TLM n°108 : Entretien avec le Dr Eric Bouchard : E-Santé, le médecin gardien ...TLM
LA 3E ÉDITION DE CYBERMED, FORUM
CONSACRÉ À LA CYBERMÉDECINE, SE
TIENDRA LE 23 SEPTEMBRE PROCHAIN,
COMME CHAQUE ANNÉE À ANTIBES.
TROIS THÈMES PHARES CETTE ANNÉE :
LA ROBOTIQUE, L’INTELLIGENCE
ARTIFICIELLE ET LA RÉALITÉ VIRTUELLE,
AVEC COMME ENTRÉE EN MATIÈRE UNE
MATINÉE CONSACRÉE AUX ENJEUX
ÉTHIQUES DE LA E-SANTÉ. ENTRETIEN
AVEC LE DR ERIC BOUCHARD, PRÉSIDENT
DU COMITÉ D’ORGANISATION
Boom de la santé connectée, accessibilité du décryptage du génome, bricolages corporels à partir d'organes imprimés, amélioration de la connaissance du cerveau, thérapies génétiques... La santé se réinvente.
Big Data en santé : De la technologie à la thérapie, en passant par la confi...Alain Tassy
Avec la multiplication du nombre de médicaments, l’évolution des méthodes de diagnostic, l’apparition des objets connectés de santé et la médecine participative, le traitement des données devient un élément clef de la médecine. Avec les évolutions technologiques tant en traitement qu’en stockage, le big data ouvre des voies thérapeutiques nouvelles qui vont nécessairement modifier en profondeur la pratique médicale.
Utiliser des algorithmes mathématiques sans pouvoir vérifier explicitement les résultats pose au médecin et au patient un premier problème de confiance. Le partage des données de santé qui sont sensibles, pose des problèmes de sécurité et donc un deuxième problème de confiance. Mettre des règles sur le traitement des données est nécessaire pour établir la confiance. Mais légiférer de façon très restrictive risque de nuire à l’innovation. Imposer un consentement explicite avec obligation de mémoriser ce consentement sur plusieurs années, est un frein au développement du big data car cela tue le business model des industriels. Un consentement a priori, avec liberté de refuser le partage des données pour les personnes qui le souhaitent semble plus adapté au développement de la médecine prédictive et personnalisée.
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
Revue " H n°7 " septembre - octobre 2014
Depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine médical, les start-up se multiplient. Le secteur est porteur, mais elles vont devoir s’imposer face aux géants des télécommunications et du numérique.
COPAINS — En septembre 2011, la voiture de Julien Artu heurte un pilier de pont. S’ensuivent cinq mois d’hospitalisation, dont trois d’alitement. Loin de ses proches, le jeune homme se sent seul et il s’ennuie ferme. Regrettant de ne pas pouvoir échanger avec les autres malades, il se met alors à imaginer un réseau social permettant aux personnes hospitalisées de se retrouver autour de leurs centres d’intérêt. L’idée de My Hospi Friends est née. Trois ans plus tard, l’hôpital Foch à Suresnes (92) est le premier à souscrire au service. Il a déboursé 10 000 euros pour une licence valable deux ans. « Nous leur apportons une image de modernité tout en leur permettant d’améliorer le bien-être des patients », explique Julien Artu, qui espère s’implanter dans une quinzaine d’établissements à l’horizon 2015. Les start-up comme la sienne se multiplient dans le domaine de la e-santé, terme qui recouvre deux domaines distincts. D’un côté, les milliers d’applications liées au bien-être, s’adressant au grand public. De l’autre, les dispositifs numériques destinés aux professionnels. Un secteur en pleine croissance, qui représenterait entre 200 et 300 millions d’euros par an en France selon le syndicat professionnel Syntec Numérique.
reseauprosante.fr
Que sera demain notre santé? La réponse ne dépend pas seulement des progrès de la science médicale, mais aussi des choix politiques, sociaux, économiques que nous allons faire et du jeux des acteurs. Dans cette présentation à un atelier de prospective des acteurs économiques et sociaux de Meurthe-et-Moselle ( CDAES, Nancy – 19 mars 2014) j'insiste sur la nécessité de bousculer les pratiques bureautiques et d'adopter des méthodes de travail participatives qui pourraient épargner des milliards et sauver des vies humaines.
Etat de la médecine 2.0 dans le cadre du séminaire trandisciplinarité du centre Edgar Morin.
Présentation par Dominique Dupagne à l'Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales le 19 février 2010
TLM n°108 : Entretien avec le Dr Eric Bouchard : E-Santé, le médecin gardien ...TLM
LA 3E ÉDITION DE CYBERMED, FORUM
CONSACRÉ À LA CYBERMÉDECINE, SE
TIENDRA LE 23 SEPTEMBRE PROCHAIN,
COMME CHAQUE ANNÉE À ANTIBES.
TROIS THÈMES PHARES CETTE ANNÉE :
LA ROBOTIQUE, L’INTELLIGENCE
ARTIFICIELLE ET LA RÉALITÉ VIRTUELLE,
AVEC COMME ENTRÉE EN MATIÈRE UNE
MATINÉE CONSACRÉE AUX ENJEUX
ÉTHIQUES DE LA E-SANTÉ. ENTRETIEN
AVEC LE DR ERIC BOUCHARD, PRÉSIDENT
DU COMITÉ D’ORGANISATION
Boom de la santé connectée, accessibilité du décryptage du génome, bricolages corporels à partir d'organes imprimés, amélioration de la connaissance du cerveau, thérapies génétiques... La santé se réinvente.
Big Data en santé : De la technologie à la thérapie, en passant par la confi...Alain Tassy
Avec la multiplication du nombre de médicaments, l’évolution des méthodes de diagnostic, l’apparition des objets connectés de santé et la médecine participative, le traitement des données devient un élément clef de la médecine. Avec les évolutions technologiques tant en traitement qu’en stockage, le big data ouvre des voies thérapeutiques nouvelles qui vont nécessairement modifier en profondeur la pratique médicale.
Utiliser des algorithmes mathématiques sans pouvoir vérifier explicitement les résultats pose au médecin et au patient un premier problème de confiance. Le partage des données de santé qui sont sensibles, pose des problèmes de sécurité et donc un deuxième problème de confiance. Mettre des règles sur le traitement des données est nécessaire pour établir la confiance. Mais légiférer de façon très restrictive risque de nuire à l’innovation. Imposer un consentement explicite avec obligation de mémoriser ce consentement sur plusieurs années, est un frein au développement du big data car cela tue le business model des industriels. Un consentement a priori, avec liberté de refuser le partage des données pour les personnes qui le souhaitent semble plus adapté au développement de la médecine prédictive et personnalisée.
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
Revue " H n°7 " septembre - octobre 2014
Depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine médical, les start-up se multiplient. Le secteur est porteur, mais elles vont devoir s’imposer face aux géants des télécommunications et du numérique.
COPAINS — En septembre 2011, la voiture de Julien Artu heurte un pilier de pont. S’ensuivent cinq mois d’hospitalisation, dont trois d’alitement. Loin de ses proches, le jeune homme se sent seul et il s’ennuie ferme. Regrettant de ne pas pouvoir échanger avec les autres malades, il se met alors à imaginer un réseau social permettant aux personnes hospitalisées de se retrouver autour de leurs centres d’intérêt. L’idée de My Hospi Friends est née. Trois ans plus tard, l’hôpital Foch à Suresnes (92) est le premier à souscrire au service. Il a déboursé 10 000 euros pour une licence valable deux ans. « Nous leur apportons une image de modernité tout en leur permettant d’améliorer le bien-être des patients », explique Julien Artu, qui espère s’implanter dans une quinzaine d’établissements à l’horizon 2015. Les start-up comme la sienne se multiplient dans le domaine de la e-santé, terme qui recouvre deux domaines distincts. D’un côté, les milliers d’applications liées au bien-être, s’adressant au grand public. De l’autre, les dispositifs numériques destinés aux professionnels. Un secteur en pleine croissance, qui représenterait entre 200 et 300 millions d’euros par an en France selon le syndicat professionnel Syntec Numérique.
reseauprosante.fr
Que sera demain notre santé? La réponse ne dépend pas seulement des progrès de la science médicale, mais aussi des choix politiques, sociaux, économiques que nous allons faire et du jeux des acteurs. Dans cette présentation à un atelier de prospective des acteurs économiques et sociaux de Meurthe-et-Moselle ( CDAES, Nancy – 19 mars 2014) j'insiste sur la nécessité de bousculer les pratiques bureautiques et d'adopter des méthodes de travail participatives qui pourraient épargner des milliards et sauver des vies humaines.
Etat de la médecine 2.0 dans le cadre du séminaire trandisciplinarité du centre Edgar Morin.
Présentation par Dominique Dupagne à l'Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales le 19 février 2010
Conférence : L'innovation dans le secteur de la santé grâce à l'IA (IA C'EST ...Halszka de Breza
L'intelligence artificielle vous en avez déjà sûrement entendu parler et vous savez que son impact sur tous les secteurs économiques apporte de l'innovation et transforme les métiers.
Le secteur de la santé n'est pas une exception. Ce secteur a aussi la particularité d'être complexe, surtout en France, car la protection de la donnée médicale est particulière et délicate. La question se pose forcément : Trop de réglementation tue-t-elle l'innovation ?
Toutes ces questions sont valides et le débat est aujourd'hui plus que nécessaire. Pourtant, peu de spécialistes de la santé savent ce qu'est l'intelligence artificielle, et encore moins comment ça marche et à quoi ça sert.
Si vous êtes un professionnel de la santé et que vous voulez mieux comprendre le sujet, ainsi que les enjeux qui vont transformer votre métier, cette conférence va vous permettre de démystifier le sujet et vous donner des pistes de réflexion !
Au programme :
1- C'est quoi l'intelligence artificielle et comment ça marche
2- Cas concrets d'utilisation d'intelligence artificielle dans le secteur de la santé:
> La lutte contre le Coronavirus
> L'identification automatique du cancer de peau
> La prédiction du risque cardiovasculaire
> La prédiction des épidémies
> Le traitement personnalisé
> La planification de radiothérapies
> La prédiction automatique de l'Alzheimer
3- Le futur du travail et les enjeux en France
Le Mag du 29ème Festival de la Communication Santé avec les projets présentés, les partenaires, des interviews des acteurs du #FCSanté. La remise des prix aura lieu à Paris le 24 janvier 2019 à Paris. Infos sur www.festivalcommunicationsante.fr (places limitées, inscription obligatoire)
Big Data en santé
De la technologie à la thérapie, en passant par la confiance
Cette conférence fait suite à quatre réunions thématiques de Télécom Paristech Santé sur les objets connectés en santé, la sécurité numérique, l’imagerie médicale et la gamification (Pour plus d’information consulter le site de l’association ou Slideshare Telecom-Paristech-Santé). Nous avons donc concentré les débats sur le big data et évité les digressions très naturelles sur les objets connectés qui seront certainement les sources principales des données de santé.
My Web intelligence - Une plateforme open source au service des humanités dig...Amar LAKEL, PhD
La plateforme opensource MyWebIntelligence (ou MyWI,) est un projet de recherche produit par le laboratoire MICA dans le cadre de l’Institut des Humanités Digitales qui vise à fournir un outil stratégique dans l’analyse et l’intelligence de la communication sur Internet.
Il s’agit d’un « crawler » d’une nouvelle génération qui constitue, à partir d’un dictionnaire de mots clés, une base de données des pages web qualifiées au service de l’intelligence stratégique. Il intégrera non seulement de nombreuses sources de données externes et Open Data mais aussi les derniers algorithmes de qualification de données (SNA, TextAnalysis, etc.)
Le CHU de Bordeaux a souhaité participer aux bêta tests de cette plateforme autour d’un projet pilote qui vise à mettre en place une étude débouchant sur une veille du discours thérapeutique et affilié. En effet le web a bouleversé l’ordre du discours médical. Première source d’information du patient et des accompagnants, il est un espace non structuré voire anarchique de prise de parole où la légitimité des savoirs et la hiérarchisation des connaissances s’avèrent difficiles. Pourtant ces « savoirs » sont aujourd’hui de plus en plus prégnant dans l’univers du malade.
MyWebIntelligence peut fournir les moyens d’appréhender, de qualifier et de hiérarchiser une masse de discours considérable afin de cartographier l’univers discursif de l’information médicale pédiatrique. L’ensemble du corps médical pourra ainsi non seulement avoir des études en temps réel sur le discours thérapeutique en ligne mais aussi mieux appréhender les acteurs hétérogènes du savoir et leurs stratégies argumentaires.
Dans la société digitale, si le médecin n’est plus seul dans la prescription médicale, le médecin 2.0 reprend une place prépondérante dans la diffusion de la prescription scientifique.
Surdiagnostic des cancers du sein. Controverse à propos du dépistage. Cours D...Cancer Rose
Description
Cours pour étudiants en médecine sur une thématique « Surdiagnostics des cancer du sein et les controverses à propos du dépistage ». Présentation aimablement mise à disposition par son auteur Dr. Bernard Duperray, à l’association de professionnels de la santé Cancer Rose www.cancer-rose.fr , pour information tout public.
Dr Bernard Duperray est médecin radiologue spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante et un an de pratique à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à la Faculté de Médecine, Université Paris-Descartes.
Dr. Bernard Duperray est l’auteur du livre Dépistage du cancer du sein-La grande illusion, préface par Dr. Cécile Bour, médecin radiologue, membre fondateur de l’association « Cancer Rose ».
Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.
Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.
En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine, notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.
Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.
Jeu de slides utilisés par Jean Michel Billaut au Hubday prediction à Paris le 21/01/2015. Face au dévelopement des technologies de l'Intelligence Artificielle : quel avenir pour les sacchants ? (médecins, interprètes, avocats, etc...)
L'adn, passage obligé pour une belle carrière médicalesRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
C’EST ENTENDU, LE SÉQUENÇAGE DE L’ADN EST EN TRAIN DE RÉVOLUTIONNER LA MÉDECINE. MAIS IL VA AUSSI RÉVOLUTIONNER LA MANIÈRE DONT LES MÉDECINS EXERCENT LEUR ART. LE DR LAURENT ALEXANDRE NOUS EXPLIQUE COMMENT.
On ne le répétera jamais assez : le génome n’explique pas tout. La génétique a révélé la complexité de notre biologie, qui est le fruit d’un mélange de déterminisme génétique, de réponse à l’environnement et de hasard. La plupart des maladies résultent de multiples mutations génétiques associées aux spécificités individuelles de nos modes de vie. L’environnement, qui modifie l’expression de nos gènes, explique le nombre infini de différences entre deux vrais jumeaux.
Et pourtant, la génomique est une bombe. Non parce qu’elle va tout guérir, mais parce qu’elle va permettre l’entrée en force de l’intelligence artificielle dans la pratique médicale. D’ici à 2030, plus aucun diagnostic ne pourra être fait sans système expert. L’analyse complète de la biologie d’une tumeur représente par exemple environ 20 000 milliards de données.
LA LONGÉVITÉ SÉQUENCÉE
Craig Venter, qui a joué un rôle capital dans le programme de séquençage de l’ADN humain, est peut-être le symbole de cette évolution. Il a créé en 2013 Human Longevity Inc. (HLI), qui vise à séquencer des millions de personnes. L’objectif de cette société est de corréler le génotype (ADN et épigénétiqueV avec le phénotype Wétat physique, médical et cognitifV pour créer un logiciel permettant d’optimiser la prise en charge des patients et d’augmenter leur espérance de vie.
...
www.reseauprosante.fr
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L'intelligence artificielle vous en avez déjà sûrement entendu parler et vous savez que son impact sur tous les secteurs économiques apporte de l'innovation et transforme les métiers.
Le secteur de la santé n'est pas une exception. Ce secteur a aussi la particularité d'être complexe, surtout en France, car la protection de la donnée médicale est particulière et délicate. La question se pose forcément : Trop de réglementation tue-t-elle l'innovation ?
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Si vous êtes un professionnel de la santé et que vous voulez mieux comprendre le sujet, ainsi que les enjeux qui vont transformer votre métier, cette conférence va vous permettre de démystifier le sujet et vous donner des pistes de réflexion !
Au programme :
1- C'est quoi l'intelligence artificielle et comment ça marche
2- Cas concrets d'utilisation d'intelligence artificielle dans le secteur de la santé:
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3- Le futur du travail et les enjeux en France
Le Mag du 29ème Festival de la Communication Santé avec les projets présentés, les partenaires, des interviews des acteurs du #FCSanté. La remise des prix aura lieu à Paris le 24 janvier 2019 à Paris. Infos sur www.festivalcommunicationsante.fr (places limitées, inscription obligatoire)
Big Data en santé
De la technologie à la thérapie, en passant par la confiance
Cette conférence fait suite à quatre réunions thématiques de Télécom Paristech Santé sur les objets connectés en santé, la sécurité numérique, l’imagerie médicale et la gamification (Pour plus d’information consulter le site de l’association ou Slideshare Telecom-Paristech-Santé). Nous avons donc concentré les débats sur le big data et évité les digressions très naturelles sur les objets connectés qui seront certainement les sources principales des données de santé.
My Web intelligence - Une plateforme open source au service des humanités dig...Amar LAKEL, PhD
La plateforme opensource MyWebIntelligence (ou MyWI,) est un projet de recherche produit par le laboratoire MICA dans le cadre de l’Institut des Humanités Digitales qui vise à fournir un outil stratégique dans l’analyse et l’intelligence de la communication sur Internet.
Il s’agit d’un « crawler » d’une nouvelle génération qui constitue, à partir d’un dictionnaire de mots clés, une base de données des pages web qualifiées au service de l’intelligence stratégique. Il intégrera non seulement de nombreuses sources de données externes et Open Data mais aussi les derniers algorithmes de qualification de données (SNA, TextAnalysis, etc.)
Le CHU de Bordeaux a souhaité participer aux bêta tests de cette plateforme autour d’un projet pilote qui vise à mettre en place une étude débouchant sur une veille du discours thérapeutique et affilié. En effet le web a bouleversé l’ordre du discours médical. Première source d’information du patient et des accompagnants, il est un espace non structuré voire anarchique de prise de parole où la légitimité des savoirs et la hiérarchisation des connaissances s’avèrent difficiles. Pourtant ces « savoirs » sont aujourd’hui de plus en plus prégnant dans l’univers du malade.
MyWebIntelligence peut fournir les moyens d’appréhender, de qualifier et de hiérarchiser une masse de discours considérable afin de cartographier l’univers discursif de l’information médicale pédiatrique. L’ensemble du corps médical pourra ainsi non seulement avoir des études en temps réel sur le discours thérapeutique en ligne mais aussi mieux appréhender les acteurs hétérogènes du savoir et leurs stratégies argumentaires.
Dans la société digitale, si le médecin n’est plus seul dans la prescription médicale, le médecin 2.0 reprend une place prépondérante dans la diffusion de la prescription scientifique.
Surdiagnostic des cancers du sein. Controverse à propos du dépistage. Cours D...Cancer Rose
Description
Cours pour étudiants en médecine sur une thématique « Surdiagnostics des cancer du sein et les controverses à propos du dépistage ». Présentation aimablement mise à disposition par son auteur Dr. Bernard Duperray, à l’association de professionnels de la santé Cancer Rose www.cancer-rose.fr , pour information tout public.
Dr Bernard Duperray est médecin radiologue spécialiste du cancer du sein, retraité après quarante et un an de pratique à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il enseigne à la Faculté de Médecine, Université Paris-Descartes.
Dr. Bernard Duperray est l’auteur du livre Dépistage du cancer du sein-La grande illusion, préface par Dr. Cécile Bour, médecin radiologue, membre fondateur de l’association « Cancer Rose ».
Cancer Rose est un collectif de professionnels de la santé rassemblés en association.
Des médecins indépendants, ainsi qu’un docteur en toxicologie ont créé le site d’information www.cancer-rose.fr pour vous faire connaître les données scientifiques les plus objectives et les plus récentes sur le dépistage de masse du cancer du sein.
En décryptant et vulgarisant les études scientifiques les plus récentes, publiées dans les plus grandes revues médicales internationales, en analysant la controverse et en en proposant une analyse sociale et féminine, notre objectif est d’informer les femmes concernées par le dépistage de masse afin de les aider dans leur choix et de mettre à disposition des médecins intéressés des outils d’information indépendants.
Cancer Rose fonctionne sans publicité, sans conflits d’intérêt, sans subvention.
Jeu de slides utilisés par Jean Michel Billaut au Hubday prediction à Paris le 21/01/2015. Face au dévelopement des technologies de l'Intelligence Artificielle : quel avenir pour les sacchants ? (médecins, interprètes, avocats, etc...)
L'adn, passage obligé pour une belle carrière médicalesRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°27 - Juillet Août 2016
C’EST ENTENDU, LE SÉQUENÇAGE DE L’ADN EST EN TRAIN DE RÉVOLUTIONNER LA MÉDECINE. MAIS IL VA AUSSI RÉVOLUTIONNER LA MANIÈRE DONT LES MÉDECINS EXERCENT LEUR ART. LE DR LAURENT ALEXANDRE NOUS EXPLIQUE COMMENT.
On ne le répétera jamais assez : le génome n’explique pas tout. La génétique a révélé la complexité de notre biologie, qui est le fruit d’un mélange de déterminisme génétique, de réponse à l’environnement et de hasard. La plupart des maladies résultent de multiples mutations génétiques associées aux spécificités individuelles de nos modes de vie. L’environnement, qui modifie l’expression de nos gènes, explique le nombre infini de différences entre deux vrais jumeaux.
Et pourtant, la génomique est une bombe. Non parce qu’elle va tout guérir, mais parce qu’elle va permettre l’entrée en force de l’intelligence artificielle dans la pratique médicale. D’ici à 2030, plus aucun diagnostic ne pourra être fait sans système expert. L’analyse complète de la biologie d’une tumeur représente par exemple environ 20 000 milliards de données.
LA LONGÉVITÉ SÉQUENCÉE
Craig Venter, qui a joué un rôle capital dans le programme de séquençage de l’ADN humain, est peut-être le symbole de cette évolution. Il a créé en 2013 Human Longevity Inc. (HLI), qui vise à séquencer des millions de personnes. L’objectif de cette société est de corréler le génotype (ADN et épigénétiqueV avec le phénotype Wétat physique, médical et cognitifV pour créer un logiciel permettant d’optimiser la prise en charge des patients et d’augmenter leur espérance de vie.
...
www.reseauprosante.fr
Similaire à Demain, des logiciels de consultation en ligne (20)
L'adn, passage obligé pour une belle carrière médicales
Demain, des logiciels de consultation en ligne
1. LE PR ISRAËL NISAND ESTIME QUE,
D’ICI À DIX ANS, APPARAÎTRONT SUR
INTERNET DES LOGICIELS DE
CONSULTATION (PRENANT EN COMPTE
LES ANTÉCÉDENTS DU PATIENT) ET QUE
CEUX-CI SERONT LARGEMENT UTILISÉS
CAR IL N’EN COÛTERA QUASIMENT RIEN
AU PATIENT. RÉSERVANT, SELON LE
PRÉSIDENT DU CNGOF (COLLÈGE DES
GYNÉCOLOGUES ET OBSTÉTRICIENS
FRANÇAIS) ET FONDATEUR DU FORUM
EUROPÉEN DE BIOÉTHIQUE, LA VISITE
CHEZ LE MÉDECIN AUX SEULS PATIENTS
QUI POURRONT SE L’OFFRIR…
TLM : Comment définiriez-vous l’intelli-
gence artificielle (IA), dont on annonce
le déploiement fulgurant dans le monde
de la santé ?
Pr Israël Nisand : L’intelligence artificielle
consiste en la capacité de machines à inté-
grer, bien au-delà des potentialités du cer-
veau humain, des données massives pour
les analyser et en tirer instantanément des
conclusions de grande précision. Mais je
marquerais d’entrée de jeu une distance
par rapport au terme même d’intelligence
artificielle. Il ne s’agit jamais là que de lo-
giciels, autrement dit rien qui corresponde
à l’intelligence telle qu’on la définit, à sa-
voir la capacité à s’adapter et à créer des
corrélations. Quant à l’intelligence artifi-
cielle dite de deuxième génération, c’est-
à-dire dotée de la capacité d’auto-appren-
tissage, elle n’a rien de commun avec l’in-
telligence à proprement parler. Je rappelle
ici que le terme d’IA nous vient de la cy-
bernétique laquelle modélise le cerveau
comme un ordinateur. Ce qui est bien loin
de correspondre à la réalité. Contraire-
ment aux machines, le cerveau apprend
en fonction d’affects. D’autre part la
conscience de soi, constitutive de l’intelli-
gence humaine, est inaccessible aux ma-
chines, quel que soit leur degré de sophis-
tication. Je ne souscris donc pas à cette
techno-prophétie selon laquelle l’intelli-
gence artificielle pourrait un jour être mue
par le désir de se mesurer aux humains,
jusqu’à vouloir les maîtriser et les détruire.
TLM : En quoi et dans quels champs de
la médecine les applications de l’IA se-
ront-elles effectives ?
Pr I. Nisand : L’intelligence artificielle est
appelée à révolutionner la procédure diag-
nostique. Des logiciels renseigneront le
médecin sur les probabilités de tel diag-
nostic par rapport à un tableau donné. Et
nous y sommes déjà depuis longtemps en
génétique périnatale. Il existe quelque
8 000 maladies génétiques, chacune avec
ses symptômes échographiques et néona-
taux spécifiques. Des moteurs de recherche
renseignés par les généticiens permettent
d’établir la valeur prédictive de chacun de
ces symptômes, de les associer entre eux et
de formuler des propositions diagnos-
tiques, y compris concernant des maladies
excessivement rares. A l’évidence ces aides
vont s’améliorer et toucher toute la méde-
cine. C’est le cas, par exemple, de l’analyse
d’images. Je tiens pour assuré que la radio-
graphie, le scanner, l’IRM, etc. auront suc-
combé d’ici dix ans à la puissance d’ana-
lyse des machines. Ces dernières seront ca-
pables de comparer en une fraction de se-
conde une infinité d’images du même type
et seront dotées de logiciels qui suggère-
ront des propositions diagnostiques tou-
jours plus performantes. En dermatologie,
il a déjà été mis en évidence que
e n t r e t i e n S
7TLM N°111 AVR-MAI-JUIN 2018
uuu
« CELA ADVIENDRA, QU’ON LE VEUILLE OU NON… »
Pr I. Nisand: «Demain des logiciels
de consultation en ligne»
Le Pr Israël Nisand :
« Accéder à un médecin
risque bien de devenir
l’apanage d’une médecine
dite de confort… »
« Je tiens pour assuré que la
radiographie, le scanner, l’IRM,
etc. auront succombé d’ici dix
ans à la puissance d’analyse des
machines. Ces dernières seront
capables de comparer en une
fraction de seconde une infinité
d’images du même type et
seront dotées de logiciels qui
suggèreront des propositions
diagnostiques toujours plus
performantes. »
2. e n t r e t i e n S
9
des machines étaient capables de
poser le diagnostic de mélanome avec au-
tant, sinon plus, de précision et de perti-
nence qu’un bon dermatologue. En cancé-
rologie, nous disposerons bientôt d’outils
de proposition de diagnostics extrême-
ment puissants.
TLM : Peut-on imaginer un système de
soins réservant à des machines la prise en
charge de certains types de consultation ?
Pr I. Nisand : Cela adviendra, qu’on le
veuille ou non. Je ne serais pas surpris que
d’ici 10 ans l’on voit apparaître des logi-
ciels de consultation et qu’ils soient large-
ment utilisés. La médecine à deux vitesses
est là. Il n’en coûtera quasiment rien de se
brancher sur un logiciel qui aura vos anté-
cédents, votre carte génétique, votre anté-
riorité biologique, et d’obtenir de la ma-
chine un avis. Il faut même s’attendre à
trouver sur Internet des offres de soins
étagées selon que la machine prenne en
compte ou non l’ensemble des antécé-
dents personnels et familiaux, le passé
biologique, etc. En revanche, accéder à un
médecin susceptible de manifester son
empathie, de discuter et de réagir, risque
bien de devenir l’apanage d’une méde-
cine dite de confort réservée à ceux qui
pourront se l’offrir.
TLM : Les facultés de médecine prépa-
rent-elles les étudiants à ce nouvel état
du système de santé ?
Pr I. Nisand : Hélas non. Certes, il y a des
stages de numérique pour ceux qui le sou-
haitent, mais aucun apprentissage n’est dé-
livré ne serait-ce qu’en matière de bases de
données. Les facultés de médecine n’ont
pas encore changé de vitesse.
TLM : Quel jugement éthique porter sur
un système de soins où la machine oc-
cupe une telle place ?
Pr I. Nisand : L’éthique médicale pourrait
se définir comme l’organisation des rap-
ports entre le médecin et le patient. Elle
n’est convoquée qu’entre des interlocu-
teurs humains. S’agissant d’un rapport
avec une machine où il ne s’agit que de
juger de la performance de tel ou tel mo-
teur de recherche, nous ne sommes plus
dans le champ de l’éthique médicale.
Néanmoins il se pose au plan éthique des
questions très difficiles liées à l’utilisation
collective et massive de données person-
nelles. Le secret médical risque d’en être la
première victime, la seconde en étant le
respect de l’identité et de la confidentialité
des personnes. Et cela non par la violation
du secret mais par la volonté délibérée des
personnes de confier, à un titre ou à un au-
tre, leurs données de santé à des systèmes
informatiques. Stockées dans ces sys-
tèmes, ces données seront l’objet de la
convoitise de quantité d’acteurs écono-
miques ou politiques. Les pouvoirs pu-
blics notamment pourraient être tentés
d’opérer un certain nombre de croise-
ments à partir de ces données : par exem-
ple, l’exposition à l’alcool ou la vaccina-
tion par rapport aux pathologies qui leur
sont afférentes. Ce qui dans un temps ini-
tial constitue un véritable intérêt collectif
risque, dans un second temps, de porter
atteinte aux libertés individuelles.
TLM : Augmenter l’homme est-ce en-
core de la médecine ?
Pr I.Nisand: Ce sont les mêmes moyens qui
permettent de réparer et d’augmenter, la
limite est donc ténue entre médecine « ré-
parante » et médecine « augmentante ».
Originairement la médecine consiste à in-
tervenir sur le corps humain pour le modi-
fier. Tout homme, aujourd’hui, est aug-
menté : son espérance de vie est sans com-
mune mesure avec celle de ses ancêtres, il
est en meilleure santé, vacciné, etc. Depuis
la nuit des temps l’espèce humaine
cherche à corriger ce patrimoine natif qui
la rend si vulnérable, l’homme augmenté
prolonge le même sillon, et avec des
moyens bien plus puissants. Et ne croyez
surtout pas que l’on s’en privera. Dès que
nous serons armés pour lutter contre la
DMLA, la mucoviscidose ou la myopathie
nous le ferons. Si une technique de génie
génétique permet de corriger la myopa-
thie, quel politique demandera aux myo-
pathes de bien vouloir rester dans leur fau-
teuil roulant ! Mais ce qui advient au-
jourd’hui est inédit dans l’histoire du
monde. Pour la première fois une espèce
vivante est en mesure de se retourner sur
sa création. Nous avons déchiffré notre al-
phabet génétique et avons appris à en mo-
difier les lettres et les mots. Pourquoi alors
laisser à la nature le choix parmi les propo-
sitions mutationnelles ! Il faut lui substi-
tuer le nôtre, bien plus sélectif et de réali-
sation incomparablement plus rapide !
TLM : Incorporer une puce dans le cer-
veau pour en augmenter les perfor-
mances, est-ce encore de la médecine ?
Pr I.Nisand: Si demain nous étions capa-
bles d’identifier les 30 à 40 gènes modi-
fiant l’intelligence, ce qui arrivera sans
doute dans 10 à 20 ans, et qu’une thérapie
génique puisse agir sur l’intelligence
moyenne des personnes, croyez-vous que la
France resterait les bras croisés en attendant
que ses voisins aient fini de s’y mettre !
TLM : Est-ce à dire que, à terme, il n’y
aura plus de distance éthique tenable ?
Pr I.Nisand: Il faut poser la question, mais
elle mobilisera peu. Tout simplement parce
que nous ne sommes pas capables d’écrire
une éthique universelle et universellement
contraignante. D’autres contrées, porteuses
d’autres cultures, n’ont pas nos réticences
et se moquent éperdument de la réflexion
éthique qui est la nôtre. Il nous faudra
mettre un peu d’eau dans notre vin si
nous ne voulons pas être dépassés par la
partie de l’humanité qui aura su prendre
le train à grande vitesse de cette évolu-
tion. Il est essentiel d’avoir des comités
d’éthique mais ils seront comme à l’ac-
coutumée amenés à entériner les évolu-
tions une fois celles-ci acceptées par tous.
Très clairement je pense que rien n’arrê-
tera l’espèce humaine qui, de tout, sait
faire le pire comme le meilleur.
Propos recueillis par
Bernard Maruani ■
inisand@me.com
TLM N°111 AVR-MAI-JUIN 2018
« Les prouesses diagnostiques
obtenues grâce à l’intelligence
artificielle, qu’il s’agisse
de génétique, d’imagerie
ou de dermatologie toucheront,
à terme, toutes les spécialités
médicales. La puissance de
calcul phénoménale des
machines va révolutionner
la démarche diagnostique,
y compris celle des maladies
très rares…»
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