Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts. Suivi de l'année 2015
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
La brochure sur la RENOVATION DES PRAIRIES est le fruit d'une collaboration entre Fourrages Mieux et ses partenaires. Elle est publiée dans la collection des Livrets de l'Agriculture aux éditions du SPW. Elle a été rédigée par Jérôme Widar, Sébastien Crémer, David Knoden et Pierre Luxen.
L’accès aux ressources pastorales constitue un enjeu clé au Sénégal, dans un contexte de mutations profondes des dynamiques actuelles d’occupation et de mise en valeur de l’espace. La situation est caractérisée notamment par : (i) le déficit croissant de res-sources fourragères découlant de la variabilité et du changement climatique, avec pour conséquence l'amplification des flux de transhumance des troupeaux du Ferlo qui se rendent jusque dans la région de Kédougou ; (ii) la fragilisation des droits fonciers des pasteurs, dans un contexte où la notion de "mise en valeur", critère déterminant pour accéder à la terre, fait l'objet d'une interprétation restrictive par les conseils ruraux ; (iii) la multiplication des entraves à la mobilité pastorale, avec l'avancée du front agricole dans les réserves sylvo-pastorales, l'occupation des cou-loirs de passage et des axes de transhumance (en particulier aux environs des aménagements hydroagricoles), la colonisation agricole des bas-fonds, etc. ; (iv) l'impulsion d'un processus d'intensification et de modernisation de l'élevage dont la finalité est d'amener les pasteurs à modifier radicalement leur système d'élevage ; (v) l'inexistence d'un dispositif d'organisation de transhumance qui génère des impacts négatifs sur certains écosystèmes fragiles ; (vi) le changement d'usage des terres consécutif à l’urbanisation accélérée, surtout dans le bassin arachidier et le dé-classement des aires protégées au profit de l’agriculture ; ainsi que (vii) le faible niveau de structuration des communautés pastorales, ce qui limite les discussions avec l'Etat sur des mesures précises concernant les filières animales.
Note élevage burkina Faso. Projet galo : Le Burkina Faso est au carrefour des enjeux liés au pastoralisme et à l’agropastoralisme, avec le se-cond cheptel de bovins derrière le Mali, et des effectifs en augmenta-tion constante (il est passé de 3 à 8 millions de têtes entre 1961 et 2009). Le bétail représente aussi le troisième poste d’exportation du Burkina Faso, après l’or et le coton. Fort de ses performances, qui reposent pour la grande majorité sur des systèmes extensifs fondés sur la mobilité, le pays est engagé dans différentes politiques d’ap-pui au secteur de l’élevage, mais qui restent à renforcer et consoli-der. En effet, malgré son impor-tance socio-économique, la part des investissements alloués au sous-secteur de l’élevage demeure insuffisante au regard de son im-portance (2 à 11 % des investissements dédiés au secteur primaire, soit à peine 2% de la richesse to-tale qu’il génère). Les défis sont pourtant majeurs.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Séminaire CASDAR INDIBIO, 26 novembre 2014
Biodiversité ordinaire et production agricole
Enjeux sur le plan international et national
Sylvain PLANTUREUX (UL-INRA) et Bertrand DUMONT (INRA)
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
La brochure sur la RENOVATION DES PRAIRIES est le fruit d'une collaboration entre Fourrages Mieux et ses partenaires. Elle est publiée dans la collection des Livrets de l'Agriculture aux éditions du SPW. Elle a été rédigée par Jérôme Widar, Sébastien Crémer, David Knoden et Pierre Luxen.
L’accès aux ressources pastorales constitue un enjeu clé au Sénégal, dans un contexte de mutations profondes des dynamiques actuelles d’occupation et de mise en valeur de l’espace. La situation est caractérisée notamment par : (i) le déficit croissant de res-sources fourragères découlant de la variabilité et du changement climatique, avec pour conséquence l'amplification des flux de transhumance des troupeaux du Ferlo qui se rendent jusque dans la région de Kédougou ; (ii) la fragilisation des droits fonciers des pasteurs, dans un contexte où la notion de "mise en valeur", critère déterminant pour accéder à la terre, fait l'objet d'une interprétation restrictive par les conseils ruraux ; (iii) la multiplication des entraves à la mobilité pastorale, avec l'avancée du front agricole dans les réserves sylvo-pastorales, l'occupation des cou-loirs de passage et des axes de transhumance (en particulier aux environs des aménagements hydroagricoles), la colonisation agricole des bas-fonds, etc. ; (iv) l'impulsion d'un processus d'intensification et de modernisation de l'élevage dont la finalité est d'amener les pasteurs à modifier radicalement leur système d'élevage ; (v) l'inexistence d'un dispositif d'organisation de transhumance qui génère des impacts négatifs sur certains écosystèmes fragiles ; (vi) le changement d'usage des terres consécutif à l’urbanisation accélérée, surtout dans le bassin arachidier et le dé-classement des aires protégées au profit de l’agriculture ; ainsi que (vii) le faible niveau de structuration des communautés pastorales, ce qui limite les discussions avec l'Etat sur des mesures précises concernant les filières animales.
Note élevage burkina Faso. Projet galo : Le Burkina Faso est au carrefour des enjeux liés au pastoralisme et à l’agropastoralisme, avec le se-cond cheptel de bovins derrière le Mali, et des effectifs en augmenta-tion constante (il est passé de 3 à 8 millions de têtes entre 1961 et 2009). Le bétail représente aussi le troisième poste d’exportation du Burkina Faso, après l’or et le coton. Fort de ses performances, qui reposent pour la grande majorité sur des systèmes extensifs fondés sur la mobilité, le pays est engagé dans différentes politiques d’ap-pui au secteur de l’élevage, mais qui restent à renforcer et consoli-der. En effet, malgré son impor-tance socio-économique, la part des investissements alloués au sous-secteur de l’élevage demeure insuffisante au regard de son im-portance (2 à 11 % des investissements dédiés au secteur primaire, soit à peine 2% de la richesse to-tale qu’il génère). Les défis sont pourtant majeurs.
La fritillaire pintade (fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV SEA, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d'accueil, ce dans l'urgence. L'évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d'impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l'indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d'accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l'échelle de la ligne.
Ce rapport concerne le site de transfert de Saint-Maure de Touraine (37)
Séminaire CASDAR INDIBIO, 26 novembre 2014
Biodiversité ordinaire et production agricole
Enjeux sur le plan international et national
Sylvain PLANTUREUX (UL-INRA) et Bertrand DUMONT (INRA)
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce document présente une dizaine d'espèces protégées, emblématiques des mesures prises sur le projet de la LGV SEA Tours-Bordeaux : la gesse des marais, la chouette chevêche, l'écureuil roux, la bacchante, la fritillaire pintade, la grande mulette, l'outarde canepetière, la renoncule à feuilles d'ophioglosse, la rainette méridionale, la céphalanthère à longues feuilles, la salamandre tachetée, l'ail rose.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne
conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole
soumis pour approbation au Conservatoire botanique national sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en
septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone
d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des
pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées
immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont
édictées.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée,
l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a donc été proposé, à
LISEA, d’alléger le dispositif pour être en capacité de suivre des éléments mesurables et comparables
d’une année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la
construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet
d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine en 2014 et 2015.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum) sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire botanique national sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée, l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a donc été proposé, à LISEA, d’alléger le dispositif pour être en capacité de suivre des éléments mesurables et comparables d’une année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2016.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Dans le cadre de l'animation du réseau des acteurs des démarches alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, PQN-A a organisé un cycle de rencontres. Les 2e rencontres de ce cycle étaient dédiées aux questions de préservation du foncier, d'installation et de transmission en agriculture
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Suivi Mulette sur la Vienne - 2013 - Biotope LISEA
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2013.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le projet de construction de la Ligne à Grande Vitesse SEA entre Tours et Bordeaux a fait l’objet d’un dossier de demande de dérogation exceptionnelle de destruction et/ou de déplacement des individus d’espèces animales et végétales protégées (CNPN) situées dans l’emprise projet. Cette demande de dérogation au titre du code de l’environnement se traduit par un arrêté inter-préfectoral datant du 24 février 2012. Celui-ci précise notamment les dispositions à prendre pour la transplantation d’une espèce végétale située dans les emprises du projet, l’Ail rose (Allium roseum). Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux. Ce document présente l’ensemble des données récoltées dans le cadre de la mise en œuvre des suivis sur la parcelle d’accueil des individus d’Ail rose déplacés lors des opérations de transplantation effectuées entre le 1er octobre 2012 et 5 octobre 2012.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail rose sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce document présente une dizaine d'espèces protégées, emblématiques des mesures prises sur le projet de la LGV SEA Tours-Bordeaux : la gesse des marais, la chouette chevêche, l'écureuil roux, la bacchante, la fritillaire pintade, la grande mulette, l'outarde canepetière, la renoncule à feuilles d'ophioglosse, la rainette méridionale, la céphalanthère à longues feuilles, la salamandre tachetée, l'ail rose.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2014 - OGE LISEA
Une étude sur les enjeux de jumelage d’infrastructures a été réalisée par le Bureau d’Etudes Office de Génie Ecologique (OGE). Ce travail présente les enjeux identifiés en phase travaux. Une seconde étude est programmée après la mise en service afin de constater si les enjeux se révèlent confirmer et en tirer les retours d’expérience nécessaires.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne
conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole
soumis pour approbation au Conservatoire botanique national sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction
régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en
septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone
d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des
pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées
immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont
édictées.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée,
l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a donc été proposé, à
LISEA, d’alléger le dispositif pour être en capacité de suivre des éléments mesurables et comparables
d’une année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la
construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet
d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine en 2014 et 2015.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum) sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire botanique national sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée, l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a donc été proposé, à LISEA, d’alléger le dispositif pour être en capacité de suivre des éléments mesurables et comparables d’une année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2016.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Dans le cadre de l'animation du réseau des acteurs des démarches alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, PQN-A a organisé un cycle de rencontres. Les 2e rencontres de ce cycle étaient dédiées aux questions de préservation du foncier, d'installation et de transmission en agriculture
Suivi Occupation du sol - 2016 - CEREMA & université de Franche comtéLISEA
Le CEREMA Sud-Ouest et l’Université de Besançon (UMR CNRS 6049 ThéMA) ont été sollicités par LISEA, pour élaborer le volet foncier de l’observatoire environnemental de la LGV Tours-Bordeaux. Ce volet vise, à l’échelle du projet, à évaluer les impacts de la LGV sur l’occupation du sol, à partir d’une sélection de 9 sites répartis sur l’ensemble de la ligne. Dans cette perspective, le volet foncier de l’observatoire a pour ambition de qualifier, quantifier et interpréter les changements d’occupation du sol des espaces urbanisés, des zones agricoles et des milieux naturels et forestiers. De manière plus large, l’observatoire environnemental vise à améliorer la connaissance et les pratiques et à assurer un retour d’expérience pour les projets d’infrastructures ultérieurs
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Lors de la construction de la LGV SEA, la destruction de mares a causé des impacts sur les différentes espèces liées à cet habitat notamment les odonates et les amphibiens. En effet, ces groupes taxonomiques ont la particularité d'avoir une partie de leur cycle biologique totalement inféodé aux mares.
Afin de compenser ces impacts, des mares ont été créées ou restaurées visant en priorité les zones où des mares ont été détruites. Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
Étude sur le traitement des matières de toilettes sèches par compostage - AdemeBuild Green
Certains déchets associés à un procédé d'assainissement comme le compostage, qui garantit qualité et hygiénisation, peuvent être valorisés. C’est le cas des sous-produits de toilettes sèches. Il est de plus en plus fréquent que le grand public participe à la valorisation des déchets par le biais du tri sélectif, du recyclage, du compostage des déchets organiques, des déchets verts et plus nouvellement des excrétas.
Dans ce contexte, il manque aujourd'hui des connaissances sur l'impact de la gestion et du compostage des excrétas associés à de la matière carbonée. C’est pourquoi, la présente étude se propose d'améliorer les connaissances par le suivi in situ d'installation en cours d'exploitation.
L'objectif général de l'étude est d'« améliorer les pratiques domestiques relatives à la gestion des sous-produits de toilette sèche familiale à litière (TLB) sur le territoire français ». Pour cela, plusieurs objectifs spécifiques ont été défini, à savoir :
- développer la connaissance qualitative et quantitative des flux de sous-produits ;
- assurer le suivi in situ de dispositifs de compostage auto-construit représentatif des pratiques en France ;
- identifier les bonnes pratiques de gestion permettant d'obtenir des sous-produits assainis et valorisables ;
- produire des recommandations au grand public, aux SPANC et aux professionnels de l’assainissement sur la gestion des sous-produits de TLB.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d’accueil. L’évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d’impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l’indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d’accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l’échelle de la ligne.
Le rapport suivant rappelle les actions menées dans le cadre des mesures de réduction d’impact et des mesures compensatoires environnementales ainsi que le bilan du suivi de la transplantation.
"Guide de bonnes pratiques agronomiques et protocole de mise en place des ess...ExternalEvents
"Guide de bonnes pratiques agronomiques et
protocole de mise en place des essais de
démonstration pour la conduite technique du safran
dans la région de Taliouine-Taznakht-Maroc, 2009"
Similaire à Suivi Ail rose - 2015 - CEN Aquitaine (20)
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...
Suivi Ail rose - 2015 - CEN Aquitaine
1.
2. Pascal TARTARY
2015
TARTARY P. 2015. Suivi de la transplantation des pieds d’ail rose (Allium roseum) sur la commune de Cubzac-
les-Ponts dans le cadre de la LGV SEA - Année 2015 : Troisième année de suivi. CEN Aquitaine, LISEA. 16 p +
annexes.
CEN Aquitaine – Association Loi 1901, membre de la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels
3. Maitre d’Ouvrage
COSEA / LISEA
Rédaction
Structure : Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine
Antenne : Gironde
Présidente : Catherine MESAGER
Directeur : Hervé CODHANT
Responsable Scientifique et Technique : David SOULET
Chargée de secteur Gironde : Adeline DESTOMBES
Chargé de mission – Ecologue : David LESSIEUR
Chargé de mission – Ecologue : Pascal TARTARY
Personnel Poste Action Date
TARTARY P. Chargé de mission - Ecologue Rédaction initiale 28/05/2015
LESSIEUR D. Chargé de mission - Ecologue Relecture et correction 01/07/2015
DESTOMBES A. Chargée de secteur Gironde Validation intermédiaire 10/07/2015
TARTARY P. Chargé de mission - Ecologue Reprise après remarques de LISEA 07/10/2015
DESTOMBES A. Chargée de secteur Gironde Validation finale 07/10/2015
Crédits photographiques
P. TARTARY – CEN AQUITAINE (2015)
D. LESSIEUR – CEN AQUITAINE (2014)
Versions
Version Modifications entreprises Date Destinataires
V1 Version initiale -
V1 Envoi COSEA 13/07/2015
Thierry CHARLEMAGNE (LISEA)
Delphine QUINTARD (LISEA)
V2 Envoi COSEA 07/10/2015
Thierry CHARLEMAGNE (LISEA)
Delphine QUINTARD (LISEA)
4. 4
Table des matières
Introduction :........................................................................................................................................... 5
Résultats des suivis pour l’année 2015 ................................................................................................... 6
Description paysagère......................................................................................................................... 6
Caractérisation des habitats................................................................................................................ 8
Cartographie des habitats ................................................................................................................... 9
Décompte de l’ail rose....................................................................................................................... 10
Détourage du peuplement d’ail rose ................................................................................................ 14
Discussions ............................................................................................................................................ 16
Liste des annexes
Annexe 1 : Localisation.......................................................................................................................... 17
Annexe 2 : Rappel sur le protocole retenu pour la transplantation ..................................................... 18
Annexe 3 : Rappel sur les modalités de gestion retenues sur la parcelle transplantée........................ 19
Annexe 4 : Présentation des protocoles successifs retenus pour le suivi de la population transplantée
............................................................................................................................................................... 21
Annexe 5 : Fiche station ........................................................................................................................ 25
5. 5
Introduction :
Dans le cadre de la mise en œuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation
de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire
d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’ail
rose (Allium roseum) sur la parcelle de transplantation sur la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne
conformément aux arrêtés inter-préfectoraux du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole
soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique et à la DREAL Aquitaine
en septembre 2012. Celui-ci intègre également des éléments de description et de gestion de la zone
d’accueil ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des
pieds d’ail rose réalisée en 2012 et le maintien des populations situées immédiatement en marge de
l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement.
En l’absence du suivi de la parcelle riveraine (refus d’accès par le propriétaire) directement impactée,
l’ensemble de la méthodologie de septembre 2012 ne peut être appliqué. Il a dont été proposé, à
LISEA, d’alléger le dispositif pour réellement suivre des éléments mesurables et comparables d’une
année sur l’autre (Cf. Note de propositions de suivi des mesures environnementales liées à la
construction et l’exploitation de la LGV SEA Tours Bordeaux). Cette nouvelle méthodologie a fait l’objet
d’une réflexion conjointe entre le CEN Aquitaine et le CBNSA.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine en 2014.
6. 6
Résultats des suivis pour l’année 2015
L’ensemble des éléments de suivi a été mené le 05 mai 2015.
Description paysagère
Situation en 2015
La parcelle de transplantation se situe dans un contexte péri-urbain pavillonnaire, au contact de la
viticulture.
Eléments du
paysage
Surface
(en m²)
Proportion
Chemin
d'exploitation
3 254 6%
Fourrés 3 204 6%
Friche 7 422 13%
Jardins 16 823 30%
Praire
(parcelle
transplantée)
2 795 5%
Route 2 087 4%
Urbanisation 4 559 8%
Vignes 16 178 29%
Total 56322 100%
Tableau I : Proportion surfacique des
différents éléments paysagés dans une bande
de 100 m autour de la parcelle transplantée
Figure 1 : Cartographie des éléments paysagés dans une bande de 100 m autour
de la parcelle transplantée
Ainsi, dans le détail, l’environnement proche de la parcelle est dominé pour 2/5 par la viticulture et
l’urbanisation, puis par une friche (ancienne vigne) qui devrait être, à l’avenir, replantée en vigne et
par les jardins qui ceinturent ici les résidences pavillonnaires. Viennent ensuite, les chemins
d’exploitation, les fourrés et les routes.
7. 7
Figure 2 : Vue sur la zone pavillonnaire au Nord de la parcelle
Evolution temporelle
Entre 2014 et 2015, une seule
partie de terrain a changé
d’affectation, mais non des
moindres. Ainsi, une partie de la
friche située au Nord de la
parcelle est passée en constructif.
Elle a donc laissée place à un
lotissement en cours de
construction.
Ce changement engendre une
perte de 18% de la surface
potentielle de développement de
l’ail rose sur le secteur ; alors que
en conséquence, les surfaces
urbanisables ou à urbaniser ont presque doublé.
L’environnement immédiat de la parcelle ne devrait pas fondamentalement changer dans les
prochaines années. L’étalement urbain étant ici en limite des terrains agricoles et se situe
assez près de l’emprise de la LGV SEA.
La parcelle transplantée est tout de même enclavée au sein d’une zone particulièrement
anthropisée, avec très peu d’espaces naturels à proximité. Cet isolement pourrait être à
Figure 3 : Evolution surfacique des différents éléments environnant la parcelle
d’ail rose entre 2014 et 2015.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
2014
2015
8. 8
l’avenir défavorable à la conservation de l’ail rose sur le site. La recherche de corridors
fonctionnels entre des noyaux de biodiversité de l’espèce et la parcelle pourrait-être mise en
œuvre dans le cadre de la mise en conformité du PLU de la commune avec la déclinaison des
prescriptions du SRCE au niveau local. Par ailleurs, la mise en œuvre de mesures
compensatoires sur le secteur pour l’ail rose pourrait permettre de garantir un écrin
protecteur à cette plante.
Caractérisation des habitats
Trois relevés ont été menés sur la parcelle sur les trois principaux milieux de la parcelle. Les relevés
phytosociologiques réalisés sont présentés dans les tableaux en annexe 5.
Le relevé 1 montre une composition floristique essentiellement basée sur les espèces des prairies
européennes caractérisées par Crepis vesicaria subsp. taraxaciflora, Plantago lanceolata, Festuca
pratensis, Cerastium fontanum subsp vulgare. Cependant, cet habitat à forte productivité se voit
coloniser par des espèces de friche et d’ourlet avec Daucus carota, Rubus sp. et Agrimonia eupatoria.
La présence de ces espèces dans le relevé traduit d’une part le caractère ancien de sa mise en culture
et d’autre part la présence d’un fourré à proximité. Par ailleurs, le cortège des annuelles commensales
des cultures fait son apparition dans le relevé avec Geranium dissectum, Lathyrus aphaca, Rapistum
rugosum, Sonchus asper et Veronica polita. Ces espèces ont semble-t-il été favorisées par le hersage
entrepris l’année dernière.
Ce dernier élément marque un vrai changement par rapport à 2014 dans la composition de cette
partie de la parcelle.
Le relevé 2 semble avoir été positionné au niveau d’une mosaïque de végétation. A cet endroit, les
espèces de prairies (Potentilla reptans, Trifolium pratense, Dactylis glomerata) sont juxtaposées aux
espèces de pelouses calcaires (Lotus corniculatus, Bromopsis erecta et Hieracium pilosella). Ainsi, les
deux cortèges sont présents avec une certaine prédominance pour le cortège des prairies
européennes. Le relevé fait également mention de plusieurs pieds d’orchidées : Anacamptis
pyramidalis, Ophrys scolopax, Himantoglossum hircinum. Par ailleurs, cette station montre également
une dynamique de fermeture avec la présence de Cornus sanguinea.
Il ne semble pas y avoir de véritable changement depuis 2014 dans la composition du relevé de
végétation.
Enfin, le relevé 3 placé sur la partie haute de la parcelle montre une diversité florale plus pauvre que
les autres relevés. La composition floristique est dominée par Picris hieracioïdes qui se développe sur
les friches. Cette espèce est accompagnée d’un cortège d’annuelles des cultures : Veronica polita,
Lathyrus aphaca, Medicago arabica et Rapistrum rugosum. Quelques plantes des prairies semblent
coloniser le relevé avec Leucanthemum vulgare, Plantago lanceolata.
Ces dernières espèces sont de nouveaux apports dans la composition du relevé. Ce cortège est donc
en expansion sur cette partie de la parcelle.
La gestion entreprise en 2014 n’a pas foncièrement changé les habitats apparus à la suite de
la gestion 2013. Cependant, une diversification se dessine au niveau des friches, l’une au Nord
par le développement d’un cortège d’annuelle des cultures et l’autre au Sud par le maintien
d’une friche plus banale.
La gestion qui devait permettre de limiter la colonisation des espèces de fourré a été peu
efficace au sein de la parcelle, alors qu’elle remplit son rôle en bordure de parcelle. Au regard
9. 9
des résultats sur les compositions floristiques, de nouvelles adaptations dans les pratiques de
gestion pourraient être préconisées, l’une en retardant la fauche jusqu’à la fin de l’hiver
suivant, l’autre sur la profondeur du hersage. Ces deux adaptations seront développées plus
loin dans le rapport.
Cartographie des habitats
La cartographie des unités écologiques matérialise au niveau surfacique les résultats de la
caractérisation des habitats. L’habitat fourré arboré se cantonne en marge de la parcelle ; l’habitat de
pelouse sèche semble s’étendre vers l’Est alors qu’il perd un peu de surface à l’Ouest à la faveur d’un
milieu de friche à annuelles qui s’est développé à la suite du hersage de 2014. La friche rudérale
présente au Sud de la parcelle se maintient malgré la colonisation de la prairie.
Figure 4 : Cartographie 2015 des habitats naturels du site Figure 5 : Evolution des habitats naturels entre 2014 et
2015
Bien que les grandes entités écologiques n’aient pas fondamentalement changé dans leurs
compositions, des modifications surfaciques ont bien eu lieu. La friche rudérale identifiée en 2014 s’est
diversifiée sur la partie Nord, au détriment de la prairie. La prairie reprend sa place sur la partie Sud
de la parcelle alors que la pelouse sèche étend sa position sur les secteurs les moins remaniés par le
hersage.
10. 10
Décompte de l’ail rose
Comme il a été fait référence plus haut, le protocole de suivi de l’ail rose sur la parcelle de
transplantation a été allégé par apport à celui de 2013. Au vu des conditions climatiques du début de
printemps 2015 à l’image du printemps 2014, il a été décidé d’engager le suivi le 05 mai 2015. Ainsi,
un seul passage a été réalisé à cette date, pour comptabiliser l’ensemble des hampes florales d’ail rose.
Les résultats obtenus du comptage sont présentés dans le tableau suivant :
Numéro de la modalité
de transplantation
(Quadrat)
Nb de caïeux ou de
bulbes initialement
transplantés
Nb de hampes florales
comptabilisées en
2015
Commentaires
Q1 160 caïeux 69 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q2 90 caïeux 21 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q3 510 caïeux 9 Secteur rudéralisé. Les hampes florales se
développent au centre du quadrat
Q4 200 caïeux 37 Secteur rudéralisé. Les hampes sont
régulièrement réparties sur le quadrat
Q5 160 caïeux 44 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q6 90 caïeux 28 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q7 740 caïeux et bulbes 4 Secteur rudéralisé. Très peu de hampes
florales
Q8 80 caïeux 27 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q9 160 caïeux 120 L’ail rose est fortement présent sur la
partie haute de ce quadrat, sur l’habitat de
pelouse, ainsi que sur le talus
Q10 90 caïeux 56 Les hampes florales se développent
majoritairement sur l’habitat de pelouse.
Q11 850 caïeux 2 Secteur rudéralisé. Très peu de hampes
florales
Q12 315 caïeux 11 Secteur rudéralisé. Les hampes florales
sont régulièrement réparties sur le quadrat
Q13 160 caïeux 127 L’ail rose est fortement présent sur la
partie haute de ce quadrat, sur l’habitat de
pelouse, ainsi que sur les bordures du
quadrat
Q14 90 caïeux 107 Les hampes florales se développent
majoritairement sur l’habitat de pelouse.
Q15 805 caïeux 18 Secteur rudéralisé. L’ail se développe sur le
talus en bordure de parcelle
Q16 63 caïeux 11 Secteur rudéralisé. L’ail se développe sur le
talus en bordure de parcelle
TOTAL 4 393 691
Avec :
Quadrat devant accueillir de l’ail rose avant la transplantation (observation 2013)
Quadrat devant accueillir de l’ail rose avant la transplantation (observation 2014)
Tableau II : Résultats du décompte des hampes florales d’ail rose en 2014 par quadrats.
11. 11
Le suivi des hampes florales d’ail rose en 2015 a permis de dénombrer 691 individus sur la parcelle
transplantée. Ce qui fait 15% de reprise des individus transplantés et une baisse de près de 50% entre
2014 et 2015.
Nota bene : La parcelle transplantée abritait déjà des individus d’ail rose et nous ne connaissions pas
la population d’origine. Cette population indigène a pu être mise en lumière sur les quadrats 9, 10,
13, 14 et 16 (Cf. rapport de suivi 2013 et 2014).
Ainsi, si nous n’intégrons pas les
résultats des quadrats 9, 10, 13,
14 et 16 dans le décompte du
taux de reprise, nous tombons à
moins de 7% de reprise des
individus transplantés après
trois années en terre.
L’année 2015 montre une très
forte baisse (-45%) par rapport à
2014 du nombre de hampes
florales (Cf. figure ci-contre),
mais avec des résultats très
fluctuants d’un quadrat à l’autre
comme le démontre la figure ci-
dessous.
N
(Quadrat)
Evolution population 2015 / 2014
Rappel Evolution population 2013/2014
(Q1)
475%
-14%
(Q5)
7%
-51%
(Q9)
-48%
44%
(Q13)
-61%
80%
(Q2)
110%
-50%
(Q6)
22%
-42%
(Q10)
51%
-82%
(Q14)
-62%
12%
(Q3)
-65%
1200%
(Q7)
-78%
12%
(Q11)
-82%
-47%
(Q15)
-69%
1%
(Q4)
-26%
47%
(Q8)
-41%
70%
(Q12)
-62%
70%
(Q16)
-81%
232%
Avec
Baisse forte de plus de 55 % de floraison entre 2013 et 2014
Baisse de la floraison entre 2013 et 2014 comprise entre 16% et 54%
Maintien du taux de floraison (entre -15% et + 15%)
Augmentation de la floraison entre 2013 et 2014 comprise en 16 et 54%
Augmentation forte de la floraison de plus de 56%
Figure 7 : Evolution de la population d’ail rose en fleur entre 2014 et 2015
A première vue, 11 quadrats (Q3, 4, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15 et 16) marquent une baisse du nombre
de pieds fleuris. Cette baisse est significative pour les quadrats 3, 7, 11, 12, 13, 14, 15, 16 (entre -61%
et -82%). Un maintien des effectifs fleuris pour le quadrat 5 et une augmentation dans les 4 quadrats
restants (Q1, 2, 6 et 10), avec une forte progression pour les quadrats 1 et 2.
Figure 6 : Evolution du nombre de hampes florales d’ail rose depuis leur
transplantation en 2012
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
Caïeux
transplantés
Reprise 2013 Reprise 2014 Reprise 2015
12. 12
Il est extrêmement difficile d’appréhender ces résultats sans avoir à disposition la taille initiale
de la population d’ail rose sur la parcelle et sans avoir de référence sur la phénologie de
l’espèce en particulier pour l’année 2015, notamment en l’absence d’une parcelle témoin qui
permettrait de distinguer le rôle que joue la gestion par rapport aux évolutions normales
d’une population.
Cependant, la gestion entreprise en 2014 semble avoir dynamisé la population d’ail rose située
sur les quadrats 1, 2, 5 et 6 ; alors que les populations ayant subies deux années de suite un
hersage, semblent s’effondrer.
Des causes stationnelles pourraient être recherchées tant les résultats nous donnent des
informations contradictoires. En effet, il n’est pas exclu que la population d’ail rose soit
affectée par un élément pathogène expliquant les baisses d’effectif observées.
13. 13
N
(Q1) (Q5) (Q9) (Q13)
(Q2) (Q6) (Q10) (Q14)
(Q3) (Q7) (Q11) (Q15)
(Q4) (Q8) (Q12) (Q16)
Avec
Baisse des effectifs interannuels
Maintien des effectifs interannuels
Augmentation des effectifs interannuels
Figure 8 : Evolution interannuelle des populations d’ail rose par quadrat depuis 2012
Numéro de la
modalité de
transplantation
(Quadrat)
Nb de caïeux ou de
bulbes initialement
transplantés
Nb de hampes
florales
comptabilisées
en 2013
Taux de reprise
2013 /
transplantation
Nb de hampes
florales
comptabilisées
en 2014
Taux de reprise
2014 /
transplantation
Gestion entreprise
en 2013
Nb de hampes
florales
comptabilisées
en 2015
Taux de reprise
2015 /
transplantation
Gestion
entreprise en
2014
Q1 160 caïeux 14 9% 12 8% Fauche simple 69 43%
Fauche et
hersage
Q2 90 caïeux 20 22% 10 12% Fauche simple 21 33%
Q3 510 caïeux 2 0,4% 26 6% Fauche et hersage 9 2%
Q4 200 caïeux 34 1,7% 50 15% Fauche et hersage 37 18%
Q5 160 caïeux 85 53% 41 16% Fauche simple 44 17%
Q6 90 caïeux 40 44% 23 16% Fauche simple 28 31%
Q7 740 caïeux et
bulbes
16 2,1% 18 3% Fauche et hersage
4 1%
Q8 80 caïeux 27 34% 46 58% Fauche et hersage 27 44%
Q9 160 caïeux 159 99% 230 143% Fauche simple 120 75%
Fauche simple
Q10 90 caïeux 214 237% 37 42% Fauche simple 56 62%
Q11 850 caïeux 21 2,4% 11 2% Fauche et hersage 2 0,2%
Q12 315 caïeux 17 5,4% 29 10% Fauche et hersage 11 3%
Q13 160 caïeux 179 111% 323 201% Fauche simple 127 79%
Q14 90 caïeux 252 280% 283 314% Fauche simple 107 119%
Q15 805 caïeux 58 7% 59 8% Fauche et hersage 18 2%
Q16 63 caïeux 25 39,7% 58 93% Fauche et hersage 11 17%
TOTAL 4 393 1163 17% 1 256 29% 691 15%
Avec :
Très faible taux de reprise (<45%) Fauche et hersage
Faible taux de reprise compris entre 46% et 89% Fauche simple
Maintien du taux de floraison (entre 110% et 90%)
Taux de reprise bon, entre 111% et 145%
Très fort taux de reprise (>146%)
Tableau III : Taux de reprise de la floraison d’ail rose entre 2013 / 2015 et la transplantation
0
20
40
60
80
100
120
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180
0
20
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250
300
350
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250
300
-200
-100
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400
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-200
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400
600
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-400
-200
0
200
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600
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-200
0
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20
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-100
-50
0
50
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150
200
250
300
350
0
10
20
30
40
50
60
70
14. 14
Détourage du peuplement d’ail rose
Cet outil permettra à terme de visualiser les modifications spatiales de la population d’ail rose aux grès
des actions de gestion. Deux modes d’occupations sont identifiés sur le site : en population dense ou
clairsemée.
En 2015, la population d’ail rose
est présente de façon privilégié
sur la moitié Nord de la parcelle.
Sur ce secteur, les deux types
d’occupation sont visibles. Elle
est particulièrement clairsemée
sur la partie ayant fait l’objet du
hersage en 2014. Trois noyaux
persistent sur ce secteur : l’un en
connexion avec la moitié
supérieure de la parcelle, une
grosse tache au centre et une
population tout le long du talus
Nord.
La seconde moitié de la parcelle
(au Sud) est colonisée de façon
beaucoup plus diffuse. Sur ce
secteur, 2 noyaux sont présents,
en bordure de parcelle et au
centre, alors qu’une tache diffuse
se maintient à l’Ouest.
En comparant la répartition des
populations d’ail rose et les
unités écologiques présentes sur
le site, il apparait clairement que
la zone rudérale accueille plutôt
des populations éclatées de
petite taille, jusqu’à avoir des
individus clairsemés ; alors que le
quart Nord-Est de la parcelle, non
géré, présente une population plus étalée et plus dense.
Les effets de la gestion de 2013 et 2014 sont ici mis en évidence. Les actions de hersage ont
fragmenté les populations présentes sur la partie Sud de la parcelle en 2013 et ont impacté
défavorablement le quart Nord-Ouest de la parcelle lors de la gestion 2014. L’effet de cette
fragmentation devra être suivi de près dans les années à venir, tant l’évolution des
populations peut conduire dans ce genre de situation : soit à un renforcement par dispersion,
soit à une disparition par manque d’offre d’individus reproducteurs dans un périmètre
restreint.
Entre l’année 2014 et l’année 2015, la population d’ail rose sur le site a encore subit d’importantes
modifications tant du point de vue de son aire de répartition sur la parcelle que de la densité des
Figure 9 : Répartition de la population d’ail rose sur la parcelle
15. 15
peuplements. La population semble se maintenir sur la partie Nord de la parcelle alors qu’elle ne
subsiste que sous forme de poche sur la partie Sud de la parcelle.
Figure 10 : Répartition de la population d’ail rose sur la
parcelle en 2014
Figure 11 : Répartition de la population d’ail rose sur la
parcelle en 2015
Les effets combinés de la gestion de 2013 et 2014 procurent des résultats négatifs sur la
population, cependant, pour conclure à un effet négatif de la gestion sur la population d’ail
rose, il convient de maintenir la même gestion en 2015 qu’en 2014. Dans ce cas, il conviendra
de maintenir l’itinéraire technique défini initialement.
Préconisation de gestion
Bien que les résultats du suivi de la population d’ail rose montrent potentiellement des effets négatifs
de la gestion sur l’espèce et sur la fragmentation de la répartition, il est nécessaire de maintenir encore
cette année, la gestion initialement préconisée. Les conclusions quant à un réel impact de la gestion
sur l’ail rose ne pourront être connues qu’après 5 ans de suivi et de gestion.
16. 16
Discussions
Les conclusions du suivi, concernant la transplantation de l’ail rose sur la parcelle, restent
particulièrement difficiles à analyser, tant les paramètres non contrôlés sont nombreux : climatologie,
phénologie de l’ail rose, présence d’une population d’ail rose sur la parcelle, modalités de gestion
fluctuantes, ainsi que le biais « observateur » (deux intervenants pour le suivi en 3 ans) reste un facteur
important de l’interprétation. Les modalités de gestion et le biais observateur sont maintenant
maitrisés.
En comparaison avec d’autres sites de transplantation de plantes à bulbe amène à constater que si la
reprise des bulbes est bonne les premières années, les populations déclinent par la suite. A la lumière
de ces résultats, la question de la transplantation de populations de plantes à bulbe, et plus
généralement de végétaux ne semble pas être une solution acceptable pour conserver les populations
végétales impactées par un projet impactant.
17. 17
Annexe 1 : Localisation
La parcelle de transplantation de l’ail rose se situe sur la commune de Cubzac-les-Ponts au nord de la
Dordogne dans le département de la Gironde (33).
Figure : Localisation communale de la parcelle de transplantation
Cette parcelle se trouve à près de 200 m à l’Est de l’emprise des travaux de la LGV SEA et à moins de
400 m du lieu d’origine d’ail rose.
Figure : Localisation
de la parcelle au sein
de la commune de
Cubzac-les-Ponts
18. 18
Annexe 2 : Rappel sur le protocole retenu pour la transplantation1
En amont de l’opération de transplantation, un repérage et un balisage précis des pieds d’ail rose à
transplanter ont été effectués le 28/06/2012 et le 12/07/2012 (périodes favorables au repérage des
individus). Le déterrage des bulbes a eu lieu à l’automne de la même année. La majorité des bulbes
ont été déterrés manuellement puis des essais de décapage de sol à la pelle mécanique suivis d’une
récolte manuelle ont été réalisés. Enfin, la transplantation des bulbes et caïeux d’ail rose a eu lieu
concomitamment et dans la continuité des opérations de récolte et menée par une équipe chantier
dédiée de 5 personnes.
Compte-tenu du caractère expérimental de cette opération de transplantation, plusieurs modalités de
replantation (en termes de profondeur, de densité de plantation et de nombre de caïeux par trou) ont
été testées prenant en compte la diversité des situations dans lesquelles l’ail rose a pu être observé.
Le schéma récapitulant les différentes modalités d’implantation sur la parcelle d’accueil est présenté
ci-dessous.
Profondeur 5
cm
Profondeur
15 cm
Profondeur 5
cm
Profondeur
15 cm
N
CHEMIN ET VIGNES
Densité
de 1 caïeu
/ m²
F
O
U
R
R
E
S
(Q1) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit
160 caïeux
(Q5) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit
160 caïeux
(Q9) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit
160 caïeux
(Q13) 1 caïeu
par trou
10 rangs soit
160 caïeux
C
H
E
M
I
N
E
T
V
I
G
N
E
S
Densité
de 1 caïeu
/ 2 m²
(Q2) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit 90
caïeux
(Q6) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit 90
caïeux
(Q10) 1 caïeu
par trou
10 rangs soit 90
caïeux
(Q14) 1 caïeu
par trou
10 rangs soit 90
caïeux
Densité
de 1 caïeu
/ m² ou 5
caïeux /
m²
(Q3) 5 caïeux
par trou
6 rangs soit 510
caïeux
(Q7) 5 caïeux
par trou (et 1
bulbe par trou
en rangs 2 et 4)
10 rangs soit
740 caïeux
(Q11) 5 caïeux
par trou
10 rangs soit
850 caïeux
(Q15) 5 caïeux
par trou
9,5 rangs soit
805 caïeux
Densité
de 1 bulbe
/ 2 m² ou
5 caïeux /
2 m²
(Q4) 5 caïeux
par trou
5 rangs soit 200
caïeux
(Q8) 1 caïeu par
trou
10 rangs soit 80
caïeux
(Q12) 5 caïeux
par trou
9 rangs soit 315
caïeux
(Q16) 1 caïeu
par trou
9 rangs soit 63
caïeux
HABITATIONS
Figure : Schéma de transplantation de l’ail rose sur la parcelle
Au total, 5 592 bulbes d’ail rose ont été réimplantés sur la parcelle d’accueil dont 4 393 selon 16
modalités qui seront suivies. Il est à noter que la parcelle d’accueil abritait déjà avant les opérations
de transplantation une population d’ail rose, dont nous ne connaissons pas avec précision l’effectif.
1
Protocole CODO4 80118 C1 transmis et validé par les services de l’Etat le 04 octobre 2012 et compte rendu
des opérations transmis le 30 octobre 2012.
19. 19
Annexe 3 : Rappel sur les modalités de gestion retenues sur la parcelle transplantée
Modalités de gestion initiales
Dans le protocole de déplacement de l’ail rose2
, les modalités de gestions étaient définies de la façon
suivante :
N
Profondeur 1 Profondeur 2 Profondeur 1 Profondeur 2
Densité 1 Q1 Q5 Q9 Q13
Densité 2 Q2 Q6 Q10 Q14
Densité 3 Q3 Q7 Q11 Q15
Densité 4 Q4 Q8 Q12 Q16
Opérations
de gestion
Fauche annuelle avec exportation
des produits de fauche à partir de la
mi-juillet (hauteur de coupe = 8 cm)
Fauche annuelle à partir de fin juin
et hersage du sol en juillet-aout
Figure : Modalités initiales de gestion de la parcelle de transplantation
Ce dispositif permettait de comparer l’effet de la gestion sur l’évolution de la population d’ail rose.
Par exemple, les individus d’ail rose au sein des quadrats 1 et 9 ont été transplantés en respectant
le même protocole mais devaient être gérés de façon différenciée.
Modalités de gestion entreprises en 2013
Les premières mesures de gestions préconisées dans le protocole de déplacement de l’ail rose (fauche
avec exportation) ont été effectuées courant juillet pour l’ensemble de la parcelle. Cette opération a
été réalisée par COSEA. Après quoi un hersage de la moitié de la parcelle a eu lieu. Cependant, ce
hersage n’a pas été effectué sur les quadrats prévus initialement, les opérations de gestion ont été
réalisées de la façon suivante :
N
Profondeur 1 Profondeur 2 Profondeur 1 Profondeur 2 Opérations de gestion
Densité 1 Q1 Q5 Q9 Q13 Fauche annuelle avec exportation
des produits de fauche à partir de
la mi-juillet (hauteur de coupe = 8
cm)
Densité 2 Q2 Q6 Q10 Q14
Densité 3 Q3 Q7 Q11 Q15
Fauche annuelle avec exportation
des produits de fauche à partir de
la mi-juillet et hersage du sol en
juillet-aoutDensité 4 Q4 Q8 Q12 Q16
Figure : Modalités de gestion pour l’année 2013 de la parcelle de transplantation
Ainsi, pour une même modalité de transplantation, il devient impossible de comparer l’effet de la
gestion. En revanche, cette comparaison sera bien effectuée sur la globalité entre les deux modes
de gestion permettant de suivre l’évolution des habitats naturels et de la population d’ail rose.
Modalités de gestion 2014
En 2014, le CEN Aquitaine a préconisé une organisation nouvelle du parcours technique de gestion,
tout en maintenant les modalités de gestion.
2
CODO4 80118 C1
20. 20
Ainsi, pour limiter la prolifération des essences constituant le fourré, il semble judicieux de réaliser le
hersage du côté de ce dernier. Les modalités de fauche restent les mêmes. La gestion entreprise en
2014 sera donc conforme au plan d’entretien suivant :
N
Profondeur 1 Profondeur 2 Profondeur 1 Profondeur 2
Densité 1 Q1 Q5 Q9 Q13
Densité 2 Q2 Q6 Q10 Q14
Densité 3 Q3 Q7 Q11 Q15
Densité 4 Q4 Q8 Q12 Q16
Opérations
de gestion
Fauche annuelle à partir de fin juin et
hersage du sol en juillet-aout
Fauche annuelle avec exportation des produits de
fauche à partir de la mi-juillet (hauteur de coupe = 8 cm)
Figure : Modalités de gestion pour l’année 2014 de la parcelle de transplantation
21. 21
Annexe 4 : Présentation des protocoles successifs retenus pour le suivi de la population transplantée
Protocole du 04 octobre 2012 de suivi de la reprise des bulbes
Paramètres retenus et aspects méthodologiques
Plusieurs modalités ont été testées lors des opérations de transplantation. Ces modalités sont
présentées sur le schéma de la page précédente (Figure 1). Au total 16 quadrats ont été réalisés avec
des modalités de transplantation différentes.
Les variables suivantes ont été mesurées dans chacun des quadrats :
- le nombre d’individus fleuris (il est difficile de localiser les individus non fleuris au sein de la
végétation. En effet, les feuilles de l’ail rose peuvent être facilement confondues avec celles
de graminées) ;
- la hauteur de la hampe florale (sur 25 individus) ;
- le nombre de feuilles par plant fleuri (sur 25 individus).
Les deux derniers paramètres visaient à suivre les effets de la variabilité naturelle de la population et
à évaluer sa dynamique par rapport à une population témoin.
En plus de ces paramètres, début juillet 2013, un passage sur la parcelle a été effectué afin de vérifier
si les individus fleuris au printemps avaient fructifiés.
En parallèle du suivi sur le succès de reprise des individus transplantés, un suivi sur les habitats naturels
a été mis en place. Il vise à suivre l’évolution de la composition floristique et à appréhender les
changements évolutifs des habitats naturels se trouvant sur la parcelle d’accueil. Ce suivi permettra
dans les années à venir, de valider les principes de gestion retenus et/ou d’adapter au mieux ces
opérations de gestion afin que les conditions restent optimales pour le maintien et le développement
de la population d’ail rose transplantée.
Enfin, il a été vérifié que la station se trouvant au lieu-dit des Vignaux, à proximité immédiate des
travaux n’a pas été impactée. Le but de ce suivi et de vérifier que cette population mise en exclos avant
les travaux de défrichement n’a pas été impactée pendant la phase de terrassement et de construction
de la ligne à grande vitesse.
Principaux résultats
Suivi de la parcelle transplantée
Les premiers résultats de l’année 2013 ont permis de dénombrés 1163 individus sur la parcelle
transplantée. Un peu plus de 26% des individus transplantés ont produit des hampes florales.
Il faut avoir à l’esprit que la parcelle abritait déjà des individus d’ail rose, ce qui oblige à nuancer
l’évaluation de l’opération de transplantation et met en avant l’importance du choix des sites de
transplantation. En effet, le nombre de hampes florales est supérieur au nombre de caïeux
transplantés dans certains quadrats (Q9, Q10, Q13, Q14).
22. 22
Numéro de la
modalité de
transplantation
Nb de caïeux ou de
bulbes initialement
transplantés
Nb de hampes
florales
comptabilisées
Commentaires
Q1 160 caïeux 14 Le secteur de pelouse du quadrat concentre le
plus de hampes florales
Q2 90 caïeux 20 Le secteur de pelouse du quadrat concentre le
plus de hampes florales
Q3 510 caïeux 2 Secteur de prairie avec un fort recouvrement
de Brachypode
Q4 200 caïeux 34 Secteur de prairie très productive
Q5 160 caïeux 85 Le secteur de pelouse du quadrat concentre le
plus de hampes florales
Q6 90 caïeux 40 Le secteur de pelouse du quadrat concentre le
plus de hampes florales
Q7 714 caïeux et bulbes 16 Secteur intermédiaire entre pelouse et prairie
Q8 80 bulbes 27 Secteur de prairie très productive
Q9 160 caïeux 159 Quadrat qui devait déjà accueillir de l’ail rose
avant la transplantation au vu du nombre de
hampes florales comptabilisées
Q10 90 caïeux 214 Quadrat qui devait déjà accueillir de l’ail rose
avant la transplantation au vu du nombre de
hampes florales comptabilisées
Q11 850 caïeux 21 Secteur intermédiaire entre pelouse et prairie
Q12 315 caïeux 17 Secteur de prairie très productive
Q13 160 caïeux 179 Quadrat qui devait déjà accueillir de l’ail rose
avant la transplantation au vu du nombre de
hampes florales comptabilisées
Q14 90 caïeux 252 Quadrat qui devait déjà accueillir de l’ail rose
avant la transplantation au vu du nombre de
hampes florales comptabilisées
Q15 805 caïeux 58 Secteur intermédiaire entre pelouse et prairie
Q16 63 bulbes 25 Secteur de prairie très productive
Total 4 393 plants 1 163 hampes
florales
Si l’on ne prend pas en compte ces quatre quadrats un peu moins de 10% (9,22%) des individus
transplantés ont produits des hampes florales moins d’un an après les opérations de transplantation.
Cette première année de suivi intervient moins d’un an après les opérations de transplantations, il est
encore prématuré de dégager des conclusions sur le succès de l’opération.
En ce qui concerne la fructification, l’ensemble des quadrats abritant des individus d’ail rose avait
fructifié. Cette fructification peut laisser supposer une certaine viabilité dans le temps des individus
transplantés.
Suivi des habitats naturels de la parcelle transplantée
Les relevés ont permis de mettre en évidence la présence de 2 habitats naturels différents au sein de
la parcelle d’accueil (un troisième se trouve à proximité immédiate) :
Pelouse calcaire (Corine biotope : 34.32), il s’agit d’un milieu ouvert dont le cortège floristique
est principalement dominé par le brome dressé (Bromopsis erecta) et la laîche flasque (Carex
flacca). Il est fréquent de trouver un nombre important d’espèces d’orchidées au sein de ces
milieux comme par exemple l’ophrys bécasse (Ophrys scolopax), l’orchis pyramidal
(Anacamptis pyramidalis) et l’orchis à odeur de bouc (Himantoglossum hircinum). Il s’agit d’un
habitat naturel patrimonial ;
23. 23
Prairie de fauche (Corine biotope : 38.21), il s’agit d’un milieu ouvert, presque entièrement
dominé par les graminées (Dactylis glomerata, Festuca pratensis, Arrhenatherum elatius). Ces
prairies sont beaucoup plus productives et hautes (hauteur moyenne de la végétation
comprise entre 60 cm et 70 cm contre 20 cm pour les pelouses) que les pelouses calcaires
décrites précédemment.
La présence immédiate de fourrés en marge de la parcelle menace directement la population d’ail
rose. Il faut noter la présence quasi systématique d’espèces ligneuses issues des fourrés arbustifs dans
les relevés réalisés au sein de la parcelle. Il s’agit du cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), du
prunellier (Prunus spinosa), de l’églantier (Rosa canina) et dans une moindre mesure des ronces (Rubus
spp.). Ces espèces se trouvent en nappe (présentes sur l’ensemble de la parcelle de manière diffuse).
La fauche réalisée par COSEA durant le mois de juillet vise à bloquer l’évolution dynamique des prairies
et pelouses vers des ourlets puis des fourrés, habitats non favorables au maintien des populations d’ail
rose transplantées.
Suivi de la parcelle en exclos
Une station d’ail rose se trouve à proximité immédiate de l’emprise des travaux (parcelle cadastrale
260). Cette station a été mise en exclos afin d’éviter la destruction d’individus. L’objectif du suivi est
de vérifier le bon état de conservation de la population (mise en exclos respectée et vérification que
la station n’a pas été impactée) et de vérifier le maintien des populations en place et de leur
dynamique.
Seul le premier objectif de ce suivi a pu être réalisé. En effet, le droit d’accès à la parcelle n’a pas été
accordé à l’époque au Bureau d’études BIOTOPE, rendant impossible le suivi de la population d’ail
rose.
A la lumière des résultats obtenus et des conditions d’exercice de ces suivis, le Conservatoire
d’espaces naturels d’Aquitaine propose pour la suite, une version allégée des suivis d’ail rose.
Nouveau protocole de suivi de la station
Ce nouveau protocole vise les mêmes objectifs que le précédent, mais s’attache à recadrer le suivi sur
la parcelle transplantée. Ainsi, il s’attachera à :
Entreprendre une description paysagère dans un rayon de 100 m autour de la parcelle pour
évaluer les modifications locales qui pourraient influencer les populations d’ail rose sur la
parcelle transplantée. Par ailleurs, la parcelle et son environnement feront l’objet d’une suivi
photographique ;
Relever les conditions stationnelles de la parcelle ;
Caractériser les habitats : 3 relevés phytosociologiques de 4m² chacun sur 3 milieux différents
de la parcelle transplantée (avril/mai). Les espèces présentes sont notées ainsi que leur
coefficient d’abondance-dominance (compris entre + et 5) sur la placette ;
Dénombrer la population d’ail rose : 1 relevé en période d'inflorescence sur l’ensemble de la
parcelle. Les résultats devront faire la différence entre les différentes modalités de
transplantation (16 quadrats). Une cartographie de la population sera réalisée pour voir s’il y
a des modifications dans la répartition des plants ;
24. 24
Suivre les modalités de gestion en mesurant les hauteurs de fauche et les profondeurs de
hersage au moment des travaux.
25. 25
Annexe 5 : Fiche station
FICHE STATION Suivi de la transplantation d’ail rose – LGV SEA
SUIVI PLURIANNEL
IDENTIFIANT Observateur
Nom(s) observateurs(s) :…TARTARY Pascal ; LESSIEUR David .
……………………………………………………………………….………………………
Nom organisme : CEN d’Aquitaine………………………………………
Adresse :…5 Allée Ronsard – 33 320 LE TAILLAN MEDOC ……
Courriel :…p.tartary@cen-aquitaine.fr ………………………………
Téléphone :……05 56 57 67 73 ………………………………………….
IDENTIFIANT Station
Taxon :……Ail rose Allium roseum…… …………………..………………
Numéro :…1……… ………………………………………………………………….
Code station :…33CUBZ …………………………….………………………….
N° relevé simple :…RS1……………………….…………………..…………….
N° relevé phytosociologique : …PHYTO1 PHYTO 2 et PHYTO 3
Commentaires :…Transplantation LGV SEA ………………………….
LOCALISATION :
Département :…Gironde.………………………………………..……………………
Commune :…Cubzac les Ponts ……………………….…………………………..
Précisions géo. :…Sur le plateau calcaire au dessus de la plaine
alluviale de la Dordogne …… ……………………………………………………
Coordonnées GPS :……………………………………………………..……………..
Lieu-dit :…………………………………………..………………….…………………….
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
CONDITIONS STATIONNELLES :
Altitude :……………..………………………………………..………………m
Exposition (relevé/versant) :.……………………………….…………..
Roche-mère :…………………………………………..……………………….
Eclairement :…100%……………………………………………………………..……
Inclinaison/topographie :……5 à 10 %…………....………… ….…………..
Type de sol (texture, trophie, acidité/basicité, humidité) :..Argilo-
calcaire………………………………………………………………………………………….
Etat général de conservation : mauvais moyen/inadéquat bon
Menaces de disparition à court terme (état critique) : oui non
Type de gestion – fréquence – période :…Fauche tardive avec export à la mi juillet sur l’ensemble de la parcelle + Hersage sur la
moitié Ouest de la parcelle…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Facteurs d’influences : Positif (+) ; Négatif (-) ; Indéterminé ( ?)
Agriculture
mise en culture, travail du sol
traitement de fertilisation et pesticides
pâturage
fauchage
abandon cultures ou prairies
Sylviculture
coupes, abattages, déboisements
plantation de ligneux
aménagement forestier, pistes
Fréquentation
sufréquentation, piétinement
sport et loisir de plein-air
Infrastructures, aménagements
urbanisation
route
? transport d’électricité, de gaz…
extraction de matériaux
dépôt de matériaux, décharge
Autre
fermeture du milieu
eutrophisation
envahissement d’une espèce exotique
compétition espèce animale sauvage
Aménagement zones humides
comblement, assèchement, drainage
mise en eau, création de plan d’eau
modification des berges, endiguement
dégradation de la qualité des eaux
pisciculture (pour vente ou pêche)
atterrissement (hors aménagement)
submersion (hors aménagement)
érosion
incendie
26. 26
FICHE RELEVE PHYTO Suivi de la transplantation d’ail rose – LGV SEA
SUIVI PLURIANNEL
IDENTIFIANT Observateur
Nom(s) observateurs(s) :… TARTARY Pascal ; LESSIEUR David .
……………………………………………………………………….………………………
Nom organisme :… CEN d’Aquitaine …………….………………………
IDENTIFIANT Station
Taxon :……Ail rose Allium roseum…… …………………..………………
Numéro :…1……… ………………………………………………………………….
Code station :…33CUBZ …………………………….………………………….
Commentaires :……………………………………….…………………………….
MILIEU :
Description :……Prairie sur ancienne friche viticole dans un environnement de vignes et péri-urbain + développement
de fourrés en bordure de parcelle + quelques tâches de pelouses sèches au centre de la parcelle. …………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Schéma :
27. 27
Numéro du relevé N°…33CUBZPhyto1 – 05/05/2015. N°33CUBZPhyto2 – 05/05/2015 N°33CUBZPhyto3 – 05/05/2015.
Coordonnées GPS 44,97136 N 0,43033 W 44,97128 N 0,43023 W 44,971 N 0,43040 W
Numéro photo
Groupement
Code Végétation PVF
Code Habitat Natura
2000
Gestion appliquée Fauche + hersage Fauche Fauche + hersage
Temps passé (min)
Qualité du relevé (1 à
5)
Surface (m²) 6 6 6
Développement
(linéaire ou surfacique)
Surfacique Surfacique Surfacique
Profondeur (m)
Ombrage (0 à 4) 4 4 4
Sol nu (%) 60 0 10
Pente (°) <5° <5° 0
Exposition N N Zénithal
Type de sol Argilo-calcaire Argilo-calcaire Argilo-calcaire
Strates A1 A2 a1 a2 h m A1 A2 a1 a2 h m A1 A2 a1 a2 h M
Hauteur strates (m) - - - - 0,5 0,0,1 - - - - 0,4 0,01 - - - - 0,3 0,01
Recouvrement strates
(%)
- - - - 50 5 - - - - 100 <5 - - - - 90 <10