SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  16
Télécharger pour lire hors ligne
H E B D O M A D A I R E N A T I O N A L D E S T E C H N O L O G I E S D E L’ I N F O R M A T I O N | D U 1 8 J U I N A U 1 E R
J U I L L E T 2 0 1 4 | # 3 3 6 |
publicité
Anwarnet renforce sa présence
Konica Minolta
s’installe
en Algérie
LES ÉTATS-UNIS D’AMERIQUE
ET LA CHINE OCCUPENT
LES PREMIERES PLACES
P.5
P.5
Seagates’ETABLIT
en Algérie
Geosysdécroche
le WSIS project Prize de l’UIT
La startup algérienne Geosys de Chlef, spécialisée en information
géographique numérique pour les systèmes de géolocalisation et les
systèmes de navigation embarqués, a décroché à Genève, le prix 2014
pour le WSIS Project Prize dans la catégorie 3 avec son projet « Digital
mapping platform on the Internet ».
n
Lire en page 3
PP.7 à 9
Dépot de brevets en 2013
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz2
N°336 -
actunet
Fondé en 2002
Apres les virus qui bloquent
la machines, qui lancent
des pubs, qui utilisent la
machine comme Zombie, voila
qu’arribe le virus racketeur
pour Android. La société
ESETSecurity a découvert
un ransomware affectant
les terminaux mobiles sous
Android. Bien plus complexe
qu’un simple screenlocker,
celui-ci chiffre les données de
l’utilisateur et demande une rançon pour libérer […] Apres les virus qui bloquent
la machines, qui lancent des pubs, qui utilisent la machine comme Zombie, voila
qu’arribe le virus racketeur pour Android. La société ESETSecurity a découvert un
ransomware affectant les terminaux mobiles sous Android. Bien plus complexe
qu’un simple screenlocker, celui-ci chiffre les données de l’utilisateur et demande
une rançon pour libérer les fichiers. Android/Simplocker est un malware qui
chiffre,grâce à l’algorithme de chiffrement AES,   le contenu des cartes SD et
envoie un message demandant une somme de de 260 Hryvnia. Le hryvnia est
la monnaie ukrainienne, la somme demandée correspond environ à 16 euros.
Les utilisateurs sont invités à payer en utilisant le service  MoneXy  un service de
paiement en ligne. Le tout contre la remise en clair des fichiers. C’est la société
de sécurité slovaque  ESETSecurity qui relate sur son blog sa découverte en le
nommant Simplocker Sa particularité fait de lui le premier de son genre sévissant
sur smartphones, et plus particulièrement ceux sous Android, le système
d’exploitation de Google. En revanche, sa méthode exacte de propagation n’est
pas encore clairement définie et un nouveau mot est inventé : Ransonware.  Un
malware qui prend en otage les données de l’utilisateur et ne les rend que contre
une rançon.
Découverte d’un virus qui rackette sur Android
R.C n° : 21308B02-16/00
NIF n° : 000216219064442
N° article : 16027505079
Dépôt légal : 2003-964
ISSN:1112-4121
Gérant-Directeur de la Publication
Abderrafiq Khenifsa
Hebdomadaire spécialisé, édité par :
Omnium Presse Scientifique SARL au capital de 2.100.000.00 DA
Tél. / Fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28 email : info@itmag-dz.com - Publicité : ANEP & OPS / Impression : ENAP Alger
Adresse postale : BP 849 - 16035 Hydra
Siège social : 5e Groupe - bat. J - 1er Mai - Alger M°: Aïssat Idir
Abonnement - Publicité : sales@itmag-dz.com
Web : www.itmag.dz facebook.com/itmag @it_mag
Quelle est la différence entre un
match au Brésil organisé par la
FIFA et un premier prix délivré
par l’UIT, même si cette année cette
Coupe du monde sera digitale, et sera
sans aucun doute la Coupe du Monde la
plus mobile de l’histoire. Apparemment
beaucoup. Un premier prix dans les
TIC n’incite pas la Une des quotidiens,
plus préoccupés par la massification.
Un premier semestre intéressant. Après la
troisième place mondiale des étudiants dans
Microsoft ImagineCup Sydney, il y a deux
années, Geosys, une entreprise algérienne
qui travaille sur la donnée géographique
vient d’être primer au WSIS Project Prize
à Genève. Est-ce qu’une hirondelle fait le
printemps ? Les événements récents mettent
en valeur à la fois le potentiel énorme des
TIC et la réalité décevante de la prise en
charge de ses dernières. Et la preuve nous
ai donné par le petit nombre d’utilisateur
de la 3G. Les produits et services TIC
ne peuvent plus seulement être attractifs,
valorisants ou performants, ils doivent être
‘demandés’. Mais comment corriger la
perception subjective, sélective, partiale
et souvent simplificatrice de l’Internaute
qui surfe toujours à l’international laissant
la production et le contenu local se perdre
et dépérir. Il s’avère d’après une étude de
l’Unesco que la disponibilité de contenu
local a elle-même pour effet de stimuler la
demande de services Internet ce qui permet
d’améliorer l’Infrastructure d’Internet et
par la même la chaîne de valeur du contenu.
La tablette et le smartphone deviennent
un élément crucial pour la pénétration
des TIC pour la vie quotidienne. En effet,
timidement, et grâce à des opérateurs
télécoms mobiles, la tablette entre sur le
marché et la tendance à l’adoption de cette
dernière augmente en particulier dans
le segment des consommateurs car elles
répondent précisément à leurs besoins
pour des tâches informatiques de base,
de connectivité, de mobilité et de prix.
Reste le paiement électronique, mais cela
est une autre histoire..
l’édito
n Par Abderrafiq Khenifsa
Nouveau langage
Apple lance SwiftSimple et moderne, il devrait permettre à une
nouvelle génération de développeurs de se mettre
à coder. Et à Apple de mieux les contrôler... A la
conférence WWDC, dernièrement, la salle s’est
levée pour l’annonce d’un nouveau langage de
programmation «maison» d’Apple, baptisé Swift.
Voici pourquoi. Un langage moderne pour les apps
iOS. «Swift, c’est de l’Objective-C sans le C», a
lancé le patron d’iOS/Mac OS, Craig Federighi,
tout sourire. Traduction pour les non-geeks: Swift
succède à Objective-C, un langage de
programmation dérivé du C principalement utilisé
dans l’univers Apple, qui commence à accuser
ses 30 ans. Lourd, confus et un peu dépassé, il est compliqué à apprendre et plus vraiment adapté aux
concepts modernes de la programmation, notamment dans la gestion de la mémoire. Par contre, Swift est
plus concis et plus rapide et sa syntaxe est beaucoup plus claire et (presque) compréhensible par le commun
des mortels.
Premier prix
30 dinars, le Pass Internet Prépayé de Mobilis
Mobilis poursuit la démocratisation de l’utilisation
de la 3G, en proposant à ses clients prépayés, un
nouveau pass internet mobile, dédié uniquement à
usage Data, le moins cher du marché. A compter du
Mardi 17 Juin 2014, et pour seulement 30DA/TTC,
le client bénéficiera d’un nouveau pass de 50 MO,
valable 24 heures, pour se connecter librement sur
les sites et applications sociaux : Facebook, Facebook
Messenger et Whats App. Les clients désirant acheter
le nouveau pass internet mobile de Mobilis peuvent
Soit composer les formules *600*3# ou *600#, soit se
connecter via l’interface web de rechargement www.
internet.mobilis.dz. Mobilis précise que le cumule d’achat de pass est autorisé.
Avec ce nouveau pass, Mobilis confirme sa volonté pour la démocratisation de
l’utilisation de la 3G pour toutes les couches de la société, en offrant des services
à des prix défiants toute concurrence.
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
3
- N°336
L’Essentiel
Unballoncache-misère
Djamel est un supporter comblé. Il va pouvoir
aller soutenir l’équipe nationale de football au
pays de la samba en chantant Maâk Yal Khedra,
un clip rendu célèbre grâce à une étoile :
Ooredoo. Mais ce qui le rend plus heureux,
c’est cette annonce : la mise en place d’un
droit de change spécifique «Coupe du monde
2014» et qui, nous dit-on du côté de la Banque
d’Algérie, «entre dans le cadre des mesures de
facilitation et d’accompagnement décidées par
les pouvoirs publics à l’effet de permettre le
déplacement et le séjour des nationaux résidents
dans de bonnes conditions». Le montant de
cette allocation qui sera exclusivement allouée
du 1er juin au 13 juin 2014 est fixé à la contre-
valeur en devises de 281.650,00 dinars (soit à
peu près l’équivalent de 2 500 euros). Ainsi,
il pourra aller au Brésil dans la dignité et
l’honneur. Cette fois-ci, il n’ira pas du côté du
square Port-Saïd pour faire le change au marché
parallèle. Mais, il marque un temps d’arrêt,
« est-il vraiment parallèle ?». Sur les lieux, des
jeunes effectuent la transaction au vu et au su
de tout le monde. Autant dire qu’il y a plusieurs
témoins : les consommateurs qui sirotent un
« lait fraise» au café légendaire Tonton Ville,
ceux qui viennent acheter un billet pour voir
la pièce de théâtre du soir au TNA, ceux qui
viennent acheter son eau de Cologne dans la
boutique d’en face ou même le policier qui
régule la circulation à quelques mètres de là.
Le flic demande les «papiers » de la voiture à
un automobiliste mal garée mais n’a rien vu
du manège qui se déroule devant lui. Dans
les journaux, on continue à nous parler de la
lente généralisation de la monétique, au rythme
de la tortue. Mais, le paiement électronique
demeure l’otage d’un vide juridique que les
pouvoirs publics hésitent encore à combler.
Les départements ministériels en charge de
ce dossier se jettent la balle entre eux. «Ce
n’est pas moi, c’est l’autre», entend-on. Nos
responsables politiques aiment le ping-pong.
La balle vogue d’un camp à l’autre. C’est
dire combien cette activité est ancrée dans
nos gènes et nos comportements, combien
elle est naturelle et donc indispensable à notre
équilibre et à notre santé. Le sport est utilisé
pour arracher du bonheur ! Et puis arrive
une autre bonne nouvelle pour les envoyés
spéciaux : le Premier ministre en personne,
Abdelmalek Sellal, a décidé d’octroyer une
allocation de change touristique de 3 500 euros
aux journalistes algériens accrédités pour
couvrir la Coupe du monde de football 2014
au Brésil (12 juin-13 juillet). Cette décision fait
suite à une question de journalistes algériens,
à l’Assemblée populaire nationale (APN),
lors d’une conférence de presse à l’issue de
l’adoption du plan d’action du gouvernement.
« Et oui bien sûr qu’il faut qu’ils aient des
moyens car le Brésil n’est pas la porte à côté.
Mais il faudra aussi qu’ils donnent 3 500 euros
au petit journaliste qui va couvrir le Mobile
World Congress à Barcelone, le SMSI de
Genève ou ??? Las Vegas. Des évènements qui
peuvent être un plus pour la société », réagit
un professionnel de la plume. Il est plus facile
de s’engouffrer dans cette porte d’accès aux
cœurs d’Algériens ivres de joie à l’occasion
de la qualification en Coupe du monde que
de généraliser les IT en Algérie. Au Brésil,
l’Algérie jouera au minimum 3 matchs mais si
on introduit la monétique, c’est pour plusieurs
années. Pendant 90 minutes, onze joueurs
tentent de créer de subtils mouvements autour
d’un ballon pendant que onze autres tentent de
les en empêcher. Le Mondial sera-t-il le remède
au désastre et aux problèmes du quotidien ?
En tout cas, la scène sera dressée, les acteurs
viendront, les spectateurs répondront présent
et la fiesta aura lieu. Les TIC vont s’éclipser
aussi le temps d’une saison estivale et d’un
Ramadhan où tout tourne au ralenti…
n Par Kamel Bouyoucef
La startup algérienne Geosys de
Chlef, spécialisée en informa-
tion géographique numérique
pour les systèmes de géolocali-
sation et les systèmes de naviga-
tion embarqués, a décroché à
Genève, le prix 2014 pour le
WSIS Project Prize dans la caté-
gorie 3 avec son projet « Digital
mapping platform on the
Internet». Le prix de l’UIT
récompense beaucoup d’année
de travail de l’équipe Geosys. Le
prix, un trophée « qui est lourd
» nous dit Lahcene Guemidi «
m’a d’ailleurs été remis par
Hamadoun Touré, le Secrétaire
Général de l’UIT ». Geosys a été
la première à développer un
logiciel algérien ‘’AÏNA’’ qui
permet de localiser des points
d’intérêt en navigation GPS pour
l’Algérie ou tout autre pays.
La plateforme, développée par
Géosys, permet de découvrir le
pays via une cartographie numé-
rique et avec des services de
localisation, de recherche d’in-
formations géo-localisées, des
informations d’itinéraires et des
informations sur les potentia-
lités touristiques et les POI –
point of interest- comme par
exemple les écoles, hôtels,
plages, restaurants, musées
gares, aéroports, banques, etc..
La construction d’une carte
relève aujourd’hui de l’informa-
tique par la lourdeur des calculs
à effectuer. Le temps de la
construction « à la main », avec
tables de logarithmes, abaques
et règles souples est révolu. De
plus, un système d’information
géographique fait appel à une
connaissance technique et à
divers savoir-faire, et donc
divers métiers. Le besoin
d’orientation et de localisation
va sans cesse croissant aidé en
cela par des appareils mobiles
de géo-localisation et des avan-
cées dans le domaine des
Systèmes d’Information
Géographiques (SIG) donnant
lieu à de nombreuses applica-
tions dans plusieurs domaines de
la vie courante. La révolution
numérique est fondamentale,
elle a amorcé un mouvement de
changement irréversible et
change le support de création et
de diffusion de l’information
géographique et des cartes la
faisant passer de la carte de
support d’information statique à
un support d’information dyna-
mique et interactif. Enfin, la
révolution de la cartographie sur
Internet et le Web marque un
tournant dans la conception et
les usages des cartes numé-
riques.
Voulant en savoir un peu plus,
nous avons contacté Lahcen
Guemidin fondateur de Geosys
qui se trouvait à Genève. « Je
suis très honoré et très content
de recevoir le premier prix pour
la catégorie 3, celle pour
laquelle nous avons postuler″
nous dit-il tout en ajoutant «je
remercie toute mon équipe qui a
fait un très bon travail ».
Nous lui demandons ce qu’il
peut esperer avec un prix inter-
national, il nous dit que «ce
concours nous permet tout
d’abord de montrer que nous
pouvons faire des produits
reconnus internationalement et
deplus l’UIT-UnionInternationale
des Télécommunications- nous a
fournis un certificat qui nous
permet d’aller sur des avis
d’appel d’offre dans le monde.
C’est une reconnaissance ». En
effet, selon notre interlocuteur,
l’UIT a inscrit Geosys comme
une société spécialisée dans le
domaine de l’information
géographique tout en ajoutant «
Je pense que d’autres sociétés
pourront s’adosser à cette plate-
forme pour créer leurs propres
produits et services ». voulant
aller plus loin, il nous dit « Notre
rôle est de recenser et gérer des
POIs (Point of Interest), de les
contrôler, de les vérifier puis de
les illustrer la carte avec des
pictogrammes originaux et enfin
de les renseigner au mieux. De
plus, nous pouvons classer les
POI en différentes thématiques :
musées, patrimoines historiques,
hôtels, restaurants, etc. et les
mettre à disposition de l’inter-
naute avec la garantie de la
mise à jour »
Changement d’usage ou un autre
usage, le géoweb est devenu une
composante du Web et une
interface de consultation de
données et d’informations géolo-
calisées. La carte se voit ainsi
conférer de nouvelles capacités,
en ayant accès à un réseau
global d’informations comptant
plus de 3 milliards d’internaute.
L’information géographique
devient, de facto, une ressource
du Web, elle repose sur les prin-
cipes de l’hypertexte et de fait
sur la classification sémantique
du Web 2.0 (tags et catégories).
De plus, et c’est ce que l’on
remarque, c’est que les contenus
disponibles sur le Web sont plus
en plus géoréférencés.
GosysDécroche le WSIS Prize 2014
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz4
N°336 -
l’essentiel
Par Abderrafiq Khenifsa  akhenifsa@itmag-dz.com
D
onnant des chiffres, le PDG de Mobilis
annonce que «Le chiffre d’affaires de l’opé-
rateur de téléphonie mobile Mobilis a
augmenté, de janvier à la fin mai 2014, de
22% par rapport à la même période de
l’année dernière» tout en ajoutant que dans le domaine
professionnel, «nous avons 90.000 entreprises parmi
nos clients». De plus, dira-t-il «le nombre d’abonnés a
augmenté également de 18%». Cela fait plus de 2.5
millions de nouveaux abonnés. Mobilis a réalisé en 2013
un chiffre d’affaires de 73 milliards de dinars. «ATM
Mobilis a enregistré un bénéfice net de l’ordre de 35
milliards de dinars», a déclaré M. Damma, «ce qui
témoigne de l’importance de la progression qu’a connue
l’entreprise», a-t-il souligné.
Concernant ses agences, l’opérateur prévoit le lance-
ment de six nouvelles agences car cela s’inscrit «dans le
cadre sa politique d’expansion» de son réseau à travers
tout le territoire national qui compte «plus de 11 500
points de vente», selon le patron de Mobilis. Pour ce qui
est de la couverture 3G, Saâd Damma dira que «d’ici
quelques mois, Mobilis sera sur 35 wilayas en respec-
tant toutes les exigences de l’ARPT».
Par ailleurs, M. Damma, a saisi cette occasion, pour
dénoncer la concurrence déloyale et les «abus» de la
concurrence et a appelé les autorités compétentes à
«prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces
infractions». Deux opérateurs mobiles (Mobilis et
Ooredoo) sont sur le marché 3G, le 3e
opérateur (Djezzy)
compte lancer incessamment son réseau 3G. En Aparté,
Saâd Damma nous confirme «le dépôt de saisines auprès
de l’ARPT».
Mobilis
Une bonne année 2013«Nous avons fait un investissement de plus de 10 milliards de dinars pour améliorer encore l’infrastructure de Mobilis», déclare Saâd Damma, président-directeur général de
Mobilis lors d’une conférence de presse portant sur le bilan et les perspectives de l’opérateur mobile en compagnie de ses partenaires Sony, Huawei, Zte et Ericsson.
L
ePremierministreAbdelmalek
Sellal a promis dans ses
réponses aux députés qui
débattaient son plan de travail
que les jeunes appelés à créer
des starts-up seront encouragés tout
en ajoutant que des mécanismes inci-
tatifs particuliers seront accordés aux
jeunes diplômés.Selon lui, la création
de l’emploi passe aussi par les activités
fondées sur le savoir et les nouvelles
technologies et c’est pour cette raison
que le plan d’action du gouvernement
entend moderniser les infrastructures
de télécommunication pour promou-
voir l’utilisation des TIC. Dans la même
foulée, il entend aussi favoriser l’inser-
tion de la société dans une économie
fondée sur la connaissance et le savoir
à travers divers procédés car en plus
des licences 3G+ octroyées aux opéra-
teurs de téléphonie mobile, il y  aussi la
4G fixe couvrant déjà l’ensemble des
chefs-lieux de wilayas.Selon le gouver-
nement, ce déploiement du haut et
très haut débit sera poursuivi pour
connecter toutes les communes de
plus de 1.000 habitants au nord, et de
plus de 500 habitants au sud, ainsi que
les zones industrielles et les établisse-
ments d’éducation et de santé. Des
techno-parcs à Annaba, Oran et
Ouargla seront également réalisés et
mis en service. Il sera également
procédé à la mise en place des entités
de sécurisation des données et de l’en-
tité de certification électronique.Aussi,
le gouvernement poursuivra, dans le
cadre de son approche de réhabilita-
tion et de renouveau du service public,
le lancement du projet de la carte
d’identité électronique et biométrique
et le développement de l’administra-
tion électronique.A travers ces actions,
le gouvernement compte rattraper le
retard dans les TIC, grand absent des
débats sur l’économie comme l’illustre
la non inscription de ce dossier lors des
diverses tripartites.
Le gouvernement a donc fini à aborder
le dossier de la société de la connais-
sance longtemps oublié par les institu-
tions car hormis le ministère des TIC,
seul le Cnes a consacré une étude à ce
phénomène qui mérite pourtant de
figurer en bonne place dans la stratégie
industrielle du pays.Lors de la tripartite
de février dernier qui a regroupé
gouvernement, patronat et UGTA,
Abdelmalek Sellal, Premier ministre,
n’a pas eu trop de mal à identifier les
lieux d’existence du génie algérien en
identifiant nommément Twitter et
Facebook.
Selon le Premier ministre, le génie algé-
rien et bel et bien réel et qu’il suffit
pour s’en convaincre de jeter un coup
d’œil sur les réseaux sociaux.
Le seul regret de Sellal est que ce génie
se retourne quelquefois contre lui ou
des membres de son gouvernement.
A signaler également que lors d’un
colloque international tenu au début
de l’année à Oran, sur les questions des
mutations actuelles, les participants
ont affirmé que les réseaux sociaux
jouent un rôle important dans le suivi
des mutations sociales engendrant une
sociologie électronique (e-sociologie)
du Monde arabe. Le constat est déjà
perceptible en Algérie mais les autres
pays n’échappent pas à la règle.
Programme du gouvernement
L’utilisation des TIC
au devant de la scène
Par Samar Sadki
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
5
- N°336
l’essentiel
«L
’Algérie, un des marchés
les plus stratégiques
d’Afrique du Nord, est
primordial, pour nous.
Avec SCI/Anwarnet, nous avons trouvé le
bon partenaire car il est déjà parfaite-
ment introduit et possede une grande
expertise du marché informatique en
Algérie», a affirmé, lors d’une conférence
de presse, Inoue Shintaro, directeur
commercial et développement des
régions d’Asie centrale, du Moyen Orient
et de l’Afrique. Konica Minolta renforce
sa présence en Algérie en octroyant la
distribution à l’entreprise SCII Anwarnet
et inaugure son premier showroom sis à
Dely Ibrahim pour faire découvrir ses
solutions d’impression et de gestion de
documents.Konica/Minolta, une entre-
prise novatrice car elle possede des
milliers de brevets nous dit son représen-
tant, est une entreprise qui crée des
produits et des services dans le domaine
de l’imagerie et l’impression.En quête
d’innovation constante, Konica Minolta
renforce sa présence en Algérie en
octroyant la distribution à l’entreprise
SCII Anwarnet et inaugure son premier
showroom sis à Dely Ibrahim pour faire
découvrir ses solutions d’impression et
de gestion de documents. “La concrétisa-
tion du partenariat avec Konica Minolta
est une évolution dans le développe-
ment de l’entreprise qui active dans le
domaine des TIC depuis 2001”, a déclaré
Fadi Gouasmia, général manager de SCI/
Anwarnet, tout en ajoutant qu’il faille
« s’adapter à la mutation du marché ».
Concernant sa vision, il nous explique
que « ilk n’est pas question de vende des
machines mais bel est bien des solu-
tions ». D’ailleurs ajoute-t-il « toute nos
solutions sont à destination des entre-
prises et non du mass-market ». De plus,
ajoute-t-il, « nous vivons dans un monde
connecté et l’imprimante se doit de l’être
aussi. Les machines doivent réagir entre
elle et permettre aux entreprises de faire
des économie ». Konica Minolta. est une
société  japonaise  de photographie et
d’image dont le siège social est à Ōsaka.
Elle résulte de la fusion de deux compa-
gnies,  Minolta  et Konica. Konica a été
créée en 1873 pour vendre des produits
de  photographie  et de  lithographie.
Dès  1903, Minolta vendait son
premier  appareil photographique  et
en  1940  produisait son
premier film photographique couleur. La
société s’est implantée aux États-
Unis  juste après la  Seconde Guerre
mondiale  en  1956  puis est arrivée en
Europe  (à  Hambourg) en  1962. Cette
époque correspondait aux débuts de la
commercialisationdesespremiers photo-
copieurs. Elle fusionnera avec Konica en
2003 avant d’abandonner toutes produc-
tions photographiques en 2006 en
vendant sa technologie des optiques et
des réflexes à Sony. L’innovation passe
donc inévitablement par des budgets en
recherche  développement consé-
quents. Pour preuve, en 2011 10% du
chiffre d’affaire est destiné au dévelop-
pement de nouvelles technologies et à la
protection de l’environnement. « Toute
nos solution sont à base de toner simitri »
nous dit le représentant de Konica/
Minolta en ajoutant que «  Les toners
polymérisés Simitri de Konica Minolta
constituent un facteur déteminant pour
le fonctionnement écologique des
systèmes d’impression Konica Minolta.
Les avantages sont doubles : la produc-
tion du toner Simitri aboutit à une réduc-
tion de 40 % des émissions de CO² par
rapport au précédent.
Le toner Simitri® permet en outre de
réduire la consommation d’énergie du
système d’impression du fait de sa
température de fusion plus faible. Donc
de l’économie d’energie et plus le toner
Simitri est composé pour 10 % d’élé-
ments végétaux, donc non-polluants ». «
Voila un peu les machines avec les solu-
tions Konica Minolta  » nous dit Fadi
Gouami en nous faisant visiter le
showroom tout en ajoutant que « nous
avons d’autres solutions que nous
n’avons pas mis dans notre showroom.
En plus de cela, ce qui est dans le
showroom est disponible immédiate-
ment. Nous avons un portefolio qui
couvre l’ensemble des problématiques
de gestion de l’information des entre-
prises, telles que la gestion documen-
taire, la dématérialisation ainsi que
l’impression »
Anwarnet renforce sa présence
Konica Minolta
s’installe en AlgérieSCI et anwarnet viennent d’ouvrir un showroom avec la marque Konica/Minolta.
Konica/Minolta ne cache pas ses ambitions et veut une part du marché algérien,
estimant le marché algérien comme étant l’un plus prometteur en Afrique du Nord.
Seagate
s’ETABLIT en Algérie
«Le focus de Seagate est sur le marché algérien», nous dit Omar Benraïs, Channel
Relation Manager - Algeria avant d’ajouter : «j’ai commencé à travailler avec Seagate
en octobre 2013 et à partir de janvier 2014, nous avions un Channel composé de cinq
distributeurs».Seagate, leader mondial des unités de stockage s’installe en Algérie et
ouvre un bureau à Alger.
S
eagate Technology est une société américaine fondée en 1979 (sous le
nom de Shugart Technology) et située à  Scotts Valley, en  Californie.
Seagate développe et produit des disques durs et en est actuellement
l’un des principaux constructeurs, derrière Western Digital. Ses sites de
recherche et développement et entrepôts sont situés dans la  Silicon
Valley,à Pittsburgh enPennsylvanie,à Longmont dansle Colorado,à Bloomington et
à  Shakopee  dans le  Minnesota, à  Springtownen  Irlande du Nord  et, enfin,
à Singapour. En avril 2008, Seagate annonce la commercialisation de son milliar-
dième disque dur. A partir de 2010, Seagate commence à vouloir acheter des
entreprises qui entrent dans son business core et c’est ainsi qu’en 2011, il achète
la division «disques durs» du Coréen Samsung. Voulant aller plus loin, en 2012,
Seagate rachète LaCie. Et dernièrement, en mai 2014, Seagate acquiert SandForce,
la division des contrôleurs pour SSD d’Avago Technologies, pour 450 millions de
dollars. Ses propres structures auxquelles il faut ajouter ce qu’il a acheté font de
Seagate un leader sur le marché du stockage.«Nous avons mis en place deux
segments. Un segment pour les assembleurs et un segment pour les distribu-
teurs» tout en ajoutant : «Depuis janvier, nous avons fait une bonne croissance
même si sur le marché existent des disques durs rénovés». En effet, notre inter-
locuteur explique, graphe à l’appui, que «le rénové coûte beaucoup plus cher
même si à l’acquisition, il ne semble pas cher». L’achat d’un disque dur remis à
neuf peut vous faire économiser une somme importante d’argent par rapport à
l’achat de nouveaux, mais vous devez prendre en considération les risques
encourus. Selon Omar Benraïs, «un lecteur rénové peut ne pas avoir bénéficié
d’un dépistage, des réparations et une nouvelle garantie sans oublier qu’il a déjà
fonctionné et donc il a plus de chance de tomber en panne rapidement. En outre,
même si un lecteur rénové fonctionne correctement, il peut venir avec une
certaine usure». De plus, ajoute notre interlocuteur, «le différentiel aujourd’hui,
entre le prix du neuf usine et du rénové est petit. Ce qui fait que j’encourage à
acheter du neuf, d’autant plus qu’il aura une garantie et un suivi par le canal offi-
ciel». Nous lui demandâmes alors de nous donner quelques informations pour
reconnaître le rénové. «C’est très difficile pour un œil non averti de reconnaître la
différence. Ce que je peux vous dire, aujourd’hui, c’est que par exemple un 500
méga-octets a de forte chance d’être un rénové contrairement au téraoctet qui a
plus de chance d’être neuf». «Seagate Algérie a deux focus. Le premier est
d’animer un réseau de distribution avec des formations, de l’aide et tout ce qui va
avec et notre deuxième focus est de lancer quelque chose contre le rénové qui
massacre le marché avec des produits qui ne sont pas neufs» tout en ajoutant
«De plus, comme Seagate est maintenant installé en Algérie, nous allons donc
bénéficier de tous les lancements de nouveaux produits». Et en parlant de
nouveaux produits, il nous dira que «Les disques Seagate SSD et HDD apportent
aux centres de données modulaires une combinaison capacité, densité et effica-
cité énergétique optimale. Seagate propose un large éventail de  disques
SSD et HDD d’entreprise parfaitement adaptés aux solutions de centres de traite-
ment des données haute densité et haute efficacité » tout en ajoutant «nous
allons former nos partenaires et leurs clients à comprendre les différences entre
les disques HDD, SSHD et SSD»
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz6
N°336 -
publicité
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
7
- N°336
BREVETS
E
n 2013, le nombre total de
demandes déposées selon
le Traité de coopération en
matière de brevets (PCT)1
administré
par l’Ompi s’est élevé à 205 300, en
augmentation de 5,1% par rapport à
20122
. Les États-Unis d’Amérique ont
enregistré une augmentation à deux
chiffres des dépôts selon le PCT,
représentant 56% de la croissance
totale du PCT contre 29% pour la
Chine.Avec 57 239 demandes dépo-
sées en 2013, les États Unis d’Amé-
rique ont battu leur précédent record
de 54 046 dépôts atteint avant la
crise financière mondiale de 2007. La
Chine a dépassé l’Allemagne en
devenant le troisième utilisateur du
système du PCT, derrière le Japon.
Les États-Unis d’Amérique ont
conservé la première place du clas-
sement des utilisateurs. Avec 2 881
demandes PCT publiées, Panasonic
(Japon) a remplacé ZTE Corporation
(Chine) au premier rang des dépo-
sants en 20133
. «Ces nouveaux
records témoignent de l’importance
de la propriété intellectuelle dans
l’écosystème mondial de l’innova-
tion», a déclaré le directeur général
de l’Ompi, M. Francis Gurry. «Les
systèmes mondiaux de propriété
intellectuelle de l’Ompi sont un
élément indispensable de l’écosys-
tème mondial de l’innovation dans la
mesure où ils offrent des solutions
économiques pour assurer la protec-
tion internationale des actifs de
propriété intellectuelle.» Avec l’aug-
mentation des investissements dans
la recherche développement (R D),
l’industrie automobile a connu un
accroissement marqué des demandes
internationales de brevet déposées
ces trois dernières années.
Les demandes internationales d’en-
registrement de marques déposées
dans le cadre du système de Madrid
ont atteint en 2013 le nombre record
de 46 829, ce qui représente une
augmentation de 6,4% par rapport à
20124
. La part des États-Unis d’Amé-
rique dans cette augmentation est de
21,8%. Avec 6 822 demandes, l’Alle-
magne est restée le premier dépo-
sant de demandes internationales
selon le système de Madrid, suivie
par les États-Unis d’Amérique (6 043)
et la France (4 239). Le laboratoire
pharmaceutique suisse Novartis se
classe en tête des déposants, avec
228 demandes en 2013.
Les demandes d’enregistrements de
dessins et modèles industriels dépo-
sées dans le cadre du système de La
Haye ont aussi atteint un record en
2013 avec 2 990 dépôts, en augmen-
tation de 14,8% par rapport à 20125
.
Avec 662 demandes, la Suisse a
remplacé l’Allemagne (643
demandes) au premier rang des utili-
sateurs du système, l’entreprise
suisse Swatch AG restant le principal
déposant avec 113 demandes6
.

( suite en page 8 )
Augmentation record des dépôts de brevet en 2013
les États-Unis d’Amérique et la Chine
occupent
la 1re
placen Les États-Unis d’Amérique et la Chine ont entraîné en 2013 une croissance record des demandes internationales
de brevet déposées par l’intermédiaire de l’Ompi, dépassant pour la première fois les 200 000 en nombre annuel. Les
demandes d’enregistrement de marques et de dessins et modèles industriels ont aussi atteint des niveaux inégalés.
Par Mamart Mohamed
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz8
N°336 -
( suite de la page 7 )
Système du PCT
Autres tendances en matière
de dépôts selon le PCT
Parmi les 10 principaux pays pour le
nombre de dépôts selon le PCT, la
Chine (+15,6%), les États-Unis d’Amé-
rique (+10,8%) et la Suède (+10,4%)
ont connu un taux de croissance à
deux chiffres en 2013. Les États-Unis
d’Amérique ont affiché leur taux de
croissance le plus élevé depuis 2001.
En Chine, il est semblable à celui
enregistré en 2012. L’Allemagne
(4,5%) et le Royaume Uni (0,6%) sont
les deux seuls pays parmi les 10
premiers à avoir enregistré en 2013
un nombre de demandes selon le PCT
inférieur à celui de 2012. Après une
croissance prononcée en 2011 et
2012, le Japon n’a affiché qu’une
modeste augmentation de 0,6% en
2013.
Après la Chine, l’Inde (1 392) est le
principal utilisateur du système du
PCT parmi les pays à faible revenu et
à revenu intermédiaire, devant la
Turquie (835), le Brésil (661),
l’Afrique du Sud (350), la Malaisie
(310) et le Mexique (233). Parmi ces
pays, la Turquie (+56,1%) a observé la
croissance la plus rapide du nombre
de dépôts, suivie par le Mexique
(+22%) et le Brésil (+12,2%).
Principaux déposants selon le PCT
Avec 2 881 demandes PCT publiées,
Panasonic (Japon) a remplacé l’en-
treprise chinoise ZTE Corporation
(2309) au premier rang des déposants
en 2013. ZTE Corporation était en
tête des déposants en 2011 et 2012,
alors que Panasonic Corporation
occupait le haut du classement en
2009 et 2010. La société chinoise
Huawei Technologies, Co. (2 094) et
Qualcomm Incorporated des États-
Unis d’Amérique (2 036) sont les
deux autres déposants qui ont été à
l’origine de plus de 2 000 demandes
PCT publiées en 2013. Parmi les 50
premiers déposants, Intel Corporation
des États-Unis d’Amérique (+1 212) a
enregistré la plus forte augmentation
du nombre de dépôts selon le PCT,
alors que ZTE Corporation (1597) a
accusé la plus forte baisse. En ce qui
concerne la répartition par domaine
de la technique des demandes de
brevet déposées par Panasonic, les
dispositifs semi conducteurs repré-
sentent la plus forte proportion,
suivis par la télévision et les batte-
ries pour la conversion de l’énergie
chimique en énergie électrique. Les
demandes déposées par ZTE
Corporation et Huawei Technologies,
Co. sont principalement axées sur les
communications numériques et l’in-
formatique. Parmi les demandes
déposées par ces deux entreprises, la
plus forte proportion se rapportait
aux technologies relatives aux
réseaux de communication sans fil,
suivies par les transmissions numé-
riques et le traitement numérique
des données.
Avec 398 demandes publiées, l’Uni-
versity of California est le premier
déposant parmi les établissements
d’enseignement, suivie du
Massachusetts Institute of Technology
(217), de la Columbia University
(133), de l’University of Texas System
(119) et de la Harvard University
(119). Les universités des États-Unis
d’Amérique occupent neuf des 10
premières places du classement des
établissements d’enseignement. La
seule université non américaine figu-
rant dans ce classement est l’Institut
avancé pour la science et la techno-
logie de la Corée (105).
Dépôts selon le PCT par domaine de
la technique
Avec 14 897 demandes publiées – soit
7,8% du total –, l’équipement élec-
tronique a représenté la plus grosse
partie des demandes selon le PCT,
suivi de l’informatique (7,7%) et des
communications numériques (7,3%).
Panasonic Corporation, Toyota
Jidosha KK, Robert Bosch Corporation
et Siemens AG sont les principaux
déposants pour ce qui est de l’équi-
pement électronique. Intel
Corporation, Microsoft Corporation,
Qualcomm Incorporated et NEC
Corporation se classent aux premiers
rangs des déposants dans le domaine
de l’informatique. Dans les commu-
nications numériques, ZTE
Corporation, Huawei Technologies
Co. Ltd, Ericsson et Qualcomm
Incorporated se classent parmi les
quatre principaux déposants.
Pour 31 des 35 domaines de la tech-
nique, les 10 premiers déposants
proviennent du secteur privé. Dans
quatre domaines de la technique –
analyse de matériau biologique,
biotechnologie, produits pharmaceu-
tiques et nanotechnologie –, les
déposants du secteur public figurent
parmi les 10 premiers.
Avec 1 696 demandes PCT publiées
en 2013, le Japonais Toyota Jidosha
K.K. est le premier utilisateur du
système du PCT dans l’industrie
automobile, suivi par Nissan Motor
Co. (Japon) (644), Honda (Japon)
(364), Daimler AG (Allemagne) (237)
et Audi AG (Allemagne) (231). Le
nombre total de demandes selon le
PCT déposées par les 13 construc-
teurs automobiles a connu une forte
augmentation, passant de 2 322 en
2010 à 4 275 en 2013, probablement
sous l’effet d’une forte intensifica-
tion des investissements de R D dans
ce secteur7.
Système de Madrid
Principaux pays déposants
selon le système de Madrid
Le classement des 10 premiers dépo-
sants selon le système de Madrid est
similaire à celui de 2012. Parmi les
10 principaux pays d’origine, l’Aus-
tralie (+20,9%), les Pays Bas (+14,9%)
et les États-Unis d’Amérique (+11,3%)
ont connu les plus fortes hausses en
2013, alors que le Japon est le seul
pays à avoir enregistré une diminu-
tion par rapport à 2012. Au delà des
10 premiers pays, la Turquie (1 213)
et la Fédération de Russie (1126)
sont aussi de grands utilisateurs du
système de Madrid. Le Mexique (46)
et l’Inde (41) – deux nouveaux
membres de l’Union de Madrid – ont
déposé des nombres similaires de
demandes internationales d’enregis-
trement de marques en 2013.
Principaux déposants selon le système
de Madrid
Avec 228 demandes internationales,
le laboratoire suisse Novartis AG s’est
classé en tête des déposants selon le
système de Madrid en 2013, suivi de
Zentiva Group (République tchèque)
(114), Egis Gyógyszergyár (Hongrie)
(111), L’Oréal (France) (109) et
Boehringer Ingelheim Pharma
(Allemagne) (107). Les pays euro-
péens dominent le classement des 50
principaux déposants. Seules six
entreprises non européennes figurent
parmi ce classement : Apple Inc.
(48), Microsoft Corporation (48),
Hyundai Motor Company (37), Avon
Products Inc. (31), Takeda
Pharmaceutical (29) et Universal
Entertainment (29).
Membres désignés dans le
cadre du système de Madrid8
En 2013, le nombre total de désigna-
tions et de désignations postérieures
dans les enregistrements internatio-
naux a augmenté de 7,2%. La Chine a
été le membre du système de Madrid
le plus souvent désigné. Toutefois, sa
part dans le nombre total de désigna-
tions a diminué, passant de 6,1% en
2012 à 5,8% en 2013. La Fédération
de Russie a remplacé l’Union euro-
péenne (UE) au deuxième rang des
membres du système de Madrid les
plus désignés (5,2%), suivie de l’UE
(5%), des États-Unis d’Amérique
(4,9%), de la Suisse (3,8%) et du
Japon (3,7%). Parmi les nouveaux
membres du système de Madrid, le
Mexique (5 095) a reçu le plus grand
nombre de désignations, suivi de
l’Inde (1 916), de la Tunisie (138) et
du Rwanda (100). Parmi les 10
membres les plus désignés, la
Fédération de Russie (+9,6%), la
République de Corée (+8,7%) et
l’Australie (+8,6%) ont connu la plus
forte augmentation des désignations
reçues, alors que la Suisse (1,8%) a
été la seule à enregistrer une dimi-
nution.
Enregistrements internationaux selon
le système de Madrid par classe
Dans une demande d’enregistrement
de marque, le déposant doit préciser
les produits ou les services auxquels
la protection doit s’appliquer confor-
mément à un système de classement
international dénommé «classifica-
tion de Nice». La classe de produits
ou de services la plus fréquemment
mentionnée dans les enregistrements
internationaux effectués en 2013
était la classe 9 (qui couvre par
exemple le matériel et les logiciels
informatiques) avec 9,1% du total. La
classe 35 (travaux de bureau, publi-
cité et gestion des affaires commer-
ciales) a occupé la deuxième place
avec 7,7% du total, suivie par la
classe 42 (services fournis, par
exemple, par les ingénieurs dans les
domaines scientifique, industriel ou
technologique et les spécialistes
dans le domaine informatique) et par
la classe 25 (vêtements, les chaus-
sures et la chapellerie).
Parmi les 15 classes les plus souvent
mentionnées, la classe 5 (portant
essentiellement sur les produits
pharmaceutiques) et la classe 30
(portant essentiellement sur les
denrées alimentaires d’origine végé-
tale) ont enregistré les taux de crois-
sance les plus élevés en 2013, avec
9,0% et 8,6%, respectivement.
Système de La Haye
Principaux pays déposants
selon le système de La Haye
Les trois principaux utilisateurs du
système de La Haye – Suisse,
Allemagne et Italie – ont représenté
58% du total des demandes déposées
en 2013 dans le cadre de ce système.
Parmi les pays à faible revenu et à
revenu intermédiaire, la Turquie (70)
est celui qui a déposé le plus grand
nombre de demandes selon le
système de La Haye, devant la
Bulgarie (22) et la Chine (18). Parmi
les 10 principaux utilisateurs, l’Italie
(+121,7%) et la Norvège (+105,9%)
ont connu les taux d’augmentation
des demandes les plus rapides en
2013, alors que la Suède (5,8%), la
France (4,9%), les Pays Bas (4,6%) et
la Turquie (2,8%) ont enregistré des
diminutions. Le système de La Haye
permet de déposer jusqu’à 100
dessins ou modèles différents par
demande. En 2013, le nombre total
de dessins et modèles déposés dans
le cadre de ce système a augmenté
de 5,8%. L’Allemagne a représenté
BREVETS
Augmentation record des
les États-Unis d’Amériqu
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
9
- N°336
BREVETS
27,5% du total, devant la Suisse
(23%), la France (10,8%) et l’Italie
(8,4%).
Principaux déposants selon
le système de La Haye
Pour la deuxième année consécutive,
la société suisse Swatch AG (113) a
été à l’origine du plus grand nombre
de demandes déposées dans le cadre
du système de La Haye, devant
Koninklijke Philips Electronics (82),
Procter  Gamble Company (76),
Daimler AG (52) et Volkswagen (51).
Les 20 premiers déposants sont tous
européens, à l’exception de Procter
 Gamble Company et de Gillette
Company (États-Unis d’Amérique).
Parmi les 20 principaux déposants,
Swatch AG (+32), Omega SA (+23) et
Procter  Gamble Company (+22) ont
enregistré les plus fortes augmenta-
tions du nombre de dépôts en 2013,
alors que Audi AG (Allemagne) (41) et
Daimler AG (23) ont connu les dimi-
nutions les plus marquées.
Membres désignés dans
le cadre du système de La Haye9
Le nombre total de désignations dans
les demandes internationales s’est
élevé à 16 159 en 2013, en progres-
sion de 13,9% par rapport à 2012.
L’Union européenne (2 099) a reçu le
plus grand nombre de désignations,
devant la Suisse (1 934), la Turquie (1
339), la Norvège (785) et Singapour
(743). L’annexe 9 contient des
données pour tous les membres dési-
gnés dans le cadre du système de La
Haye.
Le nombre total de dessins et modèles
contenus dans les désignations s’est
établi à 67 113 en 2013, en modeste
progression par rapport à 2012 (+1%).
Enregistrements internationaux selon
le système de La Haye par classe
Les emballages et récipients (classe
9) et l’horlogerie et autres instru-
ments de mesure (classe 10) ont
représenté les plus fortes proportion
– 10,9% chacune – du nombre total
d’enregistrements selon le système
de La Haye, devant l’ameublement
(classe 6) et les moyens de transport
(classe 12), avec 8,4% et 7,2% respec-
tivement.
Parmi les 15 classes les plus mention-
nées, les appareils d’enregistrement
et de télécommunication (classe 14;
+42,5%) et les outils et la quincail-
lerie (classe 8; +40,3%) ont enre-
gistré les plus fortes augmentations
en 2013, alors que l’habillement
(classe 2; 15,3%) connaissait le recul
le plus prononcé.
Informations générales sur les
systèmes du PCT, de Madrid et de La
Haye
Système du PCT
Le système du PCT facilite l’acquisi-
tion de droits de brevet dans plusieurs
ressorts juridiques simultanément. Il
simplifie la procédure du dépôt
multinational en différant la néces-
sité de déposer une demande
distincte dans chaque ressort juri-
dique où la protection est demandée.
Toutefois, la décision de délivrer ou
non un brevet reste la prérogative
des offices de brevets nationaux ou
régionaux, et les droits conférés par
le brevet sont limités au territoire
relevant de la compétence de l’ad-
ministration qui l’a délivré. Le
système du PCT compte actuelle-
ment 148 États membres.
Pour des données actualisées et des
analyses approfondies sur les résul-
tats du système du PCT en 2013,
veuillez consulter la Revue annuelle
du PCT : Le système international
des brevets, qui sera publiée en mai
2014 sur le site Web de l’Ompi
consacré aux statistiques de propriété
intellectuelle.
Système de Madrid
Le système de Madrid permet à un
déposant de demander l’enregistre-
ment d’une marque dans un grand
nombre de pays en déposant une
demande unique auprès d’un office
national ou régional de propriété
intellectuelle d’un pays ou d’une
région qui est partie au système. Il
simplifie le processus d’enregistre-
ment multinational d’une marque en
réduisant la nécessité de déposer
une demande distincte auprès de
l’office de propriété intellectuelle
de chaque pays dans lequel la protec-
tion est demandée. Il simplifie aussi
la gestion de la marque, car il permet
d’inscrire les changements ultérieurs
ainsi que de renouveler un enregis-
trement en accomplissant une seule
formalité.
Pour des données actualisées et des
analyses approfondies sur les résul-
tats du système de Madrid en 2013,
veuillez consulter la Revue annuelle
de Madrid : Les enregistrements
internationaux de marques, qui
seront publiés en avril 2014 sur le
site Web consacré aux statistiques de
propriété intellectuelle de l’Ompi.
Système de La Haye
Le système de La Haye permet à un
déposant d’enregistrer des dessins
ou modèles industriels dans plusieurs
pays simultanément moyennant le
dépôt d’une demande unique auprès
du Bureau international de l’Ompi.
En permettant de déposer jusqu’à
100 dessins ou modèles différents par
demande, le système offre des possi-
bilités importantes de réaliser des
gains d’efficacité. En outre, il
simplifie le processus d’enregistre-
ment multinational en évitant aux
déposants d’avoir à présenter une
demande distincte auprès de l’office
de propriété intellectuelle de chaque
pays ou région membre du système
de La Haye dans lequel la protection
est demandée. Il simplifie aussi la
gestion des dessins et modèles, car il
permet d’inscrire les changements
ultérieurs ainsi que de renouveler un
enregistrement en accomplissant une
seule formalité.Pour des données
actualisées et des analyses approfon-
dies sur les résultats du système de
La Haye en 2013, veuillez consulter
la Revue annuelle de La Haye : Les
enregistrements internationaux de
dessins et modèles industriels, qui
seront publiés en avril 2014 sur le
site Web consacré aux statistiques de
propriété intellectuelle de l’Ompi.
dépôts de brevet en 2013
ue et la Chine en premier
* Le système du PCT permet aux
utilisateurs de demander la protec-
tion par brevet d’une invention
dans plusieurs pays simultanément
moyennant le dépôt d’une seule
demande internationale. 
Les données relatives aux demandes
selon le PCT sont des estimations,
l’Ompi continuant de recevoir en
2014 des demandes selon le PCT
déposées auprès des offices natio-
naux en 2013. 
Pour des raisons de confidentialité,
le classement des déposants et la
répartition des demandes par
domaine de la technique sont
fondés sur les demandes PCT
publiées et non sur le nombre de
demandes déposées. Les statis-
tiques fondées sur la date de publi-
cation accusent un décalage
d’environ six mois par rapport à
celles basées sur la date de dépôt
international. 
* Le système de Madrid concernant
l’enregistrement international des
marques administré par l’Ompi
(système de Madrid) permet d’en-
registrer des marques dans plusieurs
ressorts juridiques moyennant le
dépôt d’une seule demande inter-
nationale. 
* Le système de La Haye concer-
nant l’enregistrement international
des dessins et modèles industriels
(système de La Haye) administré
par l’Ompi permet d’enregistrer
jusqu’à 100 dessins ou modèles
industriels dans plusieurs pays en
déposant une seule demande inter-
nationale. 
Une seule demande selon le
système de La Haye peut contenir
jusqu’à 100 dessins ou modèles
différents.
On trouve 13 constructeurs auto-
mobiles dans la liste de 500 princi-
paux déposants selon le PCT. 
Dans les demandes internationales,
les déposants désignent les pays ou
régions (comme dans le cas de
l’Union européenne) où ils
souhaitent faire protéger leurs
marques.Dans les demandes inter-
nationales, les déposants désignent
les pays ou régions (comme dans le
cas de l’Union européenne) où ils
souhaitent faire protéger leurs
dessins et modèles industriels. 
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz10
N°336 -
Chrome
Désactiver la saisie
automatique
Lorsque vous affichez des formulaires sur Internet,
Chrome les rempli automatiquement avec vos
informations personnelles. Si cela vous incommode,
vous pouvez désactiver cette saisie automatiquement
et supprimer les informations préenregistrées. 
1.	 Dans Chrome, cliquez sur  Personnaliser et contrôler
Google Chrome puis sur Paramètres. 
2.	 Cliquez sur Afficher les paramètres avancés. 
3.	 Dans la rubrique Mots de passe et formulaires, décochez
la case Activer la saisie automatique pour remplir les
formulaires Web en un simple clic. 
4.	 Cliquez ensuite sur  Gérer les paramètres de saisie
automatique. 
5.	 Cliquez sur les adresses enregistrées puis cliquez sur la
croix à côté pour les effacer. Validez par OK. 
Chrome
Analyser son historique
de navigation
Vous souhaitez avoir un rapport détaillé sur votre
navigation sur Internet ou sur celle d’un tiers ? Avec
l’extension History Trends Unlimited pour Google
Chrome, vous allez pouvoir analyser votre historique
et dresser de nombreux graphiques et rapports
d’activité : noms de domaine les plus visités, temps
passé sur Internet, jours et heures où vous avez le
plus navigués, etc. 
1.	 Dans Chrome, rendez-vous sur la fiche de
l’extension History Trends Unlimited 
2.	 Cliquez sur le bouton + Gratuit. 
3.	 Cliquez sur le bouton Ajouter. 
4.	 Une fois l’extension installée, cliquez sur son icône à
côté de la barre d’adresses. 
5.	 History Trends Unlimited analyse alors votre historique
et vous présente vos graphiques et rapports d’activité. 
trucsastuces
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
11
- N°336
Chrome
Désactiver la prédiction
des URL
Lorsque vous commencez à saisir une adresse ou des
termes pour une recherche dans la barre d’adresses,
le navigateur Chrome essaie de deviner le site que
vous souhaitez visiter et vous propose une liste de
suggestions. Pour certains utilisateurs, cela peut être
pratique, mais pour d’autres, notamment pour des
questions de respect de la vie privée, cela peut être
gênant. 
1.	 Dans Chrome, cliquez sur Paramètres. 
2.	 Cliquez sur Afficher les paramètres avancés. 
3.	 Décochez la case Utiliser un service de prédiction afin
de compléter les recherches et les URL saisies dans la
barre d’adresse. 
4.	 Google ne vous proposera plus de suites à vos saisies. 
Chrome
Désactiver
le plugin Java
Même s’il est souvent mis à jour, le programme Java
est régulièrement la cible d’attaque et de failles de
sécurité. Si vous utilisez Java dans certains services
Web, nous vous conseillons de le désactiver avec le
navigateur Web que vous utilisez habituellement,
Chrome par exemple. Vous pourrez alors l’utiliser
dans un autre navigateur Web dédié aux services qui
ont besoin de Java. 
1.	 Dans Chrome, saisissez la commande about:plugins dans la
barre d’adresses et validez par Entrée. 
2.	 Dans la liste des plug-ins, localisez le plugin Java et
cliquez surDésactiver. 
trucsastuces
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz12
N°336 -
365 jours de révélations par Edward Snowden
Jeudi dernier a marqué la date anniversaire du
premier document divulgué par l’ancien analyste de
la CIA, Edward Snowden. Depuis le 5 juin 2013, les
journalistes ont rendu publique une masse considérable
d’informations relatives au gouvernement américain
et au système de surveillance des communications
électroniques généralisé qu’il a instauré.
Il nous paraît judicieux de répertorier les révélations les
plus importantes :
Dans son nouveau livre No Place To Hide  qu’il consacre
à la manière de travailler avec Snowden, le journaliste
Glenn Greenwald énumère quelques faits alarmants
mis au jour au cours de l’année. Rien que pour une
période de 30 jours, la NSA a ainsi collecté :
Les données de plus de 97 milliards de courriels ainsi
que celles de 124 milliards d’appels téléphoniques à
travers le monde.
500 millions d’éléments de données provenant d’Allemagne, 2,3 milliards du Brésil et 13,5 milliards d’Inde.
70 millions d’éléments de métadonnées comportant le concours de la France. Les chiffres sont de 60 millions pour l’Espagne,
47 millions pour l’Italie, 1,8 million pour les Pays-Bas, 33 millions pour la Norvège et 23 millions pour le Danemark.
Près de 3 milliards d’appels téléphoniques et courriels passés directement par les réseaux télécom américains. Comme
l’indique Greenwald, cela dépasse les records de la Russie, du Mexique et potentiellement de tous les pays d’Europe et
s’approche des chiffres chinois.
L’affaire Snowden a aussi permis de faire la lumière sur un système hiérarchique à trois niveaux entre la NSA et les
gouvernements étrangers. Ainsi Greewald établit dans son livre le schéma suivant :
1e niveau : «Five Eyes» est un accord de coopération en matière d’espionnage entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni,
le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande dans lequel les Etats s’engagent à collaborer à l’espionnage mondial tout en
restreignant leur propre espionnage mutuel à moins d’une requête particulière émanant d’un fonctionnaire d’un Etat partie.
2e niveau : il s’agit des pays avec lesquels la NSA collabore sur des projets de surveillance spécifiques tout en ne se
privant pas de les espionner en retour. Cela inclut pour la plupart, les pays européens, quelques pays asiatiques. Aucun
pays d’Amérique Latine n’y est présent.
3e niveau : ce sont les pays que les Etats-Unis espionnent de manière régulière sans qu’aucune coopération ne soit
envisageable. Quelques pays démocratiques en font partie tels que le Brésil, le Mexique, l’Argentine, l’Indonésie, l’Afrique
du Sud el le Kenya.  
Enfin, nous sommes désormais renseignés sur les opérations suivantes :
XKEYSCORE : nom de code du logiciel à l’aide duquel les analystes de la NSA effectuent leur recherches à travers une
masse de bases de données collectées au cours d’opérations diverses. Xkeyscore surveille les courriels, les discussions
en ligne et les historiques de navigations de millions d’individus à travers le monde. Les données de Xkeyscore ont été
partagées avec d’autres services secrets dont ceux de l’Australie et de la Nouvelle Zélande.
DISHFIRE est une entreprise de collecte de données massive visant les SMS et autres données présentes sur téléphones
tels que la géo-localisation, les contacts, détails de cartes bleues, appels manqués, alertes de roaming (qui indiquent
le passage de frontière), cartes bleues dématérialisées, notification d’achat via cartes de crédit, alertes d’itinéraires de
voyages, informations de réunions etc. Les communications depuis les téléphones américains on été prétendument moins
contrôlées quoique non écartées de cette base de données. Les messages et données des personnes non ressortissantes
des Etats-Unis, ont, elles été retenues et analysées.
BULLRUN : s’il n’est pas en lui-même un programme de surveillance, Bullrun est une opération de la NSA visant à mettre
à mal les outils de sécurité des utilisateurs, suspectés ou non par l’Institution. Bullrun représente une mesure inédite
d’attaque des systèmes de sécurité d’usage commun.
EGOTISTICAL GIRAFFE: la NSA s’en est pris au navigateur TOR, qui permet de parcourir le web de manière anonyme.
MUSCULAR: Lancé en 2009, Muscular s’est infiltré dans les data centers de grandes entreprises technologiques telles que
Google et Yahoo hors Etats-Unis. Les 2 firmes ont réagi en cryptant leurs échanges.
BLARNEY: programme destiné à tirer partie des partenariats avec les entreprises clés afin d’accéder au réseau de fibre
optique international à haute capacité, ainsi qu’aux commutateurs et routeurs à travers le globe. Les pays ciblés par
BLARNY incluent : le Brésil, la France, l’Allemagne, la Grèce, Israël, le Japon, le Mexique, la Corée du Sud et le Venezuela
; l’Union Européenne et les Nations Unies sont aussi concernées. 
CO-TRAVELER : avec cette opération, les Etats-Unis recueillent des informations de géo-localisation depuis les relais
téléphoniques et point d’accès wifi. Le tout est collecté et analysé au fil de l’eau, en partie afin d’identifier le compagnon
de voyage d’un suspect.
webselect
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
13
- N°336
TRIBUNE OLFEO : LE MONDIAL ET SES RISQUES POUR LES RÉSEAUX D’ENTREPRISE
Président et fondateur d’Olfeo (solutions de filtrage Web), Alexandre Souillé revient sur l’impact qu’un événement comme la
Coupe du monde de football peut avoir sur les réseaux d’entreprise.
Alors que la Coupe du monde de football 2014 démarre au Brésil, il est important de rappeler aux entreprises l’impact que ce
type d’événement peut avoir sur leurs activités et la sécurité de leur système d’information.
Bien que les matchs soient planifiés en dehors des heures de bureau, nombre d’employés échangeront des informations
sur le sujet : de la simple discussion, jusqu’au partage des vidéos des meilleurs moments, en passant par le replay complet
d’un match. Pour cela, ils passeront par des plateformes de partage de vidéos, de streaming ou tout simplement les réseaux
sociaux. L’intérêt porté à la Coupe du monde aura de nombreuses conséquences pour les entreprises.
L’impact que va avoir la Coupe du monde sur la Toile va nécessairement se répercuter au sein de l’entreprise. Sur la productivité
avec les discussions autour de la machine à café, mais surtout au niveau du système d’information et du réseau de l’entreprise.
Trois risques majeurs sont à prendre en compte, parmi lesquels 
·      L’impact sur l’infrastructure informatique de l’entreprise : la lecture d’une vidéo de 3 minutes en HD consomme 10 fois
plus de ressources en bande passante qu’une navigation Internet classique de 3 minutes. Ainsi, la publication de vidéos
personnelles sur son réseau social favori ou encore la fulgurante ascension du streaming vidéo pour voir le récapitulatif d’un
match ou les plus beaux buts d’un joueur demande des besoins en bande passante considérables. Multipliez ce type d’actions
par le nombre d’employés et l’impact peut se révéler particulièrement important. Or, cette surconsommation de bande passante
se fait bien souvent au détriment des applications professionnelles, puisque le réseau est saturé par des utilisations non
professionnelles gourmandes en ressources.
·      Une porte ouverte aux attaques de logiciels malveillants ciblant de plus en plus un territoire ou une entreprise : la France
se place dans le top 5 des pays les plus «cyber-attaqués» au monde. Les réseaux sociaux, les sites de streaming ou de
téléchargement de vidéos offrent des opportunités de ciblage aux hackers et leur permettent de mieux cerner leurs victimes.
Les logiciels malveillants peuvent ainsi facilement se propager de compte en compte ou via des applications virales. Il existe
également un risque non négligeable de détournement de comptes professionnels ou d’entreprises par les pirates, ce qui peut
entraîner des pertes d’informations ou une dégradation de l’image de l’entreprise – une atteinte à l’e-réputation.
·      La chute de productivité : la consultation d’Internet au bureau à des fins personnelles s’élevait à 63 minutes par jour en
2013 d’après l’étude Olfeo sur la réalité de l’utilisation d’Internet au bureau. Nul doute que la Coupe du monde fera grimper
ce chiffre.
Filtrage, gestion de la bande passante et charte informatique pour limiter les risques
Face aux risques liés à la chute de productivité et à l’infrastructure informatique, l’entreprise peut décider de réguler
techniquement l’accès à certains sites au bureau grâce à des moyens de filtrage ou de gestion de bande passante. Le filtrage
peut se faire par utilisateur ou par catégorie de sites. Par exemple la catégorie de site «vidéo streaming» peut être bloquée et
autorisée selon une plage horaire (les accès sont possibles uniquement à certains moments de la journée).
Afin de préserver la bande passante de l’entreprise, il est également possible d’allouer une partie de cette dernière à des
catégories professionnelles de sites Internet (par exemple 90%) et le reste à des catégories de sites non professionnelles (les
10% restants). Ainsi l’utilisation d’Internet à des fins professionnelles reste de qualité.
A cela, il est indispensable d’ajouter une solution de protection antivirale au niveau de la passerelle Internet capable de prendre
en compte les attaques locales, et qui soit complémentaire aux antivirus de postes traditionnels.
Pour les risques liés à la fuite d’information et à l’e-réputation, l’entreprise doit impérativement inclure et expliquer dans sa
charte, les droits et les devoirs du salarié en matière d’utilisation des outils informatiques. Cela permettra à l’entreprise de
pouvoir agir si nécessaire. Par exemple, si l’entreprise fait le choix de limiter l’accès spécifiquement à un salarié un peu trop
connecté sans courir le risque d’être poursuivi par un de ses salariés pour discrimination, elle doit avoir prévu ce cas dans la
charte informatique.
Celle-ci doit toutefois avoir été déployée comme un règlement intérieur pour être opposable aux salariés. En effet, la charte
doit clairement mentionner que si un salarié porte atteinte au bon fonctionnement du système d’information, l’entreprise se
réserve le droit de limiter son accès. Le salarié en question doit être préalablement prévenu par mail ou par courrier accusé
de réception que son accès va être limité.
Sensibilisation des utilisateurs
Sensibiliser les utilisateurs est essentiel. Les utilisateurs ne sont pas systématiquement des acteurs de vulnérabilité mais
peuvent devenir partie prenante dans la politique de sécurité de l’entreprise. Si les collaborateurs n’ont pas conscience des
conséquences de leurs actes, les méthodes de filtrage peuvent être prises pour du «flicage». Or, associer les utilisateurs à la
politique de sécurité de l’entreprise, c’est très souvent un moyen de les faire adhérer en les informant mieux sur les risques et
les enjeux liés à l’utilisation d’Internet.
C’est en prenant en compte l’ensemble des risques et en déployant les mesures nécessaires que les entreprises pourront
assurer au mieux leur tranquillité durant ce moment sportif tant attendu.
Alors que la Coupe du monde de football 2014 démarre au Brésil, il est important de rappeler aux entreprises l’impact que ce
type d’événement peut avoir sur leurs activités et la sécurité de leur système d’information. Bien que les matchs soient planifiés
en dehors des heures de bureau, nombre d’employés échangeront des informations sur le sujet : de la simple discussion,
jusqu’au partage des vidéos des meilleurs moments, en passant par le replay complet d’un match. Pour cela, ils passeront
par des plateformes de partage de vidéos, de streaming ou tout simplement les réseaux sociaux. L’intérêt porté à la Coupe du
monde aura de nombreuses conséquences pour les entreprises.
L’impact que va avoir la Coupe du monde sur la Toile va nécessairement se répercuter au sein de l’entreprise. Sur la productivité
avec les discussions autour de la machine à café, mais surtout au niveau du système d’information et du réseau de l’entreprise.
Trois risques majeurs sont à prendre en compte, parmi lesquels :
webselect
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz14
N°336 -
suite et fin
Définir de nouveaux mots de passe
Si certains de vos mots de passe ne sont pas assez sécurisés (inférieur
à 128 bits), cela peut être l’occasion de les modifier et de les rendre
plus complexe. Pour vous aider à en choisir un nouveau, vous
pouvez utiliser le générateur automatique de mot de passe intégré à
KeePass.
1.	 Rendez vous pour cela sur le site du service correspondant au
mot de passe à changer puis suivez les instructions données
pour modifier votre mot de passe.
2.	 DansKeePass,cliquezsurlebouton Gen danslafenêtreModifier
une entrée  correspondant au service pour lequel vous
souhaitez créer un nouveau mot de passe. Le générateur de
mots de passe est également accessible via le menu Outilsde
Keepass. 
  
3.	 Dans la rubrique Options, cochez les cases devant les règles
que votre mot de passe doit respecter. Plus vous cochez de
case, plus votre mot de passe sera complexe.
4.	 Dans le champ Nombre de caractères, choisissez la longueur
de votre mot de passe, 32 par exemple. Plus il sera long, plus il
difficile à casser. 
Mettre ses mots de passe en lieu sûr5.	 Cliquez ensuite sur le bouton Générer.
6.	 La génération nécessite une part d’aléatoire. Cela peut se faire
grâce au déplacement de la souris ou bien par la saisie de valeurs
au clavier. Cliquez par exemple sur le bouton  Utiliser la souris
comme source aléatoire. Bougez alors votre souris dans tous les
sens jusqu’à ce que la barre soit pleine. Vous pouvez également
en même temps saisir des caractères aléatoires dans le champ
adéquat. Cliquez ensuite sur OK puis sur Accepter. 
7.	 Pour afficher votre nouveau mot de passe, cliquez sur le
bouton  …  Il est automatiquement enregistré dans l’entrée
correspondante. 
commentçamarche
www.itmag.dz
Du 18 JUIN au 1er
juillet 2014
15
- N°336
Vous avez un trou de mémoire ? Vous avez besoin de connaître une formule mathématique ? Que cela soit
pour calculer une aire ou résoudre une équation, l’application Formules mathématiques est faite pour vous ! 
Retrouvez les principales formules mathématiques classées par rubriques : Calcul - Algèbre - Analyse -
Géomètrie - Trigonomètrie - Géomètrie analytique, Logique, …
Téléchargez l’application directement sur votre mobile
Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement l’application Formules
mathématiques.Comment faire ?
Pour dire adieu aux fautes d’orthographe et de grammaire (conjugaison, accords...), cette application
vous propose une méthode unique d’entraînement et de remise à niveau - avec des tests et des exercices
d’orthographe et de grammaire - qui s’adapte automatiquement à vos lacunes et à votre rythme
d’acquisition.Orthographe Projet Voltaire propose des niveaux classés dans un ordre croissant de difficulté.
Chaque niveau permet de se tester et de s’entraîner sur 14 difficultés. Le principe est simple : une phrase
est affichée, si vous voyez une faute, cliquez dessus, sinon cliquez sur le bouton «Il n’y a pas de faute».
Le système analyse votre degré d’autonomie face à la difficulté et continuera à vous entraîner jusqu’à
ce que vous la maîtrisiez. Lorsque la jauge de progression arrive à 100 %, vous maîtrisez les 14 règles.
Vous pouvez à tout moment voir votre courbe de progression en cliquant sur «Statistiques».Loin de la
dictée de Pivot, les difficultés recensées sur les 10 premiers niveaux sont à l’origine de nombreuses fautes
graves et récurrentes relevées dans les échanges professionnels courants par e-mails ; 50 % d’entre elles
concernent la grammaire (conjugaison, accords...).
Téléchargez l’application directement sur votre mobile
Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement
l’application Orthographe Projet Voltaire.Comment faire ?
Orthographe Projet Voltaire
mobileapps
Android
Android
Android
Formules mathématiques
Confucius, le philosophe sage a fait connaître à travers le monde
la sagesse de l’Asie.
Dans cette application, retrouvez de nombreux proverbes
chinois, classés dans différents thèmes : A méditer, Moquerie,
Persévérance, Sagesse, Temps.
Découvrez des proverbes pour rire, pour partager avec vos amis
et pour devenir un Sage.
Voici l’application qu’il vous faut pour réaliser un peu de
réflexion sur soi ou sur les autres.
Téléchargez l’application directement sur votre mobile
Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette
et téléchargez directement l’application Proverbes
chinois. Comment faire ?
Proverbes chinois
Cahier de coloriage
Cahier de coloriage va vous permettre dedistraire vos enfants grâce à des dessins à colorier.
Choisissez simplement la couleur désirée et appliquez-la à un endroit du dessin, une main
par exemple. La forme est automatiquement remplie avec la couleur. 
L’application Cahier de coloriage comporte103 images variées qui vont des animaux aux
véhicules en passant par des personnes et des plantes.
Téléchargez l’application directement sur votre mobile
Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement
l’application Cahier de coloriage.Comment faire ?
iOS (iPhone et iPad)
iOS (iPhone et iPad)
Du 18 juin AU 1er
JUIllet 2014
www.itmag.dz16
N°336 -
lader
ANEPN°126289

Contenu connexe

En vedette

Investissement locatif à paris
Investissement locatif à parisInvestissement locatif à paris
Investissement locatif à parisThierry Valla
 
Sondage opinionway-microsoft-mai2014
Sondage opinionway-microsoft-mai2014Sondage opinionway-microsoft-mai2014
Sondage opinionway-microsoft-mai2014mariusmez
 
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...valéry ridde
 
Extrait de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIA
Extrait  de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIAExtrait  de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIA
Extrait de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIACCI Alsace Eurométropole
 
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...valéry ridde
 
Bergasol fin (poids réduit)
Bergasol fin (poids réduit)Bergasol fin (poids réduit)
Bergasol fin (poids réduit)vanderpee
 
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?VISIMMO 3D
 
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1Centre Circuit
 
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.Vicken_Durgerian
 
Sparkling Strategies reco RedVisitor
Sparkling Strategies reco RedVisitorSparkling Strategies reco RedVisitor
Sparkling Strategies reco RedVisitorSparklingStrategies
 
12 sm 02e solutions
12 sm 02e solutions12 sm 02e solutions
12 sm 02e solutionsmathsdrl
 
168 fr eb_ebook_consumerisation
168 fr eb_ebook_consumerisation168 fr eb_ebook_consumerisation
168 fr eb_ebook_consumerisationPierre AVRIL
 
French Press Articles about Swissvoice products
French Press Articles about Swissvoice productsFrench Press Articles about Swissvoice products
French Press Articles about Swissvoice productsswissvoice
 
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?Nathalie Deschryver
 
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallon
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallonEtat des lieux socio-économique du Brabant wallon
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallonahup1
 
La creche de lixing 2008
La creche de lixing 2008La creche de lixing 2008
La creche de lixing 2008clix2010
 

En vedette (20)

Imparfait
ImparfaitImparfait
Imparfait
 
Test presentation
Test presentationTest presentation
Test presentation
 
Investissement locatif à paris
Investissement locatif à parisInvestissement locatif à paris
Investissement locatif à paris
 
Faire sa newsletter
Faire sa newsletterFaire sa newsletter
Faire sa newsletter
 
Sondage opinionway-microsoft-mai2014
Sondage opinionway-microsoft-mai2014Sondage opinionway-microsoft-mai2014
Sondage opinionway-microsoft-mai2014
 
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...
Une grille d'analyse des interventions visant la réduction des inégalités de ...
 
Extrait de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIA
Extrait  de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIAExtrait  de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIA
Extrait de l'atelier ecomarketing par Econcepts Julien Irraga GRACIA
 
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...
Les défis engendrés par la limite des ressources du projet de Médecins du (MD...
 
Bergasol fin (poids réduit)
Bergasol fin (poids réduit)Bergasol fin (poids réduit)
Bergasol fin (poids réduit)
 
Sug bordeaux 20110426
Sug bordeaux 20110426Sug bordeaux 20110426
Sug bordeaux 20110426
 
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?
Les salons virtuels : un complément incontournable de votre évènement physique ?
 
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1
Colloque CIRCUIT ME Mathieu Phd v1.1
 
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.
Oppertunité de carrière chez Les Services Financiers Group Investors Inc.
 
Sparkling Strategies reco RedVisitor
Sparkling Strategies reco RedVisitorSparkling Strategies reco RedVisitor
Sparkling Strategies reco RedVisitor
 
12 sm 02e solutions
12 sm 02e solutions12 sm 02e solutions
12 sm 02e solutions
 
168 fr eb_ebook_consumerisation
168 fr eb_ebook_consumerisation168 fr eb_ebook_consumerisation
168 fr eb_ebook_consumerisation
 
French Press Articles about Swissvoice products
French Press Articles about Swissvoice productsFrench Press Articles about Swissvoice products
French Press Articles about Swissvoice products
 
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?
JEL 2014 - Développement du numérique : persuader ou convaincre ?
 
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallon
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallonEtat des lieux socio-économique du Brabant wallon
Etat des lieux socio-économique du Brabant wallon
 
La creche de lixing 2008
La creche de lixing 2008La creche de lixing 2008
La creche de lixing 2008
 

Similaire à Itmag 336 min

Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019TelecomValley
 
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016TelecomValley
 
Veille Numerique ELAN
Veille Numerique ELANVeille Numerique ELAN
Veille Numerique ELANAgence Elan
 
Revue de presse juin 2019
Revue de presse juin 2019Revue de presse juin 2019
Revue de presse juin 2019TelecomValley
 
Revue de presse Juin 2019
Revue de presse Juin 2019Revue de presse Juin 2019
Revue de presse Juin 2019TelecomValley
 
Click Call Digital News #2
Click Call Digital News #2Click Call Digital News #2
Click Call Digital News #2Click Call
 
Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019TelecomValley
 
Veille economie numerique 270611
Veille economie numerique 270611Veille economie numerique 270611
Veille economie numerique 270611Agence Elan
 
Synthèse CES 2021 -
Synthèse CES 2021 -Synthèse CES 2021 -
Synthèse CES 2021 -Hicham Sabre
 
Veille economie numerique 150411
Veille economie numerique 150411Veille economie numerique 150411
Veille economie numerique 150411Agence Elan
 
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009 Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009 Yiannis Hatzopoulos
 
Sharing day CES 2017
Sharing day CES 2017Sharing day CES 2017
Sharing day CES 2017heaven
 
Veille Economie NuméRique 051109
Veille Economie NuméRique 051109Veille Economie NuméRique 051109
Veille Economie NuméRique 051109Chloé Jaussaud
 
Veille Economie Numérique du 14.06.2010
Veille Economie Numérique du 14.06.2010Veille Economie Numérique du 14.06.2010
Veille Economie Numérique du 14.06.2010Agence Elan
 
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securisée
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securiséeEric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securisée
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securiséeEric HANSEN
 
Le CES 2017 en 40 innovations
Le CES 2017 en 40 innovations Le CES 2017 en 40 innovations
Le CES 2017 en 40 innovations Keley Consulting
 
Veille economie numerique 120511
Veille economie numerique 120511Veille economie numerique 120511
Veille economie numerique 120511Agence Elan
 

Similaire à Itmag 336 min (20)

Itmag 337 min
Itmag 337 minItmag 337 min
Itmag 337 min
 
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
Revue de presse Telecom Valley - Octobre 2019
 
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016
Revue de presse Telecom Valley - Juin 2016
 
Veille Numerique ELAN
Veille Numerique ELANVeille Numerique ELAN
Veille Numerique ELAN
 
Revue de presse juin 2019
Revue de presse juin 2019Revue de presse juin 2019
Revue de presse juin 2019
 
Revue de presse Juin 2019
Revue de presse Juin 2019Revue de presse Juin 2019
Revue de presse Juin 2019
 
Click Call Digital News #2
Click Call Digital News #2Click Call Digital News #2
Click Call Digital News #2
 
Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019Revue de presse juillet 2019
Revue de presse juillet 2019
 
Mwc 2016 by Ocito
Mwc 2016 by OcitoMwc 2016 by Ocito
Mwc 2016 by Ocito
 
Veille economie numerique 270611
Veille economie numerique 270611Veille economie numerique 270611
Veille economie numerique 270611
 
Synthèse CES 2021 -
Synthèse CES 2021 -Synthèse CES 2021 -
Synthèse CES 2021 -
 
Veille economie numerique 150411
Veille economie numerique 150411Veille economie numerique 150411
Veille economie numerique 150411
 
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009 Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009
Zonebourse - KonnexSIM Gemalto SIMagine 2009
 
Sharing day CES 2017
Sharing day CES 2017Sharing day CES 2017
Sharing day CES 2017
 
Veille Economie NuméRique 051109
Veille Economie NuméRique 051109Veille Economie NuméRique 051109
Veille Economie NuméRique 051109
 
2174 bn
2174 bn2174 bn
2174 bn
 
Veille Economie Numérique du 14.06.2010
Veille Economie Numérique du 14.06.2010Veille Economie Numérique du 14.06.2010
Veille Economie Numérique du 14.06.2010
 
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securisée
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securiséeEric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securisée
Eric HANSEN - La carte bancaire sans contact pas securisée
 
Le CES 2017 en 40 innovations
Le CES 2017 en 40 innovations Le CES 2017 en 40 innovations
Le CES 2017 en 40 innovations
 
Veille economie numerique 120511
Veille economie numerique 120511Veille economie numerique 120511
Veille economie numerique 120511
 

Itmag 336 min

  • 1. H E B D O M A D A I R E N A T I O N A L D E S T E C H N O L O G I E S D E L’ I N F O R M A T I O N | D U 1 8 J U I N A U 1 E R J U I L L E T 2 0 1 4 | # 3 3 6 | publicité Anwarnet renforce sa présence Konica Minolta s’installe en Algérie LES ÉTATS-UNIS D’AMERIQUE ET LA CHINE OCCUPENT LES PREMIERES PLACES P.5 P.5 Seagates’ETABLIT en Algérie Geosysdécroche le WSIS project Prize de l’UIT La startup algérienne Geosys de Chlef, spécialisée en information géographique numérique pour les systèmes de géolocalisation et les systèmes de navigation embarqués, a décroché à Genève, le prix 2014 pour le WSIS Project Prize dans la catégorie 3 avec son projet « Digital mapping platform on the Internet ». n Lire en page 3 PP.7 à 9 Dépot de brevets en 2013
  • 2. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz2 N°336 - actunet Fondé en 2002 Apres les virus qui bloquent la machines, qui lancent des pubs, qui utilisent la machine comme Zombie, voila qu’arribe le virus racketeur pour Android. La société ESETSecurity a découvert un ransomware affectant les terminaux mobiles sous Android. Bien plus complexe qu’un simple screenlocker, celui-ci chiffre les données de l’utilisateur et demande une rançon pour libérer […] Apres les virus qui bloquent la machines, qui lancent des pubs, qui utilisent la machine comme Zombie, voila qu’arribe le virus racketeur pour Android. La société ESETSecurity a découvert un ransomware affectant les terminaux mobiles sous Android. Bien plus complexe qu’un simple screenlocker, celui-ci chiffre les données de l’utilisateur et demande une rançon pour libérer les fichiers. Android/Simplocker est un malware qui chiffre,grâce à l’algorithme de chiffrement AES,   le contenu des cartes SD et envoie un message demandant une somme de de 260 Hryvnia. Le hryvnia est la monnaie ukrainienne, la somme demandée correspond environ à 16 euros. Les utilisateurs sont invités à payer en utilisant le service  MoneXy  un service de paiement en ligne. Le tout contre la remise en clair des fichiers. C’est la société de sécurité slovaque  ESETSecurity qui relate sur son blog sa découverte en le nommant Simplocker Sa particularité fait de lui le premier de son genre sévissant sur smartphones, et plus particulièrement ceux sous Android, le système d’exploitation de Google. En revanche, sa méthode exacte de propagation n’est pas encore clairement définie et un nouveau mot est inventé : Ransonware.  Un malware qui prend en otage les données de l’utilisateur et ne les rend que contre une rançon. Découverte d’un virus qui rackette sur Android R.C n° : 21308B02-16/00 NIF n° : 000216219064442 N° article : 16027505079 Dépôt légal : 2003-964 ISSN:1112-4121 Gérant-Directeur de la Publication Abderrafiq Khenifsa Hebdomadaire spécialisé, édité par : Omnium Presse Scientifique SARL au capital de 2.100.000.00 DA Tél. / Fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28 email : info@itmag-dz.com - Publicité : ANEP & OPS / Impression : ENAP Alger Adresse postale : BP 849 - 16035 Hydra Siège social : 5e Groupe - bat. J - 1er Mai - Alger M°: Aïssat Idir Abonnement - Publicité : sales@itmag-dz.com Web : www.itmag.dz facebook.com/itmag @it_mag Quelle est la différence entre un match au Brésil organisé par la FIFA et un premier prix délivré par l’UIT, même si cette année cette Coupe du monde sera digitale, et sera sans aucun doute la Coupe du Monde la plus mobile de l’histoire. Apparemment beaucoup. Un premier prix dans les TIC n’incite pas la Une des quotidiens, plus préoccupés par la massification. Un premier semestre intéressant. Après la troisième place mondiale des étudiants dans Microsoft ImagineCup Sydney, il y a deux années, Geosys, une entreprise algérienne qui travaille sur la donnée géographique vient d’être primer au WSIS Project Prize à Genève. Est-ce qu’une hirondelle fait le printemps ? Les événements récents mettent en valeur à la fois le potentiel énorme des TIC et la réalité décevante de la prise en charge de ses dernières. Et la preuve nous ai donné par le petit nombre d’utilisateur de la 3G. Les produits et services TIC ne peuvent plus seulement être attractifs, valorisants ou performants, ils doivent être ‘demandés’. Mais comment corriger la perception subjective, sélective, partiale et souvent simplificatrice de l’Internaute qui surfe toujours à l’international laissant la production et le contenu local se perdre et dépérir. Il s’avère d’après une étude de l’Unesco que la disponibilité de contenu local a elle-même pour effet de stimuler la demande de services Internet ce qui permet d’améliorer l’Infrastructure d’Internet et par la même la chaîne de valeur du contenu. La tablette et le smartphone deviennent un élément crucial pour la pénétration des TIC pour la vie quotidienne. En effet, timidement, et grâce à des opérateurs télécoms mobiles, la tablette entre sur le marché et la tendance à l’adoption de cette dernière augmente en particulier dans le segment des consommateurs car elles répondent précisément à leurs besoins pour des tâches informatiques de base, de connectivité, de mobilité et de prix. Reste le paiement électronique, mais cela est une autre histoire.. l’édito n Par Abderrafiq Khenifsa Nouveau langage Apple lance SwiftSimple et moderne, il devrait permettre à une nouvelle génération de développeurs de se mettre à coder. Et à Apple de mieux les contrôler... A la conférence WWDC, dernièrement, la salle s’est levée pour l’annonce d’un nouveau langage de programmation «maison» d’Apple, baptisé Swift. Voici pourquoi. Un langage moderne pour les apps iOS. «Swift, c’est de l’Objective-C sans le C», a lancé le patron d’iOS/Mac OS, Craig Federighi, tout sourire. Traduction pour les non-geeks: Swift succède à Objective-C, un langage de programmation dérivé du C principalement utilisé dans l’univers Apple, qui commence à accuser ses 30 ans. Lourd, confus et un peu dépassé, il est compliqué à apprendre et plus vraiment adapté aux concepts modernes de la programmation, notamment dans la gestion de la mémoire. Par contre, Swift est plus concis et plus rapide et sa syntaxe est beaucoup plus claire et (presque) compréhensible par le commun des mortels. Premier prix 30 dinars, le Pass Internet Prépayé de Mobilis Mobilis poursuit la démocratisation de l’utilisation de la 3G, en proposant à ses clients prépayés, un nouveau pass internet mobile, dédié uniquement à usage Data, le moins cher du marché. A compter du Mardi 17 Juin 2014, et pour seulement 30DA/TTC, le client bénéficiera d’un nouveau pass de 50 MO, valable 24 heures, pour se connecter librement sur les sites et applications sociaux : Facebook, Facebook Messenger et Whats App. Les clients désirant acheter le nouveau pass internet mobile de Mobilis peuvent Soit composer les formules *600*3# ou *600#, soit se connecter via l’interface web de rechargement www. internet.mobilis.dz. Mobilis précise que le cumule d’achat de pass est autorisé. Avec ce nouveau pass, Mobilis confirme sa volonté pour la démocratisation de l’utilisation de la 3G pour toutes les couches de la société, en offrant des services à des prix défiants toute concurrence.
  • 3. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 3 - N°336 L’Essentiel Unballoncache-misère Djamel est un supporter comblé. Il va pouvoir aller soutenir l’équipe nationale de football au pays de la samba en chantant Maâk Yal Khedra, un clip rendu célèbre grâce à une étoile : Ooredoo. Mais ce qui le rend plus heureux, c’est cette annonce : la mise en place d’un droit de change spécifique «Coupe du monde 2014» et qui, nous dit-on du côté de la Banque d’Algérie, «entre dans le cadre des mesures de facilitation et d’accompagnement décidées par les pouvoirs publics à l’effet de permettre le déplacement et le séjour des nationaux résidents dans de bonnes conditions». Le montant de cette allocation qui sera exclusivement allouée du 1er juin au 13 juin 2014 est fixé à la contre- valeur en devises de 281.650,00 dinars (soit à peu près l’équivalent de 2 500 euros). Ainsi, il pourra aller au Brésil dans la dignité et l’honneur. Cette fois-ci, il n’ira pas du côté du square Port-Saïd pour faire le change au marché parallèle. Mais, il marque un temps d’arrêt, « est-il vraiment parallèle ?». Sur les lieux, des jeunes effectuent la transaction au vu et au su de tout le monde. Autant dire qu’il y a plusieurs témoins : les consommateurs qui sirotent un « lait fraise» au café légendaire Tonton Ville, ceux qui viennent acheter un billet pour voir la pièce de théâtre du soir au TNA, ceux qui viennent acheter son eau de Cologne dans la boutique d’en face ou même le policier qui régule la circulation à quelques mètres de là. Le flic demande les «papiers » de la voiture à un automobiliste mal garée mais n’a rien vu du manège qui se déroule devant lui. Dans les journaux, on continue à nous parler de la lente généralisation de la monétique, au rythme de la tortue. Mais, le paiement électronique demeure l’otage d’un vide juridique que les pouvoirs publics hésitent encore à combler. Les départements ministériels en charge de ce dossier se jettent la balle entre eux. «Ce n’est pas moi, c’est l’autre», entend-on. Nos responsables politiques aiment le ping-pong. La balle vogue d’un camp à l’autre. C’est dire combien cette activité est ancrée dans nos gènes et nos comportements, combien elle est naturelle et donc indispensable à notre équilibre et à notre santé. Le sport est utilisé pour arracher du bonheur ! Et puis arrive une autre bonne nouvelle pour les envoyés spéciaux : le Premier ministre en personne, Abdelmalek Sellal, a décidé d’octroyer une allocation de change touristique de 3 500 euros aux journalistes algériens accrédités pour couvrir la Coupe du monde de football 2014 au Brésil (12 juin-13 juillet). Cette décision fait suite à une question de journalistes algériens, à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une conférence de presse à l’issue de l’adoption du plan d’action du gouvernement. « Et oui bien sûr qu’il faut qu’ils aient des moyens car le Brésil n’est pas la porte à côté. Mais il faudra aussi qu’ils donnent 3 500 euros au petit journaliste qui va couvrir le Mobile World Congress à Barcelone, le SMSI de Genève ou ??? Las Vegas. Des évènements qui peuvent être un plus pour la société », réagit un professionnel de la plume. Il est plus facile de s’engouffrer dans cette porte d’accès aux cœurs d’Algériens ivres de joie à l’occasion de la qualification en Coupe du monde que de généraliser les IT en Algérie. Au Brésil, l’Algérie jouera au minimum 3 matchs mais si on introduit la monétique, c’est pour plusieurs années. Pendant 90 minutes, onze joueurs tentent de créer de subtils mouvements autour d’un ballon pendant que onze autres tentent de les en empêcher. Le Mondial sera-t-il le remède au désastre et aux problèmes du quotidien ? En tout cas, la scène sera dressée, les acteurs viendront, les spectateurs répondront présent et la fiesta aura lieu. Les TIC vont s’éclipser aussi le temps d’une saison estivale et d’un Ramadhan où tout tourne au ralenti… n Par Kamel Bouyoucef La startup algérienne Geosys de Chlef, spécialisée en informa- tion géographique numérique pour les systèmes de géolocali- sation et les systèmes de naviga- tion embarqués, a décroché à Genève, le prix 2014 pour le WSIS Project Prize dans la caté- gorie 3 avec son projet « Digital mapping platform on the Internet». Le prix de l’UIT récompense beaucoup d’année de travail de l’équipe Geosys. Le prix, un trophée « qui est lourd » nous dit Lahcene Guemidi « m’a d’ailleurs été remis par Hamadoun Touré, le Secrétaire Général de l’UIT ». Geosys a été la première à développer un logiciel algérien ‘’AÏNA’’ qui permet de localiser des points d’intérêt en navigation GPS pour l’Algérie ou tout autre pays. La plateforme, développée par Géosys, permet de découvrir le pays via une cartographie numé- rique et avec des services de localisation, de recherche d’in- formations géo-localisées, des informations d’itinéraires et des informations sur les potentia- lités touristiques et les POI – point of interest- comme par exemple les écoles, hôtels, plages, restaurants, musées gares, aéroports, banques, etc.. La construction d’une carte relève aujourd’hui de l’informa- tique par la lourdeur des calculs à effectuer. Le temps de la construction « à la main », avec tables de logarithmes, abaques et règles souples est révolu. De plus, un système d’information géographique fait appel à une connaissance technique et à divers savoir-faire, et donc divers métiers. Le besoin d’orientation et de localisation va sans cesse croissant aidé en cela par des appareils mobiles de géo-localisation et des avan- cées dans le domaine des Systèmes d’Information Géographiques (SIG) donnant lieu à de nombreuses applica- tions dans plusieurs domaines de la vie courante. La révolution numérique est fondamentale, elle a amorcé un mouvement de changement irréversible et change le support de création et de diffusion de l’information géographique et des cartes la faisant passer de la carte de support d’information statique à un support d’information dyna- mique et interactif. Enfin, la révolution de la cartographie sur Internet et le Web marque un tournant dans la conception et les usages des cartes numé- riques. Voulant en savoir un peu plus, nous avons contacté Lahcen Guemidin fondateur de Geosys qui se trouvait à Genève. « Je suis très honoré et très content de recevoir le premier prix pour la catégorie 3, celle pour laquelle nous avons postuler″ nous dit-il tout en ajoutant «je remercie toute mon équipe qui a fait un très bon travail ». Nous lui demandons ce qu’il peut esperer avec un prix inter- national, il nous dit que «ce concours nous permet tout d’abord de montrer que nous pouvons faire des produits reconnus internationalement et deplus l’UIT-UnionInternationale des Télécommunications- nous a fournis un certificat qui nous permet d’aller sur des avis d’appel d’offre dans le monde. C’est une reconnaissance ». En effet, selon notre interlocuteur, l’UIT a inscrit Geosys comme une société spécialisée dans le domaine de l’information géographique tout en ajoutant « Je pense que d’autres sociétés pourront s’adosser à cette plate- forme pour créer leurs propres produits et services ». voulant aller plus loin, il nous dit « Notre rôle est de recenser et gérer des POIs (Point of Interest), de les contrôler, de les vérifier puis de les illustrer la carte avec des pictogrammes originaux et enfin de les renseigner au mieux. De plus, nous pouvons classer les POI en différentes thématiques : musées, patrimoines historiques, hôtels, restaurants, etc. et les mettre à disposition de l’inter- naute avec la garantie de la mise à jour » Changement d’usage ou un autre usage, le géoweb est devenu une composante du Web et une interface de consultation de données et d’informations géolo- calisées. La carte se voit ainsi conférer de nouvelles capacités, en ayant accès à un réseau global d’informations comptant plus de 3 milliards d’internaute. L’information géographique devient, de facto, une ressource du Web, elle repose sur les prin- cipes de l’hypertexte et de fait sur la classification sémantique du Web 2.0 (tags et catégories). De plus, et c’est ce que l’on remarque, c’est que les contenus disponibles sur le Web sont plus en plus géoréférencés. GosysDécroche le WSIS Prize 2014
  • 4. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz4 N°336 - l’essentiel Par Abderrafiq Khenifsa akhenifsa@itmag-dz.com D onnant des chiffres, le PDG de Mobilis annonce que «Le chiffre d’affaires de l’opé- rateur de téléphonie mobile Mobilis a augmenté, de janvier à la fin mai 2014, de 22% par rapport à la même période de l’année dernière» tout en ajoutant que dans le domaine professionnel, «nous avons 90.000 entreprises parmi nos clients». De plus, dira-t-il «le nombre d’abonnés a augmenté également de 18%». Cela fait plus de 2.5 millions de nouveaux abonnés. Mobilis a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 73 milliards de dinars. «ATM Mobilis a enregistré un bénéfice net de l’ordre de 35 milliards de dinars», a déclaré M. Damma, «ce qui témoigne de l’importance de la progression qu’a connue l’entreprise», a-t-il souligné. Concernant ses agences, l’opérateur prévoit le lance- ment de six nouvelles agences car cela s’inscrit «dans le cadre sa politique d’expansion» de son réseau à travers tout le territoire national qui compte «plus de 11 500 points de vente», selon le patron de Mobilis. Pour ce qui est de la couverture 3G, Saâd Damma dira que «d’ici quelques mois, Mobilis sera sur 35 wilayas en respec- tant toutes les exigences de l’ARPT». Par ailleurs, M. Damma, a saisi cette occasion, pour dénoncer la concurrence déloyale et les «abus» de la concurrence et a appelé les autorités compétentes à «prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces infractions». Deux opérateurs mobiles (Mobilis et Ooredoo) sont sur le marché 3G, le 3e opérateur (Djezzy) compte lancer incessamment son réseau 3G. En Aparté, Saâd Damma nous confirme «le dépôt de saisines auprès de l’ARPT». Mobilis Une bonne année 2013«Nous avons fait un investissement de plus de 10 milliards de dinars pour améliorer encore l’infrastructure de Mobilis», déclare Saâd Damma, président-directeur général de Mobilis lors d’une conférence de presse portant sur le bilan et les perspectives de l’opérateur mobile en compagnie de ses partenaires Sony, Huawei, Zte et Ericsson. L ePremierministreAbdelmalek Sellal a promis dans ses réponses aux députés qui débattaient son plan de travail que les jeunes appelés à créer des starts-up seront encouragés tout en ajoutant que des mécanismes inci- tatifs particuliers seront accordés aux jeunes diplômés.Selon lui, la création de l’emploi passe aussi par les activités fondées sur le savoir et les nouvelles technologies et c’est pour cette raison que le plan d’action du gouvernement entend moderniser les infrastructures de télécommunication pour promou- voir l’utilisation des TIC. Dans la même foulée, il entend aussi favoriser l’inser- tion de la société dans une économie fondée sur la connaissance et le savoir à travers divers procédés car en plus des licences 3G+ octroyées aux opéra- teurs de téléphonie mobile, il y  aussi la 4G fixe couvrant déjà l’ensemble des chefs-lieux de wilayas.Selon le gouver- nement, ce déploiement du haut et très haut débit sera poursuivi pour connecter toutes les communes de plus de 1.000 habitants au nord, et de plus de 500 habitants au sud, ainsi que les zones industrielles et les établisse- ments d’éducation et de santé. Des techno-parcs à Annaba, Oran et Ouargla seront également réalisés et mis en service. Il sera également procédé à la mise en place des entités de sécurisation des données et de l’en- tité de certification électronique.Aussi, le gouvernement poursuivra, dans le cadre de son approche de réhabilita- tion et de renouveau du service public, le lancement du projet de la carte d’identité électronique et biométrique et le développement de l’administra- tion électronique.A travers ces actions, le gouvernement compte rattraper le retard dans les TIC, grand absent des débats sur l’économie comme l’illustre la non inscription de ce dossier lors des diverses tripartites. Le gouvernement a donc fini à aborder le dossier de la société de la connais- sance longtemps oublié par les institu- tions car hormis le ministère des TIC, seul le Cnes a consacré une étude à ce phénomène qui mérite pourtant de figurer en bonne place dans la stratégie industrielle du pays.Lors de la tripartite de février dernier qui a regroupé gouvernement, patronat et UGTA, Abdelmalek Sellal, Premier ministre, n’a pas eu trop de mal à identifier les lieux d’existence du génie algérien en identifiant nommément Twitter et Facebook. Selon le Premier ministre, le génie algé- rien et bel et bien réel et qu’il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux. Le seul regret de Sellal est que ce génie se retourne quelquefois contre lui ou des membres de son gouvernement. A signaler également que lors d’un colloque international tenu au début de l’année à Oran, sur les questions des mutations actuelles, les participants ont affirmé que les réseaux sociaux jouent un rôle important dans le suivi des mutations sociales engendrant une sociologie électronique (e-sociologie) du Monde arabe. Le constat est déjà perceptible en Algérie mais les autres pays n’échappent pas à la règle. Programme du gouvernement L’utilisation des TIC au devant de la scène Par Samar Sadki
  • 5. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 5 - N°336 l’essentiel «L ’Algérie, un des marchés les plus stratégiques d’Afrique du Nord, est primordial, pour nous. Avec SCI/Anwarnet, nous avons trouvé le bon partenaire car il est déjà parfaite- ment introduit et possede une grande expertise du marché informatique en Algérie», a affirmé, lors d’une conférence de presse, Inoue Shintaro, directeur commercial et développement des régions d’Asie centrale, du Moyen Orient et de l’Afrique. Konica Minolta renforce sa présence en Algérie en octroyant la distribution à l’entreprise SCII Anwarnet et inaugure son premier showroom sis à Dely Ibrahim pour faire découvrir ses solutions d’impression et de gestion de documents.Konica/Minolta, une entre- prise novatrice car elle possede des milliers de brevets nous dit son représen- tant, est une entreprise qui crée des produits et des services dans le domaine de l’imagerie et l’impression.En quête d’innovation constante, Konica Minolta renforce sa présence en Algérie en octroyant la distribution à l’entreprise SCII Anwarnet et inaugure son premier showroom sis à Dely Ibrahim pour faire découvrir ses solutions d’impression et de gestion de documents. “La concrétisa- tion du partenariat avec Konica Minolta est une évolution dans le développe- ment de l’entreprise qui active dans le domaine des TIC depuis 2001”, a déclaré Fadi Gouasmia, général manager de SCI/ Anwarnet, tout en ajoutant qu’il faille « s’adapter à la mutation du marché ». Concernant sa vision, il nous explique que « ilk n’est pas question de vende des machines mais bel est bien des solu- tions ». D’ailleurs ajoute-t-il « toute nos solutions sont à destination des entre- prises et non du mass-market ». De plus, ajoute-t-il, « nous vivons dans un monde connecté et l’imprimante se doit de l’être aussi. Les machines doivent réagir entre elle et permettre aux entreprises de faire des économie ». Konica Minolta. est une société  japonaise  de photographie et d’image dont le siège social est à Ōsaka. Elle résulte de la fusion de deux compa- gnies,  Minolta  et Konica. Konica a été créée en 1873 pour vendre des produits de  photographie  et de  lithographie. Dès  1903, Minolta vendait son premier  appareil photographique  et en  1940  produisait son premier film photographique couleur. La société s’est implantée aux États- Unis  juste après la  Seconde Guerre mondiale  en  1956  puis est arrivée en Europe  (à  Hambourg) en  1962. Cette époque correspondait aux débuts de la commercialisationdesespremiers photo- copieurs. Elle fusionnera avec Konica en 2003 avant d’abandonner toutes produc- tions photographiques en 2006 en vendant sa technologie des optiques et des réflexes à Sony. L’innovation passe donc inévitablement par des budgets en recherche développement consé- quents. Pour preuve, en 2011 10% du chiffre d’affaire est destiné au dévelop- pement de nouvelles technologies et à la protection de l’environnement. « Toute nos solution sont à base de toner simitri » nous dit le représentant de Konica/ Minolta en ajoutant que «  Les toners polymérisés Simitri de Konica Minolta constituent un facteur déteminant pour le fonctionnement écologique des systèmes d’impression Konica Minolta. Les avantages sont doubles : la produc- tion du toner Simitri aboutit à une réduc- tion de 40 % des émissions de CO² par rapport au précédent. Le toner Simitri® permet en outre de réduire la consommation d’énergie du système d’impression du fait de sa température de fusion plus faible. Donc de l’économie d’energie et plus le toner Simitri est composé pour 10 % d’élé- ments végétaux, donc non-polluants ». « Voila un peu les machines avec les solu- tions Konica Minolta  » nous dit Fadi Gouami en nous faisant visiter le showroom tout en ajoutant que « nous avons d’autres solutions que nous n’avons pas mis dans notre showroom. En plus de cela, ce qui est dans le showroom est disponible immédiate- ment. Nous avons un portefolio qui couvre l’ensemble des problématiques de gestion de l’information des entre- prises, telles que la gestion documen- taire, la dématérialisation ainsi que l’impression » Anwarnet renforce sa présence Konica Minolta s’installe en AlgérieSCI et anwarnet viennent d’ouvrir un showroom avec la marque Konica/Minolta. Konica/Minolta ne cache pas ses ambitions et veut une part du marché algérien, estimant le marché algérien comme étant l’un plus prometteur en Afrique du Nord. Seagate s’ETABLIT en Algérie «Le focus de Seagate est sur le marché algérien», nous dit Omar Benraïs, Channel Relation Manager - Algeria avant d’ajouter : «j’ai commencé à travailler avec Seagate en octobre 2013 et à partir de janvier 2014, nous avions un Channel composé de cinq distributeurs».Seagate, leader mondial des unités de stockage s’installe en Algérie et ouvre un bureau à Alger. S eagate Technology est une société américaine fondée en 1979 (sous le nom de Shugart Technology) et située à  Scotts Valley, en  Californie. Seagate développe et produit des disques durs et en est actuellement l’un des principaux constructeurs, derrière Western Digital. Ses sites de recherche et développement et entrepôts sont situés dans la  Silicon Valley,à Pittsburgh enPennsylvanie,à Longmont dansle Colorado,à Bloomington et à  Shakopee  dans le  Minnesota, à  Springtownen  Irlande du Nord  et, enfin, à Singapour. En avril 2008, Seagate annonce la commercialisation de son milliar- dième disque dur. A partir de 2010, Seagate commence à vouloir acheter des entreprises qui entrent dans son business core et c’est ainsi qu’en 2011, il achète la division «disques durs» du Coréen Samsung. Voulant aller plus loin, en 2012, Seagate rachète LaCie. Et dernièrement, en mai 2014, Seagate acquiert SandForce, la division des contrôleurs pour SSD d’Avago Technologies, pour 450 millions de dollars. Ses propres structures auxquelles il faut ajouter ce qu’il a acheté font de Seagate un leader sur le marché du stockage.«Nous avons mis en place deux segments. Un segment pour les assembleurs et un segment pour les distribu- teurs» tout en ajoutant : «Depuis janvier, nous avons fait une bonne croissance même si sur le marché existent des disques durs rénovés». En effet, notre inter- locuteur explique, graphe à l’appui, que «le rénové coûte beaucoup plus cher même si à l’acquisition, il ne semble pas cher». L’achat d’un disque dur remis à neuf peut vous faire économiser une somme importante d’argent par rapport à l’achat de nouveaux, mais vous devez prendre en considération les risques encourus. Selon Omar Benraïs, «un lecteur rénové peut ne pas avoir bénéficié d’un dépistage, des réparations et une nouvelle garantie sans oublier qu’il a déjà fonctionné et donc il a plus de chance de tomber en panne rapidement. En outre, même si un lecteur rénové fonctionne correctement, il peut venir avec une certaine usure». De plus, ajoute notre interlocuteur, «le différentiel aujourd’hui, entre le prix du neuf usine et du rénové est petit. Ce qui fait que j’encourage à acheter du neuf, d’autant plus qu’il aura une garantie et un suivi par le canal offi- ciel». Nous lui demandâmes alors de nous donner quelques informations pour reconnaître le rénové. «C’est très difficile pour un œil non averti de reconnaître la différence. Ce que je peux vous dire, aujourd’hui, c’est que par exemple un 500 méga-octets a de forte chance d’être un rénové contrairement au téraoctet qui a plus de chance d’être neuf». «Seagate Algérie a deux focus. Le premier est d’animer un réseau de distribution avec des formations, de l’aide et tout ce qui va avec et notre deuxième focus est de lancer quelque chose contre le rénové qui massacre le marché avec des produits qui ne sont pas neufs» tout en ajoutant «De plus, comme Seagate est maintenant installé en Algérie, nous allons donc bénéficier de tous les lancements de nouveaux produits». Et en parlant de nouveaux produits, il nous dira que «Les disques Seagate SSD et HDD apportent aux centres de données modulaires une combinaison capacité, densité et effica- cité énergétique optimale. Seagate propose un large éventail de  disques SSD et HDD d’entreprise parfaitement adaptés aux solutions de centres de traite- ment des données haute densité et haute efficacité » tout en ajoutant «nous allons former nos partenaires et leurs clients à comprendre les différences entre les disques HDD, SSHD et SSD»
  • 6. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz6 N°336 - publicité
  • 7. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 7 - N°336 BREVETS E n 2013, le nombre total de demandes déposées selon le Traité de coopération en matière de brevets (PCT)1 administré par l’Ompi s’est élevé à 205 300, en augmentation de 5,1% par rapport à 20122 . Les États-Unis d’Amérique ont enregistré une augmentation à deux chiffres des dépôts selon le PCT, représentant 56% de la croissance totale du PCT contre 29% pour la Chine.Avec 57 239 demandes dépo- sées en 2013, les États Unis d’Amé- rique ont battu leur précédent record de 54 046 dépôts atteint avant la crise financière mondiale de 2007. La Chine a dépassé l’Allemagne en devenant le troisième utilisateur du système du PCT, derrière le Japon. Les États-Unis d’Amérique ont conservé la première place du clas- sement des utilisateurs. Avec 2 881 demandes PCT publiées, Panasonic (Japon) a remplacé ZTE Corporation (Chine) au premier rang des dépo- sants en 20133 . «Ces nouveaux records témoignent de l’importance de la propriété intellectuelle dans l’écosystème mondial de l’innova- tion», a déclaré le directeur général de l’Ompi, M. Francis Gurry. «Les systèmes mondiaux de propriété intellectuelle de l’Ompi sont un élément indispensable de l’écosys- tème mondial de l’innovation dans la mesure où ils offrent des solutions économiques pour assurer la protec- tion internationale des actifs de propriété intellectuelle.» Avec l’aug- mentation des investissements dans la recherche développement (R D), l’industrie automobile a connu un accroissement marqué des demandes internationales de brevet déposées ces trois dernières années. Les demandes internationales d’en- registrement de marques déposées dans le cadre du système de Madrid ont atteint en 2013 le nombre record de 46 829, ce qui représente une augmentation de 6,4% par rapport à 20124 . La part des États-Unis d’Amé- rique dans cette augmentation est de 21,8%. Avec 6 822 demandes, l’Alle- magne est restée le premier dépo- sant de demandes internationales selon le système de Madrid, suivie par les États-Unis d’Amérique (6 043) et la France (4 239). Le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis se classe en tête des déposants, avec 228 demandes en 2013. Les demandes d’enregistrements de dessins et modèles industriels dépo- sées dans le cadre du système de La Haye ont aussi atteint un record en 2013 avec 2 990 dépôts, en augmen- tation de 14,8% par rapport à 20125 . Avec 662 demandes, la Suisse a remplacé l’Allemagne (643 demandes) au premier rang des utili- sateurs du système, l’entreprise suisse Swatch AG restant le principal déposant avec 113 demandes6 . ( suite en page 8 ) Augmentation record des dépôts de brevet en 2013 les États-Unis d’Amérique et la Chine occupent la 1re placen Les États-Unis d’Amérique et la Chine ont entraîné en 2013 une croissance record des demandes internationales de brevet déposées par l’intermédiaire de l’Ompi, dépassant pour la première fois les 200 000 en nombre annuel. Les demandes d’enregistrement de marques et de dessins et modèles industriels ont aussi atteint des niveaux inégalés. Par Mamart Mohamed
  • 8. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz8 N°336 - ( suite de la page 7 ) Système du PCT Autres tendances en matière de dépôts selon le PCT Parmi les 10 principaux pays pour le nombre de dépôts selon le PCT, la Chine (+15,6%), les États-Unis d’Amé- rique (+10,8%) et la Suède (+10,4%) ont connu un taux de croissance à deux chiffres en 2013. Les États-Unis d’Amérique ont affiché leur taux de croissance le plus élevé depuis 2001. En Chine, il est semblable à celui enregistré en 2012. L’Allemagne (4,5%) et le Royaume Uni (0,6%) sont les deux seuls pays parmi les 10 premiers à avoir enregistré en 2013 un nombre de demandes selon le PCT inférieur à celui de 2012. Après une croissance prononcée en 2011 et 2012, le Japon n’a affiché qu’une modeste augmentation de 0,6% en 2013. Après la Chine, l’Inde (1 392) est le principal utilisateur du système du PCT parmi les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, devant la Turquie (835), le Brésil (661), l’Afrique du Sud (350), la Malaisie (310) et le Mexique (233). Parmi ces pays, la Turquie (+56,1%) a observé la croissance la plus rapide du nombre de dépôts, suivie par le Mexique (+22%) et le Brésil (+12,2%). Principaux déposants selon le PCT Avec 2 881 demandes PCT publiées, Panasonic (Japon) a remplacé l’en- treprise chinoise ZTE Corporation (2309) au premier rang des déposants en 2013. ZTE Corporation était en tête des déposants en 2011 et 2012, alors que Panasonic Corporation occupait le haut du classement en 2009 et 2010. La société chinoise Huawei Technologies, Co. (2 094) et Qualcomm Incorporated des États- Unis d’Amérique (2 036) sont les deux autres déposants qui ont été à l’origine de plus de 2 000 demandes PCT publiées en 2013. Parmi les 50 premiers déposants, Intel Corporation des États-Unis d’Amérique (+1 212) a enregistré la plus forte augmentation du nombre de dépôts selon le PCT, alors que ZTE Corporation (1597) a accusé la plus forte baisse. En ce qui concerne la répartition par domaine de la technique des demandes de brevet déposées par Panasonic, les dispositifs semi conducteurs repré- sentent la plus forte proportion, suivis par la télévision et les batte- ries pour la conversion de l’énergie chimique en énergie électrique. Les demandes déposées par ZTE Corporation et Huawei Technologies, Co. sont principalement axées sur les communications numériques et l’in- formatique. Parmi les demandes déposées par ces deux entreprises, la plus forte proportion se rapportait aux technologies relatives aux réseaux de communication sans fil, suivies par les transmissions numé- riques et le traitement numérique des données. Avec 398 demandes publiées, l’Uni- versity of California est le premier déposant parmi les établissements d’enseignement, suivie du Massachusetts Institute of Technology (217), de la Columbia University (133), de l’University of Texas System (119) et de la Harvard University (119). Les universités des États-Unis d’Amérique occupent neuf des 10 premières places du classement des établissements d’enseignement. La seule université non américaine figu- rant dans ce classement est l’Institut avancé pour la science et la techno- logie de la Corée (105). Dépôts selon le PCT par domaine de la technique Avec 14 897 demandes publiées – soit 7,8% du total –, l’équipement élec- tronique a représenté la plus grosse partie des demandes selon le PCT, suivi de l’informatique (7,7%) et des communications numériques (7,3%). Panasonic Corporation, Toyota Jidosha KK, Robert Bosch Corporation et Siemens AG sont les principaux déposants pour ce qui est de l’équi- pement électronique. Intel Corporation, Microsoft Corporation, Qualcomm Incorporated et NEC Corporation se classent aux premiers rangs des déposants dans le domaine de l’informatique. Dans les commu- nications numériques, ZTE Corporation, Huawei Technologies Co. Ltd, Ericsson et Qualcomm Incorporated se classent parmi les quatre principaux déposants. Pour 31 des 35 domaines de la tech- nique, les 10 premiers déposants proviennent du secteur privé. Dans quatre domaines de la technique – analyse de matériau biologique, biotechnologie, produits pharmaceu- tiques et nanotechnologie –, les déposants du secteur public figurent parmi les 10 premiers. Avec 1 696 demandes PCT publiées en 2013, le Japonais Toyota Jidosha K.K. est le premier utilisateur du système du PCT dans l’industrie automobile, suivi par Nissan Motor Co. (Japon) (644), Honda (Japon) (364), Daimler AG (Allemagne) (237) et Audi AG (Allemagne) (231). Le nombre total de demandes selon le PCT déposées par les 13 construc- teurs automobiles a connu une forte augmentation, passant de 2 322 en 2010 à 4 275 en 2013, probablement sous l’effet d’une forte intensifica- tion des investissements de R D dans ce secteur7. Système de Madrid Principaux pays déposants selon le système de Madrid Le classement des 10 premiers dépo- sants selon le système de Madrid est similaire à celui de 2012. Parmi les 10 principaux pays d’origine, l’Aus- tralie (+20,9%), les Pays Bas (+14,9%) et les États-Unis d’Amérique (+11,3%) ont connu les plus fortes hausses en 2013, alors que le Japon est le seul pays à avoir enregistré une diminu- tion par rapport à 2012. Au delà des 10 premiers pays, la Turquie (1 213) et la Fédération de Russie (1126) sont aussi de grands utilisateurs du système de Madrid. Le Mexique (46) et l’Inde (41) – deux nouveaux membres de l’Union de Madrid – ont déposé des nombres similaires de demandes internationales d’enregis- trement de marques en 2013. Principaux déposants selon le système de Madrid Avec 228 demandes internationales, le laboratoire suisse Novartis AG s’est classé en tête des déposants selon le système de Madrid en 2013, suivi de Zentiva Group (République tchèque) (114), Egis Gyógyszergyár (Hongrie) (111), L’Oréal (France) (109) et Boehringer Ingelheim Pharma (Allemagne) (107). Les pays euro- péens dominent le classement des 50 principaux déposants. Seules six entreprises non européennes figurent parmi ce classement : Apple Inc. (48), Microsoft Corporation (48), Hyundai Motor Company (37), Avon Products Inc. (31), Takeda Pharmaceutical (29) et Universal Entertainment (29). Membres désignés dans le cadre du système de Madrid8 En 2013, le nombre total de désigna- tions et de désignations postérieures dans les enregistrements internatio- naux a augmenté de 7,2%. La Chine a été le membre du système de Madrid le plus souvent désigné. Toutefois, sa part dans le nombre total de désigna- tions a diminué, passant de 6,1% en 2012 à 5,8% en 2013. La Fédération de Russie a remplacé l’Union euro- péenne (UE) au deuxième rang des membres du système de Madrid les plus désignés (5,2%), suivie de l’UE (5%), des États-Unis d’Amérique (4,9%), de la Suisse (3,8%) et du Japon (3,7%). Parmi les nouveaux membres du système de Madrid, le Mexique (5 095) a reçu le plus grand nombre de désignations, suivi de l’Inde (1 916), de la Tunisie (138) et du Rwanda (100). Parmi les 10 membres les plus désignés, la Fédération de Russie (+9,6%), la République de Corée (+8,7%) et l’Australie (+8,6%) ont connu la plus forte augmentation des désignations reçues, alors que la Suisse (1,8%) a été la seule à enregistrer une dimi- nution. Enregistrements internationaux selon le système de Madrid par classe Dans une demande d’enregistrement de marque, le déposant doit préciser les produits ou les services auxquels la protection doit s’appliquer confor- mément à un système de classement international dénommé «classifica- tion de Nice». La classe de produits ou de services la plus fréquemment mentionnée dans les enregistrements internationaux effectués en 2013 était la classe 9 (qui couvre par exemple le matériel et les logiciels informatiques) avec 9,1% du total. La classe 35 (travaux de bureau, publi- cité et gestion des affaires commer- ciales) a occupé la deuxième place avec 7,7% du total, suivie par la classe 42 (services fournis, par exemple, par les ingénieurs dans les domaines scientifique, industriel ou technologique et les spécialistes dans le domaine informatique) et par la classe 25 (vêtements, les chaus- sures et la chapellerie). Parmi les 15 classes les plus souvent mentionnées, la classe 5 (portant essentiellement sur les produits pharmaceutiques) et la classe 30 (portant essentiellement sur les denrées alimentaires d’origine végé- tale) ont enregistré les taux de crois- sance les plus élevés en 2013, avec 9,0% et 8,6%, respectivement. Système de La Haye Principaux pays déposants selon le système de La Haye Les trois principaux utilisateurs du système de La Haye – Suisse, Allemagne et Italie – ont représenté 58% du total des demandes déposées en 2013 dans le cadre de ce système. Parmi les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, la Turquie (70) est celui qui a déposé le plus grand nombre de demandes selon le système de La Haye, devant la Bulgarie (22) et la Chine (18). Parmi les 10 principaux utilisateurs, l’Italie (+121,7%) et la Norvège (+105,9%) ont connu les taux d’augmentation des demandes les plus rapides en 2013, alors que la Suède (5,8%), la France (4,9%), les Pays Bas (4,6%) et la Turquie (2,8%) ont enregistré des diminutions. Le système de La Haye permet de déposer jusqu’à 100 dessins ou modèles différents par demande. En 2013, le nombre total de dessins et modèles déposés dans le cadre de ce système a augmenté de 5,8%. L’Allemagne a représenté BREVETS Augmentation record des les États-Unis d’Amériqu
  • 9. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 9 - N°336 BREVETS 27,5% du total, devant la Suisse (23%), la France (10,8%) et l’Italie (8,4%). Principaux déposants selon le système de La Haye Pour la deuxième année consécutive, la société suisse Swatch AG (113) a été à l’origine du plus grand nombre de demandes déposées dans le cadre du système de La Haye, devant Koninklijke Philips Electronics (82), Procter Gamble Company (76), Daimler AG (52) et Volkswagen (51). Les 20 premiers déposants sont tous européens, à l’exception de Procter Gamble Company et de Gillette Company (États-Unis d’Amérique). Parmi les 20 principaux déposants, Swatch AG (+32), Omega SA (+23) et Procter Gamble Company (+22) ont enregistré les plus fortes augmenta- tions du nombre de dépôts en 2013, alors que Audi AG (Allemagne) (41) et Daimler AG (23) ont connu les dimi- nutions les plus marquées. Membres désignés dans le cadre du système de La Haye9 Le nombre total de désignations dans les demandes internationales s’est élevé à 16 159 en 2013, en progres- sion de 13,9% par rapport à 2012. L’Union européenne (2 099) a reçu le plus grand nombre de désignations, devant la Suisse (1 934), la Turquie (1 339), la Norvège (785) et Singapour (743). L’annexe 9 contient des données pour tous les membres dési- gnés dans le cadre du système de La Haye. Le nombre total de dessins et modèles contenus dans les désignations s’est établi à 67 113 en 2013, en modeste progression par rapport à 2012 (+1%). Enregistrements internationaux selon le système de La Haye par classe Les emballages et récipients (classe 9) et l’horlogerie et autres instru- ments de mesure (classe 10) ont représenté les plus fortes proportion – 10,9% chacune – du nombre total d’enregistrements selon le système de La Haye, devant l’ameublement (classe 6) et les moyens de transport (classe 12), avec 8,4% et 7,2% respec- tivement. Parmi les 15 classes les plus mention- nées, les appareils d’enregistrement et de télécommunication (classe 14; +42,5%) et les outils et la quincail- lerie (classe 8; +40,3%) ont enre- gistré les plus fortes augmentations en 2013, alors que l’habillement (classe 2; 15,3%) connaissait le recul le plus prononcé. Informations générales sur les systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye Système du PCT Le système du PCT facilite l’acquisi- tion de droits de brevet dans plusieurs ressorts juridiques simultanément. Il simplifie la procédure du dépôt multinational en différant la néces- sité de déposer une demande distincte dans chaque ressort juri- dique où la protection est demandée. Toutefois, la décision de délivrer ou non un brevet reste la prérogative des offices de brevets nationaux ou régionaux, et les droits conférés par le brevet sont limités au territoire relevant de la compétence de l’ad- ministration qui l’a délivré. Le système du PCT compte actuelle- ment 148 États membres. Pour des données actualisées et des analyses approfondies sur les résul- tats du système du PCT en 2013, veuillez consulter la Revue annuelle du PCT : Le système international des brevets, qui sera publiée en mai 2014 sur le site Web de l’Ompi consacré aux statistiques de propriété intellectuelle. Système de Madrid Le système de Madrid permet à un déposant de demander l’enregistre- ment d’une marque dans un grand nombre de pays en déposant une demande unique auprès d’un office national ou régional de propriété intellectuelle d’un pays ou d’une région qui est partie au système. Il simplifie le processus d’enregistre- ment multinational d’une marque en réduisant la nécessité de déposer une demande distincte auprès de l’office de propriété intellectuelle de chaque pays dans lequel la protec- tion est demandée. Il simplifie aussi la gestion de la marque, car il permet d’inscrire les changements ultérieurs ainsi que de renouveler un enregis- trement en accomplissant une seule formalité. Pour des données actualisées et des analyses approfondies sur les résul- tats du système de Madrid en 2013, veuillez consulter la Revue annuelle de Madrid : Les enregistrements internationaux de marques, qui seront publiés en avril 2014 sur le site Web consacré aux statistiques de propriété intellectuelle de l’Ompi. Système de La Haye Le système de La Haye permet à un déposant d’enregistrer des dessins ou modèles industriels dans plusieurs pays simultanément moyennant le dépôt d’une demande unique auprès du Bureau international de l’Ompi. En permettant de déposer jusqu’à 100 dessins ou modèles différents par demande, le système offre des possi- bilités importantes de réaliser des gains d’efficacité. En outre, il simplifie le processus d’enregistre- ment multinational en évitant aux déposants d’avoir à présenter une demande distincte auprès de l’office de propriété intellectuelle de chaque pays ou région membre du système de La Haye dans lequel la protection est demandée. Il simplifie aussi la gestion des dessins et modèles, car il permet d’inscrire les changements ultérieurs ainsi que de renouveler un enregistrement en accomplissant une seule formalité.Pour des données actualisées et des analyses approfon- dies sur les résultats du système de La Haye en 2013, veuillez consulter la Revue annuelle de La Haye : Les enregistrements internationaux de dessins et modèles industriels, qui seront publiés en avril 2014 sur le site Web consacré aux statistiques de propriété intellectuelle de l’Ompi. dépôts de brevet en 2013 ue et la Chine en premier * Le système du PCT permet aux utilisateurs de demander la protec- tion par brevet d’une invention dans plusieurs pays simultanément moyennant le dépôt d’une seule demande internationale.  Les données relatives aux demandes selon le PCT sont des estimations, l’Ompi continuant de recevoir en 2014 des demandes selon le PCT déposées auprès des offices natio- naux en 2013.  Pour des raisons de confidentialité, le classement des déposants et la répartition des demandes par domaine de la technique sont fondés sur les demandes PCT publiées et non sur le nombre de demandes déposées. Les statis- tiques fondées sur la date de publi- cation accusent un décalage d’environ six mois par rapport à celles basées sur la date de dépôt international.  * Le système de Madrid concernant l’enregistrement international des marques administré par l’Ompi (système de Madrid) permet d’en- registrer des marques dans plusieurs ressorts juridiques moyennant le dépôt d’une seule demande inter- nationale.  * Le système de La Haye concer- nant l’enregistrement international des dessins et modèles industriels (système de La Haye) administré par l’Ompi permet d’enregistrer jusqu’à 100 dessins ou modèles industriels dans plusieurs pays en déposant une seule demande inter- nationale.  Une seule demande selon le système de La Haye peut contenir jusqu’à 100 dessins ou modèles différents. On trouve 13 constructeurs auto- mobiles dans la liste de 500 princi- paux déposants selon le PCT.  Dans les demandes internationales, les déposants désignent les pays ou régions (comme dans le cas de l’Union européenne) où ils souhaitent faire protéger leurs marques.Dans les demandes inter- nationales, les déposants désignent les pays ou régions (comme dans le cas de l’Union européenne) où ils souhaitent faire protéger leurs dessins et modèles industriels. 
  • 10. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz10 N°336 - Chrome Désactiver la saisie automatique Lorsque vous affichez des formulaires sur Internet, Chrome les rempli automatiquement avec vos informations personnelles. Si cela vous incommode, vous pouvez désactiver cette saisie automatiquement et supprimer les informations préenregistrées.  1. Dans Chrome, cliquez sur  Personnaliser et contrôler Google Chrome puis sur Paramètres.  2. Cliquez sur Afficher les paramètres avancés.  3. Dans la rubrique Mots de passe et formulaires, décochez la case Activer la saisie automatique pour remplir les formulaires Web en un simple clic.  4. Cliquez ensuite sur  Gérer les paramètres de saisie automatique.  5. Cliquez sur les adresses enregistrées puis cliquez sur la croix à côté pour les effacer. Validez par OK.  Chrome Analyser son historique de navigation Vous souhaitez avoir un rapport détaillé sur votre navigation sur Internet ou sur celle d’un tiers ? Avec l’extension History Trends Unlimited pour Google Chrome, vous allez pouvoir analyser votre historique et dresser de nombreux graphiques et rapports d’activité : noms de domaine les plus visités, temps passé sur Internet, jours et heures où vous avez le plus navigués, etc.  1. Dans Chrome, rendez-vous sur la fiche de l’extension History Trends Unlimited  2. Cliquez sur le bouton + Gratuit.  3. Cliquez sur le bouton Ajouter.  4. Une fois l’extension installée, cliquez sur son icône à côté de la barre d’adresses.  5. History Trends Unlimited analyse alors votre historique et vous présente vos graphiques et rapports d’activité.  trucsastuces
  • 11. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 11 - N°336 Chrome Désactiver la prédiction des URL Lorsque vous commencez à saisir une adresse ou des termes pour une recherche dans la barre d’adresses, le navigateur Chrome essaie de deviner le site que vous souhaitez visiter et vous propose une liste de suggestions. Pour certains utilisateurs, cela peut être pratique, mais pour d’autres, notamment pour des questions de respect de la vie privée, cela peut être gênant.  1. Dans Chrome, cliquez sur Paramètres.  2. Cliquez sur Afficher les paramètres avancés.  3. Décochez la case Utiliser un service de prédiction afin de compléter les recherches et les URL saisies dans la barre d’adresse.  4. Google ne vous proposera plus de suites à vos saisies.  Chrome Désactiver le plugin Java Même s’il est souvent mis à jour, le programme Java est régulièrement la cible d’attaque et de failles de sécurité. Si vous utilisez Java dans certains services Web, nous vous conseillons de le désactiver avec le navigateur Web que vous utilisez habituellement, Chrome par exemple. Vous pourrez alors l’utiliser dans un autre navigateur Web dédié aux services qui ont besoin de Java.  1. Dans Chrome, saisissez la commande about:plugins dans la barre d’adresses et validez par Entrée.  2. Dans la liste des plug-ins, localisez le plugin Java et cliquez surDésactiver.  trucsastuces
  • 12. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz12 N°336 - 365 jours de révélations par Edward Snowden Jeudi dernier a marqué la date anniversaire du premier document divulgué par l’ancien analyste de la CIA, Edward Snowden. Depuis le 5 juin 2013, les journalistes ont rendu publique une masse considérable d’informations relatives au gouvernement américain et au système de surveillance des communications électroniques généralisé qu’il a instauré. Il nous paraît judicieux de répertorier les révélations les plus importantes : Dans son nouveau livre No Place To Hide  qu’il consacre à la manière de travailler avec Snowden, le journaliste Glenn Greenwald énumère quelques faits alarmants mis au jour au cours de l’année. Rien que pour une période de 30 jours, la NSA a ainsi collecté : Les données de plus de 97 milliards de courriels ainsi que celles de 124 milliards d’appels téléphoniques à travers le monde. 500 millions d’éléments de données provenant d’Allemagne, 2,3 milliards du Brésil et 13,5 milliards d’Inde. 70 millions d’éléments de métadonnées comportant le concours de la France. Les chiffres sont de 60 millions pour l’Espagne, 47 millions pour l’Italie, 1,8 million pour les Pays-Bas, 33 millions pour la Norvège et 23 millions pour le Danemark. Près de 3 milliards d’appels téléphoniques et courriels passés directement par les réseaux télécom américains. Comme l’indique Greenwald, cela dépasse les records de la Russie, du Mexique et potentiellement de tous les pays d’Europe et s’approche des chiffres chinois. L’affaire Snowden a aussi permis de faire la lumière sur un système hiérarchique à trois niveaux entre la NSA et les gouvernements étrangers. Ainsi Greewald établit dans son livre le schéma suivant : 1e niveau : «Five Eyes» est un accord de coopération en matière d’espionnage entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande dans lequel les Etats s’engagent à collaborer à l’espionnage mondial tout en restreignant leur propre espionnage mutuel à moins d’une requête particulière émanant d’un fonctionnaire d’un Etat partie. 2e niveau : il s’agit des pays avec lesquels la NSA collabore sur des projets de surveillance spécifiques tout en ne se privant pas de les espionner en retour. Cela inclut pour la plupart, les pays européens, quelques pays asiatiques. Aucun pays d’Amérique Latine n’y est présent. 3e niveau : ce sont les pays que les Etats-Unis espionnent de manière régulière sans qu’aucune coopération ne soit envisageable. Quelques pays démocratiques en font partie tels que le Brésil, le Mexique, l’Argentine, l’Indonésie, l’Afrique du Sud el le Kenya.   Enfin, nous sommes désormais renseignés sur les opérations suivantes : XKEYSCORE : nom de code du logiciel à l’aide duquel les analystes de la NSA effectuent leur recherches à travers une masse de bases de données collectées au cours d’opérations diverses. Xkeyscore surveille les courriels, les discussions en ligne et les historiques de navigations de millions d’individus à travers le monde. Les données de Xkeyscore ont été partagées avec d’autres services secrets dont ceux de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. DISHFIRE est une entreprise de collecte de données massive visant les SMS et autres données présentes sur téléphones tels que la géo-localisation, les contacts, détails de cartes bleues, appels manqués, alertes de roaming (qui indiquent le passage de frontière), cartes bleues dématérialisées, notification d’achat via cartes de crédit, alertes d’itinéraires de voyages, informations de réunions etc. Les communications depuis les téléphones américains on été prétendument moins contrôlées quoique non écartées de cette base de données. Les messages et données des personnes non ressortissantes des Etats-Unis, ont, elles été retenues et analysées. BULLRUN : s’il n’est pas en lui-même un programme de surveillance, Bullrun est une opération de la NSA visant à mettre à mal les outils de sécurité des utilisateurs, suspectés ou non par l’Institution. Bullrun représente une mesure inédite d’attaque des systèmes de sécurité d’usage commun. EGOTISTICAL GIRAFFE: la NSA s’en est pris au navigateur TOR, qui permet de parcourir le web de manière anonyme. MUSCULAR: Lancé en 2009, Muscular s’est infiltré dans les data centers de grandes entreprises technologiques telles que Google et Yahoo hors Etats-Unis. Les 2 firmes ont réagi en cryptant leurs échanges. BLARNEY: programme destiné à tirer partie des partenariats avec les entreprises clés afin d’accéder au réseau de fibre optique international à haute capacité, ainsi qu’aux commutateurs et routeurs à travers le globe. Les pays ciblés par BLARNY incluent : le Brésil, la France, l’Allemagne, la Grèce, Israël, le Japon, le Mexique, la Corée du Sud et le Venezuela ; l’Union Européenne et les Nations Unies sont aussi concernées.  CO-TRAVELER : avec cette opération, les Etats-Unis recueillent des informations de géo-localisation depuis les relais téléphoniques et point d’accès wifi. Le tout est collecté et analysé au fil de l’eau, en partie afin d’identifier le compagnon de voyage d’un suspect. webselect
  • 13. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 13 - N°336 TRIBUNE OLFEO : LE MONDIAL ET SES RISQUES POUR LES RÉSEAUX D’ENTREPRISE Président et fondateur d’Olfeo (solutions de filtrage Web), Alexandre Souillé revient sur l’impact qu’un événement comme la Coupe du monde de football peut avoir sur les réseaux d’entreprise. Alors que la Coupe du monde de football 2014 démarre au Brésil, il est important de rappeler aux entreprises l’impact que ce type d’événement peut avoir sur leurs activités et la sécurité de leur système d’information. Bien que les matchs soient planifiés en dehors des heures de bureau, nombre d’employés échangeront des informations sur le sujet : de la simple discussion, jusqu’au partage des vidéos des meilleurs moments, en passant par le replay complet d’un match. Pour cela, ils passeront par des plateformes de partage de vidéos, de streaming ou tout simplement les réseaux sociaux. L’intérêt porté à la Coupe du monde aura de nombreuses conséquences pour les entreprises. L’impact que va avoir la Coupe du monde sur la Toile va nécessairement se répercuter au sein de l’entreprise. Sur la productivité avec les discussions autour de la machine à café, mais surtout au niveau du système d’information et du réseau de l’entreprise. Trois risques majeurs sont à prendre en compte, parmi lesquels  ·      L’impact sur l’infrastructure informatique de l’entreprise : la lecture d’une vidéo de 3 minutes en HD consomme 10 fois plus de ressources en bande passante qu’une navigation Internet classique de 3 minutes. Ainsi, la publication de vidéos personnelles sur son réseau social favori ou encore la fulgurante ascension du streaming vidéo pour voir le récapitulatif d’un match ou les plus beaux buts d’un joueur demande des besoins en bande passante considérables. Multipliez ce type d’actions par le nombre d’employés et l’impact peut se révéler particulièrement important. Or, cette surconsommation de bande passante se fait bien souvent au détriment des applications professionnelles, puisque le réseau est saturé par des utilisations non professionnelles gourmandes en ressources. ·      Une porte ouverte aux attaques de logiciels malveillants ciblant de plus en plus un territoire ou une entreprise : la France se place dans le top 5 des pays les plus «cyber-attaqués» au monde. Les réseaux sociaux, les sites de streaming ou de téléchargement de vidéos offrent des opportunités de ciblage aux hackers et leur permettent de mieux cerner leurs victimes. Les logiciels malveillants peuvent ainsi facilement se propager de compte en compte ou via des applications virales. Il existe également un risque non négligeable de détournement de comptes professionnels ou d’entreprises par les pirates, ce qui peut entraîner des pertes d’informations ou une dégradation de l’image de l’entreprise – une atteinte à l’e-réputation. ·      La chute de productivité : la consultation d’Internet au bureau à des fins personnelles s’élevait à 63 minutes par jour en 2013 d’après l’étude Olfeo sur la réalité de l’utilisation d’Internet au bureau. Nul doute que la Coupe du monde fera grimper ce chiffre. Filtrage, gestion de la bande passante et charte informatique pour limiter les risques Face aux risques liés à la chute de productivité et à l’infrastructure informatique, l’entreprise peut décider de réguler techniquement l’accès à certains sites au bureau grâce à des moyens de filtrage ou de gestion de bande passante. Le filtrage peut se faire par utilisateur ou par catégorie de sites. Par exemple la catégorie de site «vidéo streaming» peut être bloquée et autorisée selon une plage horaire (les accès sont possibles uniquement à certains moments de la journée). Afin de préserver la bande passante de l’entreprise, il est également possible d’allouer une partie de cette dernière à des catégories professionnelles de sites Internet (par exemple 90%) et le reste à des catégories de sites non professionnelles (les 10% restants). Ainsi l’utilisation d’Internet à des fins professionnelles reste de qualité. A cela, il est indispensable d’ajouter une solution de protection antivirale au niveau de la passerelle Internet capable de prendre en compte les attaques locales, et qui soit complémentaire aux antivirus de postes traditionnels. Pour les risques liés à la fuite d’information et à l’e-réputation, l’entreprise doit impérativement inclure et expliquer dans sa charte, les droits et les devoirs du salarié en matière d’utilisation des outils informatiques. Cela permettra à l’entreprise de pouvoir agir si nécessaire. Par exemple, si l’entreprise fait le choix de limiter l’accès spécifiquement à un salarié un peu trop connecté sans courir le risque d’être poursuivi par un de ses salariés pour discrimination, elle doit avoir prévu ce cas dans la charte informatique. Celle-ci doit toutefois avoir été déployée comme un règlement intérieur pour être opposable aux salariés. En effet, la charte doit clairement mentionner que si un salarié porte atteinte au bon fonctionnement du système d’information, l’entreprise se réserve le droit de limiter son accès. Le salarié en question doit être préalablement prévenu par mail ou par courrier accusé de réception que son accès va être limité. Sensibilisation des utilisateurs Sensibiliser les utilisateurs est essentiel. Les utilisateurs ne sont pas systématiquement des acteurs de vulnérabilité mais peuvent devenir partie prenante dans la politique de sécurité de l’entreprise. Si les collaborateurs n’ont pas conscience des conséquences de leurs actes, les méthodes de filtrage peuvent être prises pour du «flicage». Or, associer les utilisateurs à la politique de sécurité de l’entreprise, c’est très souvent un moyen de les faire adhérer en les informant mieux sur les risques et les enjeux liés à l’utilisation d’Internet. C’est en prenant en compte l’ensemble des risques et en déployant les mesures nécessaires que les entreprises pourront assurer au mieux leur tranquillité durant ce moment sportif tant attendu. Alors que la Coupe du monde de football 2014 démarre au Brésil, il est important de rappeler aux entreprises l’impact que ce type d’événement peut avoir sur leurs activités et la sécurité de leur système d’information. Bien que les matchs soient planifiés en dehors des heures de bureau, nombre d’employés échangeront des informations sur le sujet : de la simple discussion, jusqu’au partage des vidéos des meilleurs moments, en passant par le replay complet d’un match. Pour cela, ils passeront par des plateformes de partage de vidéos, de streaming ou tout simplement les réseaux sociaux. L’intérêt porté à la Coupe du monde aura de nombreuses conséquences pour les entreprises. L’impact que va avoir la Coupe du monde sur la Toile va nécessairement se répercuter au sein de l’entreprise. Sur la productivité avec les discussions autour de la machine à café, mais surtout au niveau du système d’information et du réseau de l’entreprise. Trois risques majeurs sont à prendre en compte, parmi lesquels : webselect
  • 14. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz14 N°336 - suite et fin Définir de nouveaux mots de passe Si certains de vos mots de passe ne sont pas assez sécurisés (inférieur à 128 bits), cela peut être l’occasion de les modifier et de les rendre plus complexe. Pour vous aider à en choisir un nouveau, vous pouvez utiliser le générateur automatique de mot de passe intégré à KeePass. 1. Rendez vous pour cela sur le site du service correspondant au mot de passe à changer puis suivez les instructions données pour modifier votre mot de passe. 2. DansKeePass,cliquezsurlebouton Gen danslafenêtreModifier une entrée  correspondant au service pour lequel vous souhaitez créer un nouveau mot de passe. Le générateur de mots de passe est également accessible via le menu Outilsde Keepass.     3. Dans la rubrique Options, cochez les cases devant les règles que votre mot de passe doit respecter. Plus vous cochez de case, plus votre mot de passe sera complexe. 4. Dans le champ Nombre de caractères, choisissez la longueur de votre mot de passe, 32 par exemple. Plus il sera long, plus il difficile à casser.  Mettre ses mots de passe en lieu sûr5. Cliquez ensuite sur le bouton Générer. 6. La génération nécessite une part d’aléatoire. Cela peut se faire grâce au déplacement de la souris ou bien par la saisie de valeurs au clavier. Cliquez par exemple sur le bouton  Utiliser la souris comme source aléatoire. Bougez alors votre souris dans tous les sens jusqu’à ce que la barre soit pleine. Vous pouvez également en même temps saisir des caractères aléatoires dans le champ adéquat. Cliquez ensuite sur OK puis sur Accepter.  7. Pour afficher votre nouveau mot de passe, cliquez sur le bouton  …  Il est automatiquement enregistré dans l’entrée correspondante.  commentçamarche
  • 15. www.itmag.dz Du 18 JUIN au 1er juillet 2014 15 - N°336 Vous avez un trou de mémoire ? Vous avez besoin de connaître une formule mathématique ? Que cela soit pour calculer une aire ou résoudre une équation, l’application Formules mathématiques est faite pour vous !  Retrouvez les principales formules mathématiques classées par rubriques : Calcul - Algèbre - Analyse - Géomètrie - Trigonomètrie - Géomètrie analytique, Logique, … Téléchargez l’application directement sur votre mobile Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement l’application Formules mathématiques.Comment faire ? Pour dire adieu aux fautes d’orthographe et de grammaire (conjugaison, accords...), cette application vous propose une méthode unique d’entraînement et de remise à niveau - avec des tests et des exercices d’orthographe et de grammaire - qui s’adapte automatiquement à vos lacunes et à votre rythme d’acquisition.Orthographe Projet Voltaire propose des niveaux classés dans un ordre croissant de difficulté. Chaque niveau permet de se tester et de s’entraîner sur 14 difficultés. Le principe est simple : une phrase est affichée, si vous voyez une faute, cliquez dessus, sinon cliquez sur le bouton «Il n’y a pas de faute». Le système analyse votre degré d’autonomie face à la difficulté et continuera à vous entraîner jusqu’à ce que vous la maîtrisiez. Lorsque la jauge de progression arrive à 100 %, vous maîtrisez les 14 règles. Vous pouvez à tout moment voir votre courbe de progression en cliquant sur «Statistiques».Loin de la dictée de Pivot, les difficultés recensées sur les 10 premiers niveaux sont à l’origine de nombreuses fautes graves et récurrentes relevées dans les échanges professionnels courants par e-mails ; 50 % d’entre elles concernent la grammaire (conjugaison, accords...). Téléchargez l’application directement sur votre mobile Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement l’application Orthographe Projet Voltaire.Comment faire ? Orthographe Projet Voltaire mobileapps Android Android Android Formules mathématiques Confucius, le philosophe sage a fait connaître à travers le monde la sagesse de l’Asie. Dans cette application, retrouvez de nombreux proverbes chinois, classés dans différents thèmes : A méditer, Moquerie, Persévérance, Sagesse, Temps. Découvrez des proverbes pour rire, pour partager avec vos amis et pour devenir un Sage. Voici l’application qu’il vous faut pour réaliser un peu de réflexion sur soi ou sur les autres. Téléchargez l’application directement sur votre mobile Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement l’application Proverbes chinois. Comment faire ? Proverbes chinois Cahier de coloriage Cahier de coloriage va vous permettre dedistraire vos enfants grâce à des dessins à colorier. Choisissez simplement la couleur désirée et appliquez-la à un endroit du dessin, une main par exemple. La forme est automatiquement remplie avec la couleur.  L’application Cahier de coloriage comporte103 images variées qui vont des animaux aux véhicules en passant par des personnes et des plantes. Téléchargez l’application directement sur votre mobile Scannez le code avec votre smartphone ou votre tablette et téléchargez directement l’application Cahier de coloriage.Comment faire ? iOS (iPhone et iPad) iOS (iPhone et iPad)
  • 16. Du 18 juin AU 1er JUIllet 2014 www.itmag.dz16 N°336 - lader ANEPN°126289