,5 21,4
2013T4 66,5 50,2 4,1 5,6 -1,6 29,4 22,0
2014T1 67,0 50,5 3,2 5,7 -2,4 29,8 21,9
2014T2 67,4 50,9 3,3 5,7 -2,4 29,3 22,1
2000 63,2 47,2 4,0 5,0 -1,0 32,8 24,2
2007 63,0 47,8 3,5 5,1 -1,6 33,5 25,8
2008 63,5 48,2 3,4 5,1 -1,6 33,0 23,0
2012 65,7 49,7 3,7 5,3 -1,6 30,5 22,5
2013 66,2 49,9 4,0 5,6 -1,6 29,8 21,9
2014 (S1) 67,2 50,7 3,3 5,7 -2,4 29,6 22,0
Source : INSEE
*A noter que le CICE est traité par la
comptabilité nationale comme une subvention
aux salaires, ce qui explique la forte
augmentation des subventions au 1er trimestre
2014 (+0,8 point de valeur ajoutée), et le rebond
du taux de marge en début d’année.
Hors effet CICE, le taux de marge aurait
continué de se dégrader: 29,4% au 4ème trimestre
2013, puis 28,9% au 1er trimestre 2014 et 28,4%
au 2ème trimestre 2014. C’est dire la nécessité
d’alléger le coût du travail. La baisse du taux de
marge hors CICE confirme aussi un partage de la
valeur ajoutée qui continue de se déséquilibrer,
du fait d’une évolution salariale plus forte que la
productivité. Sur un an, le salaire moyen par tête
a augmenté de +1,6% (secteur marchand non
agricole), soit +1% en pouvoir d’achat.
*Le taux de marge moyen du 1er semestre
2014 a baissé de -0,2 point par rapport à la
moyenne 2013 pour s’établir à 29,6% de la valeur
ajoutée, soit 3,9 points de moins qu’en 2007. Et
ce, malgré un poids des impôts sur les facteurs de
production le plus faible depuis 20101.
*Ainsi, en niveau absolu, l’EBE qui a baissé de
-2% sur un an au 1er semestre 2014, est inférieur
de -5,5% à son niveau de 2007, et le profit
distribuable de -8,5%. Dans le même temps, les
rémunérations ont augmenté de +14%, 2 fois plus
vite que la valeur ajoutée.
1 - Impôts nets de subventions (effet CICE)
4. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 4
Evolution du partage de la valeur ajoutée en moyenne annuelle
100=2007, sociétés
non financières
Valeur
ajoutée
Rémunérations
chargées
EBE
Profits
distribuables (*)
2007 100 100 100 100
2008 102,7 103,5 101,2 91,4
2009 98,8 102,2 91,3 89,2
2010 101,3 105,2 95,3 96,4
2011 104,9 108,8 97,5 95,8
2012 106,7 111,2 97,3 93,0
2013 107,2 112,6 95,3 91,2
2014 S1 107,1 114,2 94,5 91,4
Source : INSEE / * Autofinancement + revenus distribués (versés-reçus)
L’épargne brute des sociétés non financières
(autofinancement) s’est réduite au 2ème trimestre
2014 comme la valeur ajoutée, de sorte que sa
part dans cette dernière est restée stable.
Comme les investissements ont baissé à un
rythme plus marqué (-0,7%), le taux
d’investissement a continué de s’effriter (22,5%
de la valeur ajoutée). Entre le 1er semestre 2013
et le 1er semestre 2014, ils ont quasiment stagné
(+0,1%), dépassant de 6,5% leur niveau de 2007,
Au total, le taux d’autofinancement s’est un peu
redressé au printemps, mais sa moyenne du 1er
semestre 2014 (75,4%) marque un nouveau repli
par rapport à celui de 2013. Il est en recul de 11
points par rapport à 2007, et de 14 points par
rapport à 2000…
Investissements et autofinancement (sociétés non financières)
% valeur ajoutée Epargne brute (A) Investissements (B) Taux d'autofinancement (A/B)
2013T2 17,4 22,4 77,8
2013T3 16,7 22,6 73,6
2013T4 17,1 22,8 75,3
2014T1 17,0 22,6 75,2
2014T2 17,0 22,5 75,5
2000 19,7 21,9 89,9
2007 19,5 22,7 86,0
2008 16,7 23,3 71,7
2012 17,3 22,7 76,0
2013 17,1 22,6 75,7
2014 (S1) 17,0 22,5 75,4
Source : INSEE
* Complément d’information : dans
l’industrie manufacturière, les données de
branches font apparaître une contraction des
marges au 2ème trimestre 2014 de -0,6% (après
+1,9% au trimestre précédent). Compte tenu de
l’érosion de la valeur ajoutée (-0,1%), le taux de
marge a baissé de 33,2 à 33% de la valeur
ajoutée. La moyenne du 1er semestre 2014
s’inscrit en légère amélioration. Mais il ne
parvient pas à se redresser depuis l’été 2012.
Reste que le niveau des marges dans
l’industrie est inférieur de -8% à celui de 2007. La
contraction du tissu industriel n’explique pas
tout : avec 33,1% au 1er semestre 2014, le taux de
marge est inférieur de quelque 2 points à celui de
2007, et de 4 points à celui de 2000.
5. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 5
3. Situation des ménages au 2ème trimestre 2014 : +0,5% de pouvoir
d’achat, grâce à une stagnation des prix
* Les résultats détaillés des comptes
nationaux trimestriels mettent en évidence une
décélération du revenu disponible brut (RDB) des
ménages au 2ème trimestre 2014 (+0,5% en
valeur, après +1,3%). Soit :
- un ralentissement de la masse salariale
(+0,4%, après +0,5%), « notamment du fait de
la décélération du salaire moyen par tête versé
dans les sociétés non financières » ;
- un ralentissement des prestations sociales
(+0,3%, après +0,6%), représentant 1/3 du
RDB ;
- une légère accélération des cotisations
sociales (+0,6%, après +0,4%) et une moindre
baisse des impôts sur le revenu et le
patrimoine (-0,5%, après -4,3%).
2013 T3 2013 T4 2014 T1 2014 T2
Evolution en valeur (%)
Revenu Disponible Brut (RDB) -0,1 -0,3 +1,3 +0,5
Impôts sur le revenu et le patrimoine +2,2 +5,3 -4,3 -0,5
Prix à la consommation +0,2 0,0 +0,3 0,0
Salaires bruts +0,2 +0,5 +0,5 +0,4
Prestations sociales +0,7 +0,6 +0,6 +0,3
Evolution en pouvoir d'achat (%)
Revenu Disponible Brut (RDB) -0,3 -0,3 +0,9 +0,5
RDB par unité de consommation -0,5 -0,5 +0,8 +0,3
Salaires bruts 0,0 +0,5 +0,2 +0,4
Prestations sociales +0,5 +0,6 +0,3 +0,3
Ratios
Taux d'épargne (% du RDB) 15,1 14,6 15,9 15,9
Taux d'épargne financière (% du RDB) 5,9 5,5 7,0 7,3
Source : INSEE
* Compte tenu de la stagnation des prix des
dépenses de consommation (après +0,3% au 1er
trimestre 2014), le pouvoir d’achat du RDB des
ménages a été en hausse de +0,5% au 2ème
trimestre 2014, après +0,9%. Par unité de
consommation1, il a progressé de +0,3%.
* Au total, comme l’accroissement de la
consommation des ménages (+0,4%) a été
quasiment identique à celui de leur revenu
disponible brut (+0,5%), leur taux d’épargne est
resté stable au 2ème trimestre 2014 à 15,9% du
RDB, niveau un peu supérieur à la moyenne
2000-2013 (15,3%).
Le taux d’épargne financière, c’est-à-dire hors
logement, qui représente 46% de l’épargne
totale, poursuit sa progression, passant de 7% au
1er trimestre 2014 à 7,3% au 2ème trimestre 2014
(moyenne 2000-2013 = 5,6%).
1 - Système de pondération tenant compte de la composition du ménage (nombre de personnes, âge)
6. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 6
4. Climat des affaires en septembre 2014 : nouvelle dégradation, qui se
retrouve dans le bâtiment, les services et le commerce de gros
Selon les dernières enquêtes de conjoncture
publiées par l’INSEE, le climat des affaires en
septembre 2014 s’est dégradé pour le quatrième
mois consécutif. L’indicateur synthétique s’établit
ainsi à son plus bas niveau depuis juillet 2013 et
s’éloigne encore plus de sa moyenne de longue
période.
Source : INSEE
Cette nouvelle dégradation du climat des
affaires à la rentrée 2014 recouvre des évolutions
contrastées selon les secteurs :
- Stagnation de l’indicateur dans l’industrie
manufacturière (redressement des
perspectives personnelles et générales de
production, notable dans les industries
agroalimentaires, les équipements, la chimie,
le caoutchouc, et la métallurgie ; stagnation
des carnets de commandes globaux mais
baisse des carnets de commandes étrangers)
et le commerce de détail (dégradation des
perspectives générales d’activité, léger
redressement des ventes prévues et des
intentions de commandes, perspectives
d’emploi toujours pessimistes) ;
- Repli de l’indicateur dans l’industrie du
bâtiment, au plus bas niveau depuis janvier
1997, (perspectives d’activité et d’emploi mal
orientées, carnets de commandes toujours
jugés inférieurs à la normale), dans les
services (perspectives générales toujours mal
orientées, dégradation des anticipations
d’activité, notamment dans l’hébergement-restauration
et dans l’information-communication,
emploi hors intérim toujours
en berne) et, de façon plus marquée, dans le
commerce de gros (perspectives d’activité
réduites au vu des perspectives générales et
des intentions de commandes, pessimisme
persistant concernant l’emploi).
60
70
80
90
100
110
120
sept-07
janv-08
mai-08
sept-08
janv-09
mai-09
sept-09
janv-10
mai-10
sept-10
janv-11
mai-11
sept-11
janv-12
mai-12
sept-12
janv-13
mai-13
sept-13
janv-14
mai-14
sept-14
Indicateur synthétique du climat des affaires
Moyenne 2000-2013
7. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 7
Source : INSEE
Source : INSEE
60
70
80
90
100
110
120
Indicateur synthétique du climat des affaires
Bâtiment
Industrie manufacturière
60
70
80
90
100
110
120
Indicateur synthétique du climat des affaires
Commerce de détail
Services
60
70
80
90
100
110
120
Indicateur synthétique du climat des affaires
dans le commerce de gros
8. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 8
5. Demandes d’emploi en août 2014 : -11 100 personnes sur un mois,
+7 000 personnes au chômage depuis plus de trois ans
* Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits
à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) en
France métropolitaine s’est légèrement replié en
août 2014 pour la première fois depuis octobre
2013 : -11 100 personnes (-0,3%), après +26 100
en juillet dernier. Il est retombé à 3 413 300
personnes.
Cette modeste baisse, qui reste à confirmer
pour commencer à parler d’inversion de
tendance, se retrouve chez les hommes comme
chez les femmes, et chez les moins de 50 ans. En
revanche, le nombre de demandeurs d’emploi
âgés de 50 ans et plus a poursuivi sa hausse.
En y ajoutant les personnes en activité
réduite (catégorie B et C), le nombre total de
demandeurs d’emploi s’est réduit en août de -
5 800 personnes (-0,1%), à 5 078 000.
Source : Dares
* Entre août 2013 et août 2014, les
demandeurs d’emploi restent en hausse :
+169 700 (+5,2%). Cette nouvelle augmentation
recouvre :
- par sexe : une progression plus marquée chez
les hommes que chez les femmes ;
- par tranche d’âge : une quasi-stagnation chez
les moins de 25 ans et une hausse de plus de
80 000 personnes chez les 25-49 ans et chez
les 50 ans et plus ;
- par région : un accroissement général, de
+1,9% en Picardie à +12% en Corse. Dans les
DOM, les évolutions vont d’une stagnation à la
Réunion à +6,2% en Guyane
* Concernant l’ensemble des catégories A, B
et C, la durée moyenne des inscriptions à Pôle
emploi s’est une nouvelle fois allongée,
atteignant un nouveau record historique : 532
jours, soit +29 jours en un an.
Le chômage de longue durée (1 an et plus)
concernait en août 2014 2 168 900 personnes,
chiffre en baisse de -0,1% sur un mois mais en
hausse de +9,6% sur un an. Ce repli sur un mois
concerne les personnes au chômage depuis 1 ou
2 ans (-0,7%) et depuis 2 ou 3 ans (-0,4%). En
revanche, le nombre de personnes au chômage
depuis 3 ans ou plus a progressé de +1,1% entre
juillet et août 2014.
1 750
1 950
2 150
2 350
2 550
2 750
2 950
3 150
3 350
3 550
août-07
févr.-08
août-08
févr.-09
août-09
févr.-10
août-10
févr.-11
août-11
févr.-12
août-12
févr.-13
août-13
févr.-14
août-14
Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A
(milliers, France métropolitaine, données cvs-cjo)
9. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 9
Demandeurs d’emploi catégorie A
(mai 2014, France métropolitaine)
Niveau Variation sur un mois Variation sur un an
milliers milliers % milliers %
Hommes 1 801,0 -8,5 -0,5 +103,4 +6,1
Femmes 1 612,3 -2,6 -0,2 +66,3 +4,3
Moins 25 ans 538,2 -0,7 -0,1 +3,8 +0,7
25 à 49 ans 2 080,5 -11,2 -0,5 +83,0 +4,2
50 ans ou plus 794,6 +0,8 +0,1 +82,9 +11,6
Ensemble 3 413,3 -11,1 -0,3 +169,7 +5,2
Source : Dares
10. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 10
6. Tensions sur le marché du travail au 2ème trimestre 2014 : nouvelle
hausse des entrées à Pôle emploi mais quasi-stagnation des offres
collectées
* L’indicateur de tensions sur le marché du
travail (flux d’emploi collectés par Pôle emploi /
entrées à Pôle emploi) s’est de nouveau replié au
2ème trimestre 2014 : -1,9%, après -6,5% au
trimestre précédent.
Cette évolution recouvre une quasi-stagnation
des offres d’emploi collectées par
Pôle emploi (-0,2%) et d’une progression des
entrées à Pôle emploi (+1,9%). Ces dernières sont
ainsi supérieures de 17% à leur niveau du 1er
trimestre 2007, alors que les offres lui sont
inférieures de près de 30%.
L’indicateur de tensions s’inscrit en retrait de
4,8% par rapport à son niveau du 2ème trimestre
2013. Il est inférieur de 33,3% à sa moyenne des
années 1998-2013 et se situe à un niveau
historiquement bas.
Source : Dares
Cette diminution se retrouve dans l’industrie
et le BTP, mais pas dans le tertiaire :
- Industrie : repli de -3% de l’indicateur, pour le
deuxième trimestre consécutif. Cette baisse
résulte d’une hausse de +2% des entrées à
Pôle emploi et une baisse de -1% du nombre
d’offres collectées. L’indicateur est inférieur
de 18% à sa moyenne 1998-2013. Les tensions
ont diminué dans la plupart des sous-secteurs
(dont -8% dans la « mécanique, travail des
métaux ») et ont stagné dans l’électricité et la
maintenance ;
- Bâtiment et travaux publics : baisse de -11,5%
de l’indicateur, pour le 4ème trimestre
consécutif. C’est le résultat d’un repli de -9%
des offres collectées et d’une hausse de +4%
des entrées à Pôle emploi. L’indicateur est
inférieur de 57% à sa moyenne de longue
période ;
- Tertiaire (commerce et services) : stagnation
de l’indicateur, à un niveau inférieur de 30% à
son niveau moyen des années 1998-2013.
Cette stagnation recouvre un repli dans 6 des
10 sous-secteurs (dont -11% dans
l’informatique et les télécommunications),
une stagnation dans le commerce, la banque
et les assurances, et une progression dans les
services aux particuliers et aux collectivités et
dans « la santé, action sociale, culturelle et
sportive ».
0,40
0,45
0,50
0,55
0,60
0,65
0,70
0,75
0,80
1998T2
1999T2
2000T2
2001T2
2002T2
2003T2
2004T2
2005T2
2006T2
2007T2
2008T2
2009T2
2010T2
2011T2
2012T2
2013T2
2014T2
Ratio offres d'emploi collectées par Pôle emploi /
entrées à Pôle emploi
Moyenne 2000-2013
69,1
117,1
60
70
80
90
100
110
120
2007T2
2007T4
2008T2
2008T4
2009T2
2009T4
2010T2
2010T4
2011T2
2011T4
2012T2
2012T4
2013T2
2013T4
2014T2
Indice base 100 au 1er trimestre 2007
Entrées à Pôle emploi
Offres collectées par Pôle emploi
11. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 11
Source : Dares
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1,0
1998T2
1999T1
1999T4
2000T3
2001T2
2002T1
2002T4
2003T3
2004T2
2005T1
2005T4
2006T3
2007T2
2008T1
2008T4
2009T3
2010T2
2011T1
2011T4
2012T3
2013T2
2014T1
Ratio offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle
emploi par secteur
Industrie
Tertiaire
BTP
12. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 12
7. Marché du logement aux Etats-Unis en août 2014 : repli des mises en
chantier (-14,4%) et des permis de construire (-5,6%)
* Aux Etats-Unis, les mises en chantier de
logements se sont nettement repliées en août
2014 (-14,4%), conséquence mécanique d’un fort
rebond au mois précédent (+22,9%). Il s’agit de la
plus forte chute depuis avril 2013. Sur un an, elles
s’inscrivent en hausse de +8%.
En moyenne mobile sur les trois derniers mois
connus (juin, juillet, août 2014), les mises en
chantier se sont légèrement tassées par rapport
aux trois mois précédents (-0,5%). Leur nombre
retombe ainsi sous le million d’unités en rythme
annualisé (994 000) et se situe à un niveau
inférieur de 23,9% à la moyenne des années
2000-2013.
Ainsi, le déficit de logements neufs continue
de se creuser, compte tenu de l’évolution
démographique et des nécessités de
renouvellement du parc.
Source : US Census Bureau
Les perspectives du marché de la construction
résidentielle ne sont pas claires :
- d’un côté, les permis de construire se sont
repliés de -5,6% en août 2014, après un
rebond de +8,6% en juillet. En moyenne
mobile sur trois mois, ils sont en retrait de -
1,2% par rapport aux trois mois précédents.
Au nombre de 1 009 000, ils sont inférieurs de
-25% à leur moyenne de longue période ;
- de l’autre, la dernière enquête auprès des
constructeurs sur le marché résidentiel
annoncerait un redressement du marché du
logement : l’indice NAHB (National
Association of Home Builders) s’est en effet de
nouveau accru en septembre 2014, atteignant
son plus haut niveau depuis novembre 2005.
994
500
700
900
1 100
1 300
1 500
1 700
1 900
2 100
2 300
Mises en chantier de logements
(moyenne mobile sur trois mois annualisée, milliers)
Moyenne 2000-2013 = 1 306
Moyenne 2000-2006 = 1 796
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Indicateur d'opinions agrégé des constructeurs
sur le marché immobilier résidentiel
13. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014 13
8. Tendances récentes des marchés
1,32
0,93
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
Taux de rendement des obligations d'Etat à 10
ans (%)
France
Allemagne 2,34
2,14
1,9
2,1
2,3
2,5
2,7
2,9
3,1
3,3 Taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans
(%)
Espagne
Italie
1,27
1,26
1,28
1,30
1,32
1,34
1,36
1,38 1 euro = ... dollar
92
94
96
98
100
102
104
106
108 Indice boursier CAC 40 (100 = 2008)
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100 Indice boursier Eurostoxx 50 (100 = 2008)
152
154
156
158
160
162
164
166 Indice boursier Standard and Poor's(100 = 2008)
14. MEDEF Actu-Eco semaine du 22 au 26 septembre 2014
Rédaction achevée le 26 septembre 2014
165
170
175
180
185
190
195
200
205
Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux
(100 = 1988)
dollars
euros
96,3
75,7
70
80
90
100
110
120 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent)
dollars
euros
165
170
175
180
185
190
195
200
205
210 Cours des matières premières alimentaires
(1988 = 100)
dollars
euros 165
170
175
180
185
190
195
Cours des matières premières industrielles
(1988=100)
dollars
euros
200
205
210
215
220
225
230
235
240 Cours des matières premières métaux communs
(1988=100)
euros
dollars
1213,75
1200
1250
1300
1350
Cours de l'once d'or (en dollars)