La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Les Amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres et tritons) sont particulièrement sensibles à la fragmentation de leurs milieux de vie. Leur faible rayon de dispersion, en moyenne 900 m, et leur fidélité à la mare qui les a vus naître les rendent vulnérable face à une infrastructure linéaire de grande ampleur.
Dans l’optique de réduire les impacts liés à la fragmentation des milieux, les aménageurs ont recours à l’installation de passages à faune au-dessus de la chaussée ou sous-chaussée avec les passages petite faune. Au niveau du Marais de la Virvée, site de reproduction avéré des Amphibiens, COSEA a installé sur les 2 km de ligne traversant le marais toute une série d’ouvrages (viaduc, estacade, pont rail, passage petite faune) pouvant être utilisé par la faune et plus spécifiquement par les Amphibiens.
Depuis 2016, 6 passages petite faune sont suivis, sur le marais de la Virvée, durant 45 jours lors de la migration prénuptiale des Amphibiens, pour vérifier qu’ils sont efficaces en terme de rétablissement de la transparence de la ligne. Cette année, en parallèle du suivi développé en 2016, un nouveau protocole est testé par le GREGE pour tenter d’améliorer les dispositifs de suivi.
Le présent rapport s’attache à présenter les résultats 2017 recueillis avec l’ancienne méthode de suivi. Le nouveau protocole sera présenté lors d’un second rapport en lien avec l’ensemble des sites tests à l’échelle des trois anciennes régions.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Les Amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres et tritons) sont particulièrement sensibles à la fragmentation de leurs milieux de vie. Leur faible rayon de dispersion, en moyenne 900 m, et leur fidélité à la mare qui les a vus naître les rendent vulnérable face à une infrastructure linéaire de grande ampleur.
Dans l’optique de réduire les impacts liés à la fragmentation des milieux, les aménageurs ont recours à l’installation de passages à faune au-dessus de la chaussée ou sous-chaussée avec les passages petite faune. Au niveau du Marais de la Virvée, site de reproduction avéré des Amphibiens, COSEA a installé sur les 2 km de ligne traversant le marais toute une série d’ouvrages (viaduc, estacade, pont rail, passage petite faune) pouvant être utilisé par la faune et plus spécifiquement par les Amphibiens.
Depuis 2016, 6 passages petite faune sont suivis, sur le marais de la Virvée, durant 45 jours lors de la migration prénuptiale des Amphibiens, pour vérifier qu’ils sont efficaces en terme de rétablissement de la transparence de la ligne. Cette année, en parallèle du suivi développé en 2016, un nouveau protocole est testé par le GREGE pour tenter d’améliorer les dispositifs de suivi.
Le présent rapport s’attache à présenter les résultats 2017 recueillis avec l’ancienne méthode de suivi. Le nouveau protocole sera présenté lors d’un second rapport en lien avec l’ensemble des sites tests à l’échelle des trois anciennes régions.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Le parc National de Taï (PNT) situé au sud-ouest de la Côte d'Ivoire et couvre près de 536 000 ha. Il représente plus de 50% de la superficie totale des blocs de forêts ombrophile primaire de l'Afrique de l'Ouest sous stricte protection. Il occupe en outre, trois quart de la superficie de forêt ombrophile encore existante en Côte d'Ivoire. L'exceptionnelle diversité des espèces des espèces végétales et animales, ainsi que le taux particulièrement élevé d'endémismes et d'espèces rares qui caractérisent ce parc ont conduit à son classement en Réserve de la Biosphère en 1978 et à son inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1982. Avec son énorme potentiel de diversité génétique, le Parc national de Taï représente un véritable "laboratoire naturel" propice à la recherche scientifique (écologie, éthologie, génétique, biotechnologie, recherche médicale...).
Le caractère dynamique de la gestion d'une aire protégée comme le PNT et sa zone et sa zone périphérique nécessite une recherche et une communication régulière sur les processus écologiques, environnementaux, économiques et sociaux qui contribuent à façonner ce milieu. Une telle communication doit se faire de façon horizontale et verticale entre plusieurs groupes d'acteurs:
-chercheurs et institutions de recherche;
-gestionnaires du parc et décideurs politiques;
-partenaires au développement;
-ONGs de conservation;
-privés et société civile;
-populations riveraines...
Cette concertation permettrait à la recherche scientifique d'être véritablement au service de la conservation du parc et du développement de sa zone périphérique en fournissant, dans une vision partagée et grâce à la complémentarité des disciplines, l'essentiel des informations souhaitées ou jugées indispensables par les autres acteurs pour une gestion intégrée de l'espace Taï.
C'est la raison pour laquelle un atelier sur le bilan et les orientations des activités de recherche menées dans l'espace Taï entre 2000 et 2011 a été organisé les 23 et 24 novembre 2011 au Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d'Ivoire. Cet atelier est le deuxième du genre après une première expérience réussie en 2000.
Le présent document capitalise les importantes informations issues des allocutions prononcées au cours de ce deuxième atelier. Il dresse une liste des principales recherches conduites dans l'espace Taï dans la période de référence. Il présente ensuite les réflexions des participants sur les priorités de recherches pour la prochaine décénnie et les dispositifs censés favoriser une transparence dans l'orientation, la coordination et la capitalisation des activités de recherche.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf. Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
-Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
-Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
-Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
-Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
-Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la seconde année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés : la Grande Eau à Cressac-Saint-Genis et La Gorre à Poullignac.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne
conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole
soumis pour approbation au Conservatoire botanique national sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en
septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone
d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des
pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées
immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont
édictées.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée,
l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a donc été proposé, à
LISEA, d’alléger le dispositif pour être en capacité de suivre des éléments mesurables et comparables
d’une année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la
construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet
d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine en 2014 et 2015.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux comptera 340 km de lignes nouvelles à l’horizon 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs
du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013 et deux nouvelles en 2014 sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont fait l’objet d’un suivi en 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2015. Ainsi, durant l’année 2016, le CEN Aquitaine a été missionné sur 4 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé
collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA.
Le présent document fait le bilan du suivi 2016. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité du site, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi et d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Étude sur le traitement des matières de toilettes sèches par compostage - AdemeBuild Green
Certains déchets associés à un procédé d'assainissement comme le compostage, qui garantit qualité et hygiénisation, peuvent être valorisés. C’est le cas des sous-produits de toilettes sèches. Il est de plus en plus fréquent que le grand public participe à la valorisation des déchets par le biais du tri sélectif, du recyclage, du compostage des déchets organiques, des déchets verts et plus nouvellement des excrétas.
Dans ce contexte, il manque aujourd'hui des connaissances sur l'impact de la gestion et du compostage des excrétas associés à de la matière carbonée. C’est pourquoi, la présente étude se propose d'améliorer les connaissances par le suivi in situ d'installation en cours d'exploitation.
L'objectif général de l'étude est d'« améliorer les pratiques domestiques relatives à la gestion des sous-produits de toilette sèche familiale à litière (TLB) sur le territoire français ». Pour cela, plusieurs objectifs spécifiques ont été défini, à savoir :
- développer la connaissance qualitative et quantitative des flux de sous-produits ;
- assurer le suivi in situ de dispositifs de compostage auto-construit représentatif des pratiques en France ;
- identifier les bonnes pratiques de gestion permettant d'obtenir des sous-produits assainis et valorisables ;
- produire des recommandations au grand public, aux SPANC et aux professionnels de l’assainissement sur la gestion des sous-produits de TLB.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
1. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 1
2. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 2
BERTOLINI A. & TARTARY P., 2016. Suivi 2016 de l'efficacité des ouvrages de transparence
écologiques pour les Amphibiens – Suivi des mesures de réduction d’impacts. CEN Aquitaine. LISEA.
25 pages + annexes
.
5. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 5
Tables des tableaux
Tableau 1 : Secteurs de suivi pré-identifiés............................................................................................. 9
Tableau 2 : Nombre de capture en fonction de l'environnement des PPF........................................... 18
Tableau 3 : Nombre d'individus des espèces autres que les Amphibiens observées dans les pièges.. 19
6. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 6
Introduction
Les activités humaines modifient les milieux naturels. Les paysages sont de véritables mosaïques où
les habitats centraux sont interrompus et fragmentés. Les habitats des espèces sont alors réduits et
isolés. En effet, la viabilité des populations dépend des corridors qui permettent l’échange des
individus. Cette situation d’isolement est l’une des principales causes de l’érosion génétique, par
consanguinité et par dérive génétique, quand l’effectif d’une population devient trop réduit.
L’implantation d’un grand équipement linéaire, telle qu’une ligne à haute vitesse, et les opérations qui
l’accompagnent, peuvent détruire, sur de vastes secteurs, l’équilibre précaire qui s’était établi entre
des populations animales et leurs habitats naturels déjà plus ou moins perturbés. Lors de tels travaux,
il est nécessaire de restaurer les fonctionnalités détruites ou perturbées par de telles installations et
essayer ainsi de compenser la pression exercée sur les populations.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement
un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions
de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les
impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris
le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux
habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole
de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à
la mise en œuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des
passages petite faune et de ce type de suivi.
Contexte et objectifs
Ce suivi s'inscrit dans le cadre de l'article 14-3 et 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21
décembre 2012 (Annexe 2) :
Art 14-3 : "Un suivi devra être appliqué par le pétitionnaire pour démontrer la fonctionnalité
des ouvrages installés [...]".
Art 23 : "[...] Un suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique devra être
réalisé. Celui-ci devra être réalisé tous les ans en phase de construction et pendant les 3
premières années suivant la mise en service de la ligne. Il sera ensuite réalisé tous les 5 ans
[...]."
L’objectif du suivi est d'évaluer l'utilisation des ouvrages et l'existence potentielle d'axes de migration
pour les amphibiens en visant les objectifs suivants :
► Mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau de sites à forts enjeux pour ces espèces ;
► Evaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes
d'espèces ;
► Caractériser finement les fréquences de franchissement pour les Urodèles via un suivi
individuel.
9. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 9
I. Protocole
I.1. Généralité
1) Les amphibiens
Les amphibiens ont un cycle de vie incluant la présence d’habitats terrestres et aquatiques. Ils sont
dépendants de l’agencement du paysage pour effectuer l’ensemble de leur cycle de développement.
L’enjeu est de permettre aux amphibiens de circuler entre leur aire de reproduction (mare, marais…)
et leur aire de gagnage où ils vont effectuer le reste de leur cycle (alimentation, hivernage…). C’est
pourquoi, la matrice paysagère doit être favorable à leur déplacement. Les amphibiens utilisent des
corridors de déplacements préférentiels formés par exemple par les haies, les fossés, l’interface entre
une forêt et une prairie, et plus généralement entre un milieu ouvert et un milieu fermé....
Lors de la fragmentation du paysage par un ouvrage, il est nécessaire de permettre aux amphibiens
de continuer à utiliser l’ensemble de leur aire de gagnage et de reproduction
2) Protocole
Le protocole est mis en œuvre au niveau de 6 sites ou secteurs à fort enjeu amphibiens à l'échelle de
la ligne, soit un par département (Tableau 1). Ce suivi sera mis en place tous les ans en phase de
construction et pendant les 3 premières années suivant la mise en service de la ligne. Il sera ensuite
réalisé tous les 5 ans. Des autorisations de capture avec relâcher immédiat ont été obtenues auprès
de la DREAL Aquitaine (Annexe 3) pour les 2 chargés de mission du suivi de Gironde sur la période du
protocole.
Tableau 1 : Secteurs de suivi pré-identifiés
Département Nom du site Nombre de
passage petite
faune (PPF)
Indre-et-Loire (37) Secteur de Fosse Sèche à Veginé et secteur de Grand Bois à
Sainte Catherine de Fierbois
6
Vienne (86) Raccordement de Fontaine-le-Comte 5
Deux-Sèvres (79) Plibou (secteur du schéma de reconnexion) 5
Charente (16) Cressac (secteur à Sonneur) 6
Charente et Charente-Maritime (16-17) Saint-Vallier 5
Gironde (33) Laruscade (Caboche) 3 PPF + 2 OHD
Figure 1 : Exemple de schématisation de la fragmentation de l'aire de gagnage pour une infrastructure linéaire
10. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 10
L'étude d'impact de la LGV n’a révélé que 2 secteurs à enjeu important pour les amphibiens en
Gironde :
le secteur de Caboche sur la commune de Laruscade. Malgré des habitats très favorables avec
à la fois un réseau de mares important d’un côté de la ligne et une zone de gagnage en forêt
de l’autre côté, ce secteur ne réunissait pas l’ensemble des conditions nécessaires à
l’installation du matériel de suivi.
le marais de la Virvée sur la commune de Cubzac-les-Ponts, qui présentait la difficulté d’être
un site de reproduction, dont l’aire de gagnage n’est pas connue.
Un changement a donc été opéré dans le secteur pré-identifié en Gironde. Finalement, le marais de la
Virvée a été préféré au secteur de Caboche, avec 6 passages petite faune sur une portion de moins de
1 km et dans des contextes relativement différents.
3) Le site d’étude
Le marais historique de la Virvée se situe en région Aquitaine, au nord du département de la Gironde
à une quinzaine de kilomètres de Bordeaux. D’une surface de 849 hectares, il se situe à l’extrême sud-
est de la petite région agricole du Blayais, à la confluence des plaines alluvionnaires du bassin versant
du ruisseau de la Virvée et de la Dordogne.
Le site d’étude se situe au cœur du marais historique de la Virvée. Il forme la partie relictuelle du marais
coupé à l’ouest par l’autoroute A10.
Ce secteur s’inscrit dans un ensemble agricole dominé par la céréaliculture intensive. Le site d’étude
est composé d’un marais ouvert dominé par les prairies humides, les mégarphorbiaies, les végétations
de ceinture des bords des eaux et ponctué de mares, et d’un marais fermé caractérisé par la présence
en tâche de forêts de saules, de chênes et d’ormes.
11. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 11
Figure 2 : cartographie de la localisation des passages à petite faune suivis
12. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 12
I.2. Matériel
Pour réaliser ce suivi, il a été nécessaire de mettre en place un dispositif de piégeage (Figure 3) à
l’extrémité des passages petite faune. Ce dispositif est constitué :
de 3 seaux de capture : 2 pour capturer les animaux souhaitant prendre le passage petit
faune et 1 pour capturer les animaux à la sortie de l’ouvrage ;
de filets petite faune pour rendre hermétique le dispositif et conduire les animaux vers les
seaux de capture ;
de piquets, de fil de fer et d’agrafes pour maintenir le dispositif en place.
Figure 3 : Schéma du dispositif de piégeage
I.3. Suivi par capture
A chaque ouvrage suivi, la capture se fait par seaux enterrés
en sortie d’ouvrage. Trois seaux par ouvrage sont positionnés
avec une bâche verticale pour rendre l’ouvrage hermétique
et inciter les amphibiens à se diriger vers les seaux (Figure 3
et Figure 4). La mise en place des installations de suivi a été
effectuée le 26 janvier 2016 par le CEN Aquitaine avec l’appui
d’Alain Bigot de l’APAVE.
Sur les trois seaux, deux permettent le relevé des amphibiens
qui veulent traverser l’ouvrage. L’autre seau permet de
relever les amphibiens venant de traverser l’ouvrage. Les
seaux ont été préalablement percés pour permettre à l’eau
d’être évacuée.
Les seaux ont été relevés quotidiennement dans la matinée pendant la saison de migration
printanière sur 45 jours consécutifs de mi-février à fin mars. Les amphibiens tombés dans les seaux
sont identifiés, sexés dans la mesure du possible, et dénombrés, puis déplacés de l’autre côté de la
bâche pour leur permettre de poursuivre leur « migration ». Le suivi a commencé le 16 février 2016
et s’est fini le 1er
avril 2016. Le dernier jour les seaux ont été refermés, puis enlevés.
Passage petite faune
Sens de migration Sens de migration
Seau de capture
Grillage petite
faune
Bâche
Figure 4 : photographie de l'installation de suivi (PPF
2956)
13. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 13
I.4. Suivi individuel des Urodèles
A chaque relevé lorsque des Tritons crêtés Triturus cristatus ou des Salamandres tachetées
Salamandra salamandra sont capturés, ils sont photographiés (face ventrale pour le Triton et face
dorsale pour la Salamandre). Cela permettra la réalisation d’un catalogue référentiel des individus
répertoriés sur les sites de captures et dans le sens de franchissement de l’ouvrage. L’objectif est de
pouvoir retrouver dans ce référentiel, à chaque saison de capture, les individus déjà contactés. Ce
protocole, basé sur le principe de la capture-marquage-recapture, permettra à chaque saison
d’estimer la population qui utilise les passages sous voirie.
Ces données collectées permettront aussi d’estimer plus finement les temps d’analyses et
d’interprétation des résultats pour les années suivantes.
14. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 14
II. Résultats
II.1. Identification et localisation des passages à petite faune suivis
En 2016, 6 passages à petite faune (PPF) ont été identifiés sur le marais de la Virvée pour être intégrés
au suivi.
Les PPF 2951 à 2954 ont été installés dans des conditions de marais relictuel, qui supporte une
végétation de zones humides de part et d’autre de la ligne (Figure 6 et Annexe 3). Quant aux PPF 2956
et 2957, ils se situent dans un contexte beaucoup moins favorable pour les amphibiens, en tout cas sur
la partie est (Figure 6 et Annexe 3). De ce côté, les PPF donnent directement sur un chemin
d’exploitation puis sur de grandes cultures, drainées par des fossés. Le côté ouest de la ligne reste
encore marqué par une végétation naturelle avec un degré d’humidité moins marqué, que les PPF plus
au nord (Figure 6). Au-delà du côté ouest l’autoroute A10 marque une autre séparation avec le reste
du marais.
Au nord du PFF 2951 et au sud du 2954 se situe 2 ouvrages (Figure 6). Au nord du PFF 2951 se situe un
viaduc de 150 mètres de long (Figure 5), tandis qu’au sud du PPF 2954 il y a un pont rail au-dessus du
ruisseau du l’Estey verdun.
Figure 5 : Photographie du viaduc
15. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 15
Figure 6 : Cartographie et photographies des ouvrages du site d'étude
17. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 17
Le 23 février 2016, le premier contact a été fait avec un Crapaud calamite (Figure 10). Le lendemain un
Crapaud commun et un Crapaud calamite ont été piégés. Du 25 février au 8 mars aucune observation
n’a été faite. Lors des passages du 9, 16, 30 et le 31 mars un Crapaud calamite a été contacté à chaque
passage. L’effort de capture sur la période du suivi est de 0.17 capture/nuit.
L’analyse du nombre de capture en fonction des conditions météorologiques (Figure 11) sur les 10
jours précédents la capture, montre que les premières captures ont eu lieu lorsque la température
remontait (Tmoy= 7.4°C), tandis que la pluviométrie était plutôt faible (Pmoy = 4.9 mm). Alors que les
dernières captures de la dernière moitié de mars ont eu lieu quand la pluviométrie était au plus faible
(Pmoy=2.3 mm) et les températures augmentaient (Tmoy mi-mars = 9.4 °C ; Tmoy fin mars = 11.9 °C).
Sur la période de suivi, le faible nombre de données de présence-absence des Amphibiens ne semble
pas corréler à la température ni à la pluviométrie. Les conditions météorologiques ne semblent a priori
pas influencer l’analyse de la transparence de l’ouvrage.
0
1
2
3
Nombred'individusrelevés
Date
Figure 10 : Graphique du nombre de données par jour
Figure 11 : Graphique ombrothermique moyen sur 10 jours glissant en lien avec le nombre de capture
0
10
20
30
0
2
4
6
8
10
12
14
10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31
mars
Pluviométrie(mm)
Température(°C)
nombres d'individus Moyenne pluviométrie moyenne température
18. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 18
Un maximum d’individus a été capturé (Nind=3) sur le passage à petite faune le plus au nord (PPF 2951).
Ce sont ensuite les passages 2952 et 2953 où 2 individus ont été capturés. Sur le passage 2956, un seul
individu a été observé. Enfin, sur les ouvrages PPF 2957 et 2954, aucun individu n’a été recensé.
L’effort moyen de capture 2016 par piège et par nuit est donc de 0.03 individu/piège/nuit. L’effort
maximum est observé sur le PFF 2951 avec un effort de capture de 0.065 individu/piège/nuit.
Concernant le sens de migration (Figure 13), tous les individus contactés (Nind=8) ont été observés dans
les seaux extérieurs à l’ouvrage. Les Amphibiens ont donc été contactés lorsqu’ils ont cherché à
traverser l’ouvrage d’est en ouest.
En observant la localisation des individus capturés en fonction des habitats naturels entourant les lieux
de piégeage (Figure 15), les captures ont eu lieu principalement sur les 3 passages à petite faune au
nord de la zone d’étude. Les milieux naturels liés à ces 3 passages sont des roselières de part et d’autre
de l’ouvrage (Tableau 2 , Annexe 3). Tandis que les autres passages, où il y a eu moins de capture, sont
entourés notamment par la grande culture à l’ouest de l’ouvrage (Figure 14). On note tout de même
la capture d’un Crapaud calamite sur le PPF 2956.
Tableau 2 : Nombre de capture en fonction de l'environnement des PPF
Identifiant habitat à l’ouest Habitat à l’est Nombre d’individus
capturés par PPF
PPF2951 Roselière Roselière 3
PPF2952 Roselière Roselière 2
PPF2953 Roselière Roselière 2
PPF2954 Roselière Boisement humide 0
PPF2956 Prairie humide eutrophe Grande culture 1
PPF2957 Prairie humide eutrophe Grande culture 0
Figure 12 : Graphique du nombre d'individu par PPF
0
2
4
6
Extérieur Nord Extérieur Sud Intérieur ouvrage
Nombre d'individus capturés en fonction de la position des seaux
Figure 13 : Nombre d'individus capturé en fonction de la position des seaux
0
1
2
3
4
PPF 2951 PPF 2952 PPF 2953 PPF 2954 PPF 2956 PPF 2957
Nombred'individus
relevés
Nom du PPF
Crapaud commun
Crapaud calamite
19. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 19
Très peu de captures ont été effectuées sur le linéaire de suivi pour la transparence écologique des
ouvrages. L’effort moyen de capture 2016 par piège et par nuit est de 0,03 individu/piège/nuit. Les
captures ont été effectuées dans un seul sens de l’est vers l’ouest.
Au vu de la cartographie des habitats naturels (Figure 15, Tableau 2 et Annexe 3), il semblerait
que le nombre d’échanges soit plus important dans la zone où les passages à petite faune
permettent de circuler entre deux secteurs favorables aux amphibiens, c’est-à-dire entre les
deux secteurs à roselière. Rappelons que les passages à petite faune PPF2956 et PPF2957
aboutissent à l’est sur le chemin d’accès au marais qui est longé par un grand fossé de drainage
pour l’exploitation agricole (Figure 14). Cet accès est donc très défavorable pour les Amphibiens.
II.4. Autres résultats
Lors du piégeage d’autres espèces ont pu être observées dans les seaux (Tableau 3) : quelques lézards
des murailles, et plusieurs micromammifères. Au total ce sont 23 individus qui ont été observés.
Tableau 3 : Nombre d'individus des espèces autres que les Amphibiens observées dans les pièges
Numéro de l'ouvrage
Espèces autres PPF
2951
PPF
2952
PPF
2953
PPF
2954
PPF
2956
PPF
2957
Total
Lézard des murailles 2 3 1 6
Micromammifères indéterminés 3 1 4
Campagnole 1 1 1 3
Mulot 1 1 1 3
Musaraigne 1 1 1 3 6
Souris 1 1
Total 1 8 4 3 2 5 23
Dans la zone de marais, 16 individus toutes espèces confondues ont souhaité traverser les passages. 7
individus ont été observés dans les pièges en lien avec la grande culture présente sur le site.
Même si un minimum d’individus d’Amphibiens a traversé les passages au niveau de la culture,
les passages semblent profiter aux espèces de micromammifères présents sur le site, ainsi
qu’aux reptiles.
Figure 14 : Photographie des milieux à l'est des
PPF 2956 et 2957
20. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 20
Figure 15 : Cartographie du nombre d'individu relevé par passage à petite faune
Représentation du nombre d’individus par passage petite
faune en 2016
21. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 21
II.5. Limite du protocole
Plusieurs autres facteurs ont pu entrer en compte limitant la bonne mise en œuvre du protocole.
1) Les conditions météorologiques
Les suivis ont démarré le 16 février 2016. D’après la Figure 16, début janvier aurait été favorable à la
migration des Amphibiens avec une température moyenne de 8.8°C (T min = -2.3°C ; T max =14.5°C) et
une pluviométrie journalière moyenne de 10.6 mm (P min = 0 mm ; P max = 38.5 mm). Alors qu’à la fin
janvier début février, nous avions une température journalière moyenne de 10.1°C (T min = -3.9°C ; T
max =14.9°C) et une pluviométrie journalière moyenne de 4.5 mm (P min = 0 mm ; P max = 27.6 mm). Les
températures ont été plus douces début janvier et la pluviométrie un peu plus importante : ces
conditions favorables pour les Amphibiens ont pu faciliter leur sortie d’hibernation, en déclenchant
plus précocement leur migration.
En lien avec ce pic de conditions favorables du mois de janvier, la sortie d’hibernation, et donc la
migration, ont peut-être été déclenchées plus tôt en 2016, ce qui pourrait expliquer une faible
présence d’Amphibiens dans les pièges en février/mars, corrélés aux variations de températures ou
de pluviométries (cf. II.3 Suivi de la transparence amphibiens). Les suivis auraient dû démarrer plus
tôt en 2016 en corrélation avec les conditions météorologiques permettant peut-être de capturer
plus d’individus en migration. Mais en cette première année de suivi le calendrier logistique du
chantier ne l’a pas permis. En 2017, il faudra être vigilant aux conditions météorologiques pour
permettre d’adapter la période de capture au mieux à la période de migration.
2) Les conditions de mise en place du protocole
Il est nécessaire, dans le but d’observer les échanges par les passages à petite faune, que le linéaire de
clôture soit bien hermétique au passage des amphibiens. En 2016, la phase de chantier et le suivi
coïncidant, toutes les conditions nécessaires à la bonne mise en place du suivi n’ont pas pu être
Figure 16 : Température et pluviométrie moyenne par période de 10 jours
22. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 22
réunies. L’aménagement des grillages petites faunes et amphibiens permettent de guider les espèces
vers les passages sous la voie. Mais les grillages petite faune ont été installés de chaque côté de
l’ouvrage qu’à partir du 11 mars 2016. Du 16 février au 11 mars, tous les individus souhaitant traverser
la ligne de l’ouest vers l’est n’ont pas été guidés directement vers les passages et ont pu essayer de
traverser directement la ligne. Ils ont été probablement bloqués par le grillage petite faune à l’est (de
l’autre côté de la ligne) installé juste avant le début du suivi. De plus, il existe un portique (Figure 17)
où aucun grillage petite faune n’a été mis en place, laissant ainsi un espace suffisant au passage des
Amphibiens sur la voirie.
Par ailleurs, entre le PPF2954 et le PPF2951, le grillage petit
faune et le barbelé limitant l’action de sape des sangliers sur
la clôture n’ont pas été enterré (Figure 18). Cette situation a
pu limiter le déplacement des Amphibiens le long du grillage pour accéder aux passages sous voirie.
La pose d’un barbelé sur le secteur à hauteur d’Amphibiens reste problématique car elle peut entrainer
des blessures importantes, conduisant à la mort.
La présence de la barrière imperméable (Figure 19) mise en place lors des travaux et qui n’a pas été
retiré, pour limiter la présence d’animaux sur le chantier, a pu influencer l’accessibilité des passages
petite faune lors de ce suivi.
Figure 19 : Photographie de la bâche imperméable dans le marais
installé lors des travaux de la ligne
Figure 188 : Photographie du grillage
petite faune et du barbelé entre PPF54 à
PPF51
Figure 177 : photographie des portiques d'accès à la voirie
23. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 23
De plus la présence du viaduc à proximité, ainsi que l’estacade du l’estey Verdun, compromet aussi
l’imperméabilité nécessaire au suivi sur les passages petite faune. L’absence de suivi sur ces 2 ouvrages
en même temps que le piégeage par seaux, ne permet pas de savoir si les Amphibiens les utilisent et
dans quelle proportion (par rapport aux passages petite faune installés).
Un autre point limite l’interprétation des résultats. Il manque d’information historique, et notamment
d’une pré-étude (un temps 0) pour évaluer avant les travaux l’état des populations initiales
d’Amphibiens présentes sur le marais. En effet, il se peut que la densité des populations historiques
présentes sur le secteur soit faible et donc que peu d’individus circulaient déjà entre ces deux zones
du marais. Le faible taux de capture ne signifierait pas forcément que les passages petite faune ne
fonctionnent pas.
Enfin, un doute persiste sur la nécessité qu’ont les amphibiens à devoir traverser la ligne à cet endroit.
En effet, la LGV est venu scinder en deux la zone de reproduction, mais n’a peut-être pas coupé d’axes
de migration. Ainsi, les populations présentes n’ont peut-être pas la nécessité de devoir traverser la
ligne pour leur reproduction.
Sans données antérieures initiales aux travaux, il est difficile d’interpréter les résultats 2016 du suivi
de la transparence amphibiens.
24. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 24
III. Discussion et conclusion
Les impacts résiduels suite aux mesures d’évitement et de réduction ont fait l’objet de mesures
compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé l’installation de passages petite
faune sur l’axe LGV pour réduire la fragmentation des habitats fréquentés par les Amphibiens.
L’objectif du suivi est d'évaluer l'utilisation des ouvrages et l'existence potentielle d'axes de migration
pour les Amphibiens.
Lors du suivi de la transparence des amphibiens sur le marais de la Virvée en Gironde, seuls 8 individus
ont été capturés. La transparence de l’ouvrage semble donc limitée. Il semblerait que les migrations
aient été plus nombreuses sur les trois passages au nord qui séparent deux zones de marais.
Néanmoins plusieurs biais ont pu être mis en évidence dans ce rapport pouvant influencer sur la
transparence et l’interprétation des résultats.
Tout d’abord le manque d’informations historiques quant à la répartition et la taille des populations
originelles sur le site avant les travaux. En effet, un faible effectif et de faible migration avant les
travaux auraient pu indiquer que l’ouvrage n’a pas modifié la fréquence de migration entre les deux
secteurs séparés par l’ouvrage. Tandis qu’à l’inverse de fortes populations et de fort taux de migration
antérieurs auraient pu indiquer une transparence limitée sur l’ouvrage.
Concernant la météo, elle a été plus clémente en amont du démarrage du suivi, ce qui a pu influer sur
une sortie précoce de l’hibernation des individus, limitant ainsi les captures lors du suivi les mois
suivants.
Enfin, les modalités de mise en place des différents grillages à petite faune ont pu limiter leur influence
sur le déplacement et la capture des Amphibiens, ainsi qu’une bâche installée lors des travaux et non
retirée, limitant aussi le déplacement des individus. Les résultats semblent montrer que le décalage
entre le planning de la mise en place du grillage à petite faune a eu une influence sur la capture, au vu
du nombre supérieur de capture dans les seaux externes. Les individus capturés venaient du côté où
le grillage à petite faune était bien en place.
En l’absence d’information sur les zones de gagnage et de reproduction au-delà de l’A10, et en
prenant en compte les différents points cités ci-dessus, l’observation du sens de migration de
l’est vers l’ouest semble en 2016 avoir été conditionné par l’absence des clôtures et grillages
petite faune. Cette hypothèse pourra être vérifiée dès 2017, comme le chantier est terminé. Les
bonnes conditions de suivi devraient donc être réunies.
Les résultats actuels tendent à indiquer une faible transparence de l’ouvrage et tend à se questionner
pour le groupe Amphibiens du bien-fondé du choix de la « solution mixte » (viaduc et remblai) dans le
secteur du marais de la Virvée. En effet, la solution « tout viaduc » semble ici plus opportune pour
faciliter les échanges entre populations et pour la migration des Amphibiens. Même si pour ce groupe
un doute persiste, il semblerait qu’en zone agricole le groupe des micromammifères profite des
passages installés pour traverser la voirie.
Il semble aussi nécessaire, au vu des premiers résultats, de mieux connaître l’importance de l’axe de
migration des Amphibiens présent sur le marais de la Virvée, pour pouvoir évaluer correctement les
premiers résultats obtenus dans ce suivi.
25. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 25
Cette première année de mise en place du protocole en parallèle avec le chantier en cours,
rend difficile la conclusion quant à la transparence de la ligne LGV. Le suivi doit être poursuivi
pour obtenir une vision plus claire de l’utilisation par les Amphibiens des passages petite faune
installés. On peut envisager que le taux de capture sera plus fort à partir de 2017 après la
finalisation du chantier.
La méthodologie de suivi mis en place en 2016 semble adaptée. La mise en place de la bâche et des
seaux au niveau des passages petite faune est suffisamment perméable pour permettre la capture des
Amphibiens dans les deux sens de déplacement. Pour la continuité du suivi les prochaines années,
quelques préconisations devront être mises en place afin de limiter les biais du protocole et
d’améliorer le suivi :
Suivre les conditions météorologiques dès le début du mois de janvier pour définir au plus tôt
le démarrage du suivi,
Etendre la période de suivi en fonction de la date de départ du suivi pour continuer d’observer
la période nuptiale,
Etendre la période de suivi sur la saison postnuptiale (les immatures ayant un pouvoir de
dispersion plus important).
Enlever les bâches liées aux travaux antérieurs pour permettre une meilleure transparence des
ouvrages,
Vérifier en amont du suivi la bonne mise en place des grillages à petite faune et leur
enterrement,
Mener une campagne d’évaluation de la densité des individus dans le marais au moment de la
reproduction pour mieux comprendre les résultats,
Suivre la transparence du viaduc et du pont rail de l’estey Verdun semblerait aussi opportun
pour voir si ces derniers servent, sur ce secteur, à la migration des amphibiens, ou s’il y a tout
aussi peu de passage. Un suivi peut être mis en place mais il demanderait des méthodes
lourdes à mettre en place et coûteuses (balise argos, radio-tracking, transpondeur).
L’état global des milieux impactés par les travaux est un autre point à soulever. De nombreux déchets
ont été retrouvés le long de la voirie dans le marais, notamment liés aux travaux de voiries (piquets,
grillage laissé dans les fossés, résidus de grillage, résidus de plastique…). Pour éviter que le pied de
remblai ne soit dans l’eau, un drainage a été fait vers l’estey Verdun au niveau de la fin de piste,
néanmoins il est légèrement plus bas que le marais et a donc un effet drainant sur l’ensemble du
marais. Le « tout viaduc » aurait permis d’éviter le drainage de la zone en gardant un écoulement
optimum et un stockage des eaux, notamment lors des hautes eaux, nécessaires au bon
fonctionnement de l’écosystème du marais.
26. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 26
ANNEXES
Table des annexes
ANNEXE 1 : Protocole du suivi de l’efficacité des ouvrages de transparences écologiques pour les
Amphibiens 27
ANNEXE 2 : Extrait de l’arrêté préfectoral du 24 février 2012 30
ANNEXE 3 : Arrêté portant dérogation de capture et relâcher d’espèces animales protégées 32
ANNEXE 4 : Photographie des milieux rattachés aux passages à petites faunes étudiés 35
27. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 27
ANNEXE 1 : Protocole du suivi de l’efficacité des ouvrages de
transparences écologiques pour les Amphibiens
B1
Suivi de l'efficacité des ouvrages de transparence écologiques pour les
Amphibiens
Suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique
FINALITE
Taxon(s) concerné(s) Amphibiens
Contexte
Ce suivi s'inscrit dans le cadre de l'article 14-3 et 23 des arrêtés inter-préfectoraux
des 24 février et 21 décembre 2012 :
Art 23: "[...]Un suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique
devra être réalisé. Celui-ci decra être réalisé tous les ans en phase de construction et
pendant les 3 premières années suivant la mise en service de la ligne. Il sera ensuite
réalisé tous les 5 ans [...]."
Art 14-3: "Un suivi devra être appliqué par le pétitionnaire pour démontrer la
fonctionnalité des ouvrages installés [...]'.
Hypothèse de départ
L'axe LGV intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens et
constitue un élément de fragmentation des ces habitats, une des principales cause de
disparition pour ces espèces. Les hypothèses de travail sont les suivantes:
→ Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée
des individus de part et d'autre de la ligne;
→ Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels)
transversaux à la ligne.
Objectif(s)
Il s'agit d'évaluer l'utilisation des ouvrages et l'existence potentielle d'axes de
migration pour les amphibiens en visant les objectifs suivants:
→ Mesurer les flux de migration pré-nuptiaux au niveau de sites à forts enjeux pour
ces espèces;
→ Evaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou
groupes d'espèces;
→ Caractériser finement les fréquences de franchissement pour les urodèles via un
suivi individuel.
Indicateurs de suivi
→ Nombre d’espèces franchissant les ouvrages suivis
→ Nombre d’individus franchissant les ouvrages suivis
→ Nombre d'individus par espèce franchissant les ouvrages
→ Taux de recapture des Tritons crêtés et Salamandre tachetées
Zone géographique Régions Centre, Poitou-Charentes et Aquitaine
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Maîtrise d'ouvrage LISEA
Opérateurs
SEPANT/CEN Centre/Vienne Nature/ DSNE/ Charente Nature/ Nature
Environnement 17/CEN Aquitaine
28. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 28
Partenaires /
Synergies et mise en
réseau d'action
/
MODALITES OPERATIONNELLES
Protocole /
échantillonnage
→ Le protocole est mis en oeuvre au niveau 6 sites ou secteurs à fort enjeu
amphibiens à l'échelle de la ligne par soit un par département:
Département Nom du site
Nombre de
PPF
37
Secteur de Fosse Sèche à Veginé et
secteur de Grand Bois à Saint Catherine
de Fierbois
6
86 Raccordement de Fontaine-le-Comte 5
79
Plibou (secteur du schéma de
reconnection)
5
16 Cressac (secteur à Sonneur) 6
16-17 Saint-Vallier 5
33 Laruscade (Caboche) 5
→ Suivi par capture: Capture par seaux entérrés en sortie d'ouvrage et relévés
quotidiennement au lever du jour pendant la saison de migration printanière.
Identfication et dénombrement des individus capturés.
Les seaux seront perforés pour que l'eau s'évacue. Une branche sera posée pour
permettre la sortie des micro-mammifères.
→ Suivi individuel des Triton crêté et Salamandre tachetée : Identification
individuelle des individus capturés par photographie (faces ventrales pour le Triton
crêté et faces dorsales pour la Salamandre) et réalisation d'un catalogue référentiel
des individus répertoriant les sites de capture et les sens de franchissement. La
première année permettra de stocker les données collectées (saisie des données et
photo), de mettre en place le catalogue référentiel et d'estimer plus finement des
temps d'analyse et d'interprétation pour les années suivantes.
Matériel Seaux de capture, Filets petite faune, piquets, agrafes, pièges à empreintes
29. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 29
Période annuelle de
réalisation
J F M A M J J A S O N D
Durée et fréquence
Tous les ans en phase chantier et les 3 premières années suivant la mise en
service de la ligne, puis tous les 5 ans sur la durée de la concession
Contraintes et points
de vigilance
Accessibilité des ouvrages (côté extérieurs des clôtures définitives).
Procédures
administratives
Autorisation de capture Amphibiens et Reptiles
Evaluation du temps
Evaluation du temps par structure et par an:
Suivi par capture:
→ 2j pour préparation-pose
→ 33,75j pour les relevés (soit 0,75 jour x 45 passages)
→ 3j pour l'analyse des résultats
Un temps spécifique (non estimé à ce jour) est à prévoir pour la rédaction du
rapport.
→ 2j pour relecture et correction du rapport
Suivi individuel Triton crêté et Salamandre tachetée:
→ 0,5j pour la saisie
→ Temps d'analyse à définir pour 2016 en fonction des résultats de 2015
TOTAL: 41,25 jours par an et par structure
30. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 30
ANNEXE 2 : Extrait de l’arrêté préfectoral du 24 février 2012
31. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 31
32. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 32
ANNEXE 3 : Arrêté portant dérogation de capture et relâcher
d’espèces animales protégées
33. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 33
34. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 34
35. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 35
ANNEXE 4 : Photographies des milieux rattachés aux
passages à petite faune étudiés
Identification
du passage à
petite faune
Milieux côté est Milieux côtés ouest
PPF 2951
PPF 2952
PPF 2953
36. Suivi de la réduction pour les amphibiens sur la LGV SEA – Transparence amphibiens / LISEA
Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine - 36
PPF 2954
PPF 2956
PPF 2957