8. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Création : Bâtiment financé par le Prince Naef Ben Abdelaziz
Al Saoud d’Arabie Saoudite en 2004
• Fonds : 10 000 ouvrages dont 80 à 85 % en arabe
• Domaines couverts :
• Coran et Sciences coraniques
• Hadith
• Droit musulman
• Soufisme
• Histoire générale
• Histoire de l’Islam
• Biographie du Prophète
• Sciences de l’Education
• Gestion
• Recense systématiquement les publications sur l’Islam au
Sénégal
9. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Mode de classement : spécifique
• Accès : libre
• Modalités de prêt : consultation sur place
• Public le plus fréquent : Etudiants de
l’Institut, étudiants du second cycle du
Département d’arabe (UCAD), étudiants
des écoles d’arabe…
• Coopération documentaire : ISESCO, Aid
transparency…)
23. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
Photos de dignitaires religieux sénégalais
De gauche à droite : Seydina I. LAYE – Pédre DIOP - Khalife Babacar
SY – El Seydou N. TALL – Khalife Falilou MBACKE
27. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Historique :
• La bibliothèque est fondée en 1968 par Serigne Samba
Diagne le guide moral de la Jamiyatou Tahzib Wal
Irchadil Islamy créé le 15/ 02/1983. Elle était avant sa
Bibliothèque privée. Avec la création du complexe Adoul
Aziz Dabagh elle est devenu la bibliothèque du réseau
scolaire de l’Association. Depuis lors la bibliothèque ne
cesse de se développer de par sa taille, de par ses
locaux et de par ses usagers.
• Elle se trouve à Sanar un village situé à onze kilomètre
de la ville de Saint-Louis. Une ville réputée pour son
encrage dans la civilisation arabo-islamique et pour son
ouverture sur la culture occidentale.
28. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Fonds :
• Modes acquisition : dans le cadre de ses voyages dans les pays
arabes Cheikh Samba Diagne n’a d’autres préoccupations que de
ramener avec lui des ouvrages de son choix. Les membres et les
sympathisant de la Jam iya contribuent également au
développement des fonds. Le Marabout en sa qualité de calligraphe
acquiert des manuscrits de El hadj Malick, de Serigne Babacar Sy,
de Elhadj Abdoul Aziz Sy de El hadji Abass Sall et beaucoup
d’autres marabouts. Les manuscrits qui constituent ce fonds sont
rares et ne sont pas à la portée du commun mortel des chercheurs
islamologues.
• On peut compter parmi ce fonds les écrits propres du Marabout
Cheikh Samba Diagne. En plus de ses propres œuvres il a
commenté et annoté la plupart des œuvres de El hadj Malick Sy et
celles de ses honorables fils
29. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Domaines couverts :
• Les documents sont en langue arabe et traitent de la religion
musulmane
• Domaines religieux
• Le fonds documentaire de la Bibliothèque de Sanar est
typiquement islamique. Il avoisine les 5000 ouvrages.
• Les matières les plus traitées sont
• Le Coran et toutes les sciences connexes (commentaire du coran,
les sciences coraniques,)
• Les Hadiths du Prophète Mohamad psl les sciences du hadith et les
hadith commentés
• L’Histoire de l’islam et du monde
• La littérature arabe
• Dictionnaires et lexiques
30. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Domaines couverts :
• La grammaire arabe
• La jurisprudence islamique
• La théologie
• La philologie
• La biographie du prophète
• La pédagogie
• Néanmoins des documents relevant de domaines
profanes tels que la science, la géographie, les
mathématiques etc. y existent
• Le fonds est entièrement en arabe.
31. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Organisation de la bibliothèque
• Le système de classement. Le système adopté
est le classement systématique par domaine ou
discipline. Mais sans aucune signalisation pour
guider les usagers. Les ouvrages déplacés ne
sont pas signalés.
• Le prêt : les enseignants de la Jam iya et les
élèves peuvent jouirent des services de la
bibliothèque. Mais le plus souvent c’est sous
forme de consultation sur place.
33. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Situé à deux kilomètres de Birkelane,
capitale du nouveau département du
même nom et visible à partir de la Route
nationale 1 en partance pour l'Oriental,
Diamal, accessible grâce à une voie
latéritique praticable du reste, demeure un
ardent foyer de la religion musulmane,
une université où beaucoup de
Sénégalais ont passé une partie de leur
vie pour acquérir des connaissances.
34. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Aujourd'hui, le flambeau laissé par Tafsir
Abdou Cissé son fondateur est porté haut
par l'actuel khalife de la famille, Mame
Abdou Cissé, un guide affable, mais pétri
de qualités humaines et de connaissances
religieuses. Dans ce village où nous nous
sommes rendus, l'apprentissage du saint
Coran et le travail de la terre sont érigés
en rang de culte.
35. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• C'est en 1910 que Borom Diamal, Tafsir Abdou Cissé, a
fondé le village et le premier « daara » qui symbolise,
par la suite, toute l'aura que ce foyer ardent de la religion
islamique qu'est « Diamal » a accumulée durant ses
longues années d'existence. La force et la puissance du
« daara » de Diamal ont, de tout temps, résidé dans
l'engagement de « Borom Diamal », pour les bonnes
causes, notamment, Dieu, l'enseignement,
exclusivement du saint Coran, des connaissances et le
travail. Telle est la voie tracée par Borom Diamal,
fondements qui sont aujourd'hui encore, la ligne de mire
de ses héritiers.
36. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Né à Wanar, en 1840, fils de Antoumane
Cissé et de Awa Khady Dramé, il quitta ce
village en 1870 pour aller à Mbacké
Cadior trouver Mame Anta Saly Mbacké,
père de Serigne Touba Cheikh
37. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Les « daaras » de Diamal, contrairement
à la tendance actuelle, sont des exemples
d'organisation. Ici, les talibés ne mendient
pas, ne s'adonnent pas à d'autres
pratiques. Leurs activités se limitent
exclusivement à l'enseignement du saint
Coran et le travail de la terre.
40. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
Histoire
• Alexandrie fut fondée en 332-331 av. J.-
C., par Alexandre le Grand ; elle devint
dans l’antiquité le premier port d’Égypte.
Elle fut à son époque l’un des plus grands
foyers culturels de la Méditerranée, sa
bibliothèque superbe étant sans conteste
l’un des principaux fondements de sa
notoriété.
41. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• C’est l’un des généraux d’Alexandre, Ptolémée Ier,
recevant l’Égypte en partage à la mort de l’empereur, qui
donna l’impulsion intellectuelle et commerciale à la
future grandeur d’Alexandrie. En 288 av. J.-C., il fit
construire un musée (museion : le palais des Muses)
abritant une université, une académie et la bibliothèque
(estimée à 700 000 volumes au temps de César).
Ensuite il demanda dans chacun des pays connus à ce
qu’on lui envoie les œuvres de tous types d’auteurs, qu’il
faisait traduire en grec.
42. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Comme la ville était un port, il demanda aussi à
tous les navires qui faisaient escale à Alexandrie
de permettre que les livres contenus à bord
soient recopiés et traduits. La copie était remise
au navire, et l’original conservé par la
Bibliothèque !
• Le Musée devint un centre académique de
hautes recherches où les savants sont défrayés
par le prince et où ils trouvent les instruments,
collections, jardins zoologiques et botaniques
nécessaires à leurs travaux.
43. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• La traduction en grec de tous ces
ouvrages fut un travail colossal qui
mobilisa la plupart des intellectuels et
savants de chaque pays ; il fallait que ces
hommes maîtrisent à la perfection leur
propre langue ainsi que le grec. La
bibliothèque fut dirigée par des érudits
comme Zénodote d’Éphèse, puis
Aristophane de Byzance, Aristarque de
Samothrace et Apollonios de Rhodes.
44. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• On retiendra par exemple la Septante, un
groupe d’érudits issus du courant
philosophique du même nom, qui
traduisirent l’Ancien Testament. La
légende de la Septante dit que six
représentants de chaque tribu juive
s’enfermèrent sur l’île de Pharos pour
accomplir cette traduction. Ils étaient donc
72 rabbins et ils auraient exécuté la
traduction en 72 jours.
46. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• En 47 av. J.-C., les troupes de Jules César incendient la
flotte d’Alexandrie ; le feu se serait propagé aux
entrepôts et aurait détruit une partie de la bibliothèque.
Reconstruite, elle est détruite à nouveau cinq ou six fois,
la dernière en 642 par le général ’Amr Ibn al-’As,
obéissant au calife ’Umar qui considérait que si les livres
étaient en accord avec le Coran ils étaient superflus, et
que s’ils contredisaient le Coran, ils étaient pernicieux,
comme l’avaient fait les chrétiens lors des déstructions
précédentes. Ce récit est cependant remis en cause,
voire assimilé à de la propagande anti-islamique. La
plupart des connaissances de l’antiquité ayant été
transmise à l’Occident par les traductions arabes telles
celles d’Averroès.
47. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• En effet, la première source qui relate cette histoire date
de trois siècles après les faits, de la plume d’un auteur
chrétien. Reste que le contenu de la bibliothèque a bien
disparu à cette époque, vraisemblablement pillée bien
avant l’invasion arabe et, pour ce qui est des éléments
les plus précieux, déménagée à Constantinople, la
plupart des documents ayant été détruits par les
Chrétiens eux même, soit par les pillards incultes n’ayant
aucune idée de leur valeur, soit gratés pour être recyclés
par les moines copistes à fin de remplacer leur contenu
profane, par des textes religieux. Aujourd’hui encore
l’analyse des parchemins à l’aide de la technologie des
accelerateurs de particules, permet parfois de mettre en
évidence les inscriptions initiales ainsi effacés.
48. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Le fait que beaucoup d’écrits d’Aristote soient parvenus
jusqu’à nous suggère en tout cas que si ordre de
destruction il y a eu, il s’est trouvé sur place quelques
volontaires pour sauver clandestinement cette partie des
documents, et que ces volontaires eurent droit à la
neutralité bienveillante des troupes d’occupation - à
supposer qu’ils n’en aient pas fait partie. La tradition
raconte d’ailleurs en effet que les textes d’Aristote
échappèrent en partie à la destruction (et que la
destruction par le feu des autres dans les centaines de
chaudières des bains d’Alexandrie s’étendit sur plusieurs
mois).
49. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• En effet de nombreux ouvrages (Euclide, Ptolémée,
Aristote, etc.) furent traduit puis commentés dans le
monde islamique. Notons que le grand philosophe Al
Farabi était nommé le second maître, le premier étant
Aristote. C’est dire si la pensée grecque à travers les
ouvrages contenus dans la bibliothèque d’Alexandrie a
nourri et a été une des bases de l’essor philosophique et
mathématique qu’à connu le monde islamique par la
suite. Il est couramment considéré que c’est grâce aux
écrits d’Averroès (Ibn Rushd) considéré comme le
Commentateur d’Aristote que la pensée philosophique
grecque fit son entrée dans l’aire chrétienne.
50. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• La bibliothèque d’Alexandrie a probablement souffert de
plusieurs événements destructifs, mais la destruction
des temples païens d’Alexandrie vers la fin du IVe siècle
par les Chrétiens fut probablement finale. Cette
destruction est attestée de sources sûres. L’invasion de
César a pu très bien mener à la perte d’environ 40 000-
70 000 rouleaux dans un entrepôt à côté du port (c’est
ainsi que Luciano Canfora affirme que c’étaient
probablement des copies produites par la bibliothèque
destinée à l’exportation), mais il est peu probable qu’elle
ait affecté la bibliothèque ou le musée, étant donné qu’il
y a des preuves suffisantes que tous les deux ont existé
ultérieurement.
51. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Des guerres civiles, des investissements décroissants
dans l’entretien et l’acquisition de nouveaux rouleaux et
généralement une baisse d’intérêt pour des textes non-
religieux ont probablement contribué à une réduction du
corpus du matériel disponible dans la bibliothèque,
particulièrement au IVe siècle. Le Sérapéum a été
certainement détruit par l’évêque Théophilus en 391. Le
musée et la bibliothèque ont pu être victimes de la
même campagne. En 415, une nouvelle émeute attisée
par des moines causera la mort de la philosophe et
mathématicienne Hypatie.
53. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Dans le cadre d’un projet conduit
conjointement par l’UNESCO et l’Égypte,
la bibliothèque du monde méditerranéen
fut construite sur les ruines de l’ancien
édifice ptolémaïque. Elle devrait pouvoir
accueillir environ 5 000 000 de volumes.
54. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Après que le président Mohammed Hosni Moubarak
posa la première pierre de l’édifice, le 26 juin 1988, un
concours mondial fut lancé en septembre 1988 pour
permettre aux États du monde de proposer des projets,
auquel participèrent 400 architectes de plus de 77 pays.
Le jury fut choisi parmi les plus grands architectes et
bibliothécaires d’Allemagne, de Suisse, d’Italie, de
France, d’Angleterre, des États-Unis, du Mexique, du
Japon, de l’Inde et de l’Égypte. Le gagnant du premier
prix, évalué à 600 000 dollars, fut le bureau de
l’architecte norvégien Snohetta. Les consultants
Snohetta/Hamza signèrent le contrat relatif à la
conception et à la supervision de la mise à exécution du
projet en octobre 1993.
55. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Peu de temps après son ouverture au
public, la nouvelle
Bibliotheca Alexandrina fut inaugurée
par le président de la République arabe
d’Égypte en présence de chefs d’État et
autres dignitaires le 16 octobre 2002.
56. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• D’une architecture plaisante et d’une bonne
fonctionnalité, l’édifice, situé au bord de la mer,
a la forme d’un large cylindre de 160 mètres de
diamètre, tronqué en biseau. De l’extérieur, c’est
un grand demi-cercle s’élevant de terre,
hommage à Rê, le dieu-Soleil. L’inclinaison du
toit permet aux niveaux supérieurs de la
bibliothèque de bénéficier d’un éclairage naturel
et d’atténuer les effets des embruns.
57. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Plus profondément, les architectes n’ont
pas conçu la bibliothèque, au sens strict,
comme un symbole solaire, mais ils
reconnaissent volontiers qu’elle se veut
une image de rayonnement et d’ouverture
et non pas un lieu clos ou réservé. Vue de
haut, en effet, sa forme circulaire évoque
l’image du soleil (les hiéroglyphes
représentaient généralement le soleil
comme un simple disque).
58. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Ce symbolisme solaire est encore
accentué par la volonté d’une part de
renouer avec la sagesse de la
bibliothèque antique et, d’autre part, de
contribuer à la compréhension entre les
peuples et à la construction de la paix.
59. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• C’est d’ailleurs cette idée que les murs de
granit veulent exprimer : y sont inscrites
toutes les écritures connues dans le
monde, de l’écriture arabe à la chinoise,
en passant par les caractères cyrilliques,
hébreux, latins... La nouvelle Bibliotheca
Alexandrina se présente ainsi comme un
nouveau temple du Savoir universel, et le
dernier grand monument non-virtuel à ce
jour.
63. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Le monastère orthodoxe de Sainte-Catherine du Sinaï,
en Egypte, est l’un des plus vieux monastères en activité
dans le monde.
• Il est construit au sud de la péninsule du Sinaï, en plein
cœur du massif, au pied de la montagne sacrée où le
récit biblique et la tradition situent la réception du
Décalogue. Le monastère est élevé sur le lieu où au
milieu de la nuée épaisse, de la fumée et du feu, Dieu
dévoila à son prophète Moïse le mystère de sa Création
et de sa Loi. Le monastère se trouve donc sur le lieu
même où Moïse aurait vu le Buisson ardent.
64. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Dans les premiers siècles chrétiens, des
ermites, attirés par la signification
historique de la région, et cherchant
refuge face à la persécution romaine y
établirent leur demeure solitaire. Depuis le
IIIe siècle, ce lieu est habité par de saints
hommes qui, poussés par leur soif de
communion avec Dieu dans le silence et
la prière, « abandonnèrent la cité pour
faire du désert leur cité ».
65. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• A la fin du IVe siècle, des pèlerins de pays lointains
venaient au Sinaï pour visiter les lieux sacrés. La plus
célèbre de ces premiers pèlerins est la nonne espagnole
Ethérie, qui écrit avoir vu des cellules de moines et une
église près du Buisson ardent. Le monastère fortifié
proprement dit, ainsi que sa magnifique basilique, fut
édifié à la demande de l’empereur Justinien le Grand au
milieu du VIe siècle. La prière, la purification du cœur, le
repentir font rayonner la grâce divine en ce lieu où les
pèlerins à travers les siècles n’ont cessé d’affluer.
67. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• L’apaisante vie ascétique et la prière continuelle
ne suffisent pas comme seule voie de salut. Y
ont contribué l’adoration et la création
d’incomparables œuvres spirituelles. A travers
les siècles, moines et pèlerins apportèrent au
monastère des trésors de l’art religieux, dont un
grand nombre y ont été conservés. L’isolement
géographique du site, les conditions climatiques
parfaites et le zèle des moines ont aidé à la
préservation des objets liturgiques qui se sont
accumulés, au cours des siècles dans l’enceinte
du monastère.
68. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• La basilique et les chapelles du monastère
s’ornent d’une multitude d’icônes, présentes
dans la vie liturgique quotidienne, non
seulement des frères du Sinaï mais aussi des
pèlerins. Ainsi l’exposition de la Fondation Pierre
Gianadda qui montre trente-sept icônes, trois
manuscrits et un calice est un événement
considérable. Ce calice ouvragé en vermeil fut
donné en 1411 par Charles VI, roi de France.
69. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• Ces chefs-d’œuvre de l’art byzantin, sont
exposés pour la première fois en Suisse. Ils
n’ont été que très rarement vus à l’étranger. La
collection d’icônes est considérée comme la
plus grande au monde et les manuscrits, d’une
bibliothèque reconnue comme la plus vieille et
l’une des plus importantes qui soient. Cet
événement permet aux visiteurs de comprendre
la beauté artistique de ces vénérables trésors et
de méditer sur la signification spirituelle de la vie
de prière et d’adoration pour laquelle ils ont été
créés.
70. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
Monastère Sainte-catherine du mont Sinaï fondé en 527 par l’empereur Justinien.
73. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• - L'Université Ezzitouna est la plus ancienne
université arabe et islamique.
• - C'est le chef arabe Oubeidallah Ibn Al-Habbab
qui a construit à Tunis, en l'an 116 de l'Hégire
correspondant à l'an 734, la grande mosquée
qui a abrité l'établissement Ezzitouna.
• - La mosquée Ezzitouna a commencé à
dispenser l'enseignement des sciences
islamiques à partir de l'an 120 de l'Hégire - 737.
74. Charles CISSE, Conservateur de
bibliothèques
• - Cette originalité a été ainsi affirmée par
l'historien Hassen Hosni Abdelwahab:
"La mosquée Ezzitouna est, quand à sa
naissance et au regard de l'histoire, le plus
ancien établissement d'enseignement dans le
monde arabe"
• - Ce bastion religieux et scientifique a joué un
rôle éminent dans la sauvegarde de l'identité
arabo-islamique dans les contrés de l'Ifriqya.