La prise en compte de l'eau dans les documents d'urbanisme : rappel du cadre réglementaire
Intervenant : Romain Chauvière Mission InterService de l’Eau Préfecture du Morbihan
Bilan de la consommation d'espaces agricolesAudéLor
Bilan et conséquences de la consommation d'espaces agricoles lié à l'étalement urbain récent sur le territoire du SCOT de Lorient
Intervenant : Patrick Le Gouée, laboratoire GEOPHEN, Université de Caën Mai 2011
La prise en compte de l'eau dans les documents d'urbanisme : rappel du cadre réglementaire
Intervenant : Romain Chauvière Mission InterService de l’Eau Préfecture du Morbihan
Bilan de la consommation d'espaces agricolesAudéLor
Bilan et conséquences de la consommation d'espaces agricoles lié à l'étalement urbain récent sur le territoire du SCOT de Lorient
Intervenant : Patrick Le Gouée, laboratoire GEOPHEN, Université de Caën Mai 2011
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Géomatique et télédétection en appui à la prévention de la contamination diff...VisionGEOMATIQUE2014
Le projet de recherche-action (WEBs II) a permis de décrire les processus de transfert de sédiments et de nutriments dans deux sous-bassins de Chaudière-Appalaches (Québec). Le volet géomatique et télédétection du projet a ciblé le développement et la validation d’outils de diagnostic et de gestion des zones critiques de vulnérabilité à la pollution diffuse.
La télédétection a été mise à profit dans la localisation et la caractérisation des zones les plus sensibles au ruissellement. Les relevés LiDAR, et un ensemble d’images satellitaires, ont d’abord été utilisées pour expliquer les patrons d’égouttement et les parcours du ruissellement de surface à l’échelle des bassins versants.
À une échelle plus fine, les algorithmes du modèle d’indexation GEODEP ont été utilisés pour représenter dans l’espace la vulnérabilité du parcellaire aux processus de ruissellement, d’érosion et d’exportation de phosphore. L’outil permet également de représenter les effets environnementaux de scénarios de gestion alternative du parcellaire, tels que la rotation des cultures, la culture sur résidus, les modalités de la fertilisation ou l’aménagement hydro-agricole. L’intégration de l’outil à un Système d’Information Géographique (SIG) facilite dorénavant son utilisation et son application à de plus grands territoires et à d’autres régions agricoles disposant de données géospatiales similaires.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Géomatique et télédétection en appui à la prévention de la contamination diff...VisionGEOMATIQUE2014
Le projet de recherche-action (WEBs II) a permis de décrire les processus de transfert de sédiments et de nutriments dans deux sous-bassins de Chaudière-Appalaches (Québec). Le volet géomatique et télédétection du projet a ciblé le développement et la validation d’outils de diagnostic et de gestion des zones critiques de vulnérabilité à la pollution diffuse.
La télédétection a été mise à profit dans la localisation et la caractérisation des zones les plus sensibles au ruissellement. Les relevés LiDAR, et un ensemble d’images satellitaires, ont d’abord été utilisées pour expliquer les patrons d’égouttement et les parcours du ruissellement de surface à l’échelle des bassins versants.
À une échelle plus fine, les algorithmes du modèle d’indexation GEODEP ont été utilisés pour représenter dans l’espace la vulnérabilité du parcellaire aux processus de ruissellement, d’érosion et d’exportation de phosphore. L’outil permet également de représenter les effets environnementaux de scénarios de gestion alternative du parcellaire, tels que la rotation des cultures, la culture sur résidus, les modalités de la fertilisation ou l’aménagement hydro-agricole. L’intégration de l’outil à un Système d’Information Géographique (SIG) facilite dorénavant son utilisation et son application à de plus grands territoires et à d’autres régions agricoles disposant de données géospatiales similaires.
Les données tridimensionnelles en géomorphologie fluviale: K.Michelkmichel69
Dans le domaine de la géomorphologie fluviale, la donnée tridimensionnelle est nécessaire pour comprendre les changements qui s’opèrent, en lien généralement avec les aménagements humains, afin de mieux anticiper les changements à venir.
1. Utilisation des données sol pour l’identification
des zones humides en Bretagne
Anne-Laure Le Bris, Agrocampus Ouest, UMR INRA 1069 SAS
UMR 1069 Sol, Agro et 1
hydrosystème, Spatialisation
2. Définition
Loi sur l'eau du 3 janvier 1992
les zones humides sont définies
comme
« des terrains exploités ou non,
habituellement inondés ou gorgés
d'eau douce, salée ou saumâtre,
de façon permanente ou
temporaire; la végétation, quand
elle existe, y est dominée par des
plantes hygrophiles pendant une
partie de l’année»
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 2
3. Enjeux autour de ces milieux
Préservation et gestion de la ressource en eau
Épuration naturelle
Régulation hydrologique
Fonctions écologiques
Habitats biologiques
Corridors écologiques
Valeurs économique et sociétale
Support d’activités, production de ressources (eau, biomasse)
Patrimoine paysager, culturel
Intérêt pour la préservation et la gestion durable de ces milieux
sensibles
Disposer d’outils et de méthodes d’indentification et de délimitation
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 3
4. Aspects réglementaires
Décret 30/01/2007 (art. R.211-108) : une
zone est dite humide
Si le sol présente des caractéristiques
morphologiques liées à une présence
prolongée d’eau d’origine naturelle
Si éventuellement il y a présence de
plantes hygrophiles
En l’absence de telles plantes le sol
suffit…
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 4
5. Aspects réglementaires
Décret 30/01/2007 mis en application par les arrêtés du 24/06/08 et
du 01/10/09 qui explicitent les critères de définition et de
délimitation des zones humides
Réglementation pour l’application de la police de l’eau
(articles L.214-7-1 et R.211-108 du code de l’environnement)
Les sols de zones humides sont identifiés par :
La présence de traits caractéristiques, notamment de traits rédoxiques
et/ou de traits réductiques
Leur profondeur d’apparition et leur distribution dans le sol
5
7. Identification et délimitation des ZH
Inventaires de terrain longs, fastidieux, coûteux et
incomplets
Recours à des outils numériques et des BDD sol pour
en améliorer l’efficacité
Modélisation Valorisation de
topographique données sol
Enveloppes de
référence
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 7
8. Enveloppes de référence (1)
Outil Territ’eau (Agro-transfert Bretagne)
Objectif : délimiter les ZH potentielles
Méthodologie : utilisation d’un indice topographique d'estimation des
zones saturées par l'eau basé sur un MNT
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 8
9. Enveloppes de référence (1)
Outil Territ’eau
(Agro-transfert Bretagne)
(http://agro-transfert-bretagne.univ-rennes1.fr, 2009)
Carte pédologique
Modélisation
9
10. Enveloppes de référence (2)
Agence de l’Eau Loire-Bretagne
Objectif : délimiter des secteurs sur lesquels la probabilité de présence de
ZH est particulièrement forte
Méthodologie :
Inventaires des délimitations
existantes (périmètre : SAGE)
Bibliographie protections
réglementaires, « porter-à-
connaissance », autres
inventaires nationaux
Analyse topographique
Source: AELB, 2010. Guide d’inventaire des zones humides dans le cadre de
l’élaboration ou de la révision des Sage
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 10
11. Modélisation Valorisation de
topographique données sol
Enveloppes de Modélisation
référence pédologique
- Simplicité
- Peu coûteux
- Disponibilité
- Doit être calibré
- Résultat : oui / non
- ZH liées au réseau hydro
- Pas/peu de critères pédologiques
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 11
12. Modélisation pédologique
Cartographie numérique par
1. apprentissage sur des situations connues (5159 descriptions
ponctuelles)
2. extrapolation à l’ensemble de la région
Modèle basé sur des arbres de
classification
Variables environnementales
explicatives :
Topographiques
Géologiques
Paysagères
Géophysiques
Pédologiques
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 12
13. Modélisation pédologique
• ZH estimées : 16,3% de la Bretagne
• Validation : 57% des pixels sont correctement prédits
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 13
14. Modélisation Valorisation de
topographique données sol
Enveloppes de Modélisation Inventaire régional des
référence pédologique sols (IGCS)
- Simplicité - Prise en compte du sol
- Peu coûteux - Info sur l’intensité de
- Disponibilité l’hydromorphie
- Indice de qualité
- Doit être calibré
- Résultat : oui / non
- ZH liées au réseau hydro
- Résultat dépendant de
l’échantillonnage
- Pas de critères pédologiques - Validation
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 14
15. Inventaire régional des sols (IGCS)
Volet cartographique de Sols de Bretagne (échelle : 1/250 000)
Différents niveaux d’information sont mobilisables :
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 15
16. Un exemple d’utilisation de la BDD régionale
estimation du % de sols hydromorphes
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 16
17. Proportion de sols hydromorphes dans le 29
% surface Dont associé au réseau hydro
1) Engorgement permanent < 50 cm 6 79
2) Sols indicateurs de zones humides 18 74
3) Sols hydromorphes (tous degrés confondus) 22 63 17
18. Modélisation Valorisation de
topographique données sol
Enveloppes de Modélisation Inventaire régional des
référence pédologique sols (IGCS)
- Prise en compte du sol
- Simplicité - Info sur l’intensité de -Typologie des sols et de
- Peu coûteux l’hydromorphie causes de l’hydromorphie
- Disponibilité - Indice de qualité - Estimation quantitative
- Doit être calibré - Résultat dépendant de - Echelle régionale
- Résultat : oui / non
- ZH liées au réseau hydro
l’échantillonnage
- Validation
- Types de sols non délimités
- Pas de critères pédologiques
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 18
19. Bilan sur le 29 : une diversité d’approches
Inventaire
Outil Modélisation
BDD IGCS permanent
Territ’eau pédologique
des ZH du 29
Source: http://agro-transfert- Source: Walter et al, 2010. Source: Berthier L., 2010. Extrait Source:
bretagne.univ-rennes1.fr de la base de données au 1/250 http://www.zoneshumides29.fr
000 du Finistère /index.html
16.7 % 13 % 18 % 10.7 %
de ZHP de ZH de ZH de ZH
Source: CG29, 2009. Les
territoires d’eau du Finistère
20. Conclusion
Les zones humides sont des milieux sensibles, menacés
par les activités humaines et le changement climatique.
Intérêt des bases de données sol pour l’identification et la
délimitation des zones humides :
établir des zonages au niveau régional
basés sur l’observation des sols
Typologie possible des sols hydromorphes
Complémentaires des inventaires de terrain menés sur les
territoires
- 12ème CGLE, 26 janvier 2011, atelier 1 - 20
22. Typologie des zones humides
1 Les mares et leurs bordures
2 Les plans d'eau, les étangs et leurs
bordures
3 Les zones humides artificielles :
gravières, sablières et carrières
4 Les prairies inondables
5 Les bandes boisées des rives
6 Les tourbières et étangs tourbeux
7 Les marais et landes humides de
plaines
8 Les prairies humides de bas fond à
sols hydromorphes
9 Les vasières littorales
10 Les marais et herbiers côtiers
11 Les lagunes côtières
Source : SAGE Vilaine
22
23. Zones potentiellement
humides
Définies sur la base
d’une cartographie
régionale des sols
Résultat basé sur les
critères des arrêtés 24
juin 2008 et 1er octobre
2009.
23
24. Milieux à composante humide en France
Source : CGDD/SoeS - MNHN. Version 2, mai 2009
24