LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. Ceux qui s’accusent eux mêmes
1. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (1)
Seuls ceux qui s’accusent eux-mêmes
condamnent. Alors que tu te prépares à
faire un choix qui aura des résultats
différents, il y a d’abord une chose qui doit
être sur-apprise. Cela doit devenir une
réponse habituelle si typique de tout ce
que tu fais que ce sera ta première
réponse à toute tentation et à toute
situation qui survient. Apprends ceci, et
apprends-le bien, car c’est ici que le retard
du bonheur est réduit d’un laps de temps
dont tu ne peux pas te rendre compte. Tu
ne hais jamais ton frère pour ses péchés,
mais seulement pour les tiens. Quelque
forme que ses péchés paraissent prendre,
elle ne fait qu’obscurcir le fait que tu crois
qu’ils sont les tiens, et qu’ils méritent donc
une «juste» attaque.
2. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (2)
Pourquoi ses péchés devraient-ils être des
péchés, si tu ne croyais pas qu’ils ne
pourraient pas être pardonnés en toi?
Pourquoi seraient-ils réels en lui, si tu ne
croyais pas qu’ils sont ta réalité? Et
pourquoi les attaques-tu partout, si ce
n’est que tu te hais toi-même? Es-tu, toi,
un péché? Tu réponds «oui» chaque fois
que tu attaques, car en attaquant tu
affirmes que tu es coupable et dois donner
ce que tu mérites. Et que peux-tu mériter,
sinon ce que tu es? Si tu ne croyais pas que
tu mérites l’attaque, jamais il ne te
viendrait à l’esprit de donner l’attaque à
qui que ce soit. Pourquoi le ferais-tu? Qu’y
gagnerais-tu? Que pourrait-il en résulter
que tu voudrais? Et comment le meurtre
pourrait il t’apporter un bénéfice?
3. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (3)
Les péchés sont dans les corps. Ils ne sont
pas perçus dans les esprits. Ils ne sont pas
vus comme des buts, mais comme des
actes. Les corps agissent, les esprits non.
Par conséquent, le corps doit être en faute
pour ce qu’il fait. Il n’est pas vu comme
une chose passive, qui obéit à tes
commandements et ne fait rien du tout de
lui-même. Si tu es péché, tu es un corps,
car l’esprit n’agit point. Et le but doit être
dans le corps, et non dans l’esprit. Le corps
doit agir par lui-même, et se motiver lui-
même. Si tu es péché, tu enfermes l’esprit
au-dedans du corps, et tu donnes son but
à sa prison, qui agit à sa place. Un geôlier
ne suit pas les ordres, mais il les fait
respecter par le prisonnier.
4. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (4)
Or c’est le corps qui est prisonnier, et non
l’esprit. Le corps n’a pas de pensées. Il n’a
pas le pouvoir d’apprendre, ni de
pardonner, ni d’asservir. Il ne donne pas
d’ordres auxquels l’esprit ait besoin de se
plier, ni ne fixe de conditions auxquelles il
doive obéir. Il ne garde en prison qu’un
esprit désireux d’y demeurer. Il tombe
malade sur l’ordre de l’esprit qui voudrait
devenir son prisonnier. Puis il vieillit et
meurt, parce que cet esprit est malade en
lui-même. Apprendre est la seule chose
qui cause un changement. Ainsi le corps,
où nul apprentissage ne peut se produire,
ne pourrait jamais changer, à moins que
l’esprit préfère que le corps change son
apparence, pour convenir au but donné
par l’esprit. Car l’esprit peut apprendre, et
là se fait tout changement.
5. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (5)
L’esprit qui pense être un péché n’a qu’un
but : que le corps soit la source du péché,
pour le détenir dans la prison qu’il a
choisie, qu’il garde et qui le tient aux
abois, prisonnier endormi des chiens
féroces de la haine et du mal, de la
maladie et de l’attaque; de la douleur et de
l’âge, du chagrin et de la souffrance. Ici
sont préservées les pensées de sacrifice,
car ici règne la culpabilité, qui ordonne
que le monde soit comme elle-même; un
lieu où rien ne peut trouver miséricorde ni
survivre aux ravages de la peur, sauf dans
le meurtre et dans la mort. Car ici tu es fait
péché, et le péché ne peut pas supporter
les joyeux et les libres, car ce sont des
ennemis que le péché doit tuer. Dans la
mort le péché est préservé, et ceux qui
pensent être eux-mêmes péché doivent
mourir pour ce qu’ils pensent être.
6. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (6)
Réjouissons-nous de ce que tu verras
ce que tu crois, et qu’il t’ait été donné
de changer ce que tu crois. Le corps ne
fera que suivre. Il ne peut jamais te
mener là où tu ne voudrais pas être. Il
ne garde pas ton sommeil, et il
n’interfère pas avec ton réveil. Délivre
ton corps de l’emprisonnement, et tu
ne verras personne comme prisonnier
de ce dont tu t’es échappé. Tu ne
voudras pas garder dans la culpabilité
tes ennemis choisis, ni garder
enchaînés à l’illusion d’un amour
changeant ceux que tu penses amis.
7. Chapitre 31
LA VISION FINALE
III. Ceux qui
s’accusent eux-
mêmes (7)
Les innocents délivrent en
reconnaissance de leur délivrance.
Et ce qu’ils voient soutient leur
délivrance de l’emprisonnement et
de la mort. Ouvre ton esprit au
changement, et ni ton frère ni toi
n’aurez d’anciennes peines à purger.
Car Dieu a dit qu’il n’y a pas de
sacrifice qui se puisse demander; il
n’y a pas de sacrifice qui se puisse
faire.