1. Méditations et réflexions :
Le Bien et le Mal,
partir de l' interprétation multiple, diverse voire très souvent contradictoire des
principes de la religion.
L'exégèse des Ecritures Sacrées se prête aussi au mythe à cause certainement
de la symbolique très complexe des textes et de la langue véhiculant le message divin
de par les Versets, les psaumes et les Idiomes utilisés.
C'est pourquoi l'appréhension n'est pas si aisée à travers le temps et l'espace.
Rares, en effet, sont les intellectuels qui approchent le vrai sens, sa profondeur
et sa visée, grâce à leur savoir quasiment parfait et large aussi bien de la langue que des
autres disciplines de la pensée humaine; dans sa diachronie et dans sa synchronie
suivant la théorie du Structuralisme dans le domaine de la langue ( Ferdinand de
Saussure : le Cours de Linguistique Générale ) . Les écrits de Noam Chomsky, dans le
domaine de la grammaire générative est plus qu' utile dans ce champs d'investigation de
l'exégèse des écritures saintes. Nous avons été très sensible au cours dispensé par le
docteur es-lettres, monsieur Almeida autour des rapprochements des trois grandes
religions monothéistes : le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, il y a de ça quelques
années.
Pourtant, par un simple balayage des trois grandes religions monothéistes, il
s'avère que la source du Bien et du Mal serait ce récit universel autour d'Adam et Eve et
la cueillette du fruit interdit par Dieu. Tout ce qui est dit par la suite par les apôtres, les
ulémas et les exégètes n'est en fin de compte que des investigations à la quête de la
Vérité (céleste) !
Où commence le Bien et où finit le Mal?
De tout temps, la pensée humaine s'est forgée tout un stratagème de
raisonnements, tantôt philosophiques, tantôt pseudo-scientifiques afin d'élucider les
voies "impénétrables" de la parole divine par la déduction et l'induction.
Encore, aujourd'hui, le questionnement reste en vigueur, du moment que les
contradictions continuent d' exister, les commentaires se diversifier et la Vérité rester
inaccessible sinon à tous du moins à la majorité.
Voilà donc que le mythe s'installe, le doute et l'incertitude s'y mêlent.
2. (...) C'est en laissant de côté la foi incontournable car elle est pré-établie et
nécessaire à la conviction et à la croyance. Elle est un dogme: "Dieu existe. Il a parlé. Il a
révélé à ses prophètes sa parole ", que les débats deviennent de plus en plus compliqués,
différents les uns des autres et plus tranchants.
Et c'est dans les choses simples de la vie quotidienne, dans les relations sociales
que notre mythe (du bien et du mal) s'exprime mieux avec cette dualité qui nous habite
jusqu'à l'inconscient: la sincérité/le mensonge ; le jour/la nuit ; le blanc /le noir; ...
Tout est relatif !
Le Parfait n'existe pas sur terre.
Seule la foi reste un socle essentiel et évident pour toute croyance , pour que.......
la vie ait un sens!
Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 11/02/2011.