1. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 1
Introduction
Les « Règles de transport maritime internationaux de la République populaire de Chine » ont été
mises en place depuis le 1er janvier 2002. Cela signifie que le système législatif pour l'administration
de NVOCC a été installé à titre d'essai. A l’heur actuelle, il y a plus de mille entreprises qui ont
obtenu le certificat de qualification de gestion de NVOCC. Les affaires de NVOCC se développent
très vite en Chine. Cependant, il y a beaucoup d'insuffisances et des conflits sur certaines questions
détaillées comme : comment identifier son statut juridique ? Dans quelles circonstances l’expédition
de marchandise peut être considérée comme NVOCC et quelles lois doit être appliquées ? Le
NVOCC peut-il devenir une entité bénéficiant des limites de responsabilité de compensation dans
des affaires maritimes ? La nature du B/L de NVOCC etc... Au vue ce qui précède, ce texte fournit
en particulier quelques vues sur ces pratiques.
Mots clés :
NVOCC, statut juridique, B/L, limites de responsabilité , transporteur
2. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
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Sommaire
INTRODUCTION 1
SOMMAIRE 2
REPERTOIRE DES ABRÉVIATIONS 3
I. LE STATUT JURIDIQUE DES NVOCC 4
1.1 LA COMPREHENSION ET LA DEFINITION DES NVOCC 4
1.2 LA DOUBLE IDENTITE DE NVOCC 9
1.3 NVOCC ET TRANSITAIRE 13
II. L’ETABLISSEMENT ET LA NATURE DES B/L DES NVOCC 17
2.1 LES EFFETS DE B/L EMIS PAR DES NVOCC NON QUALIFIES 17
2.2 L’IDENTIFICATION DE LA NATURE DE B/L DES NVOCC 21
III. LE PAIEMENT DES FRAIS DE TRANSPORTS ET LES DROITS DE
DISPOSITION EN NVOCC 25
3.1 LES DROITS DE DISPOSITION DES NVOCC 25
3.2 EN NVOCC, LE DROIT DE DISPOSITION DU VRAI TRANSPORTEUR SUR LES
MARCHANDISES D’UNE TIERCE PERSONNE 26
IV. LES RESPONSABILITES DE NVOCC 29
4.1 LES RESPONSABILITES ENTRE NVOCC ET VRAI TRANSPORTEUR 29
4.2 LES LIMITES DE RESPONSABILITES DU NVOCC 31
4.3 LA PRISE EN CHARGE DES RISQUES ET RESPONSABILITES DU NVOCC 36
BIBLIOGRAPHIES 38
ANNEXE 40
TABLE DE MATIERE 74
3. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 3
REPERTOIRE DES ABRÉVIATIONS
B/L Connaissement
CAE Conseil des Affaires d’Etat.
CAST China Association of Shipbuilding Trade.
CCPIT Chambre de Commerce Internationale de Chine.
CEP Commission d’État au Plan. .
CMAC Commission d’arbitrage maritime de Chine.
CMI Comité international de commerce maritime
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le
développement.
COSCO China Ocean Shipping Company.
COSCON COSCO Container Lines.
CPL Comité(s) permanent(s) de l’(des) Assemblée(s) populaire(s)
locale(s).
CRTS China Road Transportation Co.
CSG China Shipping Group.
FMC Comité maritime fédéral
FCR Forwarder’s Cargo Receipt
CTB/L Combined Transport Bill of Lading.
GATT General Agreement on Tariffs and Trade.
IDE Investissements directs étrangers.
MAC Municipalité(s) relevant directement de l’autorité centrale.
NCM Négociations Commerciales Multilatérales.
NVOCC Non-Vessel Owning Common Carrier
OMC Organisation Mondiale du Commerce.
OSRA Ocean Shipping Reform Act
PENAVICO China Ocean Shipping Agency.
SINOTRANS China National Foreign Trade Transportation.
UE Union Européenne.
UNCITRAL Commission des Nations Unies pour le droit commercial
international
4. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 4
I. Le statut juridique des NVOCC
1.1 La compréhension et la définition des NVOCC
1.1.1 La définition de NVOCC
En ce qui concerne la définition de NVOCC (Non-Vessel Owning Common Carrier),
il existe une grande différence. NVOCC bien que cela soit une expression
communément employée par les Seafreight Forwarders dans beaucoup de pays,
l'expression NVOCC a une définition légale seulement aux Etats-Unis. Parfois, en
dehors des Etats-Unis, eux peuvent être donnés en tant que Non Vessel Owning ou
Cargo Carrier. Car il n'y a aucune définition formelle en dehors des Etats-Unis, ces
variations abondent. Ce que l'expression essaye de transposer est le concept « du
porteur contractuel » c'est-à-dire, toute personne qui éditera un document de transport
bien qu'il ne possède pas lui-même ou ne gère un navire. Les chargeurs qui
choisissent d'employer l'expression NVOCC pour se qualifier, hormis des
entrepreneurs américains qui ont l'obligation légale de faire ainsi dans beaucoup de
circonstances . Les entrepreneurs d'un type nouveau qui prennent en charge des
marchandises en vue de leur transport maritime en conteneur mais qui ne sont pas
gestionnaires de l'acheminement physique par le navire. Aux Etats-Unis d'Amérique,
le Shipping Act de 1984 les a baptisés "NVOCC" ou "Non-Vessel-Operating
Common Carriers" , c'est à dire transporteurs maritimes non opérateurs de navires.
Cette dénomination consacrée par une réglementation de 1990 , a été reprise par la
pratique1
.
En Chine, même si la définition propre de NVOCC n’existe pas, mais dans les
« Règles de transport maritime international », Article 7, on a défini les activités de
NVOCC :
« Être engagé dans des services non-vessel-operating, les formalités à enregistrer dans
le B/L seront subies avec le département de communications compétent du Conseil
d'état et la garantie de sécurité sera payée en conséquence.
Les services non-vessel-operating, comme visés au paragraphe précédent, signifient
de telles opérations commerciales maritimes internationales de transport dans
lesquelles un transporteur commun non-vessel-operating accepte des expéditions de le
chargeur comme transporteur, publie ses propres B/L ou d'autres documents
1
Jean-Michel MORINIERE thèse Les NVOCC Du concept de transporteur maritime contractuel
5. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 5
d'expédition, obtient par l'opérateur international le transport des marchandises par la
mer contre le paiement du fret par le chargeur, et assume les responsabilités d'un
transporteur.
Être engagé dans des services non-vessel-operating dans le territoire chinois, une
entreprise en tant que personne juridique sera établie selon la loi dans le territoire
chinois. » (voir Annexe 1)
1.1.2 Les relations entre NVOCC et le transporteur commun
En raison des différences de définition des NVOCC, certains pensent que le NVOCC
est un transporteur commun sans vaisseaux, le domaine et le mode d’activité se
limitent dans le transport maritime de navire en ligne régulière ; certains pensent que
ses domaines d’activités peuvent s’étendre dans le transports maritimes irréguliers.
Ainsi, il est nécessaire de clarifier les relations entre NVOCC et transporteur
commun.
Les notions des NVOCC et transporteurs communs sont des concepts des systèmes
populaires anglo-saxons. Selon la réglementation, quoi que transport terrestre, fluviale
ou maritime, les transporteurs peuvent se distinguer en transporteurs communs et
transporteurs privés. Les transporteurs communs sont les personnes ou entités qui
transportent des marchandises commissionnées ou non par des personnes non fixées.
Ainsi, les transporteurs communs ont l’obligation de prendre les transports de toutes
les personnes, toutes les marchandises. Par contre, les transporteurs privés ne
transportent que des marchandises commissionnées ou non de certaines personnes, et
le transporteur a le choix de ses clients2
. Le transporteur commun a l’obligation
d’accepter des marchandises confiées par toutes personnes et il est responsable pour la
perte de ces marchandises, sauf quelques cas très rare. Pour le transporteur privé, il ne
fournit que des services à certains clients fixés, et au maximum, il est responsable
envers les clients que pour sa faute. Maintenant, la distinction entre NVOCC et
transporteur apparaît moins importante, car le transporteur commun peut limiter sa
responsabilité par des articles et termes contractuelles.
En fait, le fait de distinguer transporteur privé et commun est la base de
l’établissement du système de surveillance du code de transport américaine. La
Commission fédérale des affaires maritimes est responsable pour les activités
commerciales nautiques qui ont un point de départ aux Etats-Unis. Ce droit de
surveillance est issu du « Code de transport maritime des Etats-Unis » (1984), et en
1998, après des rééditions, c’est le « Code de réforme de transport maritime des
Etats-Unis » . Ce code n’est applicable que pour des transporteurs communs nautiques,
les transporteurs privés ne sont pas concernés. Ici, les transporteurs communs
nautiques indiquent des transporteurs maritimes (Ocean Carrier), des intermédiaires, y
2
Yang, R., « Transporteur commun et transporteur privé » (Chinois), Hebdomadaire de navigation, 2001 (3), page
9.
6. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 6
compris les NVOCC. Dans les autres domaines législatifs, le droit ne distingue pas
des transporteurs communs et privés. Dans le « Code de commerce maritime » il n’y
pas non plus de notion de transporteur commun.
Ainsi, l’auteur considère qu’en raison que le terme « NVOCC » est apparu d’abord
dans les droits et le système de surveillance américaines, ainsi les lois concernent
seulement des transporteurs communs, et les transporteurs privés ne sont pas
concernés. Par conséquent, d’un point de vue des sujets de surveillance juridique, les
sujets concernés de NVOCC sont des transporteurs communs. Mais cela ne veut pas
dire que le transport des NVOCC ne se limite qu’au navire régulier, et que dans les
autres domaines, ils ne sont pas soumis à la surveillance de FMC. Les domaines
d’activités des NVOCC peuvent s’étendre aussi au navire irrégulier. De plus, dans le
projet de loi de UNCITRAL, le terme « NVOC » a été utilisé3
, et ce n’est pas sans
souligner qu’il s’agit de transporteur sans navire commun. Ainsi, si on parle de la
tendance de l’homologation des droits de transports internationaux des marchandises,
il n’est pas nécessaire de limiter les NVOCC au seul transporteurs communs.
1.1.3 La définition de “no vessel” (sans navire)
La condition requise pour être un NVOCC est d’exercer des transports maritimes des
marchandises sans posséder un navire. Il n’y pas de divergence concernant ce point.
Mais est-ce que toutes les personnes qui pratiquent le transport maritime de
marchandise sont NVOCC ? Ainsi, il faut d’abord définir « no vessel » (sans navire).
Quand on parle « avec ou sans navire », on parle de la possession ou non (owing)
d’un navire, ou dans un sens plus large, gérer ou non (operating) un navire. D’abord,
en retraçant les origines juridiques des NVOCC, les OSRA des Etats-Unis, qui sont
un des rares pays à avoir défini clairement le statut des NVOCC, il utilise le terme
« operate », c’est-à-dire qu’il ne « gèrent » pas de navire. Deuxièmement, en
regardant l’histoire de développement des NVOCC, ces derniers sont issus des
intermédiaires ou agents de transports, et ces entités, souvent, ne possèdent pas et ne
gèrent pas des véhicules ou navires de transport. A partir de cela, « sans navire »
signifie sans possession de navire, mais cela cache un autre aspect, c’est-à-dire, sans
gérer ou contrôler un navire.
Mais, qu’est ce que les « gestionnaires » de navire ? Selon les règles des conventions
internationales, les gestionnaires de navire semblent avoir une notion d’extension. Par
exemple, l’Article 2 de la « Convention internationale des conditions d’
immatriculation des navires des Nations Unis », « gestionnaire » signifie les
propriétaires ou des affréteurs de coque nu, ou les personnes physiques ou morales qui
sont chargés des responsabilités des propriétaires ou affréteurs de coque nu par
3
UNCITRAL 1.17: “ The difference between these two definitions is in the treatment of intermediate contractors.
A basic hypothetical example illustrates the distinction. Suppose that a non-vessel operating carrier (NVOC)
contracts to carry goods from a port in one country…”
7. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
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certificate de transfert »4
. Un autre exemple, Article 1 à 4 de la « Convention de
responsabilité civile des gestionnaires des navire nucléaire », « ‘gestionnaires’ sont les
personnes autorisées et licenciées par l’état émietter d’autorisation »5
. C’est clair que,
selon ces différentes conventions internationales, selon leurs besoins, les définitions
des « gestionnaires de navire » sont variées. Pour moi, la définition de la
« Convention internationale des conditions d’ immatriculation des navires des Nations
Unis » peut servir comme une référence. En générale, ce gestionnaire peut être le
propriétaire de navire, le affréteurs de coque nu , et les autres personnes, mais peu
importe comment l’on s’appelle ; c’est sûr qu’il s’agit d’une personne qui possède en
nature, ou contrôle, le navire et ainsi qui en bénéficie ; de plus, il est la personne
responsable pour toutes les responsabilités de navire. Ainsi, si on considère par la
notion propre de gestionnaire de navire, les NVOCC ne doivent pas être les
gestionnaires de navire.
En même temps, pour les personnes qui ne possèdent pas de navire mais pratiquent le
transport maritime, on peut considérer est ce que ils sont gestionnaire de navire.
Premièrement, on peut exclure l’affréteur de coque nu, car le contrat d’affrètement est
un contrat de location de bien. Pendant la durée d’affrètement, l’affrètement de coque
nu possède, utilise et gère le navire.
Deuxièmement, en ce qui concerne les chartes-parties à temps, il semble qu’il s’agit
d’un contrat de concession ou location de bien, mais selon les théories du code civile
Chinois, un des caractères juridiques de location de bien est la transferts des droits de
possession et d’utilisation, et dans le cas de chartes-parties à temps, le navire est géré
par le capitaine et le personnel employé. Quand on loue le navire de manière
ponctuelle, le propriétaire de navire est en fait, encore le vrai transporteur. Ainsi, le
chartes-parties à temps est encore un contrat de transport maritime6
. Pour ces
chartes-parties à temps, le gestion et contrôle de navire est encore sous la
responsabilité de concessionnaire ou locataire de navire qui dispose d’un certain
contrôle sur le navire selon les termes du contrat.
Cependant, après cette analyse de la notion de gestionnaire de navire, on peut dire que
le gestionnaire n’est pas le gestionnaire véritable, il ne peut pas assumer toutes les
responsabilités du propriétaire de navire. A partir de ce point, si le concessionnaire
pratique les activités de transports en louant un navire, quand il signe le contrat de
transport avec le chargeur, en ce cas, l’affréteur à temps peut être aussi NVOCC. Par
ailleurs, dans l’affrètement au voyage, l’affréteur loue une partie ou la totalité de la
place à bord du navire du fréteur, en transportant de marchandise depuis un port vers
un autre, c’est l’affréteur qui paie les frais contractuels de transport. Mais si l’affréteur
4
Article 2, “Opertator” means the owner or bareboat charterer, or any other natural or juridical person to whom
the responsibility of the owner or bareboat charterer have been fomally assigned.
5
Article 1, paragraph 4, “Operator” means the person authorized by the licensing State to operate a nuclear ship,
or where a Contracting State operates a nuclear ship, that state.
6
Si, Y., Des recherches sur les tendances et politiques juridiques des affaires maritimes internationales(Chinois),
Presse populaire de Transport, Beijing, 2002, page 42.
8. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
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a signé le charte-partie au voyage, puis l’affermataire comme transporteur émet le B/L,
l’importateur est destinateur , dans ce cas précis, l’ affermataire devient NVOCC .
Ces dernières années, avec le développement mondial du transport maritime, il
apparaît une série de nouveau mode d’opérations. Certaines d’entre elles ont mis en
question la définition de OSRA 1998 des Etats-Unis. Par exemple, il devient de plus
en plus rare qu’un transporteur commun monopolise un itinéraire, même pour les
itinéraires vers les Etats-Unis. Ainsi, pour but d’accroître la fréquence de rotation, de
réduire les coûts et d’offrir plus de service, les transporteurs communs de longue
distance ont tendance à co-gérer ou se regrouper pour partager des places et co-gérer
un itinéraire. Cette méthode de gestion est efficace et rentable. Ainsi, il émerge un
nouveau genre de gestionnaire, ils louent des places à des autres transporteurs
communs de longue distance et ainsi ils fournissent des services auprès des chargeurs,
mais ils ne gèrent pas de navire sur cet itinéraire. Par conséquent, il est difficile
d’identifier ce genre de gestionnaire, est-il NVOCC ou transporteur commun de
longue distance ? Un côté, il fournit un service de transport maritime, en émettant de
B/L « Ocean » et non « House », il signe un contrat de location d’espaces avec le
gestionnaire de navire et pas un contrat de transport de marchandise, ainsi sa relation
avec le gestionnaire de navire n’est pas celle du chargeur avec le transporteur, mais
celle de transporteur avec transporteur. Par conséquent, d’un point de vue pratique, il
est un transporteur commun maritime7
; mais autre côté, il ne gère pas de navire, en
cas de litige et dommage, sa capacité de dédommager et garantir financièrement est
semblable au NVOCC, la question persiste, est-il un transporteur commun ou un
NVOCC ?
Aux Etats-Unis, il est considéré comme un transporteur maritime commun. Le comité
maritime fédérale des Etats-Unis (FMC) ordonne, si une société a un navire attaché à
un itinéraire régulier d’un port américain, quoiqu’elle aie ou non un navire sur un
autre itinéraire, elle est considérée comme transporteur maritime et non comme un
NVOCC. Les raisons sont les suivantes : même si le transporteur commun et le
NVOCC fournissent de manière identique un service de transport, le NVOCC n’est
pas le vrai réalisateur de transport maritime, il n’est qu’un intermédiaire de transport,
sa capacité d’exécuter le contrat et sa capacité de dédommager est totalement
différente que celle du transporteur commun maritime. La clé est que le NVOCC ne
gère pas le navire. Par conséquent, pour protéger les intérêts légaux de tout le monde,
les américains réglementent : tous les gestionnaires qui louent de l’espace en
fournissant un transport maritime, doivent avoir la capacité à assumer les
responsabilités et obligations de transport de transporteur commun, et il doit, au moins,
gérer des navires sur un des itinéraires attachés à un port maritime. Les autorités ne
permettent pas des actes de simple location qui ne gèrent de navire sur aucun
itinéraire. En un mot, seulement les transporteurs communs maritimes peuvent louer
7
Wang, Z., « Des recherches sur la fondation juridique des NVOCC » : « thèse » (Chinois), Université des affaires
maritimes de Dalian, Dalian, 2004.
9. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
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des espaces, et NVOCC ne peuvent pas fournir un service de transport maritime en
louant des espaces des autres.
En Chine, les « Règles » ont défini les domaines d’activités du NVOCC, mais elles
n’ont pas défini sa nature. En théorie, le NVOCC doit être classé dans l’industrie de
transport maritime (soit transporteur), mais l’Article 5 qui concerne les conditions
requises d’exercer des transports maritimes internationaux, il stipule que pour exercer
ces transports, il faut équiper le navire pour réaliser de ces transports. Cette demande
ne correspond pas aux NVOCC. Mais si on classe les NVOCC dans la catégorie des
industries annexes du transport maritime, en théorie, ça n’a pas de sens. Car dans
l’article 2, paragraphe 2, en ce qui concerne les 5 grandes catégories des industries
annexes de transport maritime, il n’est pas mentionné de NVOCC. C’est-à-dire que
les activités des NVOCC ne sont classées dans aucune des deux activités de base.
Ainsi, l’auteur pense que le NVOCC doit être : Enregistré dans son pays d’origine,
qui est autorisé à pratiquer le transport maritime en tant que transporteur, et qu’il ne
possède ni ne gère de navire. Il peut toutefois accepter les marchandises du chargeur
en tant que transporteur en émettant son propre connaissement ou d’autres documents
de transport. Il paye des frais de transport du chargeur et faire réaliser le transport par
les gestionnaires de transport maritime, de plus il est responsable auprès du chargeur.
Par ailleurs, envers le vrai transporteur, il est devenu le chargeur et l’affermataire (en
cas de location de navire).
1.2 La double identité de NVOCC
Les relations juridiques de NVOCC peuvent se distinguer en deux parités : la
première est la relation contractuelle entre le gestionnaire des activités NVOCC et le
chargeur; la deuxième est la relation contractuelle entre le NVOCC et le gestionnaire
de transport maritime international. Dans le premier cas, le statut juridique du
NVOCC est d’être transporteur ; dans le deuxième, il est chargeur. Le NVOCC joue
donc des rôles différents, il est doté donc d’une double identité.
1.2.1 NVOCC comme transporteur
1.2.1.1 Vis-à-vis du vrai transporteur : transporteur contractuel
Selon les « Règles de transport maritime internationale », le NVOCC, à son propre
nom, accepte les marchandises des chargeurs, il émet son propre B/L ou d’autres
documents de transport, il encaisse le fret venant du chargeur, réalise le transport
maritime international de marchandise et assume des responsabilités de transporteur.
Selon les « Règles », on peut considérer le NVOCC comme une partie au contrat de
10. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 10
transport : son B/L et d’autres documents de transport lui donne un statut juridique de
transporteur. De plus, le code maritime chinois, en manière indirecte, accepté le statut
juridique du NVOCC comme transporteur. L’article 42, Section 1, du code maritime
chinois dispose que le transporteur est la personne qui conclue le contrat de transport
de marchandise en son propre nom et par intermédiaire des autres. Cette définition
correspond aux « Règles de Hambourg ». Ainsi, le NVOCC a signé le contrat de
transport maritime avec le chargeur, il est le transporteur contre le chargeur, il doit
donc assumer ses obligations selon les règles de droit, et le contenu du contrat, enfin il
engage sa responsabilité tout au long du contrat de transport. En cas de perte ou de
manque de marchandise, sauf cas excepté, qu’il s’agisse ou pas des fautes du NVOCC,
il sera toujours responsable contre le chargeur. Il doit toujours respecter la « Loi de
transport maritime », des clauses du B/L et les coutumes du transport international. Le
NVOCC a le droit de payer des frais de transport envers le chargeur, quand il ne
reçoit pas des frais de transports ou l’autres, il a le droit de disposer de la marchandise,
et il a aussi le droit de se dédommager sa perte en cas de faute de chargeur. Mais
n’ayant pas de navire, il doit réaliser le transport par le « vrai » transporteur maritime,
il est aussi un transporteur contractuel. Les principales différences entre les NVOCC
et le transporteur réel est que : le premier ne possède pas et ne gère pas de navire
tandis que le seconde gère en direct le navire. Le premier établie un « B/L House »
lequel pose une relation contractuelle de transport avec le chargeur, le seconde émet
un « B/L Ocean » qui selon les principes de réciprocité de contrat admet que le
transporteur « réel » n’a pas de relation contractuelle avec le chargeur. La durée de
responsabilité pour le premier s’étend sur plusieurs port, ou de port à port, pour le
seconde, c’est souvent au moment du chargement de la marchandise jusqu’à sa
livraison ; le premier peut réaliser des transports maritimes et terrestres, le second
seulement maritime8
.
1.2.1.2 NVOCC comme transporteur limité
Le NVOCC comme transporteur contractuel doit, selon les règles, avoir des droits et
de obligations, mais n’ayant pas de navire il peut tout de même réaliser le transport
maritime. Ses droits sont limités d’une certaine manière, il est un transporteur limités.
Les capacités d’exécution des contrats des NVOCC sont limitées.
Durant le transport de marchandise, en ce qui concerne la gestion de marchandise, la
maîtrise des informations et le contrôle de processus de transport, le NVOCC est dans
une situation difficile. Selon le contrat de transport entre NVOCC et chargeur, quand
il n’exécute pas ou qu’il exécute mal ses obligations, il doit assumer ses
responsabilités, mais il est clair que ses capacités à exécuter le contrat de transport
sont moindres de celles du transporteur « réel ».
8
Fu, C., « Analyses du système NVOCC en Chine » (Chinois), Presse de la Cour populaire, 2002 (2).
11. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 11
En pratique, le B/L d’un NVOCC est souvent en retard alors que le B/L Ocean.
NVOCC, très souvent accepte d’abord les marchandises du chargeur, puis il les
charge auprès du transporteur « réel ». Selon la procédure, le B/L du NVOCC et celui
du B/L Ocean doivent être émis en même temps, mais le fait que le NVOCC n’a pas
de capacité de contrôler le chargement de marchandise, il ne peut donc pas émettre
son B/L qu’après l’émission et la confirmation du B/L Ocean.
En outre, le contrôle et la maîtrise du NVOCC face à la marchandise, n’est pas
réellement efficace. En fait, on s’aperçoit parfois que depuis l’acceptation de
marchandise jusqu’au paiement, le NVOCC n’a jamais contrôlé celle-ci. En réalité,
les marchandises qui sont sous le contrôle complet du transporteur. Pour le chargeur,
les marchandises sont dans le main d’une autre partie contractuelle indépendante,
même si le chargeur a rempli toutes ses obligations contractuelles, si le NVOCC ne
remplit pas ses obligations contractuelles envers le transporteur « réel », les intérêts et
les droits du chargeur ne sont pas encore garantis. Tous cela s’explique car le
NVOCC n’a pas de véritable contrôle sur la marchandise. Ceci s’explique aussi car le
transporteur n’est pas l’employé ou concessionnaire du NVOCC. C’est souvent le
chargeur qui prend les risques du manque de compétence de NVOCC.
Les limites du NVOCC dans d’autres domaines
Les NVOCC ne peuvent pas bénéficier des droits anti-monopole de transporteur
En général, dans l’industrie du transport maritime, il existe une concurrence libre,
efficace et permanente. Certains monopoles vont au contraire, favoriser une
meilleure répartition des ressources, réduire des coûts et mieux servir9
19. Afin de
promouvoir et d’encourager le développement de l’industrie du transport maritime, il
faut maintenir le niveau d’investissement dans le secteur. Les transporteurs communs
maritimes et les syndicats de navire régulier peuvent bénéficier d’exemption des
droits d’anti-monople. L’OSRA des Etats-Unis et l’Union Européenne ont tous mis au
point ce genre de règlements. Mais ces privilèges s’appliquent qu’aux transporteurs
communs et non aux NVOCC.
Selon le « Code de transport nautique » des Etats-Unis, les NVOCC ne peuvent pas
bénéficier des droits contractuels de service comme les « vrais » transporteurs. Selon
ce « Code » 1984, la définition du « Contrat de service » est que : le « « Contrat de
service » signifie un contrat écrit, autre qu'un connaissement ou un reçu - entre un ou
plusieurs chargers et un transporteur commun indépendant ou un accord entre ou
parmi les transporteurs communs en lesquels le chargeur ou les chargeurs font un
engagement pour fournir un certain volume ou partie de cargaison sur une période
indiquée, et le transporteur commun ou l'accord commet à un certain taux ou
programme de fret et un niveau de service défini, tel que l'espace assuré, le temps de
passage, la rotation de port, ou les dispositifs de service semblables. Le contrat peut
9
Gorpe, S., « Transportation System Studies », Analysis and Policy, 1988.
12. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 12
également indiquer des dispositions en cas du non performance de la part de n'importe
quelle partie 10
». Selon cette définition, les NVOCC ne bénéficient pas des droits
d’établir des contrats avec les transporteurs. Les lois américaines sont ainsi très
sévères envers les NVOCC. Dans les autres pays, les réglementations ne sont pas
aussi strictes.
Ces dernières années, FMC a reçu sans cesse des demandes de grands NVOCC pour
ouvrir le marché du transport maritime. En juillet 2003, la société UPS qui pratique
des services en NVOCC a encore une fois déposé une demande auprès de FMC, en
réclamant les mêmes droits que les sociétés propriétaires de navires. Elles veulent
signer des contrats de service en direct avec les chargeurs. Cette demande a été
soutenue par 200 sénateurs américains ainsi que de nombreux homologues et
chargeurs du secteur. Le FMC a été obligé de reconsidérer la demande d’ UPS11
. Le
27 octobre 2004, FMC a décidé qu’à partir du 1er
janvier 2005, les NVOCC sont
autorisés à signer des contrats similaires de services avec des chargeurs comme les
sociétés propriétaires de navires (NVOCC Service Agreement⎯NSA). Cela a crée un
espace d’ajustement des tarifs. En pratique, le FMC exige que les ajustements de
tarifs de NVOCC doivent être enregistrés de manière ponctuelle auprès FMC12
.
En même temps, ces changements ont influencé les « Règles de transport maritime »
En Chine, selon les « Règles », les NVOCC ne peuvent pratiquer que des tarifs
déclarés et ils ne peuvent pas signer des conventions de tarifs avec les transporteurs.
1.2.2 Les NVOCC en tant que chargeurs
La relation entre les NVOCC et les transporteurs communs est une nouvelle relation
de transport maritime entre chargeur et transporteur. Le contrat de transport maritime
a défini les obligations et les responsabilités des deux côtés. En même temps, les
NVOCC en tant que chargeurs sont soumis aux ajustements en ce qui concerne les
chargeurs par la « Code de transport maritime ». Selon l’Article 69 du « Code », les
NVOCC comme chargeur et destinataire, assument les obligations de payer les
« vrais » transporteurs maritimes, et selon le B/L émit et les clauses relatives au B/L, à
recevoir les marchandises à destination. Mais comme chargeur, les NVOCC sont
différents que les autres chargeurs ordinaires, propriétaires de marchandises :
Les NVOCC : un chargeur compétent et incompétent
10
L’original:“‘service contract’ means a written contract ,other than a bill of lading or a receipt, between one or
more shippers and an individual ocean common carrier or an agreement between or among ocean common carriers
in which the shipper or shippers makes a commitment to provide a certain volume or portion of cargo over a fixed
time period, and the ocean common carrier or the agreement commits to a certain rate or rate schedule and a
defined service level ,such as assured space ,transit time, port rotation, or similar service features. The contract
may also specify provisions in the event of nonperformance on the part of any party.”
11
“Key points of the proposed change”, Americian Shipper , December 2004.
12
Ling, C., « Les nouveaux règlements de la Comité fédérale des affaires maritimes en ce qui concerne les tarifs
de transport »(Chinois), Bulletin de transaction de transport nautique, 2004, page 49.
13. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 13
Même si le NVOCC vis-à-vis du transporteur commun maritime est un chargeur, mais
dans le processus de transport international, la capacité du NVOCC à contrôler les
marchandises est très limitée, voir impossible. Selon le Chapitre 4, Section 3 du
« Code de transport maritime », la responsabilité du chargeur est applicables aux
NVOCC. Mais en pratique, les NVOCC ne peuvent pas remplir ses missions. Par
exemple, l’Article 67 : « Le chargeur doit, de manière ponctuelle, passer toutes les
formalités nécessaires auprès des autorités de port, des autorités douanières,
vétérinaires, de contrôle et des autres services, et il doit donner les justificatifs et
documents dûment passés de formalités au chargeur ; en cas d’atteintes aux intérêts
du chargeur en raison de documents incorrects, incomplets ou en retard, le
transporteur doit assumer les responsabilités de dédommager. » C’est clair que si les
NVOCC ne peuvent pas passer ces formalités, et que les obligations du transporteur à
remplir ses obligations vis-à-vis NVOCC dépendent complètement sur les actes de
vrais chargeurs, en raison du manque de contrôle de marchandises, les obligations de
NVOCC, en ce qui concerne les quantités, les volumes, les emballages, les natures de
marchandises, dépendent aussi complètement sur un trière personne—le « vrai »
transporteur/chargeur. A cause de cela, même si le NVOCC n’a pas commis de faute,
en cas de perte de la marchandise par le transporteur commun, causées par des
négligences des « vrai » chargeurs, le NVCC doit être responsable au premier rang
auprès de transporteur commun.
Les NVOCC qui collectent et rassemblent des marchandises auprès de petits et
moyens propriétaires de marchandise, doivent charger les marchandise auprès du
transporteur commun. Les NVOCC sont différents que l’associations des propriétaires
de marchandises. Même que tous les deux peuvent rassembler les marchandises à
expédier en leur nom auprès de transporteur, mais en général, les associations des
propriétaires de marchandises sont des entités à but non lucratif, et elles représentent
des chargeurs (en collectant des adhérents) et pendant le transport, elles ne bénéficient
pas des profits. Les obligations et les responsabilités appartiennent toujours à ces
adhérent ; cependant les NVOCC, pendant le transport, a ses propres bénéfices car il
assume ses obligations et sa responsabilité en son propre nom. Ainsi ces deux genres
d’entités sont par nature différentes.
1.3 NVOCC et transitaire
1.3.1 Les différences entre NVOCC et transitaire classique
Regardant le développement des navires réguliers de container au transport maritime
international, les NVOCC ont été développés par les transitaires. les transitaires sont à
l'origine des structures NVOCC et qu'ils ont été les premiers à rechercher des accords
particuliers avec les gestionnaires de navires. Les deux ont un lien étroit. Les activités
du NVOCC sont, en fait, une branche des activités des transitaires internationaux. Au
début, les domaines d’activités du transitaire se limitaient uniquement aux formalités
14. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 14
selon les arrangement des propriétaires de marchandise, par exemple, réservation de
place, dédouanement, assurance, etc.,. Ils encaissent alors des commissions de service.
Mais avec le développement du transport international, les domaines d’activités des
transitaires se sont étendus en organisation sur tout le transport, comme le groupage
de container. Même en tant que « chargeur assimilé » ils acceptent la concession du
propriétaire de marchandise à établir ses propres B/L en gagnant la différence des
tarifs. C’est en raison de ce développement que naquit la notion de « NVOCC ». Mais
du fait que les NVOCC sont issus du milieu du transit, il était parfois très difficile
de distinguer ces deux entités. Il faut bien les distinguer pourtant. On peut faire une
distinction entre les deux par les aspects suivants :
Les contrats entre NVOCC et chargeur ou entre transitaire et chargeur
Si le contrat signé est un contrat de transport, et le terme utilisé dans le contrat est
« transporter » (carry), son identité sera NVOCC, car il est considéré à agir en son
propre nom, et la relation entre lui et le chargeur est une relation entre transporteur
contractuel et chargeur. S’il s’agit d’un contrat de commission, dans lequel il agit en
tant qu’agent ou intermédiaire, le terme utilisé sera alors « transport arrangé »
(Arrange Transportation), son statut sera transitaire et la relation entre lui et le
chargeur est une relation entre le mandateur et le mandaté.
Les contrats entre NVOCC et vrais transporteur ou entre transitaire et vrais
transporteur
Le NVOCC comme le vrais transport de marchandise, il agit en son propre nom, et il
y a entre lui et le vrais transporteur , une relation de chargeur et transporteur, ainsi
entre le « vrai » chargeur et le « vrai » transporteur il n’y pas une relation directe
juridique. Le transitaire ne peut agir qu’en tant que mandaté et sa relation avec le vrais
transporteur est une relation de mandaté avec le chargeur, ainsi le chargeur est la
partie du contrat de transport.
La capacité à émettre B/L et les autres documents similaires.
Par la suite le NVOCC a accepté les marchandises du chargeur, il va, en tant que
« transporteur » émettre son propre B/L et d’autres documents similaires. Il est
responsable pour toute la durée du transport de marchandise. Du fait qu’il ait la
compétence à émettre le B/L. La relation qui existe entre lui et le destinataire est celle
du transporteur et du porteur du B/L. Par contre, il peut avoir la « casquette » de
transitaire qui reçoit les marchandises du chargeur, il va faire un reçu (Forwarder’s
Cargo Receipt,FCR) ou d’autres documents similaires. Il est le transitaire ou agent de
chargeur, il n’a aucune relation avec le destinataire.
Les revenus des NVOC et transitaire
15. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 15
Le NVOCC agit en son propre nom, il encaisse le fret en tant que « transporteur »
auprès du chargeur, puis en tant que chargeur il signe un contrat de transport avec le
transporteur « réel » en lui réglant le fret. Il gagne une différence raisonnable sur le
prix du transport. Par contre, les revenus issus des activités de transit sont constitués
principalement de commissions émanant du transporteur « réel » et des frais de
services des chargeurs.
La capacité à recevoir des mandats des sociétés ou NVOCC étrangers en pratiquant
des activités en NVOCC en Chine
Le NVOCC peut recevoir des mandats des sociétés et NVOCC étrangers en pratiquant
des activités en NVOCC en Chine. Il peut émettre des B/L, réserver des espaces à
bord, signer des accords de tarifs et charger des frais de mandat. Dans l’article 3 de
l’Arrêt (N°5) des « Règles de transport maritime international de la R.P.C » : « Les
gestionnaires en NVOCC étrangers qui n’ont pas de filiale ou succursale à l’intérieur
de Chine, doivent mandater des gestionnaires locaux qui ont la qualification NVOCC
pour émettre des B/L. Les gestionnaires chinois NVOCC, quand ils pratiquent des
activités NVOCC dans les régions où il n’a pas de filiale ou de succursale et quand ils
ont besoin d’émettre des B/L alors le mandaté doit avoir la qualification NVOCC.
Sans cette qualification, les gestionnaires ne peuvent pas accepter des mandats des
autres NVOCC en émettant des B/L à leur place.
Ces cinq points sont les caractères principaux qui font la distinction entre les NVOCC
et les transitaires, mais il ne faut tout de même pas se limiter à un de ces cinq points.
Le tableau suivant sert à identifier ou comparer les NVOCC aux transitaires :
(Tableau 1 : La distinction des NVOCC des transitaires classiques)
Contenus
Nom
Transitaire NVOCC
Conclusion de contrat de transport Non Oui
Charge des frais pour tout le transport Non Oui
Commission Oui Non
Différence de tarifs de transport Non Oui
Responsabilité pour tout le transport Non Oui
Emission de B/L Mandaté Oui
Identité envers chargeur Chargeur Transporteur
Identité envers le vrai transporteur Chargeur
Mandaté
Chargeur
Statut juridique Unique Double
16. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 16
1.3.2 La coordination de NVOCC en tant que gestionnaire
indépendante
Avant l’application des « Règles de transport maritime », la notion de « NVOCC »
n’existait pas en Chine. Les activités similaires étaient des services de transitaires ou
de mandat de transport international. D’un point de vue juridique, il existe les
« Règles de gestion de l’industrie de concession de transport international » 1995 du
Conseil d’Etat et les « Règles détaillées de gestion de l’industrie de concession de
transport international » du Ministère de Commerce extérieur de 1998. Au 1er
janvier
2002, les « Règles de transport maritime international de R.P.C » ont introduit, pour la
première fois, la notion de NVOCC, et définit les systèmes d’enregistrement de B/L et
de caution et garantie. Au 20 mars 2003, le Ministère de transport a promulgué les
« Règles détaillées d’application des « Règle de transport maritime international » ».
Ainsi, en Chine, on peut dire que les activités de NVOCC sont séparées de celles des
industries de transitaire. Maintenant, en Chine, les transitaires ne pratiquent que des
activités de mandat.
Du fait que les transitaires en tant que mandaté de chargeur peuvent agir comme
gestionnaire indépendant, ce statut leur permet de gagner des commissions des
sociétés de transport et aussi la différence de tarifs de fret. En cas de contentieux, ils
peuvent transférer les risques de NVOCC sur le transporteur « réel ». Ainsi, les
activités de transitaires ont causé pas mal de problème.
17. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 17
II. L’établissement et la nature des B/L des
NVOCC
En retraçant le processus de transport de NVOCC, d’abord, c’est la réservation
d’espace de la part du chargeur auprès du NVOCC, puis c’est l’acceptation et la
réception des marchandises, ensuite à la demande des chargeurs il faut établir le
« House B/L ». A cette étape, le NVOCC est qualifié ou non, les effets des B/L émis
par des NVOCC non qualifié et la nature de House B/L seront évoqués dans cette
section.
2.1 Les effets de B/L émis par des NVOCC non
qualifies
2.1.1 L’obtention de la qualification d’activités des NVOCC
Les NVOCC sont des acteurs principaux dans les activités de transports maritimes
internationaux. Ils n’ont pas ou ne gèrent pas leurs propres bateaux. Ils acceptent les
marchandises des clients comme transporteurs, en établissant leurs propres B/L ou des
autres documents de transport, ils chargent des frais de transport auprès de client, et
puis ils confient les marchandises aux « vrais » transporteurs (des transporteurs
internationaux). Ainsi les NVOCC peuvent exercer leurs activités sous des conditions
relativement simples, et leurs capacités d’assumer des responsabilités sont
relativement faibles. Par conséquent, il faut créer un système très sévère pour
surveiller les NVOCC, et ce système peut augmenter les capacités d’assumer leurs
responsabilités. Une des principales contributions des « Règles de transport maritime
internationale » est que, en apprenant des autres pays (principalement des Etats-Unis),
on a créé nos propres règles, et selon les caractères des NVOCC et les problèmes
existants en transport en Chine, on a établi des règles pour avoir la qualification d’être
NVOCC.
Premièrement, dans “les règles de transport maritime internationales”, Article 7: “En
Chine, pour exercer des activités des NVOCC en territoires chinois, il faut établir une
personne morale selon des règles en vigueur en Chine.” C’est-à-dire, seulement les
personnes morales qui ont obtenu les qualifications peuvent exercer des activités des
NVOCC en Chine. Et selon le “Code civile”, les personnes morales doivent
correspondre aux montant minimum de capitaux des règles en vigueur et puis après la
18. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 18
vérification homologué des autorités administratives, on peut établir des personnes
morales. Mais les « règles de transport maritime internationales » n’ont pas fixé les
capitaux d’enregistrement, ainsi, le montant minimum d’enregistrement est sous des
modifications de la « code des sociétés ».
Deuxièmement, du fait que les NVOCC n’ont aucun bateau et ils ne les gèrent pas,
ainsi de nombreuses sociétés NVOCC sont des « sociétés de sac ». En cas de litige, ils
n’ont pas la capacité à assumer leurs responsabilités. Par conséquent, Article 7 des
« Règles de transport maritime internationales » demande : pour exercer des activités
en NVOCC, il faut déposer une somme de caution ou garantie auprès des autorités de
transport. Le montant pour des demandeurs en NVOCC est de 800 000 RMB ; de plus,
en installant chaque nouvelle structure, il faut ajouter 200 000 RMB. Cette caution ou
garantie a pour fonction principale de payer des amandes ou prendre en charge des
responsabilités civiles en cas de non respect des « Règles de transport maritime
internationales ».
Troisièmement, en ce qui concerne des mesures d’enregistrement des B/L des
NVOCC. Les NVOCC comme les transporteurs en transports internationaux
maritimes des marchandises, peuvent émettre leurs propres B/L. Le B/L est un
document très important dans le système international de transport et de crédits
documentaires. Si ces documents ne sont pas gérés de manières très efficaces, les
intérêts légaux des parties concernées ne seront pas protégés. Avant l’application des
« Règles de transport maritime internationales », en Chine, il n’existe même pas un
système d’enregistrement des B/L des NVOCC, et l’ordre de marché n’est pas
règlementé. Il y a eut de nombreux cas d’escroqueries en utilisant des B/L des
NVOCC (en particulier des NVOCC de l’étranger). En conséquence, pour faciliter
l’identification des NVOCC pour les chargeurs, les destinataires, et d’autres parties
ayant des intérêts de marchandises et afin de clarifier les relations d’obligations et de
responsabilité ou pour éviter des abus et escroqueries des B/L des autres, l’Article 7
des « Règles de transport maritime internationales » réglemente ainsi : pour exercer
des activités NVOCC, il faut passer une formalité d’enregistrement auprès des
autorités de transport. De plus, les NVOCC ne peuvent émettre que leurs propres B/L.
Par ailleurs, La Bourse de transport maritime de Shanghai, pour faire appliquer les
« Règles de transport maritime internationales », a invité des experts et spécialistes,
des juristes dans le domaine de transport maritime à faire un modèle de B/L pour les
NVOCC en Chine.
En résumé, seules les entités qui ont fait les enregistrement des B/L auprès des
autorités de transport, qui ont déposés des cautions ou garanties, qui ont ensuite créé
des personnes morales en Chine, seulement ces entités qui ont réalisé toutes ces
démarches peuvent exercer des activités NVOCC en Chine en toute légalité, sinon ils
seront considérés comme des NVOCC non qualifiés.
19. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 19
2.1.2 Les contentieux des effets de B/L émis par des NVOCC
non qualifiés
Pour le moment, les NVOCC enregistrés sont principalement issus des agents de
transports, même si les « Règles de transport maritime internationales » ont définit
clairement la qualification d’exercer des activités en NVOCC, mais en Chine depuis
toujours, le marché de concession de transport est très chaotique. Et même avant
l’application des « Règles », de nombreux agents avait déjà exercé des activités
NVOCC. Et après l’application des « Règles », en raison de sa courte durée de
mise-en-effet, de nombreux agents n’ont pas encore changé leurs habitudes de travail ;
et des autres agents, pour éviter des contrôles administratives en matières de garantie
pour obtenir leur qualification. A cause de ces raisons, sur le marché, il reste encore
une quantité d’agents de transport, qui continuent encore d’exercer des activités en
NVOCC. Autrement, il y a encore des NVOCC non qualifiés sur le marché. Ces actes
ont, de manière claire et nette, entravé des règles obligatoires des « Règles de
transport maritime internationales », qui nuisent à l’ordre du marché. L’Article 43 des
« Règles » stipule que les autorités compétentes en matière de transport du conseil
d’Etat et des autres organismes gouvernementales, en cas de non respect de dépôt de
garantie, d’enregistrement des B/L en exerçant des activités NVOCC, peuvent être
sanctionnés par des amendes administratives. C’est une mesure administrative contre
un acte civil, de plus les « Règles » ont souligné la nature obligatoire, mais pas définit,
en direct, les résultats civils de non respect à ces règles. Par conséquent, en ce qui
concerne les effets des B/L émis par NVOCC, il reste toujours un débat ou
contentieux.
Dans ce domaine, il existe deux points rivalisant dans le sphère académique: une
école pense que les B/L émis par des NVOCC non qualifies doivent être considérés
comme sans valeur. Leurs arguments de l’Article 52 des « Droit des contrats » ont
réglementé « les contrats qui ne respectent pas des lois, des règles administratives sont
invalides », ainsi, les NVOCC qui ne respectent Article 26 des « Règles de transport
maritime internationales », les B/L des NVOCC qui n’ont pas été immatriculés sont
invalide ; une autre école pense que, même les « Règles de transport maritime
internationales » que pour exercer des activités en NVOCC, il faut faire les
formalités d’enregistrements des B/L, mais elles n’ont pas souligné cet enregistrement
comme une des conditions nécessaire pour la validation du contrat, ainsi les B/L émis
par des NVOCC non qualifiés ( des justificatifs de contrats de transport » doivent être
valides.
En jurisprudences pratiques des affaires maritimes, il existe de différentes opinions et
jugements.
Cas 1 : La société A a réservé un place auprès de la société B en logistique, la société
B a accepté la réservation, puis elle a émis le B/L formulé de sa société. En raison
20. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 20
Mais Société B n’a chargé et puis transporté les marchandises de la Société A. La
société A, pour respecter les délais est obligée de transporter ses marchandises par
avion à leurs destination. Par conséquent, Société A a réclamé des frais
supplémentaires de transports aériens auprès Société B de logistiques. Basé sur la
validité du contrat de transport conclu entre Sociétés A et B, le cour maritime Q, après
des enquêtes, il a été révélé que la Société B, comme transporteur contractuel en tant
que NVOCC, mais elle n’a pas déposé les cautions et pas fait la formalité
d’enregistrement des B/L. L’Article 26 des « Règles » sont des règles obligatoires
administratives, ainsi, selon l’Article 52 des « Droit des contrats », ce contrat de
transport en question ne doit pas être validé.
Cas 2: La société A producteur de textile a conclu un contrat d’exportation avec une
société C américaine, le mode de commerce est en FOB, et le mode de paiement est
T/T , les formalités de contrôle commerciale, de transport sont confiées à la société B
de transport. La société B, agent de la société D (de transporteur contractuel
américaine), a émis le B/L NVOCC. Sur le B/L est écrit : le chargeur est la société A
de textile, le destinataire et l’informé est la société C (américaine). Dès que les
marchandises sont arrivées à destination, elles sont retirées par une tierce personne
ayant le B/L originale. La Société n’a pas reçu des règlement de ses marchandises, et
elle a mis Société B au courant en lui disant que le B/L de Société D émit par la
Société B n’avait pas été enregistré auprès du Ministère du Commerce, et le contrat de
transport n’est donc pas valide. La Société B, en tant qu’agent a donc signé un contrat
de transport invalide, qui l’a prive ses droits de contrôle sur la marchandise. En cas de
pertes de marchandises, elle doit assumer la responsabilité de non respect du B/L. La
Société A a demandé la Société de restituer les marchandises sous B/L et de
dédommager de ces pertes. La Société B a contesté qu’elle n’est pas l’agent, en
montrant le statut de NVOCC de la société américaine enregistré aux Etats-Unis, et
aussi le contrat d’agent d’émettre des B/L. Après la séance, la Cour décide que le
transporteur contractuel en question est la Société américaine D. Les « Règles » ont
définit que pour exercer les activités en NVOCC, il faut l’enregistrement des B/L,
mais cela n’est pas une condition nécessaire pour la validation du contrat, ainsi
Société en émettant B/L de NVOCC étranger non enregistré en Chine, n’a pas
influencé la validité du contrat entre les Sociétés A et D. Ainsi, la Société B, en tant
que’agent de la signature de contrat, ne doit pas assumer les responsabilités de
dédommager des pertes de marchandises. Ainsi le jugement a rejeté les demandes de
procès de Société A.
Selon le « Code de contrat » l’Article 52, les contrats qui ne respectent pas ces règles
obligatoires de lois ou des arrêts administratifs sont invalidés. Ainsi, cela constitue un
critère de mesure sur la validité d’un contrat. Par conséquent, pour voir si le B/L fait
par le NVOCC sont valide ou pas, il faut voir s’il respecte ou pas le « Code de
contrat » l’Article 52.
Premièrement, la compréhension du « Code de contrat » l’Article 52
21. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 21
Selon le « Code de contrat » l’Article 52, seulement en cas de non respect des règles
obligatoires de lois ou des arrêts administratifs, les contrats sont invalides, et non les
contrats incomplets et défectueux. En chine, les règles juridiques peuvent se
distinguer en règles obligatoires et non obligatoires. Seulement en ne respectant pas
les règles obligatoires, les contrats sont invalides. En même temps, les règles
obligatoires peuvent se distinguer en règles d’ordonnance et d’interdiction. Le
premier réglemente ce que l’on doit faire et le second ce que l’on ne doit pas faire.
Les règles d’interdiction se classent en règles de suppression et d’efficacité. La
première va supprimer les actes ne respectant pas les règles en sanctionnant et
interdisant, mais ne niant pas la validité juridique de l’acte. Mais pour le moment le
« Code de contrat » l’Article 52, n’a pas bien définit le genre exacte de validité de
contrat.
Article 26 des « Règles de transport maritime international »
Dans les « Règles », l’Article 7 a ordonné que pour exercer des activités NVOCC, il
faut passer des formalités d’enregistrement de B/L auprès du Conseil d’Etat, en
déposant une caution. L’Article 26 a ordonné qu’en cas de non respect
d’enregistrement de B/L et de dépôt de caution, la personne ne peut pas exercer des
activités NVOCC. Il s’agit d’ici une règle d’interdiction. Mais ce n’est pas défini
comme tel s’il s’agit d’une règle d’efficacité. Le but d’enregistrement de B/L et dépôt
de caution est de protéger des intérêts des personnes concernés et de surveiller et
régulariser le marché. Mais en tant que règle d’interdiction, la validité de contrat, par
contre, n’est pas bien définie.
2.2 L’identification de la nature de B/L des NVOCC
2.2.1 La distinction des B/L entre NVOCC et « vrai »
transporteur
En pratique, le NVOCC en tant que transporteur signe le contrat de transport de
marchandise avec le chargeur, en émettant ses propres documents de transports au
chargeur31. Les « Règles de transport maritime international » et « Règles détaillées
d’application » en chine ont considéré cette émission de documents comme condition
requise pour être NVCC. Et ces B/L de NVOCC s’appellent B/L House, et le B/L de
vrai transporteur B/L Master ou Memo.
Quand une marchandise a expédié sous B/L d’un NVOCC et d’un véritable
transporteur, le procédé de circulation de ces deux B/L sont normalement le suivant :
1. Le NVOCC, après avoir reçu des marchandises, émet son propre B/L, House B/L
au chargeur ;
22. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 22
2. Le NVOCC, en tant que chargeur transfère les marchandises au « vrai »
transporteur maritime, ce dernier émet alors son B/L, Master B/L au NVOCC ;
3. Le chargeur fait le règlement avec le B/L du NVOCC ;
4. La banque d’exportation transfert le B/L à la banque d’importation ;
5. Le destinataire, après le règlement, retire le B/L du NVOCC de sa banque ;
6. Le NVOCC envoie l’original de B/L de vrai transporteur et la copie de son propre
B/L à son agent au port de destination ;
7. L’agent au port de destination du NVOCC échange le connaissement avec le
« vrai » transporteur ou son agent avec le B/L du « vrai » transporteur ;
8. Le destinataire échange le connaissement avec le B/L de NVOCC chez l’agent de
NVOCC ;
9. Le destinataire retire les marchandises avec le connaissement
Les B/L du NVOCC et du vrai transporteur doivent tous respecter, en matière de
formule, de contenus, d’émission, des règles, des conventions de transport maritime
international, de plus ils sont étroitement liés, mais il existe encore des différences, le
tableau ci-dessous essaie de faire une synthèse de ces différences.
(Tableau 2: Les différences de B/L entre NVOCC et vrai transporteur)
Type de B/L B/L de NVOCC (House
B/L)
B/L de vrai transporteur
(Ocean B/L)
Chargeur Le chargeur définit par le
L/C
NVOCC ou son agent
Destinataire Le destinataire définit par
le L/C
L’agent de NVOCC au
port de destination
Informé L’informé définit par le
L/C
L’agent de NVOCC au
port de destination
Tarif applicable Les tarifs de NVOCC Les tarifs de vrai
transporteur ; S/C 32
Contenu de notes Pour prendre les
marchandises, veuillez se
présenter auprès l’agent de
NVOCC au port de
destination (Les
informations détaillées de
cet agent)
En cas de tarif S/C, il faut
ajouter le No de
regroupage S/C de
marchandise
Nom, quantité et volume
de marchandise
Selon le chargement de
chaque chargeur
Selon le chargement du
NVOCC
Mode de réception des
marchandises
Selon la méthode définie
avec chaque chargeur
Selon la méthode définie
entre le NVOCC et le vrai
transporteur maritime
Quantités de copies Selon la quantité du
chargeur,3 copies/chargeur
Normalement trois copies
23. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 23
Emetteur NVOCC et son agent Le vrai transporteur ou son
agent ou le capitaine du
navire
Utilisation principale Règlement Pris de marchandise
2.2.2 La nature du B/L d’un NVOCC
Selon l’Article 71 du « Code du commerce maritime », le B/L est le document qui
certifie que le contrat de transport maritime et les marchandises sont déjà prises ou
chargés par le transporteur, et ainsi avec lequel le transporteur garantie de livrer les
marchandises. En transport maritime, en raison de sa nature et sa fonction spéciale, le
B/L occupe une place centrale et vitale parmi tous les documents. En générale, le B/L
a trois fonctions, soit c’est un justificatif du contrat de transport, un reçu de la
marchandise, et un justificatif de propriété. Parmi ces trois fonctions, celle de
propriété est la plus importante, et pour juger la nature du B/L de NVOCC, il doit être
établi à partir de ces trois fonctions.
En pratique, après que le NVOCC ait reçu les marchandise du chargeur, il émet son
B/L au chargeur en promettant de transporter les marchandises depuis port de départ
ver celui de destination. A ce moment, le B/L du NVCC sert comme preuve de
l’existence du contrat de transport entre les deux parties, de plus, il sert comme preuve
des articles et contenus du contrat de transport. Les articles du B/L, sauf des
définitions contraires, servent au contenu d’accord entre les deux parties. En même
temps, quand le NVOCC émet son B/L, il montre qu’il a déjà reçu les marchandises,
et qu’elles sont prêtes à être ou sont déjà chargés en navire, ainsi, le B/L du NVOCC a
la fonction de reçu de la marchandise. Si le chargeur transfert ce B/L à une tierce
personne, à ce moment-ci, entre le chargeur et le porteur du B/L, celui-ci n’est plus un
justificatif du contrat de transport, mais le contrat de transport lui-même. Le
transporteur ne peut pas être contre cette tierce personne en disant que ce n’est pas
conforme à ce qui est écrit sur le B/L, et à ce moment, les notes du B/L deviennent la
preuve finale (evidence conclusive) que le transporteur a déjà reçu les marchandises.
Ainsi, comme les autres documents de transport maritime, le B/L de NVOCC a les
fonctions de preuve du contrat de transport et de reçu de la marchandise.
Mais en ce qui concerne la fonction de preuve de propriété, il existe une grande
divergence, c’est aussi du aux différentes compréhensions de la nature du B/L de
NVOCC.
Pour ceux qui considère que le B/L de NVOCC n’est pas une preuve de propriétés, ils
argumentent de la façon suivante :
24. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 24
Premièrement, on ne peut pas retirer les marchandises avec ce B/L13
;
Deuxièmement, selon l’Article 30 N° 500 de UCP, si le L/C a définit clairement que
le B/L de NVOCC n’est pas acceptable, on ne peut pas réaliser le règlement que par le
B/L du vrai transporteur, ainsi l’acceptation des banque du B/L de NVOCC est
soumises à conditions. Cela a montré que le B/L NVOCC n’est pas considéré comme
preuve de propriété14
.
Troisièmes, selon le « Code civile » « une marchandise, une propriété », c’est-à-dire,
pour une marchandise donnée, il n’y aura qu’un propriétaire. Et si on utilise le B/L de
NVOCC comme preuve de propriété, la marchandise aura ainsi deux justificatifs
comme preuve de propriété, ainsi deux propriétaires.
En raison de ces trois points, le B/L n’est pas considéré comme preuve de propriété
pour certains chercheurs chinois.
Mais dans la pratique des NVOCC, quand le vrai transporteur charge les
marchandises du NVOCC sur le navire, et puis ensuite à la demande de NVOCC émet
le B/L. Ce B/L obtenu par le NVOCC sert souvent comme un B/L nominatif non
transférable. Il arrive parfois qu’il demande au transporteur commun d’envoyer le B/L
par télégramme même parfois en direct par B/L Ocean. La raison de ces pratiques,
c’est du à l’existence de deux B/L aux activités de NVOCC et quand il existe déjà un
B/L de NVOCC sur le marché, et quand on le fait comme un B/L transférable, cela va
engendrer certainement des confusions ou escroquerie. Par conséquent, le B/L obtenu
par le NVOCC, en règle générale, n’est pas transférable, il est plutôt un reçu certifiant
que le transporteur commun maritime a reçu les marchandises du NVOCC. Ainsi,
cette démarche a évité la fonction de preuve de propriété de B/L Ocean. Et par
conséquent, la fonction de preuve du B/L de NVOCC n’aura pas de contentieux.
En synthèse, le B/L du NVOCC sert non seulement à des fonctions de preuve du
contrat de transport et de reçu de la marchandise, mais aussi à la fonction de preuve
de propriété. Cependant, le B/L du « vrai » transporteur maritime, en cas de NVOCC,
n’a pas de fonction de prise en charge de la marchandise.
13
Zhang, H., « Etudes sur le statut juridique des NVCC et la nature de son B/L(Chinois) », Transport maritime
mondial, 2003 (10).
14
Ibid.
25. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 25
III. Le paiement des frais de transports et
les droits de disposition en NVOCC
3.1 Les droits de disposition des NVOCC
Comme on a déjà discuté dans les parties précédentes, les NVOCC en tant que
transporteur contractuel sont soumis à des ajustements, des règles relatives au
transporteur du « Code du commerce maritime ». En principe, ils peuvent assumer les
responsabilités de transporteur en bénéficiant des privilèges de transporteur. Parmi les
principaux privilèges de transporteurs, le droit de disposition de la marchandise est la
meilleure garantie pour le règlement de ses frais de transport. En cas de non paiement
de ces frais de transport, les NVOCC peuvent-ils avoir le droit de disposer des
marchandises qu’ils ne possèdent pas et qui sont possédées par les gestionnaires de
navire de transport maritime international ?
C’est connu qu’une des conditions requises pour l’établissement de droit de
disposition des marchandises maritimes est que le transporteur a possédé de manière
légale les marchandises de chargeur. En ce qui concerne les NVOCC, en tant que
transporteur contractuel, ils ne transportent pas en pratique, des marchandises, ainsi ils
sont confrontés à une question « est-ce que la condition requise pour l’établissement
de droit de disposition est applicable pour les NVOCC ? » La possession signifie que
la capacité pratique de contrôle sur l’objet. C’est la notion naturelle de possession.
Mais dans le domaine juridique, les notions juridiques sont basées sur l’évaluation de
l’équilibre des intérêts et le jugement des valeurs en les donnant de différents effets
juridiques afin de satisfaire les besoins de la société. Ainsi, en Chine, on a élargi la
notion de possession au « Code civile ». La notion de possession, selon les principes
du Code civile chinoise, est élargie. Elle signifie que même qu’il n’y pas de capacité
de contrôle en pratique, la possession est encore établie, y compris deux situations :
possession directe et indirecte. La possession indirecte signifie que la personne ne
possède pas l’objet en question en direct, mais ayant certaines relations juridiques,
elle a le droit de demander de restituer auprès la personne qui possède l’objet en direct,
ainsi elle a la capacité indirecte de contrôle l’objet15
. En cas de NVOCC, même les
NVOCC ne pratiquent pas en direct le transport maritime, mais en raison qu’ils ont
une relations contractuelles de transport avec les sociétés de navire, les NVOCC, par
les B/L émis par ces sociétés de navire, peuvent avoir le droit de demander et restituer
les marchandises, ainsi ils ont la capacité indirecte de contrôle les marchandises, ce
qui constitue une possession indirecte des marchandises de chargeur. Autrement dit,
même si les NVOCC ne pratiquent pas en direct le transport maritime de
15
Wang, L., Code civile (Chinois), Presse de l’Université de Peuple, Beijing, 2000.
26. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 26
marchandises, ils ne perdent pas la possession de marchandises, c’est seulement cette
possession, en cas de NVOCC, se représente sous forme d’une possession indirecte.
Dans le cas de Logistics Management v. One Pyramid Tent Arena aux Etats-Unis 41,
le juge du cour fédéral américain considère que : même le droit de disposition des
marchandises maritimes sont en générale réservé aux sociétés de navire et des
gestionnaires de navire, mais avec le développement du transport maritime, ce droit
peut être étendu à une « personne ayant droit temporaire » qui ne possède pas de
navire mais qui a un contrat de transport des marchandises contractuelles. Selon les
droits américains, un NVOCC a les mêmes obligations que les gestionnaires et
propriétaires de navire, ainsi, il doit avoir les mêmes droits de disposition que les
autres transporteurs. De plus, quoique l’article de disposition soit mentionné ou non
dans le B/L, ou les marchandises soient ou non sous le contrôle du NVOCC, quand
le chargeur ne respecte le contrat de transport et qu’il ne paye pas les frais de
transports, et que les marchandises ne sont pas encore délivrées ou prises, le NVOCC
a le droit de disposer des marchandises qu’il va transporter.
3.2 En NVOCC, le droit de disposition du vrai
transporteur sur les marchandises d’une tierce
personne
Sous transport NVCC, le chargeur a signé un contrat de transport maritime avec un
NVOCC, puis ce NVOCC va recevoir les frais de transport en émettant le B/L
« prépayé », puis ce NVOCC va confier, en son propre nom, ces marchandises au
« vrai » transporteur. Si les frais de transport ont déjà été payés, en cas normal, il
n’aura pas de problème à condition que ce NVOCC ou son agent à destination, ait
payé les frais de transport quand les marchandises sont arrivées à destination. Mais
quand ce NVOCC tarde ou paie pas ces frais de transport au vrai transporteur, et
quand le vrai transporteur voudra disposer ces marchandises du chargeur, ce sera un
problème. Ici, le chargeur a confié ses marchandises au NVOCC, et celui-ci n’a pas
obtenu les droits de propriétés de ces marchandises, et entre le chargeur et le vrai
transporteur il n’y pas une relation contractuelle, ainsi vient le problème du droit de
disposition de transporteur maritime envers les marchandises de la tierce personne.
Certains personne pensent que le vrai transporteur a un droit de disposition des
marchandes, car le droit de demande des frais de transport envers le chargeur est un
droit légal. En Chine, le paiement de frais de transport et le chargement de
marchandise sont considérés comme des obligations simultanées, les deux parties,
avant la réalisation de l’autre de ses obligations, peuvent tous refuser de remplir ses
obligations. L’Article 69 du « Code du commerce maritime » dit que : « Chargeur doit
payer les frais de transport au transporteur selon ce qui est convenu. Chargeur et
27. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 27
transporteur peuvent convenir que les frais de transports seront payés par le
destinataire ; mais cet accord doit être écrit sur les documents de transport ».
Ainsi, on va discuter du droit de disposition du vrai transporteur sur les marchandises
de tierce personne en cas de transport en NVOCC
3.2.1 Analyse des règles en vigueur
L’Article 87 du « Code du commerce maritime » : « Les frais de transport à payer au
transporteur, les frais de partages des pertes maritimes, les frais de retard, et ainsi les
frais nécessaires payés par le transporteur au chargeur et ainsi des autres frais à payer
au transporteur, quand ces frais ne sont pas payés, il n’y a pas de garantie convenable,
le transporteur peut disposer de ces marchandise sous limites raisonnables. »
L’Article 21 des « Règles » : « quand les gestionnaires de navire de transport
international concluent les tarifs contractuel avec les gestionnaire en NVOCC, ils
doivent vérifier si les gestionnaires en NVOCC ont déjà enregistré leurs B/L et déposé
les garantise selon ces règles. » Article 29 : « Les gestionnaires de navire de transport
international ne doivent pas accepter les marchandises ou containers des NVOCC qui
NVOCC n’ont pas enregistré leurs B/L et n’ont pas déposé les garanties ». Aux
Etats-Unis OSRA de 1988 a dit dans la section des « actes interdites » : aucun
transporteur commun ne doit pas accepter transporter les marchandises, en direct, ou
indirect, des intermédiaires de transport maritime international qui n’ont pas de
caution, assurance de responsabilités et les autres garantie. De plus, en Chine et aux
Etats-Unis, les actes qui ne respectent pas ces règles seront sévèrement sanctionnés.
Ici, on sait que les autorités obligent les transporteurs maritimes de vérifier les
identités de chargeurs.
Mais toutes ces règles n’ont pas bien définies si le transporteur maritime a un droit de
disposition sur les marchandises de la tierce personne.
3.2.2 Analyses sur un angle d’équilibre des intérêts
Le vrai transporteur et le chargeur de marchandise sont deux personnes indépendantes,
entre lesquelles il n’y pas de relation directe ou contractuelle. Quand le chargeur a
payé les frais de transport au NVOCC, il a déjà rempli ses obligations. Si en cas de
disparition ou faillite de NVOCC, le chargeur va payer encore une fois les frais de
transport, ce ne sera pas juste. Mais si le vrai transporteur n’aura pas le droit de
disposer de la marchandise, ce ne sera pas juste non plus. Entre les deux, c’est peut
être préférable ce que fera le deuxième. Car en comparant le chargeur et le vrai
transporteur, le vrai transporteur est dans une situation plus avantageuse pour protéger
ses intérêts.
28. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 28
Car, premièrement, l’émission du B/L du vrai transporteur est faite après le B/L de
NVOCC, le vrai transporteur peut demander auprès le NVOCC la copie du B/L du
NVOCC, afin de connaître si les frais de transports ont déjà été payé ou pas par le
chargeur au NVOCC. Et si le vrai transporteur peut agir selon cette vérification. Si le
NVOCC a fait un B/L « frais de transport payable à destination », et le vrai
transporteur a fait aussi un B/L « frais de transport payable à destination », en cas de
disparition ou faillite de NVOCC, le vrai transporteur peut disposer des marchandises
afin d’être assuré qu’il sera payé. Mais si le NVOCC a fait un B/L « frais de transport
prépayé », et ayant connue cette situation, si le vrai transporteur a fait encore B/L
« frais de transport payable à destination », cela reviendra à dire qu’il accepte, en en
cas de disparition ou faillite de NVOCC, de prendre des risques de ne pas recevoir ses
frais de transport.
Deuxièmement, en ce qui concerne le système, après le chargeur a payé les frais de
transport à NVOCC, les lois ont garantie que au port de destination, le destinataire
peut recevoir les marchandises et il n’aura pas de craintes de payer les frais pour la
deuxième fois.
Mais dans le cas de non paiement de frais de transport, quand le vrai transporteur ne
peut pas récupérer ses frais de transport auprès de chargeur, comment le vrai
transporteur peut-il protéger ses intérêts ? A ce moment, ce transporteur peut
demander aux autorités de transport à payer ses frais de transport par la garantie de
NVOCC. Et si la garantie n’est pas suffisante pour ces frais, le vrai transporteur peut
participer à la répartition des biens de NVOCC ?
De plus quand le vrai transporteur n’a pas de droit de disposition, et afin d’éviter des
risques, le vrai transporteur, au moment de conclusion du contrat de service et de prise
de marchandise, va vérifier si le NVOCC a déjà passé les formalités d’enregistrement
de B/L et s’il a déjà déposé la garantie auprès des autorités. Par contre, si le vrai
transporteur a le droit de disposition, il aura plus de chance que ce transporteur va
accepter les marchandises du NVOCC qui n’a pas passé les formalités
d’enregistrement de B/L et qui n’a pas déposé la garantie auprès des autorités, car
même si le NVOCC tarde ou ne paie pas les frais de transport, il peut toujours, par le
droit de disposition, obtenir ses frais.
29. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 29
IV. Les responsabilités de NVOCC
4.1 Les responsabilités entre NVOCC et vrai
transporteur
4.1.1 L’identification de la responsabilité du NVOCC
En Chine, quand on parle de NVOCC et vrai transporteur, le statut de NVOCC est le
transporteur. En ce qui concerne l’identification des responsabilités du NVOCC, il
faut faire référence au « Code du commerce maritime » en Chine. Chapitre 4, Section
2 du « Code » a définit les responsabilités de transporteur, par exemple « disposer de
manière sérieuse de navire à sorte qu’elle est adaptée à navigation avant et en
navigation », « administrer de manière sérieuse les marchandises », ces
responsabilités sont applicables aux NVOCC, en même temps, les NVOCC peuvent
bénéficier du système de responsabilité de faute partielle. En outre, les NVOCC
doivent assumer d’ autres obligations qui sont liées au statut du transporteur, par
exemple, émission de documents de transport, la livraison correcte de marchandises.
Selon l’Article 44 du « Code », « Les règles de l’Article 44 de ce code n’empêchent
pas le transporteur à ajouter, à part des responsabilités et obligations de ce chapitre,
ses obligations et responsabilités. Ainsi, les NVOCC ne peuvent pas définir des
responsabilités en dessous de celles définies par l’Article 44, mais ils peuvent ajouter
ses responsabilités et obligations, et ils peuvent, par l’accord de chargeur, ajouter ses
responsabilités et obligations.
Mais du fait que le NVOCC ne gère pas de navire de transport maritime, « disposer de
manière sérieuse de navire à sorte qu’elle est adaptée à navigation avant et en
navigation », « administrer de manière sérieuse les marchandises » qui sont orientés
vers les gestionnaires de navire, vont rien dire pour les NVOCC. De plus, les fautes
d’exemption sont tous liées à la gestion de navire, par exemple, les fautes de
navigation, les fautes de maintenance de navire, etc., ainsi les NVOCC ne sont pas
concernés par ces fautes. Selon l’Article 60 du « Code », quand le NVCC confie la
totalité de marchandise durant toute ou une partie de transport, ou une partie de
marchandise durant toute ou une partie de transport, il est toujours responsable pour
totalité de la marchandise durant tout le transport. En ce qui concerne le transport
réalisé par le vrai transporteur, les domaines de responsabilités de NVOCC sont
définis comme le vrai transporteur. Ainsi, quand le NVOCC intervient au transport en
assumant de responsabilités de transporteurs, ses responsabilités et le système de
responsabilité de faute partielle est basées sur les actes des gestionnaires de navire de
transport maritime, autrement dit, pour les gestionnaires de navire de transport
maritime, l’exécution des obligations du contrat et ses actes peuvent ou non exemptés
30. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 30
ont décidé oui ou non que NVOCC va assumer les responsabilités et obligations ou
être exempté. En ce qui concerne les actes propres de NVOCC, il n’existe pas la
notion de faute partielle. En cas de faute propres de NVOCC qui ont causé les pertes
de marchandises, les NVOCC doivent prendre la totalité de responsabilité en charge.
En outre, à part de ces responsabilités qui doivent être assumées par les NVOCC,
trouver un transporteur convenable est considéré comme une obligation naturelle de
NVOCC, car ils ne gèrent pas de navire.
4.1.2 La relation solidaire entre les NVOCC et les vrais
transporteurs.
Les NVOCC utilisent toujours les vrais transporteurs pour réaliser le transport
maritime international de marchandise. En pratique, en cas de perte ou dommage aux
marchandises, quoique justifié ou non, le chargeur va souvent mettre au courant le
NVOCC et le vrai transporteur, même si parfois cela relève de la responsabilité du
NVOCC, enfin c’est souvent le vrai transporteur qui est responsable. En Chine, pour
ce genre d’affaire, la Cour va faire appel aux règles de l’Article 63 du « Code du
commerce maritime », soit « les transporteurs et les vrais transporteurs assument
toutes les responsabilités de dédommagement, dans ce domaine de responsabilités, ils
assument des responsabilités solidaires ». En Chine, dans le « Code du commerce
maritime », dans la définition de transporteur, les NVOCC sont inclus. Ainsi, on peut
dire, en Chine, quand le NVOCC et le vrai transporteur sont tous responsables, tous
les deux vont assumer les responsabilités solidaires dans ce domaine.
La responsabilité solidaire est une responsabilité de propriété que deux ou plusieurs
personnes, selon ce qui est convenu par les lois ou contrat, remboursent le même objet
44. L’établissement de cette responsabilité a pour but d’éviter les risques qu’une
personne ou une partie des personnes n’a pas ou n’ont pas de capacité à exécuter.
Dans « Principes générales de la code civile », Article 130 : « plus de deux personnes
endommagent les autres, ces personnes assument de responsabilités solidaires ».
En ce qui concerne les relations juridiques où les NVOCC participent, le propriétaire
et le NVOCC ont constitué une relation contractuelle, et le NVOCC et le vrai
transporteur ont constitué une autre relation contractuelle indépendante. En transport
de NVOCC, si les marchandises sont détruites, endommagées ou retardées, le
propriétaire ou chargeur de marchandises peut, en raison de non respect du contrat de
transport, mettre le NVOCC au courant, et le NVOCC doit assumer ses
responsabilités civiles. Mais, en ce qui concerne le vrai transporteur, en raison qu’il
n’a pas de relation contractuelle, le chargeur ne peut pas le mettre au courant en raison
du non respect du contrat. En fait, les marchandises sont transportées par le vrai
transporteur, la perte et le retard sont aussi causés par le vrai transporteur. Ainsi, le
31. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 31
NVOCC et le vrai transporteur ont tous les deux la responsabilité de dédommager
envers le chargeur, mais ces responsabilités ont de bases différentes.
En outre, la réalisation des obligations du NVOCC ou par le vrai transporteur peut
exempté d’obligation de l’autre. C’est-à-dire, si le NVOCC a dédommagé de la perte,
de la destruction ou du dommage, le retard des marchandises sont faites vraiment
pendant le transport par le vrai transporteur, le vrai transporteur devient
personnellement responsable. Ainsi le NVOCC a un droit de poursuite. Mais il faut
noter que la nature des responsabilités du vrai transporteur est une simple
responsabilité légale et non pas une « responsabilité légale contractuelle ». Quand on
parle le système juridique de responsabilité de vrai transporteur, c’est pour but de
donner le droit de poursuite au destinataire, quand les dommages des marchandises
ont lieu pendant le contrôle du vrai transporteur, mais cette principe ne fait pas le vrai
transporteur une partie contractuelle du contrat entre le NVOCC et le chargeur.
4.2 Les limites de responsabilités du NVOCC
4.2.1 Les limites de dédommagement unitaire et le NVOCC
Le statut juridique du NVOCC est le transporteur du contrat de transport maritime
international de marchandise, il assume les obligations de transporteur et bénéficie des
privilèges de transporter, ainsi il doit bénéficier des limites de responsabilités
unitaires.
En ce qui concerne les limites de responsabilités du transporteur elles se voient
principalement dans la Section 2, Chapitre 4 du « Code du commerce maritime ». Les
limites unitaires de responsabilités s’appellent aussi les limites de responsabilités de
dédommagement de transporteur (Package Limitation of Liability). Cela signifie
qu’en raison non exemptes de transporteur, qui ont causés la disparition, le dommage
et le retard de la marchandise, la responsabilité du transporteur est limitée à un certain
niveau. En Chine, ce système a suivi les démarches des « Règles de la Haye », soit
« chaque pièce ou chaque unité de transport est de 666.67 SDR, ou en calculant les
poids bruts de marchandise, chaque kilo est de 2 SDR, et parmi ces deux calculs, on
prend le montant le plus élevé comme référence. » Si le chargeur, avant
l’embarquement de la marchandises, a déjà déclaré la nature et les valeurs de celles-ci,
il fait marquer cela sur le B/L, ou le chargeur et transporteur a convenu que le
montant de dédommagement est calculé selon les vrais valeurs des marchandises et
selon des autres tarifs convenus, ce montant légal n’est plus valable. En ce qui
concerne le retard de livraison et non pas la disparition, le dommage des marchandises,
ce retard cause des pertes financières supplémentaires, les limites de remboursement
sont fixées au montant des frais de marchandises retardées ; en cas de disparition ou
dommage des marchandises et de retard en même temps, les limites de
32. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 32
remboursement sont fixées au mode de calcul légal, mais ce dédommagement a déjà
inclut les pertes supplémentaires de retard.
Selon le « Code du commerce maritime », l’Article 59, Paragraphe 1, s’il est prouvé
que la disparition, le dommage et le retard de la marchandise sont intentionnellement
causées, par négligence ou par non acte intentionnelle du transporteur, le transporteur
ne bénéficie plus des règles de limites de dédommagement. En ce qui concerne les
NVOCC, car il ne participe pas en pratique au transport de la marchandise, ainsi « la
disparition, le dommage et le retard de marchandise sont intentionnellement causés,
par négligence ou par non acte intentionnelle » ne s’appliquent pas aux NVOCC. La
possibilité est très rare, ainsi que le NVOCC n’a presque nulle chance de ne pas
bénéficier du système de limites de dédommagement. Mais comme on a déjà discuté
auparavant, les actes de NVOCC sont basés sur les actes des gestionnaires de navire
de transport maritime international, si le vrai transporteur a perdu ses droits de limites
de dédommagement, le NVOCC ne peut plus, lui-même, demander ce régime auprès
du destinataire, mais cela n’empêche pas qu’il peut poursuivre le vrai transporteur
après dédommagements faits envers le destinataire.
4.2.2 Les NVOCC et les limites de dédommagement des
affaires maritimes
Les NVOCC, en tant que transporteur, peuvent bénéficier des droits de limites
unitaires du Chapitre 4 du « Code du commerce maritime », mais, n’ayant pas de
navire, étant entendu qu’avec le Chapitre 4, il ne peut plus bénéficier des systèmes des
autres chapitres du « Code ». En pratique, le problème le plus marquant est :est ce que
le NVOCC peut-il ou non bénéficier des droits de limites de dédommagement des
affaires maritime ?s.
Prenons un exemple : Le chargeur a confié une marchandise de 2 millions RMB, puis
le NVOCC a emballé la marchandise, puis en tant que chargeur, le NVOCC a confié
cette marchandise au vrai transporteur. Durant le transport, le navire du vrai
transporteur fait naufrage et toutes les marchandises sont perdues. La perte s’élève à
20 millions RMB (les marchandises des autres chargeurs est de 18 millions RMB). La
Cour maritime, selon l’Article 63 du « Code du commerce maritime », a décidé que le
transporteur NVOCC et le vrai transporteur assument une responsabilité solidaire.
Pendant le procès, le vrai transporteur en tant que propriétaire du navire, selon Article
204 du « Code du commerce maritime » (soit, le propriétaire de navire, selon l’Article
207 de cette code, peut demander une responsabilité limitée de dédommagement. Le
gestionnaire de navire cité ci-dessus, comprenne les locataires de navire ainsi que les
gestionnaires de navire), a demandé bénéficier les limites de dédommagement des
affaires maritimes. Le propriétaire de marchandise a obtenu 100 000 RMB auprès du
vrai transporteur. Après le deuxième appel, le NVOCC a demandé à bénéficier des
33. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 33
limites de dédommagement des affaires maritimes. Pour cette question, il y a des
débats et des opinions divergentes16
.
Une opinion est que le NVOCC ne peut pas bénéficier des limites de
dédommagement dans les dossiers maritimes. Car selon les origines des limites de
dédommagement des affaires maritimes, ce système a pour but de protéger des entités
qui sont liées à la gestion du navire. Et le NVOCC ne possède pas et ne gère pas de
navire, en même temps, il fait de bénéfices dans le transport maritime en n’assumant
pas des risques spéciaux des gestionnaires de navire. En cas de naufrage, si on le
permet de bénéficier des limites de dédommagement des affaires maritimes, cela est
contre le principe de justice. Par conséquent, le NVOCC ne peut pas bénéficier des
limites de dédommagement des affaires maritimes.
Une autre opinion est que le NVOCC peut bénéficier des limites de dédommagement
des affaires maritimes. Selon cette opinion, avec le développement de l’industrie de
transport maritime, de nouvelles entités de transportant se naissent. Les NVOCC sont
le cas. Même ils possèdent pas et ne gèrent pas de navire, ils exercent des activités de
transport maritime, par exemple, la conclusion du contrat de transport, la réception et
la livraison de marchandises, l’émission de B/L, ainsi on peut pas dire que ils
n’assument pas des risques maritimes seulement par le fait qu’ils n’ont pas de navire.
Mais si les NVOCC n’ont pas de navire, ils gèrent quand même le transport, ainsi
c’est une gestion indirecte de navire. Par conséquent, si en cas de naufrage, on exclue
les NVOCC des limites de dédommagement des affaires maritimes, le chargeur peut
éviter le vrai transporteur en poursuivant le NVOCC afin de récupérer la totalité de
dédommagement. Cela va entraîner une « appel sélectif », qui est aussi contre le
principe de justice.
En Chine, pour le moment le NVOCC ne bénéficier pas des limites de
dédommagement des affaires maritimes. Il y a plusieurs raisons :
Premièrement, le NVOCC n’a pas des conditions requises pour les entités qui peuvent
bénéficier des limites de dédommagement des affaires maritimes. Selon le « Code du
commerce maritime », le NVOCC s’il voulait bénéficier des limites de
dédommagement des affaires maritimes, il doit être une des entités pour bénéficier
des limites de dédommagement des affaires maritimes, soit être le propriétaire du
navire, soit être le gestionnaire du navire ou le loueur du navire. C’est clair que le
NVOCC n’est pas le propriétaire ou ni le gestionnaire de navire, mais s’il est le
loueur de navire, il faut d’abord définir qu’est ce que le locataire du navire.
Selon l’Article 204 du « Code du commerce maritime » et la « Convention » de 1976,
Article 1, il n’y pas de définition précise en ce qui concerne le locataire comme entités
bénéficiant des limites de dédommagement des affaires maritimes. Mais ils ont définit
16
Liu, Z. et Wang, Z., « NVOCC peut-il devenir une entité bénéficiant des limites de responsabilités
maritime »s(Chinois), Bulletin de transaction de transport nautique, 2003 (7).
34. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 34
le locataire comme le propriétaire de navire17
, c’est-à-dire, ils ont règlementé que les
propriétaires peuvent bénéficier les limites de dédommagement des affaires maritimes,
puis ils ont intégré les locataires de navires dans la définition de la propriétaire de
navire.
Mais aujourd’hui, il existe des aides et des personnes de responsabilités en assurance
qui aidnt les NVOCC à bénéficier des limites de dédommagement des affaires
maritimes. Ce genre de définition peut être vu aussi dans le « Code du commerce
maritime » aux Pays-bas, Article 740 A, Paragraphe 2 et 3, « …même que les
responsabilités sont causées par la possession, la maintenance ou le contrôle des
propriétaires, des locataires, des gestionnaires et des managers, mais s’il n’y pas de
preuves à prouver qu’il a négligé, il faut limiter ses responsabilités…Les règles de cet
article sont applicables aux exécutants de propriétaires de navire, locataire, manager,
ou des personnes ayant fonction de gestion, capitaine, marins et autres
employés. »18
50 Ainsi, il est clair que les locataires de navires sont définis aussi
comme entités bénéficiant des limites de dédommagement des affaires maritimes, et
cela est basé sur la relation avec le navire, qui est étroitement lié aux propriétés de
navire.
Dans les autres pays, par exemple, en Grande-Bretagne, le « Code de navigation de
navire commerciale » Article 3, Paragraphe 1 : Les personnes qui peuvent bénéficier
des limites de dédommagement des affaires maritimes incluent toutes les personnes
qui ont intérêts sur ou possèdent la navire, y compris les locataires. Les Cours
américaines ont définit de manière très strictes sur les entités bénéficiant des limites
de dédommagement des affaires maritimes en fixant que seulement les personnes qui
exercent de vrai contrôle sur le navire peuvent bénéficier des limites de
responsabilités. Dans le jugement d’affaire Dick v. United States en 1982 : « En règle
générale, un personne qui est soumise à la responsabilité d'un armateur en raison de
son exercice de dominion au-dessus d'un navire devrait pouvoir limiter sa
responsabilité à celle d'un propriétaire. »19
.
Les auteurs de « Limitation of liability for Maritime Claims », Giggs et Williames
sont du même avis : « la personne autorisée à limiter leur responsabilité comprend
n'importe quel affréteur et personne intéressés ou en à la possession de navire... »20
.
Dans le livre, ils pensent que les autres entités (y compris les locataires) mentionnées
dans l’Article 1 (2) de la « Convention » 1976 ont tous des intérêts sur le navire, et
leurs responsabilités sont calculés sur le tonnages de navire.
17
CONVENTION ON LIMITATION OF LIABILITY FOR MARITIME CLAIMS,1976,Article 1(2): “ The term
‘shipowner’ shall mean the owner, charterer, manager and operator of a seagoing ship.”
18
Zhang, Z., Des comparaisons des codes du commerce maritime de différents pays, (Chinois) Presse populaire de
transport, 1994, page 235.
19
[1982]A.M.C. 913: “As a general rule, one who is subjected to a shipowner's liability because of his
exercise of dominion over a vessel should be able to limit his liability to that of an owner.”
20
Patrick Griggs & Richard Williams, Limitation of liability for Maritime Claims,LLP, 1998,p.9: “The
person entitled to limit liability included any charterer and any person interested in or in possession of the
ship…”
35. Une recherche juridique sur les pratiques de NVOCC en Chine
CDMT 2005 2006 WANGUANG WANG 35
Dans le développement du transport maritime, les limites de responsabilité de
dédommagement ont pour but de protéger les intérêts de propriétaires de navire. Mais
maintenant, les genres d’entités de ces responsabilités sont élargis, mais ces entités
sont tous basées sur les propriétaires de navire. Par exemple, les aides aux navires et
les assureurs comme entités de limites de responsabilité, sont toutes les personnes
attachées aux navires, et les locataires de navire sont bien inclus dans la définition de
propriétaire de navire. Par conséquent, les locataires de navire doivent avoir une
relation spéciale avec les propriétaires de navire, et cette relation est représentée par
l’exécution de propriété de navire, autrement dit, les locataires exécutent, à la place de
propriétaire de navire, les droits de base, ou une partie de propriétés, par exemple, la
possession, l’utilisation, la bénéfice, etc., anis ils peuvent assumer les responsabilités
relatives de propriétaire de navire.
Dans le « Code du commerce maritime » en Chine, les locataires de navires incluent :
les locataires de navire vide, les locataires de location ponctuelle, les locataires par
trajet. La location vide signifie que les propriétaires de navire louent aux locataires
des navires sans équipage, pendant la durée convenue, les locataires possèdent,
utilisent, et opèrent le navire, et ils paient les loyers aux propriétaires. La location
ponctuelle signifie que les propriétaires louent des navires avec l’équipage aux
locataires, et les locataires pendant la durée convenue et selon l’utilisation convenue
utilisent le navire, et les locataires paient les loyers. Et la location par trajet signifie
que les propriétaires de navire louent et fournissent le navire et une partie de navire
aux locataires entre le trajet convenu, en transportant les marchandises convenues, et
les locataires paient les frais de transports convenus.
Ces trois genres de locations sont appelés la location de navire, mais leurs natures
sont différentes. La location vide appartient à la location de bien, car pendant la
location vide, les locataires de navires possèdent, utilisent, et opèrent le navire, et ils
assument indépendamment toutes les responsabilités de propriétaires de navire, ainsi
ces locataires de navire vide correspondent aux conditions requises pour les entités
bénéficiant les limites de responsabilités maritimes. Mais en ce qui concerne la
location ponctuelle et la location par trajet, leurs natures sont des contrats de transport
maritime21
, les locataires sont des intéressés du contrat de transports, mais ils ne sont
pas des intéressés du navires, qui ne correspondent pas aux principes d’identification
des entités bénéficiant des limites de responsabilités maritimes (soit basé sur la
relation de navire, et étant étroitement lié aux propriétés de navire).
Par conséquent, quand le NVOCC pratique les activités de NVOCC en location, il ne
doit pas être le locataire de navire vide, mais locataire ponctuelle ou par trajet. Ainsi,
il n’est pas une entité sous la définition de « locataire » bénéficiant des limites de
responsabilités maritime.
21
Si, Y., Nouvelle code du commerce maritime(Chinois), Presse de l’université des affaires maritimes de Dalian,
Dalian, 1998, page 278.