Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf. Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
-Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
-Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
-Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
-Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
-Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la seconde année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés : la Grande Eau à Cressac-Saint-Genis et La Gorre à Poullignac.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Un lot de parcelles agricoles situé sur la commune de Sainte-Soline, en Deux-Sèvres, a été acquis en 2012 par COSEA et rétrocédé au CREN dans le cadre des mesures compensatoires visant principalement l'avifaune de plaine. Le site Plaine et Marais de Sainte-Soline est en effet en mesure compensatoire au titre de : - l'arrêté inter-préfectoral "espèces protégées" du 24 février 2012 (art.19) ; - l'article R414-23 CE prévoyant l'application de mesures compensatoires en sites Natura 2000 ; l'arrêté inter-préfectoral "loi sur l'eau" du 28 décembre 2012 (arrêté 2012/DDT/847). L'application de modalités de gestion adaptées satisfait par ailleurs l'Engagement de l'Etat "traversée du site Natura 2000 : ZPS de la Mothe Saint Héray Lezay" qui stipule l'acquisition de 19 ha dans les secteurs abritant des noyaux de population d'Outarde canepetière (courrier d'éligibilité - DREAL09/08/2016). Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2016 sur le site des prairies de Sainte-Soline ainsi que les résultats issus de ces suivis, hormis le suivi des mares de compensation dont les résultats sont intégrés dans un rappart spécifique aux mares de compensation LGV Poitou-Charentes.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf. Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
-Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
-Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
-Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
-Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
-Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la seconde année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés : la Grande Eau à Cressac-Saint-Genis et La Gorre à Poullignac.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Un lot de parcelles agricoles situé sur la commune de Sainte-Soline, en Deux-Sèvres, a été acquis en 2012 par COSEA et rétrocédé au CREN dans le cadre des mesures compensatoires visant principalement l'avifaune de plaine. Le site Plaine et Marais de Sainte-Soline est en effet en mesure compensatoire au titre de : - l'arrêté inter-préfectoral "espèces protégées" du 24 février 2012 (art.19) ; - l'article R414-23 CE prévoyant l'application de mesures compensatoires en sites Natura 2000 ; l'arrêté inter-préfectoral "loi sur l'eau" du 28 décembre 2012 (arrêté 2012/DDT/847). L'application de modalités de gestion adaptées satisfait par ailleurs l'Engagement de l'Etat "traversée du site Natura 2000 : ZPS de la Mothe Saint Héray Lezay" qui stipule l'acquisition de 19 ha dans les secteurs abritant des noyaux de population d'Outarde canepetière (courrier d'éligibilité - DREAL09/08/2016). Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2016 sur le site des prairies de Sainte-Soline ainsi que les résultats issus de ces suivis, hormis le suivi des mares de compensation dont les résultats sont intégrés dans un rappart spécifique aux mares de compensation LGV Poitou-Charentes.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Ce suivi s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les Amphibiens le long de la LGV SEA Tours-Bordeaux.
Cette évaluation entre dans sa deuxième année et est menée selon un protocole de capture au moment de la période printanière de migration, à l’aide de seaux enterrés à l’extérieur des ouvrages échantillonnés.
Les amphibiens tombés dans les seaux sont identifiés, sexés dans la mesure du possible, et dénombrés, puis déplacés de l’autre côté du filet pour leur permettre de poursuivre leur « migration ».
De manière à optimiser le suivi et à le rendre totalement indirect, le GREGE a proposé d’expérimenter un nouveau dispositif spécifique de pièges photographiques fonctionnant en « timelapse », associé à une analyse informatique des clichés pour repérer les passages, puis une identification visuelle directe des espèces sur les clichés positifs.
L’objectif des expérimentations proposées est triple :
- Evaluer les contraintes techniques du suivi par pièges-photographiques.
- Confirmer l’efficacité de ce nouveau dispositif pour détecter et identifier les espèces.
- Evaluer l’intérêt d’un suivi automnal comme préconisé par certains auteurs (Migration automnale des juvéniles).
Deux sessions ont donc été proposées :
1. Une session printanière visant à la fois à tester le matériel sur des ouvrages suivis par piégeage, et à comparer les résultats avec ceux obtenus par le piégeage (comparaison qualitative, quantitative et logistique).
2. Une session automnale visant à améliorer les éventuels problèmes techniques et à évaluer la pertinence d’un suivi automnal complémentaire.
Ce rapport final présente l’ensemble des résultats et enseignements issus de ces deux sessions expérimentales.
Suivi Avifaune de plaine - 2017 - LPO TouraineLISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2017, comme en 2016 par Pierre Réveillaud en collaboration avec les associations de protections de la nature. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Le parc National de Taï (PNT) situé au sud-ouest de la Côte d'Ivoire et couvre près de 536 000 ha. Il représente plus de 50% de la superficie totale des blocs de forêts ombrophile primaire de l'Afrique de l'Ouest sous stricte protection. Il occupe en outre, trois quart de la superficie de forêt ombrophile encore existante en Côte d'Ivoire. L'exceptionnelle diversité des espèces des espèces végétales et animales, ainsi que le taux particulièrement élevé d'endémismes et d'espèces rares qui caractérisent ce parc ont conduit à son classement en Réserve de la Biosphère en 1978 et à son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1982. Avec son énorme potentiel de diversité génétique, le Parc national de Taï représente un véritable "laboratoire naturel" propice à la recherche scientifique (écologie, éthologie, génétique, biotechnologie, recherche médicale...).
Le caractère dynamique de la gestion d'une aire protégée comme le PNT et sa zone et sa zone périphérique nécessite une recherche et une communication régulière sur les processus écologiques, environnementaux, économiques et sociaux qui contribuent à façonner ce milieu. Une telle communication doit se faire de façon horizontale et verticale entre plusieurs groupes d'acteurs:
-chercheurs et institutions de recherche;
-gestionnaires du parc et décideurs politiques;
-partenaires au développement;
-ONGs de conservation;
-privés et société civile;
-populations riveraines...
Cette concertation permettrait à la recherche scientifique d'être véritablement au service de la conservation du parc et du développement de sa zone périphérique en fournissant, dans une vision partagée et grâce à la complémentarité des disciplines, l'essentiel des informations souhaitées ou jugées indispensables par les autres acteurs pour une gestion intégrée de l'espace Taï.
C'est la raison pour laquelle un atelier sur le bilan et les orientations des activités de recherche menées dans l'espace Taï entre 2000 et 2011 a été organisé les 23 et 24 novembre 2011 au Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d'Ivoire. Cet atelier est le deuxième du genre après une première expérience réussie en 2000.
Le présent document capitalise les importantes informations issues des allocutions prononcées au cours de ce deuxième atelier. Il dresse une liste des principales recherches conduites dans l'espace Taï dans la période de référence. Il présente ensuite les réflexions des participants sur les priorités de recherches pour la prochaine décénnie et les dispositifs censés favoriser une transparence dans l'orientation, la coordination et la capitalisation des activités de recherche.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2017 - OGELISEA
En 2014, O.G.E. a réalisé une mission d’observation sur les fonctionnalités écologiques attendues des trois sections jumelées entre la LGV SEA et l’autoroute A10. La mission s’est inscrite dans le cadre du volet sur les effets du jumelage A10/LGV.
L’objectif était ainsi de formuler des constats d’observation et des analyses pour éclairer, sur le plan écologique, le choix du jumelage des infrastructures. Entre Tours et Poitiers, ces sections représentent environ 30 km réparties en trois tronçons.
Ce présent rapport constitue une analyse globale à l’échelle des territoires concernés par les jumelages avec une attention particulière pour les espèces qui ont été étudiées dans le cadre de l’observatoire.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
1. Rapport réalisé pour le compte de :
LGV SEA TOURS-BORDEAUX
Suivi 2015 de la transparence des
ouvrages pour les Chiroptères
dans le cadre de la LGV SEA
Rapport de suivi 2015 (1ère
année de suivi) –
Résultats à l’échelle du tracé
2.
3. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 1
Suivi 2015 de la transparence des
ouvrages pour les Chiroptères dans le
cadre de la LGV SEA
Rapport de suivi 2015 (1ère
année de suivi) – Résultats à
l’échelle du tracé
Type de rapport :
Rapport de suivi 2015
Associations intervenantes Experts intervenants
SEISE
Poitou-Charentes Nature
LPO Touraine
Vienne Nature
Deux-Sèvres Nature Environnement
Charente Nature
Nature Environnement 17
CEN Aquitaine
Ondine FILIPPI-CODACCIONI
Clémentine DENTZ
Etienne SARAZIN
Miguel GAILLEDRAT – Nicolas TRANCHANT
Anthony LE GUEN
Laurent PRECIGOUT – Tiphanie HERCE
Maxime LEUCHTMANN
Pascal TARTARY – Nolwenn QUERO – Adeline DESTOMBES
Destinataires Date d’envoi
Delphine QUINTARD (LISEA)
Thierry CHARLEMAGNE (LISEA)
V1 le 06/04/2016 – V2 le 04/05/2016 – V3 le 26/05/2016 –
V4 le 01/06/2016
4. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
2 Poitou-Charentes Nature
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................... 2
1. Contexte de l’étude ............................................................................................ 3
2. Description des données..................................................................................... 4
2.1. Protocole........................................................................................................................ 4
2.2. Données....................................................................................................................... 13
2.3. Analyse statistique ........................................................................................................ 13
3. Résultats .......................................................................................................... 15
3.1. Résultats descriptifs par ouvrage.................................................................................... 15
3.2. Résultats descriptifs à l’échelle des 21 ouvrages suivis ..................................................... 19
3.3. Résultats analytiques..................................................................................................... 22
3.3.1. Effet du type d'ouvrage sur l'activité chiroptérologique ......................................... 22
3.3.2. Effet des dimensions des ouvrages sur l'activité chiroptérologique......................... 23
3.3.3. Effet du type d'ouvrage sur la richesse spécifique des chiroptères ......................... 23
3.3.4. Effet des dimensions des ouvrages sur la richesse spécifique ................................ 25
3.3.5. Effet du type d'ouvrage sur l'activité des rhinolophidés ......................................... 25
4. Discussion ........................................................................................................ 27
5. Conclusion........................................................................................................ 29
REFERENCES ............................................................................................................ 31
Annexe 1 - Réglages du D500x.............................................................................. 32
Annexe 2 - Courbes de réponse du micro externe du D500x ................................. 34
Annexe 3 - Fiche terrain........................................................................................ 35
Annexe 4 - Fiches ouvrages................................................................................... 37
5. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Suivi 2015 de la transparence des ouvrages
pour les Chiroptères dans le cadre de la LGV
SEA
Rapport de suivi 2015 (1ère
année de suivi) – Résultats à l’échelle du tracé
1. Contexte de l’étude
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et
inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction
d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître
d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi des mesures environnementales mises en œuvre, ainsi que le suivi des
populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Plus spécifiquement, les articles 14.3 et 23 des arrêtés cités prévoient un suivi afin de démontrer la
fonctionnalité des ouvrages installés :
« Un suivi devra être appliqué par le pétitionnaire pour démontrer la fonctionnalité des ouvrages installés.
[…] En particulier, un suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique devra être réalisé.
Celui-ci devra être réalisé tous les ans en phase de construction et pendant les 3 premières années suivant la
mise en service de la ligne. Il sera ensuite réalisé tous les cinq ans. »
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait
partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble
des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la
construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de
transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des
ouvrages.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’activité ou de richesses spécifiques chiroptérologiques entre les
différents ouvrages d’art à partir d’un échantillonnage adapté et de la prise en compte de variables
environnementales pertinentes ;
- identifier et quantifier les variations de ces variables d’intérêt selon les différentes dimensions (section,
largeur, longueur) des ouvrages au sein d'un même type (buses, dalots, cadres, portiques, voûtes) si
l'échantillonnage le permet.
6. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
4 Poitou-Charentes Nature
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les ouvrages de transparence mis en place le long de la ligne constituent un des modes de
franchissement de l'infrastructure par les chiroptères ;
- Les typologies d'ouvrage et leur localisation influent sur les capacités de franchissement de
l'infrastructure par les chiroptères ;
- Les capacités de franchissement peuvent varier selon les espèces.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 6
départements impactés par la ligne SEA.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en œuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 6 associations départementales concernées, à savoir : la LPO Touraine, Vienne Nature, Deux-
Sèvres Nature Environnement, Nature Environnement 17 et le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine.
Dans le cadre de cette étude et du protocole prévu, Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin
d'analyser statistiquement les données récoltées.
2. Description des données
2.1. Protocole
Deux indicateurs sont considérés en particulier dans le cadre de la présente étude, à savoir :
→ La richesse spécifique par ouvrage : nombre d’espèces différentes franchissant l’ouvrage ;
→ L’activité chiroptérologique par ouvrage : exprimée en nombre de contacts par heure. Dans notre cas,
le nombre de contacts est la moyenne des contacts obtenus par heure sur la totalité des heures
composant les 2 nuits d’enregistrement en tenant compte des durées suivantes :
- Période 1 (fin juin/début juillet) : enregistrement de 21h45 à 6h30 pour chaque nuit soit 8,75 h par
nuit et donc 17,5h pour les 2 nuits ;
- Période 2 (fin juillet/début août) : enregistrement de 21h30 à 7h pour chaque nuit soit 9,5h par
nuit et par conséquent 19h pour les 2 nuits ;
- Période 3 (septembre) : enregistrement de 20h à 8h pour chaque nuit soir 12h par nuit et donc
24h pour les 2 nuits.
Un contact est défini par le passage d’une chauve-souris, qu’elle soit en transit ou en activité de chasse et
pouvant ainsi produire un ou plusieurs signaux sonars. De façon standardisée, lorsqu’une chauve-souris chasse
en continu devant l’enregistreur, ce qui peut se produire sous de vastes ouvrages, il est alors comptabilisé un
contact par tranche de 5 secondes pleines. C’est la raison pour laquelle les enregistreurs ont été paramétrés
pour effectuer des enregistrements de 5 secondes, facilitant ainsi la comptabilisation des contacts a posteriori.
Cette mesure traduit bien ainsi l’activité des chauves-souris et non un nombre d’individus, car une même
chauve-souris peut chasser en continu devant l’enregistreur.
Pour répondre aux hypothèses posées, il a été choisi de placer des enregistreurs autonomes à ultrasons de type
D500x (Pettersson Elektronik AB) dans les ouvrages afin d'enregistrer l'activité des chauves-souris. Cette
mesure sert usuellement d'indicateur d'abondance, quantifier le nombre de chauves-souris étant impossible.
7. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 5
Photo 1 : Enregistreur à ultrasons D500x
Le protocole initial prévoit trois sessions d’enregistrement au cours des périodes suivantes : mai, juillet et
septembre. L'enregistrement se fait de manière continue, à l'aide d'un D500x (enregistreur automatique testé
en amont du suivi par les associations intervenantes puisque ce modèle spécifique n’avait pas été utilisé
auparavant dans le cadre d’autres études), posé durant deux nuits consécutives pour chaque site suivi. Des
câbles d’une longueur de 100 m, ont pu être utilisés selon la configuration de l’ouvrage afin de déporter le
micro tout en camouflant le matériel. L'enregistreur et/ou le micro est placé au centre, à l'intérieur de l'ouvrage
suivi. Le cône du micro est enlevé afin de donner à celui-ci des caractéristiques omnidirectionnelles.
Photos 2 et 3 : Micros déportés au centre des ouvrages - C.DENTZ (PCN)
8. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
6 Poitou-Charentes Nature
Les réglages utilisés pour le D500x sont indiqués en Annexe 1. A titre d’information, l’annexe 2 présente les
courbes de réponse du micro externe du D500x, avec ou sans cône, et filtre activé pour les fréquences
inférieures à 20 kHz.
Compte tenu de contraintes matérielles, en 2015, les sessions d’enregistrement ont été réalisées aux périodes
suivantes :
1. Fin juin/début juillet (fin mai pour le département des Deux-Sèvres concerné par un ouvrage) : bien
que le mois de mai aurait été préférable pour cibler la période de transit printannier, cette première
session correspond à la période de mise bas et d’élevage des jeunes. Les espèces résidentes sont donc
visées ;
2. Fin juillet/début août : période de dispersion des jeunes et de transit vers les sites d’accouplement ;
3. Septembre : période d’accouplement et de migration automnale.
21 ouvrages ont été choisis le long du tracé de la LGV pour être échantillonnés et le travail a été réparti au sein
des différentes structures :
- la LPO Touraine pour les 3 ouvrages situés en Indre-et-Loire ;
- Vienne Nature pour les 4 ouvrages situés en Vienne ;
- Deux-Sèvres Nature Environnement pour l’ouvrage situé en Deux-Sèvres ;
- Charente Nature pour les 4 ouvrages situés en Charente ;
- Nature Environnement 17 pour les 6 ouvrages situés en Charente-Maritime ;
- le Conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine pour les 3 ouvrages de Gironde.
L’échantillonnage se compose des ouvrages suivants (répartis comme indiqués dans le Tableau 1 et sur la Carte
1) :
- 1 buse (petit canal cylindrique servant à l'écoulement des eaux) ;
- 6 dalots (petit canal dallé rectangulaire servant à l'écoulement des eaux) ;
- 7 cadres (armature en béton armé de forme rectangulaire) ;
- 1 portique (galerie couverte dont les voûtes ou les plafonds sont supportés par des colonnes, des
piliers ou des arcades soutenues par deux rangées de colonnes, ou par un mur et une rangée de
colonnes) ;
- 6 voûtes.
Tableau 1 : Répartition des ouvrages d'art en fonction des départements
Typologie
d’ouvrage
Indre-et-
Loire
Vienne
Deux-
Sèvres
Charente
Charente-
Maritime
Gironde TOTAL
Buse 1 1
Cadre 2 2 1 1 1 7
Dalot 1 1 2 1 1 6
Portique 1 1
Voûte 1 1 1 2 1 6
TOTAL 3 4 1 4 6 3 21
9. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 7
Carte 1 : Localisation des ouvrages d’arts suivis
11. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 9
Photo 4 : La Longue Plaine – Voûte (37)
(Source : E. SARAZIN)
Photo 5 : Montisson axe Est - Cadre (37)
(Source : E. SARAZIN)
Photo 6 : Le Réveillon – Cadre (37)
(Source : E. SARAZIN)
Photo 7 : Moulin de Main – Dalot (86)
(Source : C. DENTZ – PCN)
12. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
10 Poitou-Charentes Nature
Photo 8 : La Lière – Cadre (86)
(Source : C. DENTZ – PCN)
Photo 9 : La Petite Foy – Voûte (86)
(Source : C. DENTZ – PCN)
Photo 10 : La Rune – Cadre (86)
(Source : C. DENTZ – PCN)
Photo 11 : Le Chavenon – Dalot (79)
(Source : A. LE GUEN – DSNE)
Photo 12 : Joncasses 2 – Dalot (16)
(Source : T. HERCE– CN)
Photo 13 : Les Acourants – Dalot (16)
(Source : T. HERCE– CN)
13. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 11
Photo 14 : Charente médiane – Cadre (16)
(Source : L. PRECIGOUT – CN)
Photo 15 : La Grande Eau – Voûte (16)
(Source : T. HERCE– CN)
Photo 16 : Fontaine de chez Boucherie – Dalot
(16) (Source : M. LEUCHTMANN – NE17)
Photo 17 : Rabouin Sud – Voûte (16)
(Source : C. DENTZ – PCN)
Photo 18 : Le Martron – Cadre (17)
(Source : M. LEUCHTMANN – NE17)
Photo 19 : Ouvrage du Gât (17)
(Source : C. DENTZ – PCN)
14. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
12 Poitou-Charentes Nature
Photo 20 : L’Espie (2) – Voûte (17)
(Source : M. LEUCHTMANN – NE17)
Photo 21 : Fontaine de Mazaubert – Portique (17)
(Source : M. LEUCHTMANN – NE17)
Photo 22 : Bois noir – Voûte (33)
(Source : P. TARTARY – CEN33)
Photo 23 : Caboche – Dalot (33)
(Source : P. TARTARY – CEN33)
Photo 24 : Le Baudet – Cadre (33)
15. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 13
2.2. Données
Les variables environnementales sont recueillies par Poitou-Charentes Nature, ses associations-membres, ainsi
que les associations partenaires du suivi via une fiche terrain de relevé des variables suivantes (cf. Annexe 3) :
- Le lieu de l'enregistrement (PK, département, coordonnées XY) ;
- La date de début et de fin de l'enregistrement ;
- La durée de l'enregistrement ;
- La température de la nuit de l'enregistrement (°C) ;
- La vitesse du vent de la nuit de l'enregistrement (km/h) ;
- La pluviométrie de la nuit de l'enregistrement (mm) ;
- La phase de la lune la nuit de l'enregistrement (dernier quartier, gibbeuse croissante, gibbeuse
décroissante, pleine lune, premier quartier) ;
- La visibilité de la lune la nuit de l'enregistrement (%) ;
- L'heure de lever de la lune de la nuit de l'enregistrement ;
- L'heure de coucher de la lune de la nuit de l'enregistrement ;
- La durée de l'éclairement lunaire de la nuit de l'enregistrement ;
- Les habitats dans un rayon de 200m autour des ouvrages, selon la nomenclature VigieChiro ;
- Les habitats dans un rayon de 1 km autour des ouvrages sur la base du CorineLandCover (%) ;
- Le % de recouvrement en végétation de la section aval et amont de l'ouvrage ;
- L'absence ou la présence d'un écoulement d'eau au niveau de l'ouvrage ;
Les variables relevées par ouvrage sont synthétisées dans les fiches ouvrages présentées en annexe 4.
2.3. Analyse statistique
Des modèles statistiques de type GLM (Generalized Linear Models) prenant en compte le maximum de variables
confondantes peuvent être utilisés malgré la faiblesse de l’échantillonnage (faible nombre de réplicats par types
d’ouvrage). Cependant, des modèles linéaires de type GLS (Generalized Least Square) qui permettent aux
erreurs d'être corrélées et/ou d'avoir des variances inégales, semblent plus adaptés à ce design.
En effet, il est couramment admis en écologie que les points les plus proches dans l'espace sont les plus
semblables. Dans notre cas, l'activité ou la richesse spécifique des chauves-souris sera plus semblable entre
deux points proches qu'entre deux points éloignés. On appelle cela l'auto corrélation spatiale. Le GLS permet
donc de prendre en compte cette auto-corrélation et de ne pas tirer de fausses conclusions quant aux effets
des variables testées (type d'ouvrage, dimension des ouvrages) sur la variable d'intérêt (activité et richesse
spécifique des chiroptères).
Un test d'anova sera fait à la suite de ces modèles afin d’attribuer les différences d’activité à la variabilité de
types d’ouvrages plutôt qu’à des variables environnementales qui sont quant à elles connues et qui jouent sur
l’activité des chauves-souris ou sur leur diversité. L’objectif est donc de tenir compte des variables
environnementales pour déceler le véritable effet des typologies d’ouvrage.
Les ouvrages d'art de type buse et portique qui ne possèdent qu'un seul réplicat (n=1) ont été regroupés avec
d'autres types d'ouvrages proches :
- Le portique a été pris en compte avec les cadres ;
- La buse a été prise en compte avec les dalots.
Ainsi, trois sortes d’ouvrages sont testées : la voûte (n=6), le dalot (n=7) et le cadre (n=8).
16. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
14 Poitou-Charentes Nature
Tableau 3 : Mensurations des ouvrages d'art (Moyenne, Minimum-Maximum)
Type_Ouvrage Moy de Section_l Min -Max I Moy de Hauteur_H Min -Max H Moy de Longueur_L Min -Max L
Buse 2.00 2-2 2.00 2-2 52.00 52-52
Cadre 5.57 3-12 3.87 2-7 43.71 15-104
Dalot 1.90 1-2.5 2.01 1.5-2.5 48.00 12-90
Portique 12.00 12-12 4.00 4-4 31.00 31-31
Voute 6.15 3-10.6 5.08 3.1-7.9 52.83 29-89
La base de chaque modèle est un comptage (activité chiroptérologique mesurée en nombre de contacts ou
richesse spécifique mesurée en nombre d'espèces) par nuit, afin de pouvoir y relier les variables
météorologiques relevées chaque nuit d'enregistrement. Elles sont connues pour faire varier l'activité
chiroptérologique (température, vent, pluie, visibilité lune, durée lune, etc.).
La variable ‘‘numéro de session’’ a été préférée à la variable "date de la nuit" : cette dernière variable covarie
avec les variables météorologiques alors que la première a un intérêt écologique supérieur puisqu'elle englobe
l'information "saison". La première session a eu lieu fin juin/début juillet, pendant la mise bas, la deuxième
session fin juillet/début août pendant l'élevage/émancipation des jeunes et la dernière en septembre pendant le
transit automnal/migration/swarming (regroupement automnal pour les accouplements).
Le modèle de type GLS :
Activité (nb de contacts/nuit) ~ Session + Durée_enregistrement + Température + Vent + Pluie + Visibilité
lune + Durée lune + Ecoulement + végétation amont + végétation aval + habitat_principal + Type_ouvrage,
Cor)
Cor correspond à l'auto-corrélation induite des coordonnées XY de chaque ouvrage modélisée grâce au semi-
variogramme.
La variable d'intérêt est l'activité que l'on modélise en fonction des variables environnementales et du type
d'ouvrage. Cette dernière variable est la variable explicative à tester.
Nous chercherons à répondre aux questions suivantes:
- L'activité chiroptérologique est-elle différente selon les types d'ouvrage ?
- L'activité chiroptérologique varie-telle selon les dimensions des ouvrages ?
- Le nombre d'espèces traversant les ouvrages varie-t-il en fonction du type d'ouvrage ?
- Le nombre d'espèces traversant les ouvrages varie-t-il en fonction des dimensions des ouvrages ?
- Les rhinolophidés sont les espèces les plus à risque quant aux ruptures de continuités écologiques
compte tenu de la faible portée de leurs émissions ultrasonores. Traversent-ils plus certains types
d'ouvrages que d'autres ?
17. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 15
3. Résultats
3.1. Résultats descriptifs par ouvrage
La richesse spécifique par ouvrage et par période, présentée dans le tableau ci-dessous est à mettre en relation
avec le total de 19 chauves-souris déterminées jusqu'à l'espèce dans le cadre de la présente étude (sur 26 en
Poitou-Charentes, 25 en Aquitaine et 24 en région Centre). Les différents types d'indétermination (groupe des
Myotis, groupe des oreillards, complexe Pipistrelle de Kuhl/Pipistrelle de Nathusius ont été considérés dès lors
qu’il n’y avait pas de doublon avec les espèces précises pour un même ouvrage. Dans le cas contraire, ces
indéterminations ont été écartées. Les espèces identifiées comme "probables" ont été considérées comme sûres
dans les résultats ci-dessous.
Tableau 4 : Richesse spécifique par ouvrage, par période et cumulée
Référence
ouvrage
Nom ouvrage
Richesse
spécifique
Période 1
Richesse
spécifique
Période 2
Richesse
spécifique
Période 3
Richesse
spécifique
cumulée
PRAMS10018 La Longue Plaine 8 6 7 9
PRA0201 Ruisseau de Montisson axe Est 5 7 7 9
PRA0373 Le Réveillon 8 9 9 11
OHD0592 Moulin de Main 0 0 0 0
PRA0794 La Lière 3 2 3 5
PRA1038 La Petite Foy 9 7 7 10
PRA1076 La Rune 10 11 8 14
PRA1435 Le Chavenon 0 1 0 1
OHRJU20003 Joncasses 2 2 1 0 2
OHD1759+5 Les Acourants 1 1 0 1
OHD1893 Ouvrages de décharges Charente Médiane 4 2 2 4
PRA2270 La Grande Eau 8 4 6 10
OHD2380 Fontaine de Chez Boucherie 2 0 0 2
PRA2460 Rabouin Sud 8 4 0 8
PRA2525 Le Martron 0 1 0 1
PPF2575 Ouvrage spécifique petite faune - Le Gât 1 1 0 1
PROHL2629_1 L'Espie (2) 1 6 4 7
PRA2681 Ruisseau de la Fontaine de Mazaubert 2 2 0 2
PRA2740 Ruisseau du Bois Noir /1
/1
2 2
OHD2781+5 Caboche 3 0 3 4
PRA2799 Le Baudet 6 0 4 8
Période 1 = fin juin/debut juillet Période 2 = fin juillet/début août Période 3 = septembre
1
Les problèmes d’enregitrements survenus durant les 2 premières sessions au niveau du Ruisseau du Bois noir
en Gironde ne permettent pas d’affiner les analyses pour cet ouvrage.
18. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
16 Poitou-Charentes Nature
Le tableau 4 montre que la richesse spécifique est en moyenne plus importante lors de la 1ère
période de suivi,
sans explication particulière. Une analyse pluri-annuelle est nécessaire pour confirmer ou non cette tendance et
tenter d’y apporter des explications.
On note que 9 ouvrages sur 21 présentent des richesses spécifiques cumulées sur les 3 sessions
d’enregistrements supérieures ou égales à 6 : la Longue Plaine, le Ruisseau de Montisson, le Réveillon, la Petite
Foy, la Rune, la Grande Eau, le Rabouin sud, l’Espie et le Baudet. Ces ouvrages, à l’exception du Ruisseau de
Montisson présentent des sections importantes et sont ainsi potentiellement plus favorables au passage d’un
plus grand nombre d’espèces.
4 ouvrages présentent une richesse spécifique supérieure ou égale à 10 espèces, ce qui est relativement
important. Tous sont des ouvrages de grande dimension.
A l’inverse, seul 1 ouvrage (le Moulin de Main) n’a pas été fréquenté sur l’ensemble des suivis. Sa faible section
et l’environnement relativement dégradé aux alentours expliquent probablement cette absence de passage.
On remarque ici que la majorité des ouvrages présentant des petites sections sont fréquentés par un nombre
très faible d’espèces.
Le maximum d’espèces pour la première période est noté pour l’ouvrage de la Rune avec 10 espèces.
Seulement 6 ouvrages sur 21 présentent une richesse spécifique supérieure à 5 espèces pour ce premier
passage, ce qui est relativement faible. Enfin, 3 ouvrages (le Chavenon, le Moulin de Main et le Martron) n’ont
pas été fréquentés lors de ce premier passage, tous trois sont des ouvrages de petites dimensions.
Pour la seconde période, la Rune est toujours l’ouvrage où est noté le plus d’espèces (11). 5 ouvrages sur 21
présentent une richesse spécifique supérieure à 5 espèces, ce qui est relativement faible. Lors de ce deuxième
passage, 5 ouvrages sur 21 n’ont pas été fréquenté. Tous sont des ourvages de petites dimensions à
l’exception du Baudet.
Enfin, pour la 3ème
période, le maximum d’espèces est noté pour l’ouvrage du Réveillon avec 9 espèces. 6
ouvrages sur 21 présentent une richesse spécifique supérieure à 5 espèces, ce qui est là encore relativement
faible. Lors de ce 3ème
passage, 9 ouvrages sur 21 n’ont pas été fréquenté et la richesse spécifique est
nettement plus faible que lors des 2 premiers passages. Là encore, une seule année de suivi ne suffit pas pour
tirer des conclusions quant aux résultats obtenus durant ce 3ème
passage mais on peut penser que les espèces
résidentes détectées durant les 2 premiers passages ont ensuite quitté leurs sites estivaux pour gagner les sites
de transit et d’accouplement automnaux.
Le tableau 5 ci-après détaille les espèces ayant fréquentées les ouvrages. On remarque ainsi que la Pipistrelle
commune (Pipistrellus pipistrellus) est l’espèce ayant fréquenté le plus grand nombre d’ouvrages (n=15). Ce
résultat ne semble pas surprenant étant donné que la Pipistrelle commune est probablement l’espèce la plus
répandue au sein des 6 départements concernés. En revanche, la seconde espèce la plus contactée est le Petit
Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) détectée dans 13 ouvrages. Les connaissances sur la répartition de
cette espèce restent lacunaires du fait des grandes difficultés de détection de cette espèce (moins de 5 m de
distance de détection). Elle apparaît ainsi assez largement répartie. De plus, il s’agit d’une espèce connue pour
emprunter des ouvrages de grandes et petites dimensions. Enfin, la Pipistrelle de Kuhl et 4 espèces de « petits
Myotis » ont été contacté au sein de 9 (Pipistrelle de Kuhl et Murin de Daubenton) et 8 ouvrages (Murin à
oreilles échancrées, de Natterer et à moustaches). L’importance de ces 3 dernières espèces de Myotis est là
encore une surprise, ces espèces restant encore mal connues dans nos départements respectifs du fait de leur
discrétion et des difficultés d’identification acoustique.
19. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 17
Tableau 5 : Détail des espèces contactées par ouvrage sur l’ensemble des périodes du suivi
Espèces
Longue
Plaine
Montisson Réveillon
Moulin
de Main
Lière
Petite
Foy
Rune Chavenon Joncasses 2 Acourants
Charente
Médiane
Grande
Eau
Fontaine de
Chez Boucherie
Rabouin
Sud
Martron Gât Espie (2)
Fontaine de
Mazaubert
Bois
Noir
Caboche Baudet
Barbastelle d'Europe x x x x x
Grand murin x x x
Grand rhinolophe x x x x x
Minioptère de Schreibers x
Murin de grande taille x
Murin d'Alcathoé x x x x
Murin de Bechstein x x x
Murin de Daubenton x x x x x x x x x x
Murin à moustaches x x x x x x x x
Murin de Natterer x x x x x x x x
Murin à oreilles échancrées x x x x x x x x
Murin sp. x
Oreillard gris x x
Oreillard roux x x x x
Petit rhinolophe x x x x x x x x x x x x x
Pipistrelle commune x x x x x x x x x x x x x x x
Pipistrelle de Kuhl x x x x x x x x x
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius x x x
Pipistrelle de Nathusius x x
Pipistrelle pygmée x
Rhinolophe euryale x
Sérotine commune x x x x
20. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
18 Poitou-Charentes Nature
Le tableau 6 ci-dessous renseigne sur l’activité chiroptérologique par période et par ouvrage. On s’aperçoit que
cette activité est globalement assez faible avec seulement 1 ouvrage ayant enregistré en moyenne plus de 100
contacts/heure, puis ensuite 1 seul autre ouvrage ayant enregistré plus de 40 contacts/heure.
L’activité chiroptérologique est ainsi très faible, à quelques exceptions près. Ce constat traduit que les individus
contactés sous les ouvrages étaient principalement en transit et ont assez peu utilisé les ouvrages pour y
chasser.
Au sein des différents ouvrages, les variations d’activité sont faibles selon les périodes échantillonnées, mis à
part pour La Lière, La Grande eau et le Rabouin sud (de 0 à plus de 30 contacts/heure), ce qui traduit ici une
utilisation très hétérogène de ces ouvrages par les chauves-souris, sans explication particulière à ce stade de
l’étude.
Tableau 6 : Activité chiroptérologique (en nombre de contacts moyens par heure durant 2 nuits
d’enregistrements en continu) par ouvrage et par période
Référence
ouvrage
Nom ouvrage
Activité chiro
Période 1
Activité chiro
Période 2
Activité chiro
Période 3
Moyenne
PRAMS10018 La Longue Plaine 54,2 61,0 27,8 45,9
PRA0201 Ruisseau de Montisson axe Est 42,7 34,7 8,9 26,8
PRA0373 Le Réveillon 87,8 131,4 162,6 131,2
OHD0592 Moulin de Main 0,0 0,0 0,0 0,0
PRA0794 La Lière 2,6 35,7 5,8 14,3
PRA1038 La Petite Foy 18,6 12,2 8,6 12,6
PRA1076 La Rune 34,0 21,1 31,9 29,1
PRA1435 Le Chavenon 0,0 0,2 0,0 0,1
OHRJU20003 Joncasses 2 0,2 0,1 0,0 0,1
OHD1759+5 Les Acourants 0,2 0,1 0,0 0,1
OHD1893 Ouvrages de décharges Charente Médiane 6,6 1,3 0,9 2,7
PRA2270 La Grande Eau 30,7 7,0 4,3 12,8
OHD2380 Fontaine de Chez Boucherie 0,2 0,0 0,0 0,1
PRA2460 Rabouin Sud 30,7 7,0 0,0 11,1
PRA2525 Le Martron 0,0 0,1 0,0 0,0
PPF2575 Ouvrage spécifique petite faune - Le Gât 0,3 0,2 0,0 0,1
PROHL2629_1 L'Espie (2) 8,8 5,4 1,1 4,7
PRA2681 Ruisseau de la Fontaine de Mazaubert 9,2 1,3 0,0 3,1
PRA2740 Ruisseau du Bois Noir / / 18,5 18,5
OHD2781+5 Caboche 0,3 0,0 0,8 0,4
PRA2799 Le Baudet 10,3 0,0 3,6 4,4
21. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 19
3.2. Résultats descriptifs à l’échelle des 21 ouvrages suivis
19 chauves-souris ont été déterminées jusqu'à l'espèce (sur 26 en Poitou-Charentes, 25 en Aquitaine et 24 en
région Centre). Les 2 types d'indétermination portent sur : le groupe des myotis et le groupe des oreillards. Les
espèces identifiées comme "probables" ont été considérées comme sûres dans les analyses.
Tableau 7 : Nombre de contacts enregistrés par espèce et par session sur l'ensemble des enregistrements
Espèces Période 1 Période 2 Période 3 Nb de contacts
Pipistrelle commune 4082 4816 4658 13556
Murin de Daubenton 836 287 1114 2237
Murin sp 200 280 256 736
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius 222 170 157 549
Murin à moustaches 166 257 93 516
Pipistrelle de Kuhl 120 11 54 185
Murin à oreilles échancrées 59 74 37 170
Barbastelle d'Europe 54 45 31 130
Petit rhinolophe 53 39 33 125
Murin de Natterer 53 13 18 84
Grand murin 28 25 15 68
Chiroptere sp 36 5 9 50
Sérotine commune 42 4 2 48
Murin d'Alcathoé 18 1 17 36
Grand rhinolophe 8 11 6 25
Oreillard roux 0 12 3 15
Murin de Bechstein 7 0 3 10
Oreillars gris 2 4 0 6
Pipistrelle de Nathusius 4 0 0 4
Murin de Grande taille 2 0 0 2
Minioptère de Schreibers 1 0 0 1
Pipistrelle pygmée 1 0 0 1
Rhinolophe euryale 1 0 0 1
Pipistrelle/Minioptère 1 0 0 1
Oreillard sp 1 0 0 1
Total 5997 6054 6506 18557
Période 1 = fin juin/debut juillet Période 2 = fin juillet/début août Période 3 = septembre
L'espèce la plus fréquemment contactée est la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) puis le Murin
de Daubenton (Myotis daubentonii). Cette dernière espèce est spécialisée dans la chasse de proies aquatiques
(macro-invertébrés de surface et petits poissons). Elle gîte souvent sous les ponts.
Le Minioptère de Schreibers Miniopterus schriebersii, espèce inscrite à l'Annexe II de la Directive Habitat
Faune Flore (DHFF) fait partie des espèces ayant très rarement été enregistrées dans les ouvrages (cf. Tableau
7).
La Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus, espèce inscrite à l'Annexe IV de la Directive Habitat Faune
Flore, fait également partie des espèces ayant très rarement été enregistrée dans les ouvrages. Une seule
22. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
20 Poitou-Charentes Nature
donnée a été enregistrée au niveau de l'ouvrage de la Rune en Vienne. Cette espèce est recensée dans le grand
quart nord-est et le sud de la France. Seules quelques données existent pour cette espèce en Poitou-Charentes,
en particulier dans le département de la Vienne. Elle est absente ou très rare dans le centre ouest et le nord
ouest, il s’agit donc d’une donnée à souligner.
Le Grand murin Myotis myotis, grande espèce également inscrite à l'Annexe II de la DHFF a été enregistré en
Vienne et Touraine, traversant des ouvrages de type cadre et voûte et ce, sur plusieurs sessions pour un même
ouvrage.
Le Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros a été enregistré dans les plus petits ouvrages (buses et dalots)
et est même la seule espèce à avoir emprunté un ouvrage de type buse. Il a été enregistré dans tous les types
d'ouvrage (buse, dalot, cadre, voûte).
Les petits ouvrages de type dalots servent de passage à au moins six espèces (cf. Tableau 8) dont une d'assez
grande taille, la Sérotine commune.
Photo 25 : Grand murin (Myotis myotis) - SEISE
Photo 26 : Minioptère de Schreibers (Miniopterus
schreibersii) – M. Leuchtmann
Photo 27 : Murin de Daubenton (Myotis
daubentonii) - L. Bourgouin
Photo 28 : Petit rhinolophe (Rhinolophus
hipposideros) - SEISE
23. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 21
Tableau 8 : Espèces enregistrées dans les différents types d'ouvrages
Espèces-Buse Espèces-Dalot Espèces-Cadre Espèces-Voûte Espèces-Portique
Petit rhinolophe Sérotine commune Sérotine commune Barbastelle d'Europe Pipistrelle de Kuhl/Nathusius
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius Pipistrelle de Kuhl/Nathusius Murin d'Alcathoé Pipistrelle de Kuhl
Murin d'Alcathoé Murin d'Alcathoé Murin de Bechstein Pipistrelle commune
Murin à oreilles échancrées Murin à oreilles échancrées Murin de Daubenton
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius Pipistrelle de Kuhl Murin à oreilles échancrées
Pipistrelle commune Pipistrelle commune Grand murin
Petit rhinolophe Petit rhinolophe Murin à moustaches
Grand rhinolophe Murin de Natterer
Rhinolophe euryale Pipistrelle de Kuhl
Barbastelle d'Europe Pipistrelle commune
Minioptère de schreibers Oreillard roux
Murin de Bechstein Petit rhinolophe
Murin de Daubenton Grand rhinolophe
Grand murin
Murin de Natterer
Murin à moustaches
Pipistrelle de Nathusius
Pipistrelle pygmée
Oreillard gris
Oreillard roux
Le nombre d'espèces passant dans la buse et le portique n'est pas représentatif puisque chacun d'eux n'existait
qu'en un seul réplicat (n=1).
Le nombre d'espèces contactées varie selon les mois. Les indéterminations à l'espèce (sp) ont été conservées
dans les résultats compte-tenu du fait que les indéterminations ne sont pas dépendantes de la période et
qu’elles ont la même probabilité de survenir en juin ou en septembre (Figure 1).
Figure 1 : Nombre d'espèces contactées au cours des sessions d'enregistrement
0
5
10
15
20
25
Période 1 Période 2 Période 3
Nombred'espèces
L’activité chiroptérologique relevée sur les différents ouvrages varie au cours d’une nuit d’enregistrement. La
figure 2 illustre la variation cumulée observée de 19h à 6h au cours d’une nuit pour l’ensemble des ouvrages.
Dans le cadre de la présente étude, celle-ci fluctue entre 0 et environ 3600 contacts par heure.
24. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
22 Poitou-Charentes Nature
Figure 2 : Variation de l’activité chiroptérologique au cours de la nuit
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
19 20 21 22 23 0 1 2 3 4 5 6
Activité chiroptérologiqueau cours de la nuit
3.3. Résultats analytiques
3.3.1. Effet du type d'ouvrage sur l'activité chiroptérologique
L'activité chiroptérologique n'est pas significativement différente entre les trois types d'ouvrages
étudiés (dalots, voutes, cadres), et ce quelque soit la température extérieure, la vitesse du vent, la
pluviométrie, la période de l'année, la visibilité de la lune (%), la durée de visibilité de la lune, l'habitat principal
environnant, la présence d'eau ou non sous l'ouvrage et le lieu où a été fait l'enregistrement (coordonnées de
l'ouvrage) (cf. Tableau 9).
Tableau 9 : Significativité des variables testées par Anova sur le modèle gls modélisant l'effet du type
d'ouvrage en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des variables environnementales
Variables numDF F-value p-value
(Intercept) 1 2.671765 0.1053
Session 1 0.061812 0.8042
Température 1 0.624168 0.4314
Vent 1 2.582793 0.1112
Pluie 1 0.020971 0.8851
Visibilité lune 1 5.167881 0.0251
Duree lune 1 0.021724 0.8831
Ecoulement 1 1.140035 0.2882
Recouv_vegeta_amont 1 0.104111 0.7476
Recouv_vegeta_aval 1 0.093291 0.7607
Habitat principal 3 0.077153 0.9722
Type_Ouvrage 2 0.521987 0.5949
25. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 23
3.3.2. Effet des dimensions des ouvrages sur l'activité chiroptérologique
L'activité chiroptérologique augmente significativement quand les ouvrages sont plus hauts (cf.
Tableau 10). L'interaction entre le type d'ouvrage et sa hauteur n'est quant à elle pas significative ce qui veut
dire que l'effet de la hauteur de l'ouvrage ne dépend pas de sa typologie (F2,98 = 0.84; P=0.43).
Tableau 10 : Significativité des variables testées par Anova sur le modèle GLS modélisant l'effet des
dimensions d'ouvrage (hauteur) en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des variables
environnementales
Variables numDF F-value p-value
(Intercept) 1 0.644502 0.424
Session 1 0.114148 0.7362
Température 1 1.110558 0.2945
Vent 1 2.193017 0.1418
Pluie 1 0.008951 0.9248
Visibilité lune 1 7.036514 0.0093
Duree lune 1 0.009058 0.9244
Ecoulement 1 1.344939 0.249
Recouv_vegeta_amont 1 0.596185 0.4419
Recouv_vegeta_aval 1 1.367536 0.245
Habitat principal 3 0.134758 0.9391
Type_Ouvrage 2 0.778213 0.462
Hauteur_H 1 17.2367 0.0001
La mesure de la section (I) ne fait pas varier significativement l'activité chiroptérologique et ce
quel que soit le type d'ouvrage et toutes les variables environnementales prises en compte (F1,99 = 1.46;
P=0.22).
La mesure de la longueur de l'ouvrage (L) ne fait pas varier significativement l'activité
chiroptérologique et ce quel que soit le type d'ouvrage et toutes les variables environnementales prises en
compte (F1,99 = 1.74; P=0.38).
3.3.3. Effet du type d'ouvrage sur la richesse spécifique des chiroptères
Le nombre d'espèces enregistrées dans les ouvrages varie en fonction de leur nature et ce quelque
soient les variables environnementales prises en compte (F2,100 = 3.05; P=0.05).
Un test post-hoc de TukeyHSD a permis de mettre en valeur les différences de richesse deux à deux entre ces
trois types d'ouvrages (cf. Tableau 11 et Figure 3)
Tableau 11 : Significativité des différences entre types d'ouvrage pour la richesse en espèces de chauves-
souris les traversant (Test post-hoc TukeyHSD)
Type_ouvrage diff lwr upr p adj
Cadre-Dalot 1.407 -0.017 2.831 0.054
Voute-Dalot 2.210 0.644 3.777 0.003
Voute-Cadre 0.804 -0.716 2.323 0.422
26. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
24 Poitou-Charentes Nature
Figure 3 : Résultat du test post-hoc TukeyHSD sur l'anova modélisant la richesse en espèces de chauves-
souris en fonction du type d'ouvrage en tenant compte des variables environnementales
La figure 3 est à lire de la façon suivante : la différence de richesse spécifique entre types d’ouvrage est
significative à partir du moment où la valeur 0 n’est pas intersectée.
La richesse en espèces de chauves-souris est plus importante dans les voûtes que dans les dalots.
Elle est par ailleurs moins importante dans les dalots que dans les cadres. La différence entre
voûtes et cadres n'est pas significative.
27. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 25
3.3.4. Effet des dimensions des ouvrages sur la richesse spécifique
Le modèle de type GLS ne convergeait pas sur les données donc un modèle de type GLM a été utilisé avec une
anova de type "II" qui ajuste les effets des variables les uns aux autres.
La richesse spécifique augmente avec la longueur de l'ouvrage et ce quelque soit le type de l'ouvrage
et en tenant compte des variables environnementales (P=0.04; Tableau 8).
Tableau 12 : Effet de la longueur des ouvrages sur la richesse en espèces de chauves-souris. Anova type
II (tous les effets sont ajustés les uns aux autres)
Variables LR Chisq Df Pr(>Chisq) Significativité
Session 4.3537 1 0.0369281 *
Température 0.087 1 0.7680688
Vent 0.3744 1 0.5406257
Pluie 0
Visibilité lune 0.5228 1 0.4696619
Duree lune 0.1028 1 0.7484522
Ecoulement 2.6487 1 0.1036342
Recouv_vegeta_amont 13.6641 1 0.0002186 ***
Recouv_vegeta_aval 0.2808 1 0.5961522
Habitat principal 12.2184 2 0.0022223 **
Type_Ouvrage 5.7673 2 0.0559309 .
Longueur_L 4.6623 1 0.0308327 *
Les autres dimensions (section et hauteur n'ont pas d'effet significatif sur la richesse spécifique). On peut noter
toutefois que l'effet de la section est marginalement significatif, notamment lorsqu'il est étudié en interaction
avec le type d'ouvrage (P=0.09). On peut remarquer que les variables "Session", "recouvrement végétal en
amont" et "habitat principal" influent significativement sur la richesse en espèce.
3.3.5. Effet du type d'ouvrage sur l'activité des rhinolophidés
Comme le nombre de données est réduit par rapport à l'ensemble du jeu de données (toutes espèces), le
nombre de paramètres dans le modèle doit être réduit. Il est ressorti d'une sélection de modèles stepwise
(sélection de modèles régressifs pas à pas dans lesquels les variables sont enlevées automatiquement selon le
critère d'information d'Aikaike - AIC) que les variables importantes restantes sont les suivantes : la température
et le type d'ouvrage expliquent autant la variabilité d'activité des rhinolophidés que seulement le type d'ouvrage
(AIC = 193.7 vs 192.3).
Avec ce modèle restreint, l'activité en rhinolophidés varie en fonction du type d'ouvrage traversé (Anova
(F2,33=3.21;P=0.05)).
Tableau 13 : Significativité des différences entre types d'ouvrage pour l'activité des rhinolophidés les
traversant (Test post-hoc TukeyHSD)
Type_ouvrage diff lwr upr p adj
Cadre-Dalot 1.675 -2.131 5.481 0.533
Voute-Dalot 3.244 0.080 6.409 0.044
Voute-Cadre 1.569 -1.840 4.979 0.503
28. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
26 Poitou-Charentes Nature
Figure 4 : Résultat du test post-hoc TukeyHSD sur l'anova modélisant l'activité des rhinolophidés en
fonction du type d'ouvrage
La figure 4 est à lire de la façon suivante : la différence de richesse spécifique entre types d’ouvrage est
significative à partir du moment où la valeur 0 n’est pas intersectée.
L'activité est supérieure dans les voûtes que dans les dalots. Les autres différences ne sont pas significatives.
29. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 27
4. Discussion
Nous avons trouvé qu'une étonnante diversité d'espèces utilisait les passages inférieurs de type dalots, voûtes
et cadres. Peu de références bibliogaphiques confirment ces résultats, à l’exception de Abbott et al. (2011) qui
conclut que toutes les espèces étudiée (Irlande) traversaient les passages inférieurs larges à l'exception de la
Noctule de Leisler.
De plus, la richesse spécifique ne varie que très peu d’un relevé à l’autre. Ces ouvrages sont donc
probablement principalement utilisés par des individus d’espèces résidentes. Ce constat peut paraître assez
logique puisqu’on peut supposer que l’apprentissage de l’environnement sera plus long pour des individus
migrateurs. Le constat est le même concernant l’activité chiroptérologique (environ 6 000 contacts pour
chacune des périodes étudiées). Ceci semble confirmer le résultat décrit dans le paragraphe précédent. En
effet, aucun flux traduisant une activité migratoire ou une activité d’accouplement (swarming ou regroupement
automnal) n’a été enregistrée.
La phénologie quotidienne d’activité observée (toutes nuits confondues) suit un schéma classique avec une
diminution régulière de l’activité après les 2-3 premières heures de la nuit puis un léger regain avant le lever du
jour. Là encore, la phénologie d’activité cumulée ne traduit ni de phénomène migratoire (pics d’activité
importants en pleine nuit), ni de phénomène de regroupement automnal pour la reproduction (pics d’activité
importants après 23h).
Concernant les espèces, des différences interspécifiques apparaissent dans la bibliographie quant à la
propension des espèces à traverser les autoroutes. Kerth and Melver (2009) notent notamment que les espèces
à écologie forestière et au mode de chasse en surface de végétation, comme le Murin de Bechstein (Myotis
bechsteinii), traversent très peu les autoroutes (que ce soit au-dessus ou en utilisant les passages inférieurs)
comparé aux espèces à écologie plus aérienne, comme la Barbastelle d'Europe (Barbastellla barbastellus) qui
elle, traverse facilement les ouvrages inférieurs ou volent par dessus la route. Dans la présente étude, le Murin
de Bechstein a été enregistré traversant deux voûtes et un cadre à plusieurs reprises au sein d'une nuit (heures
différentes), à plusieurs reprises au sein des sessions (jours différents) et à plusieurs reprises au sein du
protocole (sessions différentes) pour les mêmes ouvrages.
Il a été constaté que seul le Petit rhinolophe traversait les petits ouvrages comme les buses (section de 2m x
hauteur de 2m x longueur de 52m), seulement notre échantillonnage était insuffisant puisqu'une seule buse a
été échantillonnée. Abbott et al. (2011) ont également trouvé que le Petit rhinolophe était capable de traverser
ce genre d'ouvrages (section de 1.48m X hauteur de 1.24 x longueur de 43m), tout comme le Murin de Natterer
(Myotis nattereri) et l'Oreillard roux (Plecotus auritus). Cela peut s'expliquer par leur morphologie et la structure
acoustique des signaux utilisés, ces derniers étant adaptées aux environnements encombrés.
Un nombre supérieur de réplicats d'ouvrages de petite taille, comme cette buse, serait intéressant au cours des
prochaines années de suivi pour voir si ces espèces, adaptées aux environnements encombrés, font aussi partie
des espèces traversant ces types d'ouvrage. Il s’agirait de savoir si cette guilde passe plus en proportion dans
ces petits ouvrages que dans les grands. Par ailleurs, les habitats de chasse de ces espèces (milieux forestiers),
sont souvent fragmentés par les infrastructures linéaires telles que les LGV ou les autoroutes.
Les ouvrages inférieurs les plus grands comme les voûtes, les cadres et les portiques permettent au plus grand
nombre d'espèces de traverser (Abbott et al. 2011). C'est également ce que montre la présente étude (plus
d'espèces dans les voûtes que dans les dalots et plus d'espèces dans les cadres que dans les dalots).
Etonnamment, le nombre d'espèces n'augmentait pas significativement avec la hauteur et la section de
l'ouvrage mais avec la longueur de ce dernier, plus l'ouvrage étant long, plus le nombre d'espèces traversant
30. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
28 Poitou-Charentes Nature
étant important. Ce dernier résultat est difficile à expliquer, on peut penser que les ouvrages longs, et donc
plus sombres, favorisent le passage des chauves-souris. Ce résultat traduit également la nécessité d’augmenter
l’échantillonnage concernant les ouvrages de longueur importante.
En revanche, il a été démontré que l’activité chiroptérologique augmentait significativement avec la hauteur des
ouvrages. On peut donc logiquement penser que les espèces fréquentant les ouvrages de hauteur importante
ne les utilisent pas uniquement en transit mais peuvent également chasser à l’intérieur.
31. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 29
5. Conclusion
Le protocole mis en place en 2015, malgré un nombre restreint de réplicas de types d'ouvrages et un nombre
important de variables environnementales pouvant jouer sur l'activité et la richesse en chiroptères, a permis
d'effectuer une analyse statistique robuste donnant lieu à des résultats intéressants.
Il a été montré que l'activité chiroptérologique enregistrée ne dépendait pas significativement du
type d'ouvrages mais plutôt des dimensions de ceux-ci, et plus particulièrement de leur hauteur. A
l'inverse, le nombre d'espèces de chauves-souris (richesse spécifique) traversant les ouvrages est différent
selon la typologie des ouvrages :
- Les cadres sont fréquentés par le plus grand nombre d’espèces lorsqu’on prend uniquement en compte
la richesse observée.
- Les voûtes, aux dimensionnements sensiblement identiques aux cadres, laissent passer moins
d’espèces que ces derniers si l’on considère la richesse observée, sans toutefois que cette différence ne
soit significative.
Rappelons effectivement que la richesse estimée via le modèle statistique ne permet pas de détecter une
différence significative de richesse spécifique entre cadres et voûtes à ce stade du suivi.
La longueur de l'ouvrage semble être la variable qui influe significativement sur le nombre
d'espèces (plus elle est importante plus il y a d'espèces qui traversent l'ouvrage).
Pour les rhinolophidés, même s’ils sont adaptés pour traverser des passages étroits comme les
buses et les dalots, leur activité est supérieure dans les voûtes par rapport aux dalots. En revanche,
aucune différence significative n’a été mise en évidence entre cadres et dalots, malgré d’importantes similitudes
entre les caractéristiques et dimensions des voûtes et les cadres.
Bien qu’il soit encore trop tôt pour conclure sur la fonctionnalité des ouvrages avec une seule
année de suivi et un nombre d'ouvrages assez réduit, le suivi semble révéler pour l'instant que
plus les ouvrages sont longs et de grande section, plus ils contribuent à la transparence. Ces
résultats sont à considérer avec prudence à ce stade.
Au regard de ces premiers résultats et premières tendances, il serait ainsi intéressant d’augmenter
l’échantillonnage concernant les grands et longs ouvrages afin d’affiner ces premiers résultats.
Dès lors, le protocole mis en place en 2015 peut être :
- soit amélioré en augmentant l'échantillonnage : l'objectif étant au moins d'atteindre 10 réplicats de
chaque type d'ouvrage afin de confirmer les premières conclusions tirées dans cette étude ;
- soit modifié pour répondre à une nouvelle question : les chauves-souris utilisent-elles plus les passages
inférieurs (ou supérieurs) que les autres zones sans passages pour traverser la ligne (Abbott et al.,
2012 ; Berthinussen and Altringham, 2012) ? En termes de modification de protocole, il s'agirait de
poser un enregistreur sur un ouvrage et un enregistreur 200m au nord ou au sud, le long du tracé,
dans le même contexte paysager, sans être au niveau d’un ouvrage. Ce suivi serait à répéter une
vingtaine de fois au total : comparaison de 10 ouvrages avec 10 ouvrages témoins par exemple. La
difficulté serait notamment de choisir des ouvrages non concernés par des cours d’eau pour cette
question spécifique afin de pouvoir comparer chaque ouvrage avec sa zone témoin sans biais lié à la
présence du cours d’eau. En effet, il s’agit de comparer 2 à 2 ces ouvrages et zones témoin en ayant
des contextes semblables. En comparant un ouvrage avec cours d’eau avec une zone témoin sans
32. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
30 Poitou-Charentes Nature
cours d’eau (puisqu’on se place au dessus de la ligne), un biais existera au moment de l’analyse
statistique puisqu’on risque d’aboutir au résultat selon lequel l’ouvrage est plus fréquenté justement du
fait de la présence du cours d’eau.
33. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 31
REFERENCES
Abbott, I.M., Butler, F., Harrison, S. 2012. When flyways meet highways – The relative permeability of different
motorway crossing sites to functionally diverse bat species. Landscape and Urban Planning 106 : 293–302.
Abbott, I.M., S. Harrison & F. Butler. 2011. Clutter-adaptation of bat species predicts their use of under-
motorway passageways of contrasting sizes – a natural experiment. Journal of Zoology 287 : 124–132.
Barataud M, 2012 : Ecologie acoustique des chiroptères d'Europe, Identification des espèces, étude de leurs
habitats et comportements de chasse. Biotope éditions, Publications scientifiques du Muséum.344p
Berthinussen A, Altringham J (2012) Do Bat Gantries and Underpasses Help Bats Cross Roads Safely? PLoS ONE
7(6): e38775.
Kerth, G., Melber, M. 2009. Species-specific barrier effects of a motorway on the habitat use of two threatened
forest-living bat species. Biological Conservation 142: 270–279.
OFC
34. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
32 Poitou-Charentes Nature
Annexe 1 - Réglages du D500x
REGLAGES PREALABLES :
→ La date et l’heure de l’appareil sont réglées.
→ Le sélecteur d’alimentation est positionné sur INT.
→ Le cône qui protège le micro est retiré afin qu’il soit omnidirectionnel.
MENU SYMBOLES PARAMETRES CORRESPONDANT REGLAGES CHOISIS
USER
PROFILES
F Fréquence d’échantillonnage 44,1 kHz
300 kHz
500 kHz
PRE Temps de prédéclenchement OFF
0,1 sec
0,3 sec
0,5 sec
1 sec
LEN Temps d’enregistrement pour chaque
fichier
0,3 sec
0,5 sec
1 sec
2 sec
3 sec
5 sec
10 sec
20 sec
Manuel
HP Filtre passe haut du haut-parleur ON
OFF
(à adapter selon contexte)
A Enregistrement automatique YES
NO
SRC Source de déclenchement Son provenant du micro : seule
possibilité en l’état 0
TS Sensibilité du déclenchement 1 très élevé
2 élevé
3 moyen
4 faible
5 très faible
RECORDING
SETTINGS
Tps Temps entre chaque déclenchement
d’enregistrement
0 sec
5 sec
10 sec
15 sec
...
55 sec
60 sec
Input gain 60
Trigger
Level
36
35. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 33
MENU SYMBOLES PARAMETRES CORRESPONDANT REGLAGES CHOISIS
TIMER
ON/OFF
-- :-- Réglage des heures de marche/arrêt
ON/OFF
Fin juin/Début juillet : ~ 21:45 – 6:30
Fin juillet : ~ 21:30 – 7:00
Septembre : ~ 20:00 – 8:00
DISPLAY MODE Paramètre d’allumage de l’affichage ON
OFF
AUTO
DIMMED
36. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
34 Poitou-Charentes Nature
Annexe 2 - Courbes de réponse du
micro externe du D500x
Les 2 graphiques ci-dessous présentent les courbes de réponse du micro externe du D500x avec ou sans cône
et filtre activé pour les fréquences inférieures à 20 kHz. Aussi, la courbe n’est pas à considérer pour les
fréquences inférieures à 20 kHz.
37. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 35
Annexe 3 - Fiche terrain
FICHE DE RELEVE DES VARIABLES
Suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères
Nom de l’association : Date expertise :
Nom de l’expert : Nom de l’ouvrage :
VARIABLES METEO (cf. Météociel.fr et Calendrier-lunaire.net)
1er
passage (S27 – S28) 2ème
passage (S31 – S32) 3ème
passage (S39 – S40)
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température à 2h du matin (en °C)
Vent moyen à 2h du matin (en km/h)
Pluie sur 6h à 2h du matin (en mm)
P
H
A
S
E
L
U
N
E
□ Nouvelle lune (NL)
□ Premier croissant (PC)
□ Premier quartier (PQ)
□ Gibbeuse croissante (GC)
□ Pleine lune (PL)
□ Gibbeuse décroissante (GD)
□ Dernier quartier (DQ)
□ Dernier croissant (DC)
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
□ NL
□ PC
□ PQ
□ GC
□ PL
□ GD
□ DQ
□ DC
Visibilité lune (en %)
Lever lune (en h)
Coucher lune (en h)
ELEMENTS DE CONTEXTE
1er
passage (S27 – S28) 2ème
passage (S31 – S32) 3ème
passage (S39 – S40)
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1
Ecoulement (Présence/Absence)
Recouvrement de la section amont de
l’ouvrage par la végétation (en %)
Recouvrement de la section aval de
l’ouvrage par la végétation (en %)
38. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
36 Poitou-Charentes Nature
HABITATS DANS UN RAYON DE 200m (approche fine via la nomenclature Habitats VigieChiro)
(Tableau + Carte SIG)
Catégorie 1ère
subdivision 2ème
subdivision 3ème
subdivision
Habitat principal
Habitat secondaire
39. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 37
Annexe 4 - Fiches ouvrages
Caractéristiques de l’ouvrage
PRAMS10018 - La Longue Plaine
Département Commune PK Ecoulement
Indre et Loire Sorigny 1,81 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voûte 5,90 5,40 65
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 28/06/2015 30/06/2015 02/08/2015 04/08/2015 03/09/2015 05/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 18 °C 21 °C 19 °C 20 °C 11 °C 12 °C
Vent moyen 7 km/h 9 km/h 0 km/h 11 km/h 2 km/h 6 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Dernier
quartier
Visibilité lune 85 % 92 % 94 % 87 % 71 % 60 %
Lever lune 18:08 19:10 22:26 22:58 23:14 23:56
Coucher lune 3:21 03:57 8:57 10:15 12:59 14:08
Cartographie des habitats
40. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
38 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA0201 - Ruisseau de Montisson axe Est
Département Commune PK Ecoulement
Indre et Loire Sainte-Catherine-de-Fierbois 20,17 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 3,00 2,00 36
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 30/06/2015 02/07/2015 30/07/2015 01/08/2015 03/09/2015 05/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 22 °C 21 °C 14 °C 18 °C 10 °C 12 °C
Vent moyen 13 km/h 13 km/h 17 km/h 7 km/h 2 km/h 6 km/h
Pluie 0,0 mm 0,6 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 97 % 100 % 99 % 100 % 71 % 60 %
Lever lune 20:10 21:06 20:33 21:15 23:14 23:56
Coucher lune 4:40 05:31 5:16 06:25 12:59 14:08
Cartographie des habitats
41. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 39
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA0373 - Le Réveillon
Département Commune PK Ecoulement
Indre et Loire Maillé 37,39 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 8,00 5,90 49
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 30/06/2015 02/07/2015 02/08/2015 05/08/2015 07/09/2015 09/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 22 °C 21 °C 19 °C 14 °C 12 °C 13 °C
Vent moyen 13 km/h 13 km/h 0 km/h 0 km/h 11 km/h 19 km/h
Pluie 0,0 mm 0,6 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Visibilité lune 97 % 100 % 94 % 78 % 39 % 29 %
Lever lune 20:10 21:06 22:26 23:30 0:43 1:34
Coucher lune 4:40 05:31 8:57 11:32 16:09 16:58
Cartographie des habitats
42. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
40 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
OHD0592 - Moulin de Main
Département Commune PK Ecoulement
Vienne Saint-Gervais les 3 Clochers 59,27 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 1,50 1,50 70
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 01/07/2015 03/07/2015 27/07/2015 29/07/2015 30/09/2015 02/10/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 21 °C 19 °C 15 °C 15 °C 8 °C 6 °C
Vent moyen 11 km/h 6 km/h 15 km/h 2 km/h 9 km/h 11 km/h
Pluie 0,4 mm 0,0 mm 0,0 mm 2,6 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 100 % 100 % 81 % 89 % 92 % 84 %
Lever lune 21:06 21:57 17:54 18:52 21:09 21:50
Coucher lune 5:31 06:29 2:32 03:19 10:36 11:51
Cartographie des habitats
43. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 41
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA0794 - La Lière
Département Commune PK Ecoulement
Vienne Marigny-Brizay 79,40 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 5,00 3,10 23
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 01/07/2015 03/07/2015 27/07/2015 29/07/2015 30/09/2015 02/10/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 21 °C 19 °C 15 °C 15 °C 8 °C 6 °C
Vent moyen 11 km/h 6 km/h 15 km/h 2 km/h 9 km/h 11 km/h
Pluie 0,4 mm 0,0 mm 0,0 mm 2,6 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 100 % 100 % 81 % 89 % 92 % 84 %
Lever lune 21:06 21:57 17:54 18:52 21:09 21:50
Coucher lune 5:31 06:29 2:32 03:19 10:36 11:51
Cartographie des habitats
44. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
42 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA1038 - La Petite Foy
Département Commune PK Ecoulement
Vienne Fontaine-le-Comte 103,88 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voûte 3,00 3,10 49
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 06/07/2015 08/07/2015 29/07/2015 31/07/2015 28/09/15 30/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 20 °C 14 °C 12 °C 13 °C 11 °C 10 °C
Vent moyen 11 km/h 17 km/h 9 km/h 15 km/h 17 km/h 11 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 76 % 65 % 95 % 99 % 100 % 97 %
Lever lune 0:00 0:25 19:46 20:33 19:56 20:31
Coucher lune 11:17 12:31 4:13 05:16 7:58 09:18
Cartographie des habitats
45. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 43
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA1076 - La Rune
Département Commune PK Ecoulement
Vienne Coulombiers 107,68 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 12,00 7,00 104
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 01/07/2015 03/07/2015 29/07/2015 31/07/2015 28/09/2015 30/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 21 °C 19 °C 12 °C 13 °C 11 °C 10 °C
Vent moyen 11 km/h 6 km/h 9 km/h 15 km/h 17 km/h 11 km/h
Pluie 0,4 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 100 % 100 % 95 % 99 % 100 % 97 %
Lever lune 21:06 21:57 19:46 20:33 19:56 20:31
Coucher lune 5:31 06:29 4:13 05:16 7:58 09:18
Cartographie des habitats
46. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
44 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA1435 - Le Chavenon
Département Commune PK Ecoulement
Deux-Sèvres Chaunay 143,46 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 2,50 1,65 33
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 28/05/2015 30/05/2015 05/08/2015 07/08/2015 25/09/2015 27/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 15 °C 12 °C 18 °C 19 °C 12 °C 12 °C
Vent moyen 1 km/h 0 km/h 6 km/h 7 km/h 4 km/h 5 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Visibilité lune 75 % 83 % 68 % 57 % 90 % 96 %
Lever lune 16:13 17:15 0:00 0:02 18:15 18:50
Coucher lune 3:29 03:54 12:47 14:01 4:02 05:19
Cartographie des habitats
47. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 45
Caractéristiques de l’ouvrage
OHRJU20003 - Joncasses 2
Département Commune PK Ecoulement
Charente Luxé 0,31 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 1,00 2,00 12
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 05/07/2015 07/07/2015 30/07/2015 01/08/2015 28/09/2015 30/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 17 °C 19 °C 17 °C 15 °C 14 °C 15 °C
Vent moyen 20 km/h 15 km/h 13 km/h 8 km/h 21 km/h 17 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante Pleine lune Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Visibilité lune 85 % 76 % 99 % 100 % 100 % 97 %
Lever lune 23:54 0:00 20:33 21:15 19:56 20:31
Coucher lune 10:01 11:17 5:16 06:25 7:58 09:18
Cartographie des habitats
48. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
46 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
OHD1759+5 - Les Acourants
Département Commune PK Ecoulement
Charente Luxé 175,95 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 2,00 2,50 43
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 08/07/2015 10/07/2015 31/07/2015 02/08/2015 26/09/2015 28/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 13 °C 14 °C 18 °C 14 °C 14 °C 14 °C
Vent moyen 18 km/h 12 km/h 9 km/h 2 km/h 18 km/h 21 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Dernier
quartier
Dernier
croissant Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Visibilité lune 54 % 43 % 100 % 98 % 96 % 99 %
Lever lune 0:56 1:26 21:15 21:53 18:50 19:23
Coucher lune 13:46 14:59 6:25 07:40 5:19 06:38
Cartographie des habitats
49. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 47
Caractéristiques de l’ouvrage
OHD1893 - Ouvrages de décharges Charente Médiane
Département Commune PK Ecoulement
Charente Vouharte 189,28 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre (9) 5,00 3,10 42
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 01/07/2015 03/07/2015 04/08/2015 06/08/2015 19/09/2015 21/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 26 °C 22 °C 19 °C 19 °C 12 °C 16 °C
Vent moyen 14 km/h 25 km/h 4 km/h 6 km/h 4 km/h 12 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante Pleine lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Visibilité lune 100 % 100 % 78 % 68 % 32 % 41 %
Lever lune 21:06 21:57 23:30 0:00 13:30 14:27
Coucher lune 5:31 06:29 11:32 12:47 23:07 23:52
Cartographie des habitats
50. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
48 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2270 - La Grande Eau
Département Commune PK Ecoulement
Charente Blanzac-Porcheresse 227,09 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voûte 5,40 4,80 89
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 29/06/2015 01/07/2015 04/08/2015 06/08/2015 21/09/2015 23/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 15 °C 22 °C 19 °C 19 °C 16 °C 11 °C
Vent moyen 4 km/h 23 km/h 4 km/h 6 km/h 12 km/h 7 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Dernier
quartier
Premier
quartier
Gibbeuse
croissante
Visibilité lune 92 % 97 % 78 % 68 % 51 % 62 %
Lever lune 19:10 20:10 23:30 0:00 15:21 16:11
Coucher lune 3:57 04:40 11:32 12:47 0:00 00:43
Cartographie des habitats
51. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 49
Caractéristiques de l’ouvrage
OHD2380 - Fontaine de Chez Boucherie
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Passirac 238,10 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 2,40 2,40 90
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 06/07/2015 08/07/2015 27/07/2015 29/07/2015 27/09/2015 29/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 23 °C 17 °C 16 °C 19 °C 12 °C 12 °C
Vent moyen 6 km/h 6 km/h 4 km/h 3 km/h 5 km/h 3 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,2 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Visibilité lune 76 % 65 % 81 % 89 % 99 % 100 %
Lever lune 0:00 0:25 17:54 18:52 19:23 19:56
Coucher lune 11:17 12:31 2:32 03:19 6:38 07:58
Cartographie des habitats
52. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
50 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2460 - Rabouin Sud
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Saint-Vallier 246,09 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voute 10,60 7,90 47
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 06/07/2015 08/07/2015 27/07/2015 29/07/2015 27/09/2015 29/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 23 °C 17 °C 16 °C 19 °C 12 °C 12 °C
Vent moyen 6 km/h 6 km/h 4 km/h 3 km/h 5 km/h 3 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,2 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Visibilité lune 76 % 65 % 81 % 89 % 99 % 100 %
Lever lune 0:00 0:25 17:54 18:52 19:23 19:56
Coucher lune 11:17 12:31 2:32 03:19 6:38 07:58
Cartographie des habitats
53. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 51
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2525 - Le Martron
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Boresse-et-Martron 252,48 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 3,00 2,50 37
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 04/07/2015 06/07/2015 02/08/2015 04/08/2015 25/09/2015 27/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 20 °C 18 °C 19 °C 18 °C 14 °C 12 °C
Vent moyen 4 km/h 4 km/h 11 km/h 12 km/h 1 km/h 4 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Visibilité lune 93 % 85 % 94 % 87 % 90 % 96 %
Lever lune 23:19 23:54 22:26 22:58 18:15 18:50
Coucher lune 8:47 10:01 8:57 10:15 4:02 05:19
Cartographie des habitats
54. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
52 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PPF2575 - Ouvrage spécifique petite faune - Le Gât
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Montguyon 257,50 Absence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Buse 2,00 2,00 52
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 04/07/2015 06/07/2015 02/08/2015 04/08/2015 25/09/2015 27/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 20 °C 18 °C 19 °C 18 °C 14 °C 12 °C
Vent moyen 4 km/h 4 km/h 11 km/h 12 km/h 1 km/h 4 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm
Phase lune
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
décroissante
Gibbeuse
croissante
Pleine lune
Visibilité lune 93 % 85 % 94 % 87 % 90 % 96 %
Lever lune 23:19 23:54 22:26 22:58 18:15 18:50
Coucher lune 8:47 10:01 8:57 10:15 4:02 05:19
Cartographie des habitats
55. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 53
Caractéristiques de l’ouvrage
PROHL2629_1 - L'Espie (2)
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Clérac 262,92 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voute 5,60 4,60 29
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 02/07/2015 04/07/2015 04/08/2015 06/08/2015 03/10/2015 05/10/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 19 °C 26 °C 17 °C 16 °C 9 °C 13 °C
Vent moyen 2 km/h 3 km/h 3 km/h 5 km/h 5 km/h 9 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,5 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Visibilité lune 100 % 97 % 78 % 68 % 65 % 54 %
Lever lune 21:57 22:40 23:30 0:00 23:28 0:00
Coucher lune 6:29 07:36 11:32 12:47 14:01 14:54
Cartographie des habitats
56. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
54 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2681 - Ruisseau de la Fontaine de Mazaubert
Département Commune PK Ecoulement
Charente-Maritime Clérac 268,08 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Portique 12,00 4,00 31
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 02/07/2015 04/07/2015 04/08/2015 06/08/2015 03/10/2015 05/10/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 19 °C 26 °C 17 °C 16 °C 9 °C 13 °C
Vent moyen 2 km/h 3 km/h 3 km/h 5 km/h 5 km/h 9 km/h
Pluie 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,0 mm 0,5 mm
Phase lune
Gibbeuse
croissante
Gibbeuse
décroissante
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Dernier
quartier
Visibilité lune 100 % 97 % 78 % 68 % 65 % 54 %
Lever lune 21:57 22:40 23:30 0:00 23:28 0:00
Coucher lune 6:29 07:36 11:32 12:47 14:01 14:54
Cartographie des habitats
57. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 55
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2740 - Ruisseau du Bois Noir
Département Commune PK Ecoulement
Gironde Laruscade 274,00 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Voute 6,40 4,70 38
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 29/06/2015 30/06/2015 29/07/2015 30/07/2015 24/09/2015 25/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 24 °C / 16 °C / 16 °C /
Vent moyen 5 km/h / 14 km/h / 4 km/h /
Pluie 0,0 mm / 0,0 mm / 0,0 mm /
Phase lune
Gibbeuse
croissante
/ Gibbeuse
croissante
/ Gibbeuse
croissante
/
Visibilité lune 92 % / 95 % / 82 % /
Lever lune 19:10 / 19:46 / 17:38 /
Coucher lune 3:57 / 4:13 / 2:50 /
Cartographie des habitats
58. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
56 Poitou-Charentes Nature
Caractéristiques de l’ouvrage
OHD2781+5 - Caboche
Département Commune PK Ecoulement
Gironde Laruscade 278,16 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Dalot 2,00 2,00 40
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 30/06/2015 01/07/2015 29/07/2015 30/07/2015 24/09/2015 25/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 27 °C / 16 °C / 16 °C /
Vent moyen 9 km/h / 14 km/h / 4 km/h /
Pluie 0,0 mm / 0,0 mm / 0,0 mm /
Phase lune
Gibbeuse
croissante
/
Gibbeuse
croissante
/
Gibbeuse
croissante
/
Visibilité lune 97 % / 95 % / 82 % /
Lever lune 20:10 / 19:46 / 17:38 /
Coucher lune 4:40 / 4:13 / 2:50 /
Cartographie des habitats
59. Rapport Suivi 2015 – Transparence Chiroptères – Mai 2016
Poitou-Charentes Nature 57
Caractéristiques de l’ouvrage
PRA2799 - Le Baudet
Département Commune PK Ecoulement
Gironde Cavignac 279,89 Présence
Type Section (m) Hauteur (m) Longueur (m)
Cadre 3,00 3,50 15
Paramètres relevés
1er
passage 2ème
passage 3ème
passage
Dates de début/fin 29/06/2015 30/06/2015 30/07/2015 31/07/2015 25/09/2015 26/09/2015
Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2 Nuit 1 Nuit 2
Température 24 °C / 18 °C / 15 °C /
Vent moyen 5 km/h / 9 km/h / 4 km/h /
Pluie 0,0 mm / 0,0 mm / 0,0 mm /
Phase lune
Gibbeuse
croissante
/
Gibbeuse
croissante
/
Gibbeuse
croissante
/
Visibilité lune 92 % / 99 % / 90 % /
Lever lune 19:10 / 20:33 / 18:15 /
Coucher lune 3:57 / 5:16 / 4:02 /
Cartographie des habitats