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Soins infirmiers et handicap
2021-2022
Dr Khamassi Samia,
Unité Régionale de Réhabilitation de l’Ariana
Généralités
définition et épidémiologie
 Selon l’OMS, le handicap regroupe à la fois les
déficiences, les limitations d’activités et les
restrictions de participation à la vie sociale,
 Il désigne les aspects négatifs de l’interaction entre
un individu ayant un problème de santé et les
facteurs contextuels dans lesquels il évolue
(environnementaux et personnels),
 La loi du 11 février 2005 énonce le principe du
droit à compensation du handicap et de l'obligation
de solidarité de l'ensemble de la société à l'égard
des personnes handicapées.
Une nouvelle définition du handicap:
"Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute
limitation d’activité ou restriction de participation à la vie
en société subie dans son environnement par une
personne en raison d’une altération substantielle,
durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions
physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou
psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé
invalidant."
Approche tunisienne :
La première loi tunisienne sur le handicap a été
promulguée en 1981, il a fallut attende l’année 2005,
pour voir promulguer une nouvelle loi.
 Est personne handicapée, toute personne qui a
une déficience permanente dans les aptitudes et
les capacités physiques ou mentales ou
sensorielle d’origine congénitale ou acquise qui
limite son aptitude à accomplir une ou plusieurs
activités quotidienne de base, personnelles ou
sociales et qui réduit les chances de son insertion
dans la société ( Loi Tunisienne d’orientation
relative à la promotion et à la protection des
personnes handicapées 2005)
 Toute personne déficiente peut bénéficier d’une
carte officielle de « personne handicapée »
délivrée par la Commission régionale du handicap
et après étude du dossier médical de la personne.
L’octroi de cette carte permet à son titulaire de
bénéficier de certain avantage (transport,
scolarité, soins, etc,…) en fonction des spécialités
de son handicap (article 9).
 Malgré cette omniprésence dans notre
entourage, le handicap reste un sujet tabou
en Tunisie dont 2,2 % de la population est
directement concernée, selon les chiffres de
l'INS.22 nov. 2020
 47% des handicaps sont congénitaux,
38% sont dus à une maladie et 10% des
handicaps résultent d’accidents
professionnels.
 On estime que plus d’un milliard de personnes vivent avec une
forme ou une autre de handicap, environ 15 % de la population
mondiale (2015).
 Ainsi, jusqu’à 190 millions de personnes âgées de 15 ans et plus
(soit 3,8 %) présentent des difficultés fonctionnelles importantes
nécessitant le plus souvent le recours à des soins de santé.
 Le nombre de personnes vivant avec un handicap est en
Hausse (le vieillissement des populations et l’augmentation de la
prévalence des maladies chroniques).
 Ce problème est devenu particulièrement évident
pendant la pandémie de COVID-19, les pays ne sont pas
parvenus à inclure la question du handicap de façon
cohérente dans leurs ripostes.
 les personnes en situation du handicap sont exposées à
trois risques accrus dont les conséquences sont
désastreuses : le risque de contracter le virus, de
développer des symptômes graves ou de mourir de la
maladie, ainsi que d’être en moins bonne santé pendant
et après la pandémie même sans être infectées.
Intégration scolaire et sociale
la législation tunisienne.
Stratégie nationale d’intégration scolaire :
 La Tunisie s’est engagée officiellement, depuis 2002-2003, dans la voie de
l’intégration/inclusion scolaire des enfants handicapés (promotion des droits
des personnes handicapées, plusieurs textes législatifs et réglementaires
ont vu le jour.)
 Le « Code de la protection de l’enfance » déclare que « l’enfant handicapé
mental ou physique a droit, en plus des droits reconnus à l’enfance, à la
protection et aux soins médicaux ainsi qu’à un degré d’enseignement et de
formation qui consolide son auto prise en charge et facilite sa participation
active à la vie sociale »
 En 2002, la loi d’orientation de l’éducation et de l’enseignement scolaire
place l’élève au centre du système éducatif. Dans son premier article, elle a
instauré le principe que « …l’enseignement est un droit fondamental garanti à
tous les Tunisiens sans discrimination fondée sur le sexe, l’origine sociale, la
couleur ou la religion, » (Article 1)
 L’article 4 de cette même loi consacre le principe de l’égalité des chances
comme un des principes fondateurs de la nouvelle réforme du système éducatif.
Ce même article stipule que « l’état veille à assurer les conditions adéquate
permettant aux enfants aux besoins spécifiques de jouir de ce droit ». Ainsi,
l’intégration scolaire dans les établissements scolaires devient pour les enfants
handicapés un droit, et pour les pouvoir publics un devoir.
 En 2005, la loi relative à la « protection et à la promotion des handicapés » a
considéré que : « l’éducation et la rééducation se feront autant que possible dans
les établissements d’éducation ordinaire »
Plan de réalisation
La stratégie préconise une politique d’intégration progressive, en trois
étapes :
 2003-2006 : Les enfants handicapés concernés par cette étape sont les
enfants âgés de 6 à 9 ans, handicapés moteurs, sourds appareillés
et ceux souffrant de déficience mentale légère. Lors de cette période,
une compagne d’informations, de communication et de sensibilisation a
été lancée sur le thème de l’intégration scolaire( 111 écoles ont accueilli
854 enfants porteur de handicap la moitié mental, un quart auditif et un
quart moteur ).
 2007-2011 : Il s’agit d’élargir l’intégration scolaire à d’autres
catégories d’enfants handicapés, notamment les
malvoyants. L’enseignement préscolaire sera également
concerné par la généralisation des classes
préparatoires à toutes les écoles intégratrices pour une
intégration précoce des enfants souffrant d’une déficience.
 2011-2015 : Il s’agit d’élargir l’intégration scolaire à d’autres
catégories d’enfants handicapés,
 La base de cette intégration est le projet éducatif
individuel (PEI ) qui fait participer l’enfant, l’équipe
pluridisciplinaire qui le suit, le cadre enseignant, les parents
(bilan, évaluation des difficultés et mesures correctrices).
 Les critères d’intégrabilité des enfants handicapés mettent en avant un
ensemble de mesures d’aide matérielle effectuées en amont du processus
d’intégration scolaire (appareillage des enfants atteints de surdité,
acquisition d’un fauteuil roulant ou prothèse pour les handicaps les
plus lourds…)
 Il ne faut négliger ni les aspects psychologiques (souffrance des parents
à l’annonce du handicap, souffrance de l’enfant de ne pas avoir eu la
chance de ne pas être né comme les autres), ni les aspects d’intégration
sociale, pour l’enfant, qui peu subir un certains nombre de discriminations
et de difficultés d’insertion, mais aussi pour les parents, souvent prie par
un sentiment de culpabilité qui peut les pousser à une surprotection.
Implication des parents: un maillon important
 La réussite de la scolarité d’un enfant dépend très étroitement
de la relation entre le cadre éducatif et les parents.
 L’accompagnement de la scolarité de leur enfant, s’engager et
être impliqués dans l’élaboration et l’exécution de tout PEI.
 La communication ( l’écoute, l’information, l’échange…) est
indispensable à la réussite de l’intégration.
Mieux comprendre les contraintes du handicap pour la
famille et prendre en compte la situation de l’enfant handicapé,
Eviter que la famille soit indifférente, marginalisante ou
hyper protectrice
DIFFICULTES:
 Manque d’équipes pluridisciplinaires pour faire le suivi
de tous les enfants intégrés,
 Manque d’utilisation du PEI et de coordination entre les
différents partenaires,
 Résistance de la part du corps enseignant qui est
insuffisamment formé en matière de handicap,
 Manque de diffusion de la culture du handicap et de
l’acceptation de la différence par la population.
Emploi des personnes handicapées
Obligation d’emploi:
Toute entreprise privée ou publique soumise au code du
travail et employant habituellement au moins 100 salariés, est
tenue de réserver1% de ses postes d’emploi à des personnes
handicapées, munies de la carte de handicapé conformément
aux dispositions réglementaires ou conventionnelles.
Avantages :
Si vous procédez au recrutement d’un handicapé,
vous serez exonérés du versement : de la totalité des
charges sociales patronales pour chaque travailleur
porteur de la carte du handicap prioritaire avec
accompagnant;
Classification des handicaps
(CIH et OMS)(CIH et OMS)
(CIH et OMS)
(CIH et OMS)
(CIH et OMS)
 On distingue habituellement le handicap
selon la nature, le moment et la cause de
l’apparition, le degré d’intensité, la durée et
l’évolution possible,
 congénital ou acquise ( provoqué par une
maladie ou traumatisme),
 concerner tous les âges de la vie, être
définitif ou transitoire.
 La classification internationale des handicaps en 1980
 La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a
été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip
Wood qui définit le handicap en 3 points généraux :
- La déficience psychologique, physiologique ou
anatomique.
Elle correspond à l'aspect lésionnel du handicap.
- L'incapacité, qui est une réduction partielle ou totale
d'une capacité.
Elle correspond à l'aspect fonctionnel du handicap.
- Le désavantage pour l'insertion sociale, scolaire ou
professionnelle.
Il correspond à l'aspect situationnel du handicap.
 En 2001, une révision de la CIH est proposée par
l'OMS afin de préciser le rôle des facteurs
environnementaux dans la situation de handicap, et
d'affirmer que l'invalidation est le résultat d'une
interaction entre les possibilités d'un individu et son
environnement.
La CIH laisse ainsi la place à la CIF (Classification
Internationale du Fonctionnement, du handicap et
de la santé), adoptée par 200 pays.
Celle-ci se compose de quatre catégories
distinctes:
 - La fonction organique (fonction mentale,
sensorielle, digestives...), qui fait référence au
domaine de fonctionnement corporel.
- La structure anatomique (structure du système
nerveux, structure liée au mouvement,...), qui situe
l'organisation physique en jeu.
- L'activité et la participation (activité de
communication, de mobilité,...), qui identifie les
fonctionnements concernés.
- Les facteurs environnementaux (produit et
système technique, soutien et relation,...), qui relie
aux facteurs extérieurs potentiellement
handicapants.
 Cette nouvelle classification a permis de mettre en
avant les facteurs environnementaux. Car la situation
de handicap résulte de la rencontre entre une
déficience et une situation de la vie courante, et les
incompatibilités que cela implique du fait d'un
environnement inadapté.
Une dimension sociale et environnementale du
handicap qui sera confirmée et officialisée en 2005
avec la loi « pour l'égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes
handicapées ».
Les classifications différencient en général :
 Le handicap moteur:
- Il se caractérise par une capacité fonctionnelle limitée pour
se déplacer, réaliser certaines taches.
L'atteinte à la motricité peut être partielle ou totale,
temporaire ou incurable, selon son origine.
Exemples : Paralysies, amputations, infirmité motrice
cérébrale, spina bifida, myopathie…..
De l'affaiblissement de l'endurance physique à la
paralysie, le handicap moteur est caractérisé par
différentes déficiences motrices.
Celles qui touchent les personnes jeunes constituent
un ensemble hétérogène que l'on peut classer en 4
catégories selon la nature de l'atteinte :
• déficiences motrices d'origine cérébrale ;
• déficiences motrices d'origine médullaire ;
• déficiences motrices d'origine neuromusculaire ;
• déficiences motrices d'origine ostéo-articulaire.
 Le handicap sensoriel:
Handicap visuel : déficience de la fonction visuelle Exemples
: cécité, malvoyance, amblyopie, achromatopsie...
La Onzième Classification internationale des maladies (2018)
distingue deux types de déficience visuelle, selon que la vision de
loin ou la vision de près est affectée.
 Déficience visuelle affectant la vision de loin :
 Légère –acuité visuelle comprise entre 6/12 et 6/18
 Modérée – acuité visuelle comprise entre 6/18 et 6/60
 Sévère – acuité visuelle comprise entre 6/60 et 3/60
 Cécité – acuité visuelle inférieure à 3/60.
 Déficience visuelle affectant la vision de près :
 Acuité visuelle inférieure à N6 ou M 0,8 à 40 cm.
 L’expérience individuelle de la déficience visuelle varie en
fonction de nombreux facteurs différents, tels que la disponibilité
d’interventions de prévention et de traitement, l’accès à la
réadaptation visuelle (y compris les produits d’assistance tels
que les lunettes ou les cannes blanches), et les problèmes
éventuellement rencontrés en raison de l’inaccessibilité des
bâtiments, des transports et de l’information.
 Handicap auditif : perte partielle ou totale
de l'audition. (troubles du langage, de la
parole).
Exemple : Hypoacousie, surdité
les surdités sont classées en fonction du degré de gravité
de la déficience, en :
 Déficience auditive légère : il y a perception de la
parole normale mais des difficultés apparaissent si la
voix est faible,
 Déficience auditive moyenne : il y a perception si la
parole est forte, les difficultés sont nettes sans
appareillage.
 Déficience auditive profonde : si la personne n’est pas
appareillée et si elle ne reçoit pas une éducation
spéciale, elle est mutique. Pour une perte de plus de 100
décibels, la surdité est totale.
 La déficience auditive est un handicap de la
communication fréquent et invisible.
 Handicap psychique:
Dysfonctionnement de la personnalité pouvant entrainer
des troubles du comportement , affectifs et émotionnels,
sans pour autant avoir des conséquences sur les fonctions
intellectuelles.
Exemples : psychose, nevrose (schizophrénie, maladies
bipolaires, Hypochondriaques, dépression….).
• Le handicap psychique, conséquence de la maladie
psychique, reste de cause inconnue.
• Les capacités intellectuelles sont préservées et peuvent
évoluer de manière satisfaisante.
• La symptomatologie est instable. La prise de
médicaments est le plus souvent indispensable,
associée à des techniques de soins visant la
réadaptation en s’appuyant sur les capacités
préservées.
 Le handicap psychique est la conséquence de diverses
maladies
• Psychoses, et en particulier les troubles
schizophréniques
• Troubles bipolaires
• Troubles graves de la personnalité (personnalité
borderline, par exemple)
• Certains troubles névrotiques graves comme les
TOC (troubles obsessionnels compulsifs)
 Dans le handicap d’origine psychique, c’est
l’organisation qui est en cause, comme
l’organisation du temps, l’anticipation des
conséquences d’un acte, la possibilité de
communiquer de façon participative, mémoriser,
concevoir les réactions des autres, associés à
l’absence de participation sociale.
 Le handicap mental:
Déficience des fonctions mentales et intellectuelles,
qui entraîne des difficultés de réflexion, de
compréhension et de conceptualisation, conduisant
automatiquement à des problèmes d'expression et de
communication chez la personne atteinte.
Exemples : Troubles du spectre de l’autisme (TSA),
Trisomie 21, Polyhandicap,....
Retard mental léger : 70>QI>50-55 → niveau développement = 9-10
ans –
 Langage acquis mais apprentissage plus long.
 Compréhension et utilisation du langage, limitées et concrètes.
 Autonomie personnelle : alimentation, hygiène personnelle, contrôle
sphinctérien
 Autonomie sociale : acquisition des règles et conventions sociales,
utilisation de services publiques.
 Capacités sensorielles et motrices : atteintes mineures. → Nécessité
de temps pour les apprentissages.
 Trouble pouvant être repéré lors de la comparaison du
fonctionnement de l’enfant avec des enfants du même âge.
Retard Mental Moyen : 50-55>QI>35-40 → niveau développement = 6-9
ans
 Apprennent à parler, lecture et écriture rarement acquises
 Difficultés majeures à communiquer au delà d’un échange d’informations
simples et concrètes
 Contrôle émotionnel fragile
 Besoin d’encadrement pour l’apprentissage et le respect des règles et
conventions sociales.
 Niveau d’autonomie personnelle variable (hygiène, alimentation…).
 Acquisitions scolaires très compliquées.
 Nécessité d'un environnement structuré et protégé.
Retard Mental Sévère : 35-40 >QI> 20-25 → niveau développement = 3-
6ans
 Difficultés plus prononcées.
 Retard de l'éveil dès la naissance.
 Autonomie réduite
 Langage fonctionnel rudimentaire (a-syntaxique) : lecture absente,
possibilité de déchiffrage contextuel.
 Autonomie sociale très limitée.
 Accomplissent des tâches très simples
 Nécessité d’environnement très structuré.
Retard Mental Profond : QI< 3 ans
 Dès la plus petite enfance
 Affecte l’ensemble du développement.
 Langage très limité voire inexistant, communication possible à
l’aide de gestes ou de mots isolés → appui sur le contexte.
 Autonomie personnelle particulièrement réduite.
 Prise en charge en milieu institutionnel.
 Surveillance médicale étroite.
 Les maladies invalidantes:
Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou
évolutives. Ces déficiences constituent souvent un handicap non
visible.
Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le
sida, le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme, l'épilepsie, le
cancer.
La population handicapée selon le type
(Répartition en %)
ANNEE/TYPE 1994 2004 2014
Prévalence 1% 1.5% 2.2%
Handicap physique 30.5% 38.4% 27%
Handicap mental 34.4% 28.8% 16.4
Handicap visuel 14.8% 13% 15.1
Handicap
auditif+langage
14.4% 14% 7.7
Poly-handicap 6.7% 5.1% 33.8
Total 100% 100% 100%
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  • 1. Soins infirmiers et handicap 2021-2022 Dr Khamassi Samia, Unité Régionale de Réhabilitation de l’Ariana
  • 3. définition et épidémiologie  Selon l’OMS, le handicap regroupe à la fois les déficiences, les limitations d’activités et les restrictions de participation à la vie sociale,  Il désigne les aspects négatifs de l’interaction entre un individu ayant un problème de santé et les facteurs contextuels dans lesquels il évolue (environnementaux et personnels),  La loi du 11 février 2005 énonce le principe du droit à compensation du handicap et de l'obligation de solidarité de l'ensemble de la société à l'égard des personnes handicapées.
  • 4. Une nouvelle définition du handicap: "Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant."
  • 5. Approche tunisienne : La première loi tunisienne sur le handicap a été promulguée en 1981, il a fallut attende l’année 2005, pour voir promulguer une nouvelle loi.  Est personne handicapée, toute personne qui a une déficience permanente dans les aptitudes et les capacités physiques ou mentales ou sensorielle d’origine congénitale ou acquise qui limite son aptitude à accomplir une ou plusieurs activités quotidienne de base, personnelles ou sociales et qui réduit les chances de son insertion dans la société ( Loi Tunisienne d’orientation relative à la promotion et à la protection des personnes handicapées 2005)
  • 6.  Toute personne déficiente peut bénéficier d’une carte officielle de « personne handicapée » délivrée par la Commission régionale du handicap et après étude du dossier médical de la personne. L’octroi de cette carte permet à son titulaire de bénéficier de certain avantage (transport, scolarité, soins, etc,…) en fonction des spécialités de son handicap (article 9).
  • 7.
  • 8.  Malgré cette omniprésence dans notre entourage, le handicap reste un sujet tabou en Tunisie dont 2,2 % de la population est directement concernée, selon les chiffres de l'INS.22 nov. 2020  47% des handicaps sont congénitaux, 38% sont dus à une maladie et 10% des handicaps résultent d’accidents professionnels.
  • 9.
  • 10.  On estime que plus d’un milliard de personnes vivent avec une forme ou une autre de handicap, environ 15 % de la population mondiale (2015).  Ainsi, jusqu’à 190 millions de personnes âgées de 15 ans et plus (soit 3,8 %) présentent des difficultés fonctionnelles importantes nécessitant le plus souvent le recours à des soins de santé.  Le nombre de personnes vivant avec un handicap est en Hausse (le vieillissement des populations et l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques).
  • 11.  Ce problème est devenu particulièrement évident pendant la pandémie de COVID-19, les pays ne sont pas parvenus à inclure la question du handicap de façon cohérente dans leurs ripostes.  les personnes en situation du handicap sont exposées à trois risques accrus dont les conséquences sont désastreuses : le risque de contracter le virus, de développer des symptômes graves ou de mourir de la maladie, ainsi que d’être en moins bonne santé pendant et après la pandémie même sans être infectées.
  • 12. Intégration scolaire et sociale la législation tunisienne.
  • 13. Stratégie nationale d’intégration scolaire :  La Tunisie s’est engagée officiellement, depuis 2002-2003, dans la voie de l’intégration/inclusion scolaire des enfants handicapés (promotion des droits des personnes handicapées, plusieurs textes législatifs et réglementaires ont vu le jour.)  Le « Code de la protection de l’enfance » déclare que « l’enfant handicapé mental ou physique a droit, en plus des droits reconnus à l’enfance, à la protection et aux soins médicaux ainsi qu’à un degré d’enseignement et de formation qui consolide son auto prise en charge et facilite sa participation active à la vie sociale »
  • 14.  En 2002, la loi d’orientation de l’éducation et de l’enseignement scolaire place l’élève au centre du système éducatif. Dans son premier article, elle a instauré le principe que « …l’enseignement est un droit fondamental garanti à tous les Tunisiens sans discrimination fondée sur le sexe, l’origine sociale, la couleur ou la religion, » (Article 1)  L’article 4 de cette même loi consacre le principe de l’égalité des chances comme un des principes fondateurs de la nouvelle réforme du système éducatif. Ce même article stipule que « l’état veille à assurer les conditions adéquate permettant aux enfants aux besoins spécifiques de jouir de ce droit ». Ainsi, l’intégration scolaire dans les établissements scolaires devient pour les enfants handicapés un droit, et pour les pouvoir publics un devoir.  En 2005, la loi relative à la « protection et à la promotion des handicapés » a considéré que : « l’éducation et la rééducation se feront autant que possible dans les établissements d’éducation ordinaire »
  • 15. Plan de réalisation La stratégie préconise une politique d’intégration progressive, en trois étapes :  2003-2006 : Les enfants handicapés concernés par cette étape sont les enfants âgés de 6 à 9 ans, handicapés moteurs, sourds appareillés et ceux souffrant de déficience mentale légère. Lors de cette période, une compagne d’informations, de communication et de sensibilisation a été lancée sur le thème de l’intégration scolaire( 111 écoles ont accueilli 854 enfants porteur de handicap la moitié mental, un quart auditif et un quart moteur ).
  • 16.  2007-2011 : Il s’agit d’élargir l’intégration scolaire à d’autres catégories d’enfants handicapés, notamment les malvoyants. L’enseignement préscolaire sera également concerné par la généralisation des classes préparatoires à toutes les écoles intégratrices pour une intégration précoce des enfants souffrant d’une déficience.  2011-2015 : Il s’agit d’élargir l’intégration scolaire à d’autres catégories d’enfants handicapés,
  • 17.  La base de cette intégration est le projet éducatif individuel (PEI ) qui fait participer l’enfant, l’équipe pluridisciplinaire qui le suit, le cadre enseignant, les parents (bilan, évaluation des difficultés et mesures correctrices).
  • 18.  Les critères d’intégrabilité des enfants handicapés mettent en avant un ensemble de mesures d’aide matérielle effectuées en amont du processus d’intégration scolaire (appareillage des enfants atteints de surdité, acquisition d’un fauteuil roulant ou prothèse pour les handicaps les plus lourds…)  Il ne faut négliger ni les aspects psychologiques (souffrance des parents à l’annonce du handicap, souffrance de l’enfant de ne pas avoir eu la chance de ne pas être né comme les autres), ni les aspects d’intégration sociale, pour l’enfant, qui peu subir un certains nombre de discriminations et de difficultés d’insertion, mais aussi pour les parents, souvent prie par un sentiment de culpabilité qui peut les pousser à une surprotection.
  • 19. Implication des parents: un maillon important  La réussite de la scolarité d’un enfant dépend très étroitement de la relation entre le cadre éducatif et les parents.  L’accompagnement de la scolarité de leur enfant, s’engager et être impliqués dans l’élaboration et l’exécution de tout PEI.  La communication ( l’écoute, l’information, l’échange…) est indispensable à la réussite de l’intégration.
  • 20. Mieux comprendre les contraintes du handicap pour la famille et prendre en compte la situation de l’enfant handicapé, Eviter que la famille soit indifférente, marginalisante ou hyper protectrice
  • 21. DIFFICULTES:  Manque d’équipes pluridisciplinaires pour faire le suivi de tous les enfants intégrés,  Manque d’utilisation du PEI et de coordination entre les différents partenaires,  Résistance de la part du corps enseignant qui est insuffisamment formé en matière de handicap,  Manque de diffusion de la culture du handicap et de l’acceptation de la différence par la population.
  • 22. Emploi des personnes handicapées Obligation d’emploi: Toute entreprise privée ou publique soumise au code du travail et employant habituellement au moins 100 salariés, est tenue de réserver1% de ses postes d’emploi à des personnes handicapées, munies de la carte de handicapé conformément aux dispositions réglementaires ou conventionnelles.
  • 23. Avantages : Si vous procédez au recrutement d’un handicapé, vous serez exonérés du versement : de la totalité des charges sociales patronales pour chaque travailleur porteur de la carte du handicap prioritaire avec accompagnant;
  • 24. Classification des handicaps (CIH et OMS)(CIH et OMS) (CIH et OMS) (CIH et OMS) (CIH et OMS)
  • 25.  On distingue habituellement le handicap selon la nature, le moment et la cause de l’apparition, le degré d’intensité, la durée et l’évolution possible,  congénital ou acquise ( provoqué par une maladie ou traumatisme),  concerner tous les âges de la vie, être définitif ou transitoire.
  • 26.  La classification internationale des handicaps en 1980  La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique. Elle correspond à l'aspect lésionnel du handicap. - L'incapacité, qui est une réduction partielle ou totale d'une capacité. Elle correspond à l'aspect fonctionnel du handicap. - Le désavantage pour l'insertion sociale, scolaire ou professionnelle. Il correspond à l'aspect situationnel du handicap.
  • 27.
  • 28.  En 2001, une révision de la CIH est proposée par l'OMS afin de préciser le rôle des facteurs environnementaux dans la situation de handicap, et d'affirmer que l'invalidation est le résultat d'une interaction entre les possibilités d'un individu et son environnement. La CIH laisse ainsi la place à la CIF (Classification Internationale du Fonctionnement, du handicap et de la santé), adoptée par 200 pays. Celle-ci se compose de quatre catégories distinctes:
  • 29.  - La fonction organique (fonction mentale, sensorielle, digestives...), qui fait référence au domaine de fonctionnement corporel. - La structure anatomique (structure du système nerveux, structure liée au mouvement,...), qui situe l'organisation physique en jeu. - L'activité et la participation (activité de communication, de mobilité,...), qui identifie les fonctionnements concernés. - Les facteurs environnementaux (produit et système technique, soutien et relation,...), qui relie aux facteurs extérieurs potentiellement handicapants.
  • 30.
  • 31.  Cette nouvelle classification a permis de mettre en avant les facteurs environnementaux. Car la situation de handicap résulte de la rencontre entre une déficience et une situation de la vie courante, et les incompatibilités que cela implique du fait d'un environnement inadapté. Une dimension sociale et environnementale du handicap qui sera confirmée et officialisée en 2005 avec la loi « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».
  • 32. Les classifications différencient en général :  Le handicap moteur: - Il se caractérise par une capacité fonctionnelle limitée pour se déplacer, réaliser certaines taches. L'atteinte à la motricité peut être partielle ou totale, temporaire ou incurable, selon son origine. Exemples : Paralysies, amputations, infirmité motrice cérébrale, spina bifida, myopathie…..
  • 33. De l'affaiblissement de l'endurance physique à la paralysie, le handicap moteur est caractérisé par différentes déficiences motrices. Celles qui touchent les personnes jeunes constituent un ensemble hétérogène que l'on peut classer en 4 catégories selon la nature de l'atteinte : • déficiences motrices d'origine cérébrale ; • déficiences motrices d'origine médullaire ; • déficiences motrices d'origine neuromusculaire ; • déficiences motrices d'origine ostéo-articulaire.
  • 34.  Le handicap sensoriel: Handicap visuel : déficience de la fonction visuelle Exemples : cécité, malvoyance, amblyopie, achromatopsie...
  • 35. La Onzième Classification internationale des maladies (2018) distingue deux types de déficience visuelle, selon que la vision de loin ou la vision de près est affectée.  Déficience visuelle affectant la vision de loin :  Légère –acuité visuelle comprise entre 6/12 et 6/18  Modérée – acuité visuelle comprise entre 6/18 et 6/60  Sévère – acuité visuelle comprise entre 6/60 et 3/60  Cécité – acuité visuelle inférieure à 3/60.
  • 36.  Déficience visuelle affectant la vision de près :  Acuité visuelle inférieure à N6 ou M 0,8 à 40 cm.  L’expérience individuelle de la déficience visuelle varie en fonction de nombreux facteurs différents, tels que la disponibilité d’interventions de prévention et de traitement, l’accès à la réadaptation visuelle (y compris les produits d’assistance tels que les lunettes ou les cannes blanches), et les problèmes éventuellement rencontrés en raison de l’inaccessibilité des bâtiments, des transports et de l’information.
  • 37.  Handicap auditif : perte partielle ou totale de l'audition. (troubles du langage, de la parole). Exemple : Hypoacousie, surdité
  • 38. les surdités sont classées en fonction du degré de gravité de la déficience, en :  Déficience auditive légère : il y a perception de la parole normale mais des difficultés apparaissent si la voix est faible,  Déficience auditive moyenne : il y a perception si la parole est forte, les difficultés sont nettes sans appareillage.  Déficience auditive profonde : si la personne n’est pas appareillée et si elle ne reçoit pas une éducation spéciale, elle est mutique. Pour une perte de plus de 100 décibels, la surdité est totale.  La déficience auditive est un handicap de la communication fréquent et invisible.
  • 39.  Handicap psychique: Dysfonctionnement de la personnalité pouvant entrainer des troubles du comportement , affectifs et émotionnels, sans pour autant avoir des conséquences sur les fonctions intellectuelles. Exemples : psychose, nevrose (schizophrénie, maladies bipolaires, Hypochondriaques, dépression….).
  • 40. • Le handicap psychique, conséquence de la maladie psychique, reste de cause inconnue. • Les capacités intellectuelles sont préservées et peuvent évoluer de manière satisfaisante. • La symptomatologie est instable. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant la réadaptation en s’appuyant sur les capacités préservées.  Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies
  • 41. • Psychoses, et en particulier les troubles schizophréniques • Troubles bipolaires • Troubles graves de la personnalité (personnalité borderline, par exemple) • Certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs)
  • 42.  Dans le handicap d’origine psychique, c’est l’organisation qui est en cause, comme l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la possibilité de communiquer de façon participative, mémoriser, concevoir les réactions des autres, associés à l’absence de participation sociale.
  • 43.  Le handicap mental: Déficience des fonctions mentales et intellectuelles, qui entraîne des difficultés de réflexion, de compréhension et de conceptualisation, conduisant automatiquement à des problèmes d'expression et de communication chez la personne atteinte. Exemples : Troubles du spectre de l’autisme (TSA), Trisomie 21, Polyhandicap,....
  • 44. Retard mental léger : 70>QI>50-55 → niveau développement = 9-10 ans –  Langage acquis mais apprentissage plus long.  Compréhension et utilisation du langage, limitées et concrètes.  Autonomie personnelle : alimentation, hygiène personnelle, contrôle sphinctérien  Autonomie sociale : acquisition des règles et conventions sociales, utilisation de services publiques.  Capacités sensorielles et motrices : atteintes mineures. → Nécessité de temps pour les apprentissages.  Trouble pouvant être repéré lors de la comparaison du fonctionnement de l’enfant avec des enfants du même âge.
  • 45. Retard Mental Moyen : 50-55>QI>35-40 → niveau développement = 6-9 ans  Apprennent à parler, lecture et écriture rarement acquises  Difficultés majeures à communiquer au delà d’un échange d’informations simples et concrètes  Contrôle émotionnel fragile  Besoin d’encadrement pour l’apprentissage et le respect des règles et conventions sociales.  Niveau d’autonomie personnelle variable (hygiène, alimentation…).  Acquisitions scolaires très compliquées.  Nécessité d'un environnement structuré et protégé.
  • 46. Retard Mental Sévère : 35-40 >QI> 20-25 → niveau développement = 3- 6ans  Difficultés plus prononcées.  Retard de l'éveil dès la naissance.  Autonomie réduite  Langage fonctionnel rudimentaire (a-syntaxique) : lecture absente, possibilité de déchiffrage contextuel.  Autonomie sociale très limitée.  Accomplissent des tâches très simples  Nécessité d’environnement très structuré.
  • 47. Retard Mental Profond : QI< 3 ans  Dès la plus petite enfance  Affecte l’ensemble du développement.  Langage très limité voire inexistant, communication possible à l’aide de gestes ou de mots isolés → appui sur le contexte.  Autonomie personnelle particulièrement réduite.  Prise en charge en milieu institutionnel.  Surveillance médicale étroite.
  • 48.  Les maladies invalidantes: Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives. Ces déficiences constituent souvent un handicap non visible. Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le sida, le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme, l'épilepsie, le cancer.
  • 49.
  • 50. La population handicapée selon le type (Répartition en %) ANNEE/TYPE 1994 2004 2014 Prévalence 1% 1.5% 2.2% Handicap physique 30.5% 38.4% 27% Handicap mental 34.4% 28.8% 16.4 Handicap visuel 14.8% 13% 15.1 Handicap auditif+langage 14.4% 14% 7.7 Poly-handicap 6.7% 5.1% 33.8 Total 100% 100% 100%