Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d’accueil. L’évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d’impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l’indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d’accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l’échelle de la ligne.
Le rapport suivant rappelle les actions menées dans le cadre des mesures de réduction d’impact et des mesures compensatoires environnementales ainsi que le bilan du suivi de la transplantation.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Charente, 5 viaducs ont été construits : Charente Nord, Charente Médiane, Charente du Sud, Boëme et Claix, et une estacade : Couronne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Suivi IPR Réveillon - 2017 - Fédération de pêche 37LISEA
Dans le cadre des mesures compensatoires, la Fédération d’Indre et Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 37 a diagnostiqué différents linéaires du Réveillon sur la commune de Maillé. Après validation des services de l’Etat, un projet de restauration de la continuité écologique ainsi que de la morphologie de ce cours d’eau a été retenu. Les travaux ont eu lieu en novembre 2016.
Cette pêche électrique réalisée le 28 septembre 2017 rentre donc dans le cadre du suivi des mesures compensatoires effectué pour le concessionnaire de la ligne LISEA et correspond à l’année N+1 après travaux.
La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris L.) est une espèce protégée au niveau régional (arrêté du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre).
En prévention de la destruction de son habitat dans le cadre de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique, un transfert de fritillaire pintade a été effectué. Celui-ci a conduit à la recherche de sites d’accueil. L’évaluation de la réussite de ces mesures de réduction d’impact demande un suivi de ces sites.
Dans le cas de cette espèce, l’indicateur, qui nous permettra de suivre son implantation sur le site d’accueil, est le nombre de pieds. Le protocole a été établi en concertation avec toutes les associations de protection de la nature à l’échelle de la ligne.
Le rapport suivant rappelle les actions menées dans le cadre des mesures de réduction d’impact et des mesures compensatoires environnementales ainsi que le bilan du suivi de la transplantation.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Charente, 5 viaducs ont été construits : Charente Nord, Charente Médiane, Charente du Sud, Boëme et Claix, et une estacade : Couronne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Dordogne, 6 viaducs ont été construits : Goujonne, Saye, Falaise, Virvée, Dordogne, Ambarès.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Vienne, 3 viaducs ont été construits : Auxance, Boivre et Vonne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Les fonctions du bocage - CPIE Sèvre&Bocage CAUE85
UNE JOURNÉE POUR DÉBATTRE DE LA PLACE DE LA NATURE POUR LE PROJET COMMUNAL :
La fonctionnalité du bocage, à savoir comment cela fonctionne et quels services sont rendus par la trame verte et bleue (limitation des pollutions, de l’érosion….)
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
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La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Dordogne, 6 viaducs ont été construits : Goujonne, Saye, Falaise, Virvée, Dordogne, Ambarès.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Vienne, 3 viaducs ont été construits : Auxance, Boivre et Vonne.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
L’ensemble des mares créées ou restaurées (mares de compensation, de substitution et d’attractivité) dans le cadre du projet ont fait l’objet d’un suivi. Les sujets flore, amphibiens, odonates et milieux naturels pour chacun des sites concernés ont été étudiés.
Un état initial, réalisé au printemps 2014, a permis de décrire les stocks de grumes et de branches et de mettre en évidence les trous d’insectes saproxylophages sur des placettes définies suivant un protocole précis. Le rapport permet de découvrir le suivi réalisé en 2015.
Les fonctions du bocage - CPIE Sèvre&Bocage CAUE85
UNE JOURNÉE POUR DÉBATTRE DE LA PLACE DE LA NATURE POUR LE PROJET COMMUNAL :
La fonctionnalité du bocage, à savoir comment cela fonctionne et quels services sont rendus par la trame verte et bleue (limitation des pollutions, de l’érosion….)
Ce suivi vise à évaluer la colonisation et la fonctionnalité de ces mares créées. L'objectif principal est d'attester de l'efficience de ces entités pour les espèces à compenser.
Pour effectuer le suivi de la colonisation des mares, trois groupes taxonomiques sont étudiés : les amphibiens, les odonates et la flore, ce conformément au protocole transmis aux services de l'Etat pour validation.
Similaire à 2-zone_humide_diagnostic_sciences_environnement_cle29ee2a.pdf (20)
2. 2
SCIENCES ENVIRONNEMENT-Dossier N°2011-020-Audincourt-diagnostic zones humides
Sommaire
Sommaire des figures.......................................................................................................................... 2
I. Introduction.......................................................................................................................................... 3
II. Analyse de la flore ............................................................................................................................... 5
III. Analyse des sols.................................................................................................................................. 6
III.1. Contexte pédologique................................................................................................................. 6
III.2. Méthodologie des sondages ....................................................................................................... 7
III.3. Résultats...................................................................................................................................... 7
IV. Délimitation de la zone humide et conclusion................................................................................. 10
Bibliographie.......................................................................................................................................... 11
Sommaire des figures
Figure 1 : carte communale des zones humide d’Audincourt et zoom sur le secteur d’étude .............. 4
Figure 2 : photographie du site clôturé (prise de vue vers le nord est).................................................. 5
Figure 3 : photographie d’une mare (à gauche) et photographie d’une cariçaie (à droite) ................... 5
Figure 4 : localisation des surfaces artificialisées sur le site d’étude...................................................... 7
Figure 5 : carte de localisation des relevés pédologiques....................................................................... 8
Figure 6 : sol présentant un profil horizontal d’oxydation de couleur rouille ........................................ 9
Figure 7 : photographie montrant un sol à la fois réduit (couleur grise) et ré-oxydé (couleur rouille).. 9
Figure 8 : cartographie des limites de la zone humide sur le site d’étude............................................ 10
3. 3
SCIENCES ENVIRONNEMENT-Dossier N°2011-020-Audincourt-diagnostic zones humides
I. Introduction
Dans le cadre de l’aménagement d’un écoquartier sur le secteur de l’ancienne piscine aujourd’hui
désaffectée, rue René Girardot à Audincourt, une expertise de délimitation de zone humide a été
sollicitée par la Ville d’Audincourt.
La cartographie des zones humides de la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) de Franche
Comté recense une importante zone humide à proximité immédiate du projet (figure 1) qui est
également positionnée au sein du Plan de Prévention des Risques d’Inondation.
Cette expertise vise à déterminer précisément les contours des terrains selon les critères spécifiques
à la dénomination de « zones humides », inscrits à l’arrêté ministériel du 01 octobre 2009 relatif aux
zones humides.
Ainsi, les composantes suivantes ont été analysées conformément à l’arrêté du 24 juin 2008
découlant des articles L214-7-1, R211-8 et R. 211-108 du code de l’environnement :
- pédologie (trace d’oxydo-réduction, présence de nappes, sols caractéristiques…),
- flore (identification du groupement phytosociologique et des principales espèces
structurantes).
Néanmoins, étant donné la période hivernale de l’expertise, l’analyse de la végétation a été très
succincte. L’étude pédologique a donc été plus poussée.
5. 5
SCIENCES ENVIRONNEMENT-Dossier N°2011-020-Audincourt-diagnostic zones humides
II. Analyse de la flore
La parcelle 194 qui correspond à la parcelle d’implantation de l’ancienne piscine découverte et une
partie de la parcelle 244 forme un ensemble clôturé. Cet espace est occupé par une végétation
herbacée dense. Des îlots arborés de Bouleau, de Buis, de Saule pleureur et d’Erable sont également
présents. Cette végétation (la végétation herbacée est non déterminable en saison hivernale) ne
peut pas être caractérisée ni phytosociologiquement ni en termes d’habitats. La végétation ne
renseigne donc pas assez sur le caractère humide de cette zone. Il faut noter cependant que les
arbres sont des espèces adaptées aux milieux humides.
Figure 2 : photographie du site clôturé (prise de vue vers le nord est)
Le reste de la parcelle 244 est occupé par un boisement de feuillus, composé essentiellement de
Bouleaux, d’Aulnes et de Saules. Le Charme, le Chêne pédonculé et le Platane y sont parfois
représentés. Plusieurs mares sont observées dans le boisement. Ces dernières sont entourées de
cariçaies.
Figure 3 : photographie d’une mare (à gauche) et photographie d’une cariçaie (à droite)
6. 6
SCIENCES ENVIRONNEMENT-Dossier N°2011-020-Audincourt-diagnostic zones humides
Le boisement correspond à un bois marécageux d’Aulne glutineux de code Corine Biotope 44.91 et
de l’alliance de l’Alnion glutinosae Malcuit 1929. Cet habitat ne présente pas souvent des espèces
protégées mais il a une valeur écologique importante pour les amphibiens, les oiseaux et de manière
générale pour la préservation des ressources en eau (ce qui lui vaut d’être déterminant ZNIEFF).
La cariçaie correspond à l’alliance du Magnocaricion elatae W. Koch 1926.
Les deux habitats inventoriés dans le boisement sont caractéristiques de zones humides
conformément à l’arrêté du 24 juin 2008 découlant des articles L214-7-1 et R211-8 du code de
l’environnement.
Les habitats présents dans le site clôturé n’ont pas fait l’objet de détermination étant la période
trop précoce pour les relevés de végétation. La caractérisation en zone humide de ces parcelles n’a
donc pas été réalisée par le critère végétation.
III. Analyse des sols
III.1. Contexte pédologique
Le site est situé sur des alluvions fluviatiles récentes du Doubs et des ses affluents. Les éléments
calcaires y sont dominants mais des grès y sont recensés. On observe par ailleurs à l’est et au sud du
site des zones de marnes.
La zone clôturée du site a fait l’objet d’importants travaux liés à la création de la piscine découverte.
Le sol a été remanié pour former des buttes et des talus. On observe une pente non naturelle sur le
site. De plus, des aires de jeux (bac à sable, cheminement et terrain de volley) ont été aménagées
avec du sable. Les conditions d’écoulement des eaux ont donc été modifiées par les travaux.
Enfin, des fossés de drainage ont été recensés aux pourtours du site. Un fossé apparait au nord du
site le long de la clôture. Il est doublé d’un talus. Un fossé est également présent à l’est du site et au
sud du boisement. Ces fossés canalisent les eaux et diminuent donc l’hydromorphie du sol.
Au nord du site, un chantier de construction est en cours. Un bassin d’aménagement récupère les
eaux par des fossés.
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Figure 4 : localisation des surfaces artificialisées sur le site d’étude.
Le site de la piscine découverte est fortement artificialisé contrairement au boisement.
III.2. Méthodologie des sondages
Les relevés pédologiques ont été réalisés le long de transects perpendiculaires à la limite de la zone
humide cartographiée. Les sondages ont été réalisés à l’aide d’une tarière. La profondeur de sol
prélevée a été d’au moins 50 cm (jusqu’à 1 mètre de profondeur). Pour chaque carottage, la
recherche de traces d’oxydoréduction a été réalisée dans les 50 premiers cm de sol (seuil de
délimitation d’un sol caractéristique de zone humide).
25 relevés (de 1 à 25) ont été effectués dans l’enceinte délimitée par la clôture et trois relevés (de A
à C) ont été réalisés dans le boisement (ce dernier présentant des surfaces en eau il n’a pas été jugé
nécessaire de multiplier les relevés pédologiques).
Aucun relevé n’a été entrepris à proximité immédiate des fondations imperméables de la piscine
découverte du fait du caractère très anthropisé et dégradé des sols.
III.3. Résultats
Les points situés les plus à l’ouest de la parcelle (1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 22, 25 et A) n’ont pas
montré de traces d’oxydoréduction dans les 50 premiers centimètres. Le sol de ces relevés
correspond à un horizon de 30 à 50 cm de matière organique bien décomposée, de couleur brune.
Les relevés pédologiques localisés dans l’extrémité nord est du site clôturé ont montré un sol avec
des traces d’hydromorphie.
La figure 5 ci après montre les résultats de l’expertise.
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Figure 5 : carte de localisation des relevés pédologiques
Dans les relevés ayant montré des indices d’hydromorphie, on rencontre une variété de sols :
• du peu hydromorphe (5 à 10% de taches rouille dans les 40 cm) en haut de dépression
(points 5, 14, 17, 21, 23)
• à des sols très hydromorphes (plus de 30% de tâches rouille) dans les bas de dépression (12,
13, 15, 16, 18, 19, 20, 24). Certains relevés présentaient des couleurs grise-bleu typique de
sols engorgés de manière permanente (relevé 18 et 19 ; de l’eau libre à 60 cm de profondeur
a été trouvée au point 13). La texture des horizons de ces sols est très collante (argileuse).
Les sols de cette zone indiquent un mouvement vertical de la nappe. On observe sur le site à la fois
des gleys (horizons réduits gris) et des pseudogleys (sols à battement de nappe).
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Figure 6 : sol présentant un profil horizontal d’oxydation de couleur rouille-relevé 5
Figure 7 : photographie montrant un sol à la fois réduit (couleur grise) et ré-oxydé (couleur rouille)-relevé 20
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IV. Délimitation de la zone humide et conclusion
Les relevés pédologiques réalisés sur le site d’étude ont permis de délimiter plus précisément deux
zones :
- Une zone humide effective (figure 8, zone en bleu ciel) cartographiée par la DIREN. Elle
correspond au massif boisé et est caractérisée par des critères pédologiques et de
végétation positifs. Elle possède une fonction écologique (réservoir de biodiversité,
production de biomasse), assure une fonction physique de régulation hydraulique (stockage
des eaux et des matières organiques) et offre un service économique (activité sylvicole).
- Une zone humide artificialisée en frange du boisement de 5000m², située au nord est du
site clôturé (figure 8, zone délimitée par un contour pointillée bleu foncé et un fond bleu
clair) et caractérisée par une dépression topographique. Les indicateurs pédologiques, certes
positifs, ne sont pas significatifs en l’état actuel du diagnostic compte tenu de l’artificialité
des sols remaniés pour la création de la piscine et de ses aménagements annexes.
Contrairement au boisement, sa fonction écologique est très faible et elle n’a pas de fonction
de stockage des eaux.
Figure 8 : cartographie des limites de la zone humide sur le site d’étude
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Le projet d’éco quartier est pressenti sur une zone humide transitoire aujourd’hui anthropisée du
fait de l’aménagement de la piscine et de ses annexes. Contrairement au boisement humide voisin,
elle ne présente pas de fonction écologique et hydrologique remarquable.
Les rubriques de la LEMA (article R241-1 du Code de l’Environnement) potentiellement concernées
par le projet sont :
• Rubrique 3.3.1.0 : assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones
humides ou de marais (pour une surface supérieure à un hectare il y a demande
d’autorisation)
Bibliographie
Source : http://www.documentation.eaufrance.fr/
• Agence de l’eau RM & C. 2008. Délimitation de l’espace de zones humides par fonction qualifiée et par
type de milieux. ECOSPHERE – BURGEAP. Rapport final. 230 p.
• Biotope. Octobre 2004. Inventaire des zones humides du département du Gard. 48 p.
• Forum des marais atlantiques. 2008. Guide méthodologique d’inventaire et de caractérisation des
zones humides. Cahier Marais mode d’emploi n°3. 123p.