Fiction de Frontières : Dispositifs Fictionnels et Virtuels/ Border Fictions:...antiAtlas of Borders
Atelier 8 - Bernard Guelton
Que deviennent la recréation et l’exploration de l’espace fictionnel lorsque celui-ci ne se conçoit plus du point de vue d’un sujet immobile, mais à travers ses déplacements et ses actions dans les jeux en réalités alternées ? Une part croissante d’artistes met en œuvre des situations en réalités alternées qui ménagent des confrontations entre univers réels, virtuels et fictionnels et simultanément celles du territoire et de ses frontières. Ici, l’espace physique devient le cadre pour déployer un engagement fictionnel où les actions, la mobilité du sujet et les interactions avec d’autres participants deviennent déterminantes. La cartographie dynamique peut constituer un élément essentiel pour structurer ces différents contextes sous le mode des interactions situées. Elle permet de coordonner la géolocalisation des participants, leurs interactions, et les contenus fictionnels associés à des emplacements réels dans un espace urbain avec les scénarios et les règles mises en jeu. Dans les jeux en réalités alternées, la mobilité des joueurs et les appareillages sollicités sont déterminants. Ils impliquent des situations d’immersion réelle, virtuelle et fictionnelle qui interrogent la construction et les limites des lieux qu’ils soient ludiques ou institutionnels. Ces questions seront exemplifiées à travers un ou deux dispositifs de jeux en réalités alternées.
Border Fictions: Virtual and Fictional Mechanisms
What do the reproduction and exploration of fictional space become if the latter is not seen as an immobile subject but through its displacements and actions in alternated realities? An increasing number of artists create situations in alternated reality negotiating simultaneously confrontations between real, virtual and fictional universes, territories and their borders. Here physical space becomes the context for the deployment of a fictional engagement where actions, mobility of the subject and interactions with others become determinant. Dynamic cartography can constitute an essential element to structure these different contexts according to situated interactions. It coordinates the geolocalisation of participants, their interactions and the fictional contents that are associated with real places in urban settings by following the scenarios and rules of games. Within games taking place in virtual worlds the mobility of players and the required equipment are determinant. They imply situations of real, virtual and fictional immersions that interrogate the construction and limits of leisurely or institutional places. These issues will be exemplified through one or two games in virtual reality.
Fiction de Frontières : Dispositifs Fictionnels et Virtuels/ Border Fictions:...antiAtlas of Borders
Atelier 8 - Bernard Guelton
Que deviennent la recréation et l’exploration de l’espace fictionnel lorsque celui-ci ne se conçoit plus du point de vue d’un sujet immobile, mais à travers ses déplacements et ses actions dans les jeux en réalités alternées ? Une part croissante d’artistes met en œuvre des situations en réalités alternées qui ménagent des confrontations entre univers réels, virtuels et fictionnels et simultanément celles du territoire et de ses frontières. Ici, l’espace physique devient le cadre pour déployer un engagement fictionnel où les actions, la mobilité du sujet et les interactions avec d’autres participants deviennent déterminantes. La cartographie dynamique peut constituer un élément essentiel pour structurer ces différents contextes sous le mode des interactions situées. Elle permet de coordonner la géolocalisation des participants, leurs interactions, et les contenus fictionnels associés à des emplacements réels dans un espace urbain avec les scénarios et les règles mises en jeu. Dans les jeux en réalités alternées, la mobilité des joueurs et les appareillages sollicités sont déterminants. Ils impliquent des situations d’immersion réelle, virtuelle et fictionnelle qui interrogent la construction et les limites des lieux qu’ils soient ludiques ou institutionnels. Ces questions seront exemplifiées à travers un ou deux dispositifs de jeux en réalités alternées.
Border Fictions: Virtual and Fictional Mechanisms
What do the reproduction and exploration of fictional space become if the latter is not seen as an immobile subject but through its displacements and actions in alternated realities? An increasing number of artists create situations in alternated reality negotiating simultaneously confrontations between real, virtual and fictional universes, territories and their borders. Here physical space becomes the context for the deployment of a fictional engagement where actions, mobility of the subject and interactions with others become determinant. Dynamic cartography can constitute an essential element to structure these different contexts according to situated interactions. It coordinates the geolocalisation of participants, their interactions and the fictional contents that are associated with real places in urban settings by following the scenarios and rules of games. Within games taking place in virtual worlds the mobility of players and the required equipment are determinant. They imply situations of real, virtual and fictional immersions that interrogate the construction and limits of leisurely or institutional places. These issues will be exemplified through one or two games in virtual reality.
Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de ...GADR2014
Cinquième réunion du réseau informel « Genre, agriculture et développement rural » « Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de revenus dans les zones rurales du Centre et du Nord–Ouest de la Tunisie : Expériences des projets FAO et ses partenaires »
La pauvreté, les violences domestiques, le Trafic d’enfants, la démission parentale, ont développé le phénomène des enfants de / dans la rue, des enfants victimes de la Traite interne et transfrontalière dans nos pays africains. Malgré toutes les précautions (loi, conventions, chartes), l’Etat Gabonais, il n’a pas été épargné de ces phénomènes.
Dans le souci d’aider ces enfants et ces jeunes, l’ONG SIFOS a été créée pour protéger et défendre leurs droits.
Créée en 2000, SIFOS est une organisation non à but non lucratif, œuvre dans la protection des droits de l’homme. Elle s’est spécialisée dans la prévention et de lutte contre la traite ainsi que dans l’insertion professionnelle et sociale (formation –emploi) des jeunes en difficulté sociale.
Pour l’atteinte de ses objectifs, l’ONG SIFOS a mis en place un réseau de sensibilisation et de récupération de ces enfants et jeunes vulnérables par sa stratégie de mise en de réseau dans les communautés.
De 2000 à 2017, SIFOS a recensé 5.370 enfants et jeunes (4.981 enfants de la rue et 389 enfants victimes de la traite), 3.016 enfants ou jeunes ont été formés et insérés notamment 2.013 garçons (soit 1.999 gabonais et 14 étrangers) et 1.003 filles.
Perspective future Agri Africaine WA Hub 2021 FR.pptxBenoît THIERRY
cette présentation indique les elements necessaires d áction et d'investissement pour nourrir la population croissante en afrique, compte tenu des elements economiques et du changement climatique.
Communication sociale pour le changement de perception et des pratiques face à la Covid-19 et prise en charge psychosociale des personnes infectées ou affectées directement ou indirectement par la pandémie et le confinement.
La troisième journée des JEJ qu'organisaient la Synergie de la Jeunesse Camerounaise et le Groupement Interpatronal du Cameroun GICAM a été consacrée à l'entrepreneuriat agricole : AGROBIZ DAY. M. Christian FOSSO, DG de l'entreprise FIMEX a accordé une présentation sur les points suivants :
- Présentation de FIMEX INTERNATIONAL
- Agriculture : Levier d'accélération de la croissance
- Projet : Un patron, une plantation
- L'emploi dans le secteur agricole
Pour CULTIVONS investir dans l’agriculture/pastoralisme familiale est la solution pour sortir la région de la faim. Cela passe notamment par donner la voix aux femmes rurales. Développer une nouvelle économie rurale résiliente basée sur l’agriculture/pastoralisme familial doit être la priorité de la CEDEAO et de ses Etats membres! La révision de la politique agricole régionale (ECOWAP) en 2015 est l’opportunité à saisir !
CULTIVONS pose les bases d’une stratégie régionale 2015-2019 ambitieuse construite en bonne connexion avec les campagnes globale et panafricaine et en étroite articulation avec les acteurs CULTIVONS des pays et de la région.
Dans la droite ligne de sa stratégie pluriannuelle, CULTIVONS développe aussi son plan opérationnel avril2015-mars2016. La colonne vertébrale du travail collectif de CULTIVONS en Afrique de l’Ouest sera : les 10 ans de la politique agricole régionale (#ECOWAP+10). Le coup d’envoi en sera donné le 17 avril ! #CULTIVONS a #FaimDeChangement pour #AgricultureFamiliale § #Pastoralisme dans @ecowas_cedeao dans #ECOWAP10 : ensemble @TaclonsLaFaim !
Les activités signalées dans ce rapport ont été réalisées grâce à l’appui technique et financier de plusieurs partenaires :
Les institutions nationales et internationales, les personnes physiques et morales c’est pourquoi nos remerciements vont à leur endroit pour avoir facilité financièrement et techniquement la réalisation du programme d’activités de l’ONG Sifos en 2011.
Il s’agit de :
Les Ministères de la protection de l’Enfance ; les Associations étrangères et locales et personnes Ressources
- Le Ministère de la Santé, des Affaires Sociales de la Solidarité et de la Famille
- Le Ministère des Relations avec le parlement, les institutions constitutionnelles de l’intégration régionale, du Nepad, chargé des Droits de l’homme
- Le Ministère de la Formation Technique et Professionnelle
- Le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale
- Le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation
- L’Assemblée Nationale : son Président
- UNESCO
- UNFPA
- PNUD
- Le Centre MBADJA ;
- AGIR Ensemble pour les Droits de l’Homme
- L’Ambassade de la France
- Le Consulat du Canada
- Les Entreprises et centres partenaires formateurs des jeunes
Les membres de la société civile qui n’aménagent aucun effort a honoré de leur présence à tous moments que nous avons besoins d’eux ;
- Les membres des réseaux de Protection et de Promotion des droits des enfants
- Monsieur IKAPI MOUITTY (conseiller pédagogique et psychologue National)
- Madame MEKUI Armelle Membre de l’Association Alliance Biblique
- Monsieur Ousmane NGOMBET BELLO de RENAPS/AJ
- Pasteur Gaspar OBIANG du REGO/SIDA
- Pasteur MAFOUMBI de l’Eglise DOXA
- Sans oublier nos premiers partenaires qui ont permis aux autres de nous connaître à citer : la Banque Mondiale et l’Unicef et le Comité de Suivi de lutte contre la Traite.
Nos remerciements s’adressent à tous nos partenaires, Institutions Nationales et Internationales, personnes physiques et morales.
Les Ministères de la protection de Droits de l’Enfance ; les réseaux de protection et de promotion des droits de l’enfance nationaux et internationaux
- Comité de suivi et lutte contre la traite et la traite et l’exploitation des enfants au Gabon
- Les services de mœurs
- Les centres d’accueils
- UNICEF
- UNESCO
- UNFPA
- BAD
- Banque Mondiale
- ALTO
- Centre MBADJA
- AEDH (Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme)
- Ambassade des Etats -Unis
- Ambassade de la France
- Entreprises et centres partenaires formateurs des jeunes
Nous n’oublions pas les autorités locales, les jeunes qui acceptent nos formations et certains parents qui acceptent de nous accompagner dans notre engagement.
2. introduction
En Afrique, plus de 20% de la population a aujourd’hui entre 15 et
20 ans. Ces tendances sont présentes dans l’UEMOA où, dans 3
pays (Niger 3,89%, Burkina Faso 3,1%, Bénin 3,03%) des huit, les
taux de croissance moyens annuels de leur population au cours de la
période 2005-2010 sont les plus élevés du monde (Banque
Mondiale, 2008)
En 2008, la population agricole en Côte d’Ivoire était de 46,52% de
la population totale, tandis qu’en 2012, au Burkina Faso, ce taux
atteint 80% et 57,57% au Sénégal (countrystat, 2012)
l’insertion d’une bonne partie de cette jeunesse dans l’agriculture
pourrait être une solution à la fois au chômage et au développement
agricole.
Il s’agit de savoir ici si la jeunesse, en particulier celles des pays
francophones d’Afrique bénéficie du financement agricole de leur
l’Etat.
3. 1- Les obstacles à l’insertion des jeunes dans l’agriculture
L’insertion de la jeunesse dans le secteur agricole se heurte à
plusieurs difficultés:
- La jeunesse est très peu attirée par le métier d'agriculteur
- le problème de l'intégration dans les villages d'accueil pour leur
installation
- l’accès sécurisé au foncier par les jeunes
- les revenus agricoles sont nettement inférieurs à ceux des autres
activités ce qui décourage une bonne partie de la jeunesse (diplômée
surtout) à embrasser un métier agricole.
4. 2- Politiques de soutien aux jeunes dans l’agriculture en Afrique
francophone (1/2)
La plupart des jeunes, surtout des zones rurales demeurent pauvres ; trois sur
quatre vivent avec moins de 2 $ par jour et n’ont pas les ressources et les
compétences pour entreprendre le métier d’agriculteur (Rapport, 2012).
L'installation des jeunes en agriculture suppose donc un ensemble de mesures
structurelles précises et cohérentes à travers une politique agricole soutenue
par les pouvoirs publics.
Au Burkina Faso, les principaux textes votés au profit des
jeunes pour la promotion de l’agriculture sont les suivants:
- La reconnaissance juridique de l'Union nationale des jeunes producteurs agricoles du
Burkina (UNJPA-B) en 1997
- La création du Secrétariat permanent à l'appui aux jeunes producteurs agricoles
(SP/AJPA) en 1999
- une stratégie nationale en matière de fixation des jeunes dans leurs terroirs (SNFJT)
a constitué l’outil de coordination et d’harmonisation des interventions en faveur des
jeunes ruraux
5. 2- Politiques de soutien aux jeunes dans l’agriculture en
Afrique francophone (2/2)
Au Benin, il existe un Programme spécial d’installation des jeunes dans
l’agriculture (PSIJA) avec pour objectifs spécifiques :
i) assurer la sécurité des terres en vue de faciliter l’installation des
jeunes dans l’agriculture,
ii) fournir un appui technique pour l’élaboration des plans d’affaires,
iii) aider dans la recherche de ressources financières en vue du
démarrage des activités,
iv) assurer l’accompagnement pour limiter les échecs de parcours et
aider à la gestion des difficultés rencontrées.
6. 3- Financement à l’insertion de la jeunesse dans l’agriculture
(1/3)
L’appui financier (direct ou indirect) accordé par les Etats spécifiquement aux
jeunes pour le développement du secteur agricole s’est traduit surtout par des
formations, et l’accompagnement à leur installation dans le secteur.
Ces appuis pour la plupart des pays francophone datent de longtemps sauf dans
quelques pays (Côte d’ivoire, Bénin, Cameroun) où certaines actions au profit des
jeunes sont récentes.
Au Burkina Faso, un Fonds d'insertion des jeunes (FIJ) dans leur terroir a été créé
en 1994 et opérationnel depuis 1997. Plusieurs initiatives ont été développées en
la matière, parmi lesquelles :
- (i) Les Brigades de production : Quatre sites à travers le territoire ont reçu chacun
250 jeunes soit 1 000 au total.
- (ii) L’opération 1 000 jeunes filles : ces filles bénéficiaient d’un appui financier
du Ministère de l’action sociale allant de 120 000 à 240 000 FCFA en fonction
du domaine de formation. Environ 10 000 filles chaque années étaient formées
dans le Sourou. Projet a pris fin en 2010.
7. 3- Financement à l’insertion de la jeunesse dans
l’agriculture (2/3)
En ce qui concerne la formation agricole des jeunes au Burkina Faso
(i) Le système de l'Education rurale dès 1963, destiné aux jeunes ruraux
non scolarisés qui, vu leur âge (de 14 à 18 ans), n'ont plus aucune chance
de l'être ;
(ii) Le système de Formation des jeunes agriculteurs (FJA) en 1974 en
remplacement de celui de l’éducation rurale. ) Les jeunes sortant des
Centres de Promotion Rurale (CPR) bénéficient des équipements
agricoles pour leur installation
Au Benin, un programme spécial d’insertion des jeunes dans l’agriculture
a été lancé en 2008, à travers lequel, la vallée du Niger et de la Sota a
accueilli plus de quatorze mille jeunes qui se sont spontanément intégrés.
8. 3- Financement à l’insertion de la jeunesse dans
l’agriculture (3/3)
Au Cameroun, le Programme d’Appui à l’Installation des Jeunes
Agriculteurs (PIAJA), logé au Ministère de l’agriculture et du
développement rural (MINADER), accompagnent les jeunes dans la mise
en œuvre de projets agricoles, sur leur propre domaine foncier ou sur les
sites viabilisés par l’Etat. Pour l’année 2012, 900 millions FCFA sont
consacrés à la viabilisation des sites. Dans la répartition, 100 millions
seront alloués à l’installation de 50 jeunes agriculteurs ayant suivi une
formation dans des écoles et centres, tandis que 120 millions seront
destinés à 120 groupes de jeunes au chômage qui s’intéressent à
l’agriculture. Depuis sa mise en œuvre en 2006, le PIAJA a déjà installé
1800 jeunes (BAHRI-DOMON, Y, 2012).
En Côte d’Ivoire, un fonds d'installation et d'appui aux initiatives des
jeunes agriculteurs (entre 21-40 ans) a été créé en 2005 dont les modalités
de financement sont : (i) apport personnel 5 % du coût du projet, (ii) 5
millions pour les personnes physiques, (iii) 10 millions pour les personnes
morales ou groupement
9. Conclusion
Le secteur agricole est reconnu comme le moteur de
développement des pays d’Afrique Francophone, mais la
problématique de son financement reste toujours d’actualité
De même, les pouvoirs publics soutiennent l’idée que la jeunesse
constitue une aubaine pour la relance du secteur en termes
d’innovations mais dans le même temps, l’appui à son endroit par
les Etats est quasi inexistant
Sur la base de l’expérience du Burkina Faso, l’enseignement
majeur que l’on peut tirer des initiatives de financement des jeunes
agriculteurs est l’insuffisance d’accompagnement des jeunes en
matière de financement des activités de production agricole, de
soutien à la commercialisation des produits et d’accès à la terre