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Prologue
Les sciences en générale ont connu un essor considérable, durant le XIXème et
le XXèmesiècle. Les observations scientifiques ainsi que les savoirs, qui en ont
découlés, de leur corpus privilégié ont enrichi les académies. Les sciences, de
part leur domaine respectif de l’expérimental et du fondamental, ont engendré
de nouvelles conceptions du monde, elles ont bouleversées les mentalités,
réformées des dogmes établis et de ce fait elles ont étayées des thèmes bien
favoris à la philosophie, à la métaphysique et à la spiritualité.
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Sommes- nous seuls dans l’univers ? Et
Que d’autres questions encore, ont montré une recrudescence vertigineuse de la
pensée scientifique vers des essences bien immatérielles. La quête du «
comment » a fini par rejoindre les grandes interrogations du « pourquoi » des
choses. Ainsi, La physique quantique qui hier s’imprégnait du monde
corpusculaire pour comprendre le monde des étoiles, a fini par jalonner des
idées du probable et de l’approximative dans l’immensité des cieux. Des
incertitudes qui ont cependant irrité les physiciens de la relativité. Ainsi,
Einstein, qui ne voyait pas d’un bon œil la philosophie quantique, s’était vite
outré des mesures de la probabilité et s’était laisser dire :
- « Dieu ne joue pas aux dés ».
On dit que le hasard fait bien les choses. Et à juste titre, la physique quantique se
plaisant de l’arrangement des choses, se heurte au sens commun de la pensée
physique et cherche à faire de sa description du monde corpusculaire, une
thématique qui érige des lois. Des lois qui ouvrent, au sens philosophique, un
champ favori à la didactique des éthiques et aux préceptes religieux.
Que nous les admettons ou pas, certains axiomes mathématiques et physiques se
relayent pour donner une description qui confortent les enseignements religieux.
Des diatribes entre hommes de sciences ont conduit la polémique des sciences
vers plus de généralisation et de vulgarisation scientifique.
Des diatribes qui nourrissent la philosophie d’idées nouvelles et lui font
regagner des idées de transcendance. Des transcendances empruntées aux
préceptes religieux pour qu’elles soient repensées et réajustées dans le domaine
des éthiques et des instances d’Ethiques nationales.
Des pertinences se font remarquées et nourrissent le monde d’un élan culturel -
à la fois savant et popularisé- tendent à rendre les débats fructueux et prolixes en
enseignement. Ils tendent vers la généralisation et ne laissent pas indifférent les
civilisations. Une globalisation culturelle qui tend à conduire, la réflexion ou le
réfléchi en ce domaine, vers plus : de connaissance, de dialogue et de
concertations réciproques.
Les hommes de science du monde musulman ne sont pas restés inactifs ; ils
contribuent à la réflexion générale qui place le savoir théologique sur le terrain :
de la réconciliation, de l’entente, d’approchement avec les sciences en générale.
La théologie islamique -au même titre que la théologie judéo-chrétienne trouve
dans les thèmes scientifiques que propose la révélation, un apport considérable
pour les sciences d’observations et les sciences fondamentales.
Un apport qui se justifie plus, par des vérités concordantes et des certificats
d’authenticité. Des vérités circonstanciées, qui vont de paires avec la pensée
scientifique. La tendance générale de ce dernier siècle a paradoxalement
désavoué le clivage science /religion et a fait gagner le « réfléchi en science » de
la culture des véracités des écritures révélées.
La science, alors, découvre : l’intégralité, l’authenticité des versets et la véracité
des principes contenus, dans les écritures religieuses.
Le Coran, à lui seul, présente par bien des aspects de lecture, des versets pareils
à des thématiques séduisantes. Ils sont pourvus de scientificité, et restent
compatibles avec les données de la science d’aujourd’hui.
Par conséquent, ces textes irréfutables, et qu’on ne peut amputer à la révélation
deviennent identiques, dès lors, que la matière déterminée, montre, combien les
preuves passées à la démonstration, sont de même nature ; développent des
points communs et les rendent complémentaires.
Une créance retrouvée qui ne voudrait pas être seulement, une comparaison de
textes sacrés confrontés aux découvertes et aux résultats de la science. Cet
aspect d’étude relève, plutôt, d’un amateurisme culturel, dont les
développements scientifiques seront comparés vite aux textes sacrés. Ce serait
une approche scientifico-religieuse plutôt débutante qui se verrait s’implanter
dans le paysage culturel.
Ces derniers temps, nous avons assisté à un trop grand nombre d’intellectuels,
de toutes professions confondues, plus versés dans l’idéologie que dans les
sciences, dont le talent réclamerait une meilleure cause…Mais voilà, qu’ils
travaillent avec acharnement à anéantir le prestige de l’Islam.
Nonobstant ceux-là, d’autres poussés par les influences néfastes, des fixations
arrêtées sur les digressions, les dérapages et les errata des idéologues religieux,
eurent l’audace insensée de vouloir éloigner le Créateur de ses œuvres et faire
passer la Toute-puissance dans une lecture toute éloignée de son enseignement.
Des tendances dangereuses qui placeraient nos convictions, hors du commun,
dans des aventures multiples et des déprédations enthousiastes, en de vastes
tournées, contre : l’entente, la cordialité et la fraternité.
Le dogmatisme religieux a conduit les nations sur le chemin des Croisés et le
dogmatisme scientifique dans les sciences humaines a conduit le matérialisme
idéologique vers des luttes idéologiques et aux dictatures des prolétariats.
Le dogmatisme religieux et le dogmatisme scientifique sont tous les deux,
pédagogiquement parlant homogènes et ne concèdent nulle autre hétérogénéité,
à l’imagination et au culturel.
Le dogmatisme scientiste cherche toujours des armes, moins postulées par les
évidences. Il s’attaque avec plus de matérialité, les institutions scolastiques. Le
dogmatisme religieux- toujours véhément- va brandir son spectre de
l’inquisition. Il s’attaque avec austérité : les nouvelles idées, les pensées
novatrices- suspectées d’éréthisme- et contraires au dogme.
Que n’a-t-on écrit aujourd’hui sur l’incrédulité des preuves irréfutables qui font
passer l’interprétation des textes bien en deçà des limites, des techniques de
preuves et de méthodes?
Soyons réalistes ! Même si nous n’adhérons pas au plus haut degré des critères,
en matière de preuves de la vérité scientifique et religieuse. Le bon sens de la
raison est en mesure d’évaluer non tout le savoir scientifique qui remplit
aujourd’hui des bibliothèques immenses. Mais une synthèse thématique
solidement étayée par les évidences saura faire parler les faits, d’un côté et
rendre la justice de l’autre !
Toutefois, de vigoureux efforts sont nécessaires pour distinguer le fait de la
spéculation, la réalité de la supercherie, que ce soit dans les champs scientifique
ou religieux.
Que ne voit-on, des hommes spécialisés à la tire, chercheurs de plus values,
venir débroussailler les vestiges des civilisations et exhumer des cultures
lithiques ?
Un reliquat d’ancienneté qui attire de nombreux faussaires. C’est ainsi que des
canulars de produits lithiques, contrefaits pour être vendus, ont réussi à duper les
regards les plus avisés des experts internationaux de la paléoanthropologie.
En 1908, un archéologue faussaire découvrit deux fossiles séparés. L’un était un
crâne d’homme moderne et l’autre une mâchoire d’orang-outang. Il les a
superposés en canular et les a vulgarisés pour le principe d’un préjugé
scientifique.
Les paléoanthropologues britanniques furent dupés et ne s’aperçoivent pas de la
falsification de Piltdown. Ce fossile ajustés par de vieux os fut enseigné par les
maîtres et retrouvé dans les manuels scolaires jusqu’en 1953, date à laquelle on
découvrit la supercherie. Il venait illustrer l’idée forte durant toute cette période
que l’homme descendrait du singe.
Ce fossile, connu sous le nom « d’homme de Piltdown » est maintenant prouvé
qu’il s’agit d’un canular colporté en mythe scientifique.
Si le singe partage morphologiquement certains caractères de l’humain cela ne
veut pas dire pour autant que l’homme descend d’une lignée évolutive de
paninis.
Or, les paléoanthropologues continuent à croire qu’un fossile de primate
présentant à la fois des traits simiens et des caractères humains, devait forcément
être notre ancêtre !
Devant de telles convictions nous ne pouvons leur dire que l’homme n’est
qu’un cousin lointain des primates. Et que le chaînon qui « réembranche »
l’homme sur la lignée des singes est toujours manquant.
Si la paléoanthropologie s’est vu octroyé des faussaires de haut vol, nous avons
l’assurance des hommes plus sérieux dans la recherche rendront un jour, par la
constatation des preuves passés à l’examen, une révélation beaucoup plus
sublime et plus étendue qui rectifiera les erreurs de nos connaissances
scientifiques et nos interprétations surannées. Des démonstrations plus
approfondies qui en comblera nos lacunes et nous donnera une intelligence plus
profonde de nos questions et de nos attentes.
Les sciences et le progrès technique jouissent de nos jours, de la plus haute
estime, aux yeux de tout le monde. La science fondamentale sert de parterre au
progrès scientifique et au progrès technique. L’inverse est aussi vrai, le progrès
scientifique sert les mentalités pour une modification des dogmes traditionnels.
Les découvertes scientifiques font naître des conceptions nouvelles et
enrichissent le monde réel et le monde de la pensée. Les conceptions
enrichissent les débats et font naître des arguments nécessaires pour s'opposer
aux prétentions idéologiques d’autrefois.
Le dogmatisme scientifique et le dogmatisme religieux, sont les séquelles des
certitudes anciennes et des schismes périmés. Des préjugés, qui descendent
d’un monopolisme d’idées et d’un totalitarisme de pensées subjectives qui tirent
leurs influences, non des concerts de la science, mais de l’absolutisme
déconcertant des prétentions idéologiques rapportées à la science. Souvent, ces
dernières triomphent sur le pavé de la spéculation culturelle.
La vulgarisation n’est pas pour autant lésinée. Les idées ne s’élaborent plus sur
l’essor cumulatif du savoir, mais s’en vont chercher du terrain déjà conquis
pour le transformer en courants d’idées radicaux.
Ce n'est pas un hasard, si les pamphlets des radicaux, vinrent s'adjoindre une
foule de livres populaires qui vulgarisaient les découvertes scientifiques
modernes et fournissent, ainsi, des armes non négligeables pour arracher à la
spiritualité, l'essentiel des sciences exactes.
La découverte des lois qui régissent le monde physique et celui de la nature, a
permis de franchir la pensée, sur certaines irrégularités de croyance. L'étude
attentive des phénomènes naturels et physiques a permis de faire ressortir des
épistèmes nouveaux capables de révolutionner aussi bien le monde conceptuel
de la physique que celui de la pensée générative.
C’est ainsi qu'au XVII° siècle, Galilée est marqué par l’histoire de la culture. Il
est considéré comme le symbole, de la bataille livrée par les hommes de science,
contre les autorités d’alors. La science plaidait, déjà, pour les libertés
fondamentales de la recherche. Galilée, avec sa lunette, avait remis tout en
question et avait découvert la loi de la chute des corps et le mouvement
parabolique des projectiles.
Les lois de Kepler, celle du mouvement des planètes, Huygens de son traité sur
la réfraction de la lumière. De Boyle qui s’est attaqué à la philosophie
d’Aristote, pour proposer un monde corpusculaire, composé de particules
élémentaires fondamentales, capables de réorganiser la matière. Il s’est
déterminé à en croire, à la nécessité d’une observation objective et des
expérimentations, vérifiables en laboratoire. Une résolution qui l’a conduit à
découvrir la loi physique des gaz parfaits.
La théorie de la gravitation universelle, élaborée par Newton, a bouleversé les
conceptions physiques et métaphysiques XVIII° et XlX° siècles. Pour Newton,
la force qui fait tomber la pomme et retient la Lune autour du Soleil, est non
seulement identique mais la même.
Puis Einstein, au début de notre siècle, nous proposait un modèle de l’Univers,
fondé sur une nouvelle théorie de la relativité. Il considéra le temps comme une
quatrième dimension et montre que la gravitation est en réalité une force fictive,
provoquée par la courbure de l’espace temps.
Dès l’instant, où la théorie paraissait vérifiable, les autres lois, devinrent
approximatives. Pendant que la physique d’Einstein gagnait en exactitude, les
lois des mouvements des corps célestes obéissaient à du relatif et permettaient
aux savants d’établir des prévisions des phénomènes naturels avec une précision
équivalente à celle des mesures qui permettraient de les observer.
A la suite de ces découvertes, s’est développée, l’idée que les phénomènes
naturels, étaient tous régis par des lois qui gouverneraient le monde. La causalité
qui régnait en maître absolu dans la nature, s’était transformée, peu à peu, au fil
des ans, en causalité de circonstance. Une causalité ponctuelle.
L’habituel et le fondamental sont devenus des termes dialectiques. La chute des
corps habituels rendait comptes des causes profondes de la pesanteur. La
gravitation universelle était devenue la cause profonde de la courbure créée par
l’espace temps.
La cause de tout phénomène n’était que des effets entièrement déterminés par
des antérieurs, sans lesquels les phénomènes eux-mêmes n’auraient pas eu lieu.
La cohérence des énoncés scientifiques, s’annonçait vertueuse, parce qu’elle
reconsidérait : les échelles du temps, la mobilité des événements, la simultanéité
des actions diverses avec les probabilités du hasard ; la liberté des équations aux
frontières des inconnues sans en feindre l’arbitraire quelconque, si ce n’est
l’équation divine qui gouvernerait le monde.
Une idée semble-t-il médité par Einstein, lui value une autorité dans la science
pour avoir introduit une équation de la constante cosmologique qui gouvernerait
le monde ?
L’abbé Lemaître, lui-même célébra cette idée pour l’introduire dans son « atome
originel » et la confina dans ses équations expansives de l’Univers. La
philosophie de la nature, de l’univers, qui nous régis, déduite de l’observation
ajustée et des expériences scientifiques, a montré, que la matière disparaissait,
lors d'une combustion.
L’émanation gazeuse prenait une forme de particule volatile invisible. La mesure
des masses permit de constater que, dans ce processus, le poids total des
composés, ne diminuait pas et que, par conséquent, aucun des composés n'était
détruit.
Cette découverte fut généralisée, en un principe nouveau. Certaines grandeurs
mesurables devenaient constantes ; la matière ne pouvait se détruire, lors d’une
réaction chimique. Seules changeaient les formes et les combinaisons.
Lavoisier prescrivait cette loi dans les écritures des réactions de tous les
éléments chimiques et permettait de prévoir la formulation des éléments
constitutifs des nouvelles molécules. Ainsi, la science avec son principe de
conservation de la matière rendait, plus qu’évidente, les écritures coraniques.
Les principes qu’enseignait le sage Luqman, à son fils, sont devenus des
axiomes fondamentaux de la physique.
« O mon fils ! Nul poids d’un corpuscule qu’il ne soit d’un sénevé ? Qu’il ne
soit enfoui dans un rocher, dans le ciel ou dans la Terre ne s’éloigne ? Tout
revient à Dieu ! »*.
Par son enseignement Luqman en sage conseiller venait d’inscrire une loi de la
conservation de la matière ou de la masse. Il venait en précurseur précéder
Antoine de Lavoisier dans son expression qui dit : « Rien ne se perd, rien ne se
crée, tout se transforme ».
Mais pour Luqman sa devise était : « Rien ne pouvait se perdre dans l’absolu,
tout se recrée, se transforme, et, ressuscite dans la main de Dieu ». Pour
Luqman, le mouvement perpétuel de la transformation, ne s’arrêtait pas au
monde de la matérialité d’aujourd’hui ; il l’étendait jusqu’à la résurrection des
formes initiales.
Le savoir et la main de Dieu sont pourvus d’Omniscience pour ressusciter cet
ensemble.
Plus importants encore furent les requêtes du Coran de nous inciter à faire des
recherches scientifiques, de nous déplacer dans la nature. De s’enquérir de la
création, de remonter le processus du temps, de revoir le lignage historique des
espèces et comprendre l’entament de la création. Création après création, la
Création devient en Islam, générative. « Circulez sur Terre et voyez comment
l’Omniscient a entamé la création » écrit le Coran.
La question des origines devenait, dès lors, une question si cher à Darwin que la
classification des espèces étés devenue un périple à gagner et un principe de
l’évolution. L’idée a sans doute dérangé les prétentions et les préjugés
d’autrefois. Mais du moment où le monde vivant était devenu multiple et varié,
la découverte du sexe, comme un principe procréateur et moteur de l’évolution.
La création originale de l’homme a basculé comme un soubresaut de l’histoire et
a casé l’homme sur un arbre commun de l’évolution.
Sourate intitulée : « Luqman », au verset (15).
« Dieu a entamé la création de toute espèce à partir de l’eau.
Des espèces accommodées au mode de locomotion :
Reptatoire, bipède ou quadrupède »
Mais qu’elle que pourrait être le degré des véracités qui mettent en corrélation,
la révélation coranique et les thèmes abordés par la science moderne. Ces
évidences sont corrélées comme si la révélation et la science obéissaient à une
même logique.
La recherche de la vérité.
Une genèse ombilicale coordonne ces deux membres d’une même famille en
laissant entrevoir un degré de parenté et une prééminence culturelle certifiée de
l’une sur le savoir cognitif et expérimental de l’autre. Une ascendance culturelle
comme si les réflexions académiques de la recherche scientifique concouraient
aux mêmes états d’esprit des accréditations des versets de la révélation
coranique.
Une loi héréditaire mendélienne semble être tracée entre les préceptes
coraniques et les découvertes de la science d’aujourd’hui.
Le lecteur attentif à la sélection des écritures retrouve des transmissions des
caractères. Il retrouve aussi bien les caractères dominants et récessifs entre la
culture des prophètes et celle des hommes de science. De génération en
génération les hommes de science ont hérité des caractères et sont devenus que
ne déplaisent aux autres ? A ceux d’une part, qui sous quelques pulsions
idéologiques tentent de séparer la recherche des fondements de la Révélation
coranique de la recherche de la science en générale. Et à ceux également, qui
par quelques destins funestes de certains disciples de prophètes voudraient au
nom des différends schismes se placer sur la descendance directe du Prophète.
Or, les seuls véritables testamentaires du bien légué par les prophètes sont les
hommes de sciences et nuls autres.
Le Messager d’Allah n’avait-il affirmé dans un hadith cité par Ibn Daoud que : «
Les savants sont les héritiers des prophètes dont le seul patrimoine légué au
monde est précisément la science ! ».
Un legs ancestral, transcendantal et bien plus, il émane de l’Universel ! Un
Omniscient qui nous lègue quelques rudiments de son savoir pour nous franchir
de nos ignorances et nous permettre de sonder un peu plus les lieux inconnus de
la connaissance.
L’Omniscient n’a-t-il précisé dans ses versets du Coran: « Que son
Omniscience recouvre l’ensemble des savoirs ». Il est cité par le Coran que : «
Toute branche scientifique que nous développons relève de sa Connaissance ».
C’est Lui qui dirige les savoirs humains. Il est l’Orienteur et le Directeur
inapparent qui guide nos recherches et nos travaux théoriques ou
expérimentaux. Il est le Maître qui préside sur chaque Science. Il est celui qui
nous a recommandé jadis de lire, de sans cesse s’instruire, de constamment
prendre conscience. N’a-t-il exalté notre pensée et encouragé notre curiosité
observante, d’étudier ?
-« Circulez sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la création! », dit un
verset dans une sourate du Coran.
-Observez comment nous avons lité les surfaces de la Terre et voyez comment
nous érigeons les montagnes ! Recommande un autre paragraphe.
- Que l’homme regarde par quoi, il fut créé ? Il fut créé d’un humanus hérudiné
(nidification de l’embryon) !
Le ressourcement coranique appelle constamment à la collecte de la science.
L’essence même de l’être est réajustée avec l’étude embryologique et renvoyée
aux écritures génétiques du transcendant.
Le Coran invite l’être humain à réfléchir et convie la réflexion à plus
d’interrogation. La science du Coran oriente la pensée sur les choses de la
matérialité et les valeurs spirituelles. Elle persiste sur les enseignements et le
cumul des savoirs ! Lire et étudier sont les deux bifaces d’un même
recueillement. Le Coran pousse l’individu à rechercher la science, fut-elle aux
horizons lointains !
Le docteur Grenier en 1895 aimait à plaisir, citer une version du hadith du
prophète sur la science :
« Enseignez la science !
Qui l’enseigne, loue Dieu !
Qui la répand distribue l’aumône !
La science éclaire le chemin du Paradis.
Elle est notre compagne dans le voyage.
Notre confidente dans le désert.
Notre société dans la solitude.
C’est par elle que Dieu élève les hommes,
Qu’il a destiné à se prononcer sur ce qui est !
Vrai et sur ce qui est beau.
La science est un fanal solitaire,
Au milieu de la nuit de l’injustice.
La science éclaire et humanise les pervers. »
C’est en ce sens que nous disons pour chaque science qu’on conquiert, nous
découvrons en fait les pertinences avec lesquelles Dieu transcrit aux hommes de
son savoir
Laurent Laforgue, est un mathématicien et il est membre du Haut Conseil de
l’Education (HCE), ne s’est empêché d’exprimer « ses engagements pour une
école tout comme son amour des mathématiques qui prenaient leur source dans
la foi » du transcendant. En tant qu’amoureux du vrai et du beau, s’est laissé dire
: « Depuis des décennies, les chrétiens ne parlent presque plus que de relations
humaines et oublient la valeur spirituelle du Savoir et de la Créativité ».
La problématique de ce livre est justement de soumettre à l’appréciation du
public, une lecture apologétique qui se voudrait être plus, un appel, à la
concorde, à la bienveillance mutuelle, à l'entente amicale et fraternelle, entre les
hommes de sciences et les hommes de la religion.
Dans certains cercles philosophes et scientifiques, nous dénotons des réflexions
inédites qui gravitent autour des hypothèses approfondies de la science, qui
redécouvrent les prédictions religieuses. Ce débat ne fait pas l’unanimité mais il
en dénombre un public de plus en plus nombreux.
Est-ce vrai, diront les partisans de la concorde Science et Religion? Est-ce faux
s’écrieront les séparateurs radicaux ?
Il existe, cependant, un constat de fait, celui d’un regain d’intérêt culturel, qui
pousse l’idée, que les résultats des travaux de recherches scientifiques,
mèneraient droit vers les préceptes postulés, par la religion ! Une approche
scientifique aux frontières de la métaphysique n’a pas laissé indifférent le public
musulman.
Il s’en est enquis par cette approche concordante surtout lorsqu’elle émanait des
développements scientifiques. Cette tendance aux accréditations scientifiques de
la religion sera étayée par les six thématiques, proposées par ce livre.

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Quel enseignement du fait religieux ?
 

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  • 1. Prologue Les sciences en générale ont connu un essor considérable, durant le XIXème et le XXèmesiècle. Les observations scientifiques ainsi que les savoirs, qui en ont découlés, de leur corpus privilégié ont enrichi les académies. Les sciences, de part leur domaine respectif de l’expérimental et du fondamental, ont engendré de nouvelles conceptions du monde, elles ont bouleversées les mentalités, réformées des dogmes établis et de ce fait elles ont étayées des thèmes bien favoris à la philosophie, à la métaphysique et à la spiritualité. D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Sommes- nous seuls dans l’univers ? Et Que d’autres questions encore, ont montré une recrudescence vertigineuse de la pensée scientifique vers des essences bien immatérielles. La quête du « comment » a fini par rejoindre les grandes interrogations du « pourquoi » des choses. Ainsi, La physique quantique qui hier s’imprégnait du monde corpusculaire pour comprendre le monde des étoiles, a fini par jalonner des idées du probable et de l’approximative dans l’immensité des cieux. Des incertitudes qui ont cependant irrité les physiciens de la relativité. Ainsi, Einstein, qui ne voyait pas d’un bon œil la philosophie quantique, s’était vite outré des mesures de la probabilité et s’était laisser dire : - « Dieu ne joue pas aux dés ». On dit que le hasard fait bien les choses. Et à juste titre, la physique quantique se plaisant de l’arrangement des choses, se heurte au sens commun de la pensée physique et cherche à faire de sa description du monde corpusculaire, une thématique qui érige des lois. Des lois qui ouvrent, au sens philosophique, un champ favori à la didactique des éthiques et aux préceptes religieux. Que nous les admettons ou pas, certains axiomes mathématiques et physiques se relayent pour donner une description qui confortent les enseignements religieux. Des diatribes entre hommes de sciences ont conduit la polémique des sciences vers plus de généralisation et de vulgarisation scientifique. Des diatribes qui nourrissent la philosophie d’idées nouvelles et lui font regagner des idées de transcendance. Des transcendances empruntées aux préceptes religieux pour qu’elles soient repensées et réajustées dans le domaine des éthiques et des instances d’Ethiques nationales.
  • 2. Des pertinences se font remarquées et nourrissent le monde d’un élan culturel - à la fois savant et popularisé- tendent à rendre les débats fructueux et prolixes en enseignement. Ils tendent vers la généralisation et ne laissent pas indifférent les civilisations. Une globalisation culturelle qui tend à conduire, la réflexion ou le réfléchi en ce domaine, vers plus : de connaissance, de dialogue et de concertations réciproques. Les hommes de science du monde musulman ne sont pas restés inactifs ; ils contribuent à la réflexion générale qui place le savoir théologique sur le terrain : de la réconciliation, de l’entente, d’approchement avec les sciences en générale. La théologie islamique -au même titre que la théologie judéo-chrétienne trouve dans les thèmes scientifiques que propose la révélation, un apport considérable pour les sciences d’observations et les sciences fondamentales. Un apport qui se justifie plus, par des vérités concordantes et des certificats d’authenticité. Des vérités circonstanciées, qui vont de paires avec la pensée scientifique. La tendance générale de ce dernier siècle a paradoxalement désavoué le clivage science /religion et a fait gagner le « réfléchi en science » de la culture des véracités des écritures révélées. La science, alors, découvre : l’intégralité, l’authenticité des versets et la véracité des principes contenus, dans les écritures religieuses. Le Coran, à lui seul, présente par bien des aspects de lecture, des versets pareils à des thématiques séduisantes. Ils sont pourvus de scientificité, et restent compatibles avec les données de la science d’aujourd’hui. Par conséquent, ces textes irréfutables, et qu’on ne peut amputer à la révélation deviennent identiques, dès lors, que la matière déterminée, montre, combien les preuves passées à la démonstration, sont de même nature ; développent des points communs et les rendent complémentaires. Une créance retrouvée qui ne voudrait pas être seulement, une comparaison de textes sacrés confrontés aux découvertes et aux résultats de la science. Cet aspect d’étude relève, plutôt, d’un amateurisme culturel, dont les développements scientifiques seront comparés vite aux textes sacrés. Ce serait une approche scientifico-religieuse plutôt débutante qui se verrait s’implanter dans le paysage culturel. Ces derniers temps, nous avons assisté à un trop grand nombre d’intellectuels, de toutes professions confondues, plus versés dans l’idéologie que dans les
  • 3. sciences, dont le talent réclamerait une meilleure cause…Mais voilà, qu’ils travaillent avec acharnement à anéantir le prestige de l’Islam. Nonobstant ceux-là, d’autres poussés par les influences néfastes, des fixations arrêtées sur les digressions, les dérapages et les errata des idéologues religieux, eurent l’audace insensée de vouloir éloigner le Créateur de ses œuvres et faire passer la Toute-puissance dans une lecture toute éloignée de son enseignement. Des tendances dangereuses qui placeraient nos convictions, hors du commun, dans des aventures multiples et des déprédations enthousiastes, en de vastes tournées, contre : l’entente, la cordialité et la fraternité. Le dogmatisme religieux a conduit les nations sur le chemin des Croisés et le dogmatisme scientifique dans les sciences humaines a conduit le matérialisme idéologique vers des luttes idéologiques et aux dictatures des prolétariats. Le dogmatisme religieux et le dogmatisme scientifique sont tous les deux, pédagogiquement parlant homogènes et ne concèdent nulle autre hétérogénéité, à l’imagination et au culturel. Le dogmatisme scientiste cherche toujours des armes, moins postulées par les évidences. Il s’attaque avec plus de matérialité, les institutions scolastiques. Le dogmatisme religieux- toujours véhément- va brandir son spectre de l’inquisition. Il s’attaque avec austérité : les nouvelles idées, les pensées novatrices- suspectées d’éréthisme- et contraires au dogme. Que n’a-t-on écrit aujourd’hui sur l’incrédulité des preuves irréfutables qui font passer l’interprétation des textes bien en deçà des limites, des techniques de preuves et de méthodes? Soyons réalistes ! Même si nous n’adhérons pas au plus haut degré des critères, en matière de preuves de la vérité scientifique et religieuse. Le bon sens de la raison est en mesure d’évaluer non tout le savoir scientifique qui remplit aujourd’hui des bibliothèques immenses. Mais une synthèse thématique solidement étayée par les évidences saura faire parler les faits, d’un côté et rendre la justice de l’autre ! Toutefois, de vigoureux efforts sont nécessaires pour distinguer le fait de la spéculation, la réalité de la supercherie, que ce soit dans les champs scientifique ou religieux.
  • 4. Que ne voit-on, des hommes spécialisés à la tire, chercheurs de plus values, venir débroussailler les vestiges des civilisations et exhumer des cultures lithiques ? Un reliquat d’ancienneté qui attire de nombreux faussaires. C’est ainsi que des canulars de produits lithiques, contrefaits pour être vendus, ont réussi à duper les regards les plus avisés des experts internationaux de la paléoanthropologie. En 1908, un archéologue faussaire découvrit deux fossiles séparés. L’un était un crâne d’homme moderne et l’autre une mâchoire d’orang-outang. Il les a superposés en canular et les a vulgarisés pour le principe d’un préjugé scientifique. Les paléoanthropologues britanniques furent dupés et ne s’aperçoivent pas de la falsification de Piltdown. Ce fossile ajustés par de vieux os fut enseigné par les maîtres et retrouvé dans les manuels scolaires jusqu’en 1953, date à laquelle on découvrit la supercherie. Il venait illustrer l’idée forte durant toute cette période que l’homme descendrait du singe. Ce fossile, connu sous le nom « d’homme de Piltdown » est maintenant prouvé qu’il s’agit d’un canular colporté en mythe scientifique. Si le singe partage morphologiquement certains caractères de l’humain cela ne veut pas dire pour autant que l’homme descend d’une lignée évolutive de paninis. Or, les paléoanthropologues continuent à croire qu’un fossile de primate présentant à la fois des traits simiens et des caractères humains, devait forcément être notre ancêtre ! Devant de telles convictions nous ne pouvons leur dire que l’homme n’est qu’un cousin lointain des primates. Et que le chaînon qui « réembranche » l’homme sur la lignée des singes est toujours manquant. Si la paléoanthropologie s’est vu octroyé des faussaires de haut vol, nous avons l’assurance des hommes plus sérieux dans la recherche rendront un jour, par la constatation des preuves passés à l’examen, une révélation beaucoup plus sublime et plus étendue qui rectifiera les erreurs de nos connaissances scientifiques et nos interprétations surannées. Des démonstrations plus approfondies qui en comblera nos lacunes et nous donnera une intelligence plus profonde de nos questions et de nos attentes. Les sciences et le progrès technique jouissent de nos jours, de la plus haute estime, aux yeux de tout le monde. La science fondamentale sert de parterre au
  • 5. progrès scientifique et au progrès technique. L’inverse est aussi vrai, le progrès scientifique sert les mentalités pour une modification des dogmes traditionnels. Les découvertes scientifiques font naître des conceptions nouvelles et enrichissent le monde réel et le monde de la pensée. Les conceptions enrichissent les débats et font naître des arguments nécessaires pour s'opposer aux prétentions idéologiques d’autrefois. Le dogmatisme scientifique et le dogmatisme religieux, sont les séquelles des certitudes anciennes et des schismes périmés. Des préjugés, qui descendent d’un monopolisme d’idées et d’un totalitarisme de pensées subjectives qui tirent leurs influences, non des concerts de la science, mais de l’absolutisme déconcertant des prétentions idéologiques rapportées à la science. Souvent, ces dernières triomphent sur le pavé de la spéculation culturelle. La vulgarisation n’est pas pour autant lésinée. Les idées ne s’élaborent plus sur l’essor cumulatif du savoir, mais s’en vont chercher du terrain déjà conquis pour le transformer en courants d’idées radicaux. Ce n'est pas un hasard, si les pamphlets des radicaux, vinrent s'adjoindre une foule de livres populaires qui vulgarisaient les découvertes scientifiques modernes et fournissent, ainsi, des armes non négligeables pour arracher à la spiritualité, l'essentiel des sciences exactes. La découverte des lois qui régissent le monde physique et celui de la nature, a permis de franchir la pensée, sur certaines irrégularités de croyance. L'étude attentive des phénomènes naturels et physiques a permis de faire ressortir des épistèmes nouveaux capables de révolutionner aussi bien le monde conceptuel de la physique que celui de la pensée générative. C’est ainsi qu'au XVII° siècle, Galilée est marqué par l’histoire de la culture. Il est considéré comme le symbole, de la bataille livrée par les hommes de science, contre les autorités d’alors. La science plaidait, déjà, pour les libertés fondamentales de la recherche. Galilée, avec sa lunette, avait remis tout en question et avait découvert la loi de la chute des corps et le mouvement parabolique des projectiles. Les lois de Kepler, celle du mouvement des planètes, Huygens de son traité sur la réfraction de la lumière. De Boyle qui s’est attaqué à la philosophie d’Aristote, pour proposer un monde corpusculaire, composé de particules élémentaires fondamentales, capables de réorganiser la matière. Il s’est déterminé à en croire, à la nécessité d’une observation objective et des expérimentations, vérifiables en laboratoire. Une résolution qui l’a conduit à découvrir la loi physique des gaz parfaits.
  • 6. La théorie de la gravitation universelle, élaborée par Newton, a bouleversé les conceptions physiques et métaphysiques XVIII° et XlX° siècles. Pour Newton, la force qui fait tomber la pomme et retient la Lune autour du Soleil, est non seulement identique mais la même. Puis Einstein, au début de notre siècle, nous proposait un modèle de l’Univers, fondé sur une nouvelle théorie de la relativité. Il considéra le temps comme une quatrième dimension et montre que la gravitation est en réalité une force fictive, provoquée par la courbure de l’espace temps. Dès l’instant, où la théorie paraissait vérifiable, les autres lois, devinrent approximatives. Pendant que la physique d’Einstein gagnait en exactitude, les lois des mouvements des corps célestes obéissaient à du relatif et permettaient aux savants d’établir des prévisions des phénomènes naturels avec une précision équivalente à celle des mesures qui permettraient de les observer. A la suite de ces découvertes, s’est développée, l’idée que les phénomènes naturels, étaient tous régis par des lois qui gouverneraient le monde. La causalité qui régnait en maître absolu dans la nature, s’était transformée, peu à peu, au fil des ans, en causalité de circonstance. Une causalité ponctuelle. L’habituel et le fondamental sont devenus des termes dialectiques. La chute des corps habituels rendait comptes des causes profondes de la pesanteur. La gravitation universelle était devenue la cause profonde de la courbure créée par l’espace temps. La cause de tout phénomène n’était que des effets entièrement déterminés par des antérieurs, sans lesquels les phénomènes eux-mêmes n’auraient pas eu lieu. La cohérence des énoncés scientifiques, s’annonçait vertueuse, parce qu’elle reconsidérait : les échelles du temps, la mobilité des événements, la simultanéité des actions diverses avec les probabilités du hasard ; la liberté des équations aux frontières des inconnues sans en feindre l’arbitraire quelconque, si ce n’est l’équation divine qui gouvernerait le monde. Une idée semble-t-il médité par Einstein, lui value une autorité dans la science pour avoir introduit une équation de la constante cosmologique qui gouvernerait le monde ? L’abbé Lemaître, lui-même célébra cette idée pour l’introduire dans son « atome originel » et la confina dans ses équations expansives de l’Univers. La philosophie de la nature, de l’univers, qui nous régis, déduite de l’observation
  • 7. ajustée et des expériences scientifiques, a montré, que la matière disparaissait, lors d'une combustion. L’émanation gazeuse prenait une forme de particule volatile invisible. La mesure des masses permit de constater que, dans ce processus, le poids total des composés, ne diminuait pas et que, par conséquent, aucun des composés n'était détruit. Cette découverte fut généralisée, en un principe nouveau. Certaines grandeurs mesurables devenaient constantes ; la matière ne pouvait se détruire, lors d’une réaction chimique. Seules changeaient les formes et les combinaisons. Lavoisier prescrivait cette loi dans les écritures des réactions de tous les éléments chimiques et permettait de prévoir la formulation des éléments constitutifs des nouvelles molécules. Ainsi, la science avec son principe de conservation de la matière rendait, plus qu’évidente, les écritures coraniques. Les principes qu’enseignait le sage Luqman, à son fils, sont devenus des axiomes fondamentaux de la physique. « O mon fils ! Nul poids d’un corpuscule qu’il ne soit d’un sénevé ? Qu’il ne soit enfoui dans un rocher, dans le ciel ou dans la Terre ne s’éloigne ? Tout revient à Dieu ! »*. Par son enseignement Luqman en sage conseiller venait d’inscrire une loi de la conservation de la matière ou de la masse. Il venait en précurseur précéder Antoine de Lavoisier dans son expression qui dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Mais pour Luqman sa devise était : « Rien ne pouvait se perdre dans l’absolu, tout se recrée, se transforme, et, ressuscite dans la main de Dieu ». Pour Luqman, le mouvement perpétuel de la transformation, ne s’arrêtait pas au monde de la matérialité d’aujourd’hui ; il l’étendait jusqu’à la résurrection des formes initiales. Le savoir et la main de Dieu sont pourvus d’Omniscience pour ressusciter cet ensemble. Plus importants encore furent les requêtes du Coran de nous inciter à faire des recherches scientifiques, de nous déplacer dans la nature. De s’enquérir de la création, de remonter le processus du temps, de revoir le lignage historique des espèces et comprendre l’entament de la création. Création après création, la
  • 8. Création devient en Islam, générative. « Circulez sur Terre et voyez comment l’Omniscient a entamé la création » écrit le Coran. La question des origines devenait, dès lors, une question si cher à Darwin que la classification des espèces étés devenue un périple à gagner et un principe de l’évolution. L’idée a sans doute dérangé les prétentions et les préjugés d’autrefois. Mais du moment où le monde vivant était devenu multiple et varié, la découverte du sexe, comme un principe procréateur et moteur de l’évolution. La création originale de l’homme a basculé comme un soubresaut de l’histoire et a casé l’homme sur un arbre commun de l’évolution. Sourate intitulée : « Luqman », au verset (15). « Dieu a entamé la création de toute espèce à partir de l’eau. Des espèces accommodées au mode de locomotion : Reptatoire, bipède ou quadrupède » Mais qu’elle que pourrait être le degré des véracités qui mettent en corrélation, la révélation coranique et les thèmes abordés par la science moderne. Ces évidences sont corrélées comme si la révélation et la science obéissaient à une même logique. La recherche de la vérité. Une genèse ombilicale coordonne ces deux membres d’une même famille en laissant entrevoir un degré de parenté et une prééminence culturelle certifiée de l’une sur le savoir cognitif et expérimental de l’autre. Une ascendance culturelle comme si les réflexions académiques de la recherche scientifique concouraient aux mêmes états d’esprit des accréditations des versets de la révélation coranique. Une loi héréditaire mendélienne semble être tracée entre les préceptes coraniques et les découvertes de la science d’aujourd’hui. Le lecteur attentif à la sélection des écritures retrouve des transmissions des caractères. Il retrouve aussi bien les caractères dominants et récessifs entre la culture des prophètes et celle des hommes de science. De génération en génération les hommes de science ont hérité des caractères et sont devenus que ne déplaisent aux autres ? A ceux d’une part, qui sous quelques pulsions idéologiques tentent de séparer la recherche des fondements de la Révélation coranique de la recherche de la science en générale. Et à ceux également, qui par quelques destins funestes de certains disciples de prophètes voudraient au nom des différends schismes se placer sur la descendance directe du Prophète.
  • 9. Or, les seuls véritables testamentaires du bien légué par les prophètes sont les hommes de sciences et nuls autres. Le Messager d’Allah n’avait-il affirmé dans un hadith cité par Ibn Daoud que : « Les savants sont les héritiers des prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ! ». Un legs ancestral, transcendantal et bien plus, il émane de l’Universel ! Un Omniscient qui nous lègue quelques rudiments de son savoir pour nous franchir de nos ignorances et nous permettre de sonder un peu plus les lieux inconnus de la connaissance. L’Omniscient n’a-t-il précisé dans ses versets du Coran: « Que son Omniscience recouvre l’ensemble des savoirs ». Il est cité par le Coran que : « Toute branche scientifique que nous développons relève de sa Connaissance ». C’est Lui qui dirige les savoirs humains. Il est l’Orienteur et le Directeur inapparent qui guide nos recherches et nos travaux théoriques ou expérimentaux. Il est le Maître qui préside sur chaque Science. Il est celui qui nous a recommandé jadis de lire, de sans cesse s’instruire, de constamment prendre conscience. N’a-t-il exalté notre pensée et encouragé notre curiosité observante, d’étudier ? -« Circulez sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la création! », dit un verset dans une sourate du Coran. -Observez comment nous avons lité les surfaces de la Terre et voyez comment nous érigeons les montagnes ! Recommande un autre paragraphe. - Que l’homme regarde par quoi, il fut créé ? Il fut créé d’un humanus hérudiné (nidification de l’embryon) ! Le ressourcement coranique appelle constamment à la collecte de la science. L’essence même de l’être est réajustée avec l’étude embryologique et renvoyée aux écritures génétiques du transcendant. Le Coran invite l’être humain à réfléchir et convie la réflexion à plus d’interrogation. La science du Coran oriente la pensée sur les choses de la matérialité et les valeurs spirituelles. Elle persiste sur les enseignements et le cumul des savoirs ! Lire et étudier sont les deux bifaces d’un même recueillement. Le Coran pousse l’individu à rechercher la science, fut-elle aux horizons lointains !
  • 10. Le docteur Grenier en 1895 aimait à plaisir, citer une version du hadith du prophète sur la science : « Enseignez la science ! Qui l’enseigne, loue Dieu ! Qui la répand distribue l’aumône ! La science éclaire le chemin du Paradis. Elle est notre compagne dans le voyage. Notre confidente dans le désert. Notre société dans la solitude. C’est par elle que Dieu élève les hommes, Qu’il a destiné à se prononcer sur ce qui est ! Vrai et sur ce qui est beau. La science est un fanal solitaire, Au milieu de la nuit de l’injustice. La science éclaire et humanise les pervers. » C’est en ce sens que nous disons pour chaque science qu’on conquiert, nous découvrons en fait les pertinences avec lesquelles Dieu transcrit aux hommes de son savoir Laurent Laforgue, est un mathématicien et il est membre du Haut Conseil de l’Education (HCE), ne s’est empêché d’exprimer « ses engagements pour une école tout comme son amour des mathématiques qui prenaient leur source dans la foi » du transcendant. En tant qu’amoureux du vrai et du beau, s’est laissé dire : « Depuis des décennies, les chrétiens ne parlent presque plus que de relations humaines et oublient la valeur spirituelle du Savoir et de la Créativité ». La problématique de ce livre est justement de soumettre à l’appréciation du public, une lecture apologétique qui se voudrait être plus, un appel, à la concorde, à la bienveillance mutuelle, à l'entente amicale et fraternelle, entre les hommes de sciences et les hommes de la religion. Dans certains cercles philosophes et scientifiques, nous dénotons des réflexions inédites qui gravitent autour des hypothèses approfondies de la science, qui redécouvrent les prédictions religieuses. Ce débat ne fait pas l’unanimité mais il en dénombre un public de plus en plus nombreux. Est-ce vrai, diront les partisans de la concorde Science et Religion? Est-ce faux s’écrieront les séparateurs radicaux ? Il existe, cependant, un constat de fait, celui d’un regain d’intérêt culturel, qui pousse l’idée, que les résultats des travaux de recherches scientifiques,
  • 11. mèneraient droit vers les préceptes postulés, par la religion ! Une approche scientifique aux frontières de la métaphysique n’a pas laissé indifférent le public musulman. Il s’en est enquis par cette approche concordante surtout lorsqu’elle émanait des développements scientifiques. Cette tendance aux accréditations scientifiques de la religion sera étayée par les six thématiques, proposées par ce livre.