4. I. Définitions
Le mot Audit vient du latin audire, qui signifie écouter. Le Mot audit utilisé
dans la France a bien cette racine latine, mais sa signification actuelle nous
vient des Etats-Unis où to audit signifie « contrôler, surveiller, inspecter,
vérifier ».
Auditor est traduit en français par Auditeur (celui qui écoute).
6. I. Définitions
L’activité d’audit s’est répondue dans le monde des affaires
notamment par l’émergence (l’apparition) de cabinets d’audit.
Les principaux cabinets d’audit au niveau mondial sont :
8. Types d’audit ?
I. Définitions
En principe : PAS DE LIMITE,TOUT EST AUDITABLE POUR AUTANT
QUE DES INFORMATIONS EXISTENT.
Dans la pratique, les audits les plus fréquents sont :
Audit comptable et financier : domaine comptable et financier
Audit opérationnel : domaine de la gestion opérationnelle
Audit stratégique : domaine de la stratégie
Audit qualité : domaine de la qualité
Audit social: domaine des ressources humaines
…
9. I. Définitions
Audit financier ?
L’audit financier est l’examen auquel procède un professionnel
compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion
motivée sur la fidélité avec laquelle les états financiers et les
comptes d’une entité reflètent sa situation à la date de clôture et
ses résultats pour l’exercice considéré, par référence aux lois,
règlements, normes et usages applicables à cette entité.
10. I. Définitions
Audit financier ?
Examen Techniques d’audit
Professionnel Professionnel de l’audit (Expert comptable)
Opinion motivée Résultat de l’audit (Rapport)
Fidélité des EDS Régularité, sincérité et image fidèle
Situation et résultats Objectif
Par référence Référence
11. I. Définitions
Audit financier ?
AUDIT LEGAL : Audit imposé par
une loi, qui fixe le cadre de la
mission de l’auditeur, son objet, ses
responsabilités, et les conditions de
son exercice.
AUDIT CONVENTIONNEL : Audit
réalisé en vertu d’un contrat de
prestation de service, ou d’une
convention particulière, par la
personne remplissant les conditions de
compétence et d’indépendance.
Commissaire aux
comptes
Audit contractuel
12. II. Introduction aux normes d’audit
Au Maroc International
Normes d’audit au Maroc Normes ISA
(International Standards
of Auditing)
Ces normes sont élaborées
par le Conseil des normes
d’audit internationales
(International Auditing and
Anssurance Standards Board)
Ces normes sont élaborées
et mises à jour par l’Ordre
des Experts Comptables.
Processus de convergence permanente des
normes marocaines avec les normes ISA
13. II. Introduction aux normes d’audit
Définition des normes d’audit:
Les normes d’audit représentent un ensemble de règles professionnelles
propres à garantir le bon exercice de la mission d’audit financier.
14. III. Missions d’audit
Contrôle des comptes (mission permanente)
Contrôler la conformité de la comptabilité aux règles en vigueur
Certification des états de synthèse
Certifier la fiabilité des états de synthèse
Vérification du rapport des organes de direction
Vérifier la sincérité et la concordance du contenu de ces documents
avec les états de synthèse.
Garantie de l’égalité entre actionnaires
Vérifier le respect du droit de vote, la juste répartition des
dividendes, etc.
26. V. Responsabilité
La responsabilité civile a pour objet la condamnation de l’auteur
d’une faute professionnelle à réparer le dommage qui en est résulté .
La responsabilité civile du commissaire aux comptes exige, comme
toute responsabilité civile, la réunion de trois éléments:
une faute ;
un préjudice ;
un lien de causalité entre le fait générateur de responsabilité et le
dommage.
27. - Insuffisance de contrôle due à une négligence ou une incompétence
technique;
-Appréciation inexacte ou injustifiée concernant les comptes et les
renseignements donnés par les dirigeants aux associés sur la situation de
la société;
- Immixtion dans la gestion;
- Détournements de fonds non décelés.;
- Des procédures d'alerte déclenchées tardivement.
28. V. Responsabilité
La responsabilité disciplinaire a pour objectif de faire respecter les
règles déontologiques et vise à sanctionner le comportement fautif,
abstraction faite de l’existence ou de la gravité du dommage.
Les sanctions sont:
- Avertissement;
- Suspension pour une durée de 6 mois au maximum;
- Radiation du tableau des Ordres des Experts comptables.
29. V. Responsabilité
La responsabilité pénale vise à sanctionner les comportements
fautifs édictés par la loi pénale.
Les sanctions sont:
- Usage illicite du titre (toute manœuvre tendant à exagérer les
pouvoirs des commissaires aux comptes) (Emprisonnement de trois
mois à deux ans et une amende de 120 DH à 5 000 DH ou l’une de
ces deux peines seulement);
- Exercice illégal (toute personne n'ayant pas été inscrite,
préalablement, au tableau de l'ordre des experts comptables)
(Emprisonnement de trois mois à 5 ans et une amende de 1 000 DH à
40 000 DH ou l’une de ces deux peines seulement);
30. - Violation des incompatibilités légales et des interdictions
(emprisonnement de un à six mois et/ou une amende de 8 000 DH à
40 000 DH ).
37. Prise de connaissance générale de
l’entreprise
Les deux grands volets de cette démarche sont :
38. Prise de connaissance générale de
l’entreprise
1) Les travaux préliminaires de prise de connaissance de
l’entreprise:
- Documentation externe : pour mieux en comprendre
l’environnement : réglementation spécifiques applicables ( banques
ou assurances par exemple), documentation de la profession….
- Documentation interne : à l’entreprise comme par exemple les
procédures ou documentation commerciale, pour en mieux saisir
les spécificités;
39. Prise de connaissance générale de
l’entreprise
2) Les premiers contacts avec l’entreprise :
Entretiens avec les dirigeants et les différents responsables des
services, visites des lieux… qui permettront de mettre au point le
programme de travail et son découpage.
NB : La conclusion de cette étape est un projet d’intervention établi sur
la base d’un découpage modulaire de l’entreprise.
40. II. Examen et évaluation des
procédures
Les cinq étapes de cette démarche sont :
41. Examen et évaluation des
procédures
3) La saisie des procédures :
L’auditeur identifie le système de contrôle interne : sur chacune des
sections de travail ( ventes-clients par exemple), il recense et
formalise dans ces dossiers toutes les procédures qui caractérisent le
déroulement des opérations, depuis l’opération elle-même jusqu’à sa
comptabilisation (enregistrement de la commande, livraison,
facturation et comptabilisation de la transaction, réception et
enregistrement du règlement dans l’exemple pris); ce travail s’effectue
soit par examen d’une documentation écrite existant au niveau de
l’entreprise ( manuel de procédure), soit par entretien avec les acteurs
qui les mettent en œuvre.
42. Examen et évaluation des
procédures
Les auditeurs utilisent les techniques du mémorandum ( description
narrative) ou du diagramme de circulation (« flow chart »,
représentation graphique des circuits) pour stocker ces informations
dans leurs dossiers. Des questionnaires ouverts (c.a.d. des suites de
questions par sections qui appellent des réponses descriptives) sont
couramment utilisés pour favoriser l’exhaustivité de la démarche.
43. Examen et évaluation des
procédures
4) Les tests de conformité :
L’auditeur s’assure qu’il a saisi correctement le contrôle interne : il
vérifie pour chaque procédure qu’il l’a bien notée et comprise : pour
ce, il suit « pas à pas » quelques transactions pour s’assurer de
l’existence et de la compréhension du système ( dans l’exemple
précité, il prend quelques bons de commande clients, les rapproche
des bons de livraison, des factures émises et des mouvements
d’inventaire,…dans chacun des sites concernés). Ce test est d’une
ampleur limité en nombre : son objectif n’est pas de vérifier que la
procédure est bien appliquée mais qu’elle existe. Cette démarche
lui permet de corriger les erreurs de compréhension ou les
inexactitudes de description de procédures.
44. Examen et évaluation des
procédures
5) L’évaluation préliminaire du contrôle interne :
L’auditeur procède à une première évaluation du contrôle interne, pour
dégager, à partir des étapes précédentes, les sécurités qui
garantissent la bonne comptabilisation des opérations et les
défaillances qui font naître un risque d’erreur ou de fraude.
45. Examen et évaluation des
procédures
5) L’évaluation préliminaire du contrôle interne :
Généralement à l’aide de questionnaires fermés (c.à.d. des suites de
questions auxquelles on ne peut répondre que par oui ou par non, la
réponse « non » traduisant dans la plupart des cas une faiblesse du
système étudié), il détermine ce que sont les points forts et les points
faibles de chacune des procédures dans leur conception ( en terme
d’autorisation, de contrôle, de formalisation,…). Il est déjà capable à
ce stade de répertorier les premiers points faibles du contrôle interne,
dus à la conception elle-même du système.
46. Examen et évaluation des
procédures
6) Les tests de permanence :
L’auditeur teste que les points forts « théoriques » du système se
vérifient en pratique et qu’ils sont appliqués de façon constante. Ce
sont des tests de plus grande ampleur que les tests de conformité
puisqu’ils doivent donner à l’auditeur la conviction que les procédures
contrôlées sont appliquées en permanence et sans défaillance : ils
doivent pouvoir constituer un élément de preuve de bon
fonctionnement sur tout l’exercice, dans tous les lieux ; le jugement de
l’auditeur permettra d’en déterminer le volume en fonction des risques
qu’il pressent à ce niveau du fait des étapes de travail précédentes.
47. Examen et évaluation des
procédures
7) L’évaluation définitive du contrôle interne :
À partir des tests de permanence, l’auditeur détermine les faiblesses
de fonctionnement qui découlent d’une mauvaise application des
points forts, en plus des faiblesses de conception identifiées lors de
l’évaluation préliminaire; il récapitule pour chaque section de travail les
constations effectuées (points faibles de conception et d’application du
CI) dans un documents de synthèse, pour déterminer l’impact que
peuvent avoir sur la qualité de l’information financière les forces et les
faiblesses du système.
48. Examen et évaluation des
procédures
7) L’évaluation définitive du contrôle interne :
Ce document de synthèse, où les constations effectuées sont
complétés par les recommandations nécessaires pour améliorer les
procédures, fait très souvent l’objet d’un rapport de contrôle interne
destiné à la direction de l’entreprise : c’est un des aspects constructifs
de la mission de l’auditeur.
49. IV. Examen des comptes
Les trois grands volets de cette démarche sont :
50. Examen des comptes
8) Adaptation du programme d’examen des comptes :
L’auditeur, en fonction des conclusions tirées sur les points forts et les
garanties qui y sont liées, les faiblesses de conception et d’application
et les risques qui s’y attachent, allège ou renforce les programmes
standard de vérification directe des comptes. Un très bon CI peut par
exemple le dispenser à l’extrême d’opérer un contrôle direct sur
l’exhaustivité et la réalité des enregistrements par exemple, alors
qu’une trop grande densité de points faibles dans la conception du
système de contrôle interne peut le conduire à ne pouvoir tirer aucune
conclusion de l’examen des comptes.
51. Examen des comptes
9) Les tests de validation et de cohérence :
Ces tests vont permettre à l’auditeur de vérifier l’homogénéité des
informations comptables et des informations opérationnelles dont il
peut disposer (recherche d’anomalies éventuelles par les tests de
cohérence) et de vérifier les données de la comptabilité et les
rapprochant de la réalité qu’elles représentent (tests de validation).
52. Examen des comptes
9) Les tests de validation et de cohérence :
Les tests de cohérence : se font à partir de revues de l’information
comptable (revue des balances, inspection rapide des grosses
écritures et examen approfondi des opérations de centralisation),
extra-comptables (budget, statistiques commerciales, tableaux de
bord, contrats, procès-verbaux de réunion,…) et de comparaisons par
calcul (évolution de la marge brute, des frais de personnel, des
amortissements des investissements, des frais financiers,… par
contrôles indiciaires d’une année sur l’autre par exemple). C’est ce
qu’on appelle « la revue analytique ».
53. Examen des comptes
9) Les tests de validation et de cohérence :
Les tests de validation des enregistrements et des soldes peuvent
se faire à partir :
- de la documentation interne de l’entreprise : factures, bons de
réception ou de livraison, fichier d’inventaire permanent des valeurs
d’exploitation…(validation des enregistrements et des soldes),
- de demandes de confirmation à des tiers des informations qui les
concernent dans les livres de l’entreprise auditée (clients,
fournisseurs, banques, par exemple) ou qui concernent l’entreprise
(avocats pour les litiges éventuels avec des tiers ou le
personnel,…).
54. Examen des comptes
- de l’inspection physique : contrôle de comptage et d’évaluation des
stocks, contrôle des immobilisations, de la trésorerie…(validation
des soldes).
55. Examen des comptes
10) L’achèvement de l’audit:
L’auditeur mène les opérations complémentaires suivantes:, pour être
en mesure d’émettre une opinion sur la qualité de l’information
financière :
- la revue des options comptables prévues par l’entreprise ;
- l’examen des événements après bilan : l’auditeur prend
connaissance des faits importants qui peuvent survenir après
l’arrêt des comptes ;
- l’examen de la présentation et de l’information
complémentaire, ce qui revient à vérifier les propositions relatives
aux documents financiers : les comptes doivent faire l’objet d’une
classification correcte, être suffisamment détaillés et donner les
explications nécessaires ;
56. Examen des comptes
- la revue des papiers de travail, qui consiste à contrôler, à partir
du dossier, que tous les travaux prévus ont été mis en œuvre et
qu’ils sont d’une qualité suffisante pour motiver l’opinion de
l’auditeur ;
- l’émission de l’opinion, sur laquelle prend fin la démarche de
l’auditeur.
62. 2. Questionnaire de Contrôle Interne (QCI)
I. Les outils de vérification du CI
63. I. Les outils de vérification du CI
2. Questionnaire de Contrôle Interne (QCI)
64. I. Les outils de vérification du CI
3. Le Flow-Chart (Diagramme de circulation)
65. I. Les outils de vérification du CI
3. Le Flow-Chart (Diagramme de circulation)
66. I. Les outils de vérification du CI
3. Le Flow-Chart (Diagramme de circulation)
67. I. Les outils de vérification du CI
3. Le Flow-Chart (Diagramme de circulation
68. I. Les outils de vérification du CI
3. Le Flow-Chart (Diagramme de circulation)
69. I. Les outils de vérification du CI
4. La grille de séparation des tâches
70. I. Les outils de vérification du CI
4. La grille de séparation des tâches
71. I. Les outils de vérification du CI
4. La grille de séparation des tâches
72. I. Les outils de vérification du CI
4. La grille de séparation des tâches
1) Non 2) Oui 3) Oui 4) Non 5) Non 6) Non 7) Oui 8) Oui
73. I. Les outils de vérification du CI
5.Tests de cheminement
74. I. Les outils de vérification du CI
6.Tests de conformité
75. I. Les outils de vérification du CI
7.Tests de permanence
76. I. Les outils de vérification du CI
Synthèse de l’évaluation
77. I. Les outils de vérification du CI
Synthèse de l’évaluation
78. I. Les outils de vérification du CI
Synthèse de l’évaluation
Assertions d’audit: se sont les critères auxquels doit répondre l’information financière
pour qu’elle soit sincère et régulière.
87. IV. La circularisation
Types de demande
Demande de confirmation fermée
– indiquent la nature et le montant des informations,
opérations ou soldes sur lesquels porte la confirmation
Demande de confirmation ouverte
– ne précisent que la nature de l'information recherchée et non
son montant ou sa valeur