Le CRDA de Vannes : combien y a-t-il d'agriculteurs, qu'est ce qu'ils produisent, est-ce que cela a évolué ces 10 dernières années, quels sont les principaux enjeux ?
Avec plus du quart des exploitations morbihannaises et une très forte densité d'entreprises agroalimentaires, le Comité Régional de Développement Agricole (CRDA) de Pontivy est un poids lourd de l'agriculture départementale. Le hors-sol y est particulièrement bien implanté même si l'on retrouve l'ensemble des productions rencontrées habituellement en Bretagne. Gros plan sur ce territoire situé au nord du Morbihan, à la frontière avec les Côtes d'Armor.
A la frontière des Côtes d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine, le Comité Régional Développement Agricole (CRDA) de Ploërmel se rapproche de celui de Pontivy, décrit la semaine passée. Les liens entre agriculture et agroalimentaire y sont forts et leur poids dans l’économie locale
prédominant. Si l'élevage reste très présent, ici plus qu'ailleurs, la végétalisation opère.
Avec plus du quart des exploitations morbihannaises et une très forte densité d'entreprises agroalimentaires, le Comité Régional de Développement Agricole (CRDA) de Pontivy est un poids lourd de l'agriculture départementale. Le hors-sol y est particulièrement bien implanté même si l'on retrouve l'ensemble des productions rencontrées habituellement en Bretagne. Gros plan sur ce territoire situé au nord du Morbihan, à la frontière avec les Côtes d'Armor.
A la frontière des Côtes d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine, le Comité Régional Développement Agricole (CRDA) de Ploërmel se rapproche de celui de Pontivy, décrit la semaine passée. Les liens entre agriculture et agroalimentaire y sont forts et leur poids dans l’économie locale
prédominant. Si l'élevage reste très présent, ici plus qu'ailleurs, la végétalisation opère.
Pas de "clinquant" sur l'exploitation laitière de Patrick : toutes l'innovation réside dans le choix d'un système simple et économe pour produire le lait le moins cher possible. La porte ouverte, organisée le 22 juin prochain sur son exploitation à Crac'h, sera centrée sur ce thème. Nul doute qu'elle répondra aux attentes de nombreux éleveurs laitiers dans un contexte où il faut apprendre à travailler avec des prix faisant du yoyo
Deux jeunes éleveurs dynamiques, Delphine et son frère Jean-Jacques, gèrent sur 126 ha à Rohan, la dernière ferme du village, une exploitation de 90VL pour 863 000 l. Un vrai virage pour Delphine, ingénieure dans l'automobile pendant 11 ans, qui entre deux avions, rêvait d'un retour à la nature et d'être son propre patron. Un choix, mûrement réfléchi, qu'elle ne regrette pas malgré la crise. Leur vie de famille, c'est précieux.
L'agriculture traverse une période particulièrement difficile et la santé financière des exploitations est à la peine. Une sur trois aurait un revenu inférieur à 350 euros par mois en 2016. Une situation inadmissible que la profession dénonce....
Niché à deux pas de l'aéroport de Lann-Bihoué, le Gaec de Breuzent, spécialisé en lait, c'est avant tout une histoire familiale : celle d'Eric Kermagoret et de sa sœur Anne-Thérèse, rejoints au fil du temps par son mari, Patrick Le Pogam et par Christine, l'épouse d'Eric. Ces quatre associés gèrent aujourd'hui, sur 160 ha, une exploitation de 105 VL pour 900 000 l
Gaec Elie Miche : ce que l'on ne trouve pas, on l'invente !
En 2010, à la création du Gaec, Pascal, Mickaël et Patrice construisent un bâtiment neuf sur le site de Pascal à Mohon, valorisant ainsi les ouvrages déjà présents : silo, hangars, accès… Ces trois associés gèrent aujourd'hui, sur 143 ha, une exploitation laitière de 90 VL pour 900 000 I ainsi qu'un atelier de volailles de chair et de porcs engraissement. Une visite à ne pas manquer
A la tête d'un troupeau d'une centaine de vaches allaitantes, Louis-François Leconte est passé, voilà huit ans, du lait à la viande bovine. Eleveur "naisseur-engraisseur-sélectionneur" comme il se définit lui-même, c'est homme, qui murmure à l'oreille de ses Limousines, est aussi dresseur et fin négociateur. Voici le portrait d'un pari fou et d'une conversion réussie, celui de l'EARL de Lihelo nichée à Ploërdut, au cœur d'un écrin de verdure de 142 ha d'un seul tenant.
Cuma de Questembert : « Innover ; c'est aussi repenser ses charges de mécanisation »
La Cuma de Questembert, qui a soufflé ses 50 bougies en 2014, est une des plus importantes du département et compte une trentaine d'adhérents, avec 4 salariés pour environ 1 500 ha de SAU. Michel Le Viavant, éleveur laitier à La Vraie Croix et président de la Cuma affiche l'ambition principale de cette porte ouverte : présenter les coûts en Cuma pour permettre à chaque agriculteur de repenser ses choix.
Deux ans, cinq ans, dix ans... pour préparer la transmission de son exploitation, il est impératif de s'y prendre bien en amont pour réussir son projet...
Oz et Pumagri sont des robots testés ou développés par les Chambres d'agriculture pour désherber mécaniquement les cultures et réduire la pénabilité.
Intervenant / Structure : Frédéric Gauhtier Chambres d'agriculture
"L’Evo Cleaner, fabriqué par la société Suédoise Envirologic, est un robot de lavage connecté qui fonctionne en mode «par apprentissage». Bien
programmé, il pourra laver jusqu’à 95 % d’une salle (plafond compris). Moyennement programmé, il lavera tout de même au moins 70 %."
Intervenant / Structure : Yannick HERVÉ RV BIOTECH
Le Peek enregistre des images et vidéos des animaux, et est équipé de capteurs : température, hygrométrie, pression atmosphérique, CO2, NH3, vitesse d’air, luminosité. Ces données de capteurs sont
transmises en permanence sur la plateforme de Copeeks pour élaborer des synthèses enrichies de l’exploitation. Un système de notification permet d’alerter des dépassements de seuil.
Les contenus multimedia permettent de garder un oeil à distance
Intervenant/Structure : Julie Champion COPEEK
"Par analyse d’images, le smart Tracking permet de géolocaliser les porcs en temps réel dans leurs
parcs. Il est ainsi possible d’analyser le comportement des porcs : calculer la distance parcourue par chacun, déterminer leur vitesse de déplacement, mesurer le temps passé à se nourrir, à dormir et déclencher une alerte quand des signes avant-coureurs de problèmes
(agressions, maladies, blessures…) ont été détectés."
Intervenant/Structure :Yannick HERVÉ RV BIOTECH
La traite est une activité majeure en élevage laitier et elle est source de questionnement. Elle constitue l’astreinte prioritaire et a un impact sur la santé du trayeur, la santé des animaux, et l’économie de l’exploitation. Son automatisation totale est possible et réalisée depuis de nombreuses années. Cela n’est pas sans conséquence sur l’organisation du travail, la pression mentale liée au fonctionnement continu, sur les coûts de fonctionnement et la possibilité de maintenir une part de pâturage importante.
Intervenant/Structure : Sébatien Guiocheau Chambres d'agriculture
Le Pig’insight est un concept regroupant plusieurs automates commercialisé par la société Asserva. Co-developpé avec l’Ifip, le premier objectif est de rendre possible la détection précoce de pathologie. Le concept est basé sur l’enregistrement des comportements individuels d’abreuvement et d’alimentation des porcelets, en plus de leur poids.
Intervenant/Structure : Michel Marcon - IFIP
Avec l’émergence de l’agriculture de précision, un certain nombre de techniques sont déjà devenues accessibles. Par exemple, le GPS-RTK qui équipe les tracteurs est de plus en plus courant. Cependant, pour
passer vers une autonomie totale des équipements, des verrous techniques existent encore : comme la gestion de la sécurité en environnement ouvert.
Intervenant/Structure : Frédéric Gauthier Chambres d'agriculture
"Le numérique n’est pas en reste dans le projet de ce jeune éleveur. Comptage de l’eau et de l’aliment, pesage automatique des volailles, températures, hygrométrie, dioxyde de carbone, sont autant d’indicateurs qu’il faut prendre en compte dans le pilotage d’un tel élevage. Un gros travail d’analyse statistique des données issues des capteurs reste à faire pour faire progresser la filière et cette révolution numérique devrait permettre de mettre au point de nouveaux outils prédictifs.
Intervenant/Structure : Jeremy Choquet ELEVEUR
Pas de "clinquant" sur l'exploitation laitière de Patrick : toutes l'innovation réside dans le choix d'un système simple et économe pour produire le lait le moins cher possible. La porte ouverte, organisée le 22 juin prochain sur son exploitation à Crac'h, sera centrée sur ce thème. Nul doute qu'elle répondra aux attentes de nombreux éleveurs laitiers dans un contexte où il faut apprendre à travailler avec des prix faisant du yoyo
Deux jeunes éleveurs dynamiques, Delphine et son frère Jean-Jacques, gèrent sur 126 ha à Rohan, la dernière ferme du village, une exploitation de 90VL pour 863 000 l. Un vrai virage pour Delphine, ingénieure dans l'automobile pendant 11 ans, qui entre deux avions, rêvait d'un retour à la nature et d'être son propre patron. Un choix, mûrement réfléchi, qu'elle ne regrette pas malgré la crise. Leur vie de famille, c'est précieux.
L'agriculture traverse une période particulièrement difficile et la santé financière des exploitations est à la peine. Une sur trois aurait un revenu inférieur à 350 euros par mois en 2016. Une situation inadmissible que la profession dénonce....
Niché à deux pas de l'aéroport de Lann-Bihoué, le Gaec de Breuzent, spécialisé en lait, c'est avant tout une histoire familiale : celle d'Eric Kermagoret et de sa sœur Anne-Thérèse, rejoints au fil du temps par son mari, Patrick Le Pogam et par Christine, l'épouse d'Eric. Ces quatre associés gèrent aujourd'hui, sur 160 ha, une exploitation de 105 VL pour 900 000 l
Gaec Elie Miche : ce que l'on ne trouve pas, on l'invente !
En 2010, à la création du Gaec, Pascal, Mickaël et Patrice construisent un bâtiment neuf sur le site de Pascal à Mohon, valorisant ainsi les ouvrages déjà présents : silo, hangars, accès… Ces trois associés gèrent aujourd'hui, sur 143 ha, une exploitation laitière de 90 VL pour 900 000 I ainsi qu'un atelier de volailles de chair et de porcs engraissement. Une visite à ne pas manquer
A la tête d'un troupeau d'une centaine de vaches allaitantes, Louis-François Leconte est passé, voilà huit ans, du lait à la viande bovine. Eleveur "naisseur-engraisseur-sélectionneur" comme il se définit lui-même, c'est homme, qui murmure à l'oreille de ses Limousines, est aussi dresseur et fin négociateur. Voici le portrait d'un pari fou et d'une conversion réussie, celui de l'EARL de Lihelo nichée à Ploërdut, au cœur d'un écrin de verdure de 142 ha d'un seul tenant.
Cuma de Questembert : « Innover ; c'est aussi repenser ses charges de mécanisation »
La Cuma de Questembert, qui a soufflé ses 50 bougies en 2014, est une des plus importantes du département et compte une trentaine d'adhérents, avec 4 salariés pour environ 1 500 ha de SAU. Michel Le Viavant, éleveur laitier à La Vraie Croix et président de la Cuma affiche l'ambition principale de cette porte ouverte : présenter les coûts en Cuma pour permettre à chaque agriculteur de repenser ses choix.
Deux ans, cinq ans, dix ans... pour préparer la transmission de son exploitation, il est impératif de s'y prendre bien en amont pour réussir son projet...
Oz et Pumagri sont des robots testés ou développés par les Chambres d'agriculture pour désherber mécaniquement les cultures et réduire la pénabilité.
Intervenant / Structure : Frédéric Gauhtier Chambres d'agriculture
"L’Evo Cleaner, fabriqué par la société Suédoise Envirologic, est un robot de lavage connecté qui fonctionne en mode «par apprentissage». Bien
programmé, il pourra laver jusqu’à 95 % d’une salle (plafond compris). Moyennement programmé, il lavera tout de même au moins 70 %."
Intervenant / Structure : Yannick HERVÉ RV BIOTECH
Le Peek enregistre des images et vidéos des animaux, et est équipé de capteurs : température, hygrométrie, pression atmosphérique, CO2, NH3, vitesse d’air, luminosité. Ces données de capteurs sont
transmises en permanence sur la plateforme de Copeeks pour élaborer des synthèses enrichies de l’exploitation. Un système de notification permet d’alerter des dépassements de seuil.
Les contenus multimedia permettent de garder un oeil à distance
Intervenant/Structure : Julie Champion COPEEK
"Par analyse d’images, le smart Tracking permet de géolocaliser les porcs en temps réel dans leurs
parcs. Il est ainsi possible d’analyser le comportement des porcs : calculer la distance parcourue par chacun, déterminer leur vitesse de déplacement, mesurer le temps passé à se nourrir, à dormir et déclencher une alerte quand des signes avant-coureurs de problèmes
(agressions, maladies, blessures…) ont été détectés."
Intervenant/Structure :Yannick HERVÉ RV BIOTECH
La traite est une activité majeure en élevage laitier et elle est source de questionnement. Elle constitue l’astreinte prioritaire et a un impact sur la santé du trayeur, la santé des animaux, et l’économie de l’exploitation. Son automatisation totale est possible et réalisée depuis de nombreuses années. Cela n’est pas sans conséquence sur l’organisation du travail, la pression mentale liée au fonctionnement continu, sur les coûts de fonctionnement et la possibilité de maintenir une part de pâturage importante.
Intervenant/Structure : Sébatien Guiocheau Chambres d'agriculture
Le Pig’insight est un concept regroupant plusieurs automates commercialisé par la société Asserva. Co-developpé avec l’Ifip, le premier objectif est de rendre possible la détection précoce de pathologie. Le concept est basé sur l’enregistrement des comportements individuels d’abreuvement et d’alimentation des porcelets, en plus de leur poids.
Intervenant/Structure : Michel Marcon - IFIP
Avec l’émergence de l’agriculture de précision, un certain nombre de techniques sont déjà devenues accessibles. Par exemple, le GPS-RTK qui équipe les tracteurs est de plus en plus courant. Cependant, pour
passer vers une autonomie totale des équipements, des verrous techniques existent encore : comme la gestion de la sécurité en environnement ouvert.
Intervenant/Structure : Frédéric Gauthier Chambres d'agriculture
"Le numérique n’est pas en reste dans le projet de ce jeune éleveur. Comptage de l’eau et de l’aliment, pesage automatique des volailles, températures, hygrométrie, dioxyde de carbone, sont autant d’indicateurs qu’il faut prendre en compte dans le pilotage d’un tel élevage. Un gros travail d’analyse statistique des données issues des capteurs reste à faire pour faire progresser la filière et cette révolution numérique devrait permettre de mettre au point de nouveaux outils prédictifs.
Intervenant/Structure : Jeremy Choquet ELEVEUR
"Les évolutions en cours sur la station de Crécom vont dans le sens de collecter un maximum de données sur les animaux et les bâtiments . Cet objectif repose sur
l’identification individuelle de tous les animaux pour générerdes fichiers de performance sindividuelles en lien avec les équipements connectés. L’installation de logiciels de supervision permet également de piloter finement les bâtiments. L’accès permanent aux données est possible depuis des smartphones. "
Intervenant/Structure : Frédéric Kergourlay Chambres d'agriculture
Applifarm est une plateforme permettant la collecte, l’organisation et l’exploitation des données agricoles. Applifarm a souhaité proposer une plateforme de traçabilité dédiée au bien-être anima. Elle permet de simplifier la mise en oeuvre des projets consacrés au bien-être animal, de numériser les audits terrain qui peuvent êtreautoalimentés par les données de fournisseurs de service ou d’objets connectés, de suivre l’avancement des audits, de piloter des plans de progrès ou des tableaux de bord.
Intervenant/Structure : Emmanuel Etesse APPLIFARM
En maitrisant toute la chaine de valeur (du capteur à l’éleveur), Tuffigo Rapidex a développé tout un panel de services sécurisés à destination de l’éleveur et de ses partenaires. Permettant d’accéder aux données, l’éleveur dispose d’un tableau de bord disponible sur smartphone ou ordinateur lui permettant de suivre en temps réel plusieurs paramètres clés de son élevage : mesures d’ambiance, stock d’aliment, consommations (aliment, eau, gaz, électricité) et poids des animaux. L’éleveur peut aussi piloter à distance ses bâtiments et envoyer des instructions aux ordinateurs.
Intervenant/Structure : Philippe ROSLAGADEC TUFFIGO RAPIDEX
ALAMO est une Gateway IoT (Internet of Things pour objetsconnectés), une passerelle, un concentrateur multi-protocole radio, évolutive, en d’autres termes une centrale de raccordement pourtous les équipements connectés de l’exploitation quelle quesoit la marque.
Intervenant/Structure : Christophe Le Gouestre - Euro Process
Passionné par le numérique et les objets connectés, Olivier PENN s’est équipé de différents capteurs et systèmes de surveillance des cultures, afin de réduire les intrants et optimiser les rendements sur des sols hétérogènes. Ces divers équipements ont un coût, qui est couvert par la réduction d’intrants de synthèse. Cette agro technologie sert à l’environnement, améliore le confort en réduisant le temps de travail, et donc à la multi-performance de l’entreprise.
Intervenant/Structure : Olivier Penn -AGRICULTEUR
"L’identification des boucles électroniques fait partie des instruments de
modernisation de l’élevage : automatisation, fiabilisation, sécurité et
rapidité des prises de données, gestion d’un individu, etc."
Intervenant/Structure : Rémi Monnet – ALLFLEX Livestock Intelligence
Le projet Kemtag a débuté lors d’une rencontre avec la FRCUMA et des responsables de CUMA. Pour répondre au besoin du terrain, la société Kemtag a décidé de concevoir un système complet de suivi d’activité des outils agricoles.
Intervenant/ Structure : David Vandenberghe KEMTAG
Le choix des capteurs par un même intervenant pourra répondre à différents besoins pour : un contrôle ponctuel ou un enregistrement en continu ; un seul bâtiment ou mobilisable sur plusieurs sites d’élevage et le pilotage ou une vérification règlementaire. Une bonne définition des besoins conditionnera la bonne valorisation des données collectées
Intervenant / structure : Paul Robin et Melinda Hassouna INRA
En s'inscrivant dans l'agriculture de précision, les agriculteurs abordent l'approche systémique de l'exploitation. Où en sommes-nous sur l'acquisition des données #IOT, sur le stockage #BIGDATA et l'utilisation de l'intelligence artificielle #IA.
Intervenant / structure: Xavier l'hostis ADVENTIEL
Le maraîchage se caractérise par la production d’une gamme importante de légumes sur une petite surface de production et est en général basé sur un mode de commercialisation en circuits courts.
Les maraîchers étant au contact direct des consommateurs sont très régulièrement ques-tionnés sur leurs pratiques phytosanitaires. Ils souhaitent pour la plupart réduire l’usage des produits de traitement pour répondre à cette demande sociétale ainsi qu’aux enjeux environne-mentaux et de santé dont ils ont pleinement conscience.
S’engager dans des projets de 3 ans pour modifier ou consolider les pratiques et viser à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux.
Utiliser le groupe et les échanges entre agriculteurs comme source d’innovations, de solutions et de progrès.
Travailler sur une thématique prioritaire et chercher les solutions adaptées aux contraintes et objectifs des exploitations.
S’enrichir d’apports extérieurs et diffuser les résultats du groupes le plus largement possible.
Concevoir, expérimenter et évaluer des systèmes de vergers agroécologiques visant la double performance économique et environne-mentale.
Réduire les fongicides qui représentent la part la plus importante des traitements.
Verger cidricole de demain : effets des mélanges variétaux sur la maîtrise de...
Crda de Vannes : mer et pression foncière
1. 20 Morbihan / 16 novembre 2012
CRDA de Vannes : mer et pr
Quand l'agricu
Après une description de
l’agriculture morbihannaise,
la semaine dernière, c'est un
focus sur celle pratiquée dans
les 6 Comités Régionaux de
Développement Agricole (CRDA)
du département que Terra
vous invite à découvrir Zoom
.
aujourd’hui sur celui de Vannes :
combien y a-t-il d’agriculteurs,
qu’est-ce qu’ils produisent,
est-ce que cela a évolué ces 10
dernières années, quels sont les
principaux enjeux ?
Situé autour du golfe du Morbihan, restructuration semblable à l’ensemble les élevages de volailles de chair. Le
le CRDA de Vannes regroupe 8 can- du Morbihan. secteur compte environ 147 000 m² de
tons : Auray, Pluvigner, Grand-Champ, bâtiments soit 9 % des surfaces mor-
Vannes-Ouest, Vannes-Centre, Elven, A dominante élevage bihannaise. Ce chiffre était de 174 000
Vannes-Est et Sarzeau. D’après le Point de vue production, le CRDA de m² en 2006 et témoigne de l’érosion des
recensement agricole de 2010, l’activité Vannes est là encore assez typique surfaces.
agricole occupe 51 000 ha du territoire, de ce que l’on rencontre dans le reste A l’inverse, l’activité viande bovine est
soit 15 % de la SAU départementale. On du département. L’élevage est l’acti- relativement plus importante qu’ail-
y dénombre 1 113 exploitations agri- vité dominante avec le lait en tête. 402 leurs : 4 477 vaches allaitantes sont
coles dont 746 professionnelles qui ont livreurs ont produit 147 millions de présentes sur le CRDA au 1 er janvier
une superficie moyenne de 62 ha, iden- litres de lait en 2010/11, un volume qui 2012, ce qui représente 20 % des effec-
tique à la moyenne départementale. s’est maintenu sur 10 ans. En revanche, tifs départementaux. Les exploitations
Comme la carte ci-dessous le montre, le hors-sol y est un petit peu moins spécialisées dans cette production
leur nombre est faible dans les cantons présent. Une centaine d’élevages de sont cependant peu nombreuses :
de Vannes-Centre, Sarzeau et Vannes- porcs ont produit environ 205 000 porcs 43 en 2010.
Ouest mais encore important dans les charcutiers en 2011, soit 8 % de la pro- B i e n q u e l’ é leva g e d o m i n e , o n
autres. En 2000, le territoire comptait duction départementale. La plupart de dénombre quelques fermes spéciali-
1 898 exploitations dont 1 050 profes- ces élevages sont situés sur 3 cantons : sées en grandes cultures et en maraî-
sionnelles, soit une baisse de 29 % en Grand-Champ, Pluvigner et Elven. On chage. Elles étaient respectivement de
10 ans. Ceci correspond à un niveau de retrouve la même localisation pour 44 et 36 en 2010 et plus nombreuses
qu’en 2000 à faire des grandes cultures.
Répartition des 746 exploitations agricoles professionnelles Auray est le canton qui dénombre le
du CRDA de Vannes plus grand nombre de maraîchers pro-
fessionnels, avec 12 fermes, et Elven,
celui qui a le plus d’exploitations en
grandes cultures, avec 12 fermes aussi.
Très touchée
par la perte de son foncier
Si le profil de l’agriculture de la région
vannetaise est assez typique du
Morbihan, certains problèmes aux-
quels doit faire face le département y
7
En chiffres
CRDA de Vannes :
15 % de la SAU départementale,
746 exploitations profession-
nelles soit 13,3 % du nombre
Source Agreste - RA 2010
d'exploitations morbihannaises
2. / 16 novembre 2012 Morbihan 21
ression foncière
ulture doit composer
sont exacerbés. L’artificialisation des
terres arrive en tête de ces préoccupa-
Orientations des exploitations agricoles professionnelles
tions. Alors que le département a perdu du CRDA de Vannes
4,4 % de sa SAU en 10 ans, ce pourcen-
tage monte à 6,9 % sur le territoire du
CRDA. Au total, 3 800 ha ont été perdus
par l’agriculture, soit l’équivalent de
61 exploitations professionnelles. La
perte de chiffre d’affaires est estimée
pour le secteur à une quinzaine de mil-
lions d’euros et ce sans même prendre
en compte les conséquences écono-
miques et sociales pour l’ensemble de
la filière et notamment les industries
agro-alimentaires.
Sans surprise, les cantons les plus
touchés sont Vannes-Centre (-22 %),
Sarzeau (-20 %), et Vannes-Ouest
(-13 %). En revanche, on constate que
des cantons faisant partie de la zone Source Agreste - RA 2000 et 2010
littorale ont réussi à mieux préser-
ver leur foncier : Vannes-Est ne perd Avec des opportunités portion la plus élevée du Morbihan. Le
"que" 3,7 % de sa SAU et Auray 2,5 %. A Si la cohabitation avec le développe- maraîchage en vente directe a parti-
contrario, les cantons de Grand-Champ ment urbain occasionne des difficul- culièrement le vent en poupe ces der-
et de Pluvigner voient leurs SAU baisser tés, elle peut aussi créer des opportu- nières années.
respectivement de 7,4 % 6,7 % en 10 nités pour certains agriculteurs. Sur
ans. Le mouvement de périurbanisation 41 installations aidées ces 3 dernières Arnaud Haye
Chargé d'études économiques
affecte donc aussi ces zones bien que années sur le secteur, 23 d’entre elles
arnaud.haye@morbihan.chambagri.fr
celles-ci demeurent encore rurales. (56 %) étaient en circuit court, la pro-
Daniel Joannic, éleveur laitier à Surzur en GAEC,
président du CRDA de Vannes
"L'agriculture a su s'adapter"
l Il semble que le CRDA soit divisé en deux A l’inverse, on voit que l’étalement
parties : la partie littorale avec une agriculture urbain commence à toucher les zones
plutôt périurbaine et en recul et une partie intérieures comme Grand-Champ ou
intérieure plus traditionnelle. Pluvigner.
Est-ce votre analyse ?
C’est vrai que depuis un certain nombre d’années, les pres- l Justement, est-ce que la pression foncière
sions foncières, législative et de voisinage font qu’il n’y a est la préoccupation majeure du secteur
presque plus de hors-sol sur la partie littorale et que l’on de Vannes ?
trouve beaucoup de surfaces à vocation agricole juste entre- Elle est un vrai problème, oui. En plus de la perte de foncier,
tenues ou en friche, comme par exemple sur le canton de s’ajoute le problème des friches. Ce phénomène touche sur-
Sarzeau. Il faut cependant nuancer ce constat : le canton tout la zone littorale : certaines terres sont laissées en friche
de Vannes-Est par exemple demeure encore très agricole. par leur propriétaire dans l’espoir qu’elles passent un jour
Autour de Vannes, l’agriculture tient toujours le paysage. Elle en terrain constructible. Cela fait autant de terre en moins
a su s’adapter : il y a ainsi peut-être un peu moins de lait mais pour l’agriculture. C’est pourquoi la profession incite les
d’autres activités ont pris le relais comme le maraîchage, les communes à être claires sur leurs projets de développement
grandes cultures ou la création de centres équestres. Avoir inscrits dans leur PLU et à le faire savoir aux propriétaires
une agglomération comme Vannes et un tel pôle touristique fonciers. La chambre d’agriculture réalise aussi des études
près de son exploitation peut représenter des opportunités qui visent à évaluer le potentiel foncier à vocation agricole et
de commercialisation et de diversifications pour certains à accompagner les communes dans la remise en valeur des
agriculteurs. terres pour l’agriculture.