Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Suivi Mulette sur le Palais - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Suivi Mulette sur le Palais - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, deux espèces protégées de mulettes sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2016.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2014.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2014 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2014.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2015.
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, deux espèces protégées de mulettes sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2016.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2014.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2014 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de la Vienne, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ce déplacement a été réalisé le 08/06/2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2014.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2015.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Un lot de parcelles agricoles situé sur la commune de Sainte-Soline, en Deux-Sèvres, a été acquis en 2012 par COSEA et rétrocédé au CREN dans le cadre des mesures compensatoires visant principalement l’avifaune de plaine.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2012 par Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE) et le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres (GODS). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les orthoptères, les chiroptères et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis
de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
Ainsi, c’est en 2016 que le suivi du site a démarré. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats humides ouverts ainsi que les haies du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site des prairies de Sainte-Soline ainsi que les résultats issus de ces suivis, hormis le suivi des mares de compensation dont les résultats sont intégrés dans un rapport spécifique aux mares de compensation LGV Poitou-Charentes.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente le portfolio des technologies de 12 laboratoires.
Le réseau PEXE en partenariat avec l'Association des instituts Carnot a organisé le 2 juillet 2015 une Rencontre écotechnologique labellisée COP21 « Littoral et adaptation au changement climatique - gestion des risques et écoconception d’aménagements côtiers ».
Ce document présente les technologies de 12 laboratoires de recherche, engagés dans la recherche partenariale avec les PME.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
Suivi Transparence mammifères semi-aquatiques - 2017 - GREGE
Suivi Mulette Grande/ Epaisse - 2012 - Biotope
1. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 1
N° contrat : 2012118
08/10/2012
COMPTE-RENDU DE
REALISATION DES MESURES
DE DEPLACEMENT DE
MULETTES PROTEGEES DANS
LE CADRE DE LA LGV SEA
VIENNE, DEPARTEMENT D’INDRE-
ET-LOIRE (37)
2. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale2
Introduction
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant
dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et
de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des
Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions
énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces
animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette
(Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté
présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats
d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
3. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 3
Sommaire
I. Matériels et méthodes 4
I.1 Espèce concernée et populations à déplacer 4
I.2 Etude du site de déplacement 4
I.2.1 Choix du site de déplacement Grande Mulette 4
I.2.2 Choix du site de déplacement Mulette épaisse 5
I.2.3 Bilan initial des stations réceptrices 6
I.3 Méthodes de recherche et de déplacement des individus 8
I.3.1 Période d’inventaires 9
I.3.2 Protocole de recherche des individus 9
I.3.3 Phase de manipulation et de marquage 10
I.4 Equipe et conditions de réalisation 11
I.5 Limites 11
II. Résultats 12
II.1 Capture des individus 12
II.1.1 Capture des individus de Grande Mulette 12
II.1.2 Capture des individus de Mulette épaisse 12
II.2 Déplacement des individus et réimplantation 13
II.2.1 Réimplantation des Grandes Mulettes 13
II.2.2 Réimplantation des Mulettes épaisses 13
II.2.3 Autres espèces 13
III. Suivi des individus déplacés 14
IV. Conclusion 15
4. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale4
I. Matériels et méthodes
I.1 Espèce concernée et populations à déplacer
La Vienne, cours d’eau affluent de la Loire, abrite des populations de Grande Mulette
(Margaritifera auricularia) et de Mulette épaisse (Unio crassus). Des études préliminaires au
déplacement réalisées par BIOTOPE en 2010 ont permis d’évaluer la population potentiellement
impactée par la LGV pour les deux espèces.
Au cours de ces études et du suivi réalisé en 2011, ce sont 39 + 12 soit 51 individus de Grande
Mulette qui ont été marqués à l’aide de puces rfid (Radio Frequency Identification), détectables à
distance.
Concernant la Mulette épaisse, les estimations du nombre d’individus portaient sur une population
de 6410 individus [4447-9240] en secteur A (amont du pont) et 1631 individus [1347-1974] en
secteur Abis (aval du pont).
I.2 Etude du site de déplacement
I.2.1 Choix du site de déplacement Grande Mulette
L’arrêté CNPN du 24 février 2012 précise que :
« Les mollusques seront déplacés vers la station
de Rhonne, sur la Creuse. ». Le site de Rhonne a
été défini comme très favorable au regard de
l’étude de BIOTOPE menée en 2010. Un
déplacement (autorisé par le CNPN) de 3 individus
de Grande Mulette sur le site avait permis
d’observer leur bonne acclimatation sur un an
(suivi réalisé en 2011). Ce site a par conséquent
été retenu comme site principal de réception.
Par ailleurs, au cours de la recherche des sites
potentiels à Mulette épaisse, BIOTOPE a mis en
évidence une nouvelle station très importante de
Grande Mulettes sur la commune de Port-de-Piles.
Cette population est riche de 36 individus dont 11
jeunes individus, chose assez exceptionnelle.
Localisation des stations de Rhonne
et de Ports-de-Pile
5. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 5
Cette station étant par ailleurs assez peu accessible et relativement peu impactée par des activités
humaines, il a été convenu avec la DREAL Centre de
la considérer comme site secondaire de réception.
La priorité allant à cette station pour le déplacement des jeunes individus présents sur le site de la
zone impactée.
I.2.2 Choix du site de déplacement Mulette épaisse
Sur la base de l’étude réalisée par BIOTOPE en avril 2012 (voir document
20120403_Protocole_deplacement_v2), plusieurs sites pouvaient s’avérer satisfaisants pour une
réimplantation. Au regard de son excellente notation, la station Creuse 5 « Falaise » a été choisie.
Elle présente une population autochtone de Mulette épaisse.
En raison de ses qualités hydromorphologiques, la station Vienne 1 a été retenue comme station
d’accueil des autres espèces de Mulettes (non protégées), amenées à être également déplacées de
la zone impactée.
Localisation des stations Creuse 5 et Vienne 1
8. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale8
I.3 Méthodes de recherche et de déplacement
des individus
Les individus ont été recherchés sur les secteurs D, A et Abis de la station dit de l’A10, impactée par
le viaduc.
9. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 9
I.3.1 Période d’inventaires
Les recherches ont été effectuées les 23, 28 et 31 mai 2012 pour le secteur D et les 11, 12 juin et
du 25 juin au 13 juillet 2012 soit 20j effectifs.
La principale difficulté pour définir les périodes d’inventaire est liée aux conditions climatiques et
en particulier au débit du fleuve, avec comme corolaire la visibilité sous l’eau.
Outre les aspects liés à la sécurité des équipes (risques d’entrainement des plongeurs par le
courant, risques liés aux objets dérivants…), les conditions de visibilité sous l’eau doivent être
raisonnables dans le cadre de recherche d’animaux à vue. D’une manière générale, une visibilité
inférieure à 1m réduit fortement la probabilité de détection des animaux et entraine des protocoles
plus lourds en termes de sécurité (les plongeurs doivent être systématiquement en binômes et
rester en vue l’un de l’autre) et d’intensité d’observation (se concentrer sur une bande de quelques
dizaines de centimètres seulement au lieu d’un à deux mètres dans des conditions de visibilité
satisfaisantes).
En raison des fortes pluies enregistrées à partir de début juin et pour des raisons de sécurité
principalement mais aussi de faisabilité, nous avons été contraints d'écourter, d'annuler ou de
repousser à plusieurs reprises les opérations de recherches, afin de garantir un effort de prospection
répondant aux enjeux.
I.3.2 Protocole de recherche des individus
Les recherches ont mobilisé 6 plongeurs apnéistes munis de masques et tubas ou de bathyscopes,
associés à 8 plongeurs hyperbares.
Sur le secteur D, une recherche spécifique de l’individu marqué de Grande Mulette a été réalisée
par repérage au GPS puis au détecteur. Nous n’avons pas recherché de Mulette épaisse sur ce
secteur, l’espèce n’y ayant pas été observée en 2010.
Sur les secteurs A et Abis, des prospections systématiques ont été mises en place :
Sur la zone comprise entre la berge et 12 m, prospections à pieds : bathyscopes,
masques/tuba (plongée apnée). Des transects de 12 m étaient installés perpendiculairement
à la berge. Ces transects servaient de support au coulissage de quadrats de 2x2m
permettant à deux personnes de focaliser leur attention sur une zone précise pendant un
temps donné. Chaque transect était prospecté par 3 équipes de 2 personnes simultanément
(3 fois 2 quadrats).
Sur la zone au-delà des 12 m, prospections en plongée bouteille. Des casiers (rectangle) de
prospections étaient matérialisés par des bouts plombés et parcourus par 6 plongeurs de
front d’amont vers l’aval.
La récolte des mulettes a été réalisée à la main.
Une fois les individus visibles extraits, un léger décapage a été réalisé à la main ou à l’aide d’un
croc de jardin afin d’extraire d’éventuels individus enfouis.
En attendant leur transplantation, les individus étaient stockés dans des sacs en résille, dans la
Vienne.
11. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 11
I.4 Equipe et conditions de réalisation
L’équipe ayant réalisée le déplacement était dirigée par une équipe de malacologues expérimentés,
agréée au déplacement :
Tableau 4 : Personnels habilités au déplacement et à la manipulation
des individus de Grande Mulette et de Mulette épaisse
Nom-Prénom Qualification Formation initiale en biologie
PHILIPPE Laurent
Directeur d’études
Expert malacologue
Master en écologie aquatique (IMACOF).
Salarié du pôle études de Biotope. Malacologue,
hydrobiologiste, il a participé à de nombreuses études
sur les naïades. Co-Auteur d’articles avec Vincent
Prié. Chef de projet sur les études LGV SEA depuis
2008.
Co-rédacteur du PNA Grande Mulette.
CUCHERAT Xavier
Directeur d’études
Expert malacologue
Master en écologie aquatique.
Salarié du pôle études de Biotope. Malacologue, il a
participé à de nombreuses études sur les naïades
depuis 2005. Co-éditeur de la revue de malacologie
continentale française MalaCo. Il participe aux études
RFF LGV SEA depuis 2009.
PRIE Vincent Chef de projet malacologue
Thèse en cours.
Salarié du pôle recherche et développement de
Biotope. Expert des mollusques aquatiques, il est
également rattaché au Muséum National d’Histoire
Naturelle de Paris. Auteur de plusieurs travaux sur les
mollusques aquatiques, il est membre du groupe
d’experts malacologues référent auprès de l’UICN
pour la France et co-éditeur de la revue de
malacologie continentale française MalaCo. Il
participe aux études RFF LGV SEA depuis 2009.
Co-rédacteur du PNA Grande Mulette.
PATRY Nicolas Chef de projet malacologue
Master en écologie aquatique.
Nicolas PATRY travaille depuis 3 ans sur le projet LGV
SEA et sur d’autres études de recensement, étude
populationnelle sur la Grande Mulette et la Mulette
épaisse.
Trois autres malacologues du bureau d’études BIOTOPE ont également participé aux prospections
ainsi que plusieurs personnes en berges (preneurs de note, surveillants). Deux sous-traitants ont été
employés afin de compléter les équipes notamment en plongée bouteille (6 plongeurs extérieurs
formés et encadrés par BIOTOPE).
I.5 Limites
Le protocole de déplacement dans son intégralité a été validé par la DREAL Centre et a pu être mis en
place correctement. Suite à plusieurs crues successives de la Vienne, les prospections ont dû être
reportées à plusieurs reprises, jusqu’à fin juin ou une météo plus clémente a permis leur réalisation.
12. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale12
II. Résultats
II.1 Capture des individus
II.1.1 Capture des individus de Grande Mulette
61 Grandes Mulettes ont été capturées et déplacés en plus des 3 individus déplacés en 2010 soit un
total de 64 individus. Parmi celles-ci, on décompte 49 adultes et 15 jeunes individus (< à 105 cm).
10 individus marqués en 2010 et 2011 ont été retrouvés morts. Par ailleurs, 6 individus marqués en
2010 et 2011 n’ont pas été retrouvés. Ces individus ont pu être emportés par les crues hivernales ou
avoir perdu leurs marques.
L’effectif capturé est supérieur aux estimations. La découverte et le marquage de 15 jeunes
individus devraient apporter des informations intéressantes sur la croissance de la Grande
Mulette.
II.1.2 Capture des individus de Mulette épaisse
92 Mulettes épaisses ont été capturées. Un grand nombre de coquilles d’individus morts a été
observé sur le site de l’A10 avec notamment de fortes accumulations sous le pont de l’autoroute.
Aucun dénombrement précis n’a été effectué sur l’ensemble de l’aire d’étude. Néanmoins, un
comptage réalisés sur 72 quadrats de prospection (soit une surface de 288 m²) à donner les résultats
suivants : 62 coquilles mortes pour 14 individus vivants soit un ratio de plus 4/5 d’individus morts.
Les estimations réalisées en 2010 portaient la population de Mulette épaisse à environ 8 000
individus [5 700 ; 11 200]. Il est probable que cette espèce ait fortement décliné entre les
estimations de 2010 et aujourd’hui, puisque le nombre d’individus observés est à peine supérieur au
nombre d’individus qui ont servi à réaliser les estimations (en ayant un effort d’observation
beaucoup plus conséquent).
Par ailleurs, 297 individus de Mulette de rivière (Potomida littoralis) et 1 individu d’Anodonte des
rivières (Anodonta anatina) ont été capturés.
13. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 13
II.2 Déplacement des individus et réimplantation
Les individus ont été transportés dans une glacière jusqu’au site de réception. Les spécimens ne
sont pas restés hors de l’eau plus de 1h.
II.2.1 Réimplantation des Grandes Mulettes
Site de Rhonne
15 Grandes Mulettes ont été replacées sur Rhonne dans la partie aval de l’annexe et 11 en amont.
C’est donc un total de 25 adultes qui sont venus renforcer la population existante.
Les individus ont été réimplantés à la main. Aucune mortalité n’est à déplorer lors du transfert.
Site de Port-de-Piles
38 Grandes Mulettes ont été replacées sur la station de Ports-de-Piles dont 14 jeunes, doublant ainsi
l’effectif de la station. Ce site devient le premier site de Vienne connu présentant une population
de plus de 25 jeunes Grandes Mulettes.
Les individus ont été réimplantés à la main. Aucune mortalité n’est à déplorer lors du transfert.
II.2.2 Réimplantation des Mulettes épaisses
Site de Falaise
92 Mulettes épaisses ont été déplacées sur le site de Falaise dont 22 au sein des 3 placettes de
suivi. Ces individus permettront d’évaluer l’acclimatation des individus sur le site.
Tableau 1 : Effectifs réimplantés sur les 3 placettes de suivi
Espèce observées
Placette n°1 (aval)
3x3 m
Placette n°2 (centre)
2x2 m
Placette n°3 (amont)
2x2 m
Mulette épaisse
(Unio crassus)
13 3 6
Les individus ont été réimplantés à la main. Aucune mortalité n’est à déplorer lors du transfert.
II.2.3 Autres espèces
Les Mulettes des rivières et l’Anondonte ont été réimplantées sur le site de Falaise hors des zones
de suivi des Mulettes épaisses et sur le site de Vienne 1.
14. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale14
III. Suivi des individus déplacés
L'article 11.1.2 de l'arrêté inter-préfectoral du 24 février 2012 portant dérogation à l'interdiction de
destruction d'espèces protégées pour la réalisation et l'exploitation de la LGV SEA prescrit un suivi
hebdomadaire pendant deux mois pour les Grandes Mulettes. Or une telle fréquence de suivi
n'apporterait aucune information significative quant à l'évolution des populations par rapport à un
suivi plus espacé dans le temps.
En revanche, nous préconisons la réduction du nombre de contrôles pour le porter à un par mois
pendant les deux premiers mois de l'année n, de manière à ne pas perturber le milieu récepteur et
la bonne acclimatation des individus et de provoquer le moins de stress possible pour les individus.
Suivi année n :
Pour le suivi des individus déplacés durant l'année du déplacement (n), BIOTOPE réalisera selon les
espèces :
Grande Mulette : 1 suivi par mois pendant 2 mois (août, septembre) post-déplacement avec
vérification de la bonne acclimatation des individus. Contrôle effectué au détecteur sans
manipulation.
Mulette épaisse : 1 suivi réalisé à minima 1 mois post-déplacement avec vérification de la
bonne acclimatation des individus sur les placettes de suivi. Ce contrôle sera effectué sans
manipulation (contrôle de mortalité simple). Un second passage pourra être envisagé 1 mois
plus tard en cas de mortalité observée.
Suivi années n+1+2+3+4 :
Pour les années 2013 à 2016, nous préconisons, selon les espèces, la réalisation de suivis annuel ::
Grande Mulette : 1 suivi en période d'étiage avec le détecteur, pointage GPS (déplacement
des individus), manipulation des jeunes individus (mesure de croissance).
Mulette épaisse : 1 suivi en période d'étiage avec manipulation pour comptage précis en
fonction des marquages.
Ce suivi annuel permettra de juger de la réussite de la transplantation en étudiant :
le taux de mortalité des individus transplantés ;
la variation de population autochtone par rapport aux individus transplantés ;
le nombre de migration hors placettes de suivi (migration externe) ;
le nombre de nouveaux individus (migration interne).
15. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale 15
IV. Conclusion
Le déplacement des Mulettes épaisses potentiellement impactées par la LGV SEA sur le site de la
Vienne a été réalisé dans de bonnes conditions. L’ensemble des secteurs d’habitats d’espèces ont
été prospectés.
64 Grandes Mulettes ont pu être déplacées et marquées. Leur suivi apportera des informations
importantes notamment concernant la survie de l’espèce vis-à-vis d’un déplacement. La possibilité
de réaliser un suivi des jeunes individus sur plusieurs années est une opportunité unique pour
l’étude de cette espèce en danger d’extinction.
92 Mulettes épaisses ont été collectées et déplacées. Le faible nombre d’individus découverts au
regard des estimations réalisées en 2010 peut s’expliquer soit par une mortalité importante,
hypothèse corroborée par la découverte d’une quantité importante de coquilles soit par le
déplacement des individus hors de la zone d’étude, qu’il soit naturel ou contraint (crues,
mouvements du sédiment). Cette dernière hypothèse est corroborée par les observations réalisées
les années précédentes à l’aval de la zone d’étude, où les Mulettes épaisses étaient très abondantes
en 2009, mais quasi absentes les années suivantes.
16. Réalisation des mesures de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA, cas de la Vienne Indre-et-Loire)
BIOTOPE – octobre 2012- version finale16
BIBLIOGRAPHIE
BIOTOPE, 2010. Etudes complémentaires sur la Grande Mulette et la Mulette épaisse au droit du
passage de la Vienne par la LGV SEA. Rapport d’études RFF, 34 pp.
BIOTOPE, 2012. Protocole de déplacement de Mulettes protégées dans le cadre de la LGV SEA.
Rapport d’études COSEA, 48 pp.
COPE, W. G., M. C. HOVE, D. L. WALLER, D. J. HORNBACH, M. R. BARTSCH, L. A. CUNNINGHAM, H. L.
DUNN, & A. R. KAPUSCINSKI 2003. Evaluation of translocation of unionid mussels to in situ refugia.
Journal of Molluscan Studies 69:27–34.