Sur les traces du cuirassier Wettmann ou les pistes à exploiter pour enquêter sur un militaire mort de ses blessures à la bataille de Woerth-Froeschwiller.
Conférence présentée le 9 mai 2023 aux Archives d'Alsace
Découvrir les archives et sources mémorielles sur la guerre de 1870. Conférence présentée le 17 mars 2022 au salon de la généalogie de la Mairie du XVe arrondissement de Paris.
Découvrir les archives et sources mémorielles sur la guerre de 1870. Conférence présentée le 17 mars 2022 au salon de la généalogie de la Mairie du XVe arrondissement de Paris.
Conférence présentée par Sandrine Heiser à la Mairie du 15e arrondissement de Paris le 7 décembre 2021.
Cette présentation tire son origine du guide co-écrit avec Edouard Vasseur chez Archives & Culture. Cette publication a pour ambition d’offrir une vision d’ensemble des principaux types de documents d’archives concernant le sort des Alsaciens et Mosellans entre 1870 et 1945 et de faciliter
l’accès à des sources dont les lieux de conservation, la langue et la graphie ont trop longtemps réservé cette histoire à des chercheurs aguerris.
Conférence présentée par Sandrine Heiser à la Mairie du 15e arrondissement de Paris le 7 décembre 2021.
Cette présentation tire son origine du guide co-écrit avec Edouard Vasseur chez Archives & Culture. Cette publication a pour ambition d’offrir une vision d’ensemble des principaux types de documents d’archives concernant le sort des Alsaciens et Mosellans entre 1870 et 1945 et de faciliter
l’accès à des sources dont les lieux de conservation, la langue et la graphie ont trop longtemps réservé cette histoire à des chercheurs aguerris.
Découvrir les archives et sources mémorielles sur la guerre de 1870. Conférence présentée le 17 mars 2022 au salon de la généalogie de la Mairie du XVe arrondissement de Paris.
Découvrir les archives et sources mémorielles sur la guerre de 1870. Conférence présentée le 17 mars 2022 au salon de la généalogie de la Mairie du XVe arrondissement de Paris.
Conférence présentée par Sandrine Heiser à la Mairie du 15e arrondissement de Paris le 7 décembre 2021.
Cette présentation tire son origine du guide co-écrit avec Edouard Vasseur chez Archives & Culture. Cette publication a pour ambition d’offrir une vision d’ensemble des principaux types de documents d’archives concernant le sort des Alsaciens et Mosellans entre 1870 et 1945 et de faciliter
l’accès à des sources dont les lieux de conservation, la langue et la graphie ont trop longtemps réservé cette histoire à des chercheurs aguerris.
Conférence présentée par Sandrine Heiser à la Mairie du 15e arrondissement de Paris le 7 décembre 2021.
Cette présentation tire son origine du guide co-écrit avec Edouard Vasseur chez Archives & Culture. Cette publication a pour ambition d’offrir une vision d’ensemble des principaux types de documents d’archives concernant le sort des Alsaciens et Mosellans entre 1870 et 1945 et de faciliter
l’accès à des sources dont les lieux de conservation, la langue et la graphie ont trop longtemps réservé cette histoire à des chercheurs aguerris.
Mourir ou ne pas mourir... pour la France ? Les Mosellans dans la Grande GuerreSandrine Heiser
En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Depuis la publication en novembre 2003 du fichier des « Morts pour la France » sur le site Mémoire des Hommes, la base de données s’est enrichie d’environ 1000 « morts » supplémentaires de la Grande Guerre pour lesquels il a été possible de lier la cause de leur décès à un fait de guerre. Ces nouvelles fiches correspondent en partie aux dossiers instruits par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Caen en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Mourir ou ne pas mourir... pour la France ? Les Mosellans dans la Grande GuerreSandrine Heiser
En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Depuis la publication en novembre 2003 du fichier des « Morts pour la France » sur le site Mémoire des Hommes, la base de données s’est enrichie d’environ 1000 « morts » supplémentaires de la Grande Guerre pour lesquels il a été possible de lier la cause de leur décès à un fait de guerre. Ces nouvelles fiches correspondent en partie aux dossiers instruits par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Caen en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Diaporama sur la tragédie de la bataille de Ménil sur-BelvitteHubert Tassel
Ce diaporama raconte l'histoire de la bataille de Ménil-sur-Belvitte dans les Vosges du 28 août 1914 où 49 Ubayens du 157e RI tombèrent au champ d'honneur.
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Ce diaporama raconte l'histoire de la bataille de Ménil-sur-Belvitte dans les Vosges du 28 août 1914 où 49 Ubayens du 157e RI tombèrent au champ d'honneur.
Le Capitoul était un journal écrit par et pour des étudiants. Il était centré sur la discipline Histoire de l'art à Toulouse et sur le patrimoine toulousain.
Il y eut six numéros.
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Il y eut six numéros.
Retrouver ses ancêtres allemands de part et d'autre du RhinSandrine Heiser
Conférence présentée à la Mairie du 15e arrondissement de Paris dans le cadre du 10e salon de généalogie organisé par Archives & Culture.
Cette conférence présente le guide "Allemagne et généalogie" publié par Sandrine Heiser en septembre 2023.
Elle fournit les repères indispensables pour appréhender l'histoire
complexe et instable de l'Allemagne.
Elle présente les sources françaises et allemandes
permettant d’accompagner le généalogiste dans sa quête d’ancêtres
de part de d'autre du Rhin.
La conférence offre une vision d’ensemble des principaux documents
généalogiques et de leurs lieux de conservation en France et en Allemagne,
facilitant ainsi l’accès à des archives dont la graphie et la langue ont trop
longtemps réservé ces recherches à des chercheurs aguerris.
Porquerolles : vocation militaire et patrimoine culturelSandrine Heiser
Conférence présentée à la maison de parc à Porquerolles le 2 juillet 2019 dans le cadre des rendez-vous du Parc national de Port-Cros, par Sandrine Heiser et Stéphane Launey, co-auteur du guide de généalogie sur la vocation militaire et le patrimoine culturel de l'île paru en mars 2019 aux éditions Archives & Culture.
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L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Mourir ou ne pas mourir... pour la France ? Les Mosellans dans la Grande GuerreSandrine Heiser
En 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a inscrit au titre des Commémorations nationales le centenaire de la mention « Mort pour la France », instituée par la loi du 2 juillet 1915. Plus de 1,3 million de militaires français décédés au cours de la Première Guerre mondiale ont obtenu cette mention, portée sur leur acte de décès. Depuis la publication en novembre 2003 du fichier des « Morts pour la France » sur le site Mémoire des Hommes, la base de données s’est enrichie d’environ 1000 « morts » supplémentaires de la Grande Guerre pour lesquels il a été possible de lier la cause de leur décès à un fait de guerre. Ces nouvelles fiches correspondent en partie aux dossiers instruits par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de Caen en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
L’Alsace-Lorraine a eu au total 380000 mobilisés dont 50 000 morts et 125 000 blessés. Parmi eux, il est difficile de déterminer avec précision le nombre des mosellans incorporés sous les drapeaux allemands ; il reste plus facile de dénombrer les soldats nés en Moselle et morts au combat au cours de la Grande Guerre. En effet, l’enquête menée dans les années 1920 par le curé de Réning, l'abbé Louis Weber, a permis une première estimation autour de 17000 combattants mosellans tués en 1914-1918. Après vérification des données manuscrites et comparaison avec les autres sources aujourd’hui disponibles (registres matricules, état civil, livre d’or du souvenir français, fiches des #MPLF, etc.), les archives départementales de la Moselle ont pu établir une nouvelle liste de plus de 15900 individus, dont 3500 natifs « d’ailleurs » (Alsace, France, « Vieille-Allemagne »). Ce « Mur des noms » est consultable au Musée de Gravelotte, lieu de mémoire des Mosellans tombés au champ d’honneur, sur une borne interactive interrogeable par nom et par lieu de naissance ou de mort.
On y dénombre 1538 soldats, soient environ 10 % des morts mosellans, tombés sous l’uniforme français. De nombreux soldats s'engagèrent en effet dans l’armée française sous un nom d'emprunt avant le 5 août 1914, date de la promulgation d'une loi française qui accorda la naturalisation immédiate aux volontaires alsaciens-lorrains. Dans l’état actuel de l’indexation du site Mémoire des hommes il est possible d’identifier 980 militaires ou victimes civiles originaires de Moselle, dont 896 ont obtenu la mention « Mort pour la France ». La publication en novembre 2014 du fichier des « non morts pour la France » a permis d’enrichir le site de 83 mosellans supplémentaires. Dans un cas seulement, la mention reste « non statuée ». Il s’agit du général Frédéric Henry MICHELER né à Phalsbourg et décédé le 15 août 1917 à Lyon. Où sont passés les 558 combattants mosellans non recensés sur le site Mémoire des hommes ? Sont-ils d�
Diaporama sur la tragédie de la bataille de Ménil sur-BelvitteHubert Tassel
Ce diaporama raconte l'histoire de la bataille de Ménil-sur-Belvitte dans les Vosges du 28 août 1914 où 49 Ubayens du 157e RI tombèrent au champ d'honneur.
Diaporama sur la tragédie de la bataille de Ménil sur-BelvitteHubert Tassel
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Le Capitoul était un journal écrit par et pour des étudiants. Il était centré sur la discipline Histoire de l'art à Toulouse et sur le patrimoine toulousain.
Il y eut six numéros.
Le Capitoul était un journal écrit par et pour des étudiants. Il était centré sur la discipline Histoire de l'art à Toulouse et sur le patrimoine toulousain.
Il y eut six numéros.
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Retrouver ses ancêtres allemands de part et d'autre du RhinSandrine Heiser
Conférence présentée à la Mairie du 15e arrondissement de Paris dans le cadre du 10e salon de généalogie organisé par Archives & Culture.
Cette conférence présente le guide "Allemagne et généalogie" publié par Sandrine Heiser en septembre 2023.
Elle fournit les repères indispensables pour appréhender l'histoire
complexe et instable de l'Allemagne.
Elle présente les sources françaises et allemandes
permettant d’accompagner le généalogiste dans sa quête d’ancêtres
de part de d'autre du Rhin.
La conférence offre une vision d’ensemble des principaux documents
généalogiques et de leurs lieux de conservation en France et en Allemagne,
facilitant ainsi l’accès à des archives dont la graphie et la langue ont trop
longtemps réservé ces recherches à des chercheurs aguerris.
Porquerolles : vocation militaire et patrimoine culturelSandrine Heiser
Conférence présentée à la maison de parc à Porquerolles le 2 juillet 2019 dans le cadre des rendez-vous du Parc national de Port-Cros, par Sandrine Heiser et Stéphane Launey, co-auteur du guide de généalogie sur la vocation militaire et le patrimoine culturel de l'île paru en mars 2019 aux éditions Archives & Culture.
Conférence dédicace du guide de Généalogie édité par Archives & Culture, faite le 19 avril 2018 à la bibliothèque Clément ADER IGESA sur le site de Balard dans le cadre des rencontres d'auteur sur le thème "La généalogie 1914-1918".
Les « Gueules cassées » physiques et psychiques. Aux sources des traumatismes...Sandrine Heiser
Inventée par le colonel Picot, l'expression « gueules cassées » désigne principalement les combattants de la Première Guerre mondiale affectés par des séquelles physiques graves au niveau du visage, mais elle peut également s’appliquer à ceux marqués psychologiquement par le conflit.
Dès le début de la guerre, des asiles d'aliénés sont convertis en hôpitaux militaires, à l'exemple de Maison Blanche qui accueille des soldats mutilés tout en continuant à traiter plus de 11 000 confus et psychonévrosés. Dès lors, comment distinguer les névroses de guerre de la simulation et comment traiter les blessés psychiques ?
La réponse a évolué durant le conflit tout comme le nombre de militaires touchés, allant du commandement aux Poilus et n’épargnant pas le corps médical. La fatigue de guerre ou le cafard du combattant ne sont que l'un des nombreux traumatismes psychiques, souvent dénommés « commotions », observés en raison de la durée de la guerre et des combats prolongés ; qu'il s'agisse de troubles mentaux immédiats ou retardés dans le cas des névroses post-traumatiques.
Ainsi, au lendemain de la Grande Guerre de nombreux soldats ne purent retrouver la vie civile et/ou furent internés à vie. Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour que les maladies mentales et la névrose traumatique soient officiellement reconnus comme une « blessure », ouvrant droit à une invalidité.
Les sources se rapportant aux « gueules cassées » physiques et psychiques de la Première Guerre mondiale ne se limitent pas aux seules archives médicales et de nombreuses traces (moulages, galerie de portraits, films, témoignages, etc.) permettent aujourd’hui d’en apprendre plus sur ces traumatismes irréversibles de la Grande Guerre.
Retrouver un soldat blessé et soigné en 1914-1918. Conférence présentée le 3 novembre 2015 dans le cadre des Mardis de l'histoire, cycle de conférences organisé par la Mairie du XVe, en salle Saint-Lambert, avec la collaboration des Éditions Archives & Culture.
Les Commémorations nationales : présentation du Recueil 2015Sandrine Heiser
Présentation du 30e volume de la collection des Commémorations nationales dans le cadre du Séminaire annuel des Archives de France qui s'est tenu à Roubaix du 19 au 21 novembre 2014 aux Archives nationales du monde du travail sur le thème "Archives & images"
Célèbre-t-on les rebelles ? L'exemple des Commémorations nationalesSandrine Heiser
Parmi la centaine d'anniversaires retenus chaque année par le Haut comité aux Commémorations nationales (HCCN), des rebelles sont mis à l'honneur. De Jeanne d'Arc à l'abbé Pierre en passant par Louise Michel, présentation de ressources numériques disponibles sur les "rebelles" commémorés de 1986 à 2014.
Conférence prononcée par Sandrine Heiser le vendredi 10 octobre 2014 dans le cadre des 17e Rendez-vous de l'histoire de Blois (9-12 octobre 2014).
Il faut commémorer le soldat DAULIER "Mort pour la France"Sandrine Heiser
Il faut commémorer le soldat DAULIER : vers un Panthéon numérique des "Morts pour la France" de la Grande Guerre.
Le soldat de 2e classe Albert Daulier est « Mort pour la France » comme plus de 1,3 million de militaires ayant servi sous les plis du drapeau français au cours de la guerre 1914-1918. Le 1er juin 1915, il laissait derrière lui une veuve, Marie Augustine Albertine Joséphine, et, une orpheline de 4 ans, prénommée Simone. Ni l’une, ni l’autre n’ont jamais su ce qu’il était advenu de lui, ni même pu se recueillir sur sa tombe et ce ne sont que bien des années plus tard que ses petits-enfants ont retrouvé sa trace grâce aux sites Mémoire des hommes et Sépultures de guerre.
Conférence présentée par Sandrine Heiser le dimanche 28 septembre 2014 dans le cadre du Forum national de généalogie Géné@2014 qui s'est tenu à Paris à l'Hôtel de Soubise
Michel François : au Service de la France (1930-1949)Sandrine Heiser
Document présenté à l’École nationale des chartes en juillet 2011 dans le cadre de la soutenance de Master 2 « Technologies numériques appliquées à l’histoire »
Votre ancêtre était une femme... à travers les archives militaires !Sandrine Heiser
Conférence présentée aux Deuxièmes Généalogiques le 10 novembre 2013 dans les Salons de l’Aveyron, Paris 12e.
Organisée à Vincennes le 26 juin 2012, la première Journée du généalogiste a vu la publication d’un guide pratique, édité par le Service historique de la Défense (SHD) afin de faciliter la recherche d’un ancêtre dans les archives militaires. Le chapitre intitulé « Votre ancêtre était… une femme » a immédiatement rencontré un vif succès. C’est pourquoi il a semblé opportun de détailler dans le cadre des Deuxièmes Généalogiques les ressources conservées par le Service historique de la Défense sur l’ensemble de ses implantations.
La journée du généalogiste (26 juin 2012) : une première au Service historiqu...Sandrine Heiser
Présentation faite le 20 mars 2013 avec Charles Hervis dans le cadre du 1er Forum des archivistes à Angers, sur la thématique "Valoriser les archives, quels rapports aux publics, quelles collaborations avec les publics" ?
2. Au programme de cette enquête généalogique
Pourquoi avoir choisi ce
thème ?
Un premier reflexe
généalogique : QUI EST
CE WETTMANN ?
Le contexte : un
épisode de la guerre de
1870, la bataille de
Woerth-Froeschwiller
Où sont les archives et
comment sont-elles
réparties sur le
territoire
Quelles sources
consulter pour suivre le
parcours d’un
combattant en août
1870
3. Pourquoi avoir choisi ce thème ou
comment j’en suis venue à m’intéresser
au cuirassier WETTMANN ?
4. Retracer le parcours d’une famille
de 1870 à 1945… Mais laquelle ?
Il s’agissait de compléter ma présentation aux mardis de
l’histoire le 7 décembre 2021 dans l’esprit des Alsaciens ou
les deux Mathilde… en l’illustrant d’un cas concret
Ma première idée était de retracer le parcours de la famille
KUENTZ en m’appuyant sur De Karl à Charles, 1897-2005 :
un Alsacien dans la Grande Guerre de Marc Dietz
Intérêt de disposer d’une publication récente (2016) mais
famille alsacienne et non Mosellane et l’histoire commence
en 1914-1918… pas en 1870 !
Ma propre famille n’est pas représentative en raison des
dates de naissance de mes ancêtres non engagés dans les
conflits
5. Mon
ascendance
(4e génération)
Mes arrière-grands-parents sont nés entre 1867 et
1890. Seul Pierre Heiser est né français en 1867.
Ses parents n’ayant pas opté pour la nationalité
française suite à l’annexion, il devient allemand à 4 ans.
Pierre Heiser meurt en 1922, et n’aura été français au
final que pendant 8 ans, moins de 15 % de sa vie !
6.
7. Une enquête historique
a permis au
département de la
Moselle d’établir la liste
des morts militaires
mosellans des guerres de
1870-1871 et de 1914-
1918.
Parmi eux, un cuirassier
né à Sarreguemines et
enterré dans le Bas-Rhin
a attiré mon attention…
?
?
En quête d’inspiration lorsque
soudain !
8. QUI EST CE WETTMANN né en
Moselle et enterré à Schwabwiller et
dont on ignore le prénom et la
date de naissance ?
Un premier reflexe
généalogique :
l’état civil !
?
9. Les limites de l’état civil
Il apparaît comme cuirassier en 1870 ; il
est donc forcement né au XIXe siècle !
Or, on ne retrouve aucune trace de
WETTMANN dans l’état civil de
Sarreguemines… ni d’ailleurs dans les
fichiers domiciliaires et les tables
décennales.
Le registre des décès de Schwabwiller
clos le 31 décembre 1870 par le maire
Joseph Diebolt n’est pas plus bavard !
10. Un premier constat et un doute sur
l’orthographe du nom ???
On retrouve très peu de
WETTMANN pour la période
concernée et aucun dans la
région de Sarreguemines
11.
12. Élargissons la recherche à l’ensemble de la Moselle, en filtrant sur
l’année de décès.
En l’absence de résultat probant… je lance une bouteille à la mer.
13. En l’absence de
pistes sérieuses à
partir du nom et
lieu de naissance,
je tente une
requête Google qui
me réoriente vers
un autre service et
me fait creuser un
autre indice :
cuirassier !
15. Louis Eichinger (1865-1833)
En Alsace-Lorraine, le souvenir Français est autorisé à partir de
1907, vingt après la création de l’association… mais interdit
dès janvier 1913.
Louis Eichinger, délégué général pour le Bas-Rhin joue un rôle
essentiel pour la recherche de tombes militaires oubliées,
pour identifier les victimes, pour restaurer les croix de bois ou
les remplacer par des monuments, pour décorer les tombes le
jour anniversaire des batailles.
Parmi les nombreux papiers laissés par Louis Eichinger on
trouve notamment des esquisses de tombes militaires
françaises en Alsace, et des listes des victimes tombées en
1870.
16. Une tombe d’un
cuirassier inconnu
Plan manuscrit réalisé par
Louis Eichinger de l’ancien
cimetière indiquant
l’emplacement de la tombe
d’un cuirassier inconnu
sans plus de precision…
(Archives d’Alsace, site de
Strasbourg, 40 Fi 1)
17. Monuments et cimetières militaires
en Lorraine et en Alsace
Deux lignes dans la partie XVIII du Livre d'or du
souvenir français : Lorraine – Alsace – Luxembourg
– Lorraine sarroise publié en 1929 par Jean-Pierre
JEAN (ancien député de la Moselle, administrateur et
délégué général du Souvenir français) oriente les
recherches vers un dénommé WETTMANN (p. 476)
SCHWABWILLER
Ancien cimetière : Tombe du cuirassier français Wett
mann de Sarreguemines.
18. La tombe se trouve dans l’ancien cimetière de Schwabwiller
où seulement trois sepultures ont été conservées !
Mais à quelle époque et pourquoi ?
19. Le contexte : un épisode
emblématique de la
guerre de 1870
20. La guerre se
joue en
quelques
batailles !
19 juil. 1870
La France déclare la
guerre à la Prusse ;
Alsaciens et Mosellans
sont concernés
4 août
Les Français sont
battus dès le 4 août à
Wissembourg
6 août
Le 6 août à
Frœschwiller-Wœrth
et à Forbach-Spicheren
28 sept.
Les troupes
allemandes mettent le
siège devant
Strasbourg qui tombe
le 28 septembre
27 oct.
En Lorraine, l’armée
française se retrouve
encerclée dans Metz
où le général Bazaine
capitule le 27 octobre
21. Et la bataille de
Frœschwiller-Wœrth se
joue en quelques heures
Le six, vers six heures du matin le
premier canon retentit. Dans
l’après-midi, 35000 militaires
français, commandés par le general
Mac-Mahon affrontent 120000
Allemands. Il est cinq heures, il ne
reste plus rien à tenter !
Le 1er corps du maréchal de Mac
Mahon, renforcé par une division
du 7e corps est battu et doit se
replier sur le camp de Châlons.
22.
23. Les forces combattantes françaises
(6 régiments de cuirassiers)
1er Corps d’Armée
La division de
cavalerie est
commandée par le
général Duhesme
3e brigade du
général Michel
8e régiment de
cuirassiers
(colonel Guiot de
la Rochère)
9e régiment de
cuirassiers
(colonel
Waternau)
Une partie du 7e Corps d’Armée
La 2e division de cavalerie de réserve est
commandée par le général de
Bonnemain
1re brigade du général Girard
1er régiment de cuirassiers (colonel Leforestier
de Vandoeuvre)
4e régiment de cuirassiers (colonel Billet)
2e brigade du général de Brauer
2e régiment de cuirassiers (colonel Rossetti)
3e régiment de cuirassiers (colonel Lafutsun de
Lacarre)
24. La piste
militaire : une
aiguille dans
une botte de
foin !
Il est impossible de retrouver
un cuirassier parmi les 6
régiments qui ont combattu,
sans état civil, ni grade !
Toutefois quelque sondage
dans les registres conservés à
Vincennes confirment cette
difficulté…
25. Pour savoir quelles
sources consulter ?
Il faut se demander…
Qui a pu produire une
trace de cet
événement et où peut-
elle être conservée
aujourd’hui ?
26. La loi du 4 avril 1873 a encadré la création
d’ossuaires et de tombes
État
Communes
Associations
27. Archives nationales
F/9/1350-1426
(1873-1890)
Les Archives nationales
conservent sur leur site de
Pierrefitte-sur-Seine un
fonds portant sur les
tombes militaires de la
guerre de 1870-1871.
Classés par départements,
ces dossiers portent sur
l’exécution de la loi du 4
avril 1873.
Mais les départements de
la Moselle et d’Alsace n’y
figurent pas à l’exception
de la partie du Haut-Rhin
non annexée à l’Allemagne.
29. Les blessés de Wissembourg
Les Français ne sont pas en mesure de
s’occuper de tous leurs blessés et doivent
laisser sur place les blessés incapables de se
déplacer.
Ils sont répartis partout où on peut les
abriter : églises, salles communales, écoles
ou encore chez des particuliers.
Les services sanitaires allemands se chargent
de soigner les blessés des deux camps.
L’ambulance de Soultz-sous-Forêts
30. Archives
municipales
de Wissembourg
Soldats décédés dans les hôpitaux militaires de
Wissembourg et qui ne sont pas inscrits dans
les registres d'état civil de la commune (2H6) et
des officiers et soldats malades logés chez des
particuliers (4H2)
32. Théâtre des opérations dans l’Outre-forêt au Nord de Haguenau
L’ambulance de Soultz-sous-Forêts se trouve à une
heure de marche de Schwabwiller (4,5 kilomètres)
33. Il y état civil et
état civil…
Les archives des
ambulances sont classées
par armées et par corps
GR XZ 252 à 299 Etat civil
34. Service historique
de la Défense
(GR XZ 256)
Blessés à la bataille de Woerth-Froeschwiller (6 août)
soignés d’abord dans le village d’Uhrwiller, canton de
Niederbronn, et amenés à Ingwiller huit jours après par un
médecin allemand
36. Un lourd bilan et
des chiffres
contrastés
Pour la seule bataille du 6
août 1870, les chiffres officiels
font état de :
• 760 officiers et 10000
hommes tués ou blessés ;
• 4188 hommes réfugiés à
Strasbourg ;
• 200 officiers et 6000
prisonniers.
SHD, GR LB 6
37. Service
historique de la
Défense, GR 34
YC 4635
Soldat au 1er bataillon de
chasseurs, André
WEITMANN est décédé à
l’hôpital militaire de
Strasbourg le 3 octobre
1870 des suites
d’amputation
38. Veitman est décédé 5 jours
après la fin du siège, il a dû
être inhumé dans le jardin
botanique, les cimetières
de la ville étant
inaccessibles.
39. Le Jardin botanique devient
un lieu de sépulture, où
sont enterrées les victimes.
Les corps sont exhumés
après le siège, à l’exception
des dépouilles non
identifiées placées dans un
ossuaire datant de 1874,
seul monument aux morts
de Strasbourg pour la
guerre de 1870.
40. De l’importance de la
collecte des archives
GR L Z (1 – 263)
CONTROLE DES TROUPES DES REGIMENTS
Des textes réglementaires adressés de 1875 à 1877
aux régiments préconisent l'envoi au ministère de la
guerre des documents relatifs au contrôle des
troupes des régiments ayant participé à la guerre de
1870-1871.
Pour ceux n'ayant plus aucun document à fournir,
des constats de pertes ont dû être envoyés, par
lesquels les conseils d'administrations des régiments
attestent de la perte des archives de leur unité.
41. Registre d’état civil prescrit par la
circulaire du 29 mars 1871
SHD, GR XZ 295
A disparu le 6 août 1870 et que depuis cette époque
toutes les recherches aux quelles il a été procédé pour
découvrir son sort sont demeurées infructueuses.
Circonstance de la disparition :
A disparu sur le champ de Bataille de Reichhoffen
42. Les militaires oubliés de 1870
https://www.geneanet.org/profil/guerre1870
Dominique FIRMERY a publié sur le site Geneanet une liste non
exhaustive des militaires décédés durant la guerre de 1870.
Les actes ont été relevés dans les archives publiées en ligne des
différents départements et communes en France.
Au 1er Janvier 2022, cet arbre contient plus de 70000 militaires
français, dont un dénommé André WEIDMANN.
43.
44. Les
autres
sources
Selon les aléas du conflits, l'ensemble
des régiments ne disposaient plus
forcément de leur registres
matriculaires ou de contrôle.
Les registres ont ainsi pu être
remplacés par une grande variété
d’archives allant des états nominatifs
aux registres de déserteurs ou encore
des historiques de régiments...
45. Il est important de ne négliger aucune source :
bibliothèques, musées, publications locales,
etc
Tout ne se trouve pas
dans les archives !
46.
47. Premier conflit où s’illustre la Croix-Rouge, et où le
nombre de morts sur le champ de bataille est
supérieur à celui des infirmeries, malgré les
conditions sanitaires difficiles.
La guerre de 1870 met en
application les principes
de la convention de
Genève signée en 1864
Convoi de blessés pendant la guerre de 1870,
Albert LEBARQUE (Musée de la Guerre de 1870
et de l’Annexion, Gravelotte)
48. Et de tels blessés, atteints à la tête ou aux
membres, étaient bandés avec des mouchoirs
et des textiles de cette espèce. Il semble
qu’alors il n’y avait pas chez les Français de
services de santé.
Récit d’Albert Ungerer (17 ans en 1870), écrit
en 1917.
Ces malheureux ont l’air abattu et consterné ; s’ils pouvaient
crier victoire ils oublieraient momentanément leurs
souffrances. Mais, loin de là, ils cherchent à éluder les
questions qu’on leur adresse et leurs réponses trahissent
parfois une désolante vérité (…)
Récit d’après le journal d’Ernest Frantz, mis en forme en 1872
49.
50. La piste
allemande
Les blessés représentent
une catégorie des pertes
militaires, à côté des
disparus, des prisonniers
et des morts.
En Bavière, les officiers
sont nommés et la
troupe mentionnée sous
forme de statistiques.
51. Dans les listes des pertes allemandes de la guerre
de 1870/1871, on ne retrouve pas plus de
Wettmann que parmi les forces françaises.
Toutefois, on peut y retrouver des soldats
« disparus » à l’orthographe approchante, comme
le dénommé Weißmann dont on perd la trace
après la bataille du 6 août 1870
52.
53. À nous le
souvenir, à eux
l’immortalité
Créé en 1887 par François-Xavier Niessen, le Souvenir Français trouve
ses racines dans la défaite de 1870 qui reste un souvenir dont « on ne
parle jamais et dont on se souvient toujours » ! L’association joue un
rôle essentiel dans l’enracinement mémoriel de la guerre de 1870,
notamment à travers l’entretien des tombes et des monuments