2. Les treize commandements
pour rater son évolution
vers l’IT as a Service
1. Tu ne qualifieras pas les besoins
Puisque l’IT as a Service est vraiment « as a Service », tu considéreras comme une perte de
temps le fait de bien définir la problématique, les besoins et les prérequis en termes de coûts
et de qualité. Ce n’est pas ton problème ! Les curieux qui souhaitent quand même savoir ce
qu’est l’IT as a Service n’ont qu’à lire le dernier numéro hors-série de « Datacenters, balcons
et jardins »…
« Avant, j’étais DSI ! Mais ça c’était avant… »
Ralph Le Loup, manager de transition, visionnaire à double foyer
2. Tu nieras l’existence du « Shadow IT »
Tes utilisateurs sont bien sûr satisfaits de la capacité de la DSI à les accompagner et à satisfaire
leurs besoins. La preuve : si ce n’était pas le cas, tu aurais été viré depuis longtemps ! D’ailleurs,
les nombreux articles sur le « Shadow IT », les besoins d’agilité des métiers et les offres de
cloud privés qui, soi-disant, cartonnent auprès des métiers, te font bien rigoler…
« I have a dream, mais je ne m’en souviens plus »
Martin Luther Alzheimer, demi-frère de l’autre
3. Tu considéreras l’évolution vers l’IT as a Service
comme une transformation exclusivement technique
Tes clients internes te l’ont assez seriné : pour eux, l’informatique c’est essentiellement un
mélange de quincaillerie (pour les postes de travail), de plomberie (pour les infrastructures),
d’outillage (pour les applicatifs) et de robinetterie (pour les réseaux). Tu n’iras donc jamais
leur expliquer que l’IT as a Service est différent, va créer de la valeur et, Ô suprême sacrilège,
contribuera à la performance économique de l’entreprise. À moins que tu veuilles prêcher
dans le désert…
« Notre système d’information va enfin connaître une vraie Renaissance… »
Mickey L’Ange, peintre raté des studios Vas-le-Dessiner
3. 4. Tu n’adapteras pas la gouvernance du SI
La gouvernance du système d’information ne présente que des inconvénients : elle oblige
à la transparence, elle te procure de nouveaux « amis », avec les auditeurs internes et les
comptables, il faut se conformer à de multiples référentiels et autres lois plus ou moins
obscurs… Si, en plus, il faut en changer les règles sous prétexte que le système d’information
se transforme, c’est un processus sans fin ! Les directions métiers consommeront donc ce
qu’elles veulent. Ce n’est pas un hasard si ce sont les Grecs qui ont inventé la gouvernance
et que le problème n’est toujours pas résolu…
« Il vaut mieux contrôler son échec, au moins on sait où l’on va »
San Tsu Tsou, historien émérite de la gouvernance en TIC antique
5. Tu ne communiqueras pas sur la création
de valeur de l’IT as a Service
Communiquer auprès de tes clients internes et de tes utilisateurs sur les potentialités de
création de valeur offertes par l’IT as a Service, c’est s’engager dans un cercle vicieux : les
directions métiers en voudront toujours plus ! Et tu sais comment cela finit : elles iront
chercher directement les meilleures offres sans passer par la case DSI. Dommage… Et ce ne
sont pas tes collègues DSI chômeurs qui te démentiront…
« L’IT as a Service descend du SINGE
(Système d’Information Non Générateur d’Économies) »
Charles Darwin, auteur du bestseller « De l’origine des espèces informatiques et de la
sélection naturelle des meilleures stratégies »
6. Tu confondras budget et prix par utilisateur
Même un enfant de dix ans sait qu’un prix unitaire multiplié par un nombre d’utilisateurs
permet de déterminer un budget global. Si un jeunot nul en maths peut le faire, alors ton
DAF le peut aussi. Et hop ! Avec l’IT as a Service, voilà enfin résolu le difficile exercice
d’évaluation des budgets de fonctionnement, des amortissements et du ROI. Tu peux mettre
à la poubelle ta belle application financière et te contenter d’un tableur. Voire d’une calculette
de fonction…
« Maître DSI, sur un datacenter perché, tenait en son bec un budget.
Maître Prestataire par l’odeur alléchée, lui tint à peu près ce langage :
« Que vous êtes leader ! Que vous me semblez aligné sur le business !
Sans mentir, si votre SI se rapporte à votre budget,
Vous êtes le phœnix des hosts de ces bois. »
Jean de la Fontaine, Fabuliste-en-boole
4. 7. Tu ne réfléchiras pas à l’intégration avec le SI existant
L’IT as a Service constitue une vraie rupture pour le système d’information de ton entreprise.
En tant que visionnaire, tu considéreras que c’est une vraie révolution, qui ne servira à rien
si tu ne fais pas table rase du passé ! Tu œuvreras donc pour dévaloriser les investissements
existants et jeter tout ce qui doit l’être. Le pire serait en effet de recréer de la complexité et
de consacrer un temps infini à travailler la cohérence des données. Un cauchemar…
« Quelque chose en nous de ton SI »
Jeannot Holiday, chanteur as a Service pour allumer le feu
8. Tu choisiras un seul modèle de cloud
Reste toujours persuadé que seul un cloud privé pourra répondre aux besoins de tes clients
internes. Ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Pense également, car ta tranquillité est à
ce prix, à confier ton SI à un prestataire unique qui fera tout à ta place. Ne te préoccupe pas de
la question de la réversibilité, tu auras sûrement changé de poste quand elle se posera…
« Un jour, mon SDDC viendra »
Blanche-Neige et les sept sponsors
9. Tu n’étudieras pas les retours d’expériences
d’autres entreprises
Ton entreprise est tellement spécifique qu’il est inutile de t’inspirer de ce que d’autres
organisations ont mis en œuvre. Surtout si elles sont peuplées de managers médiocres,
timorés et suiveurs. N’oublie pas, tu te dois d’être précurseur : c’est comme cela que tu vas
soigner ta réputation, en innovant et en prenant des risques !
« Je vois enfin la lumière »
Julien Le Perse, éclairagiste iranien
pour le jeu télévisé « Questions pour un lampion »
10. Tu ne feras pas évoluer tes outils de pilotage
L’IT as a Service n’étant qu’une excroissance du système d’information. Tu éviteras de
transformer les outils de pilotage dont tu disposes déjà et qui t’ont demandé plusieurs mois
de conception dans la douleur, avec l’aide de consultants chèrement payés.
« Autant en emporter avant »
Scarlett O’Hara, héroïne stupéfiante
5. 11. Tu n’évalueras pas le niveau de criticité
des applications et des infrastructures
Tu considéreras que toutes les applications et toutes les infrastructures sont potentiel
lement concernées par l’IT as a Service. Depuis le temps que ta direction générale
te casse les pieds avec l’externalisation, c’est un bon moyen de lui montrer que tu
anticipes les évolutions stratégiques ! Oublie l’analyse des risques et l’étude du niveau
de criticité des applications : sauf si tu veux jouer le rôle du punching ball dans des
débats internes sans fin avec les directions métiers qui ne seront jamais d’accord avec
tes conclusions.
« Quand il y un sponsor, ça va,
c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes »
Koûp Tê Koû, philosophe-penseur-dialecticien-moraliste
12. Tu multiplieras les serveurs physiques
pour garantir l’agilité
Dans le cadre de ta stratégie « Ceintures et Bretelles », tu rigidifieras l’IT en orchestrant à
outrance tous les processus et en investissant dans un parc de serveurs dernier cri. Ainsi, tu
auras vraiment tout prévu ! Certes, tu ne pourras plus rien changer, mais tu seras définitivement
serein…
« Nous n’avons pas les mêmes voleurs »
Ali Baba, fabricant de rillettes
13. Tu ne chercheras pas le soutien de sponsors
D’expérience, tu sais qu’à chaque fois que des sponsors se sont impliqués dans le lancement
et la mise en œuvre d’un projet de système d’information, le résultat n’a pas été à la hauteur.
Entre ceux qui ont chamboulé le cahier des charges juste pour faire les intéressants, ceux
qui ont épluché le budget à l’euro près pour calculer le ROI, et ceux qui n’ont rien compris
mais qui ont fait semblant, tu as bien failli y laisser ta santé mentale ! Le problème avec l’IT
as a Service, c’est que tout le monde va vouloir s’en mêler ! Surtout si tu inities un projet
pilote, juste pour voir…
« C’est quand on s’en mêle qu’on s’emmêle »
YâKi Lâ Tzou, philosophe chinois avant-gardiste
(IIème siècle avant l’invention de la virtualisation)
6. VMware
Leader mondial des logiciels de virtualisation, VMware donne aux entreprises les moyens
d’innover et de se développer en rationalisant leurs opérations informatiques.
En virtualisant l’infrastructure, depuis le data center jusqu’au Cloud en passant par les
appareils mobiles, VMware permet au département informatique de rendre les services
accessibles à tout moment, en tout lieu et depuis n’importe quel périphérique.
VMware transforme radicalement votre informatique en déployant des technologies conçues
pour rendre votre entreprise plus réactive, plus efficace et plus rentable. Entreprise pionnière
de la virtualisation et de l’automatisation à base de règles, VMware réduit la complexité de
l’infrastructure informatique sur l’ensemble du data center.
Nous apportons notre valeur ajoutée à plus de 500 000 clients en leur offrant des logiciels
de virtualisation, des services professionnels et un écosystème robuste de plus de 55 000
partenaires favorisant l’interopérabilité des applications et la liberté de choix des clients.
7. Destination : l’informatique
sous forme de service
Lorsque votre entreprise s’engage avec VMware et son réseau de partenaires, vous débutez
votre voyage qui va transformer vos infrastructures IT traditionnelles vers des environnements
cloud virtualisés, plus agiles et plus efficients. Grâce à VMware, vos investissements IT
créeront davantage de valeur stratégique.
Les directions informatiques s’engagent dans une transformation qui commence par la
phase de production informatique et se poursuit avec la production métiers, pour atteindre
l’objectif ultime : l’informatique sous forme de service, ou ItaaS (IT as a Service). Chaque
phase de cette transformation offre des avantages significatifs en termes d’efficacité, de
flexibilité et de contrôle. Les entreprises qui atteignent la dernière phase bénéficient des
avantages les plus importants.
C’est pourquoi les trois-quarts des entreprises appliquent une stratégie d’extension de la
virtualisation au-delà des serveurs, pour laquelle elle s’est révélée être un vrai succès, au reste
de l’infrastructure, notamment au stockage, au réseau et à la sécurité. Cette omniprésence
de la virtualisation est une condition préalable pour tirer pleinement profit de l’informatique
sous forme de service.
Généralement, les entreprises débutent leur transformation par la virtualisation des
applications « back-office » afin de consolider leurs investissements et de réduire les coûts.
Puis, beaucoup virtualisent ensuite les applications critiques pour les métiers et poursuivent
leur stratégie d’automatisation afin d’étendre la virtualisation au-delà des serveurs vers le
reste de l’infrastructure, pour couvrir aussi le stockage, les réseaux et la sécurité. Ces efforts
réduisent les coûts opérationnels et améliorent la qualité de service. Mais c’est seulement
lorsque la virtualisation est omniprésente que les entreprises peuvent achever leur voyage
vers l’IT as a Service.
8. Contactez-nous :
VMware
Tour Franklin
100-101 Quartier Boieldieu
92042 Paris La Défense
Tél. + 33 1 47 62 79 00
www.vmware.com/fr
Avertissement
L’application de ces commandements est susceptible de nuire gravement à
la santé de votre système d’information, voire d’entraîner l’arrêt total de celui-ci.
Comment rater est un supplément de la lettre Best Practices Systèmes d’Information, publiée par Best Practices
International, SARL au capital de 21 000 €, Pavillon Sisley, rue de la Croix Rouge, 78430 Louveciennes.
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