Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf. Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
-Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
-Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
-Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
-Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
-Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la seconde année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés : la Grande Eau à Cressac-Saint-Genis et La Gorre à Poullignac.
Suivi Avifaune de plaine - 2017 - LPO TouraineLISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2017, comme en 2016 par Pierre Réveillaud en collaboration avec les associations de protections de la nature. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Estrans estuariens : quel avenir dans le contexte du changement global ?BioSphère Environnement
Conférence présentée dans le cadre du forum estuarien du vendredi 26 janvier 2018 (Blaye) pour le lancement de la Journée Mondiale des Zones Humides sur l’estuaire de la Gironde. Événement organisé par le SMIDDEST en partenariat avec Ecoacteurs en Médoc et BioSphère Environnement.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Les données tridimensionnelles en géomorphologie fluviale: K.Michelkmichel69
Dans le domaine de la géomorphologie fluviale, la donnée tridimensionnelle est nécessaire pour comprendre les changements qui s’opèrent, en lien généralement avec les aménagements humains, afin de mieux anticiper les changements à venir.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente les technologies de 12 laboratoires de recherche, engagés dans la recherche partenariale avec les PME.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente le portfolio des technologies de 12 laboratoires.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
Les objectifs de ce suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu'ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d'espèces) et intra-spécifique (nombre d'individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- les passages petites faunes prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Afin de répondre aux objectifs fixés en 2017, un nouveau suivi par caméra a été testé en parallèle du protocole spécifique qui avait été élaboré et mis en place à l'échelle des 4 départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes en 2016.
7. Code mares PRA Communes Lieu-dit Création
Suivi
2014
Suivi
2015
Suivi
2016
Suivi
2017
37/FosseSeche/M1
Champeigne
Veigné Fosse sèche 2015 - - X X
37/FosseSeche/M2 Veigné Fosse sèche 2015 - - X X
37/FosseSeche/M3 Veigné Fosse sèche 2015 - - X X
37/FosseSeche/M4 Veigné Fosse sèche 2015 - - X X
37/LonguePlaine/M1 Monts Longue Plaine 2013 X X X -
37/LonguePlaine/M2 Monts Longue Plaine 2015 - - X /
37/LesRuaux/M1 Sorigny Les Ruaux 2012 X X X -
37/LesRuaux/M2 Sorigny Les Ruaux 2012 X X X -
37/LesRuaux/M3 Sorigny Les Ruaux 2012 X X X -
37/LesRuaux/M4 Sorigny Les Ruaux 2014 - X X X
37/PotMoreaux/M1 Sorigny Pot aux Moreaux 2012 X X X -
37/Cochetière/M1
Sainte Maure de
Touraine
Sainte Maure de Touraine La Cochetière 2014 - X X X
37/Cochetière/M2 Sainte Maure de Touraine La Cochetière 2014 - X X X
37/Cochetière/M3 Sainte Maure de Touraine La Cochetière 2016 - - - X
37/Cochetière/M4 Sainte Maure de Touraine La Cochetière 2016 - - - X
37/Crosneraie/M1 Sainte Maure de Touraine La Crosneraie 2016 - - - X
37/Crosneraie/M2 Sainte Maure de Touraine La Crosneraie 2016 - - - X
37/GrandeBarangeraie/M1 Sainte Maure de Touraine La Grande Barangeraie 2016 - - - X
37/GrandeBarangeraie/M2 Sainte Maure de Touraine La Grande Barangeraie 2016 - - - X
37/GrandeBarangeraie/M3 Sainte Maure de Touraine La Grande Barangeraie 2016 - - - X
37/GrandeBarangeraie/M4 Sainte Maure de Touraine La Grande Barangeraie 2016 - - - X
37/Joumeraie/M1 Sainte Maure de Touraine La Joumeraie 2016 - - - X
37/Séguinière/M1 Sainte Maure de Touraine La Séguinière 2016 - - - X
37/LesGachaux/M1 Draché Les Gachaux 2013 X X X -
37/LesGachaux/M2 Draché Les Gachaux 2013 X X X -
37/Réveillon/M1 Maillé Les Forgeais 2014 - X X X
37/Réveillon/M2 Maillé Les Forgeais 2014 - X X X
37/Réveillon/M3 Maillé Les Forgeais 2014 - X X X
Nombre total de mares suivies 7 13 18 20
36. D1 SUIVI DES MARES DE SUBSITUTION ET DE COMPENSATION
Suivi des mesures compensatoires
1-FINALITE
Taxon(s)
concerné(s)
Flore, amphibiens, odonates
Contexte
réglementaire
Ce suivi s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des
24 février et 21 décembre 2012 :
"Un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la
construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux
devra être réalisé pendant la durée de la concession."
"Les protocoles de suivi pour les mesures de compensation [...][seront] fondés
notamment sur des indicateurs biologiques [...]."
Objectif(s)
Evaluer la portée des actions de création de mares sur les populations
d'amphibiens, d'odonates et sur les cortèges floristiques
Suivre la vitesse de colonisation par la faune et la flore des mares créées et
éventuellement proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement
Hypothèse(s)
Les mares crées sont fonctionnelles.
Les mares seront favorables à l'accueil des espèces visées.
Indicateurs de
suivi
Nombre de mares créées et suivies ;
Nombres d'espèces d'amphibiens et d'odonates ;
Evolution des effectifs ; évolution du cortège floristique ;
Surface colonisée par les habitats.
Zone d’étude Toute la ligne
2-MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Maîtrise d'ouvrage LISEA
Opérateur(s)
Vienne Nature/ DSNE/ Charente Nature/ Nature Environnement 17/ SEPANT/
CEN Centre/ CEN Aquitaine
Partenaires CEN Poitou-Charentes
37. Synergies et mise
en réseau d'action
/
3-MODALITES OPERATIONNELLES
3.1. Protocole
3.1.1. Description des mares
Un code est affecté pour chaque mare : département/ commune/M N° de la mare (exemple :
86/Marcay/M1).
Repérage des mares
Lors de la première année de suivi, il est prévu d’effectuer un repérage des mares de jour en
janvier. On profitera également de ce passage pour vérifier la présence de la Grenouille rousse qui
en Poitou-Charentes se reproduit à cette période.
Description de l’environnement de la mare
De manière à connaitre et suivre l’évolution de l’environnement proche de la mare, une description
des entités paysagères situées dans un rayon de 150 m autour de la mare sera réalisée. Cette
description est réalisée lors de l’inventaire floristique en juin et sera mise à jour chaque année.
Ce descriptif sera complété à partir des orthophotoplans et retranscrit sous SIG.
Référentiel des unités paysagères :
Boisements Ruisseau (< 3m de largeur)
Route
nationale/Autoroute
Landes Rivière (3m < largeur < 10m) Route départementale
Pelouses sèches Fleuve / rivière large (> 10m) Route communale
Tourbière
Fossé inondé (< 2m de
largeur)
Chemin
Roselière Prairies Voie ferrée
Zone humide Friches/jachères LGV
Haies Grandes cultures Autre : ……
Mares
Vergers / vignes / cultures
maraîchères
Etangs Jardin
Réservoir (berges non
naturelles)
Zone urbaine résidentielle
Carrières Zone urbaine industrielle
Description morphologique
Lors de la première année de suivi, un plan précis de la mare sera réalisé, ce qui permettra de :
- connaitre précisément sa surface,
- définir son contour (forme),
- pouvoir localiser les herbiers aquatiques (habitats naturels).
Pour cela, la méthode est la suivante : choisir deux points fixes représentant les points A et B (que
l’on localise également au GPS) à partir desquels on réalise une triangulation sur des points localisés
38. au bord de la mare (Fig. 1). Ceci permet de connaître précisément les dimensions de la mare et
d’en dessiner le contour (Fig. 2). On mesure également la distance entre les points A et B.
Figure 1 : Mesure des dimensions de la mare. (D’après
BORREMANS Y. et al, 1997)
Figure 2 : Dessin du contour de la mare. (D’après
BORREMANS Y. et al, 1997)
Les mesures sont reportées dans le tableau (ci-dessous) de la fiche de terrain. Plus la mare sera
sinueuse et plus les mesures seront nombreuses. Le plan de la mare est ensuite reporté sous SIG. Ces
mesures pourront également être réalisées à l’aide de GPS par les structures ayant du matériel
suffisamment précis.
Plan de la mare :
N° du point 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Distance au
point A (m)
Distance au
point B (m)
Distance (A-B) :
Parallèlement à la réalisation du plan de la mare, un profil en long sera également fait sur la largeur
la plus caractéristique, ce qui pourra permettre :
- d’expliquer la répartition de la végétation,
- de vérifier et mesurer les zones profondes de la mare.
Deux mesures seront prises : la hauteur d’eau au moment de la visite, mais également la hauteur
plein bord de la mare. Ces mesures seront réalisées à l’aide d’une canne à pêche munie d’un mètre
ruban plombé.
Profil en travers de la mare : Transect
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Distance (m)
39. Hauteur plein bord
(m)
Hauteur d'eau (m)
Pour des raisons pratiques, ces mesures se font plus facilement à 2 personnes. Il est proposé de les
réaliser en juin lors du premier passage odonate qui peut être couplé à l’inventaire botanique. Ces
inventaires sont généralement réalisés par 2 personnes différentes.
3.1.2. Suivi de la flore et des habitats naturels
Un relevé botanique et une caractérisation des habitats naturels seront réalisés chaque année au
mois de juin. Chaque habitat sera cartographie de manière schématique sur le plan de la mare. Cela
permettra de suivre l’évolution des surfaces occupées par chaque habitat (ou mosaïque d’habitats)
au sein de la mare.
La première année de suivi, l’inventaire floristique et la description morphologique de la mare se
feront le même jour.
Le suivi de la flore et des habitats visent plusieurs objectifs :
- Suivre l’évolution de la colonisation floristique (diversité spécifique),
- Suivre l’évolution de la répartition des habitats naturels (herbiers aquatiques).
Pour cela, la méthode consiste à effectuer des relevés floristiques. Une cartographie schématique
des herbiers aquatiques sera également réalisée. Ce suivi nécessite 1 passage par an en juin.
3.1.3. Observatoire photographique
Chaque année une photographie de la mare sera réalisée lors de l’inventaire floristique. Le point de
vue sera répertorié sur le plan de la mare. Cela permettra un suivi visuel de l’évolution de la mare.
3.1.4. Suivi des populations d’amphibiens
Objectifs
Suivre l’évolution de la diversité spécifique dans les mares créées.
Méthode
Recherche nocturne des amphibiens,
Écoute des chants (anoures),
Les visites seront réalisées hors pleine lune (+/- 3 jours), sans pluie, avec un vent faible et à une
température supérieure à 10°C,
Les prospections commencent 20 min après le coucher du soleil (heure légale).
Protocole lors de chaque passage (inventaire nocturne) :
Point d’écoute de 5’ au bord de la mare (noter heure début) en arrivant sur le site (lampe éteinte),
Comptage visuel exhaustif à l’aide d’une lampe des individus en parcourant la totalité de la berge
(20’). Un deuxième tour de la mare pourra être effectué rapidement. Dans ce cas seul seront notés
les observations et nombres d’espèces non observé lors du premier passage.
40. Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards
repérés à vue, permettant leur détermination spécifique. Il s’agit de captures opportunistes qui
amèneront une information sur l’identification d’espèces (ex : Triton de Blasius). Les individus
capturés seront relâchés sur place après détermination.
Les captures nécessitent d’avoir une autorisation préfectorale (tous les amphibiens sont protégés).
Pour le matériel utilisé pour la capture on appliquera le protocole d’hygiène pour limiter la
dissémination de la Chytridiomycose lors d’interventions sur le terrain préconisé par la Société
Herpétologique de France (Bull. Soc. Herp. Fr. (2010) 134 : 47-50).
Lors de chaque passage, il sera noté :
- Le nombre de mâle chanteur (anoures),
- Le nombre d’individu de chaque espèce (avec distinction des mâles et des femelles pour
les urodèles),
- Le nombre de ponte pour chaque espèce,
- Le nombre de larves pour la salamandre tachetée,
- La présence de larves pour chaque espèce.
Hormis pour la Salamandre tachetée, les larves ne seront pas comptabilisées. On notera seulement
leur présence (diversité spécifique).
Périodicité
Trois passages annuels seront réalisés sur chaque mare :
- Passage 1 : février
- Passage 2 : mars
- Passage 3 : avril/mai
En fonction de la phénologie de certaines espèces, ce calendrier pourra être légèrement modifié.
Par exemple, en Poitou-Charentes, la Grenouille rousse se reproduit en janvier. Sur les secteurs
ayant une problématique Grenouille rousse, le premier passage initialement prévu en février sera
avancé à janvier (sauf en année 1 on l’on profite du passage de repérage pour vérifier la présence
de l’espèce).
3.1.5. Suivi des populations d’odonates
Objectifs
Suivre l’évolution de la diversité spécifique dans les mares créées.
Méthode
Recherche des odonates et identification des imagos.
Recherche et récolte des exuvies.
Les visites seront réalisées lors de conditions climatiques favorables à l’observation des odonates.
Protocole lors de chaque passage :
Parcourir la berge (30’) et noter la présence des espèces ainsi que leur comportement (ponte,
accouplement, immature, etc.).
Recherche et récolte des exuvies sur la moitié du linéaire de la berge de la mare. Les exuvies
seront déterminées en laboratoire.
Lors de chaque passage, il sera noté :
41. - Le nombre d’individu par stade (classe d’abondance),
- Le comportement.
Périodicité
Trois passages annuels seront réalisés sur chaque mare :
- Passage 1 : juin
- Passage 2 : juillet
- Passage 3 : août
3.1.6. Autres observations
Lors des 3 passages de l’inventaire des odonates, l’observateur prendra le temps de noter les autres
groupes et taxons observées dans la mare. L’objectif est de mesurer la vitesse de colonisation de la
mare par les autres groupes faunistiques, mais également de noter si des espèces indésirables
s’installaient.
3.2. Plan d’échantillonnage
Toutes les mares créées devront être suivies.
3.3. Calendrier d’intervention annuel
J F M A M J J A S O N D
Repérage site X
Description
environnement
passa
ge 1
Description
morphologique
passa
ge 1
Observatoire
photographique
passa
ge 1
Flore et
habitats
passa
ge 1
Amphibiens X
pass
age
1
pass
age
2
passage 3
Odonates
passa
ge 1
passa
ge 2
passa
ge 3
3.4. Fréquence et durée du suivi
Tous les ans pendant 3 ans (soit 2014, 2015, 2016 pour les mares crées en 2012, 2013 et hiver 2014)
puis tous les 5 ans sur la durée de la concession.
3.5. Droits et procédures administratives
Même si les captures ne seront pas nécessaires, des autorisations de capture pour les Amphibiens et
les Odonates pourront être envisagées.
42. 3.6. Evaluation du temps
Pour 1 lot de 5 mares : Flore 1,5j + Amphibiens 3j+ Odonates 3j + bilan 1j = 8,5j/an pour 5 mares
Pour 1 mare : Flore 0,5j + Amphibiens 1,5j + Odonates 1,5j + bilan 1j = 4,5j/an
0,5 jour supplémentaire pour 5 mares la première année pour repérage