LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 1: II. Révélation, temps et miracles
1. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (1)
La révélation induit une suspension complète mais
temporaire du doute et de la peur. Elle reflète la
forme originelle de communication entre Dieu et Ses
créations, qui implique le sentiment de création
extrêmement personnel parfois recherché dans les
relations physiques. L’intimité physique ne peut
l’atteindre. Toutefois, les miracles sont
authentiquement interpersonnels, et il en résulte
une véritable intimité avec autrui. La révélation
t’unit directement à Dieu. Les miracles t’unissent
directement à ton frère. Ni l’un ni l’autre n’émane de
la conscience mais c’est là que l’expérience des deux
est faite. La conscience est l’état qui induit l’action,
bien qu’elle ne l’inspire pas. Tu es libre de croire ce
que tu choisis de croire, et ce que tu fais témoigne
de ce que tu crois.
2. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (2)
La révélation est intensément personnelle
et ne saurait être traduite de façon
signifiante. C’est pourquoi toute tentative
pour la décrire en mots est impossible. La
révélation n’induit que l’expérience. Les
miracles par contre, induisent l’action. Ils
sont plus utiles maintenant à cause de leur
nature interpersonnelle. Dans cette phase
d’apprentissage, il est important de faire
des miracles parce que la délivrance de la
peur ne peut pas t’être imposée. La
révélation est littéralement ineffable parce
que c’est l’expérience d’un amour
ineffable.
3. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (3)
La révérence devrait être réservée pour la révélation, à
quoi elle s’applique parfaitement et correctement. Elle ne
convient pas aux miracles parce que l’état de révérence
est adoratif, ce qui suppose qu’un être d’un ordre
inférieur se tient devant son Créateur. Tu es une création
parfaite et tu ne devrais faire l’expérience de la révérence
qu’en la Présence du Créateur de la perfection. Le miracle
est donc un signe d’amour entre égaux. Des égaux ne
devraient pas ressentir de la révérence les uns pour les
autres parce que la révérence suppose l’inégalité. Par
conséquent, c’est une réaction inappropriée envers moi.
Un frère aîné a droit au respect pour sa plus grande
expérience et à l’obéissance pour sa plus grande sagesse.
Il a aussi droit à l’amour parce que c’est un frère et au
dévouement s’il est dévoué. C’est seulement mon
dévouement qui me donne droit au tien. Il n’y a rien en
moi que tu ne puisses atteindre. Je n’ai rien qui ne vienne
de Dieu. La différence entre nous maintenant, c’est que je
n’ai rien d’autre. Cela me laisse dans un état qui n’est en
toi que potentiel.
4. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (4)
"Nul ne vient au Père que par moi" ne signifie pas
que je sois en aucune façon séparé ou différent de
toi, excepté dans le temps, et le temps n’existe pas
réellement. Cet énoncé est plus significatif si on
l’applique à un axe vertical plutôt qu’horizontal. Tu
te tiens au-dessous de moi et je me tiens au-dessous
de Dieu. Dans le processus "d’ascension", je suis plus
haut parce que sans moi la distance entre Dieu et
l’homme serait trop grande pour que tu puisses
l’embrasser. Je comble la distance comme ton frère
aîné d’une part, et de l’autre comme un Fils de Dieu.
Mon dévouement pour mes frères m’a mis en
charge de la Filialité que je rends complète parce
que je partage. Cela peut paraître contredire
l’énoncé : "Moi et le Père Nous sommes un", mais il
y a deux parties à cet énoncé en re-connaissance du
fait que le Père est plus grand.
5. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (5)
Les révélations sont indirectement
inspirées par moi parce que je suis
proche du Saint-Esprit tout en étant
attentif au moment où mes frères sont
prêts pour la révélation. Je peux ainsi
leur apporter d’en haut plus qu’ils ne
peuvent attirer vers eux-mêmes d’en
haut. Le Saint-Esprit est le Médiateur
de la communication supérieure à
inférieure, gardant ouvert pour la
révélation le canal direct de Dieu à toi.
La révélation n’est pas réciproque. Elle
va de Dieu à toi, mais point de toi à
Dieu.
6. Chapitre 1
LA SIGNIFICATION DES
MIRACLES
II. Révélation, temps
et miracles (6)
Le miracle minimise le besoin de temps. Sur le plan
longitudinal ou horizontal, la re-connaissance de l’égalité
de tous les membres de la Filialité semble comporter un
temps presque interminable. Toutefois, le miracle
entraîne un passage soudain de la perception horizontal à
la verticale. Cela introduit un intervalle d’où le donneur et
le receveur émergent tous deux plus loin dans le temps
qu’il n’en aurait été autrement. Le miracle a ainsi la
propriété unique d’abolir le temps dans la mesure où il
rend non nécessaire l’intervalle de temps qu’il couvre. Il
n’y a aucune relation entre le temps que prend un miracle
et le temps qu’il couvre. Le miracle se substitue à un
apprentissage qui aurait pu prendre des milliers d’années.
Il le fait par la re-connaissance sous-jacente de la parfaite
égalité du donneur et du receveur, sur laquelle le miracle
repose. Le miracle raccourcit le temps en le comprimant,
éliminant ainsi certains intervalles à l’intérieur. Il le fait,
toutefois, à l’intérieur du plus vaste déroulement
temporel.