Villie Xeni, 27 ans, a étudié l’ingénierie mécanique en Grèce, son pays natal. Aujourd’hui elle exerce en tant qu’ingénieure « jeune diplômée » à Londres, au sein de la division Building Services de SPIE UK
1. LES INTERVIEWS
DENOSSO’SPIEPEOPLE
“Je n’ai jamais
rencontré de problème
de crédibilité en tant
que femme ingénieure ”
Villie Xeni, 27 ans, a étudié l’ingénierie mécanique en Grèce, son pays natal.
Aujourd’hui elle exerce en tant qu’ingénieure « jeune diplômée » à Londres,
au sein de la division Building Services de SPIE UK
Quel a été votre parcours chez SPIE ?
Villie Xeni : J’ai obtenu mon diplôme d’ingénieure en Grèce et j’ai décidé de quitter mon pays
afin d’avoir plus de possibilités. J’ai eu la chance d’être recrutée en janvier 2014 chez SPIE
pour un contrat en tant que stagiaire dans la division Facility Management dans le nord de
l’Angleterre.
Au bout de huit mois, grâce au programme d’apprentissage et de développement du Groupe,
j’ai intégré la division Building Services à Londres comme ingénieure à part entière, ce qui
m’a permis de mieux exploiter mes connaissances en matière d’ingénierie mécanique.
En quoi consiste votre travail ?
V. X. : Au début je me consacrais surtout à des calculs et des tâches administratives, puis on
m’a progressivement laissée de plus en plus de responsabilités. Au cours de l’année passée
j’ai été dédiée à l’un des plus gros projets actuels de SPIE. C’est plus intéressant et agréable
de mettre en pratique l’expérience acquise dans le cadre de projets d’envergures.
Le programme jeune diplômé que je suis dure deux ans, et je me prépare pour la suite,
lorsqu’il prendra fin en septembre.
Le fait d’être une femme dans un secteur largement masculin a-t-il été un frein
à votre carrière ?
V. X. : Il est beaucoup plus courant pour les femmes d’étudier l’ingénierie en Grèce qu’au
Royaume-Uni, aussi ce problème ne s’est jamais posé à l’université. Maintenant que je
travaille au Royaume-Uni je ne peux pas dire que j’ai eu du mal à me faire prendre au sérieux
comme ingénieure. Tout le monde me traite très « normalement », surtout quand les gens
commencent à me connaître. Le fait d’être une femme peut être en réalité un atout – quand
je demande quelque chose, mes collègues masculins ont vraiment du mal à me dire non !