L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Un lot de parcelles agricoles situé sur la commune de Sainte-Soline, en Deux-Sèvres, a été acquis en 2012 par COSEA et rétrocédé au CREN dans le cadre des mesures compensatoires visant principalement l’avifaune de plaine.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2012 par Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE) et le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres (GODS). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les orthoptères, les chiroptères et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis
de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
Ainsi, c’est en 2016 que le suivi du site a démarré. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats humides ouverts ainsi que les haies du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site des prairies de Sainte-Soline ainsi que les résultats issus de ces suivis, hormis le suivi des mares de compensation dont les résultats sont intégrés dans un rapport spécifique aux mares de compensation LGV Poitou-Charentes.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
En tant qu'entreprises génératrices de rejets d'eaux usées, nombreuses sont les questions qui se bousculent sur le domaine de l'eau. Profitez de cette séance d'information et de la présence de différents experts du secteur de l'eau pour répondre à ces interrogations ! Séance organisée par la CCI du Luxembourg belge et la Cellule Environnement de l'UWE
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
La prise en compte de l'eau dans les documents d'urbanisme : rappel du cadre réglementaire
Intervenant : Romain Chauvière Mission InterService de l’Eau Préfecture du Morbihan
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Charente, 5 viaducs ont été construits : Charente Nord, Charente Médiane, Charente du Sud, Boëme et Claix, et une estacade : Couronne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Un lot de parcelles agricoles situé sur la commune de Sainte-Soline, en Deux-Sèvres, a été acquis en 2012 par COSEA et rétrocédé au CREN dans le cadre des mesures compensatoires visant principalement l’avifaune de plaine.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2012 par Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE) et le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres (GODS). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les orthoptères, les chiroptères et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis
de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
Ainsi, c’est en 2016 que le suivi du site a démarré. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats humides ouverts ainsi que les haies du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site des prairies de Sainte-Soline ainsi que les résultats issus de ces suivis, hormis le suivi des mares de compensation dont les résultats sont intégrés dans un rapport spécifique aux mares de compensation LGV Poitou-Charentes.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
En tant qu'entreprises génératrices de rejets d'eaux usées, nombreuses sont les questions qui se bousculent sur le domaine de l'eau. Profitez de cette séance d'information et de la présence de différents experts du secteur de l'eau pour répondre à ces interrogations ! Séance organisée par la CCI du Luxembourg belge et la Cellule Environnement de l'UWE
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
La prise en compte de l'eau dans les documents d'urbanisme : rappel du cadre réglementaire
Intervenant : Romain Chauvière Mission InterService de l’Eau Préfecture du Morbihan
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Charente, 5 viaducs ont été construits : Charente Nord, Charente Médiane, Charente du Sud, Boëme et Claix, et une estacade : Couronne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Suivi Avifaune de plaine - 2017 - LPO TouraineLISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2017, comme en 2016 par Pierre Réveillaud en collaboration avec les associations de protections de la nature. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Un partenariat pluriannuel rapproche LISEA (concessionnaire de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Est Atlantique, LGV SEA) et le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP), service du Muséum National d’Histoire Naturelle. Son objectif est la mise en place d’actions bénéfiques à l’environnement, et plus particulièrement sur la flore et les milieux naturels. Plusieurs d’entre elles s’inscrivent dans l’Observatoire environnemental (stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, amélioration des connaissances sur des espèces protégées), mais ce partenariat s’ouvre également vers d’autres actions transversales comme la mise en lumière d’initiatives sur des actions environnementales innovantes mises en place lors du projet.
Ce document est un outil de synthèse permettant de présenter l’une d’entre elles, à savoir la mise en oeuvre de la stratégie de plantations de végétaux indigènes d’origine génétiquement locale sur l’emprise de la LGV SEA. Cette analyse prend la forme d’un retour d’expérience, en reliant notamment le travail précurseur réalisé sur ce projet avec des Labels plus récents tel que Végétal Local.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2017 - OGELISEA
En 2014, O.G.E. a réalisé une mission d’observation sur les fonctionnalités écologiques attendues des trois sections jumelées entre la LGV SEA et l’autoroute A10. La mission s’est inscrite dans le cadre du volet sur les effets du jumelage A10/LGV.
L’objectif était ainsi de formuler des constats d’observation et des analyses pour éclairer, sur le plan écologique, le choix du jumelage des infrastructures. Entre Tours et Poitiers, ces sections représentent environ 30 km réparties en trois tronçons.
Ce présent rapport constitue une analyse globale à l’échelle des territoires concernés par les jumelages avec une attention particulière pour les espèces qui ont été étudiées dans le cadre de l’observatoire.
Présentation des travaux IFPEB "ACV et Prescription"IFPEB
Il existe des outils d’ACV bâtiment de plus en plus opérationnels: quelle est leur place en conception à côté des nombreux outils de l’architecture, du bioclimatisme et du dimensionnement énergétique?
A qui confier ce calcul?
Est-il possible de l’utiliser pour objectiver la demande d’une performance environnementale en phase amont?
Suivi mesure compensatoire - Bois Touchand - 2017 - PCNLISEA
Le site du « Bois du Touchand », situé dans le département de la Vienne, fait l’objet d’une procédure d’acquisition dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures compensatoires de la ligne LGV SEA Tours-Bordeaux.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2015 par Vienne Nature (VN) et la Ligue Pour la Protection des Oiseaux (LPO Poitou-Charentes). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les chiroptères, les mammifères terrestres et semi-aquatiques, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les coléoptères, les mollusques et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
En 2017, le CREN a ainsi rédigé un Document d’Actions de Gestion Concertée pour ce site. Le suivi du site a démarré cette même année. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats de boisements de sénescence et de vieillissement du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site du Bois du Touchand ainsi que les résultats issus de ces suivis. Les suivis en 2017 concernent les volets suivants : dendrologie, chiroptères, oiseaux, insectes saproxyliques et hétérocères.
Présentation de GPSO dans le cadre de la Mission exploratoire AWEX-WBI: Cap sur les Villes intelligentes françaises. (Volet Strasbourg-Issy-les-Moulineaux : du 19 au 23 octobre 2015).
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
1. Etude statistique de transparence
des ouvrages d'arts sur la LGV SEA
Rédaction
Etude statistique transparence écologique LGV SEA
Etude statistique de transparence écologique
des ouvrages d'arts sur la LGV SEA
Rédaction : Ondine Filippi-Codaccioni
Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
1
Janvier 2017
Poitou-Charentes Nature
écologique
des ouvrages d'arts sur la LGV SEA
2. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
2
Sommaire
I. Contexte de l'étude.................................................................................................................3
II. Description des données........................................................................................................4
II.1. Le protocole.....................................................................................................................4
II.2. Les données.....................................................................................................................7
II.3. Analyse statistique ..........................................................................................................7
III. Résultats................................................................................................................................9
III.1. Résultats descriptifs .......................................................................................................9
III.2. Résultats analytiques ...................................................................................................13
III.2.1. Effet du type d'ouvrage sur l'activité chiroptérologique ......................................13
III.2.2. Effet des mensurations des ouvrages sur l'activité chiroptérologique.................14
III.2.3. Effet du type d'ouvrage sur la richesse spécifique des chiroptères .....................16
III.2.4. Effet des mensurations des ouvrages sur la richesse spécifique..........................17
III.2.5. Effet du type d'ouvrage sur l'activité en rhinolophidés........................................19
III.2.6. Effet des dimensions des ouvrages sur l'activité en rhinolophidés......................20
IV - Discussion...........................................................................................................................21
V. Conclusion............................................................................................................................22
VI. References...........................................................................................................................23
3. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
3
I. Contexte de l'étude
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser
statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des
ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux.
En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application
des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant
dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales
protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu
d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en œuvre, ainsi que le suivi des
populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Dans ce cadre, des objectifs ciblés ont été définis afin de proposer une liste de suivis
adaptés, détaillés dans une note méthodologique interrégionale en date du 10 juin 2014. Le
présent suivi s'inscrit dans ce cadre et vise en particulier à répondre aux objectifs des arrêtés
interpréfectoraux :
Conformément aux articles 14.3 et 23 des arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et
du 21 décembre 2012, un suivi devra être réalisé pour démontrer la fonctionnalité des
ouvrages installés. Celui-ci devra être réalisé au fur et à mesure de l’achèvement des
ouvrages en phase de construction, tous les ans pendant les 3 premières années suivant la
mise en service de la ligne (prévue en 2017), puis tous les 5 ans.
L’article 23 des arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012
précise ces éléments :
« […] Les protocoles de suivi pour les mesures de compensation et la fonctionnalité des
ouvrages de transparence écologique, fondés notamment sur des indicateurs biologiques,
seront soumis avant le 31 décembre 2013 à la validation des DREAL. En phase chantier, LISEA
devra présenter un bilan annuel des mesures de réduction, d’accompagnement et de suivi et
un bilan semestriel de la mise en œuvre des mesures de compensation définies dans les
différents arrêtés. Ce rapport, devra s’appuyer notamment sur le journal de bord visé à
l’article 13 de l’arrêté inter-préfectoral du 24 février 2012, et établira le bilan de
l’avancement du chantier et de la mise en œuvre des différentes prescriptions des arrêtés et
de l’avancement de la compensation. Après analyse par les DREAL, il sera présenté au comité
permanent du CNPN. En particulier, un suivi de la fonctionnalité des ouvrages de
transparence écologique devra être réalisé. Celui-ci devra être réalisé tous les ans en phase
de construction et pendant les 3 premières années suivant la mise en service de la ligne. Il
sera ensuite réalisé tous les cinq ans. Le compte-rendu de ces suivis et de l’entretien des
ouvrages de transparence écologique devra être fourni annuellement au Comité de Suivi
défini à l’article 25. Des mesures correctives devront être mises en œuvre en cas
d’insuffisance fonctionnelle de ces ouvrages.»
C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain
par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la
fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour
cet étude est le groupe des Chiroptères.
4. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
4
II. Description des données
II.1. Le protocole
En 2015, la société SEISE a été consultée en amont pour l'élaboration d'un protocole qui
vise, grâce à un échantillonnage adapté et à la prise en compte de variables
environnementales pertinentes à répondre à une question globale sur la fonctionnalité des
ouvrages de transparence écologique sur la LGV SEA.
Un des premiers buts de l’analyse est de distinguer s’il existe des différences d’activité ou de
richesse spécifiques chiroptérologiques entre les différents ouvrages d’art. Un deuxième
objectif est d’identifier et de quantifier la différence de ces variables selon les différentes
mensurations des ouvrages au sein d'un même type, si l'échantillonnage le permet.
Pour se faire, il a été choisi de placer des enregistreurs à ultrason de type D500 (Pettersson)
dans les ouvrages afin d'enregistrer l'activité des chauves-souris. Cette variable sert
usuellement d'indicateur d'abondance, quantifier le nombre de chauves-souris étant
impossible.
Des ouvrages ont été choisis le long du tracé de la LGV pour être échantillonnés et le travail a
été réparti au sein de différentes structures : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Charente Nature et Nature Environnement 17, pour les ouvrages du Poitou-
Charentes, la LPO Touraine pour les ouvrages situés en Indre-et-Loire, et le Conservatoire
d'Espaces naturels d'Aquitaine pour les ouvrages de Gironde.
L’échantillonnage se compose de :
- 1 buse (petit canal cylindrique servant à l'écoulement des eaux)
- 6 dalots (petit canal dallé rectangulaire servant à l'écoulement des eaux)
- 7 cadres (Armature pour béton armé de forme rectangulaire)
- 1 portique (galerie couverte dont les voûtes ou les plafonds sont supportés par des
colonnes, des piliers ou des arcades soutenues par deux rangées de colonnes, ou par un mur
et une rangée de colonnes)
- 6 voûtes
avec la répartition suivante (Tableau 1) :
Tableau 1. Répartition des ouvrages d'art en fonction des départements
Les ouvrages étudiés n'ont pas changé en 2016.
Type_Ouvrage
Indre-et-
Loire
Vienne
Deux-
Sèvres
Charente
Charente-
Maritime
Gironde Total
Buse 1 1
Cadre 2 2 1 1 1 7
Dalot 1 1 2 1 1 6
Portique 1 1
Voute 1 1 1 2 1 6
Total 3 4 1 4 6 3 21
7. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
7
Figure 1. Ouvrages d'arts échantillonnés pour les Chiroptères sur la LGV SEA
II.2. Les données
Les variables environnementales sont recueillies par Poitou-Charentes Nature et ses
associations-membres (Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature Environnement, Charente
Nature et Nature Environnement 17) pour les ouvrages du Poitou-Charentes, la LPO
Touraine pour les ouvrages situés en Indre-et-Loire et le Conservatoire d'Espaces naturels
d'Aquitaine pour les ouvrages de Gironde.
Elles sont:
- Le lieu de l'enregistrement (PK, département, coordonnées XY)
- La date de début et de fin de l'enregistrement
- La durée de l'enregistrement
- La température de la nuit de l'enregistrement (°C)
- La vitesse du vent de la nuit de l'enregistrement (km/h)
- La pluviométrie de la nuit de l'enregistrement (mm)
- La phase de la lune la nuit de l'enregistrement (Dernier quartier, Gibbeuse croissante,
Gibbeuse décroissante, Pleine lune, Premier quartier)
- La visibilité de la lune la nuit de l'enregistrement (%)
- L'heure de lever de la lune de la nuit de l'enregistrement
- L'heure de coucher de la lune de la nuit de l'enregistrement
- La durée de présence de l'éclairement lunaire de la nuit de l'enregistrement
- les habitats dans un rayon de 200m autour des ouvrages, selon la nomenclature VigieChiro
- Les habitats dans un rayon de 1 km autour des ouvrages sur la base du CorineLandCover
(%)
- Le % de recouvrement en végétation en aval et en amont de l'ouvrage
- L'absence ou la présence d'un écoulement d'eau au niveau de l'ouvrage
- Une description des rives gauches et droites (berges naturelles réaménagées, banquette
faune, banquette piéton, rien)
II.3. Analyse statistique
Des modèles statistiques de type GLM (Generalized Linear Models) prenant en compte le
maximum de variables confondantes peuvent être utilisés malgré la faiblesse de
Micro du D500
8. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
8
l’échantillonnage (faible nombre de réplicats par types d’ouvrage). Cependant, des modèles
linéaires de type GLS (Generalized Least Square) qui permettent aux erreurs d'être corrélées
et/ou d'avoir des variances inégales semblent plus adaptés à ce design.
En effet, il est couramment admis en écologie que les points les plus proches dans l'espaces
sont les plus semblables. Dans notre cas, l'activité ou la richesse spécifique des chauves-
souris sera plus semblable entre deux points proches qu'entre deux points éloignés. On
appelle cela l'auto corrélation spatiale. Le GLS permet donc de prendre en compte cette
auto-corrélation et de ne pas tirer de fausses conclusions quant aux effets des variables
testées (type d'ouvrage, dimension des ouvrages) sur la variable d'intérêt (activité et
richesse spécifique des chiroptères).
Un test d'anova sera fait à la suite de ces modèles afin d’attribuer les différences d’activité à
la variabilité de types d’ouvrages plutôt qu’à des variables environnementales qui jouent sur
l’activité des chauves-souris ou leur diversité.
Les ouvrages d'art de type buse et portique qui ne possèdent qu'un seul réplicat (n=1) ont
été regroupés avec d'autres types d'ouvrages proches :
- Le portique a été pris en compte avec les cadres.
- La buse a été prise en compte avec les dalots.
De sorte que trois sortes d'ouvrages sont testés : la voute (n=6), le dalot (n=7), le cadre (8).
Tableau 2. Mensurations des ouvrages d'art (Moyenne, Minimum-Maximum)
La base de chaque modèle est un comptage (activité en nombre de contacts ou richesse en
nombre d'espèces) par nuit, afin de pouvoir y relier les variables météorologiques relevées
chaque nuit d'enregistrement et qui sont connues pour faire varier l'activité
chiroptérologique (température, vent, pluie, visibilité lune, durée lune, etc.). La variable
numéro de session a été préférée à la variable "date de la nuit" car cette dernière variable
covarie avec les variables météorologiques et que cette première a un intérêt écologique
supérieur puisqu'elle englobe l'information "saison". En effet la première session a eu
normalement lieu en juin, pendant la mise bas, la deuxième session en juillet/août pendant
l'élevage/envol des jeunes et la dernière en septembre pendant le transit
automnal/migration/swarming.
Le modèle de type GLS :
Activité (nb de contacts/nuit) ~ Session + Durée_enregistrement + Température + Vent +
Pluie + Visibilité lune + Durée lune + Ecoulement + végétation amont + végétation aval +
habitat_principal + Type_ouvrage, Cor)
Cor correspond à l'auto-corrélation induite des coordonnées XY de chaque ouvrage
modélisée grâce au semi-variogramme.
Le modèle de type GLM :
Activité (nb de contacts/nuit) ~ Session + Durée_enregistrement + Température + Vent +
Pluie + Visibilité lune + Durée lune + Ecoulement + végétation amont + végétation aval +
habitat_principal + X + Y+ Type_ouvrage)
Type_Ouvrage Moy de Section_l Min -Max I Moy de Hauteur_H Min -Max H Moy de Longueur_L Min -Max L
Buse 2.00 2-2 2.00 2-2 52.00 52-52
Cadre 5.57 3-12 3.87 2-7 43.71 15-104
Dalot 1.90 1-2.5 2.01 1.5-2.5 48.00 12-90
Portique 12.00 12-12 4.00 4-4 31.00 31-31
Voute 6.15 3-10.6 5.08 3.1-7.9 52.83 29-89
9. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
9
Nous chercherons à répondre aux questions suivantes:
- L'activité chiroptérologique est-elle différente selon les types d'ouvrage ?
- L'activité chiroptérologique varie-telle selon les dimensions des ouvrages ?
- Le nombre d'espèces traversant les ouvrages varie-t-il en fonction du type d'ouvrage ?
- Le nombre d'espèces traversant les ouvrages varie-t-il en fonction des dimensions des
ouvrages ?
- Les rhinolophidés, qui sont les espèces les plus à risque quant aux ruptures de continuités
écologique compte tenu de la faible portée de leurs émissions ultrasonores, traversent-ils
plus certains types d'ouvrages que d'autres ?
III. Résultats
III.1. Résultats descriptifs
20 chauves-souris ont été déterminées jusqu'à l'espèce de façon certaine. Des
indéterminations portent sur : le groupe des myotis, le groupe des pipistrelles et le groupe
des oreillards avec des noms d'espèces indéterminées (sp) et des doublons (possibilité entre
2 espèces). Les espèces inscrites comme "probables" ont été considérées comme sûres dans
les analyses.
Tableau 3. Nombre de contacts enregistrés par espèce et par période sur l'ensemble des
enregistrements
L'espèce la plus fréquemment contactée était la Pipistrelle commune puis le Murin de
Daubenton, espèce spécialiste de la chasse de proie aquatique (macro-invertébrés de
surface et petits poissons) qui gîte souvent sous les ponts.
Espèces Période 1 Période 2 Période 3 Total
Barbastelle d'Europe 91 92 60 243
Chiroptère sp 6 31 18 55
Sérotine commune 7 71 8 86
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius 193 337 38 568
Minioptère/Pipistrelle pygmée 0 8 0 8
Minioptère de Schreibers 12 7 4 23
Murin d'Alcathoé 22 45 11 78
Murin d'Alcathoé probable 0 3 0 3
Murin de Bechstein 14 4 62 80
Murin de Daubenton 690 243 274 1207
Murin de Daubenton/Murin à oreilles échancrées 2 0 0 2
Murin à oreilles échancrées 18 40 107 165
Grand murin 23 22 37 82
Murin à moustaches 195 260 454 909
Murin de Natterer 44 79 28 151
Murin de Natterer/Murin à oreilles échancrées 1 0 0 1
Murin sp 236 594 316 1146
Noctule de Leisler 6 3 1 10
Noctule commune 16 1 5 22
Pipistrelle de Kuhl 65 258 989 1312
Pipistrelle commune/Minioptère de Schreibers 9 24 2 35
Pipistrelle de Nathusius 48 9 8 65
Pipistrelle commune 9471 15471 4905 29847
Pipistrelle commune probable 324 2200 342 2866
Pipistrelle pygmée 3 15 2 20
Pipistrelle sp 5 22 13 40
Oreillard roux 1 1 2 4
Oreillard gris 5 0 5 10
Oreillard sp 3 7 7 17
Grand rhinolophe 19 12 21 52
Petit rhinolophe 48 66 90 204
Petit rhinolophe/ Rhinolophe euryale 0 1 0 1
Rhinolophe sp 0 0 6 6
10. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
10
Plus surprenant, des espèces connues pour être de haut vol (Noctule commune et Noctule
de Leisler) ont été enregistrées en Charente et en Touraine dans des ouvrages de type cadre
de 3m X 5m de section et 3m X 2m ou encore dans une voûte de 5m X 5m ainsi que dans un
dalot de 1m x 2m. Ces sections sont sans doute trop étroites pour permettre le passage de
ces individus dont les habitudes ne sont pas au vol au ras du sol mais plutôt haut dans le ciel
ou en canopée. Les sonars de ces espèces sont suffisamment puissants pour être détectés à
l'intérieur des ouvrages sans toutefois que les individus soient passés dedans. C'est pourquoi
nous ne retiendront pas ces espèces et ces contacts dans les analyses suivantes.
Les oreillards gris et roux, font partie des espèces ayant très rarement été enregistrées
dans les ouvrages (Tableau 3).
Le Grand murin, grande espèce inscrite à l'Annexe II de la DHFF a été enregistré en Vienne
et Touraine traversant des ouvrages de type cadre et voûte et ce, sur plusieurs sessions pour
un même ouvrage (juin-août-septembre, juillet-août-septembre, etc.), ce qui était similaire
en 2015.
Le Minioptère de Schreibers, inscrit à l'Annexe II de la DHFF a été bien plus contacté cette
année qu'en 2015.
Le Petit rhinolophe a été enregistré dans les plus petits ouvrages (Buses et dalots) et est
même la seule espèce à avoir emprunté un ouvrage de type buse. Il a été enregistré dans
tous les types d'ouvrage (buse, dalot, cadre, voûte).
Les petits ouvrages de type dalots servent de passage à au moins six espèces (Tableau 4.)
dont une d'assez grande taille, la Sérotine commune.
Grand murin (Myotis myotis) - SEISE Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri) - R.Grignon
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii) - L.
Bourgouin
Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) - SEISE
11. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
11
Tableau 4. Espèces enregistrées dans les différents types d'ouvrages (nombre de contacts)
A l'image des enregistrements faits en 2015, seul le Petit rhinolophe passe dans la buse.
Cependant comme il n'existe qu'un seul ouvrage de ce type, on ne peut pas généraliser en
disant que seule cette espèce est capable d'emprunter une buse de section 2m x 2m sur 52
m de long. On peut même ajouter que le Petit rhinolophe fait partie des 10 espèces
enregistrant le plus de contacts dans les ouvrages (Tableau 4).
Le nombre d'espèces contactées varie selon les mois et les périodes. Les indéterminations
à l'espèce (sp) ont été conservées dans le comptage compte-tenu du fait que les
indéterminations ne sont pas dépendantes de la période et ont la même probabilité de
survenir que ce soit en juin ou en septembre, par exemple (Figure 2).
Esp Buse Cadre Dalot Portique Voute TOTAL
TOTAL 2 25677 759 10181 41057 77676
Pipistrelle commune 0 8568 237 5038 16004 29847
Pipistrelle commune probable 0 1289 0 0 1577 2866
Pipistrelle de Kuhl 0 211 11 6 1084 1312
Murin de Daubenton 0 964 2 0 241 1207
Murin sp 0 737 12 2 395 1146
Murin à moustaches 0 288 0 0 621 909
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius 0 528 16 0 24 568
Barbastelle d'Europe 0 67 0 7 169 243
Petit rhinolophe 1 48 38 20 97 204
Murin à oreilles échancrées 0 117 1 0 47 165
Murin de Natterer 0 31 2 15 103 151
Sérotine commune 0 49 34 0 3 86
Grand murin 0 12 0 0 70 82
Murin de Bechstein 0 70 0 0 10 80
Murin d'Alcathoé 0 43 12 0 23 78
Pipistrelle de Nathusius 0 41 14 0 10 65
Chiroptère sp 0 31 9 0 15 55
Grand rhinolophe 0 7 5 1 39 52
Pipistrelle sp 0 32 0 0 8 40
Pipistrelle commune/Minioptère de Schreibers 0 3 1 0 31 35
Minioptère de Schreibers 0 7 0 0 16 23
Noctule commune 0 19 0 0 3 22
Pipistrelle pygmée 0 0 0 0 20 20
Oreillard sp 0 3 0 4 10 17
Noctule de Leisler 0 4 5 0 1 10
Oreillard gris 0 5 0 1 4 10
Minioptère/Pipistrelle pygmée 0 0 0 0 8 8
Rhinolophe sp 0 0 6 0 0 6
Oreillard roux 0 2 0 0 2 4
Murin d'Alcathoé probable 0 0 3 0 0 3
Murin de Daubenton/Murin à oreilles échancrées 0 0 0 0 2 2
Murin de Natterer/Murin à oreilles échancrées 0 0 0 0 1 1
Petit rhinolophe/ Rhinolophe euryale 0 0 1 0 0 1
12. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
12
Figure 2. Nombre d'espèces contactées au cours des mois d'enregistrement
Figure 3. Nombre d'espèces contactées au cours des sessions d'enregistrement
0
5
10
15
20
25
30
35
Mai Juillet Septembre Octobre
Nombred'espèces
Nombre d'espèces oude binomes détectés par mois
29,4
29,6
29,8
30
30,2
30,4
30,6
30,8
31
31,2
Période 1 Période 2 Période 3
Nombred'espèces
Nombre d'espèces oude binomes détectés par période
d'enregistrement
13. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
13
III.2. Résultats analytiques
III.2.1. Effet du type d'ouvrage sur l'activité chiroptérologique
Le modèle de type gls n'a pas été choisi compte tenu du peu de structuration spatiale de sa
variable d'intérêt. De plus, ce modèle ne supporte pas les données manquantes et oblige
ainsi à s'affranchir de modalités importantes pour nos comparaisons. Les X et Y ont été
ajoutés dans le modèle glm afin de prendre en compte la position des ouvrages en latitude
et longitude.
Figure 4. Semi variogramme représentant la structuration spatiale du nombre de contacts
Les variables recouvrement de végétation en amont et en aval étaient hautement corrélées
aussi a-t-on seulement gardé recouvrement en amont, arbitrairement.
L'activité chiroptérologique est significativement différente entre les trois types
d'ouvrages étudiés (dalots, voutes, cadres), et ce quelque soit la température extérieure, la
vitesse du vent, la pluviométrie, la période de l'année, la visibilité de la lune (%), la durée de
présence de la lune, l'habitat principal environnant, la présence d'eau ou non sous l'ouvrage
et le lieu où a été fait l'enregistrement (coordonnées de l'ouvrage) (Tableau 5).
Tableau 5. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet du type
d'ouvrage en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des variables
environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 978139 2 3.6824 0.028499 *
Température 27492 1 0.2070 0.650079
Pluie 1101 1 0.0083 0.927628
Visiblité de la lune 14731 1 0.1109 0.739778
Durée de la lune 3707 1 0.0279 0.867636
Ecoulement 663339 1 4.9946 0.027565 *
Recouvrement_végétation_amont 1347150 1 10.1433 0.001912 **
X 685407 1 5.1607 0.025162 *
Y 685680 1 5.1628 0.025134 *
Habitat principal 139075 3 0.3491 0.789904
Type d'ouvrage 3451621 2 12.9944 9.175e-06 ***
14. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
14
Un test post-hoc de TukeyHSD a permis de mettre en valeur les différences d'activité deux à
deux entre ces trois types d'ouvrages (Tableau 6, Figure 5). Il y a plus d'activité dans les
cadre que dans les dalots ainsi que dans les voûtes par rapport aux dalots.
Tableau 6. Significativité des différences entre types d'ouvrage pour l'activité des chauves-souris les
traversant (Test post-hoc TukeyHSD)
Figure 5. Résultat du test post-hoc TukeyHSD sur l'anova modélisant l'activité des chauves-souris en
fonction du type d'ouvrage en tenant compte des variables environnementales
La différence entre voutes et cadre n'est pas significative.
III.2.2. Effet des mensurations des ouvrages sur l'activité chiroptérologique
L'activité chiroptérologique augmente significativement quand les ouvrages sont plus
hauts (Tableau 7). L'interaction entre le type d'ouvrage et sa hauteur est également
significative ce qui veut dire que l'effet de la hauteur de l'ouvrage dépend de la nature de
celui-ci (F2,117 = 4.62; P=0.01).
Comparaison diff lwr upr p adj
Cadre-Dalot 200.2225 10.65246 389.7925 0.0358809
Voute-Dalot 350.8378 146.51675 555.1588 0.0002566
Voute-Cadre 150.6153 -41.98905 343.2196 0.1557736
15. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
15
Tableau 7. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet des
mensurations d'ouvrage (hauteur) en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des
variables environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
La mesure de la section (I) fait varier significativement et positivement l'activité
chiroptérologique et ce quelque soit le type d'ouvrage et toutes les variables
environnementale prises en compte (F1,117 = 6.32; P=0.01 ; Tableau 8).
Tableau 8. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet des
mensurations d'ouvrage (largeur l) en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des
variables environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
L'interaction entre le type d'ouvrage et sa hauteur est également significative ce qui veut
dire que l'effet de la largeur de l'ouvrage dépend de la nature de celui-ci (F2,117 = 3.39;
P=0.03).
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 1032879 2 4.1481 0.018508 *
Température 14639 1 0.1176 0.732370
Pluie 1835 1 0.0147 0.903610
Visiblité de la lune 11580 1 0.0930 0.760995
Durée de la lune 269 1 0.0022 0.963029
Ecoulement 743390 1 5.9710 0.016243 *
Recouvrement_végétation_amont 1693310 1 13.6010 0.000363 ***
X 1006398 1 8.0836 0.005387 **
Y 988573 1 7.9404 0.005797 **
Habitat principal 442180 3 1.1839 0.319642
Type d'ouvrage 1459523 2 5.8616 0.003882 **
Hauteur 989034 1 7.9441 0.005786 **
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 1014767 2 4.0158 0.020923 *
Température 41938 1 0.3319 0.565784
Pluie 1152 1 0.0091 0.924118
Visiblité de la lune 31068 1 0.2459 0.621037
Durée de la lune 12 1 0.0001 0.992309
Ecoulement 389510 1 3.0828 0.082095 .
Recouvrement_végétation_amont 790735 1 6.2584 0.013935 *
X 383082 1 3.0320 0.084625 .
Y 392074 1 3.1031 0.081109 .
Habitat principal 143480 3 0.3785 0.768671
Type d'ouvrage 1659139 2 6.5658 0.002071 **
Section_l 798604 1 6.3207 0.013482 *
16. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
16
La mesure de la longueur de l'ouvrage (L) fait varier significativement et positivement
l'activité chiroptérologique et ce quelque soit le type d'ouvrage et toutes les variables
environnementale prises en compte (F1,117 = 6.37; P=0.01 ; Tableau 9).
Tableau 9. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet des
mensurations d'ouvrage (longueur L) en fonction de l'activité chiroptérologique en tenant compte des
variables environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
L'interaction entre le type d'ouvrage et sa hauteur n'est pas significative ce qui veut dire que
l'effet de la hauteur de l'ouvrage ne dépend pas de la nature de celui-ci (F2,117 = 1.43;
P=0.24).
III.2.3. Effet du type d'ouvrage sur la richesse spécifique des chiroptères
Le nombre d'espèces enregistré dans les ouvrages varie en fonction de leur nature et ce
quelque soient les variables environnementales prises en compte (F2,100 = 3.05; P=0.05 ).
Tableau 10. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet du
type d'ouvrage en fonction de la richesse spécifique chiroptérologique en tenant compte des variables
environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 1034117 2 4.0944 0.0194521 *
Température 61537 1 0.4873 0.4867120
Pluie 7890 1 0.0625 0.8031149
Visiblité de la lune 54669 1 0.4329 0.5120330
Durée de la lune 5 1 0.0000 0.9948402
Ecoulement 896508 1 7.0992 0.0089532 **
Recouvrement_végétation_amont 2057257 1 16.2907 0.0001046 ***
X 1361875 1 10.7842 0.0013991 **
Y 1350568 1 10.6947 0.0014617 **
Habitat principal 596637 3 1.5749 0.1999969
Type d'ouvrage 3350494 2 13.2657 7.478e-06 ***
Longueur_L 805202 1 6.3761 0.0130911 *
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 32.05 2 2.0054 0.1398
Température 139.89 1 17.5083 5.993e-05 ***
Pluie 8.91 1 1.1146 0.2935
Visiblité de la lune 18.98 1 2.3758 0.1263
Durée de la lune 21.42 1 2.6814 0.1046
Ecoulement 5.02 1 0.6288 0.4296
Recouvrement_végétation_amont 0.01 1 0.0013 0.9714
X 6.57 1 0.8222 0.3666
Y 3.22 1 0.4031 0.5269
Habitat principal 9.39 3 0.3916 0.7593
Type d'ouvrage 678.10 2 42.4347 3.352e-14 ***
17. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
17
Un test post-hoc de TukeyHSD a permis de mettre en valeur les différences de richesse deux
à deux entre ces trois types d'ouvrages (Tableau 11, Figure 6). Il y a plus d'espèces qui
passent dans les cadres que dans les dalots et dans les voûtes que dans les dalots.
Tableau 11. Significativité des différences entre types d'ouvrage pour la richesse spécifique en
chauves-souris les traversant (Test post-hoc TukeyHSD)
Figure 6. Résultat du test post-hoc TukeyHSD sur l'anova modélisant la richesse en espèces de
chauves-souris en fonction du type d'ouvrage en tenant compte des variables environnementales
La différence entre voutes et cadre n'est pas significative.
III.2.4. Effet des mensurations des ouvrages sur la richesse spécifique
La mesure de la hauteur (H) fait varier significativement et positivement la richesse
spécifique chiroptérologique et ce quelque soit le type d'ouvrage et toutes les variables
environnementale prises en compte (F1,117 = 20.60; P<0.001 ; Tableau 12).
Comparaison diff lwr upr p adj
Cadre-Dalot 3.779065 2.3087047 5.249426 0.0000001
Voute-Dalot 4.897649 3.3128753 6.482423 0.0000000
Voute-Cadre 1.118584 -0.367533121 2.612479 0.1812061
18. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
18
Tableau 12. Effet de la hauteur (H) des ouvrages sur la richesse en espèces de chauves-souris. Anova
type II (tous les effets sont ajustés les uns aux autres)
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
L'interaction entre type d'ouvrage et hauteur de l'ouvrage est significative ce qui veut dire
que l'effet de la hauteur de l'ouvrage dépend de la nature de celui-ci (F2,117 = 6.28; P=0.002).
La mesure de la section (I) fait varier significativement et positivement la richesse
spécifique chiroptérologique et ce quelque soit le type d'ouvrage et toutes les variables
environnementale prises en compte (F1,117 = 6.54; P=0.01 ; Tableau 13).
Tableau 13. Effet de la largeur (l) des ouvrages sur la richesse en espèces de chauves-souris. Anova
type II (tous les effets sont ajustés les uns aux autres)
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
L'interaction entre type d'ouvrage et largeur (l) de l'ouvrage est significative ce qui veut dire
que l'effet de la largeur de l'ouvrage dépend de la nature de celui-ci (F2,117 = 4.01; P=0.02).
La richesse spécifique augmente avec la longueur de l'ouvrage et ce quelque soit le type de
l'ouvrage et en tenant compte des variables environnementales (P=0.01; Tableau 14)
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 27.87 2 2.0729 0.13104
Température 127.40 1 18.9512 3.170e-05 ***
Pluie 4.31 1 0.6417 0.42495
Visiblité de la lune 20.42 1 3.0379 0.08432 .
Durée de la lune 26.52 1 3.9450 0.04967 *
Ecoulement 2.76 1 0.4110 0.52289
Recouvrement_végétation_amont ont 3.00 1 0.4458 0.50584
X 0.07 1 0.0100 0.92060
Y 0.13 1 0.0197 0.88871
Habitat principal 22.20 3 1.1005 0.35248
Type d'ouvrage 232.80 2 17.3150 3.292e-07 ***
Hauteur 138.53 1 20.6072 1.533e-05 ***
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 33.61 2 2.2153 0.11429
Température 147.01 1 19.3810 2.623e-05 ***
Pluie 8.94 1 1.1787 0.28015
Visiblité de la lune 15.32 1 2.0194 0.15832
Durée de la lune 26.24 1 3.4595 0.06574 .
Ecoulement 12.78 1 1.6854 0.19710
Recouvrement_végétation_amont 3.71 1 0.4888 0.48605
X 16.02 1 2.1125 0.14914
Y 10.29 1 1.3569 0.24677
Habitat principal 3.94 3 0.1730 0.91440
Type d'ouvrage 377.12 2 24.8581 1.553e-09 ***
Section_l 49.66 1 6.5475 0.01196 *
19. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
19
Tableau 14. Effet de la longueur des ouvrages sur la richesse en espèces de chauves-souris. Anova
type II (tous les effets sont ajustés les uns aux autres)
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
L'interaction entre type d'ouvrage et longueur L de l'ouvrage est significative ce qui veut dire
que l'effet de la longueur de l'ouvrage dépend de la nature de celui-ci (F2,117 = 5.60; P=0.02).
Testées ensemble, les 3 dimensions sont significatives. Par exemple la largeur a un effet sur
le nombre d'espèces quelque soit la longueur de l'ouvrage et sa hauteur (F1,119 = 14.51;
P<0.001).
III.2.5. Effet du type d'ouvrage sur l'activité en rhinolophidés
L'activité en rhinolophidés varie en fonction du type d'ouvrage traversé Anova
(F2,117=8.22;P<0.001).
Tableau 15. Significativité des variables testées par Anova sur le modèle glm modélisant l'effet du
type d'ouvrage en fonction de l'activité des rhinolophidés en tenant compte des variables
environnementales.
Significativité: 0: ‘***’ (très significatif); 0.001: ‘**’; 0.01: ‘*’; 0.05: ‘.’ (marginalement significatif) ; 0.1 ‘ ’ 1 (non-
significatif)
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 35.73 2 2.3350 0.10191
Température 153.32 1 20.0388 1.965e-05 ***
Pluie 11.46 1 1.4975 0.22385
Visiblité de la lune 12.21 1 1.5958 0.20935
Durée de la lune 25.78 1 3.3691 0.06931 .
Ecoulement 1.37 1 0.1793 0.67287
Recouvrement_végétation_amont t 7.48 1 0.9778 0.32507
X 1.17 1 0.1526 0.69690
Y 2.74 1 0.3579 0.55097
Habitat principal 25.30 3 1.1021 0.35183
Type d'ouvrage 657.76 2 42.9836 2.674e-14 ***
Longueur_L 42.88 1 5.6040 0.01979 *
Variables Sum Sq Df F value Pr(>F) Significativité
Session 56.61 2 2.5702 0.0813716 .
Température 102.92 1 9.3466 0.0028399 **
Pluie 7.43 1 0.6745 0.4133626
Visiblité de la lune 56.26 1 5.1091 0.0258847 *
Durée de la lune 113.81 1 10.3350 0.0017392 **
Ecoulement 1.38 1 0.1253 0.7240215
Recouvrement_végétation_amont 22.81 1 2.0713 0.1530996
X 31.22 1 2.8348 0.0952432 .
Y 47.07 1 4.2746 0.0411687 *
Habitat principal 42.38 3 1.2829 0.2842130
Type d'ouvrage 181.12 2 8.2240 0.0004832 ***
20. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
20
Un test post-hoc de TukeyHSD a permis de mettre en valeur les différences de richesse deux
à deux entre ces trois types d'ouvrages (Tableau 16, Figure 7). Il y a plus d'activité dans les
voûtes que dans les dalots. Les autres différences ne sont pas significatives (Tableau 16).
Tableau 16. Significativité des différences entre types d'ouvrage pour l'activité des rhinolophidés les
traversant (Test post-hoc TukeyHSD)
Figure 7. Résultat du test post-hoc TukeyHSD sur l'anova modélisant l'activité des rhinolophidés en
fonction du type d'ouvrage
III.2.6. Effet des dimensions des ouvrages sur l'activité en rhinolophidés
Aucune des dimensions des ouvrages ne fait varier significativement l'activité en
rhinolophidés, les trois dimensions ayant été testées simultanément pour tenir compte des
effets les uns sur les autres (F1,118=0.99;P<0.032).
Type_ouvrage diff lwr upr p adj
Cadre-Dalot 1.675 -2.131 5.481 0.533
Voute-Dalot 3.244 0.080 6.409 0.044
Voute-Cadre 1.569 -1.840 4.979 0.503
21. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
21
IV - Discussion
Comme en 2015, une vingtaine d'espèces de chauves-souris ont été enregistrées dans les
ouvrages, ce qui représente la quasi totalité des espèces de la région. Cette deuxième année
d'étude tend donc à prouver l'utilisation des passages inférieurs par une grande diversité
d'espèces. L'utilisation faite par chacune d'elle est cependant différente avec certaines
espèces comme la Pipistrelle commune et le Murin de Daubenton qui les empruntent très
fréquemment et enregistrent le plus d'activité. Concernant le Murin de Daubenton, chauve-
souris qui affectionne particulièrement les cours d'eau, puisque spécialisée sur les
ressources alimentaires aquatiques, la présence de cours d'eau dans les ouvrages semble
expliquer cette propension à les emprunter et à chasser dedans.
Cette deuxième année d'étude confirme également le fait que des espèces forestières
telles que le Murin de Bechstein empruntent les passages inférieurs dont 5 différents de
types voûtes et cadres de section minimale 5,4 X 4,8 m et ce au cours des 3 périodes et dans
des contextes paysagers divers (milieu agricole de prairie non cultivée, jeune forêt de
conifères, forêt de feuillus).
Nous avons également confirmation que le Petit rhinolophe peut traverser plusieurs
types d'ouvrages (dalot, voûte, cadre, buse, portique) et est l'unique espèce à traverser une
buse aux dimensions restreintes (section de 2m x hauteur de 2m x longueur de 52m).
Comme dit précédemment, cela confirme les résultats de certains auteurs dans la littérature
(Abbott et al. 2011) qui ont également trouvé que le Petit rhinolophe était capable de
traverser ce genre d'ouvrages (section de 1.48m X hauteur de 1.24 x longueur de 43m) avec
le Murin de Natterer et l'Oreillard roux, ce qui peut s'expliquer par leur morphologie et leur
acoustique adaptées aux environnements étroits et encombrés. Dans notre étude, un Murin
de Natterer est passé dans un dalot de 2.4m X 2.4m X 90m ainsi que dans un cadre de 3m X
2.5m X 37m, pour les plus petites dimensions. L'oreillard roux a quant à lui pris des ouvrages
un peu plus grands. Quant aux rhinolophidés, nous avons apporté une confirmation de nos
précédents résultats cette année avec une comparaison d'activité entre types d'ouvrage : il y
a plus de contacts enregistrés dans les voûtes que dans les dalots, les différences entre les
autres types d'ouvrage n'étant pas significatives.
Concernant les différences de richesses spécifiques entre types d'ouvrage, nous
retrouvons les mêmes résultats qu'en 2015 : il y a plus d'espèces qui passent dans les cadres
et les voûtes que dans les dalots. L'effet des dimensions des ouvrages est plus net avec les
données de 2016 qu'avec celles de 2015 ou seul un effet de la longueur de l'ouvrage avait
été noté. En effet, les 3 dimensions sont importantes et sont toutes corrélées positivement à
un plus grand nombre d'espèces empruntant l'ouvrage.
Concernant les différences d'activité entre types d'ouvrage, elle est significativement
différente entre les trois types d'ouvrages étudiés (dalots, voûtes, cadres), et ce quelque soit
la température extérieure, la vitesse du vent, la pluviométrie, la période de l'année, la
22. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
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visibilité de la lune (%), la durée de présence de la lune, l'habitat principal environnant, la
présence d'eau ou non sous l'ouvrage et le lieu où a été fait l'enregistrement. Comme pour
la richesse spécifique, l'activité est supérieure dans les cadres et les voûtes par rapport à
celle enregistrée dans les dalots. Il n'y a pas de différence significative d'activité entre les
voûtes et les cadres de l'étude. Les 3 dimensions contribuent à l'augmentation de l'activité
plus elles sont importantes.
V. Conclusion
Le protocole mis en place en 2015, malgré un nombre restreint de réplicats de types
d'ouvrages et un nombre important de variables environnementales pouvant jouer sur
l'activité et la richesse en chiroptères, a permis d'effectuer une analyse statistique robuste
donnant lieu à des résultats intéressants et pour partie similaires sur deux années
consécutives : 2015 et 2016.
L'échantillon de comparaison des ouvrages n'a pas changé entre les années (même nombre
de types d'ouvrage) mais les enregistrements étaient plus nombreux (deux nuits
d'enregistrement pour chaque session alors qu'il y avait eu des soucis techniques en 2015
privant une partie des ouvrages de ces 2 nuits-là pour une seule). Cette différence a peut-
être permis de mettre en lumière le résultat sur les différences d'activité entre types
d'ouvrage qui ressortaient toutefois pour la richesse spécifique.
Les résultats sur les rhinolophidés ont également été confirmés ce qui laisse présager
d'un intérêt de ces ouvrages inférieurs pour ces espèces particulièrement à risque quant à la
traversée de grande structures linéaires où se déplacent des véhicules à grande vitesse (type
LGV ou autoroutes).
Si la ligne à grande vitesse entre en fonctionnement en 2017, le même protocole
permettrait de juger d'un avant-après ce qui permettrait d'obtenir des données inestimables
en termes d'évaluation d'impact d'une LGV sur l'activité des chiroptères, quasiment aucune
étude ne disposant de données avant/après. Cela pourrait servir de référence pour
l'ensemble des projets LGV sur le territoire français.
23. Etude statistique transparence écologique LGV SEA – SEISE 2017
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VI. References
Abbott, I.M., Butler, F., Harrison, S. 2012. When flyways meet highways – The relative
permeability of different motorway crossing sites to functionally diverse bat species.
Landscape and Urban Planning 106 : 293–302.
Abbott, I.M., S. Harrison & F. Butler. 2011. Clutter-adaptation of bat species predicts their
use of under-motorway passageways of contrasting sizes – a natural experiment. Journal of
Zoology 287 : 124–132.
Berthinussen A, Altringham J (2012) Do Bat Gantries and Underpasses Help Bats Cross Roads
Safely? PLoS ONE 7(6): e38775.
Kerth, G., Melber, M. 2009. Species-specific barrier effects of a motorway on the habitat use
of two threatened forest-living bat species. Biological Conservation 142: 270–279.