Ce suivi s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les Amphibiens le long de la LGV SEA Tours-Bordeaux.
Cette évaluation entre dans sa deuxième année et est menée selon un protocole de capture au moment de la période printanière de migration, à l’aide de seaux enterrés à l’extérieur des ouvrages échantillonnés.
Les amphibiens tombés dans les seaux sont identifiés, sexés dans la mesure du possible, et dénombrés, puis déplacés de l’autre côté du filet pour leur permettre de poursuivre leur « migration ».
De manière à optimiser le suivi et à le rendre totalement indirect, le GREGE a proposé d’expérimenter un nouveau dispositif spécifique de pièges photographiques fonctionnant en « timelapse », associé à une analyse informatique des clichés pour repérer les passages, puis une identification visuelle directe des espèces sur les clichés positifs.
L’objectif des expérimentations proposées est triple :
- Evaluer les contraintes techniques du suivi par pièges-photographiques.
- Confirmer l’efficacité de ce nouveau dispositif pour détecter et identifier les espèces.
- Evaluer l’intérêt d’un suivi automnal comme préconisé par certains auteurs (Migration automnale des juvéniles).
Deux sessions ont donc été proposées :
1. Une session printanière visant à la fois à tester le matériel sur des ouvrages suivis par piégeage, et à comparer les résultats avec ceux obtenus par le piégeage (comparaison qualitative, quantitative et logistique).
2. Une session automnale visant à améliorer les éventuels problèmes techniques et à évaluer la pertinence d’un suivi automnal complémentaire.
Ce rapport final présente l’ensemble des résultats et enseignements issus de ces deux sessions expérimentales.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
Les objectifs du suivi consistent à évaluer le succes de franchissement des ouvrages en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Ce suivi 2018 vient compléter les deux années précédentes de suivi.
Les articles 14 des arrêtés du 24 février 2012 et du 21 décembre 2012 prévoient la mise en place de différents types d’ouvrages visant à assurer la transparence écologique de la ligne SEA Tours-Bordeaux. Il s’agit notamment d’ouvrages de franchissement des vallées et d’ouvrages hydrauliques équipés d’aménagements spécifiques visant à assurer au quotidien la circulation, notamment de la petite faune, et plus particulièrement des Mammifères semi-aquatiques.
Ces ouvrages ont pour objectifs :
- De maintenir une continuité hydraulique et écologique des cours d’eau ou écoulements d’eau.
- De permettre aux espèces de circuler pour accéder aux milieux initialement présents dans leurs domaines vitaux de part et d’autre de la ligne.
- De maintenir des échanges suffisants entre les noyaux de population afin d’éviter leur isolement et leur fragmentation.
Le GREGE, Vienne Nature et la SEPANT sont en charge de l’évaluation de la fréquentation des ouvrages hydrauliques, témoin de l’efficacité des aménagements mis en place. Le déroulement de l’étude et sa réalisation sont conformes à la proposition technique soumise à LISEA en janvier 2015.
L’objectif est de suivre la fréquentation des ouvrages de la LGV par les petits mammifères semi-aquatiques sur différentes typologies représentatives des cours d'eau et des aménagements. Pour cela, différentes techniques et espèces indicatrices sont utilisées pour évaluer et comparer, en fonction des paramètres environnementaux locaux, la circulation des espèces à travers l’infrastructure :
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les petits carnivores pour évaluer la circulation dans les deux sens et aux deux extrémités. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
- Suivi de la fréquentation par la Loutre de l’ouvrage et des milieux situés en amont de la LGV pour évaluer la fréquentation des milieux situés en amont de l’infrastructure. L’indicateur sera le taux d’ouvrages fréquentés et le taux de places de marquage fréquentées à l’amont.
- Suivi de la fréquentation des ouvrages par les micromammifères pour évaluer leur circulation à l’intérieur des aménagements. Les indicateurs seront la richesse spécifique par ouvrage et le nombre de passages par espèce.
Les résultats obtenus permettront de mesurer l’efficacité des mesures environnementales mises en oeuvre. Ils permettront en outre de statuer sur l’éventuel cloisonnement résiduel généré par l’infrastructure.
Ce rapport présente les résultats du suivi réalisé en 2015 sur 45 ouvrages.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les amphibiens s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs du suivi consistent à mesurer la fonctionnalité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les amphibiens en évaluant la richesse spécifique (nombre d’espèces) et intra-spécifique (nombre d’individus) au niveau des ouvrages, et de mettre en évidence d’éventuels flux de migration pour les amphibiens.
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- Les passages petites faune prévus tout au long de la ligne permettront la traversée des individus de part et d'autre de la ligne ;
- Les ouvrages permettront de préserver des axes de migration (potentiels) transversaux à la ligne.
Rapport Suivi 2016 – Transparence Amphibiens – Octobre 2016
Poitou-Charentes Nature 3
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle des 4
départements impactés par la ligne SEA en Poitou-Charentes.
Poitou-Charentes Nature a assuré la coordination du suivi. La mise en oeuvre du protocole sur le terrain a été
assurée par les 4 associations départementales concernées, à savoir : Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature
Environnement, Nature Environnement 17 et Charente Nature.
L’installation du dispositif a été faite avec la participation de l’Apave (apport du matériel, aide à la mise en
place), missionné pour cela par LISEA.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
En 2017, un suivi des gîtes à chiroptères est réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- d’identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Lors de la réalisation de la LGV SEA, des suivis ont été planifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place pour la transparence de la ligne. La transparence des infrastructures de transport est difficile à assurer pour cela plusieurs actions sont envisageables : des ouvrages adaptés aux taxons, des corridors pour les guider vers les ouvrages. Pour la LGV SEA, les engagements suivants (LGV SEA Tours/Angoulême 2009) ont été pris : « les rétablissements agricoles ou encore les ouvrages hydrauliques, des aménagements seront mis en oeuvre pour répondre aux besoins et usages de la petite faune (banquette à sec). Des mesures d’accompagnement rendront les ouvrages plus attractifs (aménagement des ouvrages hydrauliques, clôture-guide conduisant la petite faune vers les passages, plantations sous forme de petits bosquets..). Ces aménagements respecteront les prescriptions techniques et écologiques des services et organismes compétents. »
Ce dossier porte sur le suivi de la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique pour les amphibiens menés en 2016. La fragmentation des habitats est une des principales causes de disparition de ce groupe taxonomique. Ces espèces ont des caractéristiques écologiques les rendant très sensibles. Leur cycle écologique intègre une phase de migration prénuptiale importante, pouvant aller jusqu’à quelques kilomètres, ce utilisant les corridors humides ce qui les expose à un fort risque d’écrasement.
Ce suivi a pour objectif de mesurer les flux de migration prénuptiaux au niveau des sites à forts enjeux, d’évaluer le succès de franchissement des ouvrages en fonction des espèces ou groupes d’espèces et de caractériser les fréquences de franchissement pour les urodèles via un suivi individuel.
L'Association Poitou-Charentes Nature a contacté la Société SEISE afin d'analyser statistiquement les données récoltées dans le cadre d'une étude sur la fonctionnalité des ouvrages d'art traversant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) Tours-Bordeaux. En effet, dans le cadre de la construction de la LGV SEA Tours-Bordeaux, et en application des arrêtés ministériels et inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées, le maître d’ouvrage est tenu d’assurer le suivi de mesures environnementales mises en oeuvre, ainsi que le suivi des populations et des habitats d’espèces protégées impactées. C'est dans ce contexte que la Société SEISE, en analysant les données prises sur le terrain par les différentes associations se propose de répondre à cet objectif : montrer la fonctionnalité des ouvrages de transparence écologique. Le groupe taxonomique choisi pour cet étude est le groupe des Chiroptères.
Le suivi de la transparence des ouvrages pour les chiroptères s’inscrit dans ce contexte règlementaire et fait partie intégrante des propositions formulées dans le cadre de la note méthodologique rédigée par l'ensemble des partenaires inter-régionaux et intitulée "Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux".
Les objectifs généraux du suivi consistent à mesurer l’efficacité des ouvrages en tant qu’ouvrages de transparence pour les chiroptères en évaluant l’activité chiroptérologique et la richesse spécifique au sein des ouvrages.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
2016.02.18 big data from space toulouse data scienceGasperi Jerome
Le programme européen Copernicus vise à doter l'Europe d'une capacité opérationnelle et autonome d'observation de la Terre en tant que « services d’intérêt général européen, à accès libre, plein et entier ». A cet effet, l’ESA développe 6 familles de satellites dédiés à l’observation de la Terre - Les Sentinels. D’ici 2020, le volume de données acquises par ces satellites sera de l’ordre de 20 Pétaoctets. Cette avalanche de données offre des opportunités importantes notamment dans les domaines de la recherche, des services et de l’innovation. Elle pose aussi des défis techniques - comment stocker ces données, et au delà, comment chercher, diffuser et traiter ces données afin de fournir aux utilisateurs le service ou l’information dont ils ont besoin.
Présenté au Toulouse Data Science le 18.02.2016 - http://www.meetup.com/fr-FR/Tlse-Data-Science/events/228423095/
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, deux espèces protégées de mulettes sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2016.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
Suivi écologique et translocation des gazelles dorcas dans la Réserve Totale ...Sahara Conservation Fund
Conférence présentée dans le cadre de la 17ème Rencontre Annuelle du Groupe d'Intérêt Sahélo-Saharien, organisé par l'ONG Sahara Conservation Fund au Sénégal du 4 au 6 mai 2017. Chaque année, le Sahara Conservation Fund réunit près d’une centaine d’experts engagés dans la préservation de la biodiversité sahélienne-saharienne en Afrique.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2015.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
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La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce protégée sur le territoire national. La Charente-Maritime compte le plus grand nombre de données régionales avec des effectifs encore
importants et fonctionnels, notamment dans le Marais de Brouage et la Double saintongeaise.
Réalisée avant la phase de construction de la LGV, cette étude constitue un état initial. Il s’agit d’un état initial particulièrement détaillé et précis concernant une espèce protégée impactée par un tel projet.
Le suivi 2017, réalisé pendant la phase de mise en service de la ligne, constitue la suite logique de celui de 2006. L’objectif est :
- d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique ;
- d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en oeuvre sur le chantier de la LGV SEA pour l’espèce, comme stipulé dans l’arrêté CNPN.
Le présent rapport dresse le bilan des suivis par Capture-Marquage-Recapture et télémétrique réalisés en 2017 et synthétise les données obtenues avec celles des 4 années précédentes.
La LGV SEA comptera 340 km de lignes nouvelles entre Tours et Bordeaux. Ce projet a nécessairement un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet se doit d’atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels feront l’objet de mesures de réduction d’impacts. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris le long du tracé, l’installation de passages petite faune sur l’axe LGV qui intersecte de nombreux habitats fréquentés par les amphibiens.
En Gironde, un secteur comprenant 6 ouvrages a été expertisé en 2016, conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA (Annexe 1).
Le présent document fait le bilan du premier suivi 2016 et a pour vocation d’analyser l’intérêt des passages petite faune et de ce type de suivi.
2016.02.18 big data from space toulouse data scienceGasperi Jerome
Le programme européen Copernicus vise à doter l'Europe d'une capacité opérationnelle et autonome d'observation de la Terre en tant que « services d’intérêt général européen, à accès libre, plein et entier ». A cet effet, l’ESA développe 6 familles de satellites dédiés à l’observation de la Terre - Les Sentinels. D’ici 2020, le volume de données acquises par ces satellites sera de l’ordre de 20 Pétaoctets. Cette avalanche de données offre des opportunités importantes notamment dans les domaines de la recherche, des services et de l’innovation. Elle pose aussi des défis techniques - comment stocker ces données, et au delà, comment chercher, diffuser et traiter ces données afin de fournir aux utilisateurs le service ou l’information dont ils ont besoin.
Présenté au Toulouse Data Science le 18.02.2016 - http://www.meetup.com/fr-FR/Tlse-Data-Science/events/228423095/
En 2017 et en 2018, un suivi des gîtes à chiroptères a été réalisé. L’objectif de ce suivi est de vérifier l'efficacité de la création de gîtes artificiels dans les ouvrages d'art en évaluant le taux de colonisation par les chauves-souris des ouvrages aménagés en leur faveur et de suivre l’évolution de l’occupation des gîtes à différentes périodes de l’année. Ce suivi est basé sur l’identification des espèces présentes et le comptage des individus à intervalles réguliers sur une année complète.
Le suivi et l’analyse qui en découle visent également les objectifs suivants :
- distinguer s’il existe des différences d’utilisation suivant le type d’ouvrages mais également suivant le type de gîte.
- identifier et quantifier les différentes espèces présentes au sein de ces ouvrages et des gîtes ainsi que le type d’occupation (transit, mise bas...).
Les gîtes à chiroptères posés au niveau des ouvrages hydrauliques constituent des zones de haltes artificielles non négligeables pour le transit, voire la parturition (mise bas) des chiroptères. Les hypothèses de travail sont les suivantes :
- La pose de gîtes à chiroptères au niveau des ouvrages hydrauliques renforce leur potentiel d'accueil ;
- Le passage de la LGV sur l'ouvrage n'est pas un frein à l'occupation des gîtes par les chiroptères ;
- La fréquentation des ouvrages et des gîtes varie en fonction des typologies d'ouvrage et de gîte.
Afin de répondre aux objectifs fixés, un protocole spécifique a été élaboré et mis en place à l’échelle de 3 départements impactés par la ligne SEA : La Vienne, la Charente et la Charente maritime. L’année 2017 constitue la première année de ce suivi, qui constitue également l’année de mise en service de la ligne.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Concernant les espèces protégées de mulettes, deux espèces sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures réglementaires imposées au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés.
Le présent rapport présente les détails de la réalisation de cette mesure sur la Vienne (37).
La Cistude d’Europe est une espèce protégée sur le territoire national. De par ces enjeux de conservation majeurs, une étude initiale a été réalisée en 2006 sur deux sites témoins de la ligne. Une nouvelle étude a été initiée en 2013 et reconduite en 2014. Les objectifs sont d’évaluer sur le long terme les éventuels impacts de la LGV SEA sur une espèce emblématique et d’évaluer la transparence écologique des ouvrages de franchissement mise en œuvre. Le suivi 2015 est en cours et sera prochainement diffusé sur ce site.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, deux espèces protégées de mulettes sont concernées : la Grande Mulette (Margaritifera auricularia) et la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2016.
Le présent suivi vise à évaluer les impacts de la LGV SEA et l’efficience des mesures compensatoires sur l’avifaune de plaine.
Il s'inscrit dans le cadre de l'article 23 des arrêtés inter-préfectoraux des 24 février et 21 décembre 2012, portant dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées. L’article 23 indique qu’ « un suivi des populations et des habitats d'espèces protégées impactées par la construction et l'exploitation de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux devra être réalisé pendant la durée de la concession. »
Le présent suivi s'inscrit également dans le cadre des propositions du groupe de travail sur les suivis, composé d’un ensemble de partenaires inter-régionaux. Une note proposée par ce groupe de travail et intitulée « Propositions de suivi des mesures environnementales liées à la construction et à l'exploitation de la LGV-SEA Tours-Bordeaux » mentionne ce suivi élaboré en partenariat avec le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS), la LPO Vienne, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, Charente Nature, Poitou-Charentes Nature et la LPO France.
Le suivi a été mené en 2014 et reconduit en 2015 en Vienne, Deux-Sèvres et Charente.
Suivi écologique et translocation des gazelles dorcas dans la Réserve Totale ...Sahara Conservation Fund
Conférence présentée dans le cadre de la 17ème Rencontre Annuelle du Groupe d'Intérêt Sahélo-Saharien, organisé par l'ONG Sahara Conservation Fund au Sénégal du 4 au 6 mai 2017. Chaque année, le Sahara Conservation Fund réunit près d’une centaine d’experts engagés dans la préservation de la biodiversité sahélienne-saharienne en Afrique.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Le présent suivi vise à étudier les populations existantes de Busards Saint-Martin, de Fauvettes Pitchou et d'Engoulevents d’Europe, sur plusieurs secteurs le long de la LGV SEA et d’évaluer l’influence potentielle de la Ligne à Grande Vitesse SEA Tours-Bordeaux sur les populations nicheuses de ces espèces (répartition, densité, réussite de reproduction) à court, moyen et long terme.
Dans le cadre de son projet de construction de la LGV SEA, LISEA-COSEA a obtenu un arrêté portant dérogation à l'interdiction de destruction d’espèces et d’habitats d’espèces animales protégées et de destruction d’espèces végétales protégées (préfectures de Gironde, de Vienne, de Charente, des Deux-Sèvres, de Charente-Maritime et d’Indre-et-Loire).
Par cet arrêté daté du 24 février 2012, la société LISEA est autorisée, et sous réserve des conditions énoncées aux articles suivants, à déroger aux interdictions suivantes :
- destruction, altération ou dégradation de sites de reproduction ou d'aires de repos (espèces animales) ;
- capture ou enlèvement, destruction, perturbation intentionnelle (espèces animales) ;
- coupe, cueillette, arrachage, enlèvement (espèces végétales).
Dans le département de l’Indre-et-Loire, une espèce protégée de mulette est concernée : la Mulette épaisse (Unio crassus). L’article 11.1.2 de l’arrêté présente les mesures imposées réglementairement au préalable à la destruction, altération des habitats d’espèces et notamment la réalisation d’un déplacement des individus impactés. Ces déplacements ont été réalisés les 11, 12 juin et du 25 juin au 13 juillet 2012 par les malacologues du bureau d’études BIOTOPE.
Ce rapport présente les résultats du suivi sur l’année 2015.
En 2015, il a été choisi de stopper momentanément la capture de nouveaux individus, considérant que l’estimation annuelle de la taille des populations était superflue (celle-ci sera idéalement reconduite tous les 4 à 5 ans). En revanche, la poursuite du suivi télémétrique permet de contrôler la position des individus équipés d’émetteurs l’année précédente et d’estimer l’évolution de leurs domaines vitaux. De plus, ce suivi a pour objectif de changer les émetteurs des animaux déjà équipés, afin de suivre les mêmes individus sur le long terme et de disposer d’un historique de leurs déplacements. La batterie des nouveaux émetteurs ayant une durée de vie moyenne de 24 mois, il sera nécessaire de renouveler cette manipulation en 2017.
Afin d’alléger le suivi télémétrique en 2015, il a été choisi de réaliser un unique relevé mensuel de la position des individus.
Le présent rapport dresse le bilan du suivi télémétrique réalisé en 2015 et synthétise les données obtenues avec celles des 2 années précédentes.
Similaire à Suivi Transparence Amphibiens - 2017 - GREGE (18)
Afin d'évaluer l’impact de la ligne sur les populations à l'échelle du projet, l e suivi de la répartition du Castor sera assuré à large échelle sur les bassins versants interceptés dans le contexte jugé le plus contraint qu'est leur recolonisation des cours d'eau jusqu'i ci désertés. Il s'agira d'engager un suivi standardisé sur les réseaux hydrographiques du bassin de la Vienne (Vienne, Clain et affluents) dans le département 86.
Le Castor est en phase de « colonisation » du réseau hydrographique du bassin de la Vienne et notamment du sous bassin du Clain. À large échelle, la ligne peut potentiellement devenir un frein à cette colonisation dans le département de la Vienne si les aménagements réalisés n'assuraient pas correctement (en qualité et en quantité) la circulation de cette espèce à travers l'infrastructure.
Les suivis menés en 2018 sur le site du Bocage de Chaunay ont pour objectif de mettre en évidence les conséquences de la gestion menée sur le site pour la compensation des espèces impactées. Les groupes concernés par ces suivis sont les Oiseaux et le Damier de la succise. Le présent rapport fait état des résultats issus de ces suivis.
Suivi Nichoirs à Bergeronnette des ruisseaux - 2018 - PCNLISEA
En 2016, COSEA a sollicité la LPO en Vienne pour prospecter les ouvrages d’arts dans des secteurs de compensation pour la Bergeronnette des ruisseaux, espèce impactée par la construction de la ligne LGV Tours-Bordeaux.
Suite à ce travail de repérage 17 nichoirs ont pu être installés sur 10 ouvrages disposés en 2017 sur les cours d’eau de la Vonne, de la Longère et du Palais (Figure 1). Depuis 2018, la société LISEA intervient dans le maintien de ce suivi sur le long terme afin de répondre aux objectifs d’ évaluation de la plus value de la pose des nichoirs.
Il s’agit ici de la première année de suivi des nichoirs depuis leur pose. En parallèle du suivi des nichoirs, des points d’observations ont été placés le long de ces cours d’eau afin d’estimer le nombre de couples de Bergeronnette des ruisseaux dans la zone d’étude.
L’objectif du suivi paysager est, à l’échelle du projet, de s’assurer de l’efficacité des mesures retenues et d’évaluer les impacts résiduels réels sur l’environnement. D’une manière plus large, il a pour vocation d’améliorer la connaissance et d’assurer un retour d’expérience pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’infrastructures à venir.
L’outil mis en place pour le suivi paysager est un observatoire photographique portant sur environ 300 stations réparties sur les 12 sites.
En 2018, un an après la mise en service de la ligne, 5 campagnes photographiques ont déjà été effectuées :
3 en période de végétation et 2 en période hivernale (automne 2013, hiver 2013/2014, hiver 2015 printemps/été 2016, printemps/été 2018). La plupart des prestations environnementales et paysagères sont terminées.
Depuis 2017, la portion ferroviaire entre Tours et Bordeaux compte 340 km de lignes nouvelles. Ce projet a eu un impact sur la faune, la flore ou l’écoulement des eaux de pluie. Après avoir entrepris toutes les évolutions de tracé pour éviter les impacts majeurs, le projet a muté pour atténuer les impacts négatifs du tracé. Les impacts résiduels ont fait l’objet de mesures compensatoires. A ce titre, COSEA/LISEA a entrepris, le long du tracé, le creusement de plusieurs mares à vocation d’attractivité, de substitution ou de compensation. Cette mission a été confiée par COSEA au Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine). Ainsi, quatre mares ont été réalisées en 2016, auxquelles s’ajoute la restauration d’une mare, sur la base des prescriptions techniques du CEN, et de deux supplémentaires creusées en 2017 qui sont venues grossir les effectifs.
Les mares font l’objet de suivi durant les trois premières années suivant leur création.
Ainsi cette année, le CEN Aquitaine a été missionné sur 7 mares pour mener les suivis de ces milieux conformément au protocole de suivi rédigé collégialement par l’ensemble des associations de protection de la nature travaillant à la mise en oeuvre des suivis écologiques sur la LGV SEA. Les quatre mares créées puis suivies en 2013 et 2014 ne sont plus intégrées aux suivis respectivement jusqu’en 2021 et 2022.
Le présent document fait le bilan du suivi 2018. Il a pour vocation d’évaluer la fonctionnalité des sites, d’apporter des éléments correctifs à la gestion des mares et à l’amélioration du suivi, ainsi que d’effectuer un retour d’expérience sur les mesures compensatoires.
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des actions de suivis des mesures de réduction liées à la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), LISEA a missionné le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine (CEN Aquitaine) pour mener le suivi de la transplantation des pieds d’Ail rose (Allium roseum L.) sur la parcelle de transplantation de la commune de Cubzac-les-Ponts.
Ce suivi fait suite aux dispositions de transplantation de l’espèce située sur les emprises de la ligne.
Les modalités de recueil, de stockage et de réimplantation des bulbes ont fait l’objet d’un protocole soumis pour approbation au Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) et à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Aquitaine (DREAL Aquitaine) en septembre 2012. Ce protocole intègre également des éléments de description et de gestion de la zone d’accueil, ainsi qu’une méthode de suivi pour mesurer l’efficacité de l’opération de transplantation des pieds d’Ail rose réalisée en 2012. Des préconisations pour le maintien des populations situées immédiatement en marge de l’emprise travaux ayant fait l’objet d’une mesure d’évitement sont édictées.
Ce document fait suite à un suivi engagé par BIOTOPE en 2013 et par le CEN Aquitaine entre 2014 et 2017.
Suivi Flore : Odontite de Jaubert - 2016-2018 - CBNBPLISEA
Actualisation des stations d’Odontite de Jaubert (Odontites jaubertianus) en Indre-et-Loire. Bilan des prospections et programme d’actions.
Ce document a été réalisé par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, délégation Centre.
Ce projet, proposé dans le cadre du Contrat Territorial Vienne Aval, a pour objectif d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce dans la Vienne (action A1.2 du PNA Grande Mulette) et notamment de rechercher de nouvelles stations abritant des individus vivants de cet invertébré qui est l’un des plus menacés au monde. Les prospections débutées en 2015 ont été menées sur la Vienne, en portant un effort plus important sur les secteurs localisés en aval de Châtellerault (Vienne Nature, 2015, 2016 et 2017). Ce rapport présente les résultats des inventaires menés sur la Vienne en 2018.
Le site d'étude "Prairies de Vouharte" a été acquis par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels du Poitou-Charentes dans le cadre des mesures compensatoires de la construction de la LGV SEA.
A l'heure de la mise ne place des mesures de gestion conservatoire, une série de suivis a été lancée sur les prairies humides et les ripisylves afin d'évaluer l'impact de la gestion proposée.
Le travail de suivi mené en 2017 par Charente Nature a concerné l'évaluation des habitats naturels de prairies humides et des ripisylves ainsi que le suivi de plusieurs taxons :
- suivi de la végétation des habitats naturels humides ouverts,
- suivi des Rhopalocères des prairies humides,
- suivi des communautés d'Orthoptères des prairies humides,
- suivi des oiseaux,
- suivi de la végétation des ripisylves,
- suivi des mammifères semai-aquatiques,
- suivi des odonates.
Ce rapport présente donc l'état des lieux des suivis réalisés en 2017.
Suivi IPR Veude de Poncay - 2018 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a diagnostiqué différents linéaires de la Veude de Poncay. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la morphologie et de la continuité écologique de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu de septembre à octobre 2017.
C'est dans ce cadre que la fédération de pêche d’Indre-et-Loire a réalisé la pêche électrique du 12 septembre 2018 dont fait état ce rapport. Elle correspond à l'année N+1 après travaux.
Le présent rapport fait état des résultats de l’indice IPR (Indice Poisson Rivière) et de l’évolution par rapport à la pêche « avant travaux » réalisées en août 2017.
Ce dossier porte sur le suivi d'une population d'agrion de Mercure impactée par le tracé de la LGV SEA réalisé en 2017. Cette espèce possède des caractéristiques éconologiques qui font d'elle un bon indicateur de la transparence des ouvrages et de la continuité écologique des corridors aquatiques et des habitats humides alluviaux. Cette analyse est basée sur un protocole de capture/marquage/recapture qui permet de modéliser les déplacements des individus et de caractériser le fonctionnement de la population.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Rune - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univers...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensation environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Rune (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 3 secteurs de 250 m répartis tout le long du linéaire restauré en dehors du secteur de 50 m où se trouve le noyau de population. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...LISEA
Dans le cadre de la pérennisation des mesures de compensations environnementales pour l’écrevisse à patte blanches, un suivi écologique sur le long terme a été initié sur le cours d’eau de la Veude (Vienne, 86) afin d’évaluer d’une part l’état de la population et la plus-value apportée par les travaux de restauration. Ce suivi a été établi sur 4 secteurs de 100 m répartis tout le long du linéaire restauré. Les inventaires ont été effectués de l’aval vers l’amont.
Suivi Ecrevisse à pied blanc - Veude - 2018 - Fédération de pêche 86 & Univer...
Suivi Transparence Amphibiens - 2017 - GREGE
1. EVALUATION DE LA FONCTIONNALITE DES
OUVRAGES DE TRANSPARENCE ECOLOGIQUE
POUR LES AMPHIBIENS LE LONG DE LA LGV SEA
TOURS-BORDEAUX
EXPERIMENTATION DE PIEGES PHOTOGRAPHIQUES
Rapport final réalisé pour le compte de
Avril 2018
2. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
2
SOMMAIRE
I. CONTEXTE................................................................................................................................................3
II. MATERIELS ET METHODES .......................................................................................................................3
II.1. PRINCIPE DU SUIVI ...................................................................................................................................... 3
II.2. POSE DU MATERIEL ET RELEVES...................................................................................................................... 4
II.3. OUVRAGES SUIVIS AU PRINTEMPS .................................................................................................................. 6
II.4. OUVRAGES SUIVIS A L’AUTOMNE ................................................................................................................... 6
II.5. ANALYSES DES DONNEES .............................................................................................................................. 7
II.5.1. Champ de détection des pièges-photos ........................................................................................ 7
II.5.2. Etude comparative des pièges-photos et des captures par seaux ................................................ 7
II.5.3. Temps de traversée des espèces ................................................................................................... 8
III. RESULTATS...............................................................................................................................................8
III.1. ASPECTS TECHNIQUES.................................................................................................................................. 8
III.1.1. Longueur détectée en fonction de la hauteur du piège-photo...................................................... 8
III.1.2. Distances parcourues par les différentes espèces et classes d’âge............................................... 8
III.2. SUIVI PRINTANIER ET ETUDE COMPARATIVE DES METHODES................................................................................. 9
III.2.1. Données générales........................................................................................................................ 9
III.2.2. Ouvrages de la Gironde............................................................................................................... 10
III.2.3. Ouvrages de la Vienne ................................................................................................................ 10
III.2.3.1. PPF 1041................................................................................................................................................. 10
III.2.3.1. PPF 1055................................................................................................................................................. 12
III.2.4. Ouvrage d’Indre-et-Loire (PPF 0203+6)....................................................................................... 12
III.2.5. Temps de traversée des espèces ................................................................................................. 13
III.2.6. Bilan ............................................................................................................................................ 13
III.3. SUIVI AUTOMNAL PAR PIEGES-PHOTOS.......................................................................................................... 14
III.3.1. Données générales...................................................................................................................... 14
III.3.1. Ouvrages de la Vienne ................................................................................................................ 14
III.3.1.1. PPF 1041................................................................................................................................................. 14
III.3.1.1. PPF 1055................................................................................................................................................. 14
III.3.2. Ouvrages d’Indre-et-Loire ........................................................................................................... 14
III.3.2.1. PPF 0202+1............................................................................................................................................. 14
III.3.2.2. PPF 0202+6............................................................................................................................................. 15
III.3.3. Bilan ............................................................................................................................................ 16
IV. ENSEIGNEMENTS TECHNIQUES.......................................................................................................... 17
IV.1. LES FIXATIONS .......................................................................................................................................... 17
IV.2. LES GRILLES DE PROTECTION........................................................................................................................ 17
IV.3. LES CONTROLES ........................................................................................................................................ 18
V. CONCLUSIONS........................................................................................................................................ 18
VI. ANNEXE : CLICHES ILLUSTRATIFS........................................................................................................ 19
3. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
3
I. CONTEXTE
Ce suivi s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la fonctionnalité des ouvrages de transparence
écologique pour les Amphibiens le long de la LGV SEA Tours-Bordeaux.
Cette évaluation entre dans sa deuxième année et est menée selon un protocole de capture au
moment de la période printanière de migration, à l’aide de seaux enterrés à l’extérieur des ouvrages
échantillonnés. Trois seaux sont disposés d’un côté des ouvrages suivis, et contrôlés quotidiennement
durant 45 jours : 2 seaux latéraux pour capturer les animaux souhaitant prendre le passage et 1 seau
central pour capturer les animaux qui ont emprunté le passage, les deux types de seaux étant séparés
par un filet petite faune vertical hermétique (bâche) qui vise également à conduire les animaux vers
ces derniers (Figure 1).
Les amphibiens tombés dans les seaux sont identifiés, sexés dans la mesure du possible, et dénombrés,
puis déplacés de l’autre côté du filet pour leur permettre de poursuivre leur « migration ».
Cette technique est lourde à mettre en œuvre (un contrôle quotidien pendant 45 jours) et pourrait de
plus interférer avec les déplacements des individus, notamment lorsque ces derniers sont captés au
moment où ils souhaitent entrer dans le passage.
De manière à optimiser le suivi et à le rendre totalement indirect, le GREGE a proposé d’expérimenter
un nouveau dispositif spécifique de pièges photographiques fonctionnant en « timelapse », associé à
une analyse informatique des clichés pour repérer les passages, puis une identification visuelle directe
des espèces sur les clichés positifs.
L’objectif des expérimentations proposées est double :
Evaluer les contraintes techniques du suivi par pièges-photographiques.
Confirmer l’efficacité de ce nouveau dispositif pour détecter et identifier les espèces.
Evaluer l’intérêt d’un suivi automnal comme préconisé par certains auteurs (Migration
automnale des juvéniles).
Deux sessions ont donc été proposées :
1. Une session printanière visant à la fois à tester le matériel sur des ouvrages suivis par piégeage,
et à comparer les résultats avec ceux obtenus par le piégeage (comparaison qualitative,
quantitative et logistique).
2. Une session automnale visant à améliorer les éventuels problèmes techniques et à évaluer la
pertinence d’un suivi automnal complémentaire.
Ce rapport final présente l’ensemble des résultats et enseignements issus de ces deux sessions
expérimentales.
II. MATERIELS ET METHODES
II.1.PRINCIPE DU SUIVI
L’appareil photographique dédié est un matériel totalement innovant, développé spécifiquement pour
le suivi des amphibiens, et testé pour la première fois en France au cours de ce suivi.
Les pièges photographiques « classiques » ne possédant pas une sensibilité suffisante pour détecter
les passages d’Amphibiens (du fait de la lenteur des mouvements et des capteurs thermiques ne
fonctionnant pas sur les espèces poïkilothermes), le principe repose sur l’enregistrement automatique
d’un cliché, associé à un éclairage permanent à LED infrarouges, selon une fréquence élevée (toutes
4. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
4
les 15 secondes). Il convient de préciser que cet éclairage ne génère aucune perturbation que ce soit
pour les Amphibiens ou pour les Mammifères. En effet, aucun stationnement d’individu ou cliché avec
l’animal regardant l’objectif n’a été enregistré comme ce peut être le cas de façon régulière sur les
pièges photographiques classiques à LED s’allumant au passage de l’animal.
Un logiciel spécifique analyse ensuite automatiquement (script informatique) l’ensemble des clichés
et repère les divergences entre des clichés successifs, permettant de repérer les clichés positifs aux
Amphibiens ou autres cortèges. Seuls ceux-ci sont ensuite analysés visuellement pour trier les passages
de vertébrés et identifier les espèces d’amphibiens, la classe d’âge, le sexe pour certaines espèces,
l’horaire, la direction empruntée, ainsi que le comportement (traversant, demi-tour, hésitant, …).
II.2.POSE DU MATERIEL ET RELEVES
Les appareils sont fixés en hauteur, centrés dans les buses, du côté opposé aux seaux de capture lors
de la session printanière (Figure 1). Ils sont installés dans un support spécifique parallèle à la buse.
Pour la session automnale, un repère métrique a été dessiné au crayon sur le fond de la buse (deux
traits perpendiculaires avec des tirets de repères métriques), de façon à apparaître sur les clichés.
Afin d’éviter le vol du matériel, ou sa détérioration lors du passage de certains gros mammifères
(Sanglier notamment), une grille de protection est installée de chaque côté de la buse équipée. Une
attention particulière a été portée au positionnement de la barre inférieure du cadre afin que celle-ci
ne constitue pas un obstacle ou une marche pour les amphibiens. Lors des contrôles, l’appareil est
retiré de son support grâce à une perche télescopique pour éviter de démonter la grille, et le sol de la
buse est nettoyé des éventuels cailloux, terre, etc… grâce à un balai brosse.
Les batteries ont une autonomie assez courte, imposant un relevé tous les 5 jours (120 heures) au
maximum au cours duquel la batterie est remplacée ainsi que la carte SD. En pratique, les contrôles
ont eu lieu tous les lundis et tous les vendredis produisant près de 23000 clichés à analyser à chaque
relevé.
Figure 1 : Schéma du dispositif de capture pour le suivi des Amphibiens (Source : CEN Aquitaine,
2016), et position du piège photographique à Amphibiens du côté opposé lors de la session
printanière.
Piège photographique à Amphibiens
fonctionnant en « timelapse »
5. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
5
Planche-photos 1 : Pose des pièges-photographiques pour Amphibiens et relevés
Vue du support d’installation, piège-photo non placé
(GREGE)
Piège-photo placé dans son support d’installation
(GREGE)
Repère métrique dessiné au sol (GREGE)
Vue d’une des grilles installées à l’entrée de
l’ouvrage suivi et contrôle à l’aide de la perche
(GREGE).
Piège photo installé dans une buse, en cours de
contrôle à l’aide de la perche télescopique (GREGE).
Illustration de l’analyse informatique des clichés
permettant d’extraire les changements d’images
(clichés positifs) avant analyse visuelle pour
identification (GREGE)
6. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
6
II.3.OUVRAGES SUIVIS AU PRINTEMPS
Quatre ouvrages devaient initialement être suivis à l’aide de quatre pièges-photographiques, deux en
Gironde et deux en Vienne, mais les bons résultats obtenus par capture en Indre-et-Loire nous ont
amenés à interrompre un suivi en Gironde, afin de le reporter sur un ouvrage d’Indre-et-Loire pour
permettre une évaluation sur un ouvrage mieux fréquenté. Un autre ouvrage en Gironde a ensuite été
suivi après la période de capture, lorsque le suivi d’Indre-et-Loire s’est achevé. Sur deux ouvrages de
Gironde, des capteurs à empreintes, sensibles aux passages d’amphibiens, ont été également installés
pour confronter également la méthode de suivi après achèvement des piégeages par seau.
Ainsi, lors de la première session printanière, six opérations de suivi ont été menées, trois en Gironde,
deux en Vienne et une en Indre-et-Loire (Tableau I). Les pièges-photos ont été placés avec l’objectif à
une hauteur variant de 22 à 37 cm par rapport au niveau le plus bas de la buse ou du dalot.
Tableau I : Détail du suivi des ouvrages au printemps 2017
Département Gironde Vienne Indre-et-Loire
Ouvrage PPF 2956 PPF 2953 PPF 2951 PPF 1041 PPF 1055 PPF 0203+6
Type d’ouvrage Buse Buse Buse Buse Buse Buse
Suivi Piège-
photos
03/02 - 20/02
17 jours
H = 30 cm
Côté : Ouest
07/02 - 02/05
84 jours
H = 30 cm
Côté : Ouest
23/03 - 02/05
40 jours
H = 30 cm
Côté : Ouest
13/02 - 26/03
41 jours
H = 37 cm
Côté : Est
13/02 - 26/03
41 jours
H = 22 cm
Côté : Est
22/02 - 12/03
18 jours
H = 29 cm
Côté : Ouest
Suivi Captures
seaux
02/02 - 19/03
45 jours
02/02 - 19/03
45 jours
02/02 - 19/03
45 jours
13/02 - 23/03
38 jours
Non
01/02 – 17/03
44 jours
Période de suivi
commun
03/02 - 20/02
17 jours
07/02 - 19/03
40 jours
Néant
13/02 - 23/03
38 jours
Néant
22/02 - 12/03
18 jours
Suivi capteur
empreintes
NON 20/03 - 21/04 20/03 – 21/04 NON NON NON
II.4.OUVRAGES SUIVIS A L’AUTOMNE
Pour l’évaluation de la pertinence du suivi automnal, ont été sélectionnés quatre ouvrages présentant
des bons taux de fréquentation printanière par les Amphibiens, dans la Vienne et en Indre-et-Loire
(Tableau II).
Cette fois, les pièges-photos ont été placés plus hauts que lors du suivi printanier, à une hauteur
comprise entre 45,5 et 49,5 cm, afin d’avoir un champ de vision plus grand.
Tableau II : Détail du suivi des ouvrages à l’automne 2017
Département Vienne Indre-et-Loire
7. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
7
Ouvrage PPF 1041 PPF 1055 PPF 0202+1 PPF 0202+6
Type d’ouvrage Buse Buse Buse Dalot
Suivi Piège-photos
29/09 - 31/10
32 jours
H = 46 cm
Côté : Ouest
29/09 - 31/10
32 jours
H = 45,5 cm
Côté : Ouest
05/10 – 03/11
29 jours
H = 49,5 cm
Côté : Ouest
13/09 – 03/11
51 jours
H = 48,5 cm
Côté : Ouest
II.5.ANALYSES DES DONNEES
II.5.1. Champ de détection des pièges-photos
Des mesures de longueur de champs de vision en fonction de la hauteur des pièges-photos ont été
réalisées expérimentalement sur une buse reconstituée, et confirmées à l’automne à l’aide des repères
métriques tracés au fond des ouvrages. Ces analyses avaient pour objectif de tester le niveau de
corrélation entre les deux variables et de connaître la longueur détectée par chaque appareil en
fonction de sa hauteur d’installation, qui peut dépendre des possibilités de fixation ou simplement de
la taille de l’ouvrage à suivre.
A partir de ces informations ont été calculées, sur les clichés obtenus lors du suivi, les distances
parcourues entre deux clichés successifs de 15 secondes par les différents individus détectés.
Lorsqu’un seul cliché était disponible, une distance « minimale » a été estimée entre l’individu et la
sortie ou bien l’entrée dans le champ de détection.
Les deux séries de données ont ensuite été mises en relation, afin d’estimer si les différentes espèces
détectées étaient susceptibles de parcourir, entre deux clichés, une distance supérieure au champ de
vision des pièges-photos. L’objectif final est d’évaluer le taux d’animaux non détectés en fonction de
la hauteur pour proposer une installation optimale pouvant être plafonnée par l’intensité de l’éclairage
installé sur le dispositif.
II.5.2. Etude comparative des pièges-photos et des captures par
seaux
Pour la session printanière, les données obtenues par pièges-photos et par captures ont été comparées
sur les périodes communes de suivi, en recherchant systématiquement une correspondance entre
individus détectés par pièges-photos et individus capturés. Pour cela, ont été mis en correspondance
la date et l’heure de passage, l’espèce détectée, le nombre d’individus et le sens de déplacement.
Ont été pris en compte pour étudier cette correspondance, les comportements d’hésitation, de demi-
tour et d’aller-retour observés sur certains individus grâce aux pièges-photos.
Ainsi, seul un décompte minimum a été pris en compte pour ne pas surestimer le nombre de passages :
- Pour les clichés, si ceux-ci ont mis en évidence un seul ou plusieurs allers et retours d’un même
individu, un seul passage est décompté.
- De même pour les captures, si un individu est pris dans un seau à l’extérieur (donc placé à
l’intérieur après capture), puis un individu équivalent repris le lendemain dans un seau à
l’intérieur, il est possible que ce soit le même individu qui n’ait pas traversé la buse, et le
passage n’est donc pas décompté.
8. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
8
II.5.3. Temps de traversée des espèces
Pour tous les passages détectés à la fois par capture et pièges-photos dans le sens « seaux de capture
vers piège-photo », une estimation du temps passé dans l’ouvrage par les individus a été réalisée par
comparaison de l’horaire de relâcher à l’entrée de l’ouvrage avec l’horaire du cliché photographique.
III. RESULTATS
III.1. ASPECTS TECHNIQUES
III.1.1. Longueur détectée en fonction de la hauteur du piège-photo
Il existe une corrélation très significativement positive entre la hauteur de l’objectif et la longueur de
détection (Figure 2), suggérant que, selon la vitesse de déplacement des animaux et leur taille, certains
pourraient avoir le temps de passer dans le champ de l’objectif entre deux clichés successifs (donc ne
pas être détectés) si la distance couverte par le cliché est trop courte.
Ainsi, on voit bien que d’augmenter la hauteur de l’objectif de 15 cm (en passant de 30 à 45 cm du sol),
permet d’augmenter la longueur de détection de 17 cm, en passant de 41 à 58 cm de longueur.
Figure 2 : Longueur de détection en fonction de la hauteur de l’objectif des pièges-photos.
III.1.2. Distances parcourues par les différentes espèces et classes
d’âge
Quatre-vingt-deux distances parcourues en 15 secondes ont pu être calculées à partir des différents
clichés. La figure 3 nous montre que la Salamandre, le Triton palmé et les crapauds communs juvéniles
présentent des distances de déplacement en 15 s assez courtes (33 cm maximum), et que même
lorsque le piège-photo est placé assez bas (30 cm), la longueur de détection reste supérieure à ces
distances, suggérant que les passages de ces trois groupes ne peuvent pas être manqués par le piège-
photo.
En revanche, pour les grenouilles agiles adultes ou juvéniles comme pour les crapauds communs
adultes, 22 à 33% des distances parcourues sont supérieures à 40 cm et deux individus ont, semble-t-
il de façon exceptionnelle, parcouru jusqu’à 60 cm (3,7%). Ces données indiquent que lorsque les
9. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
9
pièges-photos sont placés trop bas, leur champ de vision est plus petit que certains déplacements
effectués entre deux clichés, et que ces derniers seront donc manqués par le piège-photo concerné.
Figure 3 : Longueur de détection des piège-photos et distances parcourues en 15 s par les
Amphibiens.
Ces éléments nous amènent à préconiser une hauteur d’objectif proche de 50 cm, couvrant ainsi une
longueur de 64 cm au sol. Le taux d’échec de détection serait alors nul à très faible.
A cette hauteur, les éclairages infra-rouges des individus ont diminué du fait de la remontée du boitier.
Cela diminue la résolution mais elle semble suffisante pour assurer une identification des espèces
ayant circulé en automne. Cette difficulté potentielle avait été anticipée pour 2018 en faisant installer
une deuxième LED sur les nouveaux appareils, imposant de doubler les batteries. Elle ne semble à ce
stade, pas requise.
Une nouvelle évaluation sera réalisée lors du suivi de 2018 pour confirmer ce résultat.
III.2. SUIVI PRINTANIER ET ETUDE COMPARATIVE DES
METHODES
III.2.1. Données générales
Cinq espèces d’Amphibiens ont été détectées lors du suivi printanier :
1. Le Crapaud commun, Bufo bufo, détecté avec les deux méthodes.
2. La Grenouille agile, Rana dalmatina, détectée avec les deux méthodes.
3. La Salamandre tachetée, Salamandra salamandra, détectée avec les deux méthodes.
4. Le Crapaud calamite, Epidalea calamita, détecté une seule fois avec les captures.
10. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
10
5. Le Triton palmé, Lissotriton helveticus, détecté deux fois avec les captures.
Vingt-quatre passages de Mammifères ont également été détectés avec les clichés : le chat
domestique (19 passages) et des petits rongeurs type Mulot ou Souris, voire Campagnol. Un
mammifère non identifié pouvant être un Mustélidé a également été photographié.
III.2.2. Ouvrages de la Gironde
Les trois ouvrages suivis en Gironde n’ont été que pas ou très peu fréquentés par les Amphibiens,
quelle que soit la méthode de suivi mise en place :
1. Le PPF 2956, suivi 17 jours avec les deux méthodes, n’a révélé aucun passage d’Amphibiens,
ni par les clichés, ni par les captures dans les seaux. Seul un chat domestique a été détecté par
le piège-photo.
2. Le PPF 2953, suivi 84 jours par piège-photo, dont 40 jours également par captures, a révélé le
passage d’un Crapaud calamite via les captures uniquement : il a été capturé en sortie de buse
dans le seau central, semble-t-il après avoir traversé la buse. Il n’a pas été détecté avec les
clichés, mais une trace d’humidité a cependant été repérée après un visionnage exhaustif des
clichés correspondant, laissant supposer que l’animal a eu le temps de passer entre deux
clichés. Le piège-photo était placé à 30 cm de hauteur, soit une longueur de détection de 41
cm, qui comme nous l’avons vu auparavant n’est pas optimale pour un comptage exhaustif de
certaines espèces. La hauteur de l’appareil explique donc cet échec sur une espèce qu’on peut
considérer comme se déplaçant au moins aussi rapidement que le Crapaud commun. D’autre
part, trois mammifères ont été détectés par les clichés (2 petits rongeurs et probablement un
mustélidé). Le suivi par capteurs d’empreintes a débuté après les captures, et n’a révélé aucun
passage d’Amphibiens non plus.
3. Le PPF 2951, suivi 41 jours par piège-photos postérieurement à la session de captures, n’a
révélé le passage que d’un seul Crapaud commun traversant de l’est vers l’ouest, ainsi qu’un
Chat domestique et un Rongeur du type Mulot ou Souris. Cette très faible fréquentation de
l’ouvrage a également été constatée par le très faible nombre de captures. Le suivi par
capteurs d’empreintes a corroboré ces observations.
III.2.3. Ouvrages de la Vienne
III.2.3.1.PPF 1041
Cet ouvrage a été suivi 38 jours avec les deux méthodes combinées. Vingt passages de 15 individus ont
été décomptés toutes méthodes confondues. En effet, un crapaud commun a probablement fait deux
allers-retours complets avant de sortir côté seaux et un autre a tourné en rond avant de sortir côté
piège-photo. Un crapaud commun et une salamandre tachetée capturés dans les seaux extérieurs ont
été relâchés directement de l’autre côté de la buse par les observateurs, et la comparaison des 2
méthodes de suivi porte donc sur 13 individus, dont 9 crapauds communs, une grenouille agile et trois
salamandres tachetées.
La figure 4 montre clairement que sur les 9 crapauds communs décomptés, seuls trois ont été capturés
et que la grenouille agile n’a été détectée que par les clichés. Pour la salamandre tachetée, sur trois
individus, un seul a été détecté avec les deux méthodes.
11. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
11
Figure 4: Nombre d’individus par espèce détectés par un cliché sans capture associée (rouge), par un
cliché et une capture correspondante (orange) et par une capture sans cliché associé (jaune) dans le
PPF 1041 lors du suivi printanier.
Les passages se font dans les deux sens de circulation (Figure 5), mais la proportion d’individus
photographiés non capturés est plus élevée dans le sens piège-photo vers les seaux, suggérant que les
animaux arrivent à franchir la bâche mise en place pour les diriger vers le seau central. Toutefois, dans
l’autre sens aussi des individus semblent réussir à franchir la bâche et pénétrer dans l’ouvrage sans se
faire capturer. Concernant la salamandre capturée dans les seaux extérieurs, mise dans la buse et non
détectée par le piège-photo, compte tenu de sa lenteur de déplacement et du champ de vision du
piège-photo (Figure 3), il est impossible qu’elle n’ait pas été détectée par le piège-photo et l’hypothèse
serait qu’elle ait fait demi-tour et ait franchi la bâche pour ressortir côté seaux.
Figure 5: Nombre d’individus détectés par un cliché sans capture associée (rouge), par un cliché et
une capture correspondante (orange) et par une capture sans cliché associé (jaune) dans le PPF 1041
lors du suivi printanier, selon le sens de circulation dans l’ouvrage
12. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
12
Finalement, pour le PPF1041, les pièges-photos ont donné de meilleurs résultats que les captures, avec
12 passages détectés, contre 5 avec les captures.
III.2.3.1.PPF 1055
Cet ouvrage n’a été suivi qu’avec le piège-photo pendant 41 jours mais aucun passage d’Amphibiens
n’a été détecté.
III.2.4. Ouvrage d’Indre-et-Loire (PPF 0203+6)
Cet ouvrage a été suivi pendant 18 jours avec les deux méthodes. Toutefois, la mise en place du piège-
photo le 22/02 a eu lieu à 10h00 du matin, soit 1h30 après le relevé des seaux à 8h30. Les captures
enregistrées ce jour-là n’ont donc pas été prises en compte dans la comparaison des deux méthodes,
car les animaux ont eu le temps de traverser tout l’ouvrage avant la mise en fonctionnement du piège-
photo. Dix-neuf passages de 19 individus ont été enregistrés (17 crapauds communs et deux tritons
palmés), dont deux crapauds en amplexus, et un crapaud ayant fait un aller-retour.
La figure 6 montre que pour les 14 données de crapauds communs retenues, sept proviennent de
clichés sans capture, et seulement trois de captures sans cliché. Ces trois captures sans cliché
corroborent toutefois le fait que le piège-photo était placé trop bas (29 cm) pour une détection
exhaustive de tous les passages (Figure 3).
Concernant le Triton palmé, aucun des animaux capturés n’a été détecté avec le piège-photo, et
compte tenu de sa lenteur de déplacement et du champ de vision du piège-photo (Figure 3) il est
impossible qu’ils n’aient pas été détectés par le piège-photo et ils ont certainement fait demi-tour et
franchi la bâche pour ressortir côté seaux.
Ainsi, pour le PPF 0203+6, malgré un inventaire probablement non exhaustif du fait de la « faible »
hauteur du piège-photo, celui-ci a donné de meilleurs résultats que les captures, avec 11 passages
détectés contre neuf avec les captures, suggérant à nouveau que des individus franchissent les bâches
dans un sens comme dans l’autre (Figure 7).
Figure 6: Nombre d’individus par espèce détectés par un cliché sans capture associée (rouge), par un
cliché et une capture correspondante (orange) et par une capture sans cliché associé (jaune) dans le
PPF 0203+6 lors du suivi printanier.
13. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
13
Figure 7 : Nombre d’individus détectés par un cliché sans capture associée (rouge), par un cliché et
une capture correspondante (orange) et par une capture sans cliché associé (jaune) dans le PPF
0203+6 lors du suivi printanier, selon le sens de circulation dans l’ouvrage.
III.2.5. Temps de traversée des espèces
Les temps relevés sur cinq passages montrent que les animaux sont susceptibles de traverser les
ouvrages très rapidement, de l’ordre d’une heure trente, mais ils peuvent aussi passer une grande
partie de la journée dans l’ouvrage (Tableau III) sans que l’on sache si cela est lié à leur comportement
nocturne ou à la perturbation liée à la capture.
Tableau III : Quelques temps de traversée des Amphibiens au printemps
Ouvrage Espèce Date
Horaire relâché
seaux
Horaire cliché
piège-photo
Temps passé dans
l’ouvrage
PPF 1041 Bufo bufo 14/02/2017 9h00 19h21 10h21
PPF 1041 Salamandra salamandra 13/03/2017 10h15 20h38 10h23
PPF 0203+6 Bufo bufo (Amplexus) 22/02/17 08h30 10h03 1h33
PPF 0203+6 Bufo bufo 01/03/17 08h50 10h19 1h29
PPF 0203+6 Bufo bufo 02/03/17 09h00 13h12 4h12
III.2.6. Bilan
Le suivi réalisé avec les deux méthodes a permis d’analyser les avantages et limites de chacune des
méthodes pour tenter si possible de corriger les problèmes rencontrés. La comparaison des techniques
a montré l’efficacité supérieure et l’intérêt des pièges-photos par rapport aux captures, avec
notamment :
- L’absence d’impact lié à la capture.
- Un recensement exhaustif si l’appareil est positionné suffisamment haut.
- Une efficacité du dispositif même lorsque les conditions sont défavorables (fortes pluies),
inondant les seaux de captures et rendant les captures impossibles.
14. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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- Une installation possible sur des ouvrages à enjeux dont les sorties bétonnées ne permettent
pas l’installation de seaux.
- Les animaux photographiés dans l’ouvrage l’ont réellement emprunté alors que les captures
sur les seaux extérieurs ne sont qu’une « intentionnalité extrapolée ».
D’autre part, cette méthode nous apporte des informations supplémentaires sur le comportement des
amphibiens et notamment sur des tentatives de traversée des ouvrages, pouvant parfois échouer.
Certaines limites des pièges photographiques ont été entrevues lors de cette première phase pour
lesquelles des solutions correctives ont été proposées et pour certaines testées à l’automne afin
d’aboutir à un protocole de suivi optimal.
III.3. SUIVI AUTOMNAL PAR PIEGES-PHOTOS
III.3.1. Données générales
Trois espèces d’Amphibiens ont été détectées par pièges-photos lors du suivi automnal :
1. Le Crapaud commun, Bufo bufo, dont 4 juvéniles et 1 adulte.
2. La Grenouille agile, Rana dalmatina, dont 15 juvéniles et 1 adulte.
3. Le Triton palmé, Lissotriton helveticus (3 adultes).
Quarante-quatre passages de Mammifères et Oiseaux ont également été détectés avec les clichés,
dont le chat domestique, des petits rongeurs type Souris, Mulot, Campagnol, du Ragondin et plusieurs
passereaux (rouge-gorge, mésange).
III.3.1. Ouvrages de la Vienne
III.3.1.1.PPF 1041
Cet ouvrage a été suivi 32 jours et seuls deux passages d’Amphibiens adultes ont été décomptés,
contre vingt au printemps :
1. Une Grenouille agile adulte.
2. Un Crapaud commun adulte.
Dix passages de Mammifères et Oiseaux ont également été décomptés, dont six passages de petits
rongeurs, deux passages de passereaux et deux chats domestiques.
III.3.1.1.PPF 1055
Cet ouvrage a été suivi 32 jours mais comme lors du suivi printanier, aucun passage d’Amphibiens n’a
été détecté. Cependant, huit passages de chat domestique ont été décomptés et deux passages de
ragondins.
III.3.2. Ouvrages d’Indre-et-Loire
III.3.2.1.PPF 0202+1
Cette buse a été suivie pendant 29 jours et sept passages de trois espèces ont été décomptés (Figure
8). Il s’agissait d’individus juvéniles, sauf pour le Triton palmé.
15. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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Figure 8: Nombre d’individus par espèce détectés selon le sens de circulation dans le PPF 0202+1 lors
du suivi automnal de 29 jours.
Par comparaison, au printemps dans cet ouvrage, 49 passages de quatre espèces avaient été
décomptés lors des 38 jours de suivi, ce qui rapporté à une durée de suivi de 29 jours correspondrait
à 37 passages, principalement dans le sens Est - Ouest (Figure 9). Un seul individu de Triton crêté
(Triturus cristatus) avait été considéré comme juvénile.
Figure 9: Nombre d’individus par espèce capturés au printemps selon le sens de circulation dans le
PPF 0202+1 (données rapportées à 29 jours).
III.3.2.2.PPF 0202+6
Ce dalot a été suivi pendant 51 jours et quinze passages des trois mêmes espèces ont été décomptés
(Figure 10). Il s’agissait d’animaux juvéniles, sauf pour le Triton palmé. Le principal sens de circulation
a été d’Ouest en Est, mais les 4 passages en direction de l’Ouest pourraient en fait correspondre à des
individus ayant fait demi-tour.
16. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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Figure 10: Nombre d’individus par espèce détectés selon le sens de circulation dans le PPF 0202+6
lors du suivi automnal.
Par comparaison, au printemps dans cet ouvrage, 59 passages de six espèces avaient été décomptés
lors des 39 jours de suivi, ce qui rapporté à une durée de suivi de 51 jours correspondrait à 73 passages,
principalement dans le sens Est- l’Ouest (Figure 11). Trois individus de Triton crêté (Triturus cristatus)
avaient été considérés comme juvéniles.
Figure 11 : Nombre d’individus par espèce capturés au printemps selon le sens de circulation dans le
PPF 0202+6 (données rapportées à 51 jours).
III.3.3. Bilan
Même si le nombre d’espèces et le taux de fréquentation ont été moindres par rapport au suivi
printanier des mêmes ouvrages, le suivi automnal par pièges-photos a permis de confirmer l’utilisation
des deux ouvrages suivis en Indre-et-Loire par des Amphibiens juvéniles.
Ces données confirment donc que cette classe d’âge a la capacité de trouver les passages et de les
emprunter lors de sa migration.
17. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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En outre, les ajustements techniques testés suite aux résultats de la phase printanière ont permis de
corriger les limites de détection entrevues et d’aboutir à un procédé de suivi particulièrement fiable.
IV. ENSEIGNEMENTS TECHNIQUES
Les différentes installations et les contrôles ont été riches d’enseignements au printemps puis à
l’automne pour permettre de nouvelles améliorations et caler des recommandations engagées en
2018.
IV.1. LES FIXATIONS
Le principe de fixation initial avait été conçu à partir d’une planche installée au diamètre de la buse et
sur laquelle était fixé le cadre support de l’appareil. Ce système n’est pas pratique car il impose de
détenir une planche pour chaque diamètre de buse et surtout, faire coulisser cette planche ajustée au
diamètre théorique de la buse n’est pas chose facile car l’intérieur de la buse n’est pas suffisamment
régulier. En outre, le calage altimétrique de l’appareil en fonction de la taille de la buse n’est pas aisé.
Une potence réglable a donc été conçue pour 2018 permettant un ajustement très simple de la hauteur
pour des buses allant de 800 à 1200, en incluant les dalots de 70 cm de hauteur.
Planche-photos 2 : Vue du support d’installation 2018,
piège-photo non placé (GREGE)
IV.2. LES GRILLES DE PROTECTION
Elles sont indispensables, mais celles fabriquées sur mesures en 2017 avaient été calibrées sur les têtes
de buses constatées en Gironde. L’installation sur les autres secteurs de la LGV a révélé des modalités
de positionnement des grillages et des finitions aussi variées que le nombre initial de lots constructifs.
De nouvelles grilles plus grandes seront testées en 2018.
18. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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IV.3. LES CONTROLES
Quelques problèmes ont été constatés au début des opérations lors des contrôles ayant pour objectif
de changer les piles de l’appareil, les batteries de l’éclairage et la carte SD :
Oubli de réarmer l’appareil.
Mélange des piles chargées et déchargées ou rechargement insuffisant de la batterie
d’éclairage.
Mauvais positionnement de l’appareil dans son boitier étanche.
Décalage de l’objectif.
Arrachage du fil de batterie.
Arrachage du fil de la lampe.
Les contrôles sont actuellement nécessaires toutes les 120 heures. D’un point de vue organisation, les
contrôles ont été réalisés tous les lundis et les vendredis. Quelques essais ont été tentés en ne passant
que les lundis après avoir doublé la batterie de l’éclairage. A ce stade, ce sont les piles rechargeables
de l’appareil qui ne tenaient pas toujours jusqu’au lundi suivant. Fort de ce constat et comme les
quelques erreurs de manipulation potentielles feraient perdre ou altèreraient les données sur une
période plus longue, cette optimisation a été abandonnée.
Pour 2018, les contrôles restent calés les lundis et vendredis.
V.CONCLUSIONS
Cette étude expérimentale du suivi de la fréquentation d’ouvrages par des pièges-photographiques à
Amphibiens a permis de montrer que :
1. Cette technique innovante, sans impact sur les espèces, a une meilleure efficacité que le suivi
par captures, et avec des contraintes logistiques moindres (2 contrôles par semaine pour
changer les batteries).
2. Les pièges-photos doivent être placés à une hauteur proche de 50 cm pour avoir un champ de
détection permettant de ne rater aucun passage entre deux clichés successifs (15 s), même
pour les espèces se déplaçant plus rapidement.
3. Les juvéniles sont capables de trouver et d’emprunter les ouvrages. Toutefois, en l’absence de
données précises sur les périodes maximales de migration automnale, des suivis
complémentaires seraient nécessaires pour mieux cerner cette période et évaluer la
pertinence du suivi automnal en complément du suivi printanier.
4. Les ouvrages sont également utilisés par d’autres cortèges de Mammifères et Oiseaux et
présentent donc un intérêt complémentaire en termes de rétablissement des connexions pour
la Faune. Toutefois, la présence récurrente de Chats domestiques dans certains passages
pourrait avoir une influence négative.
Fort de ces résultats et conclusions, nous proposons de poursuivre le protocole d’évaluation de la
fonctionnalité des ouvrages de transparence pour les Amphibiens à l’aide des pièges
photographiques développés.
19. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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VI. ANNEXE : CLICHES ILLUSTRATIFS
Suivi printanier
PPF 2956 : Chat domestique
PPF 2953 : petit rongeur type Campagnol
PPF 2951 : Crapaud commun
20. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 2951 : Souris
PPF 1055 : Chat domestique
PPF 1041 : Crapaud commun
21. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 1041 : Grenouille agile
PPF 1041 : Salamandre tachetée
PPF 0203+6 : Crapauds communs en amplexus
22. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 0203+6 : Crapaud commun
PPF 0203+6 : Petit rongeur
Suivi automnal
PPF 1041 : Crapaud commun
23. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 1041 : Grenouille agile
PPF 1041 : Rouge-gorge
PPF 1055 : Ragondin
24. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 0202+1 : Grenouille agile juvénile
PPF 0202+1 : Crapaud commun juvénile
PPF 0202+1 : Triton palmé
25. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 0202+1 : Rouge-gorge
PPF 0202+6 : Crapaud commun juvénile
PPF 0202+6 : Grenouille agile juvénile
26. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 0202+6 : Triton palmé
PPF 0202+6 : Petit rongeur type Campagnol
PPF 0202+6 : Mulot
27. GREGE 2017 – LGV SEA – Expérimentation de pièges photographiques pour le suivi des ouvrages Amphibiens.
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PPF 0202+6 : Mésange charbonnière