Le suivi d’impact a été assuré en 2017, comme en 2016 par Pierre Réveillaud en collaboration avec les associations de protections de la nature. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
La géomatique au service de la gestion intégrée du territoire agricoleVisionGEOMATIQUE2014
La présente conférence propose une revue de plusieurs exemples probants et opérationnels où la géomatique représente un outil central d’information et d’aide à la décision pour les gestionnaires du territoire agricole québécois. Du suivi diachronique des espaces naturels (forêts, milieux humides, cours d’eau), en passant par la modélisation du relief agricole, la cartographie du réseau hydrographique, la modélisation et la cartographie de l’érosion hydrique des champs, ou encore la cartographie des friches agricoles, cette conférence met l’accent tant sur les données géospatiales disponibles que sur les outils et méthodes visant la mise en oeuvre d’actions concrètes associées à la gestion intégrée du territoire agricole.
Cette présentation, qui se veut avant tout informative, s’adresse aux usagers et professionnels de la géomatique qui oeuvrent dans de le domaine de la gestion territoriale. Plus particulièrement, celle-ci peut intéresser grandement les MRC qui ont à élaborer un Plan de développement de la zone agricole (PDZA).
Suivi Avifaune de plaine - 2016 - LPO Touraine LISEA
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le protocole détaillé lié à ce suivi a été présenté aux services de l’Etat en amont de sa mise en oeuvre, validée par le concessionnaire LISEA au début de l’année 2014.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 et 2016 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente. Il a également été mené en 2015 et 2016 en Indre et Loire.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
À l’heure de la mise en place des mesures de gestion conservatoire, en vue de la compensation des habitats et des
espèces impactés par la ligne LGV SEA, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les haies afin d’évaluer l’impact de la gestion proposée.
Le travail mené en 2017 par Vienne Nature et par la Ligue pour la Protection des Oiseaux a concerné l’évaluation des habitats naturels de prairies humides et des haies de compensation par le biais de suivis de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi de stations de Gaillet boréal,
- suivi de l’expérimentation d’un sursemis,
- suivi des oiseaux des haies de compensation,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d’Orthoptères des prairies humides.
Ce rapport présente donc l’état des lieux des suivis réalisés en 2017.
La géomatique au service de la gestion intégrée du territoire agricoleVisionGEOMATIQUE2014
La présente conférence propose une revue de plusieurs exemples probants et opérationnels où la géomatique représente un outil central d’information et d’aide à la décision pour les gestionnaires du territoire agricole québécois. Du suivi diachronique des espaces naturels (forêts, milieux humides, cours d’eau), en passant par la modélisation du relief agricole, la cartographie du réseau hydrographique, la modélisation et la cartographie de l’érosion hydrique des champs, ou encore la cartographie des friches agricoles, cette conférence met l’accent tant sur les données géospatiales disponibles que sur les outils et méthodes visant la mise en oeuvre d’actions concrètes associées à la gestion intégrée du territoire agricole.
Cette présentation, qui se veut avant tout informative, s’adresse aux usagers et professionnels de la géomatique qui oeuvrent dans de le domaine de la gestion territoriale. Plus particulièrement, celle-ci peut intéresser grandement les MRC qui ont à élaborer un Plan de développement de la zone agricole (PDZA).
Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Suivi mesure compensatoire - Bois Touchand - 2017 - PCNLISEA
Le site du « Bois du Touchand », situé dans le département de la Vienne, fait l’objet d’une procédure d’acquisition dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures compensatoires de la ligne LGV SEA Tours-Bordeaux.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2015 par Vienne Nature (VN) et la Ligue Pour la Protection des Oiseaux (LPO Poitou-Charentes). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les chiroptères, les mammifères terrestres et semi-aquatiques, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les coléoptères, les mollusques et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
En 2017, le CREN a ainsi rédigé un Document d’Actions de Gestion Concertée pour ce site. Le suivi du site a démarré cette même année. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats de boisements de sénescence et de vieillissement du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site du Bois du Touchand ainsi que les résultats issus de ces suivis. Les suivis en 2017 concernent les volets suivants : dendrologie, chiroptères, oiseaux, insectes saproxyliques et hétérocères.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Le traitement d'images est une discipline de l'informatique et des ... une partie de la variabilité des images traitées,; le bruit de la chaîne de transmission d'image. ..... de reproduire par un algorithme un raisonnement humain d'identification, ... dans l'image : voies de communication, voies et plans d'eau, parcelles agricoles.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Atelier no2: Télédétection et occupation du solteleparc
Cartes d’occupation du sol et télédétection - Jean-François DEJOUX - Centre d'Etudes Spatiales de la Biosphère
Réalisation d’une BD OCS à grande échelle - Thierry SABATHIER - Direction Départementale des Territoires des Hautes Pyrénées
Un exemple d’utilisation: la trame verte et bleue - Anne CALMET - Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logément
Valeur ajoutée des données historiques - Marie GOMBERT - Institut Géographique National
Occupation du sol en PACA - Christine ARCHIAS - Centre Régional d'Information Géographique Provence-Alpes-Côtes d'Azur
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2017 - OGELISEA
En 2014, O.G.E. a réalisé une mission d’observation sur les fonctionnalités écologiques attendues des trois sections jumelées entre la LGV SEA et l’autoroute A10. La mission s’est inscrite dans le cadre du volet sur les effets du jumelage A10/LGV.
L’objectif était ainsi de formuler des constats d’observation et des analyses pour éclairer, sur le plan écologique, le choix du jumelage des infrastructures. Entre Tours et Poitiers, ces sections représentent environ 30 km réparties en trois tronçons.
Ce présent rapport constitue une analyse globale à l’échelle des territoires concernés par les jumelages avec une attention particulière pour les espèces qui ont été étudiées dans le cadre de l’observatoire.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
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Le suivi sur l’avifaune de plaine, notamment de l’outarde canepetière, vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires en zones de grandes cultures agricoles.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
Suivi mesure compensatoire - Bois Touchand - 2017 - PCNLISEA
Le site du « Bois du Touchand », situé dans le département de la Vienne, fait l’objet d’une procédure d’acquisition dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures compensatoires de la ligne LGV SEA Tours-Bordeaux.
Un diagnostic initial a été réalisé en 2015 par Vienne Nature (VN) et la Ligue Pour la Protection des Oiseaux (LPO Poitou-Charentes). Ce diagnostic a porté sur les habitats naturels et la flore, les chiroptères, les mammifères terrestres et semi-aquatiques, les amphibiens, les reptiles, les rhopalocères, les odonates, les coléoptères, les mollusques et l’avifaune. Ce diagnostic initial a permis de réaliser un état des lieux du site, d’évaluer les potentialités écologiques et de restauration, d’identifier les espèces et milieux pour lesquels une compensation existe, d’apporter des pistes de réflexion quant aux mesures de gestion et enfin, de proposer un suivi adapté.
En 2017, le CREN a ainsi rédigé un Document d’Actions de Gestion Concertée pour ce site. Le suivi du site a démarré cette même année. Le programme de suivi proposé s’appuie sur les protocoles proposés dans la note méthodologique interrégionale intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et l’exploitation de la ligne LGV-SEA Tours-Bordeaux – Avril 2015 » et concernent les habitats de boisements de sénescence et de vieillissement du site de compensation.
Ce présent rapport détaille les protocoles mis en place en 2017 sur le site du Bois du Touchand ainsi que les résultats issus de ces suivis. Les suivis en 2017 concernent les volets suivants : dendrologie, chiroptères, oiseaux, insectes saproxyliques et hétérocères.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2014.
Le traitement d'images est une discipline de l'informatique et des ... une partie de la variabilité des images traitées,; le bruit de la chaîne de transmission d'image. ..... de reproduire par un algorithme un raisonnement humain d'identification, ... dans l'image : voies de communication, voies et plans d'eau, parcelles agricoles.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
Atelier no2: Télédétection et occupation du solteleparc
Cartes d’occupation du sol et télédétection - Jean-François DEJOUX - Centre d'Etudes Spatiales de la Biosphère
Réalisation d’une BD OCS à grande échelle - Thierry SABATHIER - Direction Départementale des Territoires des Hautes Pyrénées
Un exemple d’utilisation: la trame verte et bleue - Anne CALMET - Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logément
Valeur ajoutée des données historiques - Marie GOMBERT - Institut Géographique National
Occupation du sol en PACA - Christine ARCHIAS - Centre Régional d'Information Géographique Provence-Alpes-Côtes d'Azur
En 2016, un diagnostic environnemental assez complet a été réalisé sur le site de Chardonchamps (habitats naturels et flore, Chiroptères, Avifaune, Reptiles, Lépidoptères Rhopalocères, Orthoptères) dans le cadre des compensations réalisées en acquisition pour la LGV SEA.
Le suivi des espèces cibles à compenser sur ce site vise à caractériser les populations de ces espèces (taille, densité, répartition géographique, etc) et des habitats d’espèces avant la mise en place des mesures de restauration et de gestion. En 2017, le suivi a porté sur la caractérisation des populations et de l’habitat de l’Odontite de Jaubert, espèce cible à compenser dont des stations avaient été découvertes sur le tracé de la ligne LGV.
Le présent document rappelle dans un premier temps la méthodologie mise en œuvre pour le suivi de terrain. Dans un second temps, une présentation des données est réalisée, avec une description qualitative et quantitative des résultats. La dernière partie du document propose des actions de gestion adaptées à la préservation et au développement de l’espèce à compenser.
Dans le cadre d’un accompagnement pour la création des dérivations de cours d’eau, afin d’effectuer un griffage des berges, dans le but de sauvegarder les amphibiens, les reptiles et les micromammifères qui pourraient être présents, des individus de Sonneur à ventre jaune ont été découverts sur deux sites du Sud Charente en 2013.
Toutefois cette espèce n’avait pas été identifiée comme espèce impactée lors de l’état initial, sa présence n’ayant pas été détectée sur ces sites à l’époque des arrêtés inter-préfectoraux. Le Sonneur à ventre jaune est une espèce assez discrète, qui présente une biologie et une écologie assez particulière pour un amphibien, préférant des habitats aquatiques de type pionniers et ayant une capacité de dispersion très limitée.
Ce suivi s’inscrit dans ce contexte règlementaire et vise plusieurs objectifs :
- Définir les stations potentielles et leur fonctionnalité ;
- Evaluer les effectifs présents et la connexion entre les différentes populations ;
- Proposer des actions d'ajustement en cas de dysfonctionnement ;
- Evaluer ainsi l'efficacité des mesures de réduction d'impact et de compensation mises en oeuvre ;
- Evaluer l'incidence de la LGV SEA sur une éventuelle fragmentation des noyaux de population.
Afin de répondre à ces objectifs, un protocole d’inventaire du Sonneur à ventre jaune est mis en oeuvre, basé sur les différentes études précédemment effectuées en Charente et dans diverses régions.
Ce rapport retrace les résultats de la troisième année de suivi de cette espèce sur les deux sites ciblés.
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Suivi du jumelage des infrastructures - 2017 - OGELISEA
En 2014, O.G.E. a réalisé une mission d’observation sur les fonctionnalités écologiques attendues des trois sections jumelées entre la LGV SEA et l’autoroute A10. La mission s’est inscrite dans le cadre du volet sur les effets du jumelage A10/LGV.
L’objectif était ainsi de formuler des constats d’observation et des analyses pour éclairer, sur le plan écologique, le choix du jumelage des infrastructures. Entre Tours et Poitiers, ces sections représentent environ 30 km réparties en trois tronçons.
Ce présent rapport constitue une analyse globale à l’échelle des territoires concernés par les jumelages avec une attention particulière pour les espèces qui ont été étudiées dans le cadre de l’observatoire.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages par les petits mammifères semi-aquatiques à l’échelle des six départements traversés par la LGV et sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
• Suivi de la fréquentation par la Loutre des ouvrages et des milieux situés en amont de la LGV, pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés à l’amont depuis l’ouvrage.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
• Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage, aux abords et à l’intérieur.
La LGV SEA entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles à la fin de l’année 2017. Ce projet a un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation1. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, deux mares ont été réalisées en 2013, deux supplémentaires en 2014, puis 4 en 2016, auxquels s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN.
En Aquitaine, les 2 mares créées en 2013 ont été suivies durant 3 ans à compter de 2014. Les deux suivantes sont venues augmenter l’effectif suivi en 2016. Cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les mares créées en 2013 ne sont plus intégrées aux suivis jusqu’en 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2017. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et d’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Contrairement aux années précédentes, ce rapport n’est pas présenté par thématique de suivi mais par mares.
Les objectifs de ce suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu'ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d'espèces) et intra-spécifique (nombre d'individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- les passages petites faunes prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Afin de répondre aux objectifs fixés en 2017, un nouveau suivi par caméra a été testé en parallèle du protocole spécifique qui avait été élaboré et mis en place à l'échelle des 4 départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes en 2016.
1. LGV SEA TOURS-BORDEAUX
Impacts de la LGV et des mesures
compensatoires sur l’avifaune de plaine
Rapport de synthèse 2017 – Richelais (37)
Faye-la-Vineuse - LPO Touraine 2017
2. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
2 LPO Touraine
3. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
Impacts de la LGV et des mesures compensatoires
sur l’avifaune de plaine
Rapport de synthèse 2017 – Richelais (37)
Type de rapport : Synthèse annuelle
Association référente Auteur(s)
LPO Touraine Pierre REVEILLAUD
Version du document
21/12/2017
Destinataire Date d’envoi
LISEA V2 – 21 décembre 2017
4. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
4 LPO Touraine
Sommaire
1. Méthodologie et protocoles ................................................................................. 5
1.1. Questionnements ......................................................................................................... 5
1.2. Echelles de travail – Zone d’étude.................................................................................. 5
1.3. Espèces concernées...................................................................................................... 5
1.4. Structure ..................................................................................................................... 6
1.5. Stratégie d’échantillonnage ........................................................................................... 6
1.6. Protocoles utilisés pour les relevés ................................................................................. 7
1.6.1 IPA Passereaux (et Outarde canepetière) .........................................................................8
1.6.2 Recherche des couples nicheurs d’Œdicnème criard ...........................................................8
1.6.3 Recherche des couples nicheurs de Busards cendrés et Saint-Martin....................................8
1.6.4 Recherche des couples nicheurs de Pie-grièche écorcheur ..................................................8
1.7. Saisie et envoi des données .......................................................................................... 9
1.8. Prévisionnel des périodes de réalisation.......................................................................... 9
1.9. Référents LPO Touraine ................................................................................................ 9
2. Résultats ........................................................................................................... 10
2.1. Réalisation des passages en 2017 ................................................................................ 10
2.1.1 IPA Passereaux (et Outarde Canepetière) .......................................................................10
2.1.2 Suivis spécifiques : Œdicnème criard..............................................................................11
2.1.3 Suivis spécifiques : Busards cendré et Saint-Martin..........................................................12
2.1.4 Suivis spécifiques : Pie-grièche écorcheur.......................................................................14
2.2. Assolement ................................................................................................................ 16
3 Conclusion et perspectives ................................................................................ 18
3.1 Bilan 2017 des suivis .................................................................................................. 18
3.2 Bilan 2017-18 de l’analyse CNRS - CEBC....................................................................... 18
3.3 Objectifs 2018............................................................................................................ 19
3.3.1 Perspectives :..............................................................................................................19
3.4 Fréquence de suivi ..................................................................................................... 19
Table des figures/tableaux :............................................................................. 20
5. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
Impacts de la LGV et des mesures
compensatoires sur l’avifaune de plaine
1. Méthodologie et protocoles
1.1. Questionnements
Le protocole, élaboré en collaboration entre les APN et le CNRS, est destiné à collecter des données en mesure
de répondre à 3 questions précises, qui déclinent plus précisément de l’analyse des données :
→ Quel est l’impact local de l’infrastructure (lorsqu’elle sera en fonctionnement) sur les
différentes espèces d’oiseaux ?
→ Quel est l’impact régional de l’infrastructure sur les différentes espèces d’oiseaux ?
→ Quelle est la réponse des mesures compensatoires pour les espèces cibles impactées ?
1.2. Echelles de travail – Zone d’étude
Au total, 3 échelles spatiales sont déclinées dans le cadre des suivis d’impact :
- Une échelle très locale : la ligne et sa périphérie (rayon de 5-10-20 km).
- Une échelle plus large : qui est celle du territoire dans lequel les mesures de
compensation sont mises en place.
- Une échelle interrégionale : Nouvelle-Aquitaine, avec intégration de la région
Centre-Val de Loire également concernée par des mesures de compensation.
Source : CNRS - CEBC
1.3. Espèces concernées
Les espèces ciblées par cette étude sont des espèces des milieux de plaine ouverte, à savoir :
- L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) ;
- L’Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus) ;
- Le Busard cendré (Circus pygargus) ;
- Le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) ;
- La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) ;
- Le cortège des passereaux champêtres, qui constituent des bons indicateurs de la fonctionnalité des
habitats agricoles (ressources alimentaires, occupation du sol, trame paysagère…).
6. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
6 LPO Touraine
1.4. Structure
Le protocole de suivi est fonction :
- Du design spatio-temporel, de la stratégie d’échantillonnage des carrés suivis ;
- Des méthodes de relevés des données sur le terrain.
1.5. Stratégie d’échantillonnage
La stratégie est destinée à rendre l’effet dont on recherche à mesurer l’impact (par exemple les mesures
compensatoires) indépendant des effets paysagers confondants. Ceci revient à les « décorréler » au sens
statistique. Les variables confondantes identifiées sont :
la distance à l’infrastructure ;
la proportion de prairies en voisinage (sur des carreaux de 1 km²), qui sont des habitats favorables aux
différentes espèces cibles (reproduction et/ou alimentation) ;
la présence et la quantité de Mesures agro-environnementales (MAE) déjà contractualisées en
incluant les Mesures Compensatoires LGV (MCE).
Le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS) a développé un algorithme qui permet de tirer ces
carrés de manière aléatoire selon des gradients indépendants. Cet algorithme sera mobilisé ainsi chaque année
sur les vastes sites d’études en Nouvelle-Aquitaine, alors que ceux de l’Indre-et-Loire seront fixes en raison d’un
périmètre plus restreint ne nécessitant (ou n’autorisant) pas de tirage.
Figure 1 : Cartographie des données sources utilisées lors du
tirage des carrés
Source : Image CNRS – CEBC / Données GODS – PCN
Comme indiqué sur la figure en vis-à-vis,
le tirage des carrés consiste à
sélectionner des carreaux (les teintes de
bleu correspondent ici à la proportion du
carré de 1 km² en prairie), à des
distances croissantes de l’infrastructure
(ici en rouge), tout en contrôlant la
position et la superficie des parcelles
déjà en acquisition ou en
conventionnement (ici, en jaune) dans le
cadre des mesures compensatoires.
En matière de puissance statistique et afin de disposer d’un échantillon représentatif, 150 à 200 carrés de 1
km² seront réalisés chaque année, choisis selon un tirage aléatoire stratifié effectué par le CEBC - CNRS de
Chizé dans chaque département (Vienne, Deux-Sèvres et Charente) pour la région Nouvelle-Aquitaine.
Cette stratégie est également déclinée en région Centre (Indre-et-Loire), où les enjeux de
compensation s’avèrent être sensiblement les mêmes. Le nombre de carrés suivis en Touraine, au
regard du périmètre de prospection pour les mesures compensatoires, a été défini à 30 unités.
7. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
D’autre part, une trame commune d’éléments cartographiques et de fiches de relevés terrain a été élaborée et
validée en 2016 entre les structures partenaires (CEBC-CNRS, LPO 86, GODS, CN, PCN, LPO 37 et LPO).
Figure 2. Localisation des carrés d’échantillonnage en Indre-et-Loire (Richelais)
Source : LPO Touraine 2017
Remarque : Comme l’illustre la carte, l’emprise des carrés chevauche parfois le département de la Vienne.
1.6. Protocoles utilisés pour les relevés
Pour chaque protocole, la météo est relevée pendant la réalisation du point d’écoute (pourcentage de
couverture nuageuse, absence ou présence de pluie, vent nul / faible / moyen ou fort, bruit 0 à 4).
L’assolement (relevé de l’occupation des sols à l’échelle de la parcelle) doit être réalisé sur l’ensemble de
chaque carré échantillonné entre avril et juin.
Chaque contact détecté en dehors des périodes de mise en œuvre stricte des protocoles ou à proximité des
carrés (buffer de 500 m), d’Outarde canepetière, Pie-grièche écorcheur, Œdicnème criard, Busard cendré et
Busard Saint-Martin, est géo-localisé systématiquement et de façon précise, sur une carte IGN en relevant
l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements. Chaque nid détecté est également géo-localisé.
Un descriptif spécifique à chacun des protocoles est rappelé dans les paragraphes suivants.
8. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
8 LPO Touraine
1.6.1 IPA Passereaux (et Outarde canepetière)
→ Par carré de 1 km², 4 points d’écoute (1 pour 25 ha, distants d’au moins 500 m) de 10 minutes sont
réalisés avec 2 passages : entre le 1er
avril et le 8 mai, puis entre le 8 mai et le 15 juin, avec au
minimum 4 semaines d’écart entre les 2 passages. L’ensemble des contacts d’espèce d’oiseaux sont
relevés et reportés, aussi précisément que possible, sur une carte préalablement préparée. Les types
de contact (vol, posé, chant, cri) sont également répertoriés par individu.
Les points d’écoutes sont effectués une heure après le lever du soleil et à 10h max. (en cas de forte chaleur).
1.6.2 Recherche des couples nicheurs d’Œdicnème criard
Les prospections sont effectuées d’une traite sur l’ensemble du carré de 1 km². 2 passages sont à prévoir par
carré : le premier est réalisé entre le 1er
et le 20 mai et le second entre le 1er
et le 20 juin.
→ La réalisation de parcours en voiture sur l’ensemble des chemins carrossables s’effectue en évitant les
pics de chaleur et les heures d’alimentation de l’espèce (alimentation avant 9h et après 18h), par
météo favorable (sans pluie ou vent important) en matinée ou l’après-midi, sur l’ensemble de la zone
agricole de la commune, avec halte régulière pour observer minutieusement (plusieurs angles sur les
grands îlots) toutes les parcelles favorables (labour, semis, vigne, prairie rase), afin de rechercher les
individus et les indices de nidification (couveur-guetteur, alarme, poussins, chants / parades /
accouplements, part en marchant, feinte de blessure, etc…).
Chaque observation d’Œdicnème criard est systématiquement géo-localisée sur une carte IGN en relevant
l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements. Chaque nid détecté est également géo-localisé.
1.6.3 Recherche des couples nicheurs de Busards cendrés et Saint-Martin
Il s’agit d’une recherche des couples nicheurs nécessitant plusieurs étapes (« prospection en entonnoir ») :
→ Parcours aléatoires de l’ensemble des chemins carrossables du carré (avril-mai) sur l’ensemble des
milieux favorables : repérage des potentiels noyaux de colonie, des indices de cantonnement :
→ Réalisation de points d’observation pour détecter le nombre de couples nicheurs et localiser
précisément les nids (avril-mai-juin-juillet) : 2 à 4 passages (fonction de la densité en busards) sont
nécessaires par temps favorable pour un minimum de 2 heures d’observation pour les 4 passages.
Chaque observation de Busard cendré, de Busard Saint-Martin et de Busard des roseaux est systématiquement
géo-localisée, de façon précise sur une carte IGN en relevant l’horaire, l’espèce, l’effectif, le sexe, l’âge, les
comportements, la présence de marquage ou de trait individuel (ex : mélanisme, mue des femelle). Chaque nid
détecté est également géo-localisé précisément. Cette recherche est réalisée en relation constante avec
un stagiaire de la LPO Touraine, qui assure un suivi annuel de protection des nichées (PNR LAT1
).
1.6.4 Recherche des couples nicheurs de Pie-grièche écorcheur
Les prospections sont effectuées à raison de 3 passages par carré. Les passages sont à répartir entre mi-mai et
début juillet.
→ La réalisation de parcours en voiture sur l’ensemble des chemins carrossables s’effectue à partir de 1h
après le lever du soleil et jusqu’à 1h avant le coucher du soleil, en privilégiant les heures chaudes pour
faciliter la détection. Il s’agit de sillonner l’ensemble du carré en faisant des points d’arrêt au niveau
des milieux favorables à la nidification.
Chaque observation de Pie-grièche écorcheur est systématiquement géo-localisée précisément sur une carte
IGN en relevant l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements.
1
Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine
9. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
1.7. Saisie et envoi des données
Des fiches de relevés terrain sont utilisées pour chaque suivi et sont ensuite archivées (voir annexe 1).
Dans un premier temps, les données sont saisies sous le portail Faune-Touraine, permettant une attribution des
codes atlas et une géolocalisation précise. Les données côté Vienne sont désormais saisies sous Faune-Vienne.
L’enregistrement de l’occupation du sol s’effectue directement sur SIG en éditant une couche RPG. Une fois la
saisie terminée, les données protocolaires et non-protocolaires sont extraites, compilées et mises en forme afin
de constituer un dossier d’envoi comprenant :
Un tableur fusionnant les IPA 1 et 2 avec les coordonnées géographiques Lambert II - Lambert 93
associées, l’ID des points et la chronologie des phases de chant, qui est intégrée manuellement.
Une couche shape des données issues des suivis espèces (Œdicnème, Busards, PGE…).
Une couche shape de l’assolement complet des 30 carrés.
D’éventuelles couches raster mises à jour pour les analyses (MAE, MCE, BD topo…).
Enfin, est joint au dossier d’envoi le scan de toutes les fiches archivées de la saison.
1.8. Prévisionnel des périodes de réalisation
Tableau 1 : Périodes de préparation et de passage terrain théoriques
jan fév mar avr mai juin juil aoû sept oct nov déc
Echantillonnage aléatoire
Préparation des fiches de relevé de terrain
Terrain - IPA Passereaux et Outarde canepetière
Terrain - Œdicnème criard
Terrain - Busards
Terrain - Pie-grièche écorcheur
Saisie et compilation des données, rédaction
1.9. Référents LPO Touraine
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 et 2017 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine).
Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
10. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
10 LPO Touraine
2. Résultats
2.1. Réalisation des passages en 2017
2.1.1 IPA Passereaux (et Outarde Canepetière)
Dates de réalisation du premier passage IPA Passereaux (période 1er
avril – 8 mai):
Date 18/04 19/04 20/04 22/04 23/04 24/04 25/04 26/04 27/04 28/04 3/05 4/05 5/05 6/05 7/05 8/05 9/05 10/05
N°
Carrés
1-2-3 2-4-5 5-6 7-8
8-9-
10-17
11-
12-13
11-
14-
15-19
18-19 16-
17-
18
20-
21-
23
22-
23-
24-
25
25-
26-
27
28-
29-30
Nombre de demi-journées réalisées : 13
En rouge : passages réalisés après la date fixée par protocole.
Dates de réalisation du second passage IPA Passereaux (période 8 mai – 15 juin):
Date 1/06 2/06 3/06 4/06 5/06 6/06 7/06 8/06 9/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06
N°
Carrés 1-2-3 4-5-6
7-8-9-
10
11-
12-
13-14
-
7-14-
15-19
16-
18-19
9-7-
17-
20-21
21-
22-
23-24
24-
25-
26-27
27-
28-
29-30
Nombre de demi-journées réalisées : 10
Discussion : L’emplacement de quelques points d’écoute a fait l’objet d’un très léger réajustement
géographique (contraintes d’accès relevés sur le terrain). Les points d’écoute ont été couverts selon le même
nombre de demi-journées (23) qu’en 2016. Le premier passage a fait l’objet de 13 sorties contre 12 l’année
précédente, alors que le second s’est déroulé sur 10 sorties contre 11 en 2016. Cet écart s’explique par certains
impondérables (problèmes trajets, météo…). Des températures printanières très basses en matinée (souvent
proches de 0°C à 8h00) ont accompagné l’essentiel du premier passage, et probablement influencé la
fréquence ou l’abondance de chants. Au niveau des dates de passage, 3 matinées dépassent légèrement la
période fixée par le protocole contre 4 l’an passé.
Bilan : Tous les points ont été couverts 2 fois soit 240 IPA réalisés en 2017 dans le Richelais. Ils ont généré
2065 données compilées au mois d’août et transmises au CNRS. Le nombre total de données est en baisse de
11,9% par rapport à 2016, et pourra faire l’objet d’une analyse des facteurs confondants et des autres secteurs
d’étude, afin de dégager des tendances annuelles.
Ce suivi dans le Richelais (hors protocole) a permis la découverte d’un mâle d’Outarde canepetière le 19 avril
sur une place de chant inoccupée depuis 2007 près de Richelieu sur la commune de Pouant (86).
Tableau 2 : Synthèse des IPA couverts issue de la présentation CNRS – CEBC
Année/Dpt Deux-Sèvres Charente Vienne Indre-et-Loire Total
2014 142 124 140 0 406
2015 226 160 199 120 705
2016 241 156 198 120 715
2017 -*2
- - 120 -
2
Données manquantes
11. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
2.1.2 Suivis spécifiques : Œdicnème criard
Dates de réalisation du premier passage Œdicnème criard (période 1er mai – 20 mai):
Date 18/04 19/04 25/04 03/05 04/05 05/05 06/05 07/05 08/05 09/05 10/05 17/05 20/05 21/05 22/05 30/05
N°
Carrés 1-2 3-4 16-17 14-15
20-
23-24
9-10-
11-
25-26
26-27
28-
29-30
21-22
5-6-
7-12
8-13-
18-19
Dates de réalisation du second passage Œdicnème criard (période 1er juin – 20 juin):
Date 01/06 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 8/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06
N°
Carrés 21-22 4-5-6 8-9
11-
12-13
-
7-10-
15-
23-27
14-
16-
18-19
17-20 1-2-3
24-
25-26
27-
28-
29-30
Discussion : 50 données de présence ont pu être récoltées sur l’ensemble de la saison, dont 18 données
incidentes (suivi Outarde, hors protocole et périmètre…). Le reste des données (27 localisations d’oiseaux)
concerne de nombreux couples observés en mai sur des labours ou guérets qui n’ont par la suite pas été
recontactés, en raison de probables abandons et d’une détectabilité rendue délicate par la pousse rapide des
cultures. L’assolement majoritaire demeure le tournesol (33%) suivi du maïs (26%) et des cultures de melons
(18,5%). Le reste des individus se distribuent sur des milieux temporaires (labours, couverts spontanés). A
noter que 2 couples ont été observés sur ou à proximité de mesures navettes (rotation de couverts herbacés et
de cultures favorables sur deux parcelles) implantées en 2017 sur les carrés 2 et 3. Cependant, aucun indice
certain de reproduction n’a été relevé sur le périmètre d’étude.
Bilan : 18 carrés de suivi sur 30 (60%) sont occupés ou visités par l’espèce. Par rapport à 2016, davantage
d’observations sont rapportées sur le secteur d’Assay au nord du site d’étude. La densité d’oiseaux sur les
communes de Faye-la-Vineuse et Jaulnay est importante avec une majorité de carrés occupés. En revanche, la
distribution des oiseaux sur Marigny-Marmande à proximité de la LGV est plus inégale. La carte illustre malgré
tout une couverture assez étendue de l’ensemble du périmètre d’étude en période de reproduction.
Figure 3. Localisation des données d’Œdicnème criard Source:LPOTouraine2017
12. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
12 LPO Touraine
2.1.3 Suivis spécifiques : Busards cendré et Saint-Martin
Dates de réalisation du premier passage Busards (mois d’avril-mai):
Date 18/04 19/04 25/04 27/05 28/05 03/05 04/05 05/05 06/05 07/05 08/05 09/05 10/05 17/05 20/05 21/05 22/05 30/05
N°
Carrés 1-2 3-4
10-
16-17
15 19 14-15
20-
23-24
9-11-
24-
25-26
26-27
28-
29-30
21-22
5-6-
7-12
8-13-
18
Dates de réalisation du second passage Busards (mois de juin):
Date 01/06 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 8/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06
N°
Carrés 21-22 4-5-6 8-9
11-
12-13
-
7-10-
15-
23-27
14-
16-
18-19
17-20 1-2-3
24-
25-26
27-
28-
29-30
Dates de réalisation du troisième passage Busards (mois de juillet):
Date 04/07 05/07 06/07 07/07 08/07 09/07 10/07 11/07 12/07 13/07 14/07 15/07 16/07 17/07 18/07 19/07 20/07
N°
Carrés
1-2-
3-4-
5-11-
12-
13-15
7-9-
10-
16-
17-
18-19
- - - - -
2-6-
14-
15-
18-
20-
21-8-
22-23
- - -
24-
25-
26-
27-
28-
29-30
Discussion : Le suivi spécifique Busards a été déployé sur 3 mois de mai à juillet. 7 données ont été récoltées
fin avril lors du premier passage IPA et seulement 3 en juillet, où les sorties terrain sont concentrées.
Tous les carrés ont été couverts 3 fois et même davantage au regard des points d’écoute et assolement
complémentaires. Au total, 46 données ont ainsi pu être récoltées sur l’ensemble de la saison, avec un rapport
de 28 observations de Busard cendré (60,9 %) contre 18 de Busard Saint-Martin (39,1 %), soit une plus forte
proportion pour ce dernier que l’an passé (pour rappel seulement 1/4 des observations en 2016).
Bilan : 15 carrés sont fréquentés par les 2 espèces soit 50% du
site d’étude (63% en 2016). Les observations réalisées dans le
cadre du suivi spécifique font toujours l’objet d’un échange
quotidien avec l’équipe busards de la LPO Touraine, qui mène
annuellement des actions de protection sur le territoire. 2
nichées auront ainsi été découvertes par ce biais. Cette saison
aura été marquée par de nombreux nids abandonnés au niveau
départemental (17% de succès des nichées en Touraine contre
52% les dernières années), certainement en raison d’une
carence importante en rongeurs, ressource alimentaire
préférentielle pour assurer la croissance des jeunes.
Dans le périmètre d’étude, ce sont donc seulement 2 nichées
qui ont fait l’objet d’une surveillance constante sur le carré 9 à
Faye-la-Vineuse (La Boissonière) et le carré 23 à Jaulnay (Le
Petit Chillou)3
. Seule celle de Jaulnay verra l’envol de 3 jeunes le
18/07. Ces 2 cas de nidification sont notés dans des cultures de
blé. Sans protection des nids par la LPO, ce faible succès aurait
été nul en raison de la précocité des moissons cette année.
3
Suivi et Protection du Busard cendré en Indre-et-Loire - LPO Touraine 2017, B. Griard, J. Présent et al.
13. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
Figure 4. Localisation des données de Busard cendré
Figure 5. Localisation des données de Busard Saint-Martin
Source : LPO Touraine 2017
14. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
14 LPO Touraine
2.1.4 Suivis spécifiques : Pie-grièche écorcheur
Dates de réalisation du premier passage Pie-grièche écorcheur (mi-mai):
Date 09/05 10/05 17/05 20/05 21/05 22/05 30/05
N°
Carrés
26-27
28-
29-30
21-22
5-6-
7-12
8-13-
18-19
Dates de réalisation du second passage Pie-grièche écorcheur (mois de juin):
Date 01/06 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 8/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06
N°
Carrés 21-22 4-5-6 8-9
11-
12-13
-
7-10-
15-
23-27
14-
16-
18-19
17-20 1-2-3
24-
25-26
27-
28-
29-30
Dates de réalisation du troisième passage Pie-grièche écorcheur (mois de juillet):
Date 04/07 05/07 06/07 07/07 08/07 09/07 10/07 11/07 12/07 13/07 14/07 15/07 16/07 17/07 18/07 19/07 20/07
N°
Carrés
1-2-
3-4-
5-11-
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29-30
Discussion : Le suivi spécifique Pie-grièche écorcheur a permis la collecte de 9 données sur le secteur d’étude.
2 oiseaux ont été relevés lors du premier passage dont 1 individu visiblement migrateur et non recontacté par
la suite et 1 cantonné (voir figure 6). Aucun oiseau ne sera observé durant le second passage du mois de juin.
Toutefois, le suivi en juillet a permis la découverte de 3 nouveaux couples et 1 mâle pour cette année, soit 5
localités fréquentées en pleine période de nidification.
2 données incidentes d’oiseaux migrateurs ont été collectées en marge du suivi sur la commune de Pouant : un
couple observé le 22/05 et non revu par la suite, ainsi qu’un mâle vu le 1/06 et non retrouvé.
Bilan : Au final, 3 couples ont été identifiés sur les carrés 2, 6 et 15 dont 1 nicheur probable et 2 nicheurs
certains, par l’observation de juvéniles en juillet (voir figure 7). 2 autres mâles étaient présents en juillet sans
indice de reproduction supplémentaire. L’observation d’un oiseau visiblement migrateur le 22/05 (sur le site
déjà fréquenté en 2016) porte le total à plus de 10 individus en 2017. Il s’agit du plus gros important total
enregistré depuis le début des suivis engagés en 2015. Au niveau de la distribution des oiseaux, l’essentiel des
données est collecté à l’Ouest du périmètre d’étude, soit à plus de 7km de l’actuelle ligne LGV.
Illustration : exemple d’un nouveau site
découvert cette année accueillant un couple de
Pie-grièche écorcheur (carré 2).
La présence combinée de haies basses et de
prairies riches en entomofaune conditionne
souvent l’installation de cette espèce dans les
plaines.
Photo Pierre Réveillaud 2017
15. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
Figure 6. Localisation des données de Pie-grièche écorcheur (passages)
Source : LPO Touraine 2017
Figure 7. Localisation des données de Pie-grièche écorcheur (indices de reproduction)
Source : LPO Touraine 2017
16. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
16 LPO Touraine
2.2. Assolement
Le suivi de l’assolement s’est réalisé le plus possible en parallèle ou en marge des suivis espèces (entre la mi-
mai et fin juin) afin de mutualiser les déplacements. Il a fait l’objet de 2 passages quasi spécifiques les 22 et 30
mai, à une période où la majorité des couverts sont implantés et en plein développement. Le relevé s’effectue à
partir d’une couche RPG vierge sur laquelle est annotée l’occupation du sol.
Figures 8 et 9. Exemple de fiche de relevé vierge et couche SIG finale
Source : LPO Touraine 2017
Précision : Les espaces blancs illustrent des zones non attribuées comme les boisements (visibles sur d’autres
couches) des plans d’eau, des parcs, des habitations ou des données manquantes.
Bilan : 822 ilots composent l’ensemble de la couche assolement (contre 790 en 2016). Cet apport s’explique
par la redéfinition de certaines parcelles au plus près de la réalité terrain, notamment en ce qui concerne le
découpage des ilots et certaines plantations. La surface totale est de 2856 ha (la taille moyenne des parcelles
est de 3,5 ha) et la surface totale des carrés de 3 000 ha soit 144 ha non attribués (bois et habitations).
La prédominance en céréales est toujours vérifiée avec près de 1496 ha consacrés à ces productions (blé, blé
dur, orge, triticale et seigle, autres..) et 279,5 ha pour le maïs soit un total de 62% de l’assolement. Les
oléagineux couvrent un peu moins d’un quart de la surface avec respectivement 370 ha pour le tournesol, 223
pour le colza, 32,7 ha pour le lin (pavot 6,7 ha). Dans ce secteur maraicher, la production de melons/légumes
(asperges, cultures maraichères) occupe environ 137 ha de la surface échantillonnée soit près de 5%. Au final,
84% de la surface est consacrée aux cultures conventionnelles (voir tableau 3). La surface consacrée aux
productions fourragères (légumineuses et graminées) s’élève à 104,5 ha soit 3,6%. Les couverts fixes en herbe
(prairies, gel, friches…) se chiffrent à 175 ha soit 6% du périmètre d’étude, dont 1/3 en mesure LGV MCE. Au
total, les jachères, prairies et productions fourragères couvrent quand même près de 10% du territoire.
La faible diversité des couverts culturaux demeure une réalité avec une prédominance des cultures d’hiver et de
printemps. La réactualisation des mesures LGV juste implantées et autres couverts herbacés illustre toutefois
une couverture de près 10 % de surfaces en herbe préconisée sur les territoires « Oiseaux de plaines ».
18. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
18 LPO Touraine
3 Conclusion et perspectives
3.1 Bilan 2017 des suivis
Tableau 4 : Synthèse chiffrée Richelais
Année : 2017
Nombre de carrés échantillonnés : 30
Nombre de carrés suivis : 30
Surface suivie : 3000 ha
Superficie totale du zonage animation MCE : 4406 ha
% surface suivie par rapport à la totalité du
zonage :
68 %
Nombre d’IPA réalisés : 240
Nombre de contacts recensés au moment des IPA : 2 065
Nombre d’espèces relevées : 82
Tableau 5 : Calendrier du travail réalisé
jan fév mar avr mai juin juil aoû sept oct nov déc
Organisation des suivis
Terrain - IPA Passereaux et Outarde canepetière
Terrain - Œdicnème criard
Terrain - Busards
Terrain - Pie-grièche écorcheur
Saisie des données
Saisie assolement et compilation des données
Rédaction du rapport
3.2 Bilan 2017-18 de l’analyse CNRS - CEBC
Compte tenu de la date de rendu, cette analyse sera évoquée dans un second rapport amendé début 2018.
La couverture des IPA s’avère satisfaisante au
regard d’un taux de couverture de 100% (120
points), ce total étant par ailleurs visiblement
représentatif de la richesse en avifaune à l’échelle
communauté (cf. courbe d’accumulation). Le
nombre d’espèces contactées est en légère
hausse.
Les suivis espèces ont surtout permis cette année
d’améliorer les connaissances sur la Pie-grièche
écorcheur.
Enfin, la cartographie tirée du suivi assolement
permet une analyse affinée de l’utilisation sur sol.
19. Rapport de synthèse 2017 - Richelais – Novembre 2017
3.3 Objectifs 2018
3.3.1 Perspectives :
La saison de terrain 2018 s’annonce importante car elle constitue la première année intégrale de suivi avec
l’impact fonctionnel de la ligne, mise en service en juillet 2017, et doit permettre une première évaluation
globale des couverts MCE désormais tous implantés.
IPA : Il sera conseillé de débuter les écoutes dès le 16/04 afin d’éviter de dépasser la date butoir du 8/05 fixée
par le protocole, très légèrement dépassée depuis 2 ans. Pour le reste, la couverture de l’ensemble des points
est assurée et respectée, la localisation des points est efficiente au niveau des conditions d’accès.
Suivis espèces : Une surveillance des indices certain de reproduction pour l’Œdicnème criard devra être
déployée, maintenant que la connaissance des secteurs fréquentés sur les 30 carrés devient exhaustive. La
découverte de plusieurs nouveaux couples nicheurs de Pie-grièche écorcheur en 2017 montre l’efficacité de
prospections ciblées à pied. Enfin, malgré un nombre et un succès reproducteur en baisse depuis 2 ans, le suivi
Busard permet la découverte des quelques nichées présentes sur le site d’étude.
Assolement : RAS.
Organisation générale : L’utilisation d’une tablette numérique est à l’étude afin de gagner un temps précieux
pour les relevés terrain, qui demeurent assez lourds et peu pratiques sous leur version papier.
3.4 Fréquence de suivi
En Indre-et-Loire, le suivi protocolé est effectué :
Les 2 années précédant la mise en service de la ligne : 2015 - 2016.
L’année de mise en service de la ligne : 2017.
Les 3 premières années suivant la mise en service de la ligne : 2018 - 2019 - 2020.
Ainsi, le suivi avec le protocole existant est normalement reconduit jusqu’en 2020. La fréquence de celui-ci sera
adaptée en fonction des résultats obtenus.
20. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Novembre 2017
20 LPO Touraine
Table des figures/tableaux :
Tableaux Nom Page
1 Périodes de préparation et de passage terrain théoriques 9
2 Synthèse des IPA couverts issue de la présentation CNRS – CEBC 10
3 Synthèse détaillée de l’assolement 17
4 Synthèse chiffrée 18
Figures Nom Page
1 Cartographie des données sources utilisées lors du tirage des carrés 6
2 Localisation des carrés d’échantillonnage en Indre-et-Loire (Richelais) 7
3 Localisation des données d’Œdicnème criard 11
4 - 5 Localisation des données de Busards cendré et Saint-Martin 13
6 - 7 Localisation des données de Pie-grièche écorcheur 15
8 - 9 Exemple de fiche de relevé vierge et couche SIG finale 16