Insertion socio-professionnelle des jeunes dans le secteur agrosylvopastoral: Cas du Centre de Formation Professionnelle des Entrepreneurs et Exploitants Agricoles et Ruraux de la CHASAADD–M Mfou - Cameroun
Lionel Mavambu Lukombo - Basculement du Plan comptable général congolais (PCG...Lionel Mavambu Lukombo
Lionel Mavambu Lukombo - Basculement du Plan comptable général congolais (PCGC) au Système comptable OHADA: Retombées sur la pratique comptable en République Démocratique du Congo (Travail de fin d'études Université Pédagogique Nationale/Kinshasa
Lionel Mavambu Lukombo - Basculement du Plan comptable général congolais (PCG...Lionel Mavambu Lukombo
Lionel Mavambu Lukombo - Basculement du Plan comptable général congolais (PCGC) au Système comptable OHADA: Retombées sur la pratique comptable en République Démocratique du Congo (Travail de fin d'études Université Pédagogique Nationale/Kinshasa
Ce document a été élaboré par Leyla BEN H’MIDA et Kais BEN AMAR pour le compte du projet « Renforcement des capacités de trois cyberparcs et appui du plan stratégique (Tunisie Digitale 2020) » qui s’inscrit dans le programme « Initiative spéciale pour la stabilisation économique et
l’emploi des jeunes » porté par la Coopération Allemande pour le développement (GIZ).
« Tous droits réservés pour GIZ Tunisie »
« Le présent document ne peut en aucun cas être utilisé à des fins commerciales et/ou mercantiles. Toute utilisation et/ou toute reproduction du présent document est soumise à une autorisation préalable de la GIZ Tunisie ».
Contenu de la formation : Etre capable de définir le meilleur type de compte rendu à rédiger pour une réunion à venir. Maîtriser les outils de prise de note et de rédaction de la transcription et réaliser une présentation de qualité du compte rendu. Durée 14 heures.
Rapport final de l'atelier de formation en éducation financière de la DMOSSFélix Yao
Rapport final de l'atelier de formation en éducation financière des Coordonnateurs régionaux de la Direction de la Mutualité et des Oeuvres Sociales en Milieu Scolaire (DMOSS) les 16 et 17 juin 2014 au CNMS de Cocody.
Etude de faisabilité du projet de création d’une unité de production, de pr...Philippe AKPAKI
Dans le cadre de la finalisation de ma formation en Gestion de Projets et Management de la Qualité, j'ai rédigé et soutenu un mémoire projet dont je partage avec vous l'étude de faisabilité.
Il s'agit du business plan du projet. Le document présente l'analyse de l’offre, de la demande et de l’environnement ainsi que la Stratégie Commerciale (Part du marché, prévision des ventes, stratégies mix marketing). La partie suivi-évaluation y est décrite sans oublier les indicateurs financiers et de rentabilité.
Mon rapport De stage que j'ai effectue au sein de la DGI à la ville de Midelt je le partage avec vous pour aidée les étudiant(e)s lors de la réalisation de leurs rapport de fin de stage
Le Plan Émergence est une stratégie industrielle qui a été lancée en 2005. Les objectifs de ce Plan sont la mise à niveau du secteur industriel, sa modernisation et la consolidation de sa compétitivité.
7 ans après sa mise en place, il est temps de remettre en cause ce plan et de dresser un bilan.
Ce Document fait la présentation du mémoire de fin d'étude de M. KOUAO Ekra Mathieu, en vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur de Conception, spécialité Marketing.
Une immobilisation remplie 3 critères :
En général, ce sont des biens à usage durable se consommant sur une durée +1 an.
Ce sont des biens destinés à usage par l’entreprise Ex : ordinateurs destinés à la vente marchandises. Ordinateurs destinés à l’utilisation par l’entreprise immobilisations.
Le bien doit être propriété de l’entreprise.
NB : Les immobilisations se définissent par usages plutôt que la forme physique.
Les immobilisations doivent être évaluées à 3 occasions : à leur entrée en actif, à l’établissement des Etats financiers, à leurs sorties du bilan.
Les immobilisations peuvent arriver à l’entreprise de 4 manières :
Acquisition d’immobilisations (soit complètement payé, soit échange de biens).
Immobilisations produites par l’entreprise.
L’apport en nature (ça peut être de la constitution de l’entreprise, augmentation de capital, fusion).
Immobilisations reçues gratuitement (ex : subvention de l’Etat).
I – Immobilisations acquises à titre onéreux
Les immobilisations achetées par l’entreprise doivent être inscrites à leur coût d’acquisition.
Exemple : L’entreprise SATEX a acquis le 05/10/N, un matériel industriel aux conditions
Presentation by CAPAD, ISABU, ITEC and the Wageningen University at the 2016 annual meeting of the European Forum on Agricultural Research for Development (EFARD).
Ce document a été élaboré par Leyla BEN H’MIDA et Kais BEN AMAR pour le compte du projet « Renforcement des capacités de trois cyberparcs et appui du plan stratégique (Tunisie Digitale 2020) » qui s’inscrit dans le programme « Initiative spéciale pour la stabilisation économique et
l’emploi des jeunes » porté par la Coopération Allemande pour le développement (GIZ).
« Tous droits réservés pour GIZ Tunisie »
« Le présent document ne peut en aucun cas être utilisé à des fins commerciales et/ou mercantiles. Toute utilisation et/ou toute reproduction du présent document est soumise à une autorisation préalable de la GIZ Tunisie ».
Contenu de la formation : Etre capable de définir le meilleur type de compte rendu à rédiger pour une réunion à venir. Maîtriser les outils de prise de note et de rédaction de la transcription et réaliser une présentation de qualité du compte rendu. Durée 14 heures.
Rapport final de l'atelier de formation en éducation financière de la DMOSSFélix Yao
Rapport final de l'atelier de formation en éducation financière des Coordonnateurs régionaux de la Direction de la Mutualité et des Oeuvres Sociales en Milieu Scolaire (DMOSS) les 16 et 17 juin 2014 au CNMS de Cocody.
Etude de faisabilité du projet de création d’une unité de production, de pr...Philippe AKPAKI
Dans le cadre de la finalisation de ma formation en Gestion de Projets et Management de la Qualité, j'ai rédigé et soutenu un mémoire projet dont je partage avec vous l'étude de faisabilité.
Il s'agit du business plan du projet. Le document présente l'analyse de l’offre, de la demande et de l’environnement ainsi que la Stratégie Commerciale (Part du marché, prévision des ventes, stratégies mix marketing). La partie suivi-évaluation y est décrite sans oublier les indicateurs financiers et de rentabilité.
Mon rapport De stage que j'ai effectue au sein de la DGI à la ville de Midelt je le partage avec vous pour aidée les étudiant(e)s lors de la réalisation de leurs rapport de fin de stage
Le Plan Émergence est une stratégie industrielle qui a été lancée en 2005. Les objectifs de ce Plan sont la mise à niveau du secteur industriel, sa modernisation et la consolidation de sa compétitivité.
7 ans après sa mise en place, il est temps de remettre en cause ce plan et de dresser un bilan.
Ce Document fait la présentation du mémoire de fin d'étude de M. KOUAO Ekra Mathieu, en vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur de Conception, spécialité Marketing.
Une immobilisation remplie 3 critères :
En général, ce sont des biens à usage durable se consommant sur une durée +1 an.
Ce sont des biens destinés à usage par l’entreprise Ex : ordinateurs destinés à la vente marchandises. Ordinateurs destinés à l’utilisation par l’entreprise immobilisations.
Le bien doit être propriété de l’entreprise.
NB : Les immobilisations se définissent par usages plutôt que la forme physique.
Les immobilisations doivent être évaluées à 3 occasions : à leur entrée en actif, à l’établissement des Etats financiers, à leurs sorties du bilan.
Les immobilisations peuvent arriver à l’entreprise de 4 manières :
Acquisition d’immobilisations (soit complètement payé, soit échange de biens).
Immobilisations produites par l’entreprise.
L’apport en nature (ça peut être de la constitution de l’entreprise, augmentation de capital, fusion).
Immobilisations reçues gratuitement (ex : subvention de l’Etat).
I – Immobilisations acquises à titre onéreux
Les immobilisations achetées par l’entreprise doivent être inscrites à leur coût d’acquisition.
Exemple : L’entreprise SATEX a acquis le 05/10/N, un matériel industriel aux conditions
Presentation by CAPAD, ISABU, ITEC and the Wageningen University at the 2016 annual meeting of the European Forum on Agricultural Research for Development (EFARD).
in 2015 the Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU (CTA) established a Community of Practice (CoP) focusing on the use of drones for agriculture in collaboration with the International Potato Centre (CIP).
The CoP is open to all interested parties via http://www.uav4ag.org .
In addition CTA established a dedicated Twitter account @uav4ag where latest updates on the technology are shared.
A consortium led by the Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA) has been awarded a grant by The Netherlands Space Office (NSO) to implement a project that will harness ICTs to supply extension advice in Uganda. The Market-led, User-owned ICT4Ag Enabled Information Service (MUIIS) project, which runs from 2015 to 2018, will use data generated by satellite to improve production and marketing prospects for producers involved in three value chains – maize, soya beans and sesame. Partners in the project are the Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA), aWhere Inc., the East African Farmers’ Federation (EAFF), EARS Earth Environment Monitoring (EARS-E2M), the eLEAF Competence Center (eLEAF) and Mercy Corps, Uganda. ow.ly/THSCI
7 Principles of MUIIS Uganda: An e-Extension Project (Benjamin K Addom, PhD)
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Il ne peut y avoir de Nation sans famille. Il ne peut y avoir de familles sans femmes et enfants.
Et aucun enfant n'a d'avenir sans patrimoine, c'est à dire sans TERRE!
Projet pilote AIODM "Innovation Académique au service du développement régional"aiodm-tunisie
Sensibiliser la population cible aux principes de entrepreneuriat innovant les inciter à développer des projets leur assurant un niveau de vie décent et spécifiques à leurs régions.
Pour mettre en place les Agences d'action communautaire (AAC), nous lançons un appel à candidature pour embaucher des jeunes diplômés qui seront membres des 25 Agences d’Action Communautaire à créer durant la phase pilote, du projet , dans toutes les délégations des gouvernorats de Manouba, Zaghouan et Kairouan.
Guide de l'apprentissage dans la fonction publique territorialeAVIE
Mis en oeuvre dans le secteur privé depuis fort longtemps, le contrat d’apprentissage a fait
son entrée dans le paysage de la fonction publique avec la loi n°92-675 du 17 juillet 1992 qui
a autorisé son expérimentation, puis la loi n°97-940 du 16 octobre 1997 est venue pérenniser
le dispositif.
Aujourd’hui, c’est L’ARTICLE 73 DE LA LOI N°2016-1088 DU 8 AOÛT 2016 relative au travail, à la modernisation
du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels qui fait référence dans le
secteur public (CODE DU TRAVAIL ART. L 6227-1 À L 6227-12).
Dans l’imaginaire collectif, l’apprentissage a longtemps rimé avec les métiers de l’artisanat,
les métiers manuels ou techniques nécessitant un premier niveau de qualification scolaire. Il
a souvent été associé à la voie réservée à l’orientation des élèves ne souhaitant pas faire de
longues études.
De nos jours, l’apprentissage présente un tout autre visage. Il est pratiquement ouvert à tous
les métiers et aux diplômes allant du CAP jusqu’au diplôme d’ingénieur.e. Ces diplômes
permettent de couvrir une large palette de métiers existants en collectivités territoriales (CF.
FICHE 9).
Pour les collectivités territoriales, l’apprentissage est un formidable levier qui permet de
dynamiser les ressources humaines, transmettre les savoir-faire, créer un vivier de personnels
qualifiés et formés aux métiers dont elles ont besoin.
Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de ...GADR2014
Cinquième réunion du réseau informel « Genre, agriculture et développement rural » « Accès des jeunes dont les filles et les femmes aux activités génératrices de revenus dans les zones rurales du Centre et du Nord–Ouest de la Tunisie : Expériences des projets FAO et ses partenaires »
Règlement d'appel à projets sillon solidaire 2017 - Insertion par l'activité ...LISEA
Le fonds de dotation Sillon Solidaire a été créé en 2012, dans le cadre du projet de Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique Tours-Bordeaux, par le Groupement de Constructeurs COSEA et la Fondation VINCI pour la Cité, auxquels s’est associé LISEA.
En 2016, LISEA et MESEA ont repris la gestion de Sillon Solidaire pour poursuivre l’accompagnement des structures qui contribuent à l’insertion et à la réinsertion de personnes en situation d’exclusion ou rencontrant de grandes difficultés.
Présentation du Projet de réduction du gap de connaissances pour l'insertion réussie des jeunes dans l'agrobusiness au Bénin mis en oeuvre par le Centre ACED et financé par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique
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Pendant les deux derniers jours du Forum, le Ministère a eu l'occasion d'écouter les recommandations faites par les dirigeants des coopératives et par les experts du développement des coopératives. Voici la présentation synthétisant les réponses fournies par le MIDSP au Forum. Pour plus d'info http://bit.ly/2mMLoo2
Le Dr. Nicola Francesconi, conseiller technique sénior au CTA, a coordiné l'organisation du Forum des coopératives malgaches, qui s'est tenu du 13 au 17 février 2017. Plus d'infos : http://bit.ly/2mMLoo2
Tovo Aina Andriamampionona et Nirina Razafimanantsoa, élus porte-paroles par les membres des coopératives participantes au Forum des coopératives malgaches, ont résumé les principaux problèmes auxquels les coopératives sont confrontées. Plus d'infos : http://bit.ly/2mMLoo2
This document outlines some of the key action points discussed at the workshop held in February 2017. More information about the workshop: http://bit.ly/2lt7Vbf More information about the impact of open data for agriculture and nutrition: http://bit.ly/2lyjJqW
Strategy for boosting agribusiness development along cassava value chain for ...
Insertion socio-professionnelle des jeunes dans le secteur agrosylvopastoral: Cas du Centre de Formation Professionnelle des Entrepreneurs et Exploitants Agricoles et Ruraux de la CHASAADD–M Mfou - Cameroun
1. Par Elisabeth ATANGANA,
Ambassadrice Spéciale de la FAO pour les
Coopératives
Promotrice du Centre
« A human centred development school »
1
Insertion socio-professionnelle des
jeunes dans le secteur
agrosylvopastoral:
Cas du Centre de Formation
Professionnelle des Entrepreneurs et
Exploitants Agricoles et Ruraux de la
CHASAADD -M
Mfou - Cameroun
2. 1. Introduction
Au Cameroun, la population totale en 2010 compte un effectif d’environ vingt millions d’habitants. La
population de la tranche d’âges de 17-40 ans est évaluée à 37,4%. Selon le BIT, le taux de chômage pour cette
tranche d’âges est de 5,4% alors que la moyenne nationale est de 3,8%.
Par ailleurs, près d’une personne sur 10 est détentrice d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Ne prenant
en compte que les personnes de 17-40 ans diplômées, l’on constate que le taux de chômage BIT est de 8,6%. A
l’exception des titulaires du CEPE/CEP/FSLC où l’on retrouve plus de femmes, il y a un quasi équilibre chez les
détenteurs des autres diplômes..
S’agissant de la situation de la femme et de la jeune fille, la population du Cameroun se compose de 50,4% de
femmes contre 49,6% d’hommes. Celles-ci sont les plus touchées par le chômage soit (11,3%) que les hommes
(6,6%). En confrontant les taux à ceux du chômage élargi (16,8% chez les femmes et 7,6% chez les hommes)
Parmi les chômeurs de 17-40 ans, il y a plus de femmes que d’hommes (64,9% contre 35,1%)
Toutefois, ces taux cachent des disparités selon le sexe, l’âge, la région de résidence et le diplôme.
A cause de l’exode rural les jeunes représentent 45,0% de la population en milieu urbain et 32,7% en milieu
rural. Il a pour conséquence le dépeuplement des zones de production, le vieillissement de la main d’œuvre
dans les exploitations agro-sylvopastorales et halieutiques.
D’où l’intérêt grandissant des pouvoirs publics du Cameroun et des partenaires au développement à
promouvoir un cadre favorable et incitatif qui encourage le retour des jeunes à la terre et à l’investissement
des jeunes dans les activités, métiers et spécialités agricoles et ruraux.
2
3. 2.La CHASAADD-M
La CHASADD-M est une Organisation Paysanne de Développement Local Intégré qui a été créée
en 1991.
La CHASAADD-M est un acteur de proximité dont la vocation est de contribuer au bien-être
économique, social et culturel des communautés et des populations rurales afin de prendre en
main leur propre développement.
Au terme d’un diagnostic du territoire, la CHASAADD-M en 1993 a mis en place un Centre de
Formation Professionnelle des Entrepreneurs et Exploitants Agricoles et Ruraux afin de répondre
aux besoins prioritaires de formation exprimés par les communautés et, spécifiquement, les
jeunes en déperdition scolaire.
Le diagnostic du territoire actualisé en janvier 2016 a identifié sept (07) axes d’intervention :
3
4. De la formation initiale par alternance des jeunes aux métiers
du secteur agrosylvopastoral, halieutique et rural
• Objectif de la formation initiale
Contribuer à l'amélioration qualitative et quantitative des capacités professionnelles des jeunes
entrepreneurs et exploitants agricoles
• Objectifs spécifiques de la formation initiale
Former 35 jeunes post primaires par promotion au métier d'exploitant et entrepreneur agricole
basé sur le système d'alternance (deux ans)
Accompagner les 35 jeunes à l’élaboration de leurs projets de vie,
Renforcer les capacités des jeunes en construction rurale .
Assurer les formations intensives de courte durée (six mois)
Assurer les formations à la carte (à la demande)
• Modalité de formation
Régime de pension et externat
4
5. De la formation initiale par alternance des jeunes aux métiers du
secteur agrosylvopastoral, halieutique et rural
• Les populations bénéficiaires directes de la formation initiale par
alternance de la CHASAADD-M
Les jeunes en rupture scolaire, les jeunes défavorisés en milieu rural et
périurbain détenteurs d’au moins un Certificat de fin d’études primaires (Au
Cameroun environ 4 personnes sur 10 sont titulaires du CEPE/CEP ou du FSLC)
• Les jeunes filles et les femmes démunies
• Le Centre envisage 30 % au moins de la composante féminine
5
6. 5. De l’Insertion socioprofessionnelle des jeunes formés à
l'entrepreneuriat agrosylvopastoral, halieutique et rural
Objectif du programme d’insertion socioprofessionnelle de la CHASAADD-M :
Contribuer à l'insertion socioprofessionnelle des 100% des jeunes exploitants formés par le
Centre de la CHASAADD-M à l'entrepreneuriat agrosylvopastoral, halieutique et rural et à leur
autonomisation.
Cet objectif intègre:
• L’Accompagnement des jeunes dans la finalisation de leurs projets de vie
• L’Organisation des commissions territoriales de validation des projets
• L’Accompagnement des jeunes dans la négociation pour l’accès au foncier et la sécurisation
des exploitations
• L’a Facilitation de l'installation des jeunes dans un habitat autonome, sécurisé sur le lieu de
l’exploitation.
• L’Accompagnement des jeunes dans la mise en œuvre des projets intégrant le
compagnonnage, le conseil, le suivi sur le terrain, les voyages d’échange, l’information, l’éducation
et Communication (IEC) au Centre et sur le terrain.
6
7. Du dispositif d’insertion des jeunes
par la CHASAADD-M
L’accompagnement à l’insertion des jeunes exploitants et entrepreneurs ruraux par le Centre de
formation professionnelle de la CHASAADD-M se déroule à travers un dispositif encadré par un
conseiller insertion sous la coordination du Centre. Le mécanisme de d’insertion comprend :
• L’élaboration des projets de vie,
• L’appui financier, matériel et technique à la mise en œuvre des projets de vie
• L’accompagnement et le suivi de la mise en œuvre de micro projets,
• L’appui et l’accompagnement des jeunes au réseautage : organisation en coopératives, en
micro entreprises
• Le Compagnonnage (accompagnement de proximité par des conseillers à l’insertion), suivi à
l’insertion des jeunes formés
• La formation continue et le recyclage
• L’organisation des voyages d’échange et visites des référents
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8. Description de l’élaboration du projet de vie
• Début de la formation : formulation de l’idée de projet
de vie
• Pendant la formation: maturation de l’idée de projet
de vie et formation à l’élaboration du projet de vie et
du business, dernier semestre stages successifs dans
les exploitations similaires au projet de vie;
• Au terme de la formation : finalisation du projet de vie,
formation sur le cœur de projet , préparation à la
soutenance du projet devant la commission territoriale
pour validation, recherche d’autres appuis
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Photos: soutenance de projets de vie de trois jeunes à l’issue de leur formation
9. Mécanisme d’accompagnement et de suivi de la mise
en œuvre des projets d’insertion des jeunes formés
par le Centre
Le mécanisme de mise en œuvre de l’appui à l’insertion socioprofessionnel du jeune à
l’issue de la formation :
Ouverture d’un compte à double signatures :
Parties prenantes: le jeune exploitant et le conseiller d’insertion,
Le compte est rétrocédé au jeune lorsque le montant de l’appui est épuisé
Le contrat de confiance :
Document signé entre le jeune formé et le conseiller d’insertion. Ce document permet
au jeune de solliciter le décaissement de montant correspondant à une liste de
besoin. Cette liste est soumise au Conseiller d’insertion sur la base d’un plan de
trésorerie et d’un plan de mise en œuvre actualisé lors de l’acceptation du projet
Le Compagnonnage (accompagnement de proximité par des conseillers à
l’insertion), suivi à l’insertion des jeunes formés
L’appui et le suivi techniques sont assurés par le conseiller insertion pendant une
durée de 2 ans. Parallèlement à l’accompagnement en gestion, le jeune reçoit les
conseils techniques du Conseiller insertion, des personnes ressources.
9
10. 1. Intermédiation et réseautage :
Facilitation des relations entre le jeune inséré et les acteurs du milieu dans l’objectif d’améliorer son
intégration sociale et culturelle dans son milieu de vie.
Organisation des rencontres:
- avec la famille sur les questions importantes entre autre les question foncières, l’apport de la famille
au projet, l’autonomisation du jeune etc,
- entre les autorités administratives et traditionnelles sur les questions foncières
Recherche des partenariats
Facilitation de la recherche/accès à l’information (opportunités de financement, opportunités
économiques de marchés et de débouchés)
Accompagnement au montage d’autres projets
Accompagnement à la recherche des partenariats
Organisation des modules de formation sur négociation et la gestion des financements
Faciliter l'accès aux équipements appropriés (équipement de construction).
Missions d’évaluation et de contrôle : les commissions territoriale et financière, le Directeur assurent
effectuent périodiquement des missions d’évaluation pour s’assurer de la mise en œuvre effective et
conforme des projets des jeunes et de la qualité de leur intégration dans leur environnement.
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11. Formation continue et recyclage
• Renforcement des capacités
Les jeunes formés bénéficient de divers appuis:
- Participation aux sessions de recyclage, aux séminaires et ateliers thématique
organisés par le Centre ou en partenariat avec les organisations de producteurs telles
que la Concertation Nationale des Organisations Paysannes du Cameroun (CNOP-
CAM), la Plateforme Régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale
(PROPAC)
• Voyages d’échange et visites chez les professionnels
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12. 6. QUELQUES RÉSULTATS OBTENUS
• Formation initiale
Nombre de personnes formées:
1994-2010: 105 (15 jeunes formés par an)
2010-2016: 140 (35 jeunes formés tous les deux ans)
Total: 245 jeunes dont 20% de filles
• Contribution à l’insertion socioprofessionnelle
Nombre de jeunes formés et installés: 55 (exploitations fonctionnelles) soit 22 %
• Montant affecté aux jeunes : 59 500 000 francs CFA (119 000 $ )
Ces résultats ont été obtenus avec l’appui des partenaires : La coopération Suisse, la
Paroisse du Vuilly, la Paroisse de Berne, le programme C2D/AFOP, Aide Belgique,
CHASAADD/France, les ministères sectoriels, le gouvernement, les collectivités
territoriales décentralisées, le Conseil inter professionnel du Cacao et du Café CICC,
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13. 7.Les difficultés
L’insertion des jeunes connait un certain nombre de difficultés dont les principales sont notamment :
• Aux niveaux politique et institutionnel
- Manque de coordination des interventions publiques de promotion de l’emploi agricole et rural en faveur
des jeunes au Cameroun
- Financements inadaptés en faveur de l’emploi jeunes en milieu rural
- Absence d’une banque agricole
- Complexité de l’accès direct des jeunes et des femmes à la propriété et sécurisation foncière (Ordonnance
n° 74-1 du 6 juillet 1974 fixant régime foncier)
- Absence d’un système assurance et gestion des risques agricoles
• Aux niveaux social, économique et environnemental
- Pression urbaine sur le foncier agricole
- Pauvreté rurale (faiblesse des investissements agricoles et ruraux)
- Poids des traditions (mariages précoces, forces d’inertie sociocommunautaires)
- Faible valorisation des métiers agricoles et ruraux
- Insuffisance de développement des infrastructures et des services agricoles
• Ressources financières pour le Centre
- Insuffisance des ressources pour le renforcement institutionnel de Centre (installation des jeunes, le suivi
statistique post installation, infrastructures et équipements)
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14. 10. Conclusion
Depuis 1993 la CHASAADD-M a acquis de l’expérience et accroît son expertise dans les domaine
de la formation à l’entrepreneuriat et de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes exploitants et
entrepreneurs dans le secteur agrosylvopastoral , halieutique et rural.
Les programmes du Centre Profesionnelle de la CHASAADD-M en direction des jeunes ont pour
but de contribuer à l’amélioration des savoirs, des savoirs faire et des savoirs être des jeunes en
rupture scolaire et motivés à pratiquer l’agriculture et à s’insérer dans le milieu rural. Ils
permettent ainsi d'accroitre les compétences des jeunes par le biais des formations adaptées,
pratiques et théoriques, contribuant à capitaliser les savoirs endogènes , mieux maîtriser leur
terre et de faire des cultures rentables, ainsi qu'un élevage productif et rémunérateur, renforcer
leurs capacités d’adaptation et de resilience face aux changements climatiques dans leur
environnement.
La CHASAADD-M contribue ainsi à la revalorisation des activités et métiers agricoles et ruraux, à
redonner espoir aux jeunes par la preuve qu'une exploitation ou une entreprise agricole et rurale
bien conduite peut aussi bien le nourrir, nourrir sa famille, sa communauté, et davantage, lui
procurer un revenu monétaire substantiel comparable à celui qu'il pourrait trouver en ville.
Le renforcement des capacités institutionnelles, managériales, didactiques, économiques et
financières permettrait alors de consolider la dynamique lancée au Cameroun et l’étendre en
Afrique Centrale
• « Ensemble, par la preuve, investissons dans la jeunesse rurale, semons pour l’avenir »
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