SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  48
Dans un sens courant, la production désigne la fabrication de biens ou la mise à disposition de services propres à
satisfaire des besoins individuels ou collectifs.
Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), "la production est l’activité économique
socialement organisée consistant à créer des biens et des services s’échangeant habituellement sur le marché ou
obtenus à partir de facteurs de production (travail, machines, outils, etc.) s’échangeant sur le marché".
Au sens économique, cela signifie que l’on ne parle de production que sous certaines conditions :
l’activité doit être légale et déclarée (le travail au noir, illégal et non déclaré, et le travail domestique réalisé chez soi,
ménage, cuisine, bricolage, jardinage, ne sont pas considérés comme une production) ;
l’activité doit créer des biens (produits matériels) et des services (produits immatériels) s’échangeant sur un marché
ou être le résultat d’un travail rémunéré.
L’Insee distingue la production marchande et la production non marchande.
La production marchande correspond à la production de biens et de services destinée à être vendue sur un
marché et dont le prix couvre au moins les coûts de production. Ces biens sont produits par des entreprises.
La production non marchande comprend les services gratuits ou quasi-gratuits (échangés contre une
contribution inférieure à 50% de leur coût de production). Ces services sont fournis par les administrations
publiques ou les organisations à but non lucratif (associations, etc.).
Par convention, tous les biens matériels sont considérés comme marchands. Toutefois, si un bien est vendu à
moins de 50% de son coût, on considère alors qu’il s’agit d’un service rendu et non d’un bien vendu.
Les services peuvent être marchands (le conseil, la publicité, etc.) ou non marchands (la police, la justice, la
défense, etc.).
Le même type de service peut être marchand ou non marchand, selon qu’il est fourni par l’État ou le marché
(domaine de la santé, de l’éducation, etc.).
b Le facteur Travail:
1 Aspect Quantitatif:
Il est constitué de la population active. La population active est composée des personnes en âges de travailler ayant
un emploi ou en recherche de travail. Les membres du clergé font partie de la population active. La population active
a fortement augmentée pendant les trente glorieuses et les vingt dernières à cause du baby boom. A partir de 68, la
population active explose avec l'arrivée des babys boomers et les émigrés et la féminisation du travail. Cette
population active doit baisser avec l'arrivée du papy boom qui va s'étendre sur plusieurs années. Sur le marché du
travail il y a rencontre entre offre et demande de travail. L'offre de travail est constituée de la pop active et les
demandeurs sont les entreprises.
Le volume de la population active a augmenté grâce aux femmes et à l'immigration. L'aspect quantitatif est influencé
par le temps de travail. En 1936 on a limité pour la première fois le temps de travail à 40h par semaine. Réduction de
durée légale du travail sur la vie, allongement de la durée d'études, et augmentations des jours fériés et des congés
payés.
2 Aspect qualitatif:
On constat une évolution des compétences et qualifications. La précarité s'accroît pour plusieurs raisons:
La crise économique, concurrence internationale, extranational et déréglementation (supprimer ou réduire les
rigidités du droit de travail, , la précarité s'accroît du fait d'une flexibilité dans la gestion des salariés
La valeur ajoutée est un indicateur économique qui permet de mesurer la valeur de la production réalisée au
sein d’une entreprise. En comptabilité nationale, la somme des valeurs ajoutées brutes d’un pays représente
son PIB.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) définit la notion de valeur ajoutée
comme “la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire”.
La valeur ajoutée se définit ainsi comme le solde du compte de production qui permet de mesurer la valeur de
la production réalisée au sein d’une entreprise. Cette notion ne doit pas être confondue avec celle du chiffre
d’affaires. Ce dernier représente la somme de l’ensemble des ventes de l’entreprise.
Pour calculer la valeur ajoutée, il faut soustraire du chiffre d’affaires de l’entreprise le montant total de ses
consommations intermédiaires, à savoir la valeur des produits achetés à d’autres entreprises pour être
incorporés dans la production. La valeur ajoutée obtenue est la valeur ajoutée brute. La valeur ajoutée nette
prend en compte l’usure du capital (l’amortissement).
La répartition de la valeur ajoutée
La répartition de la valeur ajoutée est un enjeu économique majeur et revêt une dimension politique forte. Elle
détermine la répartition des fruits de la production économique entre travail, capital et revenus prélevés par
l’État.
La valeur ajoutée se répartit entre revenus du travail (les salaires), revenus du capital et prélèvements de l’État
ou, plus simplement, entre les salaires, les bénéfices (mesurés en général par l’excédent brut d’exploitation) et
les impôts.
Une augmentation de la part de la valeur ajoutée allant aux salaires vise à favoriser l’accroissement de la
demande et ainsi à stimuler l’offre et l’emploi.
Si la part allant aux propriétaires du capital (les actionnaires) augmente, elle doit leur permettre de continuer
d’apporter des capitaux dans une entreprise jugée rentable et de financer plus facilement les investissements.
La répartition du partage de la valeur ajoutée est globalement stable en France depuis trente ans. Selon
l’INSEE, la part des salaires et traitements bruts était de 42,6% en 2016 (contre 40,9 % en 1990).
3 La productivité:
Productivité du travail: Quantité produite / quantité de travail .
On peut calculer en volume ou en valeur. Cet indicateur permet de mesurer l'efficacité de travail et d'établir des
comparaisons dans le temps et entre entreprises. Les écarts de productivités entre entreprise expliquent les écarts
de coûts et de prix. La productivité conditionne la compétitivité des entreprises. L'objectif de l'entreprise est de
réaliser des gains de productivités.
Les moyens de faire de la productivité:
- Limiter la production
- Réduire les effectifs
- Intégrer plus de flexibilité
- Intégrer du capital technique
- En augmentant les compétences
Le facteur capital:
Au niveau de l'entreprise (micro-économie) il y a un sens comptable c'est l'apport financier ou matériel des
associés
Capital technique = outil de production (machines, terrains….)
Au sens macro-économie (nation) on parle de capital financier il s'agit de l'ensemble des actifs financiers émis
par les entreprises et les administrations (actions, obligations, bon du trésors).Le capital fixe constitué de
l'ensemble des biens d'équipement qu'ils soient individuels ou collectifs. La production du capital est calculée
de la manière suivante:
Productivité du capital= quantité produite/ quantité du capital.
Lorsqu'on fait un investissement de capital en entreprise cela permet des gains de productivité sur le facteur
travail. L'investissement qui est l'opération économique qui permet l'accroissement ou le renouvellement du
capital.
Il y a trois types d'investissement:
- Investissement de capacité à investir car accroissement de la demande
- Renouvellement
- Modernisation
La production correspond aux biens et/ou aux services produits. Les ressources, également appelées facteurs
de production, désignent plusieurs éléments : le travail, le capital technique (machines, outils, etc.), les
consommations intermédiaires (matières premières, énergie, etc.), le capital financier investi, etc.
La productivité d’un salarié, d’une entreprise ou d’une économie peut être calculée. Lorsqu'on mesure la
productivité du travail, on compare alors une production donnée avec la quantité de travail nécessaire à cette
production. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) parle de productivité
apparente du travail.
D'autres productivités que le travail sont également mesurables. Le calcul de la seule productivité du travail
peut en effet être insuffisant, car il ne donne qu’une vision partielle de l’efficacité du facteur travail. Si une
entreprise utilise, par exemple des équipements plus modernes qu’une autre entreprise concurrente, la
performance des salariés ne sera pas équivalente. Il faut alors mesurer la productivité apparente du capital
pour obtenir une vision plus précise de la performance des deux entreprises. On calcule également une
productivité totale (productivité globale des facteurs) qui est une moyenne des productivités apparentes
Les gains de productivité
L’amélioration de la productivité permet à l’entreprise d’accroître ses revenus. Si les salariés produisent par
exemple avec le même nombre d’heures de travail une quantité de biens supérieure, l’entreprise réalise un gain,
appelé gain de productivité.
L’un des principaux facteurs d’amélioration de la productivité (perfectionnement des moyens de production) est le
progrès technique.
Les gains de productivité qui sont liés à l’amélioration des facteurs de production constituent une ressource
supplémentaire que l’entreprise peut répartir entre les salariés (augmentation des salaires), les consommateurs
(baisse des prix des biens), les propriétaires (hausse des dividendes), etc.
Les investissements peuvent être matériels et immatériels
Les investissements immatériels:
- Recherche, développement
- Formation (personnel)
- Marketing, publicité, communication
- Acquisitions logicielles, marques…
Un investissement est une anticipation du marché (indicateur macro-économique).
Les taux d'intérêts (autres facteurs d'investissements) vont réduire le coût d'investissement ce qui rentabilise encore plus
- la concurrence
- le progrès technique: c'est l'innovation au sens nouveau produit mais aussi des procédés et de l'organisation de la
production.
Le progrès technique est l'élément pour déterminer l'essentiel de l'investissement capital car il accroît directement les
gains de productivité. Le progrès techniques est à l'origine de la consommation de masse et de la production (30
glorieuses)
Le progrès technique baisse les coûts de production ce qui entraîne une baisse des prix de vente, ce qui accroît les
parts du marché donc plus de capacité à investir de nouveaux
Le progrès techniques est à l'origine de perte d'emplois on peut alors substituer le capital travail
Le progrès technique est créateur d'emplois pour deux raisons:
C'est ce qu'on appelle la théorie du déversements, détruis des emplois pour en créer d'autres. Ce qui explique que
malgré la population active, le taux du chômage reste à environ 10 %. Cette théorie du déversement nécessite une
grande mobilité du temps du facteur travail
5 Le système productif:
Les entreprises sont classées par branches et secteur lorsqu ’on détermine l'activité principale de l'entreprise cela à
une incidence sur la convention collective. L'activité principale s'appel le secteur d'activité, une entreprise peut
appartenir à un secteur mais à plusieurs branches. Colin CLARK (1905/1985) a inventé un système de classification en 3
secteurs: Primaire, secondaire et tertiaire.
- Primaire : Agriculture, pêche et sylviculture
- Secondaire: Industrie et BTP
- Tertiaire: Commerce, services marchands et non marchands.
Dans le secteur primaire il y a une baisse fulgurante dans la part du PIB.
Le secteur secondaire a augmenté grâce aux révolutions industrielles et a baissé après les chocs pétroliers dans sa
part du P.I.B. A partir des années 80 ce secteur a eu de la concurrence et la mondialisation. Ex: Sidérurgie et textile
Dans le secteur tertiaire forte augmentation et hausse continue. Beaucoup d'activités sont classées dans ce
secteur. Il est nuancé au niveau de la productivité, flexibilité. Beaucoup d'activités qualifiées.
Nos activités sont classées en secteurs privés et publics, l'état fait de la production marchande et non marchande.
Les deux périodes où l'état a développé son " marché", les confiscations après la seconde guerre mondiale et la
nationalisation. A partir de 1986 l'état s'est désengagé et a privatiser les entreprises. L'état s'est presque
désengagé de la production marchande.
L'état de moins en moins interventionniste d'un point de vue économique. Il se recentre sur certaines activités:
justice, sécurité………… (Régaliennes). Régalienne : pouvoir attaché à la couronne.
On constate également que notre système productif subit une vague de concentration (réalisation d'une part
croissante de la production par un nombre décroissant d'entreprise dont la taille est de plus en plus grande).Les
moyens de cette concentration: le rachat, fusion…
Il y a des fusions, absorption avec une OPA (offre publique d'achat)
Il s'agit de proposer une offre d'achat à tous les actionnaires pour racheter les actions de l'entreprise à un prix
qui est supérieurs au prix du cour de la bourse. L'objectif étant de prendre le contrôle de l'entreprise.
Les raisons de la concentration:
- baisser les coûts de production : économie d'échelle (réduit coût de production en augmentant le volume)
- augmenter le marché : être sur le marché européen et passer au marché mondial
- se retourner un avantage de domination dans sa filière: fournisseur, approvisionnement (amont) et
distribution (aval)
Le système productif s'est internationalisé, la concentration lui permet d'autant mieux mais on a aussi assisté à
une déréglementation au travers d'organisme comme l'OMC.
CONSOMMATION
Dans l'ensemble, la consommation, destructrice de valeur, s'oppose à la production, créatrice de valeur. Pour aller
plus loin, la consommation désigne la partie des revenus des ménages qui n'est pas épargnée et donc utilisée
immédiatement. Elle se distingue ainsi de l'investissement qui implique une pérennité dans le temps.
Le code de la consommation est le code qui regroupe les dispositions législatives relatives au droit de la
consommation, qui est un sous-ensemble du droit des affaires.
Quels sont les différents types de consommation en économie ?
Dans le cas des biens durables, la comptabilité nationale dissocie la consommation intermédiaire (matières premières
ou énergie, frais marketing, dépenses de gestion, etc.) et la consommation finale. Celle-ci se définit par le fait de
satisfaire un besoin en eau ou en nourriture, par exemple, mais inclut aussi les dépenses en santé, éducation et
logement. La consommation finale, appelée aussi consommation privée, comprend également l'autoconsommation
dans le cas où les ménages consomment leur propre production.
Qu'est-ce que l'indice des prix à la consommation ?
L'indice des prix à la consommation appelé aussi IPC mesure l'évolution du niveau moyen des prix des biens et
services consommés par les ménages, balancés par leur part dans la consommation moyenne des ménages. L'IPC
permet de mesurer l'inflation sur une période et par conséquent l'évolution de la valeur de la monnaie.
Au sein de l'Union européenne, les indices de prix nationaux ont été harmonisés pour faciliter les comparaisons
internationales. On parle alors d'indice des prix à la consommation harmonisé.
Pourquoi parle-t-on de société de consommation ?
La société de consommation est la conséquence même du capitalisme
De manière courante, une société est dite de consommation lorsque les consommateurs sont incités à consommer
des biens et des services de manière régulière et abondante. La société de consommation est la conséquence
même du capitalisme, qui exige un besoin de croissance économique directement liée à l'accumulation de capital.
Plusieurs critères régissent les actes de consommation : le pouvoir d'achat, le niveau des prix, les usages
sociaux, l'accès au marché, la réglementation, l'offre des fournisseurs, les effets de la concurrence (à l'échelon
local ou dans le cadre de la mondialisation).
Crédit à la consommation
Accordé par un établissement bancaire, le prêt à la consommation est octroyé aux ménages afin de leur
permettre de financer des achats de biens et de services. Par exemple, il permet de financer de nombreux
projets comme un mariage ou l'achat d'une voiture. Il existe différents types de crédits à la consommation
comme le prêt personnel (achat de bien sans justificatif), le crédit affecté (pour un achat spécifique), le crédit
renouvelable (pour des dépenses du quotidien) ou encore la location avec option d'achat. Le but est d'obtenir
les meilleurs taux possibles.
LE MARCHE
Le marché est la rencontre entre une offre et une demande qui permet d’établir les quantités échangées et de
fixer le prix de ce qui est échangé.
Ce qui est échangé peut être très divers des biens (voitures, carottes, machines-outils, etc.), des services (celui
des coiffeurs, des médecins, des comptables, etc.) mais aussi du travail (effectué par un salarié pour un
employeur), de l’argent (emprunté et prêté sur les marchés financiers), etc.
Enjeux
Le premier enjeu concerne la nature de ce qui est marchand et de ce qui est non marchand. La théorie
néoclassique se base sur deux critères (rivalité et excluabilité) pour réserver la production non marchande à
certains biens collectifs purs (non rival et non excluable) comme la Justice ou la Défense. Toutefois, est-ce la
nature des biens qui définit en réalité si la production sera marchande ou non ? Dans le domaine de la santé,
de l’éducation, de la sécurité n’existe-t-il pas dans la réalité des productions à la fois marchande et non
marchande ?
Si la production marchande est régulée par le jeu du marché, le principe régulateur de la production non
marchande est plutôt d’ordre politique. L’un est-il plus efficace que l’autre ? L’un est-il plus juste que l’autre ?
Mais sur quels critères baser des jugements : l’égalité, le mérite, le respect de la nature humaine (penser à un
marché des organes pour réduire la pénurie d’organe et inciter à l’offre) ?
Lorsque l’on parle de marché, on pense au marché concurrentiel qui sert le consommateur et le producteur.
Pour que le producteur gagne de l’argent, il lui faut satisfaire les besoins des consommateurs : tout le monde
est gagnant. En suivant son intérêt personnel, on satisfait les intérêts de tous. C’est l’idée de « main invisible ».
Mais un marché par lui-même est-il ou reste-t-il toujours concurrentiel ? Ne faut-il pas des règles pour éviter la
formation de monopoles ou de cartel qui peuvent nuire aux intérêts des consommateurs ? Faut-il protéger, à
l’inverse, celles que la concurrence oblige à innover, au bénéfice de ses clients ? Qu’en est-il du marché du
travail : la liberté ne doit-elle pas être encadrée sous peine de faire vivre dans la pauvreté ou l’insécurité de
nombreux individus ? Bref ! Est-il vraiment pertinent d’opposer marché et Etat ?
Une des fonctions du marché est de déterminé un prix. Si le prix de marché rémunère ceux qui offre leurs
produits, il doit être suffisamment élevé. Mais, il est un coût pour les demandeurs : il doit être bas. Quoi qu’il
en soit, il informe sur le prix que sont prêts à payer les demandeurs et sur le prix auquel les offreurs veulent
bien vendre. Mais, le prix prend-il en compte toutes les informations aussi bien du côté de l’offre que du côté
de la demande pour établir un prix « juste » ? Prend-il en compte, par exemple, l’ensemble des conditions de
de travail pour produire ? Les activités marchandes ne sont-elles pas à l’origine d’externalités dont le prix ne
tient pas compte et qui jouent sur le bien-être ?
Indicateurs
Un indicateur, la production marchande, mesure l’importance des échanges des biens et de services dans un
pays.
Le prix sur un marché est en lui-même un indicateur de l’état d’un marché : si le prix d’un produit baisse, par
exemple, c’est qu’il est moins demandé ou que son offre a été supérieure à la demande. C’est l’information
inverse que donne une hausse des prix.
Erreurs Fréquentes
Croire que le marché sans intervention de l’Etat peut régler l’ensemble des problèmes économiques.
A l’inverse croire que le marché est une institution totalement néfaste qui facilite l’exploitation des travailleurs,
la pollution etc. et donc croire donc que l’Etat est la solution à tous les problèmes économiques.
Le prix et les décisions des agents économiques
Qu’est-ce que l’échange économique ?
L’échange économique est un acte de cession avec contrepartie entre deux unités économiques. Il peut
prendre la forme d’un troc ou d’un échange monétaire. Il y a troc lorsqu’il y a échange d’une marchandise
contre une autre marchandise. Il y a échange monétaire lorsqu’il y a échange d’une marchandise contre de la
monnaie et échange de cette monnaie contre une autre marchandise.
Dans les sociétés modernes, la plupart des échanges s’effectuent en utilisant la monnaie. Le prix est alors la
quantité de monnaie fournie en contrepartie d’un bien.
Pourquoi échange-t-on ?
Dans une économie basée sur la division du travail et la spécialisation des hommes, l’échange marchand est
devenu nécessaire et indispensable. En effet, aucun individu ne peut produire la totalité des biens et services
nécessaires à la satisfaction de ses besoins. L’échange marchand pacifie les relations sociales : chacun renonce
à la violence pour l’appropriation des biens produits par les autres individus.
Qu’est-ce qu’un marché ?
L’échange s’opère sur différents marchés qui, pour nombre d’entre eux, ont aujourd’hui une dimension
internationale. Un marché est un lieu de confrontation entre l’offre et la demande d’un bien où se
déterminent les quantités échangées et le prix de leur cession. Les quantités et les prix peuvent être
déterminés en la présence physique des coéchangistes (marché du village) ou sans leur présence au
moyen de réseau d’information et de communication à distance (marché boursier).
Quels sont les différents types de marchés ?
Les marchés sont très divers : il y a autant de marchés qu’il y a de biens économiques susceptibles de
faire l’objet d’échange. On distingue :
Les marchés des biens et services (échange de biens et services contre de la monnaie).
Le marché du travail (échange de la force du travail contre un salaire monétaire).
Les marchés des capitaux (des fonds sont offerts en échange de titres : actions, obligations…).
Des intermédiaires plus ou moins nombreux s’intercalent souvent entre les producteurs (offre) et les
consommateurs d’un bien (demande).
Quelles sont les règles qui assurent le bon fonctionnement du marché ?
Le bon fonctionnement du marché repose sur des règles qui visent à sécuriser les transactions. L’ensemble de
ces règles constitue un cadre institutionnel qui peut être défini par les intervenants eux-mêmes ou par les
pouvoirs publics. Les principales règles nécessaires au bon fonctionnement d’un marché sont :
Le respect des règles de la concurrence
La garantie de la bonne exécution des contrats
L’accès à l’information des intervenants sur le marché
La confiance mutuelle entre les intervenants sur le marché
Quel est le rôle des prix en économie de marché ?
Le prix est l’expression monétaire de la valeur d’un bien. Il est le résultat de la rencontre de l’offre et de la
demande sur un marché.
Le prix est un indicateur de rareté d’un bien ou d’un service : un prix élevé signale que le produit existe en
quantité limitée.
Le prix est un signal sur la situation du marché : un prix élevé, signale que l’activité est rentable. Cela
encourage d’autres entreprises à rejoindre le secteur.
Le prix est un mécanisme incitatif : si la demande pour un bien augmente, le prix va donc augmenter incitant
les entreprises existantes à produire plus.
Le prix est un processus de rationnement : si la demande pour un bien augmente, le prix va donc augmenter et
la quantité demandée va être réduite (rationnement).
Le prix est souvent une variable déterminante dans la prise de décision. Pour prendre des décisions, les agents
économiques tiennent compte des coûts de l’opération envisagée, des avantages qu’ils escomptent obtenir de cette
décision et du risque que les avantages obtenus ne soient pas à la hauteur du coût.
Qu’est ce que la « loi » de l’offre et de la demande ?
Les économistes considèrent que le prix d’un bien suit généralement une « loi » dite de l’offre et de la demande.
Cette « loi » peut s’exprimer ainsi : lorsque la quantité offerte d’un bien est supérieure à la quantité demandée, le
prix de ce bien baisse. Inversement, quand la quantité demandée est supérieure à la quantité offerte, le prix
augmente.
Quelle est l’influence du prix sur le comportement des producteurs ?
Les producteurs font un choix entre les biens à produire en fonction du prix. Si le prix d’un bien est suffisamment
élevé pour qu’ils dégagent un profit suffisant, ils produiront ce bien.
Les prix orientent les producteurs vers l’utilisation des facteurs de production les moins chers. Ainsi, ils peuvent
substituer du capital au travail s’ils jugent le prix du travail trop élevé par rapport à celui du capital.
Lorsque le prix d’un bien augmente, les offreurs sont incités à augmenter leur offre pour augmenter leur profit.
De nouveaux offreurs sont attirés sur le marché, d’où une augmentation des quantités offertes.
Lorsque le prix d’un bien baisse, les producteurs dont les coûts de revient sont élevés par rapport au prix du
marché ne produiront plus ce bien.
Quelle est l’influence du prix sur le comportement des consommateurs ?
Les effets de la variation du prix d’un bien sur le comportement du consommateur sont
L’effet de substitution : face à l’augmentation du prix d’un bien, le consommateur substitue le produit le moins
cher au produit le plus cher.
L’effet revenu : la baisse du prix augmente le pouvoir d’achat du revenu du consommateur. Cette hausse de
revenu peut être consacrée à augmenter la consommation d’autres produits.
Qu’est-ce que l’élasticité de la demande par rapport au prix ?
L’élasticité permet de mesurer la sensibilité de réaction de la demande à une variation de prix.
C’est le rapport entre la variation de la quantité demandée en pourcentage et la variation du prix en pourcentage.
Exemple : si une hausse de prix de 1% d’un bien entraîne une baisse de la demande de 5%, l’élasticité est de –
5%/+1% = -5.
La demande des biens de première nécessité et ne comportant pas de substitut, est faiblement élastique (élasticité
comprise entre -1 et 0).
La demande des biens ayant des substituts proches est relativement élastique (élasticité inférieure à -1).
La demande des biens de luxe reste fixe quelle que soit la variation de prix (élasticité égale à 0).
Comment est déterminé le prix d'un bien ou d'un service sur un marché ?
La détermination du prix d’un bien ou d’un service dépend de plusieurs variables internes et externes. L’entreprise
doit tenir compte des coûts de production du bien vendu, des attentes des clients, du cadre réglementaire et de la
structure du marché.
Les variables internes à l’entreprise
Le premier objectif de l’entreprise est de réaliser des profits afin d’être rentable. Elle doit donc couvrir ses coûts de
production et l’ensemble de ses charges
L’entreprise calcule le coût de production unitaire (par produit ou par service) pour en déduire le coût de revient
unitaire. Le prix de vente doit permettre de dégager une marge bénéficiaire (le bénéfice de l’entreprise) et de
couvrir le coût de revient unitaire et les charges fixes (celles qui ne varient pas en fonction du volume de la
production comme le loyer d’un atelier) et variables (celles qui dépendent des quantités produites comme les
matières premières, l’énergie, etc.)
Les variables externes à l’entreprise
La sensibilité des clients à l’égard du prix est déterminante dans la fixation du prix de vente. La sensibilité dépend
de la nature du produit ou du service. Pour certains biens, une variation à la hausse ou à la baisse du prix n’a que
peu d’influence sur les volumes achetés (cas des produits de première nécessité dont il est difficile de se passer
comme le sucre ou le sel). En revanche, pour d’autres biens, une baisse du prix de vente entraîne une
augmentation significative de la demande (cas des biens de moindre nécessité comme les produits de mode). On
parle d’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix (élasticité-prix de la demande), celle-ci permet de
mesurer la sensibilité de la demande aux variations du prix.
La segmentation du marché est une pratique courante qui consiste pour l’entreprise à ajuster le prix du bien ou du
service au prix que chaque catégorie de clients (on parle de segment) est disposée à payer. Les compagnies
aériennes proposent par exemple pour un même vol des prix différents selon la classe (touriste, première, affaires,
etc.) ou la date d’achat du billet (plus le billet est acheté à l’avance plus son prix est bas).
La réglementation joue un rôle sur la fixation du prix de vente dans certains secteurs d’activité pour lesquels les prix
sont réglementés par l’État (livre, médicament). La variation des prix est strictement encadrée afin notamment
d’éviter des abus ou de protéger des secteurs d’activité fragiles.
La structure du marché est une autre variable importante :
sur un marché concurrentiel, aucune entreprise ne détient à elle seule le pouvoir d’influencer le prix de vente car
l’offre est suffisamment abondante. C’est donc le rapport entre l’offre et la demande qui détermine les prix ;
sur un marché monopolistique, une seule entreprise a l’exclusivité du bien vendu. Cette situation lui confère le
pouvoir de fixer les prix à un niveau plus élevé que sur un marché concurrentiel ;
sur un marché oligopolistique, réunissant un faible nombre d’entreprises face à une multitude de clients, la
structure du marché peut conduire soit à une guerre des prix afin de gagner des parts de marché ou à une entente
sur les prix afin d’éviter les conséquences négatives d’une guerre des prix. Cette dernière pratique qui enfreint les
règles de la concurrence est interdite par la loi.
la concurrence
La concurrence au sens courant correspond à une situation de marché dans laquelle plusieurs vendeurs ou
acheteurs d’un même produit se confrontent.
La concurrence au sens économique décrit une structure de marché où vendeurs et acheteurs sont en nombre
suffisant pour qu’aucun n’ait le pouvoir d’exercer une influence sur le prix. Dans ce cas, l’offre et la demande
déterminent le prix d’équilibre du marché.
Les différents degrés de concurrence
Concurrence pure et parfaite
La concurrence est pure si trois hypothèses sont réunies :
le nombre d’agents économiques présents sur le marché est tel qu’aucun ne peut influencer à lui seul les prix (on
parle d’atomicité du marché) ;
les produits échangés sont identiques et substituables (homogénéité des produits sur le marché) ;
aucune barrière à l’entrée ou à la sortie des acteurs sur le marché (libre entrée sur le marché).
La concurrence est parfaite si deux hypothèses sont réunies :
l’information des agents économiques est totale (transparence du marché) ;
les facteurs de production, le capital et le travail nécessaires à la production des biens, sont mobiles.
Concurrence imparfaite
Si une seule des conditions de la concurrence pure et parfaite n’est pas vérifiée (dans la réalité, les cinq
hypothèses le sont très rarement simultanément), la concurrence est qualifiée d’imparfaite.
Les imperfections de la concurrence peuvent conduire à des situations où certains acteurs économiques
détiennent un pouvoir de marché. Dans ce cas, les vendeurs d’un même produit bénéficient d’un pouvoir de
monopole, qui leur donne la possibilité de fixer le prix et de profiter ainsi d’une rente durable (rente dite de
monopole).
Concurrence "juste et équitable"
Les États s’attachent à protéger la concurrence en imposant un cadre juridique spécifique aux entreprises. La
notion de concurrence "juste et équitable" vise ainsi à permettre une compétition équilibrée entre acteurs du
marché, à préserver l’esprit d’entreprise et à garantir les meilleurs prix pour les consommateurs.
Qu'est-ce qu'un monopole ?
Un monopole est une situation de marché dans laquelle un seul vendeur fait face à une multitude d’acheteurs. Le bien
ou le service distribué ne doit pas être substituable. De fait, les vrais monopoles sont très rares, car dans la plupart des
cas, d’autres produits peuvent remplir la même fonction.
Par exemple, avant l'ouverture du transport ferroviaire à la concurrence, la SNCF disposait d'un monopole mais celui-ci
était concurrencé par d'autres modes de transport comme la route ou l'avion.
Comment expliquer l'existence d'un monopole ?
Le monopole s’explique par l’existence de "barrières à l’entrée", ce qui signifie qu’il est impossible pour d’autres
entreprises de pénétrer le marché. Les barrières à l’entrée sont de plusieurs types :
l’existence de coûts fixes importants compte tenu de la taille du marché (infrastructures coûteuses comme dans le cas
du transport ferroviaire, coûts de recherche et développement très élevés) ;
l’existence d’économies d’échelle dans certains secteurs d’activité à rendements croissants qui ne permettent pas à
des entreprises de petite taille d’être rentables (électricité, gaz, eau potable, etc.). Il y a des économies d’échelle, si le
coût unitaire baisse lorsque la production augmente. La concentration de la production au sein d’un monopole permet
ainsi de réduire le coût unitaire ;
l’État ou une collectivité peuvent être à l’origine d’un monopole légal en restreignant de façon réglementaire la
concurrence sur un marché afin de poursuivre certains objectifs stratégiques (aéronautique, spatial, armement) ou
d’aménagement du territoire, pour garantir un service public (distribution du courrier) ou pour imposer sa gratuité.
Les pouvoirs publics peuvent également permettre à certaines firmes innovatrices de détenir un monopole légal
temporaire à travers la protection offerte par les brevets sur l’invention d’un nouveau procédé de fabrication ou un
nouveau produit.
La détention par une seule entreprise d’une ressource rare (cas par exemple de l’exploitation du diamant dans
certains pays) ou l’implantation d’une entreprise dans une zone géographique isolée créent des situations de
monopole local.
Le pouvoir de monopole
Une entreprise qui est seule sur un marché peut fixer le prix qu’elle souhaite. Ce prix est supérieur au prix qui serait
pratiqué sur un marché concurrentiel. Mais celui-ci ne peut toutefois augmenter sans limite. C’est la demande du
consommateur qui va limiter le pouvoir de monopole d’une entreprise. Celle-ci tend à baisser lorsque le prix
augmente.
La courbe de demande du consommateur permet à l’entreprise d’optimiser ses choix pour un même niveau de profit
(un volume important de produits vendus à un prix faible ou une petite quantité vendue à un prix élevé).
Qu'est-ce que la compétitivité ?
La compétitivité traduit l’aptitude pour une entreprise, un secteur d’activité ou l’ensemble des acteurs économiques
d’un pays à maintenir ou à augmenter ses parts de marché par rapport à la concurrence étrangère. Comment et où se
situe la France ?
Les facteurs de la compétitivité
Parmi les facteurs influant sur la compétitivité de l’économie figurent notamment le niveau d’imposition des sociétés,
la qualité de la production et de la main-d’œuvre, ou encore le tissu des petites et moyennes entreprises et la
présence d’infrastructures. Toutefois, selon l’origine des facteurs de compétitivité d’une entreprise, d’un secteur
économique ou d’une économie nationale, on distingue le plus souvent la compétitivité-prix et la compétitivité
structurelle.
La compétitivité prix est la capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents
pour une qualité équivalente. Cette notion renvoie ainsi au rapport des prix des exportations françaises au prix des
concurrents. La compétitivité-prix dépend des coûts de production, notamment du coût du travail. Parmi les
facteurs de compétitivité-prix, la compétitivité-coût compare l’évolution des coûts salariaux unitaires (le coût
salarial total divisé par les quantités produites) d’un pays donné à celle de ses concurrents (évolution du coût du
travail comparée à celle de la productivité).
Le passage de la compétitivité-coût à la compétitivité-prix fait intervenir le taux de marge à l’exportation, qui est le
rapport entre les prix à l’exportation et les coûts de production. La réduction des marges à l’exportation permet de
compenser une hausse des coûts de production par rapport à ceux des concurrents.
Le taux de change de la monnaie nationale a une influence importante sur la compétitivité. Cependant, la stratégie
de la "dévaluation compétitive" n’est plus possible entre les dix-neuf États membres de la zone euro.
La compétitivité hors prix ou structurelle est la capacité à imposer ses produits ou services indépendamment de leur
prix. Ce type de compétitivité fait intervenir la qualité, l'image de marque, le mode de commercialisation.
Les indicateurs de la compétitivité
La compétitivité-prix d’une entreprise, souvent associée à la notion de productivité, se reflète à travers l’évolution de
ses parts de marché.
La compétitivité de l’économie d’un pays est la capacité de son outil de production à satisfaire les demandes
intérieures et extérieures en contribuant à l’amélioration du niveau de vie de ses habitants.
Elle peut être mesurée au travers :
de la part de marché (part des ventes à l'étranger des marchandises produites dans le pays rapportée aux exportations
au niveau mondial ou régional) ;
du prix comparé des exportations et des importations qui se reflète dans le solde positif ou négatif de la balance
commerciale ;
du taux de pénétration entre les importations et le total des ventes effectuées sur le marché intérieur d’un pays, qui
indique la dépendance d’un pays vis-à-vis de l’extérieur ainsi que la dégradation ou l’amélioration de la compétitivité des
produits nationaux vis-à-vis des produits étrangers ;
le taux de couverture, calculé par type de biens ou services, par secteur ou pour l’ensemble d’un pays, entre la valeur des
exportations et celle des importations.
La compétitivité de la France
Parmi les classements de référence, celui du World Economic Forum (WEF)(nouvelle fenêtre) place la France en 17e
position en 2018. En 2019, la France se situe à la 31e place du classement de l’Institute for Management Development
(IMD)(nouvelle fenêtre).
Les facteurs le plus souvent mis en avant pour souligner les faiblesses de la compétitivité en France sont une image
dévalorisée de l’industrie, un nombre trop faible d’entreprises de taille intermédiaire, une recherche-développement
insuffisante dans le secteur privé, le crédit bancaire aux entreprises et l’un des taux d’autofinancement parmi les plus bas
en Europe.
Afin de relancer la compétitivité, le gouvernement a créé en 2004 les pôles de compétitivité qui ont vocation à rendre
l’économie plus compétitive, créer des emplois, rapprocher la recherche privée et publique et développer certaines zones
en difficulté, tout en luttant contre les délocalisations
En 2012, se fondant sur le rapport Gallois, le gouvernement met en place le pacte de responsabilité et de solidarité, ainsi
que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Ce dispositif CICE est supprimé le 1er janvier 2019.
La loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (dite loi PACTE) poursuit deux
objectifs : faire grandir les entreprises pour qu’elles créent plus d’emplois et redéfinir la place de l’entreprise
dans la société. Elle prévoit ainsi des mesures pour alléger les contraintes qui pèsent sur les PME, la
modernisation du financement des entreprises et réaffirme le rôle social et environnemental de l’entreprise.
Balance commerciale et balance des paiements
Balance commerciale et balance des paiements sont des indicateurs économiques qui mesurent la valeur des
échanges commerciaux entre un pays et les autres pays du monde
La balance commerciale représente la différence entre la valeur des exportations et des importations de biens.
Les exportations françaises désignent les biens produits en France et vendus à l’étranger tandis que les
importations françaises sont les biens produits à l’étranger et achetés en France.
Définition de la balance commerciale
Le solde de la balance commerciale est la différence entre la valeur des exportations et des importations de
biens. Lorsque la valeur des exportations est supérieure à celle des importations, la balance commerciale est
dite excédentaire. À l’inverse, il y a déficit commercial lorsque la valeur des exportations est inférieure à celle
des importations. La balance commerciale est dite déficitaire.
Selon la comptabilité nationale française, le terme de balance commerciale est limité aux seuls échanges de
biens, à l’exclusion des services. À partir des statistiques douanières de marchandises, la direction générale des
douanes calcule mensuellement le solde de la balance commerciale.
La balance des paiements
La balance des paiements est un document comptable qui recense tous les flux d’échanges monétaires, financiers et
réels d’un pays (entreprises, banques, administrations publiques) avec l’extérieur.
Établie par la Banque de France, elle est composée en deux sous balances qui comptabilisent l’ensemble des
transactions économiques avec l’extérieur :
la balance des transactions courantes regroupe la balance commerciale qui retrace les importations et les
exportations de biens et la balance des invisibles ;
la balance des invisibles recense l'ensemble des échanges de biens immatériels avec l'extérieur : échanges de
services, tourisme, assurances, transfert de fonds, revenus du travail et financiers, les dons publics et privés.
Quels résultats pour le commerce extérieur français ?
En 2018, la France enregistre un déficit commercial total de 25,6 milliards d'euros(nouvelle fenêtre). Le solde
de la balance commerciale (échanges de biens) présente un déficit de 59,9 milliards d'euros. Il faut remonter à
l’année 2003 pour connaître un excédent du commerce extérieur de la France.
La principale raison du déficit de la balance commerciale est le manque de compétitivité de la France. Le
nombre d’entreprises exportatrices reste insuffisant, par rapport aux autres pays européens comparables
comme l’Allemagne. En France, le manque d’entreprises de tailles intermédiaires (entre 250 et 4999 salariés)
pour s’imposer sur les marchés étrangers est souvent présenté comme une des causes du déficit du commerce
extérieur.
Autres faiblesses du commerce extérieur français :
le mauvais positionnement géographique : les exportations ne sont pas assez diversifiées géographiquement,
la France effectue l’essentiel de son commerce avec les pays de l’Union européenne (59%) ;
les coûts salariaux plus élevés en France contribueraient également à la dégradation de la compétitivité de la
France. Les produits français sont moins compétitifs que ceux provenant des pays européens à plus faible coût
de main-d’œuvre, comme l’Espagne.
Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens et services entre les
nations (produits, services, capitaux, devises, etc.). La politique commerciale qui en résulte recommande comme
principe de "laisser-faire" le marché et se traduit par la suppression de tous les obstacles aux échanges
internationaux (droits de douane, quotas, etc.).
Le protectionnisme correspond à une doctrine économique mais également à une politique économique qui, à
travers l’instauration des barrières tarifaires et non tarifaires, vise à limiter les importations de biens et de services
afin de favoriser ou de protéger la production nationale de la concurrence étrangère et ainsi rééquilibrer la balance
commerciale. La principale barrière tarifaire est le droit de douane, c’est-à-dire un impôt prélevé sur une
marchandise importée lors de son entrée sur le territoire national. L’objectif de cette mesure est d’augmenter le prix
des produits importés afin d’en décourager la consommation. Les autres instruments du protectionnisme sont des
mesures non tarifaires comme l’embargo commercial (imposer une interdiction d’importer certains produits), les
contingentements d’importation (fixer des quotas d’importations), les barrières réglementaires (imposer le respect
de normes techniques, sanitaires, environnementales aux produits importés afin d’en augmenter le coût ou d’en
rendre impossible l’importation), etc.
Quels bénéfices le libre-échange peut-il procurer ?
Principaux avantages :
Le libre-échange permet d’augmenter les débouchés. Les entreprises ont la possibilité de conquérir de nouveaux
marchés et de réaliser des économies d’échelle (baisse du coût unitaire d’un produit lorsque les quantités produites
augmentent).
Les entreprises qui font face à une concurrence internationale sont incitées à augmenter leur compétitivité
(investissement, innovation, progrès technologique, amélioration de la qualité, implication pour la politique des prix,
etc.).
Les consommateurs bénéficient d’une offre plus large de produits et de la baisse des prix.
Principaux inconvénients :
Des échanges commerciaux inégaux peuvent conduire à des déséquilibres entre les nations, en particulier entre les
économies avancées (pays du Nord) et les pays en développement (pays du Sud). Dans les pays industrialisés, le
libre-échange peut également favoriser la dégradation des emplois et de la protection sociale.
La libre circulation des biens et des services peut conduire à une uniformisation culturelle.
Pourquoi adopter une politique protectionniste ?
L’adoption d’une politique protectionniste peut avoir pour objectif de protéger certains secteurs économiques
comme les industries naissantes qui ne sont pas assez compétitives pour affronter la concurrence internationale,
laisser le temps à des activités vieillissantes de se reconvertir ou bien encore de sauvegarder l’emploi dans les
secteurs menacés.
À l'inverse, le protectionnisme peut conduire à une guerre commerciale entre les nations (mesures de représailles
des autres pays, boycott), à l’isolement de l’économie nationale, à une augmentation des prix préjudiciable pour les
consommateurs et les entreprises, à retarder les avancées technologiques, à la perte de compétitivité des
entreprises, à une augmentation du chômage, etc.
Les indicateurs de performance de l'entreprise
Les indicateurs de performance d’une entreprise fournissent des informations sur la santé de l’entreprise, c’est-
à-dire sur la qualité de son fonctionnement.
Ces indicateurs se présentent sous la forme d’informations chiffrées. Ils permettent de savoir si l’entreprise :
atteint ses objectifs (efficacité) ;
obtient les meilleurs résultats possibles compte tenu des moyens mis en œuvre (efficience)
Ils constituent un véritable tableau de bord et sont donc également des outils d’aide à la décision sur le plan de
la gestion et du pilotage stratégique de l’entreprise.
Les principaux indicateurs de performance
Les indicateurs financiers
Le chiffre d’affaires est le premier indicateur de performance, c’est celui qui permet de mesurer le volume
d’activité. Il correspond à la somme des ventes de l’entreprise. Il peut se mesurer de façon globale, par produit
ou service, etc. Le taux de rentabilité (évalué grâce à des indicateurs comptables comme le taux de marge ou
l’excédent brut d’exploitation), les besoins en fonds de roulement ou de trésorerie (réserve de fonds
disponibles), les délais de règlements clients et fournisseurs sont les autres principaux indicateurs financiers
permettant d’évaluer la santé de l’entreprise.
Les indicateurs de l’activité commerciale permettent de connaître en détail l’origine du chiffre d’affaires à
travers la mesure des revenus générés par chaque catégorie de produits, le taux de transformation client
(nombre de clients potentiels contactés qui sont devenus clients de l’entreprise), le taux de satisfaction et
degré de fidélisation des clients, l’impact des campagnes promotionnelles (publicité) , la notoriété des produits
ou de la marque sur les réseaux sociaux, l’évolution des parts de marchés par rapport aux concurrents.
Les indicateurs de gestion des ressources humaines comprennent entre autres le taux d’absentéisme, le taux
d’accidents du travail, les coûts de production, la capacité de production. Ils sont indispensables pour mesurer
les marges de progression des différents services de l’entreprise.
Les indicateurs de responsabilité sociétale fournissent des informations sur la qualité des modes de production
en termes d’impact sur l’environnement (consommation d’eau ou d’énergie, pollution, etc.) et les conditions de
travail des salariés.
ECONOMIEbook/bookon howto be moreeconomic.pptx

Contenu connexe

Similaire à ECONOMIEbook/bookon howto be moreeconomic.pptx

Support cours étudiants s1 s5
Support cours étudiants s1 s5Support cours étudiants s1 s5
Support cours étudiants s1 s5Amine Chahed
 
L´activité économique et la mondialisation
L´activité économique et la mondialisationL´activité économique et la mondialisation
L´activité économique et la mondialisationmercheguillen
 
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.com
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.comINTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.com
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.comjamal yasser
 
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel BachetSystème d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachetmarysesalles
 
Le circuit economique
Le circuit economiqueLe circuit economique
Le circuit economiquezaidmeziani
 
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONREMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONLITTLE FISH
 
INSEE - Les entreprises en France - Insee références - édition 2015
INSEE - Les entreprises en France  - Insee références - édition 2015INSEE - Les entreprises en France  - Insee références - édition 2015
INSEE - Les entreprises en France - Insee références - édition 2015polenumerique33
 
qs1_facteursdecroissance_correction
qs1_facteursdecroissance_correctionqs1_facteursdecroissance_correction
qs1_facteursdecroissance_correctionBoris Adam
 
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans Photos
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans PhotosAmphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans Photos
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans PhotosRMS
 
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdf
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdfECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdf
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdfelmontaserimane
 
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01youssef loco
 
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalage
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalagePIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalage
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalageFondation iFRAP
 

Similaire à ECONOMIEbook/bookon howto be moreeconomic.pptx (20)

Support cours étudiants s1 s5
Support cours étudiants s1 s5Support cours étudiants s1 s5
Support cours étudiants s1 s5
 
L´activité économique et la mondialisation
L´activité économique et la mondialisationL´activité économique et la mondialisation
L´activité économique et la mondialisation
 
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.com
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.comINTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.com
INTRODUCTION A L'ECONOMIE SEMESTRE 1 www.fsjes-td.blogspot.com
 
Insee en bref _ Pour comprendre la croissance économique et le PIB
Insee en bref _ Pour comprendre la croissance économique et le PIBInsee en bref _ Pour comprendre la croissance économique et le PIB
Insee en bref _ Pour comprendre la croissance économique et le PIB
 
Mon business plan
Mon business plan Mon business plan
Mon business plan
 
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel BachetSystème d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
 
Economie générale
Economie généraleEconomie générale
Economie générale
 
Macro Chap1 1
Macro Chap1 1Macro Chap1 1
Macro Chap1 1
 
Le circuit economique
Le circuit economiqueLe circuit economique
Le circuit economique
 
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONREMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
 
INSEE - Les entreprises en France - Insee références - édition 2015
INSEE - Les entreprises en France  - Insee références - édition 2015INSEE - Les entreprises en France  - Insee références - édition 2015
INSEE - Les entreprises en France - Insee références - édition 2015
 
qs1_facteursdecroissance_correction
qs1_facteursdecroissance_correctionqs1_facteursdecroissance_correction
qs1_facteursdecroissance_correction
 
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans Photos
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans PhotosAmphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans Photos
Amphi Creativite Entrepreneuriale Oct Dec 2006 Sans Photos
 
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdf
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdfECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdf
ECONOMIE-DE-SANTE-COURS-2017 (1).pdf
 
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01
Comptabilitegenerale 121227114742-phpapp01
 
Comptabilité générales s1
Comptabilité générales s1Comptabilité générales s1
Comptabilité générales s1
 
Test saec2
Test saec2Test saec2
Test saec2
 
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalage
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalagePIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalage
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalage
 
Test saec
Test saecTest saec
Test saec
 
Cours gestion et economie 1
Cours gestion et economie 1Cours gestion et economie 1
Cours gestion et economie 1
 

ECONOMIEbook/bookon howto be moreeconomic.pptx

  • 1. Dans un sens courant, la production désigne la fabrication de biens ou la mise à disposition de services propres à satisfaire des besoins individuels ou collectifs. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), "la production est l’activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et des services s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de production (travail, machines, outils, etc.) s’échangeant sur le marché". Au sens économique, cela signifie que l’on ne parle de production que sous certaines conditions : l’activité doit être légale et déclarée (le travail au noir, illégal et non déclaré, et le travail domestique réalisé chez soi, ménage, cuisine, bricolage, jardinage, ne sont pas considérés comme une production) ; l’activité doit créer des biens (produits matériels) et des services (produits immatériels) s’échangeant sur un marché ou être le résultat d’un travail rémunéré. L’Insee distingue la production marchande et la production non marchande.
  • 2. La production marchande correspond à la production de biens et de services destinée à être vendue sur un marché et dont le prix couvre au moins les coûts de production. Ces biens sont produits par des entreprises. La production non marchande comprend les services gratuits ou quasi-gratuits (échangés contre une contribution inférieure à 50% de leur coût de production). Ces services sont fournis par les administrations publiques ou les organisations à but non lucratif (associations, etc.). Par convention, tous les biens matériels sont considérés comme marchands. Toutefois, si un bien est vendu à moins de 50% de son coût, on considère alors qu’il s’agit d’un service rendu et non d’un bien vendu. Les services peuvent être marchands (le conseil, la publicité, etc.) ou non marchands (la police, la justice, la défense, etc.). Le même type de service peut être marchand ou non marchand, selon qu’il est fourni par l’État ou le marché (domaine de la santé, de l’éducation, etc.).
  • 3. b Le facteur Travail: 1 Aspect Quantitatif: Il est constitué de la population active. La population active est composée des personnes en âges de travailler ayant un emploi ou en recherche de travail. Les membres du clergé font partie de la population active. La population active a fortement augmentée pendant les trente glorieuses et les vingt dernières à cause du baby boom. A partir de 68, la population active explose avec l'arrivée des babys boomers et les émigrés et la féminisation du travail. Cette population active doit baisser avec l'arrivée du papy boom qui va s'étendre sur plusieurs années. Sur le marché du travail il y a rencontre entre offre et demande de travail. L'offre de travail est constituée de la pop active et les demandeurs sont les entreprises. Le volume de la population active a augmenté grâce aux femmes et à l'immigration. L'aspect quantitatif est influencé par le temps de travail. En 1936 on a limité pour la première fois le temps de travail à 40h par semaine. Réduction de durée légale du travail sur la vie, allongement de la durée d'études, et augmentations des jours fériés et des congés payés. 2 Aspect qualitatif: On constat une évolution des compétences et qualifications. La précarité s'accroît pour plusieurs raisons: La crise économique, concurrence internationale, extranational et déréglementation (supprimer ou réduire les rigidités du droit de travail, , la précarité s'accroît du fait d'une flexibilité dans la gestion des salariés
  • 4. La valeur ajoutée est un indicateur économique qui permet de mesurer la valeur de la production réalisée au sein d’une entreprise. En comptabilité nationale, la somme des valeurs ajoutées brutes d’un pays représente son PIB. L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) définit la notion de valeur ajoutée comme “la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire”. La valeur ajoutée se définit ainsi comme le solde du compte de production qui permet de mesurer la valeur de la production réalisée au sein d’une entreprise. Cette notion ne doit pas être confondue avec celle du chiffre d’affaires. Ce dernier représente la somme de l’ensemble des ventes de l’entreprise. Pour calculer la valeur ajoutée, il faut soustraire du chiffre d’affaires de l’entreprise le montant total de ses consommations intermédiaires, à savoir la valeur des produits achetés à d’autres entreprises pour être incorporés dans la production. La valeur ajoutée obtenue est la valeur ajoutée brute. La valeur ajoutée nette prend en compte l’usure du capital (l’amortissement).
  • 5. La répartition de la valeur ajoutée La répartition de la valeur ajoutée est un enjeu économique majeur et revêt une dimension politique forte. Elle détermine la répartition des fruits de la production économique entre travail, capital et revenus prélevés par l’État. La valeur ajoutée se répartit entre revenus du travail (les salaires), revenus du capital et prélèvements de l’État ou, plus simplement, entre les salaires, les bénéfices (mesurés en général par l’excédent brut d’exploitation) et les impôts. Une augmentation de la part de la valeur ajoutée allant aux salaires vise à favoriser l’accroissement de la demande et ainsi à stimuler l’offre et l’emploi. Si la part allant aux propriétaires du capital (les actionnaires) augmente, elle doit leur permettre de continuer d’apporter des capitaux dans une entreprise jugée rentable et de financer plus facilement les investissements. La répartition du partage de la valeur ajoutée est globalement stable en France depuis trente ans. Selon l’INSEE, la part des salaires et traitements bruts était de 42,6% en 2016 (contre 40,9 % en 1990).
  • 6. 3 La productivité: Productivité du travail: Quantité produite / quantité de travail . On peut calculer en volume ou en valeur. Cet indicateur permet de mesurer l'efficacité de travail et d'établir des comparaisons dans le temps et entre entreprises. Les écarts de productivités entre entreprise expliquent les écarts de coûts et de prix. La productivité conditionne la compétitivité des entreprises. L'objectif de l'entreprise est de réaliser des gains de productivités. Les moyens de faire de la productivité: - Limiter la production - Réduire les effectifs - Intégrer plus de flexibilité - Intégrer du capital technique - En augmentant les compétences
  • 7. Le facteur capital: Au niveau de l'entreprise (micro-économie) il y a un sens comptable c'est l'apport financier ou matériel des associés Capital technique = outil de production (machines, terrains….) Au sens macro-économie (nation) on parle de capital financier il s'agit de l'ensemble des actifs financiers émis par les entreprises et les administrations (actions, obligations, bon du trésors).Le capital fixe constitué de l'ensemble des biens d'équipement qu'ils soient individuels ou collectifs. La production du capital est calculée de la manière suivante: Productivité du capital= quantité produite/ quantité du capital. Lorsqu'on fait un investissement de capital en entreprise cela permet des gains de productivité sur le facteur travail. L'investissement qui est l'opération économique qui permet l'accroissement ou le renouvellement du capital. Il y a trois types d'investissement: - Investissement de capacité à investir car accroissement de la demande - Renouvellement - Modernisation
  • 8. La production correspond aux biens et/ou aux services produits. Les ressources, également appelées facteurs de production, désignent plusieurs éléments : le travail, le capital technique (machines, outils, etc.), les consommations intermédiaires (matières premières, énergie, etc.), le capital financier investi, etc. La productivité d’un salarié, d’une entreprise ou d’une économie peut être calculée. Lorsqu'on mesure la productivité du travail, on compare alors une production donnée avec la quantité de travail nécessaire à cette production. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) parle de productivité apparente du travail. D'autres productivités que le travail sont également mesurables. Le calcul de la seule productivité du travail peut en effet être insuffisant, car il ne donne qu’une vision partielle de l’efficacité du facteur travail. Si une entreprise utilise, par exemple des équipements plus modernes qu’une autre entreprise concurrente, la performance des salariés ne sera pas équivalente. Il faut alors mesurer la productivité apparente du capital pour obtenir une vision plus précise de la performance des deux entreprises. On calcule également une productivité totale (productivité globale des facteurs) qui est une moyenne des productivités apparentes
  • 9. Les gains de productivité L’amélioration de la productivité permet à l’entreprise d’accroître ses revenus. Si les salariés produisent par exemple avec le même nombre d’heures de travail une quantité de biens supérieure, l’entreprise réalise un gain, appelé gain de productivité. L’un des principaux facteurs d’amélioration de la productivité (perfectionnement des moyens de production) est le progrès technique. Les gains de productivité qui sont liés à l’amélioration des facteurs de production constituent une ressource supplémentaire que l’entreprise peut répartir entre les salariés (augmentation des salaires), les consommateurs (baisse des prix des biens), les propriétaires (hausse des dividendes), etc.
  • 10. Les investissements peuvent être matériels et immatériels Les investissements immatériels: - Recherche, développement - Formation (personnel) - Marketing, publicité, communication - Acquisitions logicielles, marques… Un investissement est une anticipation du marché (indicateur macro-économique). Les taux d'intérêts (autres facteurs d'investissements) vont réduire le coût d'investissement ce qui rentabilise encore plus - la concurrence - le progrès technique: c'est l'innovation au sens nouveau produit mais aussi des procédés et de l'organisation de la production. Le progrès technique est l'élément pour déterminer l'essentiel de l'investissement capital car il accroît directement les gains de productivité. Le progrès techniques est à l'origine de la consommation de masse et de la production (30 glorieuses)
  • 11. Le progrès technique baisse les coûts de production ce qui entraîne une baisse des prix de vente, ce qui accroît les parts du marché donc plus de capacité à investir de nouveaux Le progrès techniques est à l'origine de perte d'emplois on peut alors substituer le capital travail Le progrès technique est créateur d'emplois pour deux raisons: C'est ce qu'on appelle la théorie du déversements, détruis des emplois pour en créer d'autres. Ce qui explique que malgré la population active, le taux du chômage reste à environ 10 %. Cette théorie du déversement nécessite une grande mobilité du temps du facteur travail 5 Le système productif: Les entreprises sont classées par branches et secteur lorsqu ’on détermine l'activité principale de l'entreprise cela à une incidence sur la convention collective. L'activité principale s'appel le secteur d'activité, une entreprise peut appartenir à un secteur mais à plusieurs branches. Colin CLARK (1905/1985) a inventé un système de classification en 3 secteurs: Primaire, secondaire et tertiaire.
  • 12. - Primaire : Agriculture, pêche et sylviculture - Secondaire: Industrie et BTP - Tertiaire: Commerce, services marchands et non marchands. Dans le secteur primaire il y a une baisse fulgurante dans la part du PIB. Le secteur secondaire a augmenté grâce aux révolutions industrielles et a baissé après les chocs pétroliers dans sa part du P.I.B. A partir des années 80 ce secteur a eu de la concurrence et la mondialisation. Ex: Sidérurgie et textile Dans le secteur tertiaire forte augmentation et hausse continue. Beaucoup d'activités sont classées dans ce secteur. Il est nuancé au niveau de la productivité, flexibilité. Beaucoup d'activités qualifiées. Nos activités sont classées en secteurs privés et publics, l'état fait de la production marchande et non marchande. Les deux périodes où l'état a développé son " marché", les confiscations après la seconde guerre mondiale et la nationalisation. A partir de 1986 l'état s'est désengagé et a privatiser les entreprises. L'état s'est presque désengagé de la production marchande. L'état de moins en moins interventionniste d'un point de vue économique. Il se recentre sur certaines activités: justice, sécurité………… (Régaliennes). Régalienne : pouvoir attaché à la couronne. On constate également que notre système productif subit une vague de concentration (réalisation d'une part croissante de la production par un nombre décroissant d'entreprise dont la taille est de plus en plus grande).Les moyens de cette concentration: le rachat, fusion…
  • 13. Il y a des fusions, absorption avec une OPA (offre publique d'achat) Il s'agit de proposer une offre d'achat à tous les actionnaires pour racheter les actions de l'entreprise à un prix qui est supérieurs au prix du cour de la bourse. L'objectif étant de prendre le contrôle de l'entreprise. Les raisons de la concentration: - baisser les coûts de production : économie d'échelle (réduit coût de production en augmentant le volume) - augmenter le marché : être sur le marché européen et passer au marché mondial - se retourner un avantage de domination dans sa filière: fournisseur, approvisionnement (amont) et distribution (aval) Le système productif s'est internationalisé, la concentration lui permet d'autant mieux mais on a aussi assisté à une déréglementation au travers d'organisme comme l'OMC.
  • 14. CONSOMMATION Dans l'ensemble, la consommation, destructrice de valeur, s'oppose à la production, créatrice de valeur. Pour aller plus loin, la consommation désigne la partie des revenus des ménages qui n'est pas épargnée et donc utilisée immédiatement. Elle se distingue ainsi de l'investissement qui implique une pérennité dans le temps. Le code de la consommation est le code qui regroupe les dispositions législatives relatives au droit de la consommation, qui est un sous-ensemble du droit des affaires. Quels sont les différents types de consommation en économie ? Dans le cas des biens durables, la comptabilité nationale dissocie la consommation intermédiaire (matières premières ou énergie, frais marketing, dépenses de gestion, etc.) et la consommation finale. Celle-ci se définit par le fait de satisfaire un besoin en eau ou en nourriture, par exemple, mais inclut aussi les dépenses en santé, éducation et logement. La consommation finale, appelée aussi consommation privée, comprend également l'autoconsommation dans le cas où les ménages consomment leur propre production.
  • 15. Qu'est-ce que l'indice des prix à la consommation ? L'indice des prix à la consommation appelé aussi IPC mesure l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages, balancés par leur part dans la consommation moyenne des ménages. L'IPC permet de mesurer l'inflation sur une période et par conséquent l'évolution de la valeur de la monnaie. Au sein de l'Union européenne, les indices de prix nationaux ont été harmonisés pour faciliter les comparaisons internationales. On parle alors d'indice des prix à la consommation harmonisé. Pourquoi parle-t-on de société de consommation ? La société de consommation est la conséquence même du capitalisme De manière courante, une société est dite de consommation lorsque les consommateurs sont incités à consommer des biens et des services de manière régulière et abondante. La société de consommation est la conséquence même du capitalisme, qui exige un besoin de croissance économique directement liée à l'accumulation de capital.
  • 16. Plusieurs critères régissent les actes de consommation : le pouvoir d'achat, le niveau des prix, les usages sociaux, l'accès au marché, la réglementation, l'offre des fournisseurs, les effets de la concurrence (à l'échelon local ou dans le cadre de la mondialisation). Crédit à la consommation Accordé par un établissement bancaire, le prêt à la consommation est octroyé aux ménages afin de leur permettre de financer des achats de biens et de services. Par exemple, il permet de financer de nombreux projets comme un mariage ou l'achat d'une voiture. Il existe différents types de crédits à la consommation comme le prêt personnel (achat de bien sans justificatif), le crédit affecté (pour un achat spécifique), le crédit renouvelable (pour des dépenses du quotidien) ou encore la location avec option d'achat. Le but est d'obtenir les meilleurs taux possibles.
  • 17. LE MARCHE Le marché est la rencontre entre une offre et une demande qui permet d’établir les quantités échangées et de fixer le prix de ce qui est échangé. Ce qui est échangé peut être très divers des biens (voitures, carottes, machines-outils, etc.), des services (celui des coiffeurs, des médecins, des comptables, etc.) mais aussi du travail (effectué par un salarié pour un employeur), de l’argent (emprunté et prêté sur les marchés financiers), etc. Enjeux Le premier enjeu concerne la nature de ce qui est marchand et de ce qui est non marchand. La théorie néoclassique se base sur deux critères (rivalité et excluabilité) pour réserver la production non marchande à certains biens collectifs purs (non rival et non excluable) comme la Justice ou la Défense. Toutefois, est-ce la nature des biens qui définit en réalité si la production sera marchande ou non ? Dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la sécurité n’existe-t-il pas dans la réalité des productions à la fois marchande et non marchande ?
  • 18. Si la production marchande est régulée par le jeu du marché, le principe régulateur de la production non marchande est plutôt d’ordre politique. L’un est-il plus efficace que l’autre ? L’un est-il plus juste que l’autre ? Mais sur quels critères baser des jugements : l’égalité, le mérite, le respect de la nature humaine (penser à un marché des organes pour réduire la pénurie d’organe et inciter à l’offre) ? Lorsque l’on parle de marché, on pense au marché concurrentiel qui sert le consommateur et le producteur. Pour que le producteur gagne de l’argent, il lui faut satisfaire les besoins des consommateurs : tout le monde est gagnant. En suivant son intérêt personnel, on satisfait les intérêts de tous. C’est l’idée de « main invisible ». Mais un marché par lui-même est-il ou reste-t-il toujours concurrentiel ? Ne faut-il pas des règles pour éviter la formation de monopoles ou de cartel qui peuvent nuire aux intérêts des consommateurs ? Faut-il protéger, à l’inverse, celles que la concurrence oblige à innover, au bénéfice de ses clients ? Qu’en est-il du marché du travail : la liberté ne doit-elle pas être encadrée sous peine de faire vivre dans la pauvreté ou l’insécurité de nombreux individus ? Bref ! Est-il vraiment pertinent d’opposer marché et Etat ?
  • 19. Une des fonctions du marché est de déterminé un prix. Si le prix de marché rémunère ceux qui offre leurs produits, il doit être suffisamment élevé. Mais, il est un coût pour les demandeurs : il doit être bas. Quoi qu’il en soit, il informe sur le prix que sont prêts à payer les demandeurs et sur le prix auquel les offreurs veulent bien vendre. Mais, le prix prend-il en compte toutes les informations aussi bien du côté de l’offre que du côté de la demande pour établir un prix « juste » ? Prend-il en compte, par exemple, l’ensemble des conditions de de travail pour produire ? Les activités marchandes ne sont-elles pas à l’origine d’externalités dont le prix ne tient pas compte et qui jouent sur le bien-être ? Indicateurs Un indicateur, la production marchande, mesure l’importance des échanges des biens et de services dans un pays. Le prix sur un marché est en lui-même un indicateur de l’état d’un marché : si le prix d’un produit baisse, par exemple, c’est qu’il est moins demandé ou que son offre a été supérieure à la demande. C’est l’information inverse que donne une hausse des prix. Erreurs Fréquentes Croire que le marché sans intervention de l’Etat peut régler l’ensemble des problèmes économiques. A l’inverse croire que le marché est une institution totalement néfaste qui facilite l’exploitation des travailleurs, la pollution etc. et donc croire donc que l’Etat est la solution à tous les problèmes économiques.
  • 20. Le prix et les décisions des agents économiques Qu’est-ce que l’échange économique ? L’échange économique est un acte de cession avec contrepartie entre deux unités économiques. Il peut prendre la forme d’un troc ou d’un échange monétaire. Il y a troc lorsqu’il y a échange d’une marchandise contre une autre marchandise. Il y a échange monétaire lorsqu’il y a échange d’une marchandise contre de la monnaie et échange de cette monnaie contre une autre marchandise. Dans les sociétés modernes, la plupart des échanges s’effectuent en utilisant la monnaie. Le prix est alors la quantité de monnaie fournie en contrepartie d’un bien. Pourquoi échange-t-on ? Dans une économie basée sur la division du travail et la spécialisation des hommes, l’échange marchand est devenu nécessaire et indispensable. En effet, aucun individu ne peut produire la totalité des biens et services nécessaires à la satisfaction de ses besoins. L’échange marchand pacifie les relations sociales : chacun renonce à la violence pour l’appropriation des biens produits par les autres individus.
  • 21. Qu’est-ce qu’un marché ? L’échange s’opère sur différents marchés qui, pour nombre d’entre eux, ont aujourd’hui une dimension internationale. Un marché est un lieu de confrontation entre l’offre et la demande d’un bien où se déterminent les quantités échangées et le prix de leur cession. Les quantités et les prix peuvent être déterminés en la présence physique des coéchangistes (marché du village) ou sans leur présence au moyen de réseau d’information et de communication à distance (marché boursier). Quels sont les différents types de marchés ? Les marchés sont très divers : il y a autant de marchés qu’il y a de biens économiques susceptibles de faire l’objet d’échange. On distingue : Les marchés des biens et services (échange de biens et services contre de la monnaie). Le marché du travail (échange de la force du travail contre un salaire monétaire). Les marchés des capitaux (des fonds sont offerts en échange de titres : actions, obligations…). Des intermédiaires plus ou moins nombreux s’intercalent souvent entre les producteurs (offre) et les consommateurs d’un bien (demande).
  • 22. Quelles sont les règles qui assurent le bon fonctionnement du marché ? Le bon fonctionnement du marché repose sur des règles qui visent à sécuriser les transactions. L’ensemble de ces règles constitue un cadre institutionnel qui peut être défini par les intervenants eux-mêmes ou par les pouvoirs publics. Les principales règles nécessaires au bon fonctionnement d’un marché sont : Le respect des règles de la concurrence La garantie de la bonne exécution des contrats L’accès à l’information des intervenants sur le marché La confiance mutuelle entre les intervenants sur le marché Quel est le rôle des prix en économie de marché ? Le prix est l’expression monétaire de la valeur d’un bien. Il est le résultat de la rencontre de l’offre et de la demande sur un marché. Le prix est un indicateur de rareté d’un bien ou d’un service : un prix élevé signale que le produit existe en quantité limitée. Le prix est un signal sur la situation du marché : un prix élevé, signale que l’activité est rentable. Cela encourage d’autres entreprises à rejoindre le secteur. Le prix est un mécanisme incitatif : si la demande pour un bien augmente, le prix va donc augmenter incitant les entreprises existantes à produire plus. Le prix est un processus de rationnement : si la demande pour un bien augmente, le prix va donc augmenter et la quantité demandée va être réduite (rationnement).
  • 23. Le prix est souvent une variable déterminante dans la prise de décision. Pour prendre des décisions, les agents économiques tiennent compte des coûts de l’opération envisagée, des avantages qu’ils escomptent obtenir de cette décision et du risque que les avantages obtenus ne soient pas à la hauteur du coût. Qu’est ce que la « loi » de l’offre et de la demande ? Les économistes considèrent que le prix d’un bien suit généralement une « loi » dite de l’offre et de la demande. Cette « loi » peut s’exprimer ainsi : lorsque la quantité offerte d’un bien est supérieure à la quantité demandée, le prix de ce bien baisse. Inversement, quand la quantité demandée est supérieure à la quantité offerte, le prix augmente. Quelle est l’influence du prix sur le comportement des producteurs ? Les producteurs font un choix entre les biens à produire en fonction du prix. Si le prix d’un bien est suffisamment élevé pour qu’ils dégagent un profit suffisant, ils produiront ce bien. Les prix orientent les producteurs vers l’utilisation des facteurs de production les moins chers. Ainsi, ils peuvent substituer du capital au travail s’ils jugent le prix du travail trop élevé par rapport à celui du capital.
  • 24. Lorsque le prix d’un bien augmente, les offreurs sont incités à augmenter leur offre pour augmenter leur profit. De nouveaux offreurs sont attirés sur le marché, d’où une augmentation des quantités offertes. Lorsque le prix d’un bien baisse, les producteurs dont les coûts de revient sont élevés par rapport au prix du marché ne produiront plus ce bien. Quelle est l’influence du prix sur le comportement des consommateurs ? Les effets de la variation du prix d’un bien sur le comportement du consommateur sont L’effet de substitution : face à l’augmentation du prix d’un bien, le consommateur substitue le produit le moins cher au produit le plus cher. L’effet revenu : la baisse du prix augmente le pouvoir d’achat du revenu du consommateur. Cette hausse de revenu peut être consacrée à augmenter la consommation d’autres produits. Qu’est-ce que l’élasticité de la demande par rapport au prix ? L’élasticité permet de mesurer la sensibilité de réaction de la demande à une variation de prix.
  • 25. C’est le rapport entre la variation de la quantité demandée en pourcentage et la variation du prix en pourcentage. Exemple : si une hausse de prix de 1% d’un bien entraîne une baisse de la demande de 5%, l’élasticité est de – 5%/+1% = -5. La demande des biens de première nécessité et ne comportant pas de substitut, est faiblement élastique (élasticité comprise entre -1 et 0). La demande des biens ayant des substituts proches est relativement élastique (élasticité inférieure à -1). La demande des biens de luxe reste fixe quelle que soit la variation de prix (élasticité égale à 0).
  • 26. Comment est déterminé le prix d'un bien ou d'un service sur un marché ? La détermination du prix d’un bien ou d’un service dépend de plusieurs variables internes et externes. L’entreprise doit tenir compte des coûts de production du bien vendu, des attentes des clients, du cadre réglementaire et de la structure du marché. Les variables internes à l’entreprise Le premier objectif de l’entreprise est de réaliser des profits afin d’être rentable. Elle doit donc couvrir ses coûts de production et l’ensemble de ses charges L’entreprise calcule le coût de production unitaire (par produit ou par service) pour en déduire le coût de revient unitaire. Le prix de vente doit permettre de dégager une marge bénéficiaire (le bénéfice de l’entreprise) et de couvrir le coût de revient unitaire et les charges fixes (celles qui ne varient pas en fonction du volume de la production comme le loyer d’un atelier) et variables (celles qui dépendent des quantités produites comme les matières premières, l’énergie, etc.)
  • 27. Les variables externes à l’entreprise La sensibilité des clients à l’égard du prix est déterminante dans la fixation du prix de vente. La sensibilité dépend de la nature du produit ou du service. Pour certains biens, une variation à la hausse ou à la baisse du prix n’a que peu d’influence sur les volumes achetés (cas des produits de première nécessité dont il est difficile de se passer comme le sucre ou le sel). En revanche, pour d’autres biens, une baisse du prix de vente entraîne une augmentation significative de la demande (cas des biens de moindre nécessité comme les produits de mode). On parle d’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix (élasticité-prix de la demande), celle-ci permet de mesurer la sensibilité de la demande aux variations du prix. La segmentation du marché est une pratique courante qui consiste pour l’entreprise à ajuster le prix du bien ou du service au prix que chaque catégorie de clients (on parle de segment) est disposée à payer. Les compagnies aériennes proposent par exemple pour un même vol des prix différents selon la classe (touriste, première, affaires, etc.) ou la date d’achat du billet (plus le billet est acheté à l’avance plus son prix est bas).
  • 28. La réglementation joue un rôle sur la fixation du prix de vente dans certains secteurs d’activité pour lesquels les prix sont réglementés par l’État (livre, médicament). La variation des prix est strictement encadrée afin notamment d’éviter des abus ou de protéger des secteurs d’activité fragiles. La structure du marché est une autre variable importante : sur un marché concurrentiel, aucune entreprise ne détient à elle seule le pouvoir d’influencer le prix de vente car l’offre est suffisamment abondante. C’est donc le rapport entre l’offre et la demande qui détermine les prix ; sur un marché monopolistique, une seule entreprise a l’exclusivité du bien vendu. Cette situation lui confère le pouvoir de fixer les prix à un niveau plus élevé que sur un marché concurrentiel ; sur un marché oligopolistique, réunissant un faible nombre d’entreprises face à une multitude de clients, la structure du marché peut conduire soit à une guerre des prix afin de gagner des parts de marché ou à une entente sur les prix afin d’éviter les conséquences négatives d’une guerre des prix. Cette dernière pratique qui enfreint les règles de la concurrence est interdite par la loi.
  • 29. la concurrence La concurrence au sens courant correspond à une situation de marché dans laquelle plusieurs vendeurs ou acheteurs d’un même produit se confrontent. La concurrence au sens économique décrit une structure de marché où vendeurs et acheteurs sont en nombre suffisant pour qu’aucun n’ait le pouvoir d’exercer une influence sur le prix. Dans ce cas, l’offre et la demande déterminent le prix d’équilibre du marché. Les différents degrés de concurrence Concurrence pure et parfaite La concurrence est pure si trois hypothèses sont réunies : le nombre d’agents économiques présents sur le marché est tel qu’aucun ne peut influencer à lui seul les prix (on parle d’atomicité du marché) ; les produits échangés sont identiques et substituables (homogénéité des produits sur le marché) ; aucune barrière à l’entrée ou à la sortie des acteurs sur le marché (libre entrée sur le marché). La concurrence est parfaite si deux hypothèses sont réunies : l’information des agents économiques est totale (transparence du marché) ; les facteurs de production, le capital et le travail nécessaires à la production des biens, sont mobiles. Concurrence imparfaite
  • 30. Si une seule des conditions de la concurrence pure et parfaite n’est pas vérifiée (dans la réalité, les cinq hypothèses le sont très rarement simultanément), la concurrence est qualifiée d’imparfaite. Les imperfections de la concurrence peuvent conduire à des situations où certains acteurs économiques détiennent un pouvoir de marché. Dans ce cas, les vendeurs d’un même produit bénéficient d’un pouvoir de monopole, qui leur donne la possibilité de fixer le prix et de profiter ainsi d’une rente durable (rente dite de monopole). Concurrence "juste et équitable" Les États s’attachent à protéger la concurrence en imposant un cadre juridique spécifique aux entreprises. La notion de concurrence "juste et équitable" vise ainsi à permettre une compétition équilibrée entre acteurs du marché, à préserver l’esprit d’entreprise et à garantir les meilleurs prix pour les consommateurs.
  • 31. Qu'est-ce qu'un monopole ? Un monopole est une situation de marché dans laquelle un seul vendeur fait face à une multitude d’acheteurs. Le bien ou le service distribué ne doit pas être substituable. De fait, les vrais monopoles sont très rares, car dans la plupart des cas, d’autres produits peuvent remplir la même fonction. Par exemple, avant l'ouverture du transport ferroviaire à la concurrence, la SNCF disposait d'un monopole mais celui-ci était concurrencé par d'autres modes de transport comme la route ou l'avion. Comment expliquer l'existence d'un monopole ? Le monopole s’explique par l’existence de "barrières à l’entrée", ce qui signifie qu’il est impossible pour d’autres entreprises de pénétrer le marché. Les barrières à l’entrée sont de plusieurs types : l’existence de coûts fixes importants compte tenu de la taille du marché (infrastructures coûteuses comme dans le cas du transport ferroviaire, coûts de recherche et développement très élevés) ; l’existence d’économies d’échelle dans certains secteurs d’activité à rendements croissants qui ne permettent pas à des entreprises de petite taille d’être rentables (électricité, gaz, eau potable, etc.). Il y a des économies d’échelle, si le coût unitaire baisse lorsque la production augmente. La concentration de la production au sein d’un monopole permet ainsi de réduire le coût unitaire ;
  • 32. l’État ou une collectivité peuvent être à l’origine d’un monopole légal en restreignant de façon réglementaire la concurrence sur un marché afin de poursuivre certains objectifs stratégiques (aéronautique, spatial, armement) ou d’aménagement du territoire, pour garantir un service public (distribution du courrier) ou pour imposer sa gratuité. Les pouvoirs publics peuvent également permettre à certaines firmes innovatrices de détenir un monopole légal temporaire à travers la protection offerte par les brevets sur l’invention d’un nouveau procédé de fabrication ou un nouveau produit. La détention par une seule entreprise d’une ressource rare (cas par exemple de l’exploitation du diamant dans certains pays) ou l’implantation d’une entreprise dans une zone géographique isolée créent des situations de monopole local.
  • 33. Le pouvoir de monopole Une entreprise qui est seule sur un marché peut fixer le prix qu’elle souhaite. Ce prix est supérieur au prix qui serait pratiqué sur un marché concurrentiel. Mais celui-ci ne peut toutefois augmenter sans limite. C’est la demande du consommateur qui va limiter le pouvoir de monopole d’une entreprise. Celle-ci tend à baisser lorsque le prix augmente. La courbe de demande du consommateur permet à l’entreprise d’optimiser ses choix pour un même niveau de profit (un volume important de produits vendus à un prix faible ou une petite quantité vendue à un prix élevé).
  • 34. Qu'est-ce que la compétitivité ? La compétitivité traduit l’aptitude pour une entreprise, un secteur d’activité ou l’ensemble des acteurs économiques d’un pays à maintenir ou à augmenter ses parts de marché par rapport à la concurrence étrangère. Comment et où se situe la France ? Les facteurs de la compétitivité Parmi les facteurs influant sur la compétitivité de l’économie figurent notamment le niveau d’imposition des sociétés, la qualité de la production et de la main-d’œuvre, ou encore le tissu des petites et moyennes entreprises et la présence d’infrastructures. Toutefois, selon l’origine des facteurs de compétitivité d’une entreprise, d’un secteur économique ou d’une économie nationale, on distingue le plus souvent la compétitivité-prix et la compétitivité structurelle.
  • 35. La compétitivité prix est la capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents pour une qualité équivalente. Cette notion renvoie ainsi au rapport des prix des exportations françaises au prix des concurrents. La compétitivité-prix dépend des coûts de production, notamment du coût du travail. Parmi les facteurs de compétitivité-prix, la compétitivité-coût compare l’évolution des coûts salariaux unitaires (le coût salarial total divisé par les quantités produites) d’un pays donné à celle de ses concurrents (évolution du coût du travail comparée à celle de la productivité). Le passage de la compétitivité-coût à la compétitivité-prix fait intervenir le taux de marge à l’exportation, qui est le rapport entre les prix à l’exportation et les coûts de production. La réduction des marges à l’exportation permet de compenser une hausse des coûts de production par rapport à ceux des concurrents. Le taux de change de la monnaie nationale a une influence importante sur la compétitivité. Cependant, la stratégie de la "dévaluation compétitive" n’est plus possible entre les dix-neuf États membres de la zone euro.
  • 36. La compétitivité hors prix ou structurelle est la capacité à imposer ses produits ou services indépendamment de leur prix. Ce type de compétitivité fait intervenir la qualité, l'image de marque, le mode de commercialisation. Les indicateurs de la compétitivité La compétitivité-prix d’une entreprise, souvent associée à la notion de productivité, se reflète à travers l’évolution de ses parts de marché. La compétitivité de l’économie d’un pays est la capacité de son outil de production à satisfaire les demandes intérieures et extérieures en contribuant à l’amélioration du niveau de vie de ses habitants. Elle peut être mesurée au travers : de la part de marché (part des ventes à l'étranger des marchandises produites dans le pays rapportée aux exportations au niveau mondial ou régional) ; du prix comparé des exportations et des importations qui se reflète dans le solde positif ou négatif de la balance commerciale ;
  • 37. du taux de pénétration entre les importations et le total des ventes effectuées sur le marché intérieur d’un pays, qui indique la dépendance d’un pays vis-à-vis de l’extérieur ainsi que la dégradation ou l’amélioration de la compétitivité des produits nationaux vis-à-vis des produits étrangers ; le taux de couverture, calculé par type de biens ou services, par secteur ou pour l’ensemble d’un pays, entre la valeur des exportations et celle des importations. La compétitivité de la France Parmi les classements de référence, celui du World Economic Forum (WEF)(nouvelle fenêtre) place la France en 17e position en 2018. En 2019, la France se situe à la 31e place du classement de l’Institute for Management Development (IMD)(nouvelle fenêtre). Les facteurs le plus souvent mis en avant pour souligner les faiblesses de la compétitivité en France sont une image dévalorisée de l’industrie, un nombre trop faible d’entreprises de taille intermédiaire, une recherche-développement insuffisante dans le secteur privé, le crédit bancaire aux entreprises et l’un des taux d’autofinancement parmi les plus bas en Europe. Afin de relancer la compétitivité, le gouvernement a créé en 2004 les pôles de compétitivité qui ont vocation à rendre l’économie plus compétitive, créer des emplois, rapprocher la recherche privée et publique et développer certaines zones en difficulté, tout en luttant contre les délocalisations En 2012, se fondant sur le rapport Gallois, le gouvernement met en place le pacte de responsabilité et de solidarité, ainsi que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Ce dispositif CICE est supprimé le 1er janvier 2019.
  • 38. La loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (dite loi PACTE) poursuit deux objectifs : faire grandir les entreprises pour qu’elles créent plus d’emplois et redéfinir la place de l’entreprise dans la société. Elle prévoit ainsi des mesures pour alléger les contraintes qui pèsent sur les PME, la modernisation du financement des entreprises et réaffirme le rôle social et environnemental de l’entreprise.
  • 39. Balance commerciale et balance des paiements Balance commerciale et balance des paiements sont des indicateurs économiques qui mesurent la valeur des échanges commerciaux entre un pays et les autres pays du monde La balance commerciale représente la différence entre la valeur des exportations et des importations de biens. Les exportations françaises désignent les biens produits en France et vendus à l’étranger tandis que les importations françaises sont les biens produits à l’étranger et achetés en France. Définition de la balance commerciale Le solde de la balance commerciale est la différence entre la valeur des exportations et des importations de biens. Lorsque la valeur des exportations est supérieure à celle des importations, la balance commerciale est dite excédentaire. À l’inverse, il y a déficit commercial lorsque la valeur des exportations est inférieure à celle des importations. La balance commerciale est dite déficitaire. Selon la comptabilité nationale française, le terme de balance commerciale est limité aux seuls échanges de biens, à l’exclusion des services. À partir des statistiques douanières de marchandises, la direction générale des douanes calcule mensuellement le solde de la balance commerciale.
  • 40. La balance des paiements La balance des paiements est un document comptable qui recense tous les flux d’échanges monétaires, financiers et réels d’un pays (entreprises, banques, administrations publiques) avec l’extérieur. Établie par la Banque de France, elle est composée en deux sous balances qui comptabilisent l’ensemble des transactions économiques avec l’extérieur : la balance des transactions courantes regroupe la balance commerciale qui retrace les importations et les exportations de biens et la balance des invisibles ; la balance des invisibles recense l'ensemble des échanges de biens immatériels avec l'extérieur : échanges de services, tourisme, assurances, transfert de fonds, revenus du travail et financiers, les dons publics et privés. Quels résultats pour le commerce extérieur français ?
  • 41. En 2018, la France enregistre un déficit commercial total de 25,6 milliards d'euros(nouvelle fenêtre). Le solde de la balance commerciale (échanges de biens) présente un déficit de 59,9 milliards d'euros. Il faut remonter à l’année 2003 pour connaître un excédent du commerce extérieur de la France. La principale raison du déficit de la balance commerciale est le manque de compétitivité de la France. Le nombre d’entreprises exportatrices reste insuffisant, par rapport aux autres pays européens comparables comme l’Allemagne. En France, le manque d’entreprises de tailles intermédiaires (entre 250 et 4999 salariés) pour s’imposer sur les marchés étrangers est souvent présenté comme une des causes du déficit du commerce extérieur. Autres faiblesses du commerce extérieur français : le mauvais positionnement géographique : les exportations ne sont pas assez diversifiées géographiquement, la France effectue l’essentiel de son commerce avec les pays de l’Union européenne (59%) ; les coûts salariaux plus élevés en France contribueraient également à la dégradation de la compétitivité de la France. Les produits français sont moins compétitifs que ceux provenant des pays européens à plus faible coût de main-d’œuvre, comme l’Espagne.
  • 42. Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens et services entre les nations (produits, services, capitaux, devises, etc.). La politique commerciale qui en résulte recommande comme principe de "laisser-faire" le marché et se traduit par la suppression de tous les obstacles aux échanges internationaux (droits de douane, quotas, etc.). Le protectionnisme correspond à une doctrine économique mais également à une politique économique qui, à travers l’instauration des barrières tarifaires et non tarifaires, vise à limiter les importations de biens et de services afin de favoriser ou de protéger la production nationale de la concurrence étrangère et ainsi rééquilibrer la balance commerciale. La principale barrière tarifaire est le droit de douane, c’est-à-dire un impôt prélevé sur une marchandise importée lors de son entrée sur le territoire national. L’objectif de cette mesure est d’augmenter le prix des produits importés afin d’en décourager la consommation. Les autres instruments du protectionnisme sont des mesures non tarifaires comme l’embargo commercial (imposer une interdiction d’importer certains produits), les contingentements d’importation (fixer des quotas d’importations), les barrières réglementaires (imposer le respect de normes techniques, sanitaires, environnementales aux produits importés afin d’en augmenter le coût ou d’en rendre impossible l’importation), etc.
  • 43. Quels bénéfices le libre-échange peut-il procurer ? Principaux avantages : Le libre-échange permet d’augmenter les débouchés. Les entreprises ont la possibilité de conquérir de nouveaux marchés et de réaliser des économies d’échelle (baisse du coût unitaire d’un produit lorsque les quantités produites augmentent). Les entreprises qui font face à une concurrence internationale sont incitées à augmenter leur compétitivité (investissement, innovation, progrès technologique, amélioration de la qualité, implication pour la politique des prix, etc.). Les consommateurs bénéficient d’une offre plus large de produits et de la baisse des prix. Principaux inconvénients :
  • 44. Des échanges commerciaux inégaux peuvent conduire à des déséquilibres entre les nations, en particulier entre les économies avancées (pays du Nord) et les pays en développement (pays du Sud). Dans les pays industrialisés, le libre-échange peut également favoriser la dégradation des emplois et de la protection sociale. La libre circulation des biens et des services peut conduire à une uniformisation culturelle. Pourquoi adopter une politique protectionniste ? L’adoption d’une politique protectionniste peut avoir pour objectif de protéger certains secteurs économiques comme les industries naissantes qui ne sont pas assez compétitives pour affronter la concurrence internationale, laisser le temps à des activités vieillissantes de se reconvertir ou bien encore de sauvegarder l’emploi dans les secteurs menacés. À l'inverse, le protectionnisme peut conduire à une guerre commerciale entre les nations (mesures de représailles des autres pays, boycott), à l’isolement de l’économie nationale, à une augmentation des prix préjudiciable pour les consommateurs et les entreprises, à retarder les avancées technologiques, à la perte de compétitivité des entreprises, à une augmentation du chômage, etc.
  • 45. Les indicateurs de performance de l'entreprise Les indicateurs de performance d’une entreprise fournissent des informations sur la santé de l’entreprise, c’est- à-dire sur la qualité de son fonctionnement. Ces indicateurs se présentent sous la forme d’informations chiffrées. Ils permettent de savoir si l’entreprise : atteint ses objectifs (efficacité) ; obtient les meilleurs résultats possibles compte tenu des moyens mis en œuvre (efficience) Ils constituent un véritable tableau de bord et sont donc également des outils d’aide à la décision sur le plan de la gestion et du pilotage stratégique de l’entreprise. Les principaux indicateurs de performance Les indicateurs financiers
  • 46. Le chiffre d’affaires est le premier indicateur de performance, c’est celui qui permet de mesurer le volume d’activité. Il correspond à la somme des ventes de l’entreprise. Il peut se mesurer de façon globale, par produit ou service, etc. Le taux de rentabilité (évalué grâce à des indicateurs comptables comme le taux de marge ou l’excédent brut d’exploitation), les besoins en fonds de roulement ou de trésorerie (réserve de fonds disponibles), les délais de règlements clients et fournisseurs sont les autres principaux indicateurs financiers permettant d’évaluer la santé de l’entreprise. Les indicateurs de l’activité commerciale permettent de connaître en détail l’origine du chiffre d’affaires à travers la mesure des revenus générés par chaque catégorie de produits, le taux de transformation client (nombre de clients potentiels contactés qui sont devenus clients de l’entreprise), le taux de satisfaction et degré de fidélisation des clients, l’impact des campagnes promotionnelles (publicité) , la notoriété des produits ou de la marque sur les réseaux sociaux, l’évolution des parts de marchés par rapport aux concurrents.
  • 47. Les indicateurs de gestion des ressources humaines comprennent entre autres le taux d’absentéisme, le taux d’accidents du travail, les coûts de production, la capacité de production. Ils sont indispensables pour mesurer les marges de progression des différents services de l’entreprise. Les indicateurs de responsabilité sociétale fournissent des informations sur la qualité des modes de production en termes d’impact sur l’environnement (consommation d’eau ou d’énergie, pollution, etc.) et les conditions de travail des salariés.