Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Les Amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres et tritons) sont particulièrement sensibles à la fragmentation de leurs milieux de vie. Leur faible rayon de dispersion, en moyenne 900 m, et leur fidélité à la mare qui les a vus naître les rendent vulnérable face à une infrastructure linéaire de grande ampleur.
Dans l’optique de réduire les impacts liés à la fragmentation des milieux, les aménageurs ont recours à l’installation de passages à faune au-dessus de la chaussée ou sous-chaussée avec les passages petite faune. Au niveau du Marais de la Virvée, site de reproduction avéré des Amphibiens, COSEA a installé sur les 2 km de ligne traversant le marais toute une série d’ouvrages (viaduc, estacade, pont rail, passage petite faune) pouvant être utilisé par la faune et plus spécifiquement par les Amphibiens.
Depuis 2016, 6 passages petite faune sont suivis, sur le marais de la Virvée, durant 45 jours lors de la migration prénuptiale des Amphibiens, pour vérifier qu’ils sont efficaces en terme de rétablissement de la transparence de la ligne. Cette année, en parallèle du suivi développé en 2016, un nouveau protocole est testé par le GREGE pour tenter d’améliorer les dispositifs de suivi.
Le présent rapport s’attache à présenter les résultats 2017 recueillis avec l’ancienne méthode de suivi. Le nouveau protocole sera présenté lors d’un second rapport en lien avec l’ensemble des sites tests à l’échelle des trois anciennes régions.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf : Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Les Amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres et tritons) sont particulièrement sensibles à la fragmentation de leurs milieux de vie. Leur faible rayon de dispersion, en moyenne 900 m, et leur fidélité à la mare qui les a vus naître les rendent vulnérable face à une infrastructure linéaire de grande ampleur.
Dans l’optique de réduire les impacts liés à la fragmentation des milieux, les aménageurs ont recours à l’installation de passages à faune au-dessus de la chaussée ou sous-chaussée avec les passages petite faune. Au niveau du Marais de la Virvée, site de reproduction avéré des Amphibiens, COSEA a installé sur les 2 km de ligne traversant le marais toute une série d’ouvrages (viaduc, estacade, pont rail, passage petite faune) pouvant être utilisé par la faune et plus spécifiquement par les Amphibiens.
Depuis 2016, 6 passages petite faune sont suivis, sur le marais de la Virvée, durant 45 jours lors de la migration prénuptiale des Amphibiens, pour vérifier qu’ils sont efficaces en terme de rétablissement de la transparence de la ligne. Cette année, en parallèle du suivi développé en 2016, un nouveau protocole est testé par le GREGE pour tenter d’améliorer les dispositifs de suivi.
Le présent rapport s’attache à présenter les résultats 2017 recueillis avec l’ancienne méthode de suivi. Le nouveau protocole sera présenté lors d’un second rapport en lien avec l’ensemble des sites tests à l’échelle des trois anciennes régions.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Le suivi des mares de substitution, d’attractivité et de compensation s’inscrit dans ce contexte règlementaire. Il vise d’une part à évaluer l’efficacité des créations de mares pour les populations d’amphibiens et d’odonates et d’autre part, à évaluer leur fonctionnalité via un suivi de la colonisation de la faune et de la flore et à proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire des populations d’amphibiens, d’odonates et des herbiers aquatiques est mis en oeuvre. Ce protocole a été élaboré par un groupe de travail interrégional composé d’experts des 6 départements impactés par la ligne SEA.
En 2016, 93 mares ont été suivies en Poitou-Charentes, dont 43 pour la troisième année consécutive et 28 pour la seconde année.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en oeuvre pour les inventaires de terrain et le traitement des données. Dans un second temps, une présentation des données à l’échelle du Poitou-Charentes est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats.
Les résultats sont ensuite présentés et commentés par secteur géographique de création de mares.
La dernière partie du document propose une synthèse des dysfonctionnements et menaces constatés et des préconisations de restauration et de gestion.
Pour chaque mare suivie, une fiche descriptive présente de manière synthétique, l’ensemble des données collectées. L’ensemble des fiches mares est compilé dans un document joint au rapport:‘ Compilation fiches - Suivi des mares 2016’.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Il s'agit ici du bilan annuel du suivi télémétrique de 16 individus de Cistude d’Europe Emys orbicularis capturés sur les étangs de la Goujonne (Montguyon, 17) et de la Clinette (Neuvicq, 17) – 4ème année de suivi
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Ce document présente une dizaine d'espèces protégées, emblématiques des mesures prises sur le projet de la LGV SEA Tours-Bordeaux : la gesse des marais, la chouette chevêche, l'écureuil roux, la bacchante, la fritillaire pintade, la grande mulette, l'outarde canepetière, la renoncule à feuilles d'ophioglosse, la rainette méridionale, la céphalanthère à longues feuilles, la salamandre tachetée, l'ail rose.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts. Suivi de l'année 2015
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau (article 11 de l’arrêté inter-préfectoral complémentaire du 21 décembre 2012), afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013 (cf. Annexe 2).
Toutefois cette espèce n’a pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial réalisé par le maître d’ouvrage. Sa présence n’avait pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée (entre 200 m et 3 km).
Dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
-Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
-Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
-Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
-Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
-Evaluer l'incidence de la LGV sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la seconde année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés : la Grande Eau à Cressac-Saint-Genis et La Gorre à Poullignac.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
La brochure sur la RENOVATION DES PRAIRIES est le fruit d'une collaboration entre Fourrages Mieux et ses partenaires. Elle est publiée dans la collection des Livrets de l'Agriculture aux éditions du SPW. Elle a été rédigée par Jérôme Widar, Sébastien Crémer, David Knoden et Pierre Luxen.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d’accueil. L’évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d’impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l’indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d’accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l’échelle de la ligne.
Le rapport suivant rappelle les actions menées dans le cadre des mesures de réduction d’impact et des mesures compensatoires environnementales ainsi que le bilan du suivi de la transplantation.
Le 3 septembre dernier a vu la naissance d’un nouveau Sage* du Morbihan. Il réunit la Ria d’Etel et le bassin du Golfe du Morbihan. Son objectif est de gérer l’eau en rassemblant les élus et tous les utilisateurs, aussi divers que les pêcheurs, les consommateurs, les agriculteurs.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
3. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
SEPANT – LGV SEA Février 2016
LGV Sud Europe Atlantique
Mesures Compensatoires Environnementales
Suivi de la colonisation des mares de substitution
et de compensation
Association
SEPANT
Responsable expert
Vinciane Leduc
Coordinateur
Vinciane Leduc
Version
VL_160104
Destinataire(s) Date de transmission
Référent Lisea
4. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
SEPANT – LGV SEA Février 2016
SOMMAIRE
SOMMAIRE..................................................................................................4
Introduction ................................................................................................1
1. Prospection 2015 .................................................................................1
1.1. Localisation des mares suivies ...................................................... 1
1.1. Réalisation des prospections......................................................... 4
2. Suivi de la colonisation des mares par secteur .........................................5
2.1. Résultats généraux...................................................................... 5
2.1.1. La flore.............................................................................. 5
2.1.2. Les amphibiens................................................................... 6
2.1.3. Les odonates ...................................................................... 7
2.2. Longue Plaine ............................................................................. 8
2.2.1. Résultats généraux – 37/Longue Plaine/M1 ............................ 9
2.3. Les Ruaux .................................................................................14
2.3.1. Résultats généraux – 37/Les Ruaux/M1 ............................... 15
2.3.2. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M2 ................................ 21
2.3.3. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M3 ................................ 26
2.3.4. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M4 ................................ 31
2.4. Le Pot aux Moreaux....................................................................35
2.4.1. Résultats généraux – 37/PotMoreaux/M1 ............................. 36
2.5. La Cochetière ............................................................................41
2.5.1. Résultats généraux – 37/Cochetière/M1............................... 42
2.5.1. Résultats généraux – 37/Cochetière/M2............................... 46
2.6. Les Gachaux..............................................................................50
2.6.1. Résultats généraux – 37/LesGachaux/M1............................. 51
2.6.2. Résultats généraux – 37/LesGachaux/M2............................. 57
2.7. Le Réveillon...............................................................................63
2.7.1. Résultats généraux – 37/Réveillon/M1 ................................. 64
2.7.2. Résultats généraux – 37/Réveillon/M2 ................................. 70
2.7.3. Résultats généraux – 37/Réveillon/M3 ................................. 74
3. Conclusion et perspectives pour 2016 ...................................................78
4. Annexes............................................................................................79
Protocole du suivi des mares de substitution et de compensation ...............79
5. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
1
SEPANT – LGV SEA Février 2016
INTRODUCTION
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des
impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et
les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d’avoir
une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant
en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la
colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques
sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au
protocole transmis aux services de l’Etat pour validation (Annexe 1).
1.PROSPECTION 2015
1.1. Localisation des mares suivies
En 2015, l’ensemble des 13 mares créées ont été suivies, celles-ci sont
réparties sur 6 sites. La carte suivante (page 2) illustre leur localisation.
Le tableau suivant décrit pour chaque mare la commune et la petite région
agricole (PRA) qui sont concernées :
Tableau 1 : Descriptifs des mares suivies
Code mares PRA Communes Lieu-dit Création
Suivi
2014
Suivi
2015
37/LonguePlaine/M1
Champeigne
Monts Longue Plaine 2013 X X
37/LesRuaux/M1 Sorigny Les Ruaux 2012 X X
37/LesRuaux/M2 Sorigny Les Ruaux 2012 X X
37/LesRuaux/M3 Sorigny Les Ruaux 2012 X X
37/LesRuaux/M4 Sorigny Les Ruaux 2014 - X
37/PotMoreaux/M1 Sorigny
Pot aux
Moreaux
2012 X X
37/Cochetière/M1
Sainte Maure
de Touraine
Sainte
Maure de
Touraine
La Cochetière 2014 - X
37/Cochetière/M2
Sainte
Maure de
Touraine
La Cochetière 2014 - X
37/LesGachaux/M1 Draché Les Gachaux 2013 X X
37/LesGachaux/M2 Draché Les Gachaux 2013 X X
37/Réveillon/M1 Maillé Les Forgeais 2014 - X
37/Réveillon/M2 Maillé Les Forgeais 2014 - X
37/Réveillon/M3 Maillé Les Forgeais 2014 - X
6. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
2
SEPANT – LGV SEA Février 2016
7. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
3
SEPANT – LGV SEA Février 2016
8. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
4
SEPANT – LGV SEA Février 2016
1.1. Réalisation des prospections
Comme précisé en introduction, ce suivi est basé sur le protocole D1-
SUIVI DES MARES DE SUBSITUTION ET DE COMPENSATION. Celui-ci est
composé d’une description de l’environnement et de la morphologie de la
mare ainsi que de prospections concentrées sur les amphibiens, les
odonates et la flore. Les autres taxons seront aussi notés mais sans
protocole spécifique.
Ce protocole nous a conduits à effectuer 9 passages sur chaque mare. Les
dates de passage par mare et par taxon sont récapitulées dans le tableau
suivant :
Tableau 2 : Calendrier de prospections
Code mares Taxon prospecté
Amphibiens Odonates Flore
37/LonguePlaine/M1
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
17/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/LesRuaux/M1
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
22/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/LesRuaux/M2
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
22/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/LesRuaux/M3
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
22/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/LesRuaux/M4
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
22/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/PotMoreaux/M1
19/02/2015
26/03/2015
22/04/2015
24/06/2015
22/07/2015
20/08/2015
01/07/2015
37/Cochetière/M1
23/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
23/06/2015
22/07/2015
31/08/2015
29/06/2015
37/Cochetière/M2
23/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
23/06/2015
22/07/2015
31/08/2015
29/06/2015
37/LesGachaux/M1
17/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
24/06/2015
17/07/2015
20/08/2015
30/06/2015
37/LesGachaux/M2
17/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
23/06/2015
22/07/2015
31/08/2015
30/06/2015
37/Réveillon/M1
17/02/2015
25/03/2015
23/06/2015
22/07/2015
30/06/2015
9. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
5
SEPANT – LGV SEA Février 2016
29/04/2015 31/08/2015
37/Réveillon/M2
17/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
23/06/2015
22/07/2015
31/08/2015
30/06/2015
37/Réveillon/M3
17/02/2015
25/03/2015
29/04/2015
23/06/2015
22/07/2015
31/08/2015
30/06/2015
Les résultats de l’ensemble de ces prospections de terrain sont présentés
dans la partie suivante.
2.SUIVI DE LA COLONISATION DES MARES PAR SECTEUR
2.1. Résultats généraux
2.1.1. La flore
Sur les 13 mares suivies, 8 mares n’ont aucun herbier développé et 5
mares ont déjà des herbiers. L’absence d’herbiers sur les mares des Ruaux
et de la Cochetière peut-être liée à la condition physicochimique de l’eau.
En effet celle-ci est issue du ruissellement de parcelles agricoles
intensives. Il s’agit de mares récentes où aucune espèce végétale issue de
mares détruites n’ont été implantée ainsi la colonisation sera plus lente
que sur le secteur des Gachaux par exemple où des espèces ont été
implantées. Ce phénomène, déjà soulevé l’année précédente, semble se
confirmer en effet les mares non implantées comme celles de la
Cochetière non pas d’herbiers. Néanmoins cela n’est pas pénalisant pour
les mares, la colonisation naturelle des végétaux aquatiques est juste
ralentie. Il faut rappeler que la colonisation « naturelle » est favorisée
dans de nombreux cas de restauration de milieux pour éviter la
contamination génétique des populations d’espèces végétales et la
dispersion des espèces exotiques envahissantes.
Le développement de ces herbiers aquatiques conditionnera en partie la
colonisation future des mares par les amphibiens et les odonates.
Le graphique suivant nous présente la superficie des herbiers par mares
suivies.
10. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
6
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Figure 1 : Superficie des herbiers aquatiques pour chaque mare
2.1.2. Les amphibiens
L’ensemble des mares était en eau cette année et ont permis aux espèces
ubiquistes d’effectuer leurs cycles. Ainsi dans toutes les mares, la
grenouille agile, la grenouille verte et le triton palmé ont été observés.
Certaines espèces sont plus sensibles aux caractéristiques écologiques des
mares et notamment à la présence de végétation aquatique et à la
profondeur de la mare. En effet les plantes sont essentielles à certaines
espèces car elles sont nécessaires à celles-ci pour y accrocher leurs
pontes. La mare M1 des Gachaux est la mare ayant la richesse spécifique
en amphibiens la plus élevée avec 7 espèces recensées. La richesse
spécifique en amphibiens sur les mares suivies est soit en augmentation
soit stable ce qui est très encourageant. En effet la fonctionnalité de ces
habitats semble stable et même en amélioration.
Le graphique suivant récapitule la richesse spécifique en amphibiens pour
l’ensemble des mares suivies.
Figure 2 : Richesse spécifique en amphibiens pour chaque mare
11. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
7
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.1.3. Les odonates
La richesse spécifique en odonates la plus faible qui a été observée est
égale à 2, celle-ci a été notée sur les mares de la Cochetière créées
durant l’hiver 2014-2015. Ces espèces sont des espèces pionnières qui
sont très communes : l’Agrion élégant et la Libellule déprimée.
La richesse spécifique la plus élevée a été observée sur la mare M3 du
Réveillon avec 23 espèces cela peut s’expliquer par la présence depuis
plusieurs années de la dérivation du Réveillon à partir de laquelle a été
créée la mare, ainsi des larves d’odonates étaient déjà présentes dans la
vase. De surcroît cette mare regroupe les espèces inféodées au cours
d’eau et les espèces inféodées aux mares. La richesse spécifique en
odonates a fortement augmentée entre les deux années de suivis. La
colonisation par les airs des odonates semble être assez rapide. Il faut
aussi prendre en compte que le nombre d’espèces existantes en Indre et
Loire est beaucoup important que le nombre d’amphibiens.
Le graphique suivant récapitule la richesse spécifique en odonates pour
l’ensemble des mares suivies.
Figure 3 : Richesse spécifique en odonates pour chaque mare
12. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
8
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.2. Longue Plaine
Le site de Longue Plaine se caractérise par une grande propriété avant
tout boisée comprise entre l’autoroute et la voie ferrée du TGV. Les bois et
les zones humides présents ont été fortement impactés par le passage du
raccordement de la LGV à Monts. Ainsi de nombreuses mares vont être,
sur ce secteur à forts enjeux écologiques, crées, restaurées et gérées via
les Mesures Compensatoires Environnementales.
Vues du site de Longue Plaine
13. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
9
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.2.1. Résultats généraux – 37/Longue Plaine/M1
Fiche – 37/LonguePlaine/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
14. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
10
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
15. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
11
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Quercus robur L. X X
Senecio vulgaris L. X X
16. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
12
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Verbena officinalis L. X X
Juncus bufonius L. X X
Juncus bulbosus L. X X
Hypericum perfoliatum L. X X
Potentilla reptans L. X X
Epilobium tetragonum X X
Carex flacca Schreb X X
Plantago major L. X X
Agrostis stolonifera L. X X
Lolium perenne X
Mentha aquatica X X
Richesse spécifique 13 12
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 2 / 10 2 / 11
Pelophylax sp. 20 / / 30 / /
Salamandra
salamandra
/ 4 / / 5 /
Hyla arborea 1 / / 4 / /
Lissotriton
helveticus
6 / / 12 / /
Bufo bufo 2 / 10 1 / /
Richesse spécifique 5 6
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Aeshna mixta / / 2 /
Anax imperator 1 2 2 /
Calopteryx virgo 1 / 1 /
Ceriagrion tenellum / / 1 /
Coenagrion puella 11 / 40 /
Erythromma lindenii 5 / 11 /
Gomphus pulchellus 1 / 1 /
Ischnura elegans 12 / 50 /
Libellula depressa 3 3 3 /
Onychogomphus
forcipatus
/ / 1 /
Orthetrum albistylum / / 2 /
Orthetrum brunneum / / 2 /
Orthetrum
cancellatum
/ / 4 /
Orthetrum
coerulescens
/ / 1 /
Platycnemis pennipes / / 11 /
Pyrrhosoma
nymphula
/ / 1 /
Sympetrum
striolatum
/ / 11 /
17. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
13
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Richesse spécifique 7 15
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/LonguePlaine/M1 0 12 4.2 6 15
Commentaires
La mare, ici suivie, est un ancien bassin de rétention qui a été reprofilé afin de devenir
un site de reproduction favorable aux amphibiens. Les travaux ont été effectués fin
2013, il faut noter que suite à une crue du Montison (ruisseau voisin) l’ensemble de la
végétation implantée pour faciliter la colonisation de la mare a été arrachée.
Néanmoins la colonisation faunistique est assez probante et en augmentation, en effet
6 espèces d’amphibiens ont déjà été observées avec notamment plusieurs pontes de
Grenouille agile ainsi que des larves de Salamandre tachetée. Un nombre intéressant
d’odonates a aussi été noté, 15 espèces en tout ce qui est le double de l’année
précédente. Ainsi les odonates ont eu une très forte colonisation en une année ce qui
nous montre que les conditions écologiques de la mare semblent leur correspondre.
Ces éléments sont très encourageants pour cette mare.
Sa localisation, en lisière forestière, est un atout majeur pour celle-ci car la distance
entre le site de reproduction et le site d’hibernation pour les amphibiens est faible dans
ce cas.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site compensatoire en conventionnement, ainsi une
gestion sera effectuée par le propriétaire selon le cahier des charges de la mesure
« MC-Ce-ZH 10.2. ».
Documents de référence
Diagnostic_Conv_Partie1_vf
Diagnostic_Conv_Partie2_vf
Fiche_travaux_bassin_LonguePlaine_BHP2200-2
Bilan Suivi Mares 2014
18. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
14
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.3. Les Ruaux
Le site des Ruaux (Sorigny) est constitué d’anciennes parcelles de culture
de maïs. Elles sont situées en aval de la vallée de la Gérandelière, petit ru
rejoignant le Montison après. Le site est situé à quelques centaines de
mètre de la LGV SEA qui le sépare du domaine de Longue Plaine.
Ce secteur a fait l’objet de Mesure de Réduction d’Impact en faveur des
amphibiens car le passage de la ligne a détruit une mare à proximité, ce
qui en fait un secteur prioritaire pour les mares de substitution. Ainsi trois
mares ont été créées sur des parcelles acquises ou conventionnées via les
Mesures Compensatoires Environnementales.
Vues du site des Ruaux
Grenouille verte Les Ruaux M2 et M3
19. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
15
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.3.1. Résultats généraux – 37/Les Ruaux/M1
Fiche – 37/Les Ruaux/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
20. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
16
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
21. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
17
SEPANT – LGV SEA Février 2016
15
m
50 m
0 cm
- 25 cm
- 50 cm
- 90 cm
- 140 cm
- 200 cm
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 Année 3
Asséchement Partie nord Partie nord
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
22. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
18
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Alisma plantago-aquatica X X
Iris pseudocorus X X
Carex flacca Schreb X X
Lythrum salicaria L. X X
Juncus effusus X X
Plantago major L. X X
Agrostis stolonifera L. X X
Lysimachia vulgaris L. x X X
Lolium perenne X X
Mentha aquatica X X
Holcus lanatus X
Senecio jacobeae X
Richesse spécifique 10 12
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 2 / 5 7 20 7
Pelophylax sp. 10 / / 15 / /
Triturus cristatus 2 / / 3 / /
Lissotriton
helveticus
4 / / 12 / /
23. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
19
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Hyla arborea / / / 1 / /
Richesse spécifique 4 5
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Anax imperator 1 / / /
Anax parthenope / / 1 /
Coenagrion puella 1 / / /
Coenagrion scitulum / / 4 /
Ischnura elegans 6 / 2 /
Ischnura pumilio 2 /
Lestes barbarus 3 / 1 /
Libellula depressa 3 3 5 /
Orthetrum albistylum / / 2 /
Orthetrum brunneum / / 2 /
Orthetrum
cancellatum
/ / 3 /
Sympetrum
meridionale
/ / 1 /
Sympetrum
striolatum
/ / 1 /
Richesse spécifique 5 11
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V (m²) S amphi S Odonates
37/LesRuaux/M1 0 12 46.2 5 11
Commentaires
Cette mare est composée de deux parties : une partie très profonde (2m) et l’autre
moitié moins (1m). Cette différence de morphologie entraine des différences de
colonisation. En effet la partie la moins profonde, qui est soumise à une forte baisse du
niveau d’eau, a été rapidement colonisée par des ilots de végétaux tandis que l’autre
partie n’est pas du tout colonisée pour le moment.
La topographie de cette mare présente un autre intérêt, c’est de répondre aux
exigences écologiques de différentes espèces d’amphibiens. En effet les tritons par
exemple vont apprécier les mares profondes où l’eau restera fraîche en été et les
crapauds vont quant à eux préférer les mares plus temporaires moins profondes.
Cette année, une légère augmentation du nombre d’espèces d’amphibiens a été
relevée, 5 espèces ont été recensées. Le nombre d’espèces d’odonates observées cette
année est de 11 soit le double de l’année précédente. Ainsi la mare semble bien être
colonisée par la faune inféodée à ce milieu. Il serait intéressant pour cette mare de
relever des traces de reproduction pour les tritons (œufs ou larves) afin d’attester de la
reproduction sur celle-ci.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire.
Documents de référence
Fiche travaux _ Mare _ Les Ruaux _ Acquisition
Plan de Gestion _ Les Ruaux_V8
24. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
20
SEPANT – LGV SEA Février 2016
25. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
21
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.3.2. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M2
Fiche – 37/Les Ruaux/M2
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
26. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
22
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
27. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
23
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
Cartographie des herbiers
15 m
15 m
8 m
0 cm
- 30 cm
- 60 cm
- 90 cm
- 120 cm
28. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
24
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Absence d’herbiers en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
/ /
Richesse spécifique 0 0
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Pelophylax sp. 5 / / 15 / /
Lissotriton
helveticus
2 / / 1 / /
Rana dalmatina / / 4 3 / 1
Hyla arborea / / / 5 / /
Richesse spécifique 3 4
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Aeshna mixta 1 / 1 /
Anax imperator / / 1 /
Coenagrion scitulum / / 20 /
Enallagma cyathigerum / / 5 /
Erythromma viridulum / / 5 /
Ischnura elegans 6 2 15 /
Ischnura pumilio / / 2 /
Lestes barbarus 4 / 2 /
Orthetrum brunneum 1 / 1 /
Orthetrum cancellatum / / 3 /
Sympetrum striolatum 1 / 3 /
Richesse spécifique 4 11
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V (m²) S amphi S Odonates
37/LesRuaux/M2 0 0 0 4 11
Commentaires
Cette mare, créée fin 2013, n’a pas évoluée en ce qui concerne la flore. La colonisation
végétale avait déjà été nulle en 2014 et l’eau a gardé sa turbidité pendant une grande
partie de l’année. Pour la faune, une légère augmentation du nombre d’espèces
d’amphibiens a été relevée. Les effectifs quant à eux ont une augmentation plus nette
ce qui est un bon élément pour cette mare. En effet les amphibiens sont dits fidèles à
leur mare.
La richesse spécifique en odonates a presque triplée sur cette mare en passant de 4
espèces à 11. Il faut noter la présence d’Ischnura pumilio qui est décrite comme
vulnérable en Région Centre. Cette espèce pionnière affectionne les pièces d’eau
récentes et temporaires. Ces populations sont fortement soumises à la fragmentation
des corridors écologiques, l’ensemble de mares créées aux Ruaux sera ainsi favorable
au maintien de cette population d’intérêt patrimonial.
Gestion_MCE
29. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
25
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cette mare se situe au sein d’un site compensatoire en conventionnement, ainsi une
gestion sera effectuée par le propriétaire selon le cahier des charges de la mesure
« MC-Ce-ZH 10.2. ».
Documents de référence
Fiche travaux_Mares_LesRuaux_Conventionnement
Diagnostic_Conv_LesRuaux_Partie1
Diagnostic_Conv_LesRuaux_Partie 2
30. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
26
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.3.3. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M3
Fiche – 37/Les Ruaux/M3
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
31. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
27
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
32. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
28
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
0 cm
- 25 cm
- 100 cm
8 m
8 m
8 m
33. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
29
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbier en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Richesse spécifique 0 0
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Pelophylax sp. 2 / / 12 / /
Lissotriton
helveticus
2 / / 1 / /
Triturus cristatus 1 / / / / /
Rana dalmatina / / 3 3 / /
Hyla arborea / / / 5 / /
Richesse spécifique 4 4
Suivis des odonates
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Aeshna mixta 1 / 1 /
Anax imperator 1 / 1 /
Coenagrion puella / / 3 /
Coenagrion
scitulum
/ / 20 /
Enallagma / / 2 /
34. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
30
SEPANT – LGV SEA Février 2016
cyathigerum
Erythromma
viridulum
/ / 5 /
Gomphus pulchellus / / 1 /
Ischnura elegans 12 / 10 /
Ischnura pumilio / / 1 /
Lestes barbarus / / 1 /
Libellula depressa 3 / 1 /
Orthetrum
albistylum
/ / 4 /
Orthetrum
brunneum
/ / 3 /
Orthetrum
cancellatum
/ / 1 /
Orthetrum
coerulescens
/ / 1 /
Sympetrum
striolatum
/ / 2 /
Richesse spécifique 3 16
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V (m²) S amphi S Odonates
37/LesRuaux/M3 0 0 0 4 16
Commentaires
Cette mare, créée fin 2013, n’a presque pas évoluée, un début d’herbier a néanmoins
été observé ce qui est encourageant pour la suite. La colonisation végétale avait été
nulle en 2014 et l’eau a gardé sa turbidité pendant une grande partie de l’année.
La mare a été peu fréquentée cette année seulement quatre espèces d’amphibiens ont
été recensées comme l’année dernière. Néanmoins il faut noter que la rainette verte a
été observée en plus et le triton crêté lui n’a pas été recontacté cette année. Une très
forte augmentation de la richesse spécifique en odonates a été observée cette année,
16 espèces ont été contactées contre 3 l’année précédente.
Il faut noter la présence d’Ischnura pumilio qui est décrite comme vulnérable en
Région Centre. Cette espèce pionnière affectionne les pièces d’eau récentes et
temporaires. Ces populations sont fortement soumises à la fragmentation des corridors
écologiques, l’ensemble de mares créées aux Ruaux sera ainsi favorable au maintien
de cette population d’intérêt patrimonial.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site compensatoire en conventionnement, ainsi une
gestion sera effectuée par le propriétaire selon le cahier des charges de la mesure
« MC-Ce-ZH 10.2. ».
Documents de référence
Fiche travaux_Mares_LesRuaux_Conventionnement
Diagnostic_Conv_LesRuaux_Partie1
Diagnostic_Conv_LesRuaux_Partie 2
35. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
31
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.3.4. Résultats généraux – 37/LesRuaux/M4
Fiche – 37/Les Ruaux/M4
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
36. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
32
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
37. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
33
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbier en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Richesse spécifique 0
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Pelophylax sp. 5 / /
Lissotriton
helveticus
2 / /
Rana dalmatina 5 / 3
Hyla arborea 1 / /
Richesse spécifique 4
Suivis des odonates
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Anax parthenope 1 /
Coenagrion puella 3 /
Coenagrion
scitulum
2 /
Enallagma
cyathigerum
3 /
Ischnura pumilio 1 /
Lestes barbarus 1 /
Libellula depressa 3 /
Orthetrum
brunneum
1 /
Orthetrum
cancellatum
2 /
Sympetrum
striolatum
1 /
Richesse spécifique 10
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V (m²) S amphi S Odonates
37/LesRuaux/M4 0 0 0 4 10
Commentaires
Cette mare, créée fin 2014 à partir d’un bassin, n’a presque pas évoluée, aucune
végétation aquatique n’a été constatée.
La mare a été peu fréquentée cette année seulement quatre espèces d’amphibiens ont
été recensées. Pour les odonates, 10 espèces ont été observées cette année ce qui est
très encourageant. La présence de larves au sein de la vase du bassin peut expliquer
cette forte colonisation dès la première année.
Il faut noter la présence d’Ischnura pumilio qui est décrite comme vulnérable en
Région Centre. Cette espèce pionnière affectionne les pièces d’eau récentes et
temporaires. Ces populations sont fortement soumises à la fragmentation des corridors
écologiques, l’ensemble de mares créées aux Ruaux sera ainsi favorable au maintien
de cette population d’intérêt patrimonial.
38. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
34
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire.
Documents de référence
Fiche travaux _ Mare _ Les Ruaux _ Acquisition
Plan de Gestion _ Les Ruaux_V8
39. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
35
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.4. Le Pot aux Moreaux
Le site du Pot aux Moreaux (Sorigny) est situé dans la vallée alluviale du
Montison. La mare créée au sein d’une prairie de fauche a été creusée afin
d’être utilisée comme mare de transfert. Ce secteur à enjeux sera ciblé
par des animations spécifiques pour les mesures compensatoires
environnementales en 2016.
Fritillaire pintade Mare du Pot aux Moreau M1
Vues du site du Pot aux Moreaux
40. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
36
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.4.1. Résultats généraux – 37/PotMoreaux/M1
Fiche – 37/PotMoreaux/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
41. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
37
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
42. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
38
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) 20 20
Cartographie des habitats environnants
15 m
15 m
8 m
0 cm
- 30 cm
- 60 cm
- 90 cm
- 120 cm
43. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
39
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbier en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
/ /
Richesse spécifique 0 0
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 5 / 4 6 / 3
Pelophylax sp. 8 / / 5 / /
Lissotriton
helveticus
2 / / 1 / /
Hyla arborea / / / 1 / /
Richesse spécifique 3 4
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Coenagrion puella 6 / 4 /
Coenagrion scitulum / / 2 /
Enallagma
cyathigerum
/ / 2 /
Ischnura elegans / / 5 /
44. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
40
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Lestes barbarus / / 2 /
Libellula depressa 2 / 3 /
Richesse spécifique 2 6
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/PotMoreau/M1 20% / / 4 6
Commentaires
La mare du Pot aux Moreaux était une ancienne mare totalement enfrichée et atterrie,
lors des mesures de réduction d’impact celle-ci a été débroussaillée et reprofilée. Ces
travaux ont permis à cette mare d’être de nouveau en eau, ainsi des espèces
d’amphibiens et d’odonates ont pu l’occuper.
Sa localisation, en lisière forestière, est un atout majeur pour celle-ci car la distance
entre le site de reproduction et le site d’hibernation pour les amphibiens est faible dans
ce cas. Pour cette première année, peu d’espèces ont été recensées sur la mare mais
déjà les espèces pionnières sont installées ce qui est un bon début. La richesse
spécifique pour les deux groupes taxonomiques est en augmentation ce malgré
l’absence d’herbier au sein de la mare.
Cette mare est toujours sans mesure compensatoire environnementale, il n’y a donc
pas de programme de gestion de mise en place. Une gestion adaptée notamment des
bords de la mare serait favorable aux amphibiens et rendrait la mare plus attractive.
Gestion_MCE
Aucune mesure compensatoire n’a pour le moment été établie sur le secteur du Pot
aux Moreau. Néanmoins des animations spécifiques à celui-ci vont avoir lieu en 2016
afin qu’une gestion favorable aux amphibiens soit mise en place sur la parcelle.
Documents de référence
Fiche_travaux_Mares_Pot_Moreaux
45. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
41
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.5. La Cochetière
Le site se situe au sein de la petite région agricole de Sainte – Maure, il
s’agit d’un ensemble de parcelles traversé par la LGV SEA. Sur celui-ci de
nombreuses mesures compensatoires environnementales en
conventionnement ont été mises en place dans le but de récréer un
réseau de prairies et de mares favorable aux amphibiens.
Vues du site de la Cochetière
Ponte de Grenouille agile Grenouille agile
46. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
42
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.5.1. Résultats généraux – 37/Cochetière/M1
Fiche – 37/Cochetière/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
47. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
43
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Asséchement /
Ombre projetée (en %) /
Cartographie des habitats environnants
10 m
10 m
0
- 60 cm
- 150 cm
48. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
44
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbiers en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Richesse spécifique /
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 3 / /
Pelophylax sp. 1 / /
Richesse spécifique 2
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Coenagrion puella 2 /
Libellula depressa 2 /
Richesse spécifique 2
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/Cochetière/M1 0 0 0 2 2
Commentaires
Cette mare a été créée durant l’hiver 2014-2015, aucune espèce végétale n’a été
observé au sein de cette mare cette année. Les richesses spécifiques en amphibiens et
49. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
45
SEPANT – LGV SEA Février 2016
en odonates sont faibles seulement deux espèces de chaque groupe ont été observées.
En effet cette mare étant tout juste créée a eu une très faible colonisation. De plus la
forte turbidité de la mare observée pendant le suivi a été une des causes de l’absence
de végétation cette année.
Gestion_MCE
Cette mare et d’autres ainsi qu’un ensemble de prairies, boisements, haies sont
incluses dans les mesures compensatoires environnementales en conventionnement.
Ce secteur forme un maillage de parcelle récréant, grâce à la gestion de celles-ci, des
corridors écologiques favorables aux espèces.
Documents de référence
Fiche_Travaux_Mares_Sainte Maure de Touraine
Diagnostic_Conv_Sainte Maure de Touraine
50. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
46
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.5.1. Résultats généraux – 37/Cochetière/M2
Fiche – 37/Cochetière/M2
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
51. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
47
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Asséchement /
Ombre projetée (en %) /
Cartographie des habitats environnants
52. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
48
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbiers en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Richesse spécifique 0
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 3 / /
Pelophylax sp. 1 / /
Hyla arborea 1 / /
Lissotriton
helveticus
1 / /
Richesse spécifique 4
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Coenagrion puella 1 /
Libellula depressa 2 /
Richesse spécifique 2
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
53. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
49
SEPANT – LGV SEA Février 2016
37/Cochetière/M2 0 0 0 4 2
Commentaires
Cette mare a été créée durant l’hiver 2014-2015, aucune espèce végétale n’a été
observé au sein de cette mare cette année. Les richesses spécifiques en amphibiens et
en odonates sont faibles seulement deux espèces d’odonates et quatre espèces
d’amphibiens ont été observées. En effet cette mare étant tout juste créée a eu une
très faible colonisation. De plus la forte turbidité de la mare observée pendant le suivi
a été une des causes de l’absence de végétation cette année.
Gestion_MCE
Cette mare et d’autres ainsi qu’un ensemble de prairies, boisements, haies sont
incluses dans les mesures compensatoires environnementales en conventionnement.
Ce secteur forme un maillage de parcelle récréant, grâce à la gestion de celles-ci, des
corridors écologiques favorables aux espèces.
Documents de référence
Fiche_Travaux_Mares_Sainte Maure de Touraine
Diagnostic_Conv_Sainte Maure de Touraine
54. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
50
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.6. Les Gachaux
Le site se situe au sein de la petite région agricole de Sainte – Maure, il
s’agit d’une parcelle sur un délaissé inclus entre la LGV, un bois et un
ensemble agricole.
Les lieux hydromorphes recueillent les écoulements des alentours,
notamment du bois voisins, qui vont alimenter les deux mares creusées
en 2013. La couverture est déjà en prairie spontanée enrichie dominée
par la Houlque laineuse.
Rainette verte Crapaud commun
Vues du site des Gachaux
55. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
51
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.6.1. Résultats généraux – 37/LesGachaux/M1
Fiche – 37/Les Gachaux/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
56. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
52
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
57. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
53
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
10 m
15 m
0 cm
- 30 cm
- 150 cm
58. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
54
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Verbena officinalis L. X X
Juncus effusus L. X X
Juncus bulbosus L. X X
Lythrum salicaria L. X X
Iris pseudocorus L. X X
Epilobium tetragonum X X
Carex flacca Schreb X X
Plantago major L. X X
Agrostis stolonifera L. X X
Alisma plantago-aquatica. X X
Galium palustre L. X X
Juncus articulatus L. X X
Juncus conglomeratus L. X X
Glyceria fluitans X X
Holcus lanatus X X
Lolium perenne X X
Mentha aquatica X X
Richesse spécifique 17 17
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 10 10 15 8 / 12
59. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
55
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Pelophylax sp. 12 / / 19 / /
Hyla arborea 5 4 / 6 / /
Triturus cristatus 1 / / 1 / /
Lissotriton
helveticus
12 / / 9 / /
Bufo bufo 1 / / 1 / /
Bufo calamita / / / 6 / /
Richesse spécifique 6 7
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Anax imperator 1 / 1 /
Ceriagrion tenellum / / 2 /
Coenagrion puella 1 / 4 /
Enallagma cyathigerum / / 4 /
Ischnura elegans / / 15 /
Ischnura pumilio 3 / 2 /
Lestes virens / / 15 /
Libellula depressa 7 6 2 /
Libellula quadrimaculata 3 / 1 /
Orthetrum brunneum / / 1 /
Orthetrum cancellatum / / 1 /
Sympetrum striolatum 3 / 5 /
Richesse spécifique 6 12
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/LesGachaux/M1 0 17 15.2 7 12
Commentaires
Cette mare, créée en 2013, a été bien colonisée par la végétation pour cette première
année. En effet l’implantation lors des travaux de plusieurs espèces : la Salicaire
(Lythrum salicaria), la Glycérie flottante (Glyceria fluitans), le Plantain d’eau (Alisma
plantago-aquatica), l’Iris faux-acore (Iris pseudacorus), le Jonc diffus (Juncus effusus),
a favorisée cette colonisation. La superficie occupée par la végétation a légèrement
augmentée cette année.
Plusieurs espèces d’amphibiens ont été contactées, 7 espèces en tout. Lors de ce suivi,
une population de Crapaud calamite avait été repérée à proximité du site des Gachaux
au sien de l’emprise travaux de l’emprise. Cette espèce a été contactée sur la mare
cette année. Des modifications de la topographie de cette mare sont envisagées dans
le plan de gestion afin de la rendre plus favorable aux Crapauds calamites.
Pour les odonates, 12 espèces ont été recensées soit le double de l’année précédente
ce qui est très encourageant pour la colonisation. Il faut noter la présence d’Ischnura
pumilio qui est décrite comme vulnérable en Région Centre. Cette espèce pionnière
affectionne les pièces d’eau récentes et temporaires. Ces populations sont fortement
soumises à la fragmentation des corridors écologiques, l’ensemble de mares créées
aux Gachaux sera ainsi favorable au maintien de cette population d’intérêt patrimonial.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire.
60. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
56
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Documents de référence
Fiche_travaux_Mares_Gachaux_Acquisition
PG_Les Gachaux_V8
61. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
57
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.6.2. Résultats généraux – 37/LesGachaux/M2
Fiche – 37/LesGachaux/M2
Localisation
Observatoire photographique _ 2014
62. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
58
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Observatoire photographique _ 2015
Profil topographique de la mare
63. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
59
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
Cartographie des herbiers
10 m
10 m
0 cm
- 25 cm
- 50 cm
- 70 cm
- 100 cm
64. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
60
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Verbena officinalis L. X X
Juncus effusus L. X X
Juncus bulbosus L. X X
Lythrum salicaria L. X X
Iris pseudocorus L. X X
Plantago major L. X /
Agrostis stolonifera L. X X
Alisma plantago-aquatica. X X
Galium palustre L. X X
Juncus articulatus L. X X
Juncus conglomeratus L. X X
Glyceria fluitans X X
Holcus lanatus X X
Mentha aquatica X X
Richesse spécifique 14 13
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Lar
ve
Ponte
Rana dalmatina 7 5 13 7 20 8
Pelophylax sp. 9 / / 15 / /
Hyla arborea 3 / / 5 / /
Lissotriton
helveticus
14 / / 12 / /
Triturus cristatus / / / 3 / /
65. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
61
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Richesse spécifique 4 5
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Anax imperator 1 / 1 /
Ceriagrion tenellum / / 2 /
Coenagrion puella 1 / 4 /
Enallagma
cyathigerum
/ / 4 /
Ischnura elegans / / 15 /
Ischnura pumilio 3 / 2 /
Lestes virens 15 /
Libellula depressa 7 6 2 /
Libellula
quadrimaculata
3 / 1 /
Orthetrum brunneum / / 1 /
Orthetrum
cancellatum
/ / 1 /
Sympetrum
striolatum
/ / 5 /
Richesse spécifique 6 12
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi
S
Odonates
37/LesGachaux/M2 0 13 21.02 4 12
Commentaires
Cette mare, créée en 2013, a été bien colonisée par la végétation pour cette première
année. En effet l’implantation lors des travaux de plusieurs espèces : la Salicaire
(Lythrum salicaria), la Glycérie flottante (Glyceria fluitans), le Plantain d’eau (Alisma
plantago-aquatica), l’Iris faux-acore (Iris pseudacorus), le Jonc diffus (Juncus effusus),
a favorisée cette colonisation.
Plusieurs espèces d’amphibiens ont été contactées, 5 espèces en tout cette année dont
le Triton crêté ce qui est un bon indicateur de la végétalisation de la mare. Lors de ce
suivi, une population de Crapaud calamite avait été repérée à proximité du site des
Gachaux au sien de l’emprise travaux de l’emprise. Des modifications de la
topographie de cette mare sont envisagées dans le plan de gestion afin de la rendre
plus favorable aux Crapauds calamites.
Pour les odonates, 12 espèces ont été recensées soit le double de l’année précédente
ce qui est très encourageant pour la colonisation. Il faut noter la présence d’Ischnura
pumilio qui est décrite comme vulnérable en Région Centre. Cette espèce pionnière
affectionne les pièces d’eau récentes et temporaires. Ces populations sont fortement
soumises à la fragmentation des corridors écologiques, l’ensemble de mares créées
aux Gachaux sera ainsi favorable au maintien de cette population d’intérêt patrimonial.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire.
Documents de référence
Fiche_travaux_Mares_Gachaux_Acquisition
PG_Les Gachaux_V8
66. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
62
SEPANT – LGV SEA Février 2016
67. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
63
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.7. Le Réveillon
Le site se situe au sein de la petite région agricole de Sainte – Maure, il
s’agit d’un ensemble de parcelles incluses dans la vallée alluviale du cours
d’eau le Réveillon.
Ce secteur hydromorphe a permis la mise en place de plusieurs mares
créées en 2014 à partir de deux bassins et d’une ancienne dérivation du
Réveillon.
Vues du site du Réveillon
68. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
64
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.7.1. Résultats généraux – 37/Réveillon/M1
Fiche – 37/Réveillon/M1
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
69. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
65
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Asséchement /
Ombre projetée (en %) /
Cartographie des habitats environnants
70. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
66
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
71. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
67
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Verbena officinalis L. X
Juncus effusus L. X
Juncus bulbosus L. X
Lythrum salicaria L. X
Iris pseudocorus L. X
Epilobium tetragonum X
Carex flacca Schreb X
Plantago major L. X
Agrostis stolonifera L. X
Alisma plantago-aquatica. X
Galium palustre L. X
Juncus articulatus L. X
Juncus conglomeratus L. X
Glyceria fluitans X
Holcus lanatus X
Lolium perenne X
Mentha aquatica X
Richesse spécifique 17
Suivi des amphibiens
Contours mare
72. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
68
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 25 30 9
Pelophylax sp. 55 / /
Hyla arborea 1 / /
Pelodytes punctatus 1 / /
Lissotriton
helveticus
3 / /
Richesse spécifique 5
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Anax imperator 4 /
Anax parthenope 1 /
Calopteryx splendens 6 /
Ceriagrion tenellum 2 /
Coenagrion mercuriale 4 /
Coenagrion puella 40 /
Coenagrion scitulum 20 /
Crocothemis erythraea 18 /
Enallagma cyathigerum 4 /
Erythromma lindenii 30 /
Erythromma viridulum 20 /
Gomphus pulchellus 4 /
Ischnura elegans 50 /
Libellula depressa 12 /
Libellula quadrimaculata 6 /
Orthetrum albistylum 10 /
Orthetrum brunneum 6 /
Orthetrum cancellatum 10 /
Orthetrum coerulescens 3 /
Platycnemis pennipes 15 /
Sympetrum fonscolombii 7 /
Sympetrum sanguineum 5 /
Sympetrum striolatum 50 /
Richesse spécifique 23
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/Réveillon/M1 0 17 15.2 5 23
Commentaires
Cette mare est très particulière car elle correspond à l’ancienne dérivation, pendant les
travaux, du cours d’eau Le Réveillon. Elle a été conservée et seuls les bords nord ont
été retravaillés afin de rendre les berges favorables aux amphibiens. Les bords sud
n’ayant pas été reprofilés une végétation assez importante dominée par l’Iris a pu se
développer. Cet habitat a permis de faciliter la reproduction des amphibiens, la
richesse spécifique est de 5 ce qui est bien pour une première année. Néanmoins il
faut noter qu’étant une dérivation de cours d’eau de nombreux alevins et poissons ont
73. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
69
SEPANT – LGV SEA Février 2016
été observés. La mare n’étant pas en assec l’été, ces individus vont perdurer et
risquent d’avoir un impact négatif sur les populations d’amphibiens (impacts sur les
pontes, consommation de larves et têtards). La proposition d’une pêche intégrale de
celle-ci sera donc à étudier lors de la rédaction du plan de gestion du site. La richesse
spécifique en odonates est très importante, en effet 23 espèces ont été recensées. Ce
nombre très impressionnant pour une première année est lié au fait que la dérivation
est existante depuis plusieurs années et que celle-ci est adjacente au cours d’eau. Le
cortège présente ainsi des espèces liées aux milieux stagnants ainsi que des espèces
liées aux milieux alluviaux. Il faut noter la présence de l’Agrion de Mercure
(Coenagrion mercuriale), espèce protégée à l’échelle nationale. La mauvaise gestion de
ses habitats alluviaux, surtout en milieux agricoles semble être la cause première des
impacts néfastes sur cette espèce.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire. Le plan de gestion de ce site sera élaboré en 2016.
Documents de référence
/
74. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
70
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.7.2. Résultats généraux – 37/Réveillon/M2
Fiche – 37/Réveillon/M2
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
75. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
71
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Asséchement /
Ombre projetée (en %) /
Cartographie des habitats environnants
76. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
72
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbiers en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Richesse spécifique
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 2 / /
Pelophylax sp. 25 / /
Hyla arborea 2 / /
Richesse spécifique 3
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Anax imperator 2 /
Calopteryx splendens 1 /
Ceriagrion tenellum 3 /
Coenagrion mercuriale 1 /
Coenagrion puella 6 /
Erythromma lindenii 3 /
Gomphus pulchellus 5 /
Ischnura elegans 30 /
Libellula depressa 3 /
77. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
73
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Libellula quadrimaculata 1 /
Orthetrum albistylum 4 /
Orthetrum brunneum 2 /
Orthetrum cancellatum 1 /
Platycnemis pennipes 1 /
Sympetrum sanguineum 1 /
Sympetrum striolatum 2 /
Richesse spécifique 16
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/Réveillon/M2 0 0 0 3 16
Commentaires
Cette mare correspond un ancien bassin de rétention qui a été conservé et reprofilé
afin d’être favorable aux amphibiens. Aucune végétation ne s’est développée pour le
moment sur cette mare, ce qui peut s’expliquer par les travaux qui ont été effectués
récemment. La richesse spécifique est de 3 ce qui est un peu faible pour une première
année. De nombreux alevins et poissons ont été observés. La mare n’étant pas en
assec l’été, ces individus vont perdurer et risquent d’avoir un impact négatif sur les
populations d’amphibiens (impacts sur les pontes, consommation de larves et têtards).
La proposition d’une pêche intégrale de celle-ci sera donc à étudier lors de la rédaction
du plan de gestion du site. La richesse spécifique en odonates est très importante, en
effet 16 espèces ont été recensées. Ce nombre très impressionnant pour une
première année est lié au fait que le bassin est existant depuis plusieurs années et que
celui-ci est adjacent au cours d’eau. Le cortège présente ainsi des espèces liées aux
milieux stagnants ainsi que des espèces liées aux milieux alluviaux. Il faut noter la
présence de l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), espèce protégée à l’échelle
nationale. La mauvaise gestion de ses habitats alluviaux, surtout en milieux agricoles
semble être la cause première des impacts néfastes sur cette espèce.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire. Le plan de gestion de ce site sera élaboré en 2016.
Documents de référence
/
78. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
74
SEPANT – LGV SEA Février 2016
2.7.3. Résultats généraux – 37/Réveillon/M3
Fiche – 37/Réveillon/M3
Localisation
Observatoire photographique _ 2015
79. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
75
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Profil topographique de la mare
Autres indicateurs
Indicateurs Année 1 (2014) Année 2 (2015) Année 3
Asséchement / /
Ombre projetée (en %) / /
Cartographie des habitats environnants
80. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
76
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Cartographie des herbiers
Absence d’herbiers en 2015
Liste des espèces végétales
Noms scientifiques Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Richesse spécifique
Suivi des amphibiens
Noms
scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Effectif
maximum
(adulte)
Larve Ponte
Rana dalmatina 4 / /
Pelophylax sp. 15 / /
Lissotriton
helveticus
1 / /
Richesse spécifique 3
Suivis des odonates
Noms scientifiques
Année 1 (2015) Année 2 Année 3
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximum
Exuvies
Effectif
maximu
m
Exuvies
Anax imperator 3 /
Anax parthenope 1 /
Calopteryx splendens 2 /
Ceriagrion tenellum 6 /
Coenagrion mercuriale 2 /
81. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
77
SEPANT – LGV SEA Février 2016
Coenagrion puella 7 /
Coenagrion scitulum 10 /
Crocothemis erythraea 6 /
Erythromma lindenii 1 /
Erythromma viridulum 1 /
Gomphus pulchellus 2 /
Ischnura elegans 25 /
Libellula depressa 5 /
Libellula quadrimaculata 2 /
Orthetrum albistylum 4 6
Orthetrum brunneum 3 /
Orthetrum cancellatum 3 /
Platycnemis pennipes 1 /
Sympetrum striolatum 4 /
Richesse spécifique 19
Synthèse des indicateurs de suivi
CODE % Ombre S flore V(m²) S amphi S Odonates
37/Réveillon/M3 0 17 15.2 3 19
Commentaires
Cette mare correspond un ancien bassin de rétention qui a été conservé et reprofilé
afin d’être favorable aux amphibiens. Aucune végétation ne s’est développée pour le
moment sur cette mare, ce qui peut s’expliquer par les travaux qui ont été effectués
récemment. La richesse spécifique est de 3 ce qui est un peu faible pour une première
année. De nombreux alevins et poissons ont été observés. La mare n’étant pas en
assec l’été, ces individus vont perdurer et risquent d’avoir un impact négatif sur les
populations d’amphibiens (impacts sur les pontes, consommation de larves et têtards).
La proposition d’une pêche intégrale de celle-ci sera donc à étudier lors de la rédaction
du plan de gestion du site. La richesse spécifique en odonates est très importante, en
effet 19 espèces ont été recensées. Ce nombre très impressionnant pour une
première année est lié au fait que le bassin est existant depuis plusieurs années et que
celui-ci est adjacent au cours d’eau. Le cortège présente ainsi des espèces liées aux
milieux stagnants ainsi que des espèces liées aux milieux alluviaux. Il faut noter la
présence de l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), espèce protégée à l’échelle
nationale. La mauvaise gestion de ses habitats alluviaux, surtout en milieux agricoles
semble être la cause première des impacts néfastes sur cette espèce.
Gestion_MCE
Cette mare se situe au sein d’un site de compensation en acquisition dont la gestion
sera assurée par le Conservatoire des Espaces Naturels de la région Centre Val de
Loire. Le plan de gestion de ce site sera élaboré en 2016.
Documents de référence
/
82. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
78
SEPANT – LGV SEA Février 2016
3.CONCLUSION ET PERSPECTIVES POUR 2016
Pour cette deuxième année de suivi, la fonctionnalité des mares semble
perdurer. En effet toutes les mares sont en eaux et, à des stades
différents, commencent à être colonisées par des espèces faunistiques. On
notera, cette année, une augmentation importante de la richesse
spécifique en odonates au sein des mares. Les odonates ont, en effet, la
capacité de disperser sur plusieurs centaines de mètres voir kilomètres.
Ainsi leur colonisation est plus rapide surtout si la mare est attractive. On
peut aussi noter cette année, la présence d’espèces à fort intérêt
patrimonial comme l’Agrion de Mercure. Pour les amphibiens, la richesse
spécifique apparait stable ou en augmentation ce qui nous montrent qu’il
n’y a pas eu de perturbation de la colonisation.
On peut aussi remarquer que les conditions physico-chimiques des mares
ainsi que les aménagements faits lors des créations semblent jouer un
rôle sur la colonisation de celles-ci. En effet les mares les plus rapidement
colonisées par les végétaux sont celles qui ont été plantées. Cet élément
pourrait avoir un impact sur la colonisation par les amphibiens et les
odonates, en ralentissant celle-ci. La majorité de ces mares sont intégrées
dans des mesures compensatoires environnementales par voie de
conventionnement ou d’acquisition. La gestion des milieux environnants
est aussi très importante pour la colonisation des mares car ils rendent les
mares plus attractives aux espèces faunistiques et ils deviennent des
corridors écologiques fonctionnels. Les amphibiens se déplaçant au sol
sont particulièrement sensibles au bon état de conservation des habitats
adjacent à la mare.
Les suivis des années à venir permettront aussi d’identifier les variations
des indicateurs suivant les conditions météorologiques.
Afin de vérifier la fonctionnalité de ces milieux et de suivre leur
colonisation par les populations d’amphibiens et d’odonates, il semble
important de suivre ces mares surtout dans les premières années.
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4.ANNEXES
Protocole du suivi des mares de substitution et de compensation
D1 SUIVI DES MARES DE SUBSITUTION ET DE COMPENSATION
Suivi des mesures compensatoires
1-FINALITE
Taxon(s)
concerné(s)
Flore, amphibiens, odonates
Contexte
réglementaire
Ce suivi s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des
24 février et 21 décembre 2012 :
"Un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la
construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux
devra être réalisé pendant la durée de la concession."
"Les protocoles de suivi pour les mesures de compensation [...][seront] fondés
notamment sur des indicateurs biologiques [...]."
Objectif(s)
Evaluer la portée des actions de création de mares sur les populations
d'amphibiens, d'odonates et sur les cortèges floristiques
Suivre la vitesse de colonisation par la faune et la flore des mares créées et
éventuellement proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement
Hypothèse(s)
Les mares crées sont fonctionnelles.
Les mares seront favorables à l'accueil des espèces visées.
Indicateurs de
suivi
Nombre de mares créées et suivies ;
Nombres d'espèces d'amphibiens et d'odonates ;
Evolution des effectifs ; évolution du cortège floristique ;
Surface colonisée par les habitats.
Zone d’étude Toute la ligne
2-MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Maîtrise d'ouvrage LISEA
Opérateur(s)
Vienne Nature/ DSNE/ Charente Nature/ Nature Environnement 17/ SEPANT/
CEN Centre/ CEN Aquitaine
Partenaires CEN Poitou-Charentes
Synergies et mise
en réseau d'action
/
3-MODALITES OPERATIONNELLES
3.1. Protocole
3.1.1. Description des mares
Un code est affecté pour chaque mare : département/ commune/M N° de la mare (exemple :
86/Marcay/M1).
Repérage des mares
84. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
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SEPANT – LGV SEA Février 2016
Lors de la première année de suivi, il est prévu d’effectuer un repérage des mares de jour en
janvier. On profitera également de ce passage pour vérifier la présence de la Grenouille rousse qui
en Poitou-Charentes se reproduit à cette période.
Description de l’environnement de la mare
De manière à connaitre et suivre l’évolution de l’environnement proche de la mare, une description
des entités paysagères situées dans un rayon de 150 m autour de la mare sera réalisée. Cette
description est réalisée lors de l’inventaire floristique en juin et sera mise à jour chaque année.
Ce descriptif sera complété à partir des orthophotoplans et retranscrit sous SIG.
Référentiel des unités paysagères :
Boisements Ruisseau (< 3m de largeur)
Route
nationale/Autoroute
Landes Rivière (3m < largeur < 10m) Route départementale
Pelouses sèches Fleuve / rivière large (> 10m) Route communale
Tourbière
Fossé inondé (< 2m de
largeur)
Chemin
Roselière Prairies Voie ferrée
Zone humide Friches/jachères LGV
Haies Grandes cultures Autre : ……
Mares
Vergers / vignes / cultures
maraîchères
Etangs Jardin
Réservoir (berges non
naturelles)
Zone urbaine résidentielle
Carrières Zone urbaine industrielle
Description morphologique
Lors de la première année de suivi, un plan précis de la mare sera réalisé, ce qui permettra de :
- connaitre précisément sa surface,
- définir son contour (forme),
- pouvoir localiser les herbiers aquatiques (habitats naturels).
Pour cela, la méthode est la suivante : choisir deux points fixes représentant les points A et B (que
l’on localise également au GPS) à partir desquels on réalise une triangulation sur des points localisés
au bord de la mare (Fig. 1). Ceci permet de connaître précisément les dimensions de la mare et
d’en dessiner le contour (Fig. 2). On mesure également la distance entre les points A et B.
Figure 1 : Mesure des dimensions de la mare. (D’après
BORREMANS Y. et al, 1997)
Figure 2 : Dessin du contour de la mare. (D’après
BORREMANS Y. et al, 1997)
Les mesures sont reportées dans le tableau (ci-dessous) de la fiche de terrain. Plus la mare sera
sinueuse et plus les mesures seront nombreuses. Le plan de la mare est ensuite reporté sous
SIG. Ces mesures pourront également être réalisées à l’aide de GPS par les structures ayant du
85. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
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SEPANT – LGV SEA Février 2016
matériel suffisamment précis.
Plan de la mare :
N° du point 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Distance au
point A (m)
Distance au
point B (m)
Distance (A-B) :
Parallèlement à la réalisation du plan de la mare, un profil en long sera également fait sur la largeur
la plus caractéristique, ce qui pourra permettre :
- d’expliquer la répartition de la végétation,
- de vérifier et mesurer les zones profondes de la mare.
Deux mesures seront prises : la hauteur d’eau au moment de la visite mais également la hauteur
plein bord de la mare. Ces mesures seront réalisées à l’aide d’une canne à pêche munie d’un mètre
ruban plombé.
Profil en travers de la mare : Transect
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Distance (m)
Hauteur plein bord
(m)
Hauteur d'eau (m)
Pour des raisons pratiques, ces mesures se font plus facilement à 2 personnes. Il est proposé de les
réaliser en juin lors du premier passage odonate qui peut être couplé à l’inventaire botanique. Ces
inventaires sont généralement réalisés par 2 personnes différentes.
3.1.2. Suivi de la flore et des habitats naturels
Un relevé botanique et une caractérisation des habitats naturels seront réalisés chaque année au
mois de juin. Chaque habitat sera cartographie de manière schématique sur le plan de la mare. Cela
permettra de suivre l’évolution des surfaces occupées par chaque habitat (ou mosaïque d’habitats)
au sein de la mare.
La première année de suivi, l’inventaire floristique et la description morphologique de la mare se
feront le même jour.
Le suivi de la flore et des habitats visent plusieurs objectifs :
- Suivre l’évolution de la colonisation floristique (diversité spécifique),
- Suivre l’évolution de la répartition des habitats naturels (herbiers aquatiques).
Pour cela, la méthode consiste à effectuer des relevés floristiques. Une cartographie schématique
des herbiers aquatiques sera également réalisée. Ce suivi nécessite 1 passage par an en juin.
3.1.3. Observatoire photographique
Chaque année une photographie de la mare sera réalisée lors de l’inventaire floristique. Le point de
vue sera répertorié sur le plan de la mare. Cela permettra un suivi visuel de l’évolution de la mare.
86. Bilan 2015 - Suivi de la colonisation des mares de substitution et de compensation
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3.1.4. Suivi des populations d’amphibiens
Objectifs
Suivre l’évolution de la diversité spécifique dans les mares créées.
Méthode
Recherche nocturne des amphibiens,
Écoute des chants (anoures),
Les visites seront réalisées hors pleine lune (+/- 3 jours), sans pluie, avec un vent faible et à une
température supérieure à 10°C,
Les prospections commencent 20 min après le coucher du soleil (heure légale).
Protocole lors de chaque passage (inventaire nocturne) :
Point d’écoute de 5’ au bord de la mare (noter heure début) en arrivant sur le site (lampe éteinte),
Comptage visuel exhaustif à l’aide d’une lampe des individus en parcourant la totalité de la berge
(20’). Un deuxième tour de la mare pourra être effectué rapidement. Dans ce cas seul seront notés
les observations et nombres d’espèces non observé lors du premier passage.
Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards
repérés à vue, permettant leur détermination spécifique. Il s’agit de captures opportunistes qui
amèneront une information sur l’identification d’espèces (ex : Triton de Blasius). Les individus
capturés seront relâchés sur place après détermination.
Les captures nécessitent d’avoir une autorisation préfectorale (tous les amphibiens sont protégés).
Pour le matériel utilisé pour la capture on appliquera le protocole d’hygiène pour limiter la
dissémination de la Chytridiomycose lors d’interventions sur le terrain préconisé par la Société
Herpétologique de France (Bull. Soc. Herp. Fr. (2010) 134 : 47-50).
Lors de chaque passage, il sera noté :
- Le nombre de mâle chanteur (anoures),
- Le nombre d’individu de chaque espèce (avec distinction des mâles et des femelles pour
les urodèles),
- Le nombre de ponte pour chaque espèce,
- Le nombre de larves pour la salamandre tachetée,
- La présence de larves pour chaque espèce.
Hormis pour la Salamandre tachetée, les larves ne seront pas comptabilisées. On notera seulement
leur présence (diversité spécifique).
Périodicité
Trois passages annuels seront réalisés sur chaque mare :
- Passage 1 : février
- Passage 2 : mars
- Passage 3 : avril/mai
En fonction de la phénologie de certaines espèces, ce calendrier pourra être légèrement modifié.
Par exemple, en Poitou-Charentes, la Grenouille rousse se reproduit en janvier. Sur les secteurs
ayant une problématique Grenouille rousse, le premier passage initialement prévu en février sera
avancé à janvier (sauf en année 1 on l’on profite du passage de repérage pour vérifier la présence
de l’espèce).
3.1.5. Suivi des populations d’odonates
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Objectifs
Suivre l’évolution de la diversité spécifique dans les mares créées.
Méthode
Recherche des odonates et identification des imagos.
Recherche et récolte des exuvies.
Les visites seront réalisées lors de conditions climatiques favorables à l’observation des odonates.
Protocole lors de chaque passage :
Parcourir la berge (30’) et noter la présence des espèces ainsi que leur comportement (ponte,
accouplement, immature, etc.).
Recherche et récolte des exuvies sur la moitié du linéaire de la berge de la mare. Les exuvies
seront déterminées en laboratoire.
Lors de chaque passage, il sera noté :
- Le nombre d’individu par stade (classe d’abondance),
- Le comportement.
Périodicité
Trois passages annuels seront réalisés sur chaque mare :
- Passage 1 : juin
- Passage 2 : juillet
- Passage 3 : août
3.1.6. Autres observations
Lors des 3 passages de l’inventaire des odonates, l’observateur prendra le temps de noter les autres
groupes et taxons observées dans la mare. L’objectif est de mesurer la vitesse de colonisation de la
mare par les autres groupes faunistiques, mais également de noter si des espèces indésirables
s’installaient.
3.2. Plan d’échantillonnage
Toutes les mares créées devront être suivies.
3.3. Calendrier d’intervention annuel
J F M A M J J A S O N D
Repérage site X
Description
environnement
passa
ge 1
Description
morphologique
passa
ge 1
Observatoire
photographique
passa
ge 1
Flore et
habitats
passa
ge 1
Amphibiens X
pass
age
1
pass
age
2
passage 3
Odonates passa passa passa
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SEPANT – LGV SEA Février 2016
ge 1 ge 2 ge 3
3.4. Fréquence et durée du suivi
Tous les ans pendant 3 ans (soit 2014, 2015, 2016 pour les mares crées en 2012, 2013 et hiver 2014)
puis tous les 5 ans sur la durée de la concession.
3.5. Droits et procédures administratives
Même si les captures ne seront pas nécessaires, des autorisations de capture pour les Amphibiens et
les Odonates pourront être envisagées.
3.6. Evaluation du temps
Pour 1 lot de 5 mares : Flore 1,5j + Amphibiens 3j+ Odonates 3j + bilan 1j = 8,5j/an pour 5 mares
Pour 1 mare : Flore 0,5j + Amphibiens 1,5j + Odonates 1,5j + bilan 1j = 4,5j/an
0,5 jour supplémentaire pour 5 mares la première année pour repérage