Chers mercatoriens,
Cette année la Lettre Trimestrielle débute avec
quelques nouveautés. Tout d’abord une rubrique
"Note d'actualité" voit le jour afin de vous informer
de l'avancement des chantiers Mercator : une
nouvelle configuration modèle arrive, une nouvelle
thématique est développée, une campagne en mer
sert de jeu de validation temps réel pour les
prototypes... Afin aussi de vous présenter, par
exemple, un projet clef lié à Mercator, bref, de vous
parler de... notre actualité! Ensuite, nous souhaitons
inclure plus largement dans la publication, des
études issues de la recherche d’accompagnement à
Mercator, moteur crucial et efficace de la «machine
océan opérationnelle». Cet éditorial nous permet, à
ce titre, de faire un appel réitéré à toutes les bonnes
volontés des équipes du GMMC : nous avons
besoin de vous pour faire vivre cette Lettre!
L'actualité autour du projet Mercator est vaste et
mérite d'être diffusée ! A vos plumes donc!
Bien sûr, nous continuerons à vous présenter la validation effectuée sur les différents prototypes R&D ou opérationnels
Mercator puisqu’il s’agit là de la vocation principale de la Lettre Trimestrielle.
Cette année 2005 commence aussi de façon singulière. En effet, une erreur dans les résultats d’un des articles prévus a
été détectée juste avant la publication. Nous avons décidé, logiquement, de retirer cet article de la Lettre et commençons
donc l’année avec un exemplaire exceptionnellement allégé, mais néanmoins intéressant! Vous y trouverez un sujet tourné
vers l’avenir puisqu’il s’agit de la glace de mer qu'intégrera le prototype global en 2006 et découvrirez la nouvelle rubrique
« Note d’actualité » inaugurée par le projet Drakkar, pilier incontournable de la recherche d'accompagnement à Mercator
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente le portfolio des technologies de 12 laboratoires.
Chers mercatoriens,
Cette année la Lettre Trimestrielle débute avec
quelques nouveautés. Tout d’abord une rubrique
"Note d'actualité" voit le jour afin de vous informer
de l'avancement des chantiers Mercator : une
nouvelle configuration modèle arrive, une nouvelle
thématique est développée, une campagne en mer
sert de jeu de validation temps réel pour les
prototypes... Afin aussi de vous présenter, par
exemple, un projet clef lié à Mercator, bref, de vous
parler de... notre actualité! Ensuite, nous souhaitons
inclure plus largement dans la publication, des
études issues de la recherche d’accompagnement à
Mercator, moteur crucial et efficace de la «machine
océan opérationnelle». Cet éditorial nous permet, à
ce titre, de faire un appel réitéré à toutes les bonnes
volontés des équipes du GMMC : nous avons
besoin de vous pour faire vivre cette Lettre!
L'actualité autour du projet Mercator est vaste et
mérite d'être diffusée ! A vos plumes donc!
Bien sûr, nous continuerons à vous présenter la validation effectuée sur les différents prototypes R&D ou opérationnels
Mercator puisqu’il s’agit là de la vocation principale de la Lettre Trimestrielle.
Cette année 2005 commence aussi de façon singulière. En effet, une erreur dans les résultats d’un des articles prévus a
été détectée juste avant la publication. Nous avons décidé, logiquement, de retirer cet article de la Lettre et commençons
donc l’année avec un exemplaire exceptionnellement allégé, mais néanmoins intéressant! Vous y trouverez un sujet tourné
vers l’avenir puisqu’il s’agit de la glace de mer qu'intégrera le prototype global en 2006 et découvrirez la nouvelle rubrique
« Note d’actualité » inaugurée par le projet Drakkar, pilier incontournable de la recherche d'accompagnement à Mercator
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente le portfolio des technologies de 12 laboratoires.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente les technologies de 12 laboratoires de recherche, engagés dans la recherche partenariale avec les PME.
Cartographie de l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) e...Barkawi MANSOUR
L’étude des changements d’occupation du sol constitue un intérêt capital pour la connaissance, la gestion, le suivi et l’évaluation de notre environnement. En effet depuis quelques décennies, la ville de Niamey connait une croissance démographique exponentielle. Ce phénomène a entrainé une dynamique urbaine caractérisée par l’augmentation et la densification des espaces urbanisés (bâti plus infrastructure) qui entrainent l’occupation des espaces naturels.
A cet effet le but de cette étude consiste à cartographier les changements d’occupation du sol de la ville de Niamey à partir des images satellitaires Landsat (1985, 1994, 2003 et 2016) et d’évaluer l’état de sécheresse météorologique par l’indice de précipitation standardisé (SPI).
L’approche méthodologique adoptée se base sur la classification des images Landsat, puis par la comparaison de ces classifications à l’aide des matrices de transitions entre les périodes 1985-1994, 1994-2003 et 2003-2016 afin de cartographier les changements intervenus. A l’issus de ces résultats il ressort une extension de l’espace bâti principalement dans la direction Nord, Nord-ouest qui se fait aux désavantages des zones de cultures, du sol nu, de la végétation. Dans le souci de mieux justifier les changements du couvert végétal pendant la période d’étude, nous avons fait recours à un indicateur de sécheresse météorologique.
Concernant l’évaluation de l’état de cette sécheresse, nous avons procédé par l’approche de l’indice de précipitation standardisé qui se base uniquement sur les données de précipitations de longue durée. Ainsi les données de précipitations Chirps ont servi au calcul de cet indice sur une période de 34 ans (1981-2014). Les résultats de cet indice ont permis de mettre en évidence non seulement les périodes sèches et les périodes humides enregistrés depuis 1981, mais aussi de faire le lien entre l’évolution du couvert végétal et cette sécheresse.
Les résultats issus de ce projet de fin d’étude ont servi à la conception et l’élaboration d’une base de données spatiale afin de mieux appréhender l’évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Description des données que le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) pourrait passer en #opendata lors des événements #archipelmolene organisés par la Cantine numérique brestoise
La dynamique des communes du littoral nord martiniquaisJohnHenry183
L’objectif sera d’étudier l’évolution historique de l’occupation humaine au niveau des bourgs, depuis leurs origines ; afin de mettre en évidence la récente anthropisation du littoral de la Martinique. Puis dans un second temps à mieux connaitre les règles sociales et spatiales qui construisent chacune des communes littorales situées au pied de la Montagne Pelée et de comprendre l’intérêt des populations d’habiter dans ces zones à risques multiples. De fait, la problématique à laquelle il s’agira de répondre à travers ce stage est :
En quoi la compréhension de l’évolution de la dynamique des communes du littoral nord martiniquais permettra d’améliorer l’efficacité des politiques d’habitat dans la région, fortement impactée par les phénomènes naturels ? Comment évoluent les zones occupées du littoral nord martiniquais ? Quels intérêts ont les populations à habiter dans ces zones à risques multiples ? Et quelle est leur perception du risque ?
Chers mercatoriens,
Les stagiaires de Mercator sont à l'honneur dans cette
lettre trimestrielle! Leur travail a permis d'apporter des
réponses à trois interrogations clefs qui ne manqueront
pas de vous intéresser:
Quid de l'impact du réseau PIRATA assimilé dans la
configuration opérationnelle PSY1v2? Une comparaison
avec des données hydrographiques mais aussi avec des
données indépendantes de vitesse issues d'ADCP nous
offre plusieurs éléments de réponse. Ce premier article
permet d'appréhender l'importance des données in situ
assimilées pour les modèles opérationnels : un appel
réitéré pour ce besoin crucial d'information de terrain!
Et si on jouait à mettre des boîtes dans des boîtes? Cette question pourrait être le sous-titre du deuxième article. L'imbrication d'un
modèle haute résolution régional dans un modèle basse résolution global demeure un enjeu de taille pour l'océanographie. Il s'agit,
par exemple, de pouvoir offrir des conditions aux limites satisfaisantes à un modèle côtier mais aussi de pouvoir affiner la grille
localement pour fournir des modèles régionaux ponctuels en fonction des besoins exprimés. Mercator commence à plancher sur la
question! Le troisième article nous plonge dans les eaux troubles. Ce sont en effet les risques de pollution marine qui sont passés au
crible. Dans ce cadre, l’utilité des modèles de prévisions de courants marins est apparue ces dernières années. Mercator offre
aujourd’hui cette gamme de produits. Afin d’améliorer le service rendu aux agences en charge de la lutte contre les pollutions
marines, notamment Météo-France, ce travail analyse la faisabilité d’un outil qui contribuerait à quantifier les risques d’arrivée de
marées noires sur les côtes européennes atlantiques. Une lettre trimestrielle variée donc et un grand merci aux stagiaires ! Bonne
lecture à tous.
Amis lecteurs mercatoriens,
Octobre 2005 : mois exaltant à Mercator ! Deux
nouveaux prototypes opérationnels entrent en action :
le prototype Atlantique et Méditerranée haute
résolution (1/15°) PSY2V2 avec une assimilation
multivariée/multidonnées qui est au coeur de ce
numéro et le prototype global PSY3V1 avec une
assimilation univariée et une résolution au 1/4°
Octobre 2005 : mois exaltant à Mercator ! Deux nouveaux prototypes opérationnels entrent en action : le prototype Atlantique et
Méditerranée haute résolution (1/15°) PSY2V2 avec une assimilation multivariée/multidonnées qui est au coeur de ce numéro et
le prototype global PSY3V1 avec une assimilation univariée et une résolution au 1/4°
Ce prototype global a été inauguré en grandes pompes le vendredi 14 octobre au Conseil Régional Midi-Pyrénées, dans
le cadre de la journée océanographie « Quel océan fera-t-il demain ? » des Assises Régionales de la Recherche. L’événement
a eu lieu en présence du président du Conseil Régional, M. Martin Malvy, et des directeurs d'organismes membres du GIP
Mercator-Océan. Il s’agissait non seulement d’un exercice de style en communication mais surtout de la démonstration de la
réussite de toute une équipe et de ce que sera l'océanographie opérationnelle de demain... Une chose est certaine, depuis cet
évènement, relayé par une grande partie de la presse française, toute l’équipe Mercator surfe sur la vague de l’enthousiasme !
La Note d’actualité de ce numéro vous permettra de faire connaissance avec ce nouveau prototype global.
Le reste de la Lettre est entièrement dédiée au nouveau prototype Atlantique/Méditerranée PSY2V2, autre évènement du mois.
3 articles, 3 études qui ont permis d’évaluer cette nouvelle simulation Mercator et que nous voulions vous faire partager.
PSY2V2 sera tout d’abord regardé sous l’angle des performances du système d’assimilation, puis comparé à l’ancien système
(PSY2V1) univarié. Enfin une analyse de la variabilité du « Loop current » et de la qualité des champs PSY2V2 dans le golfe du
Mexique vous sera proposée et clôturera ce numéro, 100% Mercator, vous l’aurez compris !
Chère mercatorienne,
Cher mercatorien,
La première Newsletter 2004 vous offre, tout d’abord, un
petit tour du côté des champs analysés Coriolis déduits des
observations hydrographiques, puis une découverte de
toutes les évolutions réalisées sur la configuration
opérationnelle Atlantique Nord et Méditerranée haute
résolution en fin d’année 2003. Bonne lecture et… Très
bonne année 2004 à tous !
Expérience du Sénégal dans l’intégration des ressources côtières dans la pla...NAP Global Network
Présentation par Dr. Khady Sané Diouf et Mme Fatou Thiaw pour l'atelier technique régional sur l'intégration des questions côtières dans la planification de l'adaptation au niveau national, 17 au 20 octobre 2017 au Togo.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente les technologies de 12 laboratoires de recherche, engagés dans la recherche partenariale avec les PME.
Cartographie de l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) e...Barkawi MANSOUR
L’étude des changements d’occupation du sol constitue un intérêt capital pour la connaissance, la gestion, le suivi et l’évaluation de notre environnement. En effet depuis quelques décennies, la ville de Niamey connait une croissance démographique exponentielle. Ce phénomène a entrainé une dynamique urbaine caractérisée par l’augmentation et la densification des espaces urbanisés (bâti plus infrastructure) qui entrainent l’occupation des espaces naturels.
A cet effet le but de cette étude consiste à cartographier les changements d’occupation du sol de la ville de Niamey à partir des images satellitaires Landsat (1985, 1994, 2003 et 2016) et d’évaluer l’état de sécheresse météorologique par l’indice de précipitation standardisé (SPI).
L’approche méthodologique adoptée se base sur la classification des images Landsat, puis par la comparaison de ces classifications à l’aide des matrices de transitions entre les périodes 1985-1994, 1994-2003 et 2003-2016 afin de cartographier les changements intervenus. A l’issus de ces résultats il ressort une extension de l’espace bâti principalement dans la direction Nord, Nord-ouest qui se fait aux désavantages des zones de cultures, du sol nu, de la végétation. Dans le souci de mieux justifier les changements du couvert végétal pendant la période d’étude, nous avons fait recours à un indicateur de sécheresse météorologique.
Concernant l’évaluation de l’état de cette sécheresse, nous avons procédé par l’approche de l’indice de précipitation standardisé qui se base uniquement sur les données de précipitations de longue durée. Ainsi les données de précipitations Chirps ont servi au calcul de cet indice sur une période de 34 ans (1981-2014). Les résultats de cet indice ont permis de mettre en évidence non seulement les périodes sèches et les périodes humides enregistrés depuis 1981, mais aussi de faire le lien entre l’évolution du couvert végétal et cette sécheresse.
Les résultats issus de ce projet de fin d’étude ont servi à la conception et l’élaboration d’une base de données spatiale afin de mieux appréhender l’évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Description des données que le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) pourrait passer en #opendata lors des événements #archipelmolene organisés par la Cantine numérique brestoise
La dynamique des communes du littoral nord martiniquaisJohnHenry183
L’objectif sera d’étudier l’évolution historique de l’occupation humaine au niveau des bourgs, depuis leurs origines ; afin de mettre en évidence la récente anthropisation du littoral de la Martinique. Puis dans un second temps à mieux connaitre les règles sociales et spatiales qui construisent chacune des communes littorales situées au pied de la Montagne Pelée et de comprendre l’intérêt des populations d’habiter dans ces zones à risques multiples. De fait, la problématique à laquelle il s’agira de répondre à travers ce stage est :
En quoi la compréhension de l’évolution de la dynamique des communes du littoral nord martiniquais permettra d’améliorer l’efficacité des politiques d’habitat dans la région, fortement impactée par les phénomènes naturels ? Comment évoluent les zones occupées du littoral nord martiniquais ? Quels intérêts ont les populations à habiter dans ces zones à risques multiples ? Et quelle est leur perception du risque ?
Chers mercatoriens,
Les stagiaires de Mercator sont à l'honneur dans cette
lettre trimestrielle! Leur travail a permis d'apporter des
réponses à trois interrogations clefs qui ne manqueront
pas de vous intéresser:
Quid de l'impact du réseau PIRATA assimilé dans la
configuration opérationnelle PSY1v2? Une comparaison
avec des données hydrographiques mais aussi avec des
données indépendantes de vitesse issues d'ADCP nous
offre plusieurs éléments de réponse. Ce premier article
permet d'appréhender l'importance des données in situ
assimilées pour les modèles opérationnels : un appel
réitéré pour ce besoin crucial d'information de terrain!
Et si on jouait à mettre des boîtes dans des boîtes? Cette question pourrait être le sous-titre du deuxième article. L'imbrication d'un
modèle haute résolution régional dans un modèle basse résolution global demeure un enjeu de taille pour l'océanographie. Il s'agit,
par exemple, de pouvoir offrir des conditions aux limites satisfaisantes à un modèle côtier mais aussi de pouvoir affiner la grille
localement pour fournir des modèles régionaux ponctuels en fonction des besoins exprimés. Mercator commence à plancher sur la
question! Le troisième article nous plonge dans les eaux troubles. Ce sont en effet les risques de pollution marine qui sont passés au
crible. Dans ce cadre, l’utilité des modèles de prévisions de courants marins est apparue ces dernières années. Mercator offre
aujourd’hui cette gamme de produits. Afin d’améliorer le service rendu aux agences en charge de la lutte contre les pollutions
marines, notamment Météo-France, ce travail analyse la faisabilité d’un outil qui contribuerait à quantifier les risques d’arrivée de
marées noires sur les côtes européennes atlantiques. Une lettre trimestrielle variée donc et un grand merci aux stagiaires ! Bonne
lecture à tous.
Amis lecteurs mercatoriens,
Octobre 2005 : mois exaltant à Mercator ! Deux
nouveaux prototypes opérationnels entrent en action :
le prototype Atlantique et Méditerranée haute
résolution (1/15°) PSY2V2 avec une assimilation
multivariée/multidonnées qui est au coeur de ce
numéro et le prototype global PSY3V1 avec une
assimilation univariée et une résolution au 1/4°
Octobre 2005 : mois exaltant à Mercator ! Deux nouveaux prototypes opérationnels entrent en action : le prototype Atlantique et
Méditerranée haute résolution (1/15°) PSY2V2 avec une assimilation multivariée/multidonnées qui est au coeur de ce numéro et
le prototype global PSY3V1 avec une assimilation univariée et une résolution au 1/4°
Ce prototype global a été inauguré en grandes pompes le vendredi 14 octobre au Conseil Régional Midi-Pyrénées, dans
le cadre de la journée océanographie « Quel océan fera-t-il demain ? » des Assises Régionales de la Recherche. L’événement
a eu lieu en présence du président du Conseil Régional, M. Martin Malvy, et des directeurs d'organismes membres du GIP
Mercator-Océan. Il s’agissait non seulement d’un exercice de style en communication mais surtout de la démonstration de la
réussite de toute une équipe et de ce que sera l'océanographie opérationnelle de demain... Une chose est certaine, depuis cet
évènement, relayé par une grande partie de la presse française, toute l’équipe Mercator surfe sur la vague de l’enthousiasme !
La Note d’actualité de ce numéro vous permettra de faire connaissance avec ce nouveau prototype global.
Le reste de la Lettre est entièrement dédiée au nouveau prototype Atlantique/Méditerranée PSY2V2, autre évènement du mois.
3 articles, 3 études qui ont permis d’évaluer cette nouvelle simulation Mercator et que nous voulions vous faire partager.
PSY2V2 sera tout d’abord regardé sous l’angle des performances du système d’assimilation, puis comparé à l’ancien système
(PSY2V1) univarié. Enfin une analyse de la variabilité du « Loop current » et de la qualité des champs PSY2V2 dans le golfe du
Mexique vous sera proposée et clôturera ce numéro, 100% Mercator, vous l’aurez compris !
Chère mercatorienne,
Cher mercatorien,
La première Newsletter 2004 vous offre, tout d’abord, un
petit tour du côté des champs analysés Coriolis déduits des
observations hydrographiques, puis une découverte de
toutes les évolutions réalisées sur la configuration
opérationnelle Atlantique Nord et Méditerranée haute
résolution en fin d’année 2003. Bonne lecture et… Très
bonne année 2004 à tous !
Expérience du Sénégal dans l’intégration des ressources côtières dans la pla...NAP Global Network
Présentation par Dr. Khady Sané Diouf et Mme Fatou Thiaw pour l'atelier technique régional sur l'intégration des questions côtières dans la planification de l'adaptation au niveau national, 17 au 20 octobre 2017 au Togo.
1. françaises,obtenuespardesobservations
longues, régulières et continues à partir
des marégraphes et des techniques de
géodésie spatiale.
«Sonel a été créé en plusieurs étapes à
partir de l’année 1999», explique Alain
Coulomb, chef du département des
réseaux matérialisés au service de
géodésie et nivellement de l’Institut
national de l’information géographique
et forestière (IGN). «Sa mise en place
progressive sur une quinzaine d’années a
été favorisée à la fois par l’évolution des
techniques et par une meilleure identifi-
cation des besoins en matière d’étude des
tendances à long terme de l’évolution du
niveau de la mer.» Alors que les inquié-
tudes sur l’impact des changements
climatiques se dessinaient, l’essor des
techniquesspatialesd’observationoffrait
enfin l’opportunité d’accéder à une
Les géomètres-experts en ont
conscience: l’amélioration de la
qualité métrologique des mesu-
res du niveau de la mer peut s’avérer
cruciale aussi bien pour la communauté
scientifique (climatologues, météoro-
logues, topographes...) que pour les
aménageurs et autres bureaux d’études
qui interviennent sur le littoral. C’est
pourquoi ils ont mis en place l’opération
exceptionnelle de mesures des maré-
graphes de France le 7 mai 2016 (lire
l’encadré ci-contre). Mais ce constat
avait aussi conduit à la formation du
Système d’observation du niveau des
eaux littorales, Sonel, qui s’appuie sur
l’expertise de plusieurs organismes
scientifiques (l’IGN, le Shom et le CNRS
par l’intermédiaire des universités de La
Rochelle et de Toulouse) pour fournir
des données sur le niveau des mers
XX • Géomètre n° 2135 • avril 2016
Grâce à la mutualisation
de compétences, le Système
d’observation du niveau
des eaux littorales (Sonel)
donne des informations
précieuses pour les études
sur le climat et sur l’envi-
ronnement. Le réseau sera
particulièrement concerné
par les mesures des
marégraphes menées par
les géomètres-experts.
MARIELLE MAYO
Horizons
Sonel surveille
2. meilleure précision en couplant les
mesures des niveaux relatifs (par rapport
àunrepèrefixesurlelittoral)offertespar
les marégraphes à des mesures géodé-
siques de niveaux absolus et de déplace-
ments verticaux de la croûte terrestre.
Le niveau moyen de la mer monte-t-il?
Quels sont les facteurs qui l’influencent?
Les ondes de tempête sont-elles plus
fréquentes aujourd’hui? Quels sont les
risques encourus et l’impact sur les
écosystèmes littoraux ou sur l’érosion?
La réponse à ce type de questions
dépend de l’acquisition de longues séries
temporelles d’enregistrement du niveau
marin. «Le rôle de Sonel est de fournir à
ses utilisateurs les meilleures observations
du niveau marin, mais aussi de proposer
des produits plus élaborés obtenus à partir
de ces observations», précise Alain
Coulomb.
Des partenaires
en synergie
Chacun des membres fondateurs appor-
te ses compétences. Le Service hydrogra-
phique et océanographique de la marine
(Shom) gère la plupart des marégraphes
français, historiquement utilisés pour
élaborer les cartes marines et améliorer
la sécurité de la navigation. Il est le
référent national pour l’observation du
niveau de la mer et l’opérateur du réseau
de marégraphes côtiers numériques
Géomètre n° 2135 • avril 2016 • XX
Horizons
➤➤
7 mai: coopération avec l’OGE
Le 7 mai 2016, à l’occasion des soixante-dix ans de leur Ordre, les géomètres-
experts vont effectuer une campagne de mesures sur la plupart des soixante-trois
marégraphes de France, départements d’outre-mer compris(1).
Cette campagne de mesures GNSS simultanées a suscité un vif intérêt au sein du
réseauSonel.«La force de frappe de la profession des géomètres-experts va permettre
des mesures simultanées sur les marégraphes installés sur les côtes des deux bassins
marins métropolitains; cela n’avait jamais été fait!», précise Alain Coulomb. Le
scientifique espère que les mesures cibleront en priorité les marégraphes non
équipés de stations permanentes. Elles pourront être exploitées pour le nivel-
lement, notamment pour préciser la dénivellation entre la Méditerranée et
l’Atlantique –on estime aujourd’hui qu’à Marseille, la Méditerranée est plus
basse de 15cm par rapport à l’ensemble de la façade atlantique. La coopération
envisagée comprend le choix des marégraphes d’intérêt (une quarantaine) et la
fixation des spécifications sur les modalités d’observation, l’ouverture éventuelle
des marégraphes aux géomètres-experts, l’apport de l’IGN aux calculs scienti-
fiques ainsi que la coordination des différents services de communication.
(1) Lire Géomètre n°2134, mars 1016, page 6.
Installation d’une
station GNSS perma-
nente au marégraphe
de Dieppe.
PHOVOIR
T.DONAL(IGN)
3. ne, permet d’assurer la continuité des
données sur 130 ans. «Pour mieux
évaluer les tendances à long terme, nous
essayons de créer des séries plus longues
–sur plus de quarante ou cinquante ans–,
éventuellement à partir de plusieurs
installations marégraphiques proches, ce
qui implique de scanner les marégrammes
et de recaler les données dans le temps»,
explique Alain Coulomb. Cela a par
exemple été fait en Charentes.
Le bureau exécutif se réunit plusieurs fois
par an afin de fixer les orientations de
l’action de Sonel. Il s’agit notamment de
déterminer quels marégraphes vont
bénéficier de l’installation de stations
GNSS permanentes et de mesures de
nivellement. «Nous en équipons chaque
année cinq à six», indique l’ingénieur de
l’IGN. Par ailleurs, grâce à l’acquisition
par l’IGN d’un second gravimètre absolu
–le Shom en possédant également un–,
des mesures complémentaires de gravi-
métrie (intensité de la pesanteur) pour-
raient être proposées. Utiles pour
surveiller et comprendre les mouvements
verticauxdeséquipements,ellesdevraient
s’avérer riches en enseignements dans les
départements d’outre-mer,notamment à
La Réunion, où ceux-ci sont très impor-
tants en raison de l’activité sismique. On
l’aura compris, beaucoup d’incertitudes
restent encore à lever...
(1) http://data.shom.fr/#donnees/refmar
(2) www.sonel.org
(3) Global sea level observing system.
(4) Responsable, dans les pays nordiques notam-
ment, de la lente remontée de l’écorce terrestre
libérée du poids de la glace.
séries de données transmises aux experts
afin de rédiger des rapports pour préparer
la Cop21», ajoute-t-il. Un enjeu essentiel
est de parvenir à réduire les fourchettes
d’incertitudes des différents scénarios
d’élévation du niveau de la mer donnés
par les modèles climatiques.
Ladifficultétientnotammentàlagrande
variabilité du niveau marin dans le
temps et dans l’espace ainsi qu’à la
méconnaissance des mouvements verti-
caux des socles rocheux sur lesquels sont
installés les marégraphes,qui devrait être
levée grâce aux observations géodé-
siques. «De nombreux paramètres inter-
viennent, tels que les phénomènes météo-
rologiques extrêmes, les variations de
température ou de pression, l’activité
sismique, le rebond post-glaciaire(4), etc. Il
faut aussi tenir compte des modèles de
marées, les observatoires étant susceptible
de bouger de façon conséquente sous
l’influence de masses d’eau, en particulier
sur la façade atlantique: du fait de la
surcharge océanique, la position verticale
de celui de Brest varie chaque jour de plus
de dix centimètres!»
Outre la collecte en continu des mesures,
Sonel assure la surveillance du fonction-
nement et de la stabilité des instruments
et fournit des produits spécifiques
répondant à un grand nombre d’usages:
niveaux moyens journaliers, mensuels et
annuels, mouvements verticaux des
sites, estimation de l’élévation du niveau
des mers... Un accent particulier est mis
sur la valorisation de données anciennes.
A Marseille, le marégraphe mécanique,
qui fonctionne toujours simultanément
avec le marégraphe numérique moder-
XX • Géomètre n° 2135 • avril 2016
permanent Ronim et de la base de
données marégraphiques Refmar(1).
«Le marégraphe de Marseille, référence
des altitudes terrestres en France conti-
nentale, est le seul à être géré par l’IGN»,
note le spécialiste. L’IGN, qui se charge
des observations GNSS, rattache les
repères de référence des marégraphes
aux références nationales et internatio-
nales. Il poursuit l’installation des
stations GNSS permanentes, de nom-
breux marégraphes n’étant pas encore
équipés. Son implication dans diffé-
rentes activités géodésiques (RGP,
système international Doris, projet de
couverture mondiale GNSS Regina)
permet de colocaliser des marégraphes
dans le monde entier avec les stations de
ces différents réseaux.
«L’université de Toulouse, par l’intermé-
diaire du laboratoire d’études en géophy-
sique et océanographie spatiale (Legos) de
l’observatoire Midi-Pyrénées apporte son
expertise sur les questions de marégraphie
en conditions extrêmes et milieu polaire,
en métrologie de la mesure et en altimétrie
spatiale»,précise Alain Coulomb.Quant
au laboratoire Littoral, environnement
et sociétés (Lienss),rattaché à l’université
deLaRochelle,iltraitelesmesuresGNSS
effectuéessurlessitesdesmarégrapheset
héberge le portail du système Sonel(2).A
noter que plus de 80 acteurs régionaux
ou locaux (ports autonomes, labora-
toires...) participent par ailleurs à l’instal-
lation et au maintien des infrastructures
du service Sonel.
Alimenter les modèles
en données de référence
«Depuis 2011, le système d’observation
Sonel est labellisé par l’Institut national des
sciences de l’univers (Insu) et par l’Alliance
nationale de recherche en environnement
(AllEnvi)», indique Alain Coulomb. «Il
regroupe la contribution française au
programme mondial Gloss(3), composée
d’une quinzaine de stations marégra-
phiquesfrançaises,dontlesobservatoiresde
BrestetMarseille.»Enrelationavecdivers
organismes d’analyse et de décision,
Sonel a ainsi l’ambition de devenir une
référence dans le domaine des séries de
niveaux moyens des mers,tant en France
qu’àl’international.«LesmesuresdeSonel
ont par exemple fait partie de toutes les
Horizons
➤➤ Relevés topographiques
sur l’estran, à l’île d’Aix,
durant la grande marée
du 21 mars 2015.
LIENSS