Le présent fascicule de cours d
urbanisme est destiné essentiellement aux étudiants de la licence en Génie Civil
(Niveau L 1 S 2 ) des instituts supérieurs des Etudes technologiques de Tozeur.
L’îlot ouvert est un rassemblement de bâtiments autonomes et non identiques, autour d’une rue traditionnelle. Les hauteurs des bâtiments sont limitées, mais non généralisées. Il en est de même pour les façades, alignées, mais sans continuité d’une construction à une autre. La mitoyenneté est évitée afin de créer des bâtiments aux expositions multiples et de privilégier la création d’échappées visuelles au sein de l’îlot.
Portzamparc ne souhaite pas revenir à la forme de la rue, mais il ne valide pas le mouvement moderne. Son îlot ouvert est un ‘entre deux’ ’. Il retient de l’Haussmannisme la hiérarchisation entre espaces publics, semi-publics et privés. Il retient donc la rue de l’âge I, et des immeubles de l’âge II. il cherche à favoriser une diversité des constructions
Grands ensembles : donner des références
La dénomination « grands ensembles » désigne à la fois une forme (les
barres et les tours), une mesure (plus de 500 logements), un mode de
financement par les processus complexes du logement social, une implantation (le plus souvent la périphérie des villes), un zonage, une absence
de mixité sociale et fonctionnelle, des situations de coupures urbaines
multiples, un mode de conception inspiré fortement du Mouvement
moderne, avec des équipements prévus mais rarement réalisés dans leur
globalité. Le tout exigerait au moins trois notions dans toute autre langue.
Par exemple en anglais : grand scheme rend compte d’une forme architecturale, low cost housing ou moderate rental housing décrivent la
fonction de logement social et seraient traduits en français par HLM, high
rise estate housing ou multi storey flats (Grande-Bretagne) ou blocks
(États-Unis) évoquent la taille du quartier ou la hauteur des bâtiments.
Cette dénomination désigne aussi une époque de l’urbanisation en
France, des années 1960 à la fin des années 1970, un modèle largement
décrié — mais encore en cours dans bien des pays. Ces « années béton »
ont construit de nombreux quartiers pour accueillir la demande forte d’un
habitat à coût modéré. Les grands ensembles ont pour trait commun de
voir le jour dans des contextes où le contrôle de l’État est fort. Et ces
formes architecturales partagent, quel que soit le pays, une massivité et
un lien avec une situation de crise et d’urgencealimenterait le plus grand nombre des débats contemporains. Parlons-en !
Utopie urbaine et utopie sociale
Lier urbanisme et société est un truisme illustré par nombre d’utopies
urbaines. Comment ne pas citer Tony Garnier (1869-1948) dont la Cité
industrielle s’inspire du phalanstère de Charles Fourier qui proposait un
dispositif expérimental à la fois spatial et social regroupant des classes
sociales, âges et fortunes variés sur des sites précis, près d’un cours d’eau,
avec une terre arable, proche d’une grande ville.
D’autres conjuguent les deux approches en les liant intrinsèquement :
l’urbaniste britannique Ebenezer Howard (1850-1928) dont l’idéal de
cité-jardin est fondé su
Abh Sebou : Prevention et protection inondationsOECD Governance
OCDE : Atelier sur la prévention des risques, 17 mai 2017, Fès. info : www.oecd.org/gov/risk/Projet-appui-OCDE-gestion-risques-Maroc-atelier-mai-2017.htm
Le présent fascicule de cours d
urbanisme est destiné essentiellement aux étudiants de la licence en Génie Civil
(Niveau L 1 S 2 ) des instituts supérieurs des Etudes technologiques de Tozeur.
L’îlot ouvert est un rassemblement de bâtiments autonomes et non identiques, autour d’une rue traditionnelle. Les hauteurs des bâtiments sont limitées, mais non généralisées. Il en est de même pour les façades, alignées, mais sans continuité d’une construction à une autre. La mitoyenneté est évitée afin de créer des bâtiments aux expositions multiples et de privilégier la création d’échappées visuelles au sein de l’îlot.
Portzamparc ne souhaite pas revenir à la forme de la rue, mais il ne valide pas le mouvement moderne. Son îlot ouvert est un ‘entre deux’ ’. Il retient de l’Haussmannisme la hiérarchisation entre espaces publics, semi-publics et privés. Il retient donc la rue de l’âge I, et des immeubles de l’âge II. il cherche à favoriser une diversité des constructions
Grands ensembles : donner des références
La dénomination « grands ensembles » désigne à la fois une forme (les
barres et les tours), une mesure (plus de 500 logements), un mode de
financement par les processus complexes du logement social, une implantation (le plus souvent la périphérie des villes), un zonage, une absence
de mixité sociale et fonctionnelle, des situations de coupures urbaines
multiples, un mode de conception inspiré fortement du Mouvement
moderne, avec des équipements prévus mais rarement réalisés dans leur
globalité. Le tout exigerait au moins trois notions dans toute autre langue.
Par exemple en anglais : grand scheme rend compte d’une forme architecturale, low cost housing ou moderate rental housing décrivent la
fonction de logement social et seraient traduits en français par HLM, high
rise estate housing ou multi storey flats (Grande-Bretagne) ou blocks
(États-Unis) évoquent la taille du quartier ou la hauteur des bâtiments.
Cette dénomination désigne aussi une époque de l’urbanisation en
France, des années 1960 à la fin des années 1970, un modèle largement
décrié — mais encore en cours dans bien des pays. Ces « années béton »
ont construit de nombreux quartiers pour accueillir la demande forte d’un
habitat à coût modéré. Les grands ensembles ont pour trait commun de
voir le jour dans des contextes où le contrôle de l’État est fort. Et ces
formes architecturales partagent, quel que soit le pays, une massivité et
un lien avec une situation de crise et d’urgencealimenterait le plus grand nombre des débats contemporains. Parlons-en !
Utopie urbaine et utopie sociale
Lier urbanisme et société est un truisme illustré par nombre d’utopies
urbaines. Comment ne pas citer Tony Garnier (1869-1948) dont la Cité
industrielle s’inspire du phalanstère de Charles Fourier qui proposait un
dispositif expérimental à la fois spatial et social regroupant des classes
sociales, âges et fortunes variés sur des sites précis, près d’un cours d’eau,
avec une terre arable, proche d’une grande ville.
D’autres conjuguent les deux approches en les liant intrinsèquement :
l’urbaniste britannique Ebenezer Howard (1850-1928) dont l’idéal de
cité-jardin est fondé su
Abh Sebou : Prevention et protection inondationsOECD Governance
OCDE : Atelier sur la prévention des risques, 17 mai 2017, Fès. info : www.oecd.org/gov/risk/Projet-appui-OCDE-gestion-risques-Maroc-atelier-mai-2017.htm
L'application du concept de cadastre polyvalent à la pratique de l'aménagemen...ACSG Section Montréal
Une urbanisation rapide entraîne une extension spatiale de la ville dans ses territoires périphériques. Alors, le territoire municipal s’agrandit constamment sans planification, l’un des problèmes les plus fréquents dans l’expansion des villes dans les pays en développement. Au Mexique, les gouvernements locaux, directement responsables de l’organisation territoriale à l’échelle municipale, rencontrent fréquemment divers problèmes comme l’informalité et l’illégalité de l’occupation du sol, le manque d’infrastructures urbaines et la faiblesse de la planification et l’absence de contrôle de l’usage du sol. Il devient alors important pour les municipalités de renforcer les aspects juridiques, organisationnels, informationnels et technologiques afin d’assurer une bonne gestion opérationnelle du territoire. À cet égard, selon une perspective cadastrale, on constate que les municipalités éprouvent de nombreuses difficultés à implanter le concept du cadastre polyvalent, puisque les cadastres existants n’ont pas été conçus comme des systèmes d’information multi-usages; ces cadastres demeurent strictement des outils de fiscalité foncière. Alors, l’application du concept de « Cadastre 2014 », capable théoriquement d’appuyer la pratique de l’aménagement du territoire, est partielle et compote des lacunes. D’autres facteurs importants limitant l’implantation du cadastre polyvalent sont liés au système juridique, ainsi qu’aux composantes organisationnelles, informationnelles et techniques de l’administration territoriale municipale en vigueur au Mexique. Ce contexte motive l’élaboration d’un cadre conceptuel qui structure une intervention fondamentale pour l’harmonisation et la correcte application du concept du cadastre polyvalent ajusté aux caractéristiques et besoins juridiques et administratifs du cadre territorial municipal mexicain. La présente recherche propose d’analyser le système cadastral actuel de la ville de León au Mexique, en prenant comme référence le concept de « Cadastre 2014 » pour identifier les caractéristiques du cadastre à venir et le cas du cadastre du Québec pour identifier les facteurs de succès et les obstacles rencontrés au cours d’un projet de rénovation cadastrale.
Présentation d'actualisation du diagnostic du Programme Local de l'Habitat de...Léa Maisonneuve
La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) a adopté son actuel Programme Local de l’Habitat le 30 mars 2010 pour une durée de six ans. Son périmètre est celui de l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale), à savoir à ce jour 31 communes ce qui représente environ 79 500 habitants, autour de la ville centre Beauvais. Il arrivera à échéance le 30 mars 2016.
Afin qu’il n’y ait pas de rupture entre deux périodes PLH, la CAB a souhaité engager dès le premier semestre 2014 une procédure de révision de son document, conformément aux dispositions des articles L302-1 et L302-2 du code de la construction et de l’habitation, en commençant par une actualisation du diagnostic (art. R302-1-1 du même code).
Ainsi et pour ce faire, l’organisme d’accueil nous a confié la mission d’actualisation du diagnostic qui constitue l’une des trois phases réglementaires de l’élaboration du document PLH. Le diagnostic du futur PLH du Beauvaisis est un document clé qui devra permettre de définir les orientations, les objectifs et un plan d’actions pour la période 2016-2022 en matière d’habitat.
L'application du concept de cadastre polyvalent à la pratique de l'aménagemen...ACSG Section Montréal
Une urbanisation rapide entraîne une extension spatiale de la ville dans ses territoires périphériques. Alors, le territoire municipal s’agrandit constamment sans planification, l’un des problèmes les plus fréquents dans l’expansion des villes dans les pays en développement. Au Mexique, les gouvernements locaux, directement responsables de l’organisation territoriale à l’échelle municipale, rencontrent fréquemment divers problèmes comme l’informalité et l’illégalité de l’occupation du sol, le manque d’infrastructures urbaines et la faiblesse de la planification et l’absence de contrôle de l’usage du sol. Il devient alors important pour les municipalités de renforcer les aspects juridiques, organisationnels, informationnels et technologiques afin d’assurer une bonne gestion opérationnelle du territoire. À cet égard, selon une perspective cadastrale, on constate que les municipalités éprouvent de nombreuses difficultés à implanter le concept du cadastre polyvalent, puisque les cadastres existants n’ont pas été conçus comme des systèmes d’information multi-usages; ces cadastres demeurent strictement des outils de fiscalité foncière. Alors, l’application du concept de « Cadastre 2014 », capable théoriquement d’appuyer la pratique de l’aménagement du territoire, est partielle et compote des lacunes. D’autres facteurs importants limitant l’implantation du cadastre polyvalent sont liés au système juridique, ainsi qu’aux composantes organisationnelles, informationnelles et techniques de l’administration territoriale municipale en vigueur au Mexique. Ce contexte motive l’élaboration d’un cadre conceptuel qui structure une intervention fondamentale pour l’harmonisation et la correcte application du concept du cadastre polyvalent ajusté aux caractéristiques et besoins juridiques et administratifs du cadre territorial municipal mexicain. La présente recherche propose d’analyser le système cadastral actuel de la ville de León au Mexique, en prenant comme référence le concept de « Cadastre 2014 » pour identifier les caractéristiques du cadastre à venir et le cas du cadastre du Québec pour identifier les facteurs de succès et les obstacles rencontrés au cours d’un projet de rénovation cadastrale.
Présentation d'actualisation du diagnostic du Programme Local de l'Habitat de...Léa Maisonneuve
La Communauté d’Agglomération du Beauvaisis (CAB) a adopté son actuel Programme Local de l’Habitat le 30 mars 2010 pour une durée de six ans. Son périmètre est celui de l’EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale), à savoir à ce jour 31 communes ce qui représente environ 79 500 habitants, autour de la ville centre Beauvais. Il arrivera à échéance le 30 mars 2016.
Afin qu’il n’y ait pas de rupture entre deux périodes PLH, la CAB a souhaité engager dès le premier semestre 2014 une procédure de révision de son document, conformément aux dispositions des articles L302-1 et L302-2 du code de la construction et de l’habitation, en commençant par une actualisation du diagnostic (art. R302-1-1 du même code).
Ainsi et pour ce faire, l’organisme d’accueil nous a confié la mission d’actualisation du diagnostic qui constitue l’une des trois phases réglementaires de l’élaboration du document PLH. Le diagnostic du futur PLH du Beauvaisis est un document clé qui devra permettre de définir les orientations, les objectifs et un plan d’actions pour la période 2016-2022 en matière d’habitat.
Pendant plusieurs semaines, les Rennais ont partagé leurs idées et leurs attentes pour Rennes en 2030 : retrouvez dans cette plaquette la restitution de la concertation ainsi que les orientations du projet.
Voici les résultats de la première édition du Rennes Social Derby, après un moins de bataille sans merci sur Twitter et dans les rues de Rennes entre les 11 équipes participantes.
Projet d’appui de l’OCDE pour la gestion des risques au Maroc - Marrakech, 2-...OECD Governance
Cet atelier, qui a eu lieu à Marrakech le 2-3 novembre 2017, sur la prévention des risques au Maroc est le troisième d’une série de quatre ateliers thématiques couvrant l’ensemble du cycle de gestion des risques dans le cadre du projet d’appui de l’OCDE pour la gestion des risques au Maroc.
www.oecd.org/fr/gov/risques/projet-appui-ocde-gestion-risques-maroc-atelier-novembre-2017.htm
Site 1 : observatoire photographique des paysages - campagne de l’été 2016 Le chantier ferroviaire est terminé. Les secteurs d'enjeux les plus importants avaient déjà fait l'objet des premières mesures environnementales et paysagères en 2015 : • les abords du passage petite faune sur le ru proche du lieu-dit La Fontaine et du VC4 ; • au niveau de la RD910 (ex RN10), le rétablissement routier est effectif en 2014 et l’embellissement réalisé : implantation d’écrans acoustiques transparents, de quelques bacs végétalisés sur l'OA. Quelques chantiers de régalage des terres sont encore en cours notamment au niveau des Giraudières, du Petit Chantilly... Le programme des plantations est enclenché mais toutes les prestations paysagères ne sont pas encore réalisées en cet été 2016 : • quelques plantations ont été réalisées à l’intérieur des emprises ferroviaires au niveau des Giraudières ; • les abords du château de Thorigny, complètement transformés, commencent à recevoir les premières plantations : reconstitution des lisières boisées le long du parc entamé par les emprises ferroviaires, et réalisation de massifs arbustifs et bandes boisées en accompagnement de la nouvelle voie d’accès au Manoir du Beau Pré et au Moulin Fleuri ; • au niveau du remblai d’accès au viaduc sur l'Indre, de nouvelles plantations accompagnent les terrassements au droit du lieu-dit Bourg Cocu ; • ailleurs, près du hameau des Ruaux ont également été constatées les plantations en section courante. Lors de cette campagne photographique, la préparation pour les aménagements paysagers à venir se remarque par le régalage soigné des derniers mouvements de terres et l’installation des feutres de protection en vue des plantations. Pour exemple : les abords du PS de Tue Loup, le PGF de l’allée du château de Longue Plaine, l’environnement du PS n°2 proche de Montison...
LES INONDATIONS A L'ECHELLE DES COMMUNES DE LA VILLE DE RUFISQUE:
vers une description des facteurs déclencheurs et aggravants
Par Augustin Marone Doctorant Laboratoire LETG-Caen Géophen-UMR LETG 6554 CNRS, Université de Caen Basse-Normandie (France) augustin.marone@unicaen.fr
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de l’Indre, 3 viaducs ont été construits au-dessus de l’Indre (entre les communes de Veigné et de Montbazon), de la Manse (à Sepmes) et de la Vienne (entre Ports-sur-Vienne et Nouâtre).
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
La future Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau (884 cours d’eau au total), des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraines.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant sont cependant soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles industriels …) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux que pendant la phase d’exploitation.
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Dans le cadre de la LGV-SEA, la construction de près de 600 ouvrages hydrauliques (buses ou cadres pour les petits écoulements, viaducs ou ponts pour les cours d’eau les plus importants) est prévue sur l’ensemble du tracé afin de faciliter l’écoulement des eaux. Ils ont fait l’objet d’aménagements particuliers pour rétablir la circulation des poissons et des animaux à proximité. Au niveau du bassin de la Dordogne, 6 viaducs ont été construits : Goujonne, Saye, Falaise, Virvée, Dordogne, Ambarès.
Ces ouvrages hydrauliques sont prévus pour perturber le moins possible les écoulements naturels mais ne sont pas sans conséquence et peuvent porter atteinte au milieu aquatique et influer sur la continuité des cours d’eau. La réalisation des ouvrages et du rétablissement hydraulique doit respecter le principe de libre circulation des poissons (Code rural) et l’implantation de l’ouvrage doit se faire au plus proche du lit naturel du cours d’eau existant pour éviter une dérivation trop importante.
Renaturation des espaces arrière-littoraux : enjeux et stratégies dans le con...BioSphère Environnement
Raphaël Musseau1,2,*, Sonia Beslic1, Thomas Hérault3 & Pascal Cavallin4
1 BioSphère Environnement, 52 quai de l’Estuaire, 17120 Mortagne-sur-Gironde, France.
2 Equipe "Valorisation des Ressources Naturelles et Biodiversité", Université Chouaïb Doukkali, Faculté des Sciences, BP 20, El Jadida, Maroc.
3 Conservatoire d’Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 44 Boulevard Pont-Achard, 86000 Poitiers, France.
org).
4 Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres, Corderie Royale 17300 Rochefort, France.
* Correspondant : r.musseau@biosphere-environnement.com.
De nombreux écosystèmes littoraux sont actuellement exposés à des dynamiques érosives inhérentes à des perturbations globales des régimes hydro-sédimentaires. Ces dynamiques génèrent régulièrement des modifications de la géographie des estrans à substrats meubles, avec évolution des pentes douces en pentes plus ou moins abruptes, particulièrement sensibles aux effets de houles. Localement, ces perturbations peuvent générer des dégradations significatives des éco-complexes intertidaux. A l’érosion, impactant certains espaces, s’ajoute pour l’ensemble des zones de marnage, la problématique de la montée des eaux (26 à 82 centimètres d’élévation globale prévue d’ici 2100), phénomène qui va accélérer le processus de compression des écosystèmes littoraux (coastal squeeze). Ces menaces affectent en particulier les écosystèmes des bas et moyens schorres et sont extrêmement préoccupantes compte-tenu de leurs impacts sur les fonctionnalités écologiques et les services écosystémiques assurés par ces habitats. Sur l’estuaire de la Gironde, depuis l’année 2000, différentes acquisitions foncières d’espaces arrière-littoraux, avec expérimentations de renaturation sur des surfaces significatives, sont assurées par le Conservatoire du Littoral ou le Conseil Départemental de la Charente-Maritime. La création de réseaux de systèmes lagunaires ou l’aménagement de larges fossés humides arrières littoraux, au moins partiellement soumis à l’influence des marées (avec possible maitrise hydraulique), commence à produire des résultats concluants en terme de régénération d’habitats intertidaux. Après aménagements restauratoires sur les acquisitions, des contractualisations avec des exploitants agricoles (au besoin en soustrayant des contrats les surfaces d’espaces ne pouvant entrer dans la logique de calcul de la surface agricole utile des exploitations) montrent qu’il est possible de concilier le maintien d’espaces agricoles avec la gestion conservatoire des zones humides intertidales menacées par les changements globaux.
Mots clés : changement climatique, écosystèmes littoraux, estrans, fonctionnalités écologiques, services écosystémiques, schorres, stratégies foncières, zones humides intertidales.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
La Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique de 340 kilomètres de long traverse 4 bassins versants (l’Indre, la Vienne, la Charente et la Dordogne) incluant chacun de nombreux cours d’eau, des zones humides ou encore des nappes d’eau souterraine.
Les bassins versants sont des entités hydrologiques cohérentes dans lesquels tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, exutoire de ce bassin.
Les ressources en eau d’un bassin versant peuvent être soumises à de fortes pressions anthropiques (usages domestiques, agricoles, industriels, etc.) qui peuvent dégrader sa qualité et porter atteinte aux milieux aquatiques.
Potentiellement, la construction d’une infrastructure de transport comme la LGV SEA peut elle aussi avoir de nombreux impacts sur les ressources en eau aussi bien pendant la phase de travaux (2012-2016) que pendant la phase d’exploitation (à partir de 2017).
Afin d’évaluer ces impacts, des suivis des différentes ressources en eau sont nécessaires ; ils portent aussi bien sur des aspects quantitatifs que qualitatifs.
Des fondations historiques de Rennes à ses projets futurs, vous avez l’occasion de découvrir l’anatomie du corps urbain rennais, et de voir le visage architectural de la ville se dessiner au fil des pages. Portraits, reportages, gros plans... 128 pages au cours desquelles vous pourrez suivre le fil rouge du schiste pourpre et de la brique rouge, rencontrer des Castors rennais très solidaires, ou encore visiter une auberge de genèse pas comme les autres nommée Hôtel Pasteur.
Au pied de notre arbre, vivons-nous heureux ?
Question ô combien d’actualité, en ces temps réchauffés, voire caniculaires, où la recherche d’îlots de fraîcheur et la captation de CO2 deviennent des enjeux majeurs pour nos sociétés de plus en plus urbanisées.
Au cœur de la jungle urbaine, nous avons questionné la
place de cet arbre, si loin de son milieu naturel et pourtant si nécessaire à l’équilibre des villes et de leurs habitants. Climatique, biologique, écologique, économique et finalement politique… L’arbre du XXIe siècle cache une forêt d’enjeux de première importance.
Rapport sur la condition de vie et de santé des étudiantsrennesmetropole
Rapport sur la condition de vie et de santé des étudiants par l'observatoire métropolitain enseignement supérieur recherche innovation et vie étudiante
Schema de developpement universitaire metropolitainrennesmetropole
Rennes Métropole et les acteurs rennais de l’enseignement supérieur et de la recherche de la métropole rennaise ont élaboré, ensemble, un schéma de développement universitaire qui vise à construire, à l’horizon 2040, une université intégrée à la métropole, ouverte sur la société, l’international et le monde économique.
Projet éducatif local de la ville de Rennes-2016-2020. rennesmetropole
Présentation du projet éducatif de la ville de Rennes pour les moins de 18 ans, décliné en six axes. Il traduit les ambitions portées par la Ville pour que chacun puisse s'épanouir et devenir citoyen à Rennes (2016-2020)
Charte élaborée entre la Ville de Rennes, l'Education nationale et la Caisse d'allocation familiale pour définir les règles d'éducation mis en oeuvre à l'école maternelle, par l'ensemble des intervenants.
Restructuration du site de la Barre Thomas - Permis d'aménager « Les Chevrons »
1. Restructuration du site de la Barre Thomas à Rennes
Permis d’aménager « Les Chevrons »
Préparation de l’enquête publique
Présentation du projet mardi 6 décembre 2016
Rennes Métropole
2. Ordre du jour
1.La localisation, les périmètres en jeu
2.Le projet de lotissement
3.Etat initial du site. Impacts et mesures
4.Phasage. Calendrier prévisionnel
5. PC AVS
SECTEUR HORS
PERMIS
D’AMENAGER
PERMIS D’AMENAGER
« 208 Rte de Lorient »
(SARL Les Bambous )
PROJET
DE
CESSION
PROJET
DE
CESSION
A ERDF
PROJET DE
PERMIS D’AMENAGER
« LES CHEVRONS »
PROJET
DE CESSION
A RENNES
METROPOLE
EmprisedelavoieàréaliserparRennesMétropole
LA BARRE THOMAS
PERIMETRES D’INTERVENTION COMPOSANT « LE PROGRAMME »
7. Dépollution
nappe
Dépollution sol
gaz du sol
Etat des lieux par GEOREM en 2013/2014
Identification des zones polluées
Modélisation de l’impact de cette pollution sur la population fréquentant les lieux (grand
public/salariés)
- au regard des usages et dispositions constructives actuels
- au regard des usages futurs (industriels et/ou sensibles)
dans ce cas nécessité de dépolluer = PLAN DE GESTION
PLAN MASSE A TERME
& PERIMETRE DU PERMIS D’AMENAGER
17. ETUDE D’IMPACT
PERIMETRE DE L’ETUDE DE POLLUTION
Lot des études de pollution Lot du permis d’aménager
1 Hors permis d’aménager
2 Usine AVS hors permis d’aménager
3 1 + 2
4 3 +6
5 4+5+7+8
6 9
7 Projets ERDF et parcelle à céder adjacente hors permis d’aménager
18. ETAT INITIAL
MILIEU PHYSIQUE
Topographie
L’altitude de l’aire du programme est comprise entre 26 et 32 m NGF avec une légère pente
en direction du sud-ouest (vers la Vilaine).
Géologie
D’après la carte géologique de Rennes au 50 000ème (BRGM), les terrains présents au niveau
de l’aire du programme se situent sur la formation géologique Fz, correspondant à des
alluvions récentes de l’holocènes (argiles, limons, tourbes, graviers).
Climat
Le climat rennais est de type
océanique, marqué par des
températures modérées avec
de faibles amplitudes
thermiques saisonnières et des
pluies fines et régulières tout
au long de l’année.
19. IMPACTS ET MESURES
MILIEU PHYSIQUE
Effets Mesures
Stockages temporaires en phase chantier
Adaptation du projet au terrain naturel
Réutilisation autant que possible des
matériaux sur site
L’aire d’étude se situe à une faible altitude comprise entre 26 et 32 m NGF. Elle
repose sur un sol dont la lithologie générale se décompose de la façon suivante :
terre végétale ou remblai sur environ 0,50 m, alluvions fluviatiles récentes et
anciennes jusqu’à 4 à 6 m de profondeur (argiles, graviers, sables, limons),
formation du Briovérien de Bretagne (argile et schiste).
La présence d’eau est signalée à plusieurs reprises entre 4 et 6 m de profondeur.
20. ETAT INITIAL
RESSOURCE EN EAU
Le programme fait partie du
bassin versant de la Vilaine.
Il est traversé par un petit
cours d’eau relictuel
présentant un débit faible et
qui est capté, à l’extrémité
sud-ouest du site d’étude,
par le réseau de gestion des
eaux pluviales propre au
site.
Il n’est concerné par aucun
périmètre de protection de
captage. Le site de l’usine de
Cooper standard dispose de
réseaux d’évacuation
nombreux et répartis sur
l’ensemble du site d’étude.
Par contre, les sites de
l’usine AVS et du permis
d’aménager « 208, route de
Lorient » SARL les Bambous
disposent de systèmes de
gestion et de régulation des
eaux pluviales propre.
21. IMPACTS ET MESURES
RESSOURCE EN EAU
Effets Mesures
Busage du cours d’eau sur 50 m
Augmentation du ruissellement engendré par
les surfaces imperméabilisées, mais non
aggravation de la situation existante car le
projet prévoit une imperméabilisation
inférieure à celle actuelle ;
Pas d’impact sur les ouvrages hydrauliques
aval de par la diminution des surfaces
imperméabilisées
Transport par ruissellement pluvial de
pollution particulaire considérée comme
chronique
Risques de pollution temporaire engendrés
par la phase de chantier
Création de marges de recul
Débusage d’un linéaire de 15 mètres du ruisseau
Création d’un tronçon sur 65 mètres
Remplacement des busages actuels avec une
déconnection du réseau d’eau pluvial
Mise en place de dispositifs de rétention des eaux
pluviales différenciés entre les parties privatives
et
publiques
Gestion qualitative assurée par la décantation
engendrée par la rétention hydraulique
Le diagnostic hydraulique a permis d’établir les éléments suivants :
• le site d’étude possède un bassin versant amont majoritairement non imperméabilisé et
non urbanisable,
• Le ruisseau présent sur le site reçoit une partie des eaux ruisselant dans la zone
d’étude,
• Il n’y a pas d’ouvrages de gestion quantitative ou qualitative actuellement sur le site
industriel à l’exception d’une vanne en cas de pollution accidentelle,
• L’exutoire du dispositif global du site est la Vilaine
22. La zone d’étude comprend des habitats artificialisés qui accueillent néanmoins une
richesse biologique assez intéressante. Le délaissement de certains espaces a favorisé
le développement d’une végétation dense et rudérale qui offre des conditions suffisantes
pour permettre à une faune anthropophile d’accomplir la totalité de son cycle de vie
dans l’enceinte du site (lapins de garenne, renard roux, etc.).
A une échelle plus globale, ces habitats ne présentent pas d’intérêt réel de conservation
car aucun enjeu biologique majeur n’a été identifié en leur sein. Leur positionnement, au
cœur d’une zone urbaine et quasiment isolé des espaces agro-naturels situés au nord,
de par la présence d’un mur béton, limite les possibilités d’échanges biologiques avec
les populations animales et végétales limitrophes.
ETAT INITIAL
MILIEU NATUREL
Protections naturelles
Le programme n’est pas
concerné par des zones
naturelles protégées
(ZNIEFF, Natura 2000). Le
site Natura 2000 le plus
proche se situe à environ 11
kilomètres à vol d’oiseau,
au nord-ouest.
Inventaire faune/flore
Les inventaires ont mis en
évidence la présence d’une
faune et d’une flore
majoritairement communes
et adaptées aux espaces
urbains et péri-urbains.
23. IMPACTS ET MESURES
MILIEU NATUREL
Effets Mesures
Destruction de la mare
Destruction d’habitat
Tassement des sols provoquant une
modification de l’hygrométrie du sol et
empêchant la pénétration racinaire
Dérangement des espèces
Création de deux dépressions en eau peu
profondes
Mesures prises pour le cours d’eau
Abatage des arbres en dehors de la période
de
reproduction
Les inventaires ont mis en évidence la présence d’une faune et d’une flore
majoritairement communes et adaptées aux espaces urbains et péri-urbains. Quelques
exceptions remarquables sont à noter néanmoins :
•La présence de l’ophrys abeille, représentée par moins d’une dizaine d’individus
localisés dans une prairie de fauche et un individu isolé au pied d’un sentier, non-loin de
la mare,
•La présence d’une intéressante diversité de lépidoptères rhopalocères qui semblent
bénéficier de la présence de prairies de fauche assez thermophiles dans la zone
d’étude.
24. Occupation des sols
Le périmètre du programme est situé au droit de la zone d’activité « ZA Ouest ».
Documents d’urbanisme
Le programme est localisé en zones Urbaine UI1 et Ul2 du PLU.
Sont classés en zone urbaine les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements
publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les
constructions à implanter.
ETAT INITIAL
MILIEU HUMAIN
25. ETAT INITIAL
MILIEU HUMAIN
Occupation des sols. Urbanisme.
L’aire d’étude est située au droit de la zone d’activité « ZA Ouest », localisée au sud-ouest de
l’agglomération rennaise, à l’extérieur de la rocade.
Elle est localisée en zone Urbaine UI1 et UI2 du PLU, affectée principalement à l'accueil des
activités traditionnelles : industrielles, artisanales ou de service, et, en conséquence, où sont
autorisés les commerces et entrepôts commerciaux dont la réalisation est soumise à
autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (C.D.A.C.) pour
la zone UI2.
L’aire d’étude est concernée par :
•des servitude d’utilité publique : emprise de la voie de bouclage, servitude aéronautique de
dégagement de l’aéroport, servitude relative aux lignes électriques, servitude radioélectrique
PT2 zone spéciale de protection contre les obstacles,
•une marge de recul relative à l’ordonnancement ou à la constructibilité le long de la RN24 et
de la rocade,
•un espace boisé classés le long de la voie ferrée,
•un emplacement réservé à la ville de Rennes (n°171) en limite ouest, relative à la création de
la « voie de maillage de la zone d’activités au Nord de la route de Lorient »
•une canalisation du réseau d’adduction en eau potable est située le long de la route de
Lorient, en limite sud de l’aire d’étude.
27. Contexte
L’aire d’étude s’inscrit au sein du quartier « Moulin du Compte » de la commune de Rennes, qui s’étend de
part et d’autre de la rocade. Ce quartier périphérique a connu une croissance démographique de 12,3 %
entre 1990 et 1999. Du côté est de la rocade, ce quartier fait l'objet de plusieurs opérations
d'aménagement contribuant à une revalorisation et une redynamisation du quartier.
Elle se trouve plus précisément au sein de la zone d’activité Ouest, la troisième zone d’activité la plus
importante de Rennes Métropole regroupant plus de 6 700 emplois dont plus de 25% dans le secteur du
commerce. Le site du projet est situé au droit de l’ancienne usine Cooper Standard, qui conserve
aujourd’hui une partie du site située au nord de l’aire d’étude, où une nouvelle unité de production,
spécialisée dans la production de pièces anti-vibrantes, entrera en service en 2106. L’usine devrait compter
en juin 2017 450 salariés.
La zone d’activité amorce aujourd’hui une phase de mutation dans laquelle s’inscrit le présent projet,
amorcée par la présence de plusieurs zones plus commerciales et résidentielles à proximité (ZAC des Trois
Marches, permis d’aménager « 208, route de Lorient » SARL les Bambous en limite est de l’aire d’étude,
quartiers Moulin du Compte et Cleunay à l’est de la rocade, technopôle Atalante-Champeaux…).
Divers équipements publiques sont également présents à proximité du site, notamment le Stade Rennais,
l’Agro Camus Ouest, ou encore la clinique de la Sagesse.
Située en marge du centre-ville, le secteur n’est pas particulièrement touristique. Cependant, environ 1,5
km au sud de l’aire d’étude se trouvent la base de loisir de la Prevalaye et les étangs d’Apignés.
Plusieurs projets connus sont localisés à proximité de l’aire d’étude, dont deux sont intégrés au programme
de travaux auquel appartient le réaménagement de la Barre Thomas : la construction de l’usine AVS et la
création du permis d’aménager « 208, route de Lorient » SARL les Bambous.
ETAT INITIAL
MILIEU HUMAIN
28. IMPACTS ET MESURES
MILIEU HUMAIN
Effets Mesures
Habitats
Perturbation et nuisance pendant les travaux
Organisation des chantiers
Information du public et des riverains
Respect de la réglementation en matière
d’acoustique
Activité économique
Co-activité entre l’usine AVS et les travaux
Création d’environ 909 emplois sur la zone
Evitement de la création d’une friche
industrielle en entrée de ville
Maintien des accès
Création d’un parking provisoire
Réseau
Réseaux existants insuffisants pour le projet
Intervention sur les réseaux
Consultation des concessionnaires
Création et extension des réseaux
Déchets
Production des déchets pendant les travaux
Production supplémentaire de déchets du fait
de l’arrivée de nouvelles activités
Elimination dans les filières d’élimination des
déchets adaptées et agrées
Les entreprises sont responsables de
l’élimination de leurs déchets
29. ETAT INITIAL
RISQUES TECHNOLOGIQUES
L’aire d’étude est concernée par les risques naturels suivants :
•risque d’inondation par remontée de nappe : nappes du socle et alluviale affleurantes sur
une partie de l’aire d’étude,
•risque faible de mouvement de terrain par retrait et gonflement des argiles,
•risque sismique faible,
•risque de tempête.
Concernant les risques technologiques, l’aire d’étude est située au sein d’une zone
industrielle, notamment l’usine AVS (COOPER STANDARD), en construction en limite
nord de l’aire d’étude. De plus, l’aire d’étude est concernée par le risque lié au transport de
marchandises dangereuses par la présence de la RN 24 en limite sud, de la rocade en
limite est et de la voie ferrée au nord.
Concernant la pollution des sols, la partie Est du site de La Barre Thomas (le long de la
rocade), qui ne fait pas partie du présent permis d'aménager concentre les principales
sources de pollution des sols et des eaux souterraines. Des piézomètres seront conservés
sur le site pour réaliser un suivi de la pollution.
30. IMPACTS ET MESURES
RISQUES TECHNOLOGIQUES
Effets Mesures
Aucun impact sur les zones inondables en aval
du fait de la régulation sur site des eaux
pluviales
Découverte fortuite d’obus du fait de l’histoire
militaire du site
Pollution des sols et des eaux souterraines sur le
site
Information des entreprises intervenant sur le
site du risque pyrotechnique
Dépollution des sols et des eaux en
compatibilité avec l’usage future du site pour
la partie hors permis d’aménager
31. ETAT INITIAL
RESEAUX DE TRANSPORT ET DEPLACEMENTS
L’aire d’étude se situe à l’extérieur de la rocade ouest, sur la route de Lorient (RN24).
Point d’entrée dans Rennes depuis l’ouest, la RN24 est fortement fréquentée, justifiant son
aménagement à 2x2 voies (plus de 2000 véhicules par sens en heure de pointe à proximité
de la rocade).
Par contre, cela confère un aspect très peu urbain aux aménagements (terre-plein central
infranchissable, peu de traversées piétonnes, nombreux tourne-à-gauche interdits
impliquant des demi-tours aux carrefours suivants…) laissant peu de place aux autres
modes, malgré des évolutions positives : bandes cyclables, voie bus.
La circulation est chargée, en particulier en s’approchant de la rocade avec des remontées
de files importantes observées aux heures de pointe.
Plusieurs lignes de bus desservent la zone d’étude, avec des fréquentations faibles à
moyenne.
Les déplacements sur le territoire s’inscrivent dans le PDU de Renne Métropole, qui vise
une diminution du trafic automobile et une augmentation des parts modales du bus, du
vélo et des piétons.
33. Effets Mesures
Augmentation de trafic dans des proportions
comprises entre 5 et 20% suivant les voies sur la
RN24.
Création du barreau Nord permettant une
meilleure répartition des flux et donc un
impact plus limité sur le fonctionnement
global de la RN14.
IMPACTS ET MESURES
RESEAUX DE TRANSPORT ET DEPLACEMENTS
34. IMPACTS ET MESURES
RESEAUX DE TRANSPORT ET DEPLACEMENTS
Scénarios étudiés et impacts pour le fonctionnement des accès au site de projet
35. d’activités industrielles et commerciales donnant un
paysage d’entrée de ville étalé de faible qualité.
Le PLU de Rennes précise que le secteur d'activités de
la route de Lorient fait l’objet d’une démarche de
requalification paysagère concernant simultanément les
emprises d'activités et l'espace public correspondant. Le
retraitement de la RN24 est également un projet à
l’étude.
Les bâtiments de l’usine Cooper Standard sont
actuellement présents au droit de l’aire d’étude, offrant
un paysage totalement industrialisé. Au nord de l’aire
d’étude se trouve un paysage rural, occupé par des
terres agricoles cultivées et des prairies. Au l’est, le
permis d’aménager « 208, route de Lorient » SARL les
Bambous est en cours de construction. Plus à l’ouest et
au sud de la route de Lorient, le paysage est constitué
des bâtiments d’activités variés, et de la rocade à l’est.
Enfin, plus au sud, la Vilaine traverse la rocade et
constitue la limite sud de la zone d’activités. Cette
dernière caractérise l’unité paysagère de « la vallée de la
Vilaine de Rennes à Redon », se présentant comme un
défilé de séquences très contrastées et d’une grande
qualité paysagère.
Aucun monument classé ou inscrit ou autre élément de
patrimoine ni aucun périmètre de protection n’est
recensé au droit ou à proximité de l’aire d’étude. De
ETAT INITIAL
PAYSAGE ET PATRIMOINE
36. IMPATS ET MESURES
PAYSAGE ET PATRIMOINE
Effets Mesures
Modification des perceptions du site
Le projet évitera la création d’une friche
industrielle suite au départ de Cooper
Standard
La disposition des bâtiments et leurs formes
rappelleront le passé industriel du site
37. IMPACTS ET MESURES
SANTE PUBLIQUE
Effets Mesures
Impact sonore maitrisé n’entrainant aucun
dépassement des critères réglementaires
Hausse du trafic générera aux augmentations
de gaz d’échappement
Mise en place d’éclairage nocturne
Les entreprises qui s’installeront devront être
conformes à la réglementation
Une volonté à l’échelle de Rennes Métropole
de développer des modes alternatifs à la
voiture
Eclairage réduit et dirigé vers le bas pour
limiter
De par sa situation, l’aire d’étude est concernée par divers sources de pollution atmosphérique.
Elle se trouve en effet en périphérie de l’agglomération rennaise, au sein d’une zone industrielle et
proche de parcelles agricoles. Elle est en particulier à proximité immédiate de deux grands axes
routiers structurants, la route de Lorient et le périphérique ouest. De plus, les mesures effectuées
par le réseau de surveillance de la qualité de l’air Air-Breizh mettent en évidence un dépassement
de la valeur limite pour la protection de la santé humaine en 2014 pour le NO2, polluant ayant
pour origine principale le trafic routier.
L’aire d’étude s’insère dans un contexte urbain impacté par une ambiance lumineuse artificielle
importante, avec, de plus, la présence de deux grands axes routiers éclairés à proximité, la RN24
et la rocade ouest de Rennes.
Elle peut être en outre potentiellement impactée par des nuisances olfactives, avec la présence à
proximité de différentes activités relatives à la gestion des déchets et de l’usine d’épuration de
Beaurade.
L’ambiance acoustique est marquée par le bruit des infrastructures de transport terrestre bordant
le projet.
Enfin, les infrastructures de transport à proximité de l’aire d’étude peuvent être génératrices de
vibrations et entrainer des gênes pour les populations.
38. IMPACTS ET MESURES
EFFETS CUMULES. IMPACTS DU PROGRAMME
Effets cumulés avec d’autres projets
Le projet s’intègre dans un contexte de renouvellement urbain important sur Rennes par
le biais de ZAC. Ces projets auront comme principal effet cumulé avec le projet un
impact sur le trafic. L’étude de déplacement a pris en compte une augmentation globale
de trafic sur Rennes Métropole. Celle-ci prend en compte tous les projets connus sur
l’agglomération.
Appréciation des impacts du programme
Le projet d’aménagement de la Barre Thomas s’inscrit dans le cadre de la
restructuration du site de Cooper Standard de la Barre Thomas. Ainsi l’ensemble des 25
ha du site est réaménagé de manière échelonnée dans le temps. Le projet ne concerne
qu’une partie du site (15 ha).
La requalification de la totalité du site entrainera une modification de la gestion des eaux
pluviales, des légères variations de niveau sonore, de la perception paysagère, des
trafics et un impact positif sur le développement économique de la zone.
39. IMPACTS ET MESURES
EVALUATION NATURA 2000
&
COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS
D’URBANISME ET DE PLANIFICATION
ENVIRONNEMENTALE
Evaluation d’incidence Natura 2000
Le site Natura 2000 le plus proche se situe à 11.25 km au nord-est du site d’implantation
du projet. Il s’agit du site FR5300025 « Complexe forestier Rennes Liffré Chevré Etang
de la Lande d’Ouée ».
Le projet est situé en dehors des périmètres des sites Natura 2000. Il n’aura donc pas
d’incidences directes sur les espèces protégés et leurs habitats.
Compatibilité avec les documents d’urbanisme et les documents de planification
environnementale
Le projet est compatible les documents suivants :
•Le Schéma de cohérence d’occupation du territoire du Pays de Rennes,
•Le Plan Local d’Urbanisme de Rennes Métropole,
•Le Plan des Déplacements urbain,
•Le schéma régional de cohérence écologique Bretagne,
•Le schéma régional du climat de l’air et de l’énergie Bretagne,
•Le Schéma Directeur de l’Aménagement et de la Gestion de l’Eau Loire Bretagne
•Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Vilaine.
42. Usine AVS
•PC obtenu
•Construction à partir de l’été 2015
•Livraison phase 1 (bâtiment) programmée
juillet 2016
AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS
PHASE 1 (Jusqu’à fin 2016) :
POURSUITE DE L’ACTIVITE COOPERSTANDARD
CONSTRUCTION DE L’USINE AVS,
MONTAGE ET INSTRUCTION DU P.A.
Amenée des réseaux
pour printemps 2016
Lotissement
« Barre Thomas»
•Montage du P.A.
•Dépôt sur périmètre restreint (au
plus tard fin juin 2016)
•Instruction/avis DREAL/enquête
publique (juillet 2016 à février 2017)
Carrefour à feux
•Concertation DIRO/RM
•Etudes MOE RM
!
P
Barreau
nord-sud
•Accord MO et financement RM
•Etudes MOE (AVP Lorimmo)
•Bornage et compromis RM
PL livraisons
VL CooperStandard
Parking
existant
P
réalisation
parking sud AVS (60pl)
en anticipation phase 2
Dépollution de la nappe
•Diagnostic
•Montage du process
•Dépôt dossier sites et sols pollués (avril
2016)
•Démarrage du process de dépollution
(à partir d’avril 2016)
Lotissement
« 208 route de Lorient »
(SARL « les bambous »)
•P.A. obtenu
•Travaux d’aménagement quasi terminés
•Convention de rétrocession signée
42
43. AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS
PHASE TRANSITOIRE
(Jusqu’à la fin d’activité de l’ancienne usine) :
AMENAGEMENT DES ABORDS DE l’USINE AVS
TRAVAUX DE 1ERE PHASE DU BARREAU NORD-SUD
POURSUITE PRE-COMMERCIALISATION
(début 2017 – mai 2018 au plus tard)
Usine AVS
•PC obtenu
•Usine AVS réalisée (livraison
juillet 2016)
•Transfert et démarrage
production
•Démolition bât 66 et
environs (2T 2017)
Lotissement
« Barre Thomas»
•Dépôt nouveau PA ou PA
modificatif sur périmètre étendu
(octobre 2018)
•Instruction
Barreau
nord-sud
Réalisation
dans les 12 mois
suivant l’arrêté de PA
(prévu de déc 2017 à
février 2018)
PL livraisons
P Réduction parking
existant à 150pl
Parking
Est AVS
(70pl)
P
P
parking sud
AVS (60pl)
Dépollution de la nappe
•Poursuite et fin du process de
dépollution (fin avril 2018)
Lotissement
« 208 Route de Lorient »
(SARL « les bambous »)
VL AVS CPS
Accès autonome
chantier poste
transfo ERDF
(début 2017)
43
44. Usine AVS
•Achèvement des extérieurs
Lotissement
« Barre Thomas»
•Déconstruction des
bâtiments
Carrefour à feux
•Aménagement (prévu
sept 2018 à nov 2018)
Barreau
nord-sud
réalisé
PL livraisons
AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS
PHASE 2A
(à partir de mai 2018 au plus tard jusqu’à fin 2018) :
DECONSTRUCTION
PRE-COMMERCIALISATION
Parking nord AVS
(obligation de
livraison fév 2019)
P
P
parking sud
AVS (60pl)
Parking
Est AVS
(70pl)
P
Lotissement
« 208 Route de Lorient »
(SARL « les bambous »)
Suppression du
carrefour à feux existant
dès la mise en service
du nouveau carrefour à
feux
44
45. Usine AVS
AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS
PHASE 2B :
AMENAGEMENT LOTISSEMENT
COMMERCIALISATION
( à partir de fin 2018 / début 2019)
Lotissement
« Barre Thomas»
Aménagement (travaux de
1ère phase)
Carrefour à feux
réalisé
P
Parking
Nord AVS
P
parking sud
AVS (60pl)
Lotissement
« 208 Route de Lorient »
(SARL « les bambous »)
45
46. Usine AVS
AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS
PHASE 3 : CONSTRUCTION DES BATIMENTS
(à partir de 2019)
Prolongement
de la voirie
Aménagement
du carrefour à feux Berthault
dès insuffisance du carrefour le Hô
Lotissement
« 208 Route de Lorient »
(SARL « les bambous ») Lotissement
« Barre Thomas»
Rétrocession des
équipements communs
46